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Activités étrangères en Novigrad - Page 2

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Edition du 05 Juin 2008


Grand Format

Novigrad : vitrine naissante du soft-power elpide

Photos de Novigrad C.F

Par Protagoras Rephlexid, Professeur en Relation Internationale à l’Université de Science Politique d’Utopia

Les relations entre les différentes nations sont très complexes à appréhender, cependant, dans notre discipline, deux grands principes permettent d'éclaircir la manière dont des grandes et moyennes puissances interagissent avec d’autres puissances. Ces deux grands concepts prennent le nom de « hard power » et de « soft power ».

Le « hard power » est lorsqu'une nation utilisé la force ou la menace pour arriver à ses fins quelles dire un but militaire, économique, ou plus largement politique. Le hardpower constitué en quelque sorte la diplomatie à l'ancienne, celle que l'on appelle communément « la diplomatie du canon » qui peut se résumer de la sorte « plus mon canon est grand, plus mes adversaires ont peur de moi, plus ces derniers hésiteront à aller à la confrontation. ». Cette manière de faire à l'ancienne a d'ailleurs par le passé été démenti plusieurs fois notamment par des coalitions qui ont pu amener à la chute de grandes puissances militaires qui usèrent et abusèrent de leur position de puissance. Aujourd'hui la notion de « hard power » est aussi utilisé pour expliquer les agissements de nations beaucoup moins puissante sur le plan militaire à l’image de la Loduarie. Toutefois, dans ce cas on considère l'utilisation de la menace des armes dans un schéma d'utilisation de la théorie du dite du « Fou ». Cette théorie repose sur le fait que les actions des gouvernants de la nation sont tellement incohérentes qu'elles en deviennent beaucoup trop dangereuses car complètement imprévisible mais dans un sens extrêmement difficile à arrêter.

La notion de « soft power » est beaucoup plus récente. Théorisé dans les années 1990, cette notion renvoie au fait qu’une nation peut exercer une influence d'une manière « douce » c'est à dire qu'elle peut utiliser d'autres leviers que la menace par les armes pour arriver à ses objectifs. Ces leviers peuvent être d'ordre culturel, économique ou tout simplement intellectuel/politique. On considère depuis le début des années 2000 qu'il s'agit là de la vérité force d'une Grande Puissance lorsqu'une nation est capable d'allier à la fois du « hard power » mais aussi du « soft power » lorsqu'il en est nécessaire. Aujourd'hui très peu de nations en sont capables, on en compte seulement quatre : L’Alguerana, Le Pharois, Le Kah et le Lofoten. Être doté d'un « soft power » efficace n'est pas donné à qui le veut. Cela demande du temps et la construction par exemple d'une certaine « image de marque » ou de levier économique conséquent.

Le rapide essor d’Elpidia pause désormais la question si celle-ci ne serait pas en train de se construire déjà un instrument de soft power au niveau régional.

I. Elpidia un aiglon économique attirant la bonne fortune

Depuis la politique d'ouverture d’Elpidia sur le monde, engagé par l'Archonte Méridéas Péricléïde, la jeune République fédérale a bénéficié d'un boom économique sans nom que l'ensemble des économistes de la planète ont qualifié de « Miracle elpide », surnommant par ailleurs Elpidia « d’Aiglon eurysien ». Il faut dire aussi que l'économie elpide a subi une cure de capitalisme comme il n’en a jamais été dans l'histoire de l'humanité à une vitesse tellement rapide qu'elle en a surpris l'ensemble des experts et économiste de tous bords.

Et cela se remarque sur les chiffres de l'économie elpides, sans même parler de l'année 2007 sur le premier semestre de l'année 2008 la croissance économique de la République fédérale Elpidia attends 15%. C'est tout simplement énorme en comparaison du Novigrad voisin qui atteint timidement les 7% de croissance.

Il faut dire qu’en l'espace de quelques années, la jeune République elpide a réussi à se développer une industrie tant dans le secteur primaire que secondaire mais aussi tertiaire un niveau jamais vu dans le territoire des Cinq-Cités. Dans le secteur primaire c'est la modernisation principalement des méthodes d'agriculture qui permettent aux paysans elpides de tirer leur épingle du jeu et d'apporter un poids supplémentaire sur le marché mondial des céréales. Dans le secteur secondaire C'est une véritable révolution industrielle qui s'est déclenché, avec un développement de l'industrie automobile mais aussi l'apparition de véritable industrie dédiée à la création de biens manufacturé à destination des populations alors qu’au sortir de la guerre en 2000 c’était encore l’artisanat qui primait. Enfin le secteur tertiaire se développé plus timidement, mais l'instauration d'une banque nationale a permis de doper clairement le secteur bancaire elpide de sorte que celui-ci finit par être suffisamment connue pour que les banques étrangères et notamment lofotènes et désormais du mal à s'implanter et à se développer dans le territoire hellène.

Le développement économique d’Elpidia c'est aussi l'énorme marché de consommateurs qui s'ouvrent au monde et qui par cette abondance économique et financière a désormais la capacité de remplir son panier avec des produits venus d’ailleurs. C'est dans cette idée que le comptoir commercial de Melessia, véritable enclave en territoire Novigrad, a été construit et c'est dans cette idée dans laquelle il est pleinement exploité. On y retrouve des marchandises venant du monde entier de l’Alguerana en passant au le Canta et le Lofoten et allant même jusqu'au Jashuria.

C’est ce développement tous azimuts de l'industrie, des services et du marché intérieur qui ont progressivement attirés des investisseurs du monde entiers... et qui se sont lentement détourné du Novigrad estimant qu’Elpidia est désormais la « Poule aux eux d’or » sur laquelle il faut miser. Toutefois dans un autre sens il faut aussi noter que ce dynamisme économique sert aussi les intérêts novigradiens, stimulant aussi dans un autre côté l'immigration de travailleurs en Elpidia, qui est dans une situation de manque de main-d'œuvre chronique. Il y a toutefois aussi une stimulation des investissements de certains acteurs privés anciens et des pouvoir publics comme c’est le cas dans les de transport maritime et fluviaux. En effet, jamais le commerce avec leurs voisins du Nord n'avait été aussi profitable pour les entreprises novigradienne, et il est certain que beaucoup espèrent que les relations restent au beau fixe entre les deux pays sans quoi beaucoup d'entreprises seraient contraintes de fermer leur porte où d'envisager de vastes plans de licenciements dans le secteur d’activité.

Toutefois la jeune République elpide ne se contente pas uniquement de recevoir les bénéfices de cette ouverture sur le monde et de les garder pour elle-même mais elle se permet même aujourd'hui d'investir à l’étranger et particulièrement en Novigrad. Sans compter la cité-comptoir de Melessia qui bénéficie d'énormes investissements en public-privé, et qui rejaillit positivement sur la région d’Elessa, ce sont désormais des investissements directs sur le reste du territoire d'un novigradien qui sont à l’œuvre. Il s'agit pour la quasi-totalité d'investissement dans le domaine des industries civiles, produisant autant des biens de luxe (diamantaire, joaillerie principalement) mais aussi des produits manufacturés (meubles, de chaussures, de vêtements, nourriture transformée, etc.) à destination du marché intérieur elpide. Ces investissements sont un signe que la bourgeoisie elpide a suffisamment confiance dans la force économique de sa propre nation, qu'elle s'envisage désormais à se risquer à l'extérieur de ses frontières pour investir dans de nouveaux viviers industriels et de nouveaux négoces intéressants.

II. Le tourisme culturel : retour vers le passé pour des novigradiens en mal d’histoire

Ce miracle économique et cette nouvelle ouverture sur le monde et principalement avec le Novigrad a attiré l'attention dans un premier temps de nombreux curieux, impatient de vérifier par eux-mêmes la véracité de certains mythes sur le peuple elpide. Au fur et à mesure ces petites bandes de curieux qui venaient du Novigrad, sont devenus un véritable petit flux touristique qui n'a cessé de croître au fur et à mesure du développement économique du voisin elpide, de l'élévation exponentielle du niveau des elpides. Il faut dire que les nombreuses campagnes de publicité des offices de tourismes d’Elpidia, ainsi que les récents effet « wahou » du choix des dirigeants elpides de passer à un transport intérieur via dirigeable, ont su mettre en valeur l'image de notre jeune nation.

Il faut dire que la jeune république fédérale offre un spectacle unique au monde, à la croisée des mondes entre traditions, histoire et modernité elle est devenue le lieu de villégiature des touristes novigradien passionné d’histoire antique et de ceux souhaitant préférant une destination n’offrant qu’un dépaysement limité. Le succès est au rendez-vous de manières inégale entre les différentes cités, mais rayonne particulièrement pour la cité d’Utopia, surnommé par les novigradiens « La nouvelle Novir ».

Sur le plan culturel c'est un véritable retour aux sources pour novigradiens. Il faut dire que les principaux sites historiques sont souvent inclus dans les villes et ont été préservés par les elpides, de sorte qu'il n'est pas rare que les visites touristiques soient souvent bondées et la présence de guide souvent insuffisante pour pouvoir accueillir l'ensemble des personnes. Beaucoup en arrivant se posent des questions sur leur origine et sur la vie de leurs ancêtres, et la plupart repartent d’Elpidia avec de nouvelles connaissances profondes tant sur le plan philosophique qu’historique sur la manière de vivre des anciens hellènes.

Cette explosion de la culture hellène ancienne eu des conséquences inattendues dans la région d’Elassa, très reconnu pour son développement artistique et son regroupement de nombreux milieux intellectuels. La région bénéficiant depuis lors d’échanges économiques et commerciaux privilégiés avec leur voisin du nord, se sont naturellement intéressés aux us et coutumes et aux mœurs sur les lointains descendants des hellènes. Ce nouvel intérêt pour les milieux intellectuels novigradien de droites comme de gauche a eu pour conséquence d’une inflation de la littérature hellénique, décrivant une Elpidia antique bien souvent fantasmé qui ont grandement suscité l’intérêt de nombreux lecteurs. Le retour progressif des pièces de théâtre hérité de l’antiquité hellènes dans les opéras d’Helladès, d’Ouressa et désormais même de Novigrad C.F n’en sont que les ultimes révélateurs de cet engouement pour la culture elpide. Enfin, à cela s’ajoute une recrudescence des travaux historiques sur les hellènes de la Novir antique et leurs liens historiques tant sur le plan militaire, commerciale que culturel avec leur voisin du nord, qui par le biais d’une médiatisation grandissant ont grandement favorisés la diffusion de connaissances basiques sur l’Elpidia et la Novir antique.

On peut donc dire que du fait des nombreux échanges économique, culturels et intellectuels entre les deux pays un mouvement d’hellénophilie se développe au sein de la population novigradienne subjugué par l’excellent niveau de conservation des monuments historiques et des œuvres artistiques anciennes ainsi que de l’authenticité de la culture elpides.

III. Vers un avenir nouveau pour l’hellénisme politique en Novigrad ?

L’énorme éclat dont brille Elpidia tant sur le plan économique que sur le plan culturel a permis à la jeune nation de susciter la curiosité si ce n’est même l’intérêt politique de la part de la population novigradienne. Beaucoup s'interrogent légitimement sur la manière dont une si jeune nation, sortant d’une guerre civile depuis uniquement 8 ans, a pu être en capacité de rivaliser voir même de dépasser sur le plan économique le Novigrad. Cette question la classe politique novigradienne ainsi que les principaux intellectuels économistes dans leur ensemble sont dans l’incapacité de l'expliquer, mettant bien dans l’embarras la représentation nationale face à cette question.

Toutefois dans le même temps un petit parti présent dans la province d’Elassa a fini par attirer l'attention d'une partie de la population novigradienne. Ce parti c’est l’Union Hellénique, qui a pendant très longtemps été considéré comme un petit ovni politique, sans réelle ligne politique et économique, ni de réelles prétentions au niveau institutionnel, leur seule revendication historique est celle d'un retour à « l’hellénisme » dans son ensemble. Pour faire simple l'hellénisme vise à mettre la primauté du grec en tant que langue administrative officielle du pays (ce qui en soi ne serait pas véritablement un problème vu que le grec es-tu une langue énormément parlé dans le pays), mais aussi le retour (du moins la reconnaissance) des pratiques helléniques anciennes sur un modèle ressemblant fortement aux cultes des divinités présent en Elpidia. Il faut aussi indiquer que le culte du Panthéon des Hellènes est considéré en Novigrad comme se rapprochant du sectarisme et est donc interdit.

Aujourd’hui avec la mise en lumière de la réussite du voisin elpide, l’Union Hellénique se retrouve progressivement mis sur le devant de la scène politique novigradienne. Il faut dire que les retombées économiques positives liés à l’enclave commercial de Melessia situé dans la circonscription du seul député de l’Union Hellénique lui sont accrédité avec aucun incident majeurs à déploré depuis près d’un an. De plus l’hellénophilie grandissante de la population novigradienne ont obligé le petit parti hellénique à entamer sa mue politique avec l’institution d’une ligne politique plus centriste se rapprochant du parti mercantiliste elpide actuellement au pouvoir. Pour faire simple, il n’y a pas véritablement d’idéologie encore qui prédomine au sein de l’Union Hellénique mais on pourrait résumer ses principales « idées politiques » de la manière suivante :

Economique et social
  • Mise en place de réforme économiques libérale permettant une facilitation des échanges commerciaux et la création d’entreprise
  • Mise en place d’une politique de facilitation des investissement provenant de la République Fédérale d’Elpidia
  • Mise en place de réforme sociale modérés qui améliorerait la qualité de vie et contrebalancerai les effets négatifs de l’économie libérale sur les travailleurs sans compromettre les objectifs de croissance novigradiens

Social et culturel
  • Reconnaissance du culte du Panthéon des Hellènes comme une religion a part entière dans le paysage novigradien
  • Pas de remise en cause du statut des femmes au sein du Novigrad.
  • Passage du grec comme langue officielle du pays
  • Promotion du grec durant la scolarité et dans les milieux universitaires
  • Subvention à l’accès à l’art et aux œuvre culturelles helléniques

Internationale
  • Prudence vis-à-vis de l’ONC
  • Militantisme pour une concentration sur le développement économique régional (Eurysie du Sud et Nord du Nazum)

Le parti hellénique se place donc sur une ligne plutôt pragmatique et relativement modérée se calquant sur le modèle du parti mercantiliste au pouvoir en Elpidia. C’est un véritable virage à 180° qui surprend même la classe politique novigradienne qui s’attendait à ce que le parti reste dans son crédo national-hellénique classique, mais ce n’est clairement pas pour déplaire aux électeurs novigradiens qui suivent avec curiosité et intérêt l’élévation de cette nouvelle force politique.

HRP a écrit :Compte des points d'influences mis en réserve pour le parti "Union Hellénique" = 13 783 points
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« Démocratie défaillante »
« impérialisme »
« illibéralisme »


Les accusations se multiplient et viennent entacher le festival international du cinéma à Hvari


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Tout est parti d’une lettre ouverte émanant du syndicat des réalisateurs du Pharois Syndikaali, débutant par ces mots :

« Nous qui pensons que l’art a pour vocation l’élévation de l’humanité, sommes consternés d’apprendre que le festival international de 2008 se déroulera sur le sol d’un pays s’étant illustré à de nombreuses reprises comme un adversaire évident de ces valeurs. »
L’accusation est forte et détaillée plus longuement dans le reste de la lettre. Elle s’appuie entre autres sur plusieurs faits récents entachant la réputation du Novigrad à l’international. Tout d’abord, il y a l’interventionnisme au Prodnov, dénoncé par une grande partie de la communauté internationale comme la démonstration des volontés impérialistes de l’ONC, et qui a conduit à des condamnations venues de plusieurs pays. La critique a eu lieu jusqu’au cœur de l’Organisation des Nations Commerçantes, menant à une prise de distance de Saint-Marquise et du Banairah, ainsi qu’au départ de l’Aumérine sur fond de scandale fustigeant un dévoiement des valeurs premières de l’organisation et de mainmise de l’Alguarena sur celle-ci.
Si ces critiques ont pu faire l’objet de contre-feux par les services de communication des pays les plus impliqués, reste que de nouveaux événements viennent corroborer ces accusations.

Récemment, le choix de la République Libre du Prodnov de pactiser avec l’Empire Xin plutôt qu’avec les pays de la région a renforcé les suspicions d’ingérence étrangère au Prodnov. La RLP suivrait-elle un agendas politique contraire aux intérêts des Prodnoviens ? Elle qui fonde pourtant sa légitimité sur la volonté populaire et des valeurs libérales et démocratiques n’aura pas mis longtemps à bafouer ladite volonté pour pactiser avec des nations autoritaires, accusées de multiples crimes de masse.

Mais ce n’est pas tout ! Outre les accusations d’impérialisme au Prodnov, la récente enquête indépendante réalisée par l’Institut des Hautes Etudes Politiques (IHEP) de la République Démocratique Travienne a mis en exergue les lourdes failles du système démocratique au Novigrad, allant jusqu’à qualifier le régime de « démocratie défaillante ». En comparaison, le Grand Kah et le Pharois, pourtant dépeins bien plus négativement par leurs détracteurs, se positionnent dans le groupe des démocraties pleines.
Un lourd coup porté au narratif du Prodnov et de sa supposée « libération » par les forces de l'ONC qui se révèle chaque jour prendre une tournure plus sombre et controversée. Thérapie de choc, libéralisation rapide de l’économie ouvrant la voie aux oligarques étrangers, privatisation générale des services publics et sociaux, les Prodnoviens semblent bel et bien dépouillés de leurs biens par leurs prétendus libérateurs et le putsch de Staïglad se dévoile tel qu’il est vraiment : une opération de mise sous tutelle du pays téléguidé depuis l’étranger, au profit de l’ONC.

« Au même titre que je n’irai pas présenter mes films en Loduarie ou en Transblêmie, je ne participerai pas au festival de Novigrad. » explique le citoyen Niilo, réalisateur pharois assez connu dans son pays.

La lettre, qui s’adressait avant tout au monde du cinéma, a été reprise et a circulé sur les réseaux sociaux et dans la presse pharoise. Sans surprise, il n’a pas fallut longtemps pour que le gouvernement du Syndikaali y apporte son soutien et participe à sa médiatisation.

« Il est des critiques qu’on entend plus facilement lorsqu’elles émanent de la société civile. » a ainsi explique le Capitaine Ministre Mainio. « Le diagnostique que nous avons posé sur la crise du Prodnov est désormais visible et constatable par tous et toutes. Comme souvent, l’histoire rend justice et les calomnies de l’ONC s’évaporent face aux faits. Je comprends l’indignation de nos concitoyens, celle-ci est légitime et sincère. Je ne peux que souhaiter que ce mouvement de boycotte sera suivi le plus largement, conduisant le Novigrad à une remise en question. La démocratie n’est pas un vain mot, c’est une combat de chaque instant, dans lequel nous devons tous choisir notre camp et pour lequel il faut œuvre au quotidien. L’humanisme, les droits de l’homme sont autant de choses éphémères que chaque compromission fragilise, à l’heure où l’ONC porte des coups dans ce bien commun, il est du devoir de tous les démocrates de prendre la parole pour dénoncer ces exactions. »
Le discours est clair et grave, profitant de la médiatisation d’un événement international pour se faire entendre, les pays de la sphères pharoises n’ont pas tardé à s’aligner sur l’appel au boycott. Ainsi, ni Albigärk, ni Peprolov ne présenteront de production cette année. Kotios a également annoncé ouvrir une réflexion à ce sujet.

Il faut dire qu’en plus du cas controversé du Prodnov, d’autres éléments sont susceptibles de venir troubler la bonne tenue du festival.

Ainsi, le directeur du centre audiovisuel albien situé à Albigärk, interrogé le lendemain de l’intervention du Capitaine Mainio, a lui aussi exprimé ses inquiétudes :

« La surreprésentation des films venus de pays autoritaires, voire à tendance fasciste ne peut que mener à une grande méfiance quant aux filtres que va mettre en place le Novigrad dans sa sélection. Deux films de Nouvelles Fides, dénoncés par Saint-Marquise comme étant de la pure propagande, sans compter les productions marhoniennes, près de la moitié des films actuellement présentés émanent de nations appartenant à l’Union Médiane des Traditionalistes. Il y a clairement une offensive culturelle réactionnaire qui se dessine dans le festival de Novigrad. Nous attendons une prise de parole claire des organisateurs à ce propos. »
Alors ? Novigrad prend-elle la direction de l’autoritarisme ? C’est une pente que dénoncent les observateurs internationaux. Le politologue Mikko Valaiden nous livre son diagnostic :

« Nous souhaitons provoquer un électrochoc. Si Novigrad se dit démocrate, alors sa société civile doit se faire entendre. En participant aux exactions de l’ONC, en s’alliant, même indirectement, avec des pays autoritaires et ouvertement hostiles aux droits de l’homme, la population novigradienne et ses élus doivent s’interroger sur la direction prise par leurs pays. Il est encore temps de renouer avec la démocratie et les valeurs humanistes sans quoi le Novigrad ne pourra pas être considérée autrement que comme une démocratie illibérale et complice des régimes les plus troubles du monde. »
Quoi qu’il en soit, il n’y aura pas de production albienne cette année au festival international du cinéma de 2008. Une absence criante puisqu’elle concerne des pays dont les productions ont été plusieurs fois primées lors des éditions précédentes…
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Edition du 29 janvier 2009

A la une

Melessia entre tensions latentes entre gouvernements et concurrence de Portecios : une enclave qui se vide déjà

Photos de ville fantôme
Melessia... une future ville fantôme ?

Les évènements s’enchainent et se déchaine au sein de l’Eurysie du Sud faisant aujourd’hui une nouvelle victime : l’enclave économique de Melessia. Il est vrai que cet article peut paraître surprenant provenant de nos colonnes car il y a près d’un an nous nous félicitons du bel avenir de l’enclave commerciale installé en Novigrad grâce à l’accord Novi-elpidien conclu durant l’été 2007. Le développement de l’enclave avait même été loué plusieurs fois au sein différents article avec même une édition spéciale titré « Melessia : La terre de tous les possibles ? ».

Toutefois les différents articles dithyrambiques sur l’enclave ne peuvent désormais cacher une réalité que personne n’avait vu venir... la possibilité que l’enclave se retrouve dans une impasse tant sur le plan économique et que politique.

Pour comprendre les raisons de cette double impasse que rencontre la cité portuaire, il nous faut nous intéresser aux fondations sur lesquelles repose la création de Melessia.

I. Une cité reposant sur la bonne tenue des relations diplomatiques elpido-novigradienne

La cité est née de l’accord indédit signé en 2007 qui consacre de nombreux point important permettant une première normalisation diplomatique entre Elpidia et le Novigrad, deux états historiquement rivaux sur de nombreux plans. Au sein de cet accord le gouvernement elpide avait pu négocier une enclave en territoire novigradien en échange d’un contrat de location sur 5 années s’étirant plus précisément du 1er aout 2007 au 1er août 2012. Cette enclave négociée s’accompagnait de nombreuses concessions de chaque côté des Monts de Minos sur le plan économique et notamment en matière douanière.

Bien que ce bail de location tienne factuellement sur le paiement du gouvernement elpide, qui a en plus investis plusieurs milliards de Drachme Utopienne dans la rénovation des installations portuaire et la construction ... d’une ville entière en si peu de temps, ce bail se fonde officieusement sur la bonne entente entre les deux gouvernements.

Malheureusement pour la « Cité Neuve », cette bonne entente s’est progressivement dissout dans des évènements fâcheux entre les deux nations. Tout d’abord, l’attentat suicide du groupe terroriste ultra-slave « Le Syndicat », il y a tout juste un an et 5 jours, qui a fondamentalement mis un coup à la confiance mutuelle du côté novigradien envers Elpidia. Ensuite tandis que les évènements au Piduan et plus particulièrement à Portecios se sont imposé sur la scène régionale, les contrôles aux frontières de l’enclave se sont particulièrement renforcés côté novigradiens, et cela de manière bien souvent abusive. Cela a notamment causé de nombreuses problématiques de ravitaillement des produits étrangers non-novigradiens, obligeant le gouvernement elpide à subventionner de lourd convoi aérien pour limiter la casse pour la société civile. De plus, pour rajouter à la destruction de l’entente cordiale entre les deux nations, certaines sources auprès des bureaux de l’agoranomos

Depuis les dernières déclarations du Chancelier Antov, du 10 août 2008, la situation n’a que très peu changé, faisant penser que les discussions diplomatiques entre les deux pays semblent au point mort entre les deux nations. Preuve en est que le site de demande de subvention pour un déménagement professionnel au sein de la cité enclavé n’est même plus disponible sur la page du gouvernement elpide, et a même été discrètement abrogé dans le Décret Commercial n°34-bis du 1er novembre 2008.

Ce dernier décret rectificatif indique d’ailleurs noir sur blanc que ces subventions seront désormais redirigées pour des départs vers la jeune République Hellénique de Portecios.

II. Une concurrence inattendue et imbattable pour la Cité Neuve

La cité elpide de Melessia avait été créer afin d’offrir à Elpidia une véritable ouverture sur la mer Leucytalée de manière plus « indépendante » même si le Novigrad avait un droit de regard sur les marchandises traversants sont territoire. Mais quand bien même toutes les restrictions du monde a amené un ralentissement de la croissance de la cité portuaire, ce qui l’achève véritablement c’est l’arrivé d’une concurrence qu’aucun expert économique ou des relations internationales n’avait foncièrement vu venir : Portecios, une cité-état directement raccordé à la frontière elpide !

Cette nouvelle concurrence est impossible à suivre pour la Cité Neuve puisque Portecios bénéficie d’une absence totale de douane et de privilège économique encore plus important que Melessia (subvention des compagnies commerciales maritime, absence de taxe de transport...).

Enfin, le lien terrestre direct entre Elpidia et le monde extérieur, sans aucun filtre tiers, permet depuis décembre dernier de retrouver véritablement de l’air en termes d’approvisionnement civil et militaire par la voie maritime. De l’autre côté, Melessia voit sa source de commande se tarir progressivement pendant que les installations portuaire Portécienne se développe à grand coup d’investissement elpide afin de pouvoir accueillir les énormes flux commerciaux destiné à Elpidia.

III. Quel avenir pour la cité enclavé de Melessia ?

La question qui se pose désormais sur l’issue diplomatique de la déliquescence économique annoncée de la Cité Neuve. Il est clair que désormais les relations diplomatiques entre les deux grandes nations d’Eurysie du Sud vont devoir se réchauffer au risque de devoir affronter une nouvelle crise sur l’enclave de Melessia.

En effet, alors que la politique sévère politique douanière novigradienne semble avoir mené tout droit à une crise économique qui pourrait durablement impacter la cité enclavé elpide mais aussi la région environnante qui vivait de ce dynamisme économique, il se pose désormais la question au gouvernement elpide de payer ou non la suite du bail. A ce titre trois scénarios se décide :

  • 1er scénario (peu probable) : Elpidia décide de payer l’entièreté de la somme restante au Novigrad afin de clore le plus rapidement possible l’incident diplomatique.

  • 2e scénario (probable) : les gouvernements elpides et novigradiens trouvent un terrain d’entente sur la question du bail par le biais d’un nouvel accord.

  • 3e scénario (probable) : les gouvernements elpides refuse de payer la suite du bail actant une rupture unilatérale du contrat de bail estimant qu’il y a eu une faute grave de la part du gouvernement novigradien en empêchant le bon approvisionnement d’Elpidia par le biais de contrôle abusifs de la douane novigradienne.

La balle est dans les camps des deux gouvernements pour mettre un terme à cette crise rampante ou pour faire de cet imbroglio diplomatique le retour d’une rivalité qui ne semble pas si éloignée.
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economist


V.E devient l'un des principaux prestataires de l'appareil productif militaire Novigradien



Vengerbergenterpriselogo
Logo de l'entreprise V.E, principale société d'armement des Provinces-Unies.


La principale entreprise d'armement lofotène, la société Vengerberg Enterprise (V.E) a décidé d'investir et de créer deux sites de fabrication ultra-modernes en Novigrad.
En effet, la firme vient tout juste de remporter un appel d'offres lancé par le Département Fédéral de l'Armement Novigradien, en vue d'obtenir l'un des contrats de marchés publics assez convoités par nombre d'entreprises : la fourniture d'éléments, matériaux et composants afin d'accélérer et de rendre plus performante la production des chaînes d'approvisionnements des arsenaux Novigradiens en déportant la production des sous-éléments, indépendante de la chaîne de valeur, à des prestataires de confiance. Alors que tous pensaient que les sociétés alguarenos Benca et Marbone Industries partaient favorites, le gouvernement novigradien a fait le choix judicieux de la diversification et d'élargir son porte feuilles de fournisseurs.

Chenilles de chars, essieu de véhicules motorisés, plaques de protections pare-balles, tubes de lancements de mortiers, voilà quelques exemples de composants qui entre dans la fabrication de véhicules et de matériel militaire à haute valeur ajoutée, dont les éléments dites critiques et stratégiques restent l'apanage des industries d'état de Novigrad, dont les approvisionnements liées à la sécurité d'état et à la Défense demeurent encore très protectionnistes.



arnhildevengerberg
Arnhilde de Vengerberg, CEO d'un des leaders mondiaux de l'industrie de l'armement

Vengerberg Enterprise, par la voix de sa CEO Mme Arnhilde de Vengerberg, a déjà communiqué que suite à cette décision, elle se félicitait de la future coopération et collaboration entre ses employés et les fonctionnaires d'état de l'appareil productif militaire novigradien. En outre, les terrains qui accueilleront les deux futurs sites de production ont déjà été achetés, ainsi que les machines outils, et les lignes d'assemblages, qui seront presque entièrement automatisées, et les premiers recrutements ont ainsi été lancées.
La direction a déjà annoncé par moins de 6 millions de Dråkks investis dans ce projet, qui devraient générer environ 600 nouveaux emplois. La nouvelle a été largement saluée en bourse, le cours de l'action V.E ayant augmenté de 8.9% passant de 110.2₭ à 124.5₭ à l'indice Pembex30.


blindagevehiculesmilitaires
Une partie de l'ossature et du blindage des véhicules blindés sera réalisé par la V.E

Les Provinces-Unies et le Novigrad renforcent donc ainsi mutuellement leurs liens et leurs capacités productives en terme de défense, déjà mis en exergue durant la crise du Prodnov.
En effet les exercices militaires conjoints ainsi que les manœuvres communes réalisées en territoires hostiles avaient mis en lumière le besoin et l'importance d'une harmonisation et d'une interopérabilité entre les différents corps d'armes. Les systèmes de communications, d'affichages, les principaux indicateurs et les méthodes d'utilisations des différentes armes, équipements et véhicules seront donc amenés à être de plus en plus communs et similaires entre les troupes lofotènes et novigradiennes, accélérant la synergie et améliorant nettement la communication entre les deux armées.
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ALLOCUTION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Je ne tournerais pas autour du pot. Je serai direct face à vous, sans détour ni sens caché.
Par ce discours, je m'adresse autant aux peuples qu'à l'impérialiste Organisation des Nations Commerçantes.
Nous ne retirerons pas nos soldats de la République Sociale de Prodnov. Nous refusons tous les termes de l'ultimatum que L'ONC nous a adressé ainsi qu'à la République Sociale de Prodnov et nous assumons cet actes que nous considérons comme légitime. La République Sociale de Prodnov n'est pas un territoire de L'ONC. Il s'agit d'une nation issue de la partition du Prodnov, qui s'est vue libérée par le Pharois Syndikaali et la Lutharovie. En aucun cas, et je dis bien en aucun cas, L'ONC est autorisé à nous dire ce que nous devons où ce que nous avons le droit de faire.
Bien entendu, je pense que derrière cet ultimatum, il a une menace de la part de L'ONC, donc nous pouvons nous attendre dans les prochains jours à l'invasion de la République Sociale de Prodnov.
La Loduarie n'est pas hypocrite. Depuis toujours, nous défendons l'anti-impérialisme, et il est absolument hors de question que nous décidions un beau jour d'envahir un pays. Cela va à l'encontre de nos principes les plus fondamentaux, contrairement à L'ONC, qui justifie ces actes par la "liberté" capitaliste.
Malgré tout, nous devons nous protéger.
C'est pour cela que nous sommes actuellement en train de réfléchir à la mise en place de mesures en cas d'agression de la part de L'ONC contre la République Sociale de Prodnov.
En attendant, l'état d'urgence sera mis en place sur l'intégralité du territoire Loduarien, ce qui implique selon la Constitution de la Démocratie Communiste de Loduarie, la mise en place de l'état de Dictature Militaire sur l'ensemble du territoire Loduarien.
Je m'adresse maintenant au monde entier. La tâche est grosse : veut la guerre. Si ils la veulent, ils l'auront, mais ce sera à eux d'en endosser la responsabilité. Alors, nations et peuples du monde entier, je vous appelle, au nom des peuples qui se livreront bientôt une guerre fratricide au sein de l'ex-Prodnov : ne soutenez pas L'ONC. Soutenez le peuple et dénoncez L'ONC. La Loduarie ni la RSP ne veut la guerre : mais si L'ONC la déclenche, nous n'auront pas d'autre choix que de combattre. Alors, nations et peuples du Monde entier, faites le bon choix. Choisissez la voie de l'anti-impérialisme.
Vive la Loduarie, vive la communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !
HURA !


Drapeau de la Loduarie communiste

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Une guerre injuste se déroule au Prodnov et des civils et militaires y sont tués. Encore le produit d'une dictature sanglante ! Cette guerre de réunification insensée touche en premier la population, alors fait un dont aux CdD. Ces dons seront reversés à la RPL.

Envoyé vos dons pour que la paix soit un rêve devenu une réalité au Prodnov !


Les Chevaliers du Devoir

Let's build the world of tomorrow, with love as our only foundation!

https://media.discordapp.net/attachments/1070343857167929426/1094010012810092615/les_chevaliers_du_devoir.png?width=570&height=571


HRpIl y a une faute sur l'affiche, c'est dictature et non pas dicature ^^
970
Tripu

Rio de l'Estuaire
30/07/2010

Lettre à l'adresse d'Alexandrov Logan Antov, Chancelier de Novigrad

Excellence,

Un nouveau Triumvirat a pris ses fonctions depuis quelques semaines. Ce nouvel équipage hérite d'une diplomatie "à la hussarde", qui a pu décontenancer, voire agacer nos voisins. Si nous concentrons nos efforts sur la zone évasienne, la péninsule d'Ostremont est également la porte d'entrée des Pojas, cette chaîne de montagnes et vallons qui nous unie.

En dépit du soutien accordé par la Manche Silice au Valheim ou aux Arovasques, dans un conflit disproportionné causant de nombreux dégâts chez les civils, nous ne comptons plus nous impliquer sur ce théâtre d'opération, même de façon indirecte (comme cela a pu être le cas avec la mise à disposition de ports sûrs pour les troupes du Liberlintern).

Nous rencontrons bientôt le président de la République fédérale de Lendavie avec lequel nous comptons intensifier nos rapports. Nous pourrions enchaîner par une halte chez vous entre le 6 août et le 9 août à votre convenance.

Cordialement.
Triumvirat de Manche Silice
F.Costa, A.Martinez, Vittorio IV Podestat
1734
Novigrad C.F., 23 May 2011

La délégation attendait ce moment depuis de nombreux mois.
La confirmation de l'utilisation de matériaux de l'ancienne Novi avait été les prémices d'un dialogue fructueux avec le Musée des Arts d'Icemlet.

Conservée dans un salon qarien depuis plusieurs siècles, l'oeuvre fut donnée par la famille qarienne Kebur il y a de cela 80 ans, de la qari Malha Ik Kebur, membre de la Maktaba. Le Musée des Arts d'Icemlet, rassemblant des collections exceptionnelles des arts Althaljirs pré-Ilahmiques jusqu'au contemporain, avait entretenu cette majestueuse oeuvre d'art et ainsi confirmé la richesse qarienne et Althaljir des siècles précédents. Malgré l'isolation de ses peuples à travers les âges, les Tamurt n Althalj avaient été un passage d'intérêt des marchands en quête des ressources de la Mer d'Emeraude, ou un passage vers ou depuis le DeltaCruzando.
La culture Althaljir de la mise en commun d'une partie des richesses, par l'épargne et l'investissement dans les dépenses d'ordinaire régaliennes, avait permis une émulsion économique et sociale unique et transcendant les logiques théoriques, économiques, politiques et sociales à l'Eurysienne.

Ainsi, le Musée des Arts d'Icemlet disposait d'une collection étendue et extrêmement convoitée d'oeuvres étonnantes et dont la richesse dépassait certains à priori sur la civilisation Althaljir ou Afaréenne.


La conservatrice en avait les larmes aux yeux, des larmes de joie devant les visages ébahis et fiers de ses homologues de Novigrad.


L'Almar'at Aldhahabia, la Femme d'Or, a été au centre de la collection antique du Musée des Arts d'icemlet pendant presque un siècle.

Aujourd'hui, l'Almar'at Aldhahabia rejoint l'ancienne Novi avec la bénédiction des Tamurt n Althalj et afin que l'expertise de ses ancêtres soit embellie et partagée à travers la Leucytalée, l'Eurysie et l'Afarée et le monde entier.

Plénitude et bonheur au peuple de Novigrad.


La Femme d'Or
Almar'at Aldhahabia, la Femme d'Or ou la Dame de Novi - Musée National de Novigrad
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Regard youslève sur les élections novigradiennes.

C'est bien connu. Les Youslèves ont une relation particulière, pas nécessairement réciproque, avec Novigrad et ses concitoyens. Les Youslèves se considèrent comme des cousins éloignés des Novigradiens, bien évidemment car les seconds, qu'on appelait les Novirs autrefois, sont les ancêtres plus ou moins directes des Yous, eux-mêmes en partie ascendant des Youslèves d'aujourd'hui.
De prime abord, on pourrait penser que ce lien tiré par les cheveux n'est qu'un détail de l'histoire youslève et que cette colonisation Novirs a bel et bien été embellie et glorifiée par les différents pouvoirs publics. C'est en parti vrai, mais ça serait faux de ne pas considérer comme un tournant majeur de l'histoire de la Youslévie cette colonisation novirienne.
Mais soit, cela pourrait faire l'objet d'une étude entière de plusieurs centaines de pages et rappelons nous simplement que Youslèves et Novigradiens possèdent des racines communes que ce soit à travers une langue à peu près similaire selon les régions du pays helleno-bulgares ou des similitudes génétiques indéniables, bien que ces liens soient éloignées et brouillées par des peuples latins pour les uns et slaves pour les autres.

Au delà de ces rapports historiques, les deux pays leucytaléens ont aussi le point commun de faire parti de l'Organisation des Nations Commerçantes que l'on ne présente plus. Figurant parmi les pays fondateurs, Novigrad est bien plus que ça car c'est à Novigrad C.F que fut ratifié le traité portant le nom de la capitale, acte de naissance de l'ONC. D'ailleurs, Novigrad s'était exprimé favorablement à l'adhésion de la RFY au sein de l'organisation.
Ce sont toutes ces raisons qui font que l'élection fédérale novigradienne sera particulièrement scrutée au pays des hommes du sud et du nord (Yous voulant dire sud et Lève signifiant nord en youslève, ndlr).


Pour les Libéraux de Leone Vaillancour, la donne est simple, la seule succession positive à Alexandrov Antov est sa sœur, Gabriela Antov. Successeuse de son frère, la nouvelle tête de proue de la droite libérale novigradienne plaît énormément à la Directrice du Conseil youslève pour des raisons politiques d'abord.
En effet, Gabriela Antov partage les mêmes idées libérales que Vaillancour sur le plan national et est aussi en faveur d'une ouverture plus massive à l'ONC, ce qui arrangerait les Libéraux youslèves à conserver cette dynamique au pays.
Il y a aussi une raison symbolique non-négligeable à prendre en compte. G. Antov serait la première femme à diriger l’État novigradien, comme Leone Vaillancour l'a été pour la Youslévie. Et donc, outre la sororité, l'élection d'une femme élue au plus haut poste de l'Etat novigradien, trois ans après que la même chose se soit passée en Youslévie ravirait le PL.
En effet, quoi de mieux que l'image d'une société novigradienne qui aurait suivit, en quelque sorte, l'exemple de la Youslévie en élisant une femme presque trois ans pile après que les Youslève ne l'aient fait pour montrer, si ce n'est l'importance, au moins l'influence de la Youslévie sur la scène internationale.
Ce raisonnement, quelque peu tiré par les cheveux, sera avant tout un argument plutôt qu'une véritable démonstration sociologique dont les Libéraux devraient user dans le futur si Madame Antov est élue dans le futur

Néanmoins, la concurrence est rude pour la petite-fille du seigneur de l'immobilier, Vladimir Antov. Un concurrent de taille lui fait face en la personne de Konstantin de Gotha.
Représentant de la droite conservatrice, de Gotha s'est vite imposé comme seule alternative à Antov et n'est actuellement qu'à "seulement" trois points de la libérale selon les sondages et culminerait à plus de 15% des autres candidats.
Le rassembleur des droites conservatrices et républicaines a un programme presque totalement similaire à celui qui est en train de réaliser le même tour de force en Youslévie, Hemeraldo Vera.
De fait, les deux proposent la régulation économique, la réforme de l'armée nationale et la diminution de la collaboration de leurs Etats respectifs aux affaires de l'ONC, au profit d'une projection régionale. C'est donc logiquement que l'homme en forme de la politique youslève a d'ailleurs apporté tout son soutien à de Gotha, qui serait un allié précieux afin de promouvoir l'ONCeptisme à travers le monde.

Mais, le fils du boucher de l'Ourak n'est pas le seul s'être attiré les faveurs de Vera. L'autre candidat qui a su séduire le créateur du NPN n'est autre que le Dr Menelaos Makos, fer de lance des nationalistes novigradiens. Le professeur et chroniqueur télé prône la préférence nationale, et plus précisément de la race sclavène, sur le reste et notamment l'ONC dont il est particulièrement critique.
Un personnage médiatique reconnu, issu du civil, luttant pour la préférence national voire ethnique et qui n'hésite pas à présenter l'ONC comme cause des maux de son pays, cela ne vous rappelle pas quelqu'un. Vous comprenez maintenant pourquoi Vera apprécie tant le profil de Makos. Un profil qui ne verra sans doute jamais les 20% d'intentions de votes malgré une belle remontée récemment qui reste tout de même assez insuffisante. De plus, même si Vera adore critiquer l'ONC ce dernier n'osera sans doute jamais entamer un processus de sortie de cette même alliance, chose que compte bien faire Makos s'il est élu.

Du côté de la gauche, aucun modéré pour faire le bonheur du parti écologiste et de la frange "molle" des socialistes youslèves.
Toutefois, le candidat radical Nikolai Petrov est très apprécié par la gauche plus extrême, notamment par Icaro Devisani, qui vient de prendre la tête du PSY après le décès d'Oedipo Abeyta.
Toutefois là aussi peu de chances que Petrov succède à Antov.
Loin dans les sondages, le socialiste a d'ailleurs perdu des intentions de votes dernièrement, le laissant très (trop) loin des deux leaders, de Gotha et Antov-soeur.


Bien qu'importantes pour l'avenir de l'ONC, et donc indirectement de la Youslévie, ce scrutin ne devrait pas avoir de grandes conséquences. Dans les deux favoris, l'une espère continuer sur les traces de son prédécesseur de frère quand l'autre souhaiterait prendre ses distances de l'ONC mais conforter la coopération régionale, la Leucytalée notamment, dont fait partie la Youslévie.
La principale conséquence sera surtout le message envoyé à la communauté internationale, et donc à la Youslévie. Ouverture, fermeture ou statu quo ? Quoi qu'il en soit, les potentiels répercussions de ces élections sur l'électorat youslève seront bien étudié.
Enfin, il est important de noter que malgré le fait que chacune des figures politiques youslèves ait choisit son poulain novigradien, ces prises de positions seront sans doute sans grande importance.
Assurément, et à la différence de la Manche-Silice par exemple, il n'existe pas de diaspora youslève ou vasque susceptible de faire pencher la balance dans un camp ou dans l'autre. De plus, l'avis des politiques youslèves n'est pas très signifiant pour les Novigradiens, comme l'opinion des Novigradiens est, pour jusqu'à maintenant au moins, insignifiante pour l'opinion public youslève.
Les différentes prises de positions des politiciens youslèves est plutôt pour envoyer un message à leur propre électorat concernant la politique internationale et aussi pour démontrer que des manières de pensées similaires existent aussi dans un des pays alliés, signe de la crédibilité du programme de chacun.
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Une massive manifestation anti-ONC organisée à Lyonnars se répand dans tout le pays

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Un exemple des manifestants dans la ville de Galaisie, face à l'hôtel de ville.

Tout commence à Lyonnars. Le Parti Communiste de notre belle nation, ayant appris les récentes décisions politiques au sein de l'ONC, a décidé d'organiser une grande manifestation à Lyonnars, afin de dénoncer l'Organisation des Nations Commerçantes. Animée par notre Camarade Secrétaire Général et des membres du Parti Communiste, la manifestation a compté plus de 1 millions de personnes, et a été suivi un peu partout dans le pays (6 millions de manifestants au total), grâce aux différentes antennes du Partir disséminés un peu partout.
Mais pourquoi de telles manifestations, et pourquoi maintenant ?

Il se trouve que l'ONC, ces derniers jours, a voté un projet d'ampleur, un projet qu'ils ont nommé "Commission de médiation interétatique pour la justice et le droit". Cette organisation annexe à l'ONC, comme son nom l'indique, permet de juger les personnes considérées comme criminelles par l'ONC. Le problème ? C'est que cette soi-disant commission ne se fixe aucune limite. Ainsi, elle se réserve non seulement le droit de juger toute personne échappant à la juridiction nationale des états membres de l'ONC, mais également à émettre des avis de recherche internationaux contre eux et venir les chercher dans leur pays.

Prenons un exemple simple. Vous êtes un milicien communiste vivant par exemple en Arcanie. Vous avez déjà tué, par le passé, des soldats du Lofoten au côté des pirates rouges Pharois. Le Lofoten émets un avis de recherche contre vous. En l'état, vous n'êtes en sécurité nul-part, même dans les pays qui vous protègent.

Ainsi, l'ONC fait encore une fois preuve d'un impérialisme plus que flagrant, camouflé par l'ambïguitée que sa commission invoqué.
Actuellement, comme par hasard, les seules personnes recherchés sont les camarades Baldassare Calabraise et Alexei Stanislasvovich Malyshev. Pour faire court : 2 chefs d'états communistes qui ne reviennent pas à l'ONC. Et quels sont donc leurs crimes et la raison de leur recherche ?
Le Camarade Baldassare Calabraise est accusé d'avoir orchestré des crimes contre sa population sur son territoire (à tord soit dit en passant), mais donc pas contre l'ONC, et surtout sans aucun rapport avec l'ONC.
Le Camarade Alexei Stanislavovich Malyshev est quant à lui accusé de crimes de guerre suite à son implication dans la guerre Prodnovienne, faits non vérifiés et faux, et surtout de menace contre la paix mondiale par son attaque contre l'ONC. Il également entre autres accusé d'avoir rompu les Accords de Nevskigorod. Ces deux derniers faits sauraient êtres vérifiés, nous pouvons l'accorder à l'ONC. Mais en remettant dans le contexte, on obtient un tout autre résultat.
L'ONC a précipité le Prodnov dans la guerre, en l'envahissant sans prévenir en 2008. L'ONC a rompu les accords de Nevskigorod en empêchant la libre-circulation des Prodnoviens suite à la partition du pays en zones d'occupation, et en faisant stagner d'importants contingents armés dépassant la limite prévue par les Accords. Le Camarade Alexei Stanislavovich Malyshev n'est qu'un homme défendant son pays contre un envahisseur étranger, et ne saurait être tenu responsable des actes barbares et impérialistes de l'ONC à l'encontre du Prodnov.

L'ONC, conçue originalement comme institution visant à développer la coopération commerciale entre états membres et la stimuler, et désormais devenue une institution paramilitaire internationale.
L'ONC promet Paix, Partage et Prospérité aux états du monde entier.
Pour elle, la paix et devenue synonyme de guerre. Pour elle, le partage se résume à un échange de tirs d'artillerie. Pour elle, la prospérité se retrouve dans la misère et la rancune fatale causée par la guerre.

Que le monde ne s'y trompe pas ! L'ONC cherche, par tous les moyens, à finir par le dominer.
L'ONC impose et ordonne, l'ONC anéantit et tue. La seule légitimité que l'ONC aie jamais invoqué face au états non membres est sa force militaire. Car quelle est l'actuelle légitimité de L'ONC, à travers sa nouvelle "Commission de médiation interétatique pour la justice et le droit", à pouvoir juger des personnes non soumises à sa juridiction, n'ayant commis aucun crime avéré ou volontaire envers elle, et surtout à aller les chercher chez eux en dehors de sa juridiction ? Nous le disons haut et fort :
L'ONC N'EST PAS LÉGITIME !

Nous ne pouvons nier que l'ONC est puissante. Mais des voix, dans le monde, s'élèvent. Un nouveau groupe de nations démocratiques et capitalistes s'est formé, à savoir l'OND, remettant en cause la seule existence de L'ONC. Le LIBERALINTERN est toujours debout face à l'ONC menaçante. L'UNCS, bien que plus aussi puissante qu'à ses débuts, et toujours présente. Et même chez les états membres de l'ONC, de très nombreuses voix s'élèvent, critiquant toujours plus cette organisation terroriste et meurtrière. Le combat contre l'ONC n'est pas terminé, Camarades !
Il est désormais temps de dénoncer, et même si la lutte s'annonce très longue, nous la parcourons ensembles, et nous vaincrons !
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L'ONC, une organisation partenaire pour le Royaume de Teyla ?


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Le Globe Diplomatique

Ecrit par : Julien Tourange, posté le 13/11/2012 à 12h03.


Le Royaume de Teyla, c'est longtemps cherché un positionnement diplomatique vis-à-vis de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'Organisation des Nations Commerçantes par sa position dominante à longtemps faire fuir les diplomates teylais pour éviter d'être submergé par la puissance économique des états-membres. Une vision bien simpliste, mais qui est encore ancrée au sein des dirigeants. Le changement opéré par le mandat de l'ex-Premier ministre Antoine Carbasier et les faits commit par la Loduarie Communiste semble petit à petit faire émerger la volonté de rapprochement du Royaume de Teyla envers les membres de l'ONC, tout en gardant en priorité l'OND. Un équilibre complexe en cours en réflexion, décryptage.

Le positionnement du Royaume de Teyla envers l'Organisation des Nations Commerçantes fut pendant très longtemps une position assez basique et qui se basait sur une analyse de la situation géopolitique remise en cause par les historiens. L'organisation crée en deux mille six, lors du congrès de Novigrad a très vite braqué une partie de la sphère politique teylaise, notamment chez le Mouvement Royaliste et d'Union ( social-démocrate/libéral ) au pouvoir à cette époque jusqu'en deux mille onze. La Première ministre Florence Gaillard de l'époque avait peur de la domination, déjà apparente à travers la réunion d'autant de membres. Le gouvernement n'avait pas cette vision libérale des théories internationales, ni réaliste. Il se considérait comme non-aligné. Les organisations internationales de ce type étaient mal vues et avaient peu de sens du côté de Teyla. Il faut dire que la diplomatie teylaise avait des contacts diplomatiques avec un nombre restreint de nations. La majorité de celles-ci sont basées en Eurysie.

Le ministère de l'Économie, avait toutes des raisons de s'inquiéter de l'arrivée d'une organisation prônant le libre-marché et voulant accuenter le commerce et les échanges mondiaux. L'économie du Royaume commencé à stagner et l'augmentation du PIB annuel être insignifiante. Le Royaume était en pleine stagflation, le part des prélèvements obligatoires a subie une forte hausse sur une période de trois ans, une augmentation de six pour cent sur dix ans. Le plus inquiétant, selon les rapports d'époque du ministère, émanait de l'augmentation folle du ratio dette et produit intérieur brut. L'augmentation totale est de l'ordre de sept pour cent entre deux mille à deux mille six. Si Teyla devenait membre de l'Organisation des Nations commerçante, ou un partenaire autorisant le libre-échange avec, quelle aurait été le chemin de l'économie Teylaise ? Pour le gouvernement d'époque et le parti au pouvoir, la réponse était claire : L'augmentation du déficit public, commercial et du ratio dette et produit intérieur brut. Le gouvernement était affaibli politiquement et électoralement par sa politique économique et sociale. L'augmentation des aides sociales, des pensions de retraite publiques, ont contribué à l'augmentation du déficit public couplé à une stagnation du Produit Intérieur Brut.


Le choix fut celui de la neutralité. Celui de ne pas se rapprocher des membres de l'Organisation des Nations Commerçante, tout en gardant un œil avisé sur celle-ci, si jamais la situation économique du Royaume de Teyla s'améliore. Mais les multiples guerres et OPEX, menées par les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, ont fini par doucher les espoirs du gouvernement de voir les relations avec l'Organisation des Nations Commerçante s'améliorer, prendre une nouvelle tournure. L'état de l'armée royale Teylaise ne permettait pas au Royaume de Teyla d'entrer dans une organisation qui prenait des allures d'alliance militaire. Malgré tout, la droite critiquait cette vision. Le Royaume de Teyla ne pouvait pas participer à des opérations militaires, mais il aurait été protégé contre un non-respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale. Ainsi, les Royalistes, le parti, voulait négocier un statut particulier pour le Royaume de Teyla lui permettant de maintenir ses dépenses militaires au plus bas tout en étant dans une alliance militaire avec l'Organisation des Nations Commerçantes. Le parti voulait même des accords de libre-échange avec les membres. Une vision idéaliste répondait la gauche et l'extrême-droit. Jamais l'Organisation des Nations Commerçantes n'aurait accepté un accord autant défavorable, selon les deux courants idéologiques.

Les Royalistes, le parti, gagne les élections législatives de deux mille onze, mais n'obtient pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Le gouvernement d'Antoine Carbasier est un gouvernement minoritaire, le parti d'opposition principal le Mouvement Royaliste et d'Union ne voulait pas paralyser le pays et a fortement collaboré avec le gouvernement de droite. Cela a puissamment influencé la position des partis politiques. Le Mouvement Royaliste et d'Union est devenu de plus en plus partisan de la théorie libérale à propos des relations internationales. Quant au Les Royalistes, le gouvernement obligé par la situation de majorité relative a dû adoucir sa position. Il n'était plus question de négocier une entrée au sein de l'Organisation des Nations Commerçantes, mais d'entamer un dialogue bilatéral avec les membres et proposer un projet ambitieux d'un texte juridique autour des conflits armés. Catherine III, la souveraine du Royaume, durant tout son mandat a prôné auprès des gouvernements l'ouverture diplomatique du Royaume de Teyla, l'arrivé d'Antoine Carbasier fut une bénédiction pour la Reine. Selon des sources émanant du palais, la couronne aurait glissé au Premier ministre la création d'une organisation internationale par le Royaume de Teyla. Ainsi, la volonté d'entrer dans une organisation internationale est respectée, bien que détourné, et elle sera à l'image du Royaume de Teyla. Le palais a toujours démenti comme la Résidence Faure, lieu de travail du Premier ministre.

La conférence de Manticore, acte la politique diplomatique du Royaume engagée sous le mandat d'Antoine Carbarsier. La conférence acte la création de l'Organisation des Nations Démocratiques avec deux chartes distinctes et indépendantes. Une charte militaire, donc une alliance défensive avec un article anti-piraterie et une charte portée sur la coopération internationale et la construction d'un droit international. Le Premier ministre parlait "De charte qui donne les institutions pour entamer un dialogue profond". L'article anti-piraterie, fut ajouté dans les dernières minutes de la conférence, sous pression intense d'un état membre voyant dans le Pharois une menace. Le Royaume n'avait pas cette vision du pharois, mais accepta la demande pour éviter tout échec de la conférence.

L'année deux mille douze est marquée par des tournants majeurs qui s'opèrent au Royaume, à travers des événements nationaux ou étrangers. La "radicalisation" et droitisation du gouvernement sur l'immigration et la sécurité crispe le Mouvement Royaliste et d'Union. Cette radicalisation est due à une guerre interne au sein du gouvernement entre le ministère de la Défense et des Armées et le Premier ministre. Les équipes du Premier ministre estiment qu'il doit durcit son discours sur l'immigration pour apparaître comme un homme fort comparé à Gary Hubert qui peut se targuer d'administrer les armées et de parfaire sa virilité. La création d'un nouveau parti à droite, montant dans les sondages grâce à la guerre médiatique entre Antoine Carbaiser et Gary Hubert, donne des pensées de motion de censure à l'opposition. Le passage en force de la loi de sécurité est la goutte d'eau qui fait déborder le vase du Mouvement Royaliste et d'Union. Le parti enclenche la motion de censure, qui passe grâce aux députées favorables à Gary Hubert. En mars deux mille douze, le Mouvement Royaliste et d'Union gagne les élections législatives, obtient une large majorité absolue et revient au pouvoir avec Angel Rojas comme Premier ministre.

Angel Rojas est favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques et maintient la demande à l'Organisation des Nations Commerçante pour la création d'un traité sur les conflits armées. Il estime l'influence de cette dernière importante et indispensable pour faire émerger ce texte sur la scène internationale. À ce jour, l'organisation n'a toujours pas traité la demande, alors que l'Organisation des Nations Démocratiques a commencé les débats. Le gouvernement avoue en privé, privilégier la voie de l'Organisation des Nations Démocratiques pour ce projet dorénavant.

Le second tournant, sûrement le plus important, est les raisons des échecs du contrat de siècle. Un appel d'offres du ministère de la Défense et des Armées, sous Gary Hubert, pour la commande d'un groupe aéronaval complet avec la construction des infrastructures adéquates. Le pharois a raflé la mise, confirmée par un vote de l'Assemblée nationale. En plus de mettre à mal la relation entre Teyla et Tanska, la souveraineté de la Marine nationale fut en danger. Le chef d'état-major de la marine nationale fervent partisan de l'abandon du contrat, a eu une écoute particulière auprès du nouveau Premier ministre. L'abandon fut incontestablement évoqué au sein du gouvernement quand le Pharois décide de livrer des missiles balistiques à Communaterra. Communaterra, n'ayant pas compris les concepts de géopolitique primaires semble-t-il, ne reconnaît pas la légitimité de la cheffe d'État du Duché, alors la livraison de missile balistique est vue comme une provocation envers le Duché et l'Organisation des Nations Démocratiques. Le gouvernement décide finalement d'activer les clauses de retraits et met fin au contrat du siècle non sans perte.

L'État Teylais a dû verser soixante mille unités internationales en dédommagement. Mais les conséquences sur l'industrie militaire navale et la perte d'un groupe aéronavale affaiblit énormément le Royaume de Teyla. Tout d'abord, le Conseil Économique Royal estime que les pertes d'emploi seront entre dix mille à vingt mille dans l'industrie navale. Les industries avaient beaucoup recruté pour faire face à la future maintenance et permettre la mise à niveau des infrastructures navales devant accueillir le groupe aéronaval. La commande de deux portes-hélicoptères, ainsi qu'une frégate a permis à l'industrie de faire face à la crise ouverte par l'activation des clauses des retraits. En-dehors des pertes économiques et des conséquences sociales, le Conseil Économique Royal averti sur la baisse à venir des investissements en recherche & développement dans le domaine militaire naval. Le Royaume de teyla risque à terme, selon le rapport, de ne pas pouvoir faire face à la concurrence étrangère, par manque de compétitivité du a une baisse des investissements en R&D. Les capacités stratégiques navales à moyen terme sont amputées d'un groupe aéronaval complet. Une perte non-négligeable au point que certains députés de la majorité poussent pour un rapprochement avec les puissances navales de l'Organisation des Nations Commerçantes.

En effet, c'est la tout l'enjeu. Le Royaume de Teyla, peut-il protéger ses routes maritimes en cas de conflit contre le Pharois ? L'Organisation des Nations Démocratiques, le peut-elle ? À ce stade, la réponse donnée par un membre du gouvernement voulant rester anonyme est non. Analysons la situation dans la Mer Blanche. L'état-major teylais a peur d'un scénario où Kotios et la République pirate pharoise attaquent les routes commerciales de l'Organisation des Nations Démocratiques ou de Telya tout simplement. Un scénario décrit comme "le pire scénario" au regard de l'écart des forces. Se rapprocher de l'Organisations des Nations Commerçantes ou des membres de celle-ci avec des liens bilatéraux est sur la table du gouvernement du Royaume de Teyla. Ainsi, le Royaume de Teyla souhaite entamer des négociations avec des états membres pour des accords de défense qui viseraient la piraterie, pour s'assurer que les routes commerciales soient sécurisées. Selon des sources proches du gouvernement, le gouvernement pourrait mettre sur la table soit une reconnaissance de la République Libre du Prodnov, qui pourrait s'étendre à une réduction des prix du catalogue militaire Teylais pour la République Libre du Prodnov soit à une livraison de matériel militaire sans reconnaissance.

Toutefois, la stratégie gouvernementale ( comprendre celle du Premier ministre ) fait énormément débat au sein du gouvernement, de la majorité législative et des institutions du Royaume de Teyla. Pour rappel, tout traité internationale doit être ratifié par un vote à l'Assemblée nationale, qui nécessite la majorité absolue. Le gouvernement n'est pas certain d'avoir une majorité en cas d'accord, d'autant plus que les deux lois en discussion depuis la rentrée parlementaire de septembre montrent les disparités idéologiques qui existent au sein du parti au pouvoir. Bien les que lois devraient passer, de tels accords, qui mettraient teyla sur une ligne anti-pharoise ne pourrait pas passer pour la franche la plus à gauche du parti. En effet, bien que contre la piraterie, elle reconnaît au pharois la libre-circulation des idées de gauche au sein de la République Pirate et de ses alliés, dont la République Sociale du Prodnov. Cette franche, et s'étend au-delà de la franche d'ultra-gauche du parti, souhaite au minimum garder le statu quo actuel de Teyla vis à vis du Prodnov. Le gouvernement est officiellement sur une ligne à deux états pour le Prodnov. Reconnaitre la République Libre du Prodnov, c'est sortir de cette politique et pourrait affaiblir le Royaume de Teyla si la République Sociale du Prodnov finit par gagner.

La situation est celle-ci avant tout à cause de la situation sur le front au Prodnov. La République Sociale du Prodnov détient la majeure partie du territoire d'avant-guerre, il ne reste plus qu'une ville à la République Libre du Prodnov. Or, si les membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, se réveillent dans leurs soutient, et engendre des victoires militaires au point de reprendre des territoires à la République Sociales du Prodnov, alors les députés pourront pencher favorable pour tout accord reconnaissant la République Libre du Prodnov et/ou lui fournir du matériel militaire à prix réduit. Au sein de l'état-major teylais on attend aussi les prochains événements au Prodnov, si ceux-ci sont favorables à la République Libre du Prodnov alors cela peut rabattre les cartes sur le court et moyen terme. L'état-major envisage pour la suite des opérations une opération d'envergure et si celle-ci réussit, une progression très rapide des forces de la République Libre du Prodnov. Au sein de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées de l'Assemblée nationale, on estime la possibilité d'une telle opération et de sa réussite de l'ordre du miracle. Si une telle opération réussit, cela aura pour conséquence de convaincre les députés de la majorité réticents de la force des nations de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Communaterra pourrait aussi influencer la politique internationale du gouvernement de Sa Majesté. Tout d'abord, la non-reconnaissance de la cheffe d'état du Duché, allié de Teyla, ne passe clairement pas. Le pays est agressif dans sa diplomatie et dans ses envies militaires semble-t-il. Lors d'une séance de question au gouvernement, le ministre des affaires étrangères a déclaré : «C'est un événement que personne ne souhaite, je le crois, en dehors des fossoyeurs de la démocratie. Si la République Pirate décide de se rapprocher véritablement du Communaterra, à savoir une nation belliqueuse et qui encore hier faisait des génocides envers les personnes religieuses, qui ne respect aucun principe démocratique et qui pratique le meurtre de ceux qui s'opposent à la "révolution", alors le Royaume de Teyla prendra acte. Il ne pourra être que déçu par une telle décision.

Je tiens à rajouter très honorables députés, que le Royaume de Teyla n'hésitera pas à défendre ses alliés, ses partenaires.
Il continue en criant sous les applaudissements de la majorité. S'attaquer à Tanska, à Sylva, à la République Faravanienne, à l'Empire du Nord, à Caratrad, à Zélandia c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Oui s'attaquer aux peuples libres, à la démocratie, c'est s'attaquer au Royaume de Teyla. Nous nous tiendrons toujours aux côtés des principes institués de notre déclaration des Droits Fondamentaux et Universels de l'Homme, des nations qui défendent les mêmes principes à savoir. Que chacun puisse vivre, se nourrir, que la dignité humaine soit respectée.» Le Royaume de Teyla ne veut pas voir un axe Communaterra-Pharois-Prodnov-Loduarie se former, même en cas d'alliance circosntance.

Quelle sera la réaction des membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, si Teyla émet des discussions sur des accords anti-pirateries ? Comme nous l'avons précédemment dit, la proposition de travail sur un texte sur les conflits armés reste en suspens, signe d'infortune ou un réel rejet du projet ? Les chancelleries des états-membres ne se sont pas prononcées officiellement ni officieusement sur la question. Le royaume entretient peu de lien, voir aucun en-dehors de la neutralité actuellement, des contacts ont étaient entrepris avec la Lofoten sans que les sujets discutés ne soient exposés au grand public.

En conclusion, la position de nombreuses nations va définir la position du Royaume de Teyla, l'évolution du front au Prodnov semble être le point central de la réflexion du gouvernement de Teyla et de la majorité. L'histoire nous apprend que nous n'avons pas toujours été, maîtres de notre destin et que le désordre international peut faire évoluer la situation dans un sens comme dans l'autre. Le Royaume de Teyla semble être à un moment de bascule qui définira sa politique envers, l'ONC et le pharois. Un point de bascule que le gouvernement devra défendre devant ses partenaires de l'Organisation des Nations Démocratiques. "Qu'importe le coût, l'union notre obligation." La devise du Royaume de Teyla raisonne plus qu'à l'accoutumé dans cette période de choix, un choix qui aura un coût. N'oublions pas les paroles de Florian Pourta membre de l'opposition : "Le sort fait les ennemis, le choix fait les amis."


Rappel pour nos chers lecteurs de la puissance des diverses organisations dont nous parlons ici. Le terme de puissance est à voir d'un point de vue économique oubliant l'aspect technologique. À noter que l'OND comporte le moins de membre et l'ONC le plus de membre.



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