[i]đ¶ C'est moi, le prĂ©-si-dent, de la RĂ©-pu-bli--que... J'aime biien l'argent, j'aime biiien le fri-que. Oui, c'est moi le.. crr crr Allo Camarade ?,
Enfin, la voix du président ouanais se faisait entendre
Oui quelques secondes, qu'est ce qu'il y a ?, mais non mais non c'est important...crr crr
Un bruit de fond de pluie que le prĂ©sident ne parvenait pas Ă localiser se faisait entendre en arriĂšre plan. On entendait aussi la voix d'un homme assez Ă©nervĂ© en arriĂšre plan. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce une rencontre amoureuse ? Tant d'interrogations se poussaient aux lĂšvres du PrĂ©sidium:
Allo Camarade ? OU ĂȘtes-vous ? On s'inquiete ici, les rumeurs vont bon train, on parle mĂȘme de trahison... Que faites-vous ?
Il y eut un petit temps d'attente puis Dekhalov répondit enfin
Ecoutez, je ne peux pas vous dire ou je suis, vous comprendrez plus tard que je ne pouvais pas me permettre que le monde sache ce que je suis en train de faire. Je ne peux vous dire que ca: notez-bien...en premiÚre A Vous, Eclairé Camarade L' Endroit TrÚs Secret Arrivera Rapidement.. Compris ?
Le prĂ©sidium nota fĂ©brilement la phrase que venait de lui dire Dekhalov, comme demandĂ©, il regarda en premiĂšre, ce vieux code marchait toujours, mĂȘme si il crĂ©ait des phrases alambiquĂ©es. En recopiant les premiĂšres lettres, la vĂ©ritĂ© apparut devant lui: AVEC LE TSAR