Sénat des 1000 de Velsna

Nous, sages parmi le sages, nous qui sommes détenteurs de la puissance tribunicienne que le peuple de Velsna nous a confié par notre élection. Nous qui considérons que notre devoir sacré est la perpétuation de la prospérité de notre cité. Nous, sénateurs, excellences illustres, ne pouvons que nous montrer inquiets face aux incartades, pour le moment par le verbe uniquement, entre les nations composant la Confédération socialiste du Nazum et le Tsarat de Khardaz. Notre crainte se mesure à celle que ces troubles peuvent faire peser sur les échanges commerciaux, qui de mémoire, ont toujours été de la plus grande des courtoisies dans la région du Nord-Nazum, jusqu'à l'éclatement de cette querelle des mots.
Nous, excellences illustres, insistons donc auprès de tous les acteurs de la dite querelle, que celle-ci reste au stade des mots, et n'aille pas plus en avant dans une escalade qui serait improductive pour tous. L'annonce récente du recours à la reconnaissance internationale par les deux parties, fondé sur les supposés torts de chacun ne fait que rajouter à notre inquiétude latente. Il n'est guère de notre devoir de nous immiscer, que ce soit la Grande République ou tout autre gouvernement, dans cette affaire puérile, qui nous rappelle celle d'un vulgaire combat d'égos déplacés.
A cette fin, le Gouvernement communal de la Grande République et le Sénat des Mille prennent acte des exigences des deux parties, et prend la décision de ne rien en reconnaître de leur contenu. Nul compensation ou dédommagement supposé ne sera reconnu, pas plus que de responsabilité de quiconque dans les troubles, ou d'un pressing diplomatique visant à exercer une pression politique ou économique sur quiconque dans la région du Nord Nazum. Il ne sera toléré aucun blocage des voies maritimes, aucun retard de cargo, aucun accrochage dans les eaux du Nord-Nazum. Si les différends perdurent entre les deux parties, le gouvernement communal de la Grande République ne pourra que conseiller à tous le recours à la médiation d'autres puissances dont la neutralité aura été prouvée. A ce titre, la Grande République se porte volontaire dans ce cadre défini, si tant est que l'on fasse appel à la sagesse de ces excellences illustres du Sénat.
En attendant, nulle déclaration ou signature de principe visant à restreindre les activités politique ou économiques d'une partie sera reconnue par notre gouvernement. Nous en appelons au dialogue en lieu et place, et nous l'encourageons.
Le Sénat des Mille, le gouvernement communal et le Patrice de Velsna souhaite à ses citoyens réussite et profit.