Communication avec Printempérie - Page 2

Bureau des Affaires Etrangères
À Son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont,République Actionnariale de CRAMOISIE©

Par la grâce de la Couronne et au nom du peuple de Finejouri,

Nous avons reçu votre message avec une attention particulière et une sincère considération. Les liens qui unissent nos deux nations notre langue commune, notre proximité géographique et nos intérêts économiques complémentaires sont autant de fondations solides sur lesquelles bâtir une prospérité partagée. Le Royaume de Finejouri voit dans votre proposition de renouvelé les discussions pour un partenariat économique privilégié une occasion de donner à notre région un souffle nouveau, en ouvrant la voie à des échanges accrus entre nos ports, nos industries et nos savoir-faire respectifs. La Couronne se réjouit de l’opportunité de faire prospérer, côte à côte, nos économies, au bénéfice de nos peuples et de leur avenir.

Toutefois, la sagesse nous impose de reconnaître que certaines affaires récentes ont mis en lumière des divergences notables dans nos approches respectives de certaines questions. Bien que la Couronne ne partage pas l’intégralité de vos positions sur ces points, Elle choisit, dans Sa volonté de paix et de stabilité, de les mettre de côté afin de ne pas entraver la marche vers un futur commun. Car il est des moments où l’unité et la coopération doivent prévaloir sur les désaccords, aussi réels soient-ils. Ainsi, nous acceptons avec bienveillance et honneur l’idée d’une rencontre diplomatique afin de définir ensemble les termes précis de notre coopération.
Puisse cette démarche ouvrir une ère nouvelle, où Finejouri et CRAMOISIE©, dans le respect de leurs singularités, avancent ensemble vers la grandeur et la stabilité.

Que Votre Excellence trouve ici l’expression de notre haute considération et de notre engagement sincère à œuvrer pour le bien de nos deux nations.

Par ordre et au nom de Sa Majesté le Roi de Finejouri, Louis II

Vous avez un nouveau message vocal !




Message vocal écrit


Bonjour Messieurs,

Je suis le nouveau ministre des Affaires étrangères : le Sadr. Pour vous, Français, ça peut faire penser à « sabre ». Car je suis le sabre de l’Empire et de la diplomatie. Je suis venu avec une grande mission : couper votre gorge. Je ne soutiens pas le Churaynn, à vrai dire tous ces hypocrites de diplomates me donnent la gerbe. Mais il y a un truc dont vous pouvez être sûrs : Churaynn, tant que je serai là, ne pactisera jamais avec Cramoisie.

Vous nous avez fait attirer la foudre des grandes puissances, qui auraient très bien pu apporter la richesse à Churaynn. Nous avons fait l’erreur, pour quelques avions, de vous croire à vos beaux discours. Mais vous n’êtes que des scélérats.

Je discute avec plusieurs pays pour la libération prochaine des Trois Lunes. Si je le fais aujourd’hui, c’est pour que chaque Churaynn n’ait jamais la même vie que j’ai eue : une vie d’ingrat, sans ambition. Je sais que j’irai en enfer ; je ne suis ni musulman, ni chrétien, ni autre. Je fume de la drogue et je baise des femmes. Mais sachez que jamais, tant que Dieu ne m’aura pas envoyé en enfer, je ne pactiserai avec vous. Car vous êtes pires que le Diable lui-même. Vous êtes une abomination, un péché.

Je vous invite donc à envoyer, pour tout ce que vous avez causé à Churaynn et en dédommagement, 20 avions. Ces 20 avions sont ceux que Churaynn aurait aimé voir si vous l’aviez aidé contre cette merde kartienne : ces sous-hommes, ces lèche-bottes, ces pompeurs de l’OND... Bon, c’est pas le sujet.

Vos partenaires, vous pouvez vous les foutre dans le cul, car aucun pays n’est capable de pactiser avec des personnes plus cruelles que le Diable. Vous êtes un poison que Churaynn va éradiquer dans quelques mois, le temps d’améliorer son armée. Nous améliorerons notre DCA pour nous protéger de vous. Car votre agent Prométhée est l’une des pires inventions du monde. Churaynn ne défendra pas les plus forts : il défendra l’Afarée. C’est cette promesse que j’ai faite avec le Parlement, qui prépare plusieurs choses en grande pompe ! Je vais demander à Son Altesse, le Grand Empereur de Churaynn, de bientôt s’exprimer pour dénoncer le génocide des Trois Lunes. Vous ne serez jamais capables de produire 300 missiles balistiques ; Churaynn fera tout le nécessaire possible, en commençant par protéger les eaux internationales au cas où vous tenteriez de livrer des missiles depuis Carnavale.

Je vous déclare, par cette missive, que vous êtes l’ennemi premier de l’Empire islamique de Churaynn. Nous vous déclarons la guerre sans vous attaquer, le temps que notre armée mûrisse. Quand le jour arrivera, Churaynn lancera le Grand Terrassement vers Cramoisie. À cette occasion, je mettrai ma tenue préférée ainsi que de la musique pour mes soldats. Je m’occuperai de vous égorger comme un mouton, puis je ferai du barbecue avec votre corps. J’ai déjà mangé de l’humain et je peux vous dire que ça a le goût du porc. Restez proches de votre église satanique, et priez le Diable.

Deux millions de morts : c’est ce que vous avez fait. Le plus grand meurtre de masse que la Terre ait connu. En quelques jours, vous avez tué des hommes, des femmes, des vieillards et des enfants. Des enfants qui n’avaient rien demandé. Sachez que ceux qui ont survécu vivront avec cette haine envers vous. La même haine qui m’a mis au pouvoir. La même haine qui m’anime encore aujourd’hui. La même haine qui mettra fin à vos agissements. Nous volerons toutes vos connaissances sur les missiles balistiques ainsi que vos avions. Vous n’aurez plus rien. Aucune once de pitié pour tous ces morts. Ils sont morts à cause d’une attaque. Une attaque qui n’est pas proportionnée.

Je vous le dis : le monde a tourné le dos à Churaynn. Mais Churaynn ne refera pas les mêmes erreurs. Je ne suis ni Uzdek Helias, ni son porte-parole. Le monde a besoin d’un Churaynn fort, capable d’aider les pays afaréens, capable d’avoir du poids dans les décisions internationales. Je sais qu’il me reste sûrement moins de trois ans à vivre. Alors, autant les vivre le plus dignement possible. Peut-être que Dieu me pardonnera pour tout le mal que j’ai fait. Peut-être pas. Mais si je dois rejoindre l’enfer, ce sera avec vous. Ensemble, en nous tenant la main. Nous partirons en enfer. Et là-bas, je m’assurerai que vous entendiez les cris de chaque vie perdu des habitants d’Estham que vous avez causés. Chaque mort qui aurait pu être épargnée.

Je ne suis pas un justicier, loin de là cette idée. Mais je suis un homme. Égoïste, hypocrite, faible d’esprit, orgueilleux, envieux, colérique, lâche, cupide, vaniteux, jaloux, ingrat, rancunier, menteur, manipulateur, arrogant, égocentrique, avide de pouvoir, incapable de se contenter, prompt à juger, prompt à trahir… et c’est ça qui fait toute la splendeur de l’homme. Je suis un homme dans toute sa grandeur. La pire espèce de l’humanité. Ceux qui assassinent le plus leurs congénères.

C’est pour tout ça que je te dis : Bartholoméon de Petipont, VA TE FAIRE FOUTRE.




Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

Vous avez un nouveau message vocal !




Message vocal écrit


Bartholoméon de Pétipont,

Mets donc tes jupes de côté et viens me retrouver demain à 14 h, où tu veux.

Je propose un combat de celui qui fume le plus de drogue,
puis celui qui enchaîne le plus de péchés en deux heures.
On finira par un combat à mort.

On sait qu’on va tous les deux finir en enfer, donc autant foutre la merde ensemble !

Va te faire foutre, mon ami.


Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

Votre Excellence,

Le LHV, en tant que grande entreprise du Drovolski, a pris bonne note de votre courrier diplomatique et de votre intérêt pour l’acquisition de technologies nucléaires avancées. Nous comprenons parfaitement vos ambitions de produire une énergie illimitée et sécurisée, capable de soutenir le développement durable et l’essor industriel de votre territoire. Le LHV, fidèle à son engagement pour l’innovation et la coopération internationale, voit dans ce partenariat une opportunité stratégique essentiel à l'avènement d'un monde meilleur avec vous. Nous sommes convaincus que nos technologies peuvent contribuer non seulement à votre indépendance énergétique, mais également à renforcer les liens diplomatiques et économiques entre nos nations.

Nous disposons de plusieurs types de réacteurs adaptés à des besoins variés. Les réacteurs Beno-10 constituent notre solution éprouvée, simple à mettre en œuvre et peu coûteuse, idéale pour un déploiement rapide sur un territoire désertique. Ils offrent une production stable, bien que leur rendement énergétique soit modéré comparé aux technologies plus récentes. Pour des besoins accrus et une sécurité renforcée, les réacteurs Espérance représentent une version améliorée des Beno-10, avec un rendement supérieur. Pour une production énergétique élevée et une résilience optimale dans des conditions extrêmes, les réacteurs Mesol-1900 offrent des performances significatives, mais nécessitent un investissement initial conséquent et une expertise technique avancée. Enfin, les réacteurs SAGE sont le summum de notre technologie nucléaire. Leur modularité et leur sécurité maximale en font le solution de pointe de Mesolvarde, mais leur transfert est strictement encadré par nos accords de propriété intellectuelle et ne peut intervenir sans un protocole diplomatique spécifique avec nos partenaire.

Étant donné les caractéristiques de votre territoire, notamment son climat désertique et son potentiel d’expansion industrielle, nous suggérons de débuter avec les réacteurs Beno-10 standard, puis de concevoir avec vous un successeur dans le cadre d’une coentreprise entre RAC et LHV. Cette approche permet un déploiement rapide et sécurisé, tout en établissant les bases d’une collaboration durable. Nous proposons également que cette coentreprise, associant le savoir-faire de LHV à votre expertise avec RAC, soit détentrice du futur réacteur et bénéficie à la fois des avantages offerts par LHV en matière de fourniture de combustible et de pièces techniques, ainsi que de l’éventail de compétences de RAC. Cette structure permettra la production conjointe des réacteurs sur votre territoire, la formation de techniciens et d’ingénieurs locaux, l’optimisation des coûts industriels et la sécurisation du transfert technologique. Nous sommes convaincus que cette collaboration générera un bénéfice mutuel significatif, en consolidant nos liens diplomatiques et économiques tout en garantissant la sécurité énergétique de votre nation pour les décennies à venir.

Avec probité et bonne foi
Monsieur Henri Ventafalle
Directeur du LHV

Nos salutations Monseigneur Bartholoméon de Petipont,

Les Tamurt n Althalj ont entendu la déchirure que fut et est toujours la création de la Cramoisie.

Nous gageons de votre discernement de la culture Althaljir et ce rift incommutable de cratères encore fumant d'un ciel pourpre au bleu des contrées des sommets de l'Altilal Almujamada.

Il n'est de plus cruel que la destruction totale de la vie, de la terre et d'une faune et flore aussi imperceptible à l'oeil nu que l'ignorance masque.

Nos coeurs pleurent l'annihilation et s'effondrent face aux massacre en cours.
De ces faits, Alnaas Althalj n'acceptent aucunement une réalité et un préjudice sans qu'une action juste soit entreprise.

Répendrent la calcination des chairs meurtries,
Conjugue l'effervescence des globules,

Engendrent suffocations de l'air, de l'esprit,
Produit la quintessence ; l'antiparticule.

C'est par le courage que nous prodigue Ilâhat que je ne ferme pas cette conversation avec vous, seul, Monseigneur Bartholoméon de Petipont, dés lors que la raison sillonne en apparence notre encre.
Cramoisie doit faire face à ses responsabilités et vous en serez le héraut afin que le coeur n'oblitère un futur actuel, résolument sombre.

Nous nous ferons face, vous et moi, afin de décider de l'avenir de l'Afarée de l'Ouest.

Lucifer et Ilah aux méandres des desseins de l'antagonisme.

La plénitude se retrouvera.







Les services diplomatiques d'Icemlet communiquent des propositions de lieux et de dates aux services de Cramoisie afin d'organiser la rencontre. Les contrées Shuharrs sont proposées.

Oups, transmis au mauvais pays.

Communiqué solennel du Grand Royaume du Roi des Rois KémimideMaître de nombreuses nations, Souverain des peuples d’Afarée, des rives du Nadir aux hauts-plateaux de Tembouk, et des confins du monde
À l’attention de toutes les satrapies extérieures, enfants de l’Afarée

Peuples afaréens, souverains et conseils des royaumes et républiques qui bordent nos fleuves et nos montagnes, écoutez la parole qui émane du Trône : le Roi des Rois vous adresse, une invitation dont la dignité impose d’elle-même le respect, car elle procède de la responsabilité que nous partageons envers l’Afarée tout entière. Que nul n’y voie une main qui s’impose sur sa juridiction : vous demeurez extérieurs à l’Empire dans l’exercice de vos lois et de vos sceptres ; mais vous n’êtes pas étrangers à sa protection, car l’Empire vous tient en satrapies extérieures, membres reconnus d’un même corps historique et moral que le Roi des Rois s’est juré de garder. C’est en cette qualité, qui n’amoindrit ni votre honneur ni votre souveraineté, que Sa Majesté vous convie, avec solennité et bienveillance, à vous joindre sous son égide pour délibérer ensemble de ce qui, désormais, exige l’attention unanime de l’Afarée : le destin de la Kabalie.

Depuis des mois, la Kabalie endure l’épreuve, et chacun sait, sans qu’il soit besoin d’en noircir davantage l’encre, que la main de Carnavale pèse sur elle avec une brutalité dont le souvenir souillera quiconque aura détourné le regard. La Kabalie n’est pas une marge lointaine ni un litige d’érudits : elle est une part sensible de notre monde, un pivot de nos mémoires, un peuple dont la voix s’affaiblit sous la poussière des ruines et le vacarme des armes. Quand la Kabalie s’étiole, c’est l’Afarée qui se disperse ; quand la Kabalie est menacée, c’est la personne même du Roi des Rois qui est atteinte, car le souverain impérial n’est pas un simple monarque de frontières, il est le protecteur sacré des siens. Dès lors, persister dans le mutisme ou la solitude serait trahir l’évidence : aucun État afaréen ne peut, sans se renier, laisser ce peuple affronter seul la nuit qui se referme.

C’est pourquoi Sa Majesté vous invite à paraître, par délégation dûment accréditée, à une grande réunion tenue sous l’autorité du Trône, afin que l’Afarée, rassemblée, parle d’une seule voix. Il ne s’agit pas d’une tribune eurysienne (creuse) ni d’un décor de protocole, mais d’un moment grave où les souverains, dirigeants et leurs envoyés prendront, face et avec le Roi des Rois, la mesure des devoirs qui s’attachent aux liens de parenté politique que nous revendiquons depuis des siècles. Chacun sera entendu dans l’ordre, chacun exposera sans feinte la vérité de sa position, et tous, à la fin, auront à cœur d’ordonner leurs volontés pour que, de l’assemblée, sorte une parole ferme : une parole qui fixe la ligne d’action commune, qui établisse le secours immédiat, qui dessine la restauration possible, qui préserve la Kabalie des appétits étrangers et l’enracine, après l’orage, dans l’espace naturel de l’Afarée. Ainsi, l’on ne se contentera pas de commenter la douleur ; l’on se disposera à la soulager, par des voies concrètes de soutien humanitaire, de coordination logistique, d’accueil raisonnable des familles déplacées, de protection des routes, des ports et des greniers, et, si la sagesse collective l’ordonne, par l’appui diplomatique et économique susceptible de rompre l’étau qui l’écrase.

Que nul ne s’inquiète cependant d’y voir un empiètement sur ses prérogatives : l’Empire ne revendique ni vos sceaux ni vos lois ; il affirme la primauté d’un devoir de protection, et rappelle la hiérarchie morale qui unit l’Afarée autour du Trône et de vos indépendances. Cette hiérarchie n’humilie personne : elle ordonne, elle stabilise, elle garantit que la parole du Roi des Rois, lorsque les temps sont dangereux, demeure le point fixe vers lequel se tournent les regards. En conséquence, les échanges relatifs à cette réunion devront être adressés directement à Sa Majesté, selon le protocole impérial, dans les formes respectueuses qui sont dues à son rang ; pour ce qui touche à la sûreté des déplacements, à l’acheminement des délégations, à l’usage éventuel et strictement neutre des ports impériaux, il reviendra au Triumvir de la Guerre, Baruk Altemar, d’en fixer les modalités pratiques ; pour l’hébergement, l’intendance et la comptabilité des dépenses, le Triumvir du Trésor, Zakhna Mendel, arrêtera les dispositions nécessaires ; et pour l’ordre public, la circulation, la tenue des salles et la police des cérémonies, le Triumvir de l’Intérieur, Hadrien Sulkar, veillera, avec ses services, à ce que rien ne vienne troubler la dignité des travaux. Vous recevrez, en temps utile, les indications de date, de lieu et de rite, transmises par la diplomatie, et chacune de vos chancelleries saura reconnaître, dans l’invitation scellée du Sceau d’Or, l’empreinte du Trône.

D’ici là, Sa Majesté vous enjoint, avec la fermeté douce d’un père à ses enfants, de préparer la substance de vos positions : non des slogans, mais des engagements ; non des prudences qui masquent l’inaction, mais des offrandes de bonne volonté qui puissent être tenues sans péril pour vos peuples. Il s’agira d’envisager, avec lucidité, l’accueil provisoire d’une part mesurée des déplacés kabaliens selon les capacités de chacun, l’ouverture de couloirs humanitaires sous garantie commune, la création de fonds d’assistance placés sous la garde conjointe des satrapies extérieures et de l’Empire, la préservation absolue de la neutralité des zones mises à disposition par l’Empereur, neutralité sans laquelle toute aide se transformerait en prétexte de discorde, et enfin l’harmonisation des démarches diplomatiques afin que l’Afarée ne parle pas en chœur dissonant, mais comme une seule puissance aux voix multiples. Que nul n’ignore, en outre, que la dignité de cette œuvre tient à l’attitude de chacun : la courtoisie entre délégations sera observée avec une rigueur comparable à celle que l’on exige sur un champ de manœuvre ; toute offense au Trône, au peuple kabalien, ou à l’un quelconque des peuples afaréens, sera tenue pour une faute contre l’unité.

Si l’on vous invite, c’est parce que l’instant n’admet plus les demi-mesures. L’Afarée est plus grande que l’addition de ses frontières ; elle est une famille politique, un espace spirituel et historique dont le Roi des Rois est le garant. Répondre à cet appel, c’est vous hisser à la hauteur de votre propre histoire ; y manquer, c’est vous résigner à voir se défaire, morceau par morceau, ce que des générations ont patiemment bâti. Que chacun vienne donc avec l’assurance de son rang, avec l’humilité de celui qui sait ce qu’il doit à plus vaste que lui, avec le courage tranquille des gouvernants qui préfèrent la charge du devoir aux commodités de l’inaction. La Kabalie nous regarde ; l’Afarée nous regarde ; et le monde, qui nous observe, apprendra aujourd’hui si notre unité est un mot d’apparat ou une réalité capable de secourir les siens.


Scellé sous l’autorité de Sa Majesté le Roi des Rois, Protecteur des Peuples d’Afarée.


" Scellé sous mon autorité, "
Sa Majesté le Roi des Rois

Le Corps des Scribes transmet et porte foi au présent communiqué, et demeure à la disposition des satrapies extérieures pour toute correspondance relevant du protocole Impérial.

__________________________________________________________

Message de la Seconde Ambassadrice de la République du Jashuria

__________________________________________________________
A l'attention de son Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont, en sa qualité d’Archevêque de CRAMOISIE©

Votre Excellence,

Permettez-moi de vous adresser nos salutations de la part de la Troisième République du Jashuria et de ses représentants. Nous accusons réception de votre demande au nom de la République Actionnariale de CRAMOISIE© visant à requérir nos services pour la création d’un canal entre l’Espérance et la Leucytalée. Si nous comprenons sur le principe le fait de créer un canal pour irriguer l’ensemble du territoire de CRAMOISIE© et permettre à la nature de prospérer, l’idée d’un canal permettant de relier la Leucytalée et l’Espérance semble superflue au regard des trajectoires commerciales existantes.

Toutefois, l’idée de pouvoir redonner à la région des conditions fertiles est un projet séduisant qui peut intéresser nos entreprises. C’est pourquoi il n’est pas fait opposition au projet sur le principe, quand bien même il conviendra de faire en sorte que les études préliminaires soient parfaitement et rondement menées. Nous connaissons bien la réputation des entreprises carnavalaises en matière de génie génétique et biologique et nous sommes persuadés qu’avec nos ingénieurs agronomes, il sera possible de faire en sorte de redonner vie à ce désert pour CRAMOISIE©.

C’est donc avec plaisir que nous acceptons une rencontre entre CRAMOISIE© et la Principauté de Carnavale. Pour l’occasion, les entreprises Surya Inc., la Madavian Corporation et les laboratoires Lotus International m’accompagneront avec leurs délégués officiels afin de pouvoir répondre au mieux à votre besoin.

Dans l’attente de votre réponse sur les canaux diplomatiques, je reste à votre entière disposition.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement
Madame Sumalee Saeloo, Seconde Ambassadrice du Jashuria

Votre Excellence, Monseigneur Bartholoméon de Petipont,

J’ai reçu votre missive avec beaucoup de considération et d’espoir. Comme vous, nous voyons dans ce partenariat stratégique et politique un moyen efficace d’offrir à nos nations un mondialisme à leur image, plutôt que de devoir supporter des modèles concurrents qui, sous une forme ou une autre, ne cessent de clamer démocratie ou communisme à grands cris. Il en va donc de l’avenir de nos modèles : nous devons concilier nos différences afin de préserver notre entente. Dans cet esprit, et dans le respect de ce principe, le Drovolski, par son laboratoire que je représente, accepte sans réserve votre proposition de partenariat industriel et les actions.

Nous jugeons l’idée d’un partage de l’actionnariat très intéressante et sommes convaincus du bien-fondé de cette démarche. Elle reflète un rapport d’équité entre Cramoisie et le LHV, dont nous sommes particulièrement fiers. Il en découlera nécessairement un projet des plus prometteurs : une nation qui se veut exemplaire dans le domaine nucléaire et un marché en pleine transformation. Autant dire, une véritable idylle pour tout capitalisme éclairé. Nous nous armerons ensemble pour une réussite prospère et exclusive. Nous sommes également tout à fait en accord avec votre proposition de rencontre. Reste à déterminer le lieu : Mesolvarde offre certes un climat agréable, mais peut-on vraiment le qualifier de beau pays ? Mes invités internationaux en doutent parfois. Je vous laisse donc le soin d’en décider. J’ai pris contact avec les Ackerman du BonSecours : l’hôpital, jouissant d’une large autonomie dans sa zone administrative spéciale, est tout disposé à traiter avec vous et vous tient en haute estime, notamment pour les travaux remarqués de vos scientifiques carnavalais dans le domaine de la génétique.

Avec espoir et malice,
Henri Ventafalle


Cadeaux

Bureau des Affaires étrangères

Très cher Monseigneur Bartholoméon de Petipont,

Je n’ai pas été surpris de trouver, parmi mon courrier, une communication émanant de votre part.

Suite à la ratification de la Charte par un grand nombre d’États, mes vice-présidents et moi-même avons procédé à un premier tri des candidatures. Comme je l’ai indiqué lors de mon allocution d’ouverture, le premier point à l’ordre du jour concerne précisément l’examen de votre adhésion au PAS et à la ratification de la charte par vous même car en effet plusieurs éléments de la Charte ne sont pas respecté par votre état.

Permettez-moi d’être transparent. En effet l’admission d’un membre au sein du PAS se fait conformément aux règles que nous avons collectivement adoptées. Comme vous l’avez d’ailleurs rappelé, il suffit qu’un seul membre s’oppose au rejet de votre candidature pour que vous puissiez siéger provisoirement , la procédure de décision reste toutefois encadrée et collégiale. En ce qui me concerne, je n’ai pris aucune décision définitive. J’ai une opinion qui guidera mon vote, mais celle-ci n’est pas figée et pourra évoluer à la lumière des éléments que mes homologues apporteront lors des débats.

Le Royaume de Finejouri et donc moi-même reconnaissons cependant vos efforts d’intégration au sein de la communauté Afaréenne. C’est pour cela que nous avons engagé des accords avec vous. Nous saluons donc votre volonté à vous intégrer temps mieux que mal au sein du continent.
Cependant, nous ne pouvons oublier l’histoire ni les cicatrices laissées derrière vous. Les événements passés et leurs conséquences sur les populations pèsent encore dans l’esprit d’une partie importante des Afaréens dont là n'autre. Cela explique la prudence et les exigences et la méfiance de nombre états . Néanmoins, notre regard porte aussi vers l’avenir. En effet quelle que soit l’issue du vote, il existe des voies permettant à la Cramoisie de rejoindre le Pacte ultérieurement si vous arrivez à remplir les conditions requises. En ce sens, l’Azur a proposé une initiative constructive visant à vous accompagner dans l’alignement progressive de votre État sur les dispositions de la Charte, afin d’atteindre l’éligibilité au PAS.

Sur la question de la sécurité régionale, il est indéniable que nous Finejouri, l’Althalj et vous sommes parmi les États les plus actifs du nord-ouest de l’Afarée, tant sur les plans économique que militaire et scientifique. Si la paix et la stabilité de cette zone venaient à être menacées, je pense que l’Althalj et Mon Royaume interviendraient pour rétablir l’ordre au sein de notre région . Permettez-moi toutefois d’être franc. Aux yeux d’une majorité d'état au sein du continent, la Cramoisie demeure perçue comme un facteur de tension. Tant que des efforts tangibles et vérifiables ne seront pas engagés pour répondre aux attentes des populations afaréennes, il sera difficile d’obtenir une pleine acceptation continentale, même en dépit d’accords bilatéraux avec Mon Royaume ou l’Althalj.
Enfin, concernant le Churaynn je pense qu'il est déjà assez occupé et distrait par ce qu'il ce passe en afarée centrale cependant il est vrai qu'une fois la situation stabilisé nous pensons qu'il reviendra crée des tensions entre vous et lui mais sachez que Finejouri ne laissera personne et je dis bien personne mettre en péril la stabilité de notre région que se soit par un conflict avec vous ou avec nous ou avec l’Althalj.

Je vous prie d’agréer, Monseigneur, l’expression de ma haute considération.

Sa Majesté Louis II via le bureau des Affaires étrangères

Bureau des Affaires étrangères

Votre Excellence,

Je comprends parfaitement votre étonnement face à la situation actuelle. Il est vrai qu’à la lecture des faits, certaines incohérences peuvent paraître flagrantes. Vous voyez certains États siéger au sein du PAS malgré des manquements supposés à la charte, tandis que votre propre candidature fait l’objet de réserves.

Mais permettez-moi, en toute franchise, car c’est une marque de respect que je vous dois , de clarifier la réalité de cette situation. Les États que vous citez, bien que parfois discutés, sont aujourd’hui largement intégrés dans le paysage Afaréen. Leur présence, leur diplomatie active et leurs liens culturels ou historiques leur ont permis, à tort ou à raison, d’obtenir une reconnaissance majoritaire au sein du continent. À l’inverse, la Cramoisie, malgré ses efforts récents, demeure peu intégrée et encore perçue avec méfiance par une partie du monde Afaréen, en raison notamment de son passé politique et de son attachement à Carnavale. Ce n’est pas un jugement moral, mais un constat diplomatique.

Je vous invite cependant à ne pas juger le PAS trop vite. C’est une institution jeune, encore en construction, dont les équilibres doivent se forger avec le temps. Ce pacte n’a pas vocation à exclure durablement, mais à accompagner et encourager chaque État Afaréen vers plus de stabilité, de dialogue et de cohérence. Si votre candidature venait à être rejetée lors du vote à venir, cela ne signifierait pas une fermeture définitive. Vous pourrez parfaitement présenter à nouveau votre demande d’adhésion une fois les conditions de la charte pleinement remplies et reconnu . Finejouri y verra toujours un signe de maturité et de constance, non de faiblesse.

Concernant les États que vous estimez en contradiction avec certains articles de la charte, je partage votre souci de cohérence. Ces points pourront, si vous rejoignez le PAS, faire l’objet d’un ordre du jour officiel, que vous ou d’autres États membres pourrez proposer. Et si vous n’êtes pas encore membre, je puis moi-même porter ce sujet au débat, afin que la crédibilité du pacte reste intacte. Vous avez cependant aussi dit que Cramoisie peut sauver le PAS. Permettez moi de répondre, avec la même franchise. Le PAS ne repose sur aucune nation seule, aussi prestigieuse soit-elle. Il est l’expression collective des volontés de nos peuples Afaréens. Ce n’est ni une coalition d’intérêts, ni un instrument d’un État dominant , c’est une construction commune, et c’est ensemble que nous devons la consolider.

Enfin, concernant vos inquiétudes liées au Churaynn, je tiens à vous rassurer. Si cet État venait à compromettre la stabilité régionale ou à violer les principes du Pacte, les moyens de pression diplomatiques et politiques existent déjà pour le contenir. De plus, la charte elle-même prévoit la possibilité d’exclusion temporaire de tout membre portant atteinte à la paix afaréenne. Et si, malgré tout, une telle situation devait dégénérer, je vous assure que Finejouri, en tant que nation souveraine et en tant que présidence du PAS, ne restera jamais spectatrice. Je vous redis ici, avec la plus grande sincérité, que Finejouri demeurera toujours à vos côtés si la stabilité ou la sécurité de votre état venait à être menacée.

Enfin, pour terminer sur une note plus constructive, je me souviens de votre précédente proposition relative à un exercice militaire conjoint. Je souhaite vous confirmer que cette initiative m’enchante pleinement. Ce serait un signe fort de notre amitié, de notre confiance mutuelle et de notre volonté commune de garantir notre sécurité mutuellement. Mon état-major et moi même sommes d’ores et déjà disposé à étudier les modalités d’un tel entraînement.

Recevez, Votre Excellence, l’assurance de mon profond respect et de ma sincère considération.

Sa Majesté Louis II via le bureau des Affaires étrangères

Bureau des Affaires Etrangères
Votre Excellence,

Je prends acte de votre courrier et comprends la vigueur de vos propos, même si je ne les partage pas entièrement.
Permettez-moi cependant d’apporter quelques précisions nécessaires.

D’abord, la décision qui concerne les premières adhésions au Pacte Afaréen de Sécurité n’est pas le fruit de ma seule volonté. En effet nous étions trois à délibérer sur cette question. Vous comprendrez donc qu’il m’est difficile d’imposer une décision lorsque la collégialité prévaut sur la position individuelle.

Ensuite, je crois que vous ne comprenez pas ou n’acceptez pas encore que le rejet de votre candidature si elle doit avoir lieu n’est en rien une exclusion définitive. Il s’agit d’un constat temporaire le temps que la charte soient entièrement respecté mais aussi et encore que certaines réticences soient levées pour que votre intégration soit pleinement reconnue. Une fois ces conditions remplies, rien ne s’opposera à une nouvelle demande d’adhésion, et je vous le redis, je serai disposé à l’appuyer.

Enfin, je vous prierai de ne pas remettre en cause la loyauté du Finejouri. Ma parole et celle de ma Couronne n’ont jamais été bafouées, et ne le seront jamais. Vous avez ma promesse que je continuerai à plaider pour votre réintégration future, si les conditions diplomatiques le permettent. J’ose espérer que la Cramoisie saura faire preuve du sang-froid et de la hauteur d’esprit qui conviennent. Le respect et la considération que Finejouri porte à la Cramoisie et inversement doivent être primordiale. Nos échanges demeurent empreints de franchise et de clarté, comme il sied entre nations souveraines.

Recevez, Votre Excellence, l’assurance de ma considération distinguée et de la constance de l’amitié que le Royaume de Finejouri vous porte.

Sa Majesté Louis II via le bureau des Affaires étrangères

Bureau des Affaires Etrangères
Votre Excellence,

Le Royaume de Finejouri a pris connaissance de votre message et en prend acte. S’il est regrettable que votre gouvernement ait choisi la voie de la rupture et de la réaction plutôt que celle du dialogue et de la compréhension, nous respectons votre décision.
Toutefois, permettez-nous de souligner qu’une telle attitude, empreinte d’émotion plus que de raison, ne sied guère à la stature d’un État souverain aspirant à la coopération entre les peuples. Loin de toute animosité, nous considérons cette réaction comme une démonstration de précipitation plus que d’hostilité véritable.

Le Royaume de Finejouri, pour sa part, demeurera fidèle à ses valeurs de dignité, de paix et d’ouverture. Si un jour la République Actionnariale de Cramoisie venait à rechercher le dialogue, la stabilité ou le soutien, elle trouvera toujours, du côté de Finejouri, une oreille attentive et une main tendue.
Nous aurions sincèrement espéré que l’épreuve que traverse aujourd’hui votre État puisse être l’occasion d’une intégration apaisée au sein du continent afaréen et un signe de bonne foi et de renouveau. Hélas, il semble que vous ayez préféré la distance à la coopération.

Quoi qu’il en soit, nous vous souhaitons la sagesse et la clairvoyance nécessaires pour surmonter les défis à venir.

Que la paix guide vos décisions.

Par ordre et au nom de Sa Majesté le Roi de Finejouri, Louis II

Vous avez un nouveau message vocal !




Message vocal écrit


Bartholoméon de Pétipont,

Je souhaite te voir en terre neutre. Plus précisément dans le nouveau Grammatika.

C'est important..


Le Sadr, Empire Islamique de Churaynn

MELCHIOLIVIER ET DOLORES GRIMACE


Excellence Monseigneur Bartholoméon de Petipont,
PDG-Protecteur Camille Printempérie,

L'anniversaire de l'Armageddon't approche et c'est avec une immense joie que nous sommes en mesure de vous annoncer que Carnavale a quasiment recouvré l'intégralité de son potentiel industriel. La Cité noire sera bientôt de nouveau en capacité de produire dans le but d'exporter à l'étranger et de revenir sur les marchés internationaux.

Bien qu'il ne s'agisse pas d'une priorité stratégique pour Améthyste Castelage, Robotic & Toc a décidé de consacrer malgré tout une ligne de production complète à destination de CRAMOISIE©, au nom de nos liens historiques et raciaux, bien que je sais que vous refusez désormais de hiérarchiser les êtres humains par le sang.

Conformément à votre demande, nous sommes en mesure de vous faire parvenir 10 000 armes d'infanterie légère de dernière génération pour équiper votre armée nationale. Ce ne sera pas du luxe considérant votre position géographique, quelle idée d'aller s'implanter en Afarée quand il existe tant de climats plus civilisés en Eurysie... mais on ne colonise pas les blancs ? Si vous voulez mon avis, la colonisation devrait davantage se faire sur la base de tests de QI que sur la couleur de la peau qui est vraiment un critère trop arbitraire. Enfin, ce n'est pas le sujet j'imagine.

Nous vous ferons parvenir les armes par navire cargo dans quelques jours au port de Salem-Aleykoum, j'accepte les paiements en action mais j'en veux le double par rapport à la dernière fois. La RAC© est en péril, beaucoup de gens à Carnavale estiment que vous êtes un mauvais placement, sans compter la croissance qui est en berne. Relancez l'économie, que diable, prenez exemple sur Carnavale.

Avec mes amitiés,
Melchiolivier et Dolorès Grimace

De : Sa Majesté le Roi des Rois, Souverain de l’Empire Afaréeen Kémimide
À : CRAMOISIE©
Objet : Offre d’accueil humanitaire et demande d’ouverture de couloirs sécurisés pour les populations civiles de Kabalie

Message :

À l'Etat de CRAMOISIE©,

Le Roi des Rois s’adresse à vous en tant que souverain d’un grand Empire, gardien des peuples d’Afarée et voix de l’Orient.
Bien que vous ne soyez pas comptés parmi les satrapies de l’Empire, l’Empereur reconnaît votre souveraineté et votre dignité parmi les nations.

Dans cet esprit, il vous fait savoir ce qui suit :




Excellences, Madame, Monsieur,

Permettez-moi d’ouvrir ce courrier en rappelant la volonté ferme et persistante de la Couronne de privilégier, en toutes circonstances, la préservation des vies civiles et la recherche de solutions pacifiques. C’est dans cette éthique que je vous écris aujourd’hui. En ma qualité de Roi des Rois des peuples d’Afarée, et au nom de la population que j’ai l’honneur et la responsabilité de représenter, je m’adresse à vous dans un esprit de responsabilité, de coopération régionale et de solidarité entre les peuples.

Les événements récents survenus dans la région de Kabalie, marqués par des frappes, des actions violentes et des conséquences humanitaires désastreuses que nous n’hésitons pas à qualifier de génocide, ne peuvent plus être ignorés ni dissimulés. Ces faits sont d’une ampleur désormais impossible à nier et appellent une réponse concrète, rationnelle et tournée vers la protection des populations civiles qu’il serait moralement inacceptable de sacrifier au nom d’intérêts de guerre. Face à cette réalité, notre Empire se voit placé dans l’obligation morale et politique de vous proposer, à vous, à vos autorités ainsi qu’à l’État de Carnaval, une initiative constructive, concrète et strictement non militaire.

L’objet de cette lettre est donc double. D’une part, affirmer solennellement notre refus de toute escalade militaire et notre opposition absolue à toute mesure susceptible de provoquer des pertes massives parmi les populations civiles de Kabalie. D’autre part, proposer officiellement, dans un cadre coordonné et diplomatiquement encadré, l’ouverture de couloirs humanitaires et l’accueil sur notre territoire de personnes civiles en danger originaires de Kabalie. Nous sommes pleinement conscients de la complexité d’une telle démarche, mais nous estimons qu’il est de notre devoir d’État d’en formuler la proposition claire et sincère. Ainsi, vous l’aurez compris, nous proposons un accord, non pas dans un esprit de défiance, mais dans un esprit de responsabilité et de paix.

Nous souhaitons que cette proposition soit examinée non comme un acte politique de contestation, mais comme une contribution pragmatique et lucide à la réduction des risques humains, ainsi qu’à la stabilisation durable du contexte régional. Nous considérons également que cette initiative peut, en parallèle, contribuer à l’amélioration de votre position sur la scène internationale. En montrant que vos autorités sont disposées à collaborer à un processus humanitaire concerté, vous démontrerez à la communauté internationale que la raison et la mesure l’emportent sur la brutalité et la vengeance. Cette démarche, loin d’affaiblir quiconque, renforcera au contraire la crédibilité morale de toutes les parties concernées.

De ce fait, l’accord que nous proposons est d’ores et déjà rédigé dans son ensemble, prêt à être discuté, modifié et adapté selon vos besoins et vos exigences. Il ne dépend désormais plus que de votre volonté de l’accepter et d’en prendre connaissance officielle. Nous espérons qu’il retiendra toute votre attention, et qu’il sera reçu dans le même esprit de responsabilité que celui qui a guidé sa conception. Notre objectif est simple : établir un cadre clair, transparent et juridiquement solide pour une opération humanitaire durable, exemplaire et apaisée. C’est pourquoi nous joignons à la présente lettre les prémices de l’article complet qui constituera la base de la version finale. Cet article expose, de manière détaillée, l’ensemble des dispositions prévues et structurées selon les sections suivantes :

1. Principes généraux et déclarations de non-belligérance ;


2. Objet et finalité de la proposition ;


3. Cadre juridique et garanties mutuelles ;


4. Modalités opérationnelles détaillées ;


5. Mécanismes de transparence, de suivi et de résolution des différends ;


6. Scénarios de contingence et réponses rapides ;


7. Financements, ressources et soutiens internationaux ;


8. Communication, diplomatie et image publique ;


9. Calendrier indicatif de mise en œuvre ;


10. Annexes techniques et protocolaires ;


11. Considérations politiques et morales ;


12. Appel à la décision, conclusion et signature d’engagement.



Cet accord, pensé comme un instrument diplomatique équilibré et humain, est destiné à être ajusté et enrichi selon les remarques que vos services jugeront nécessaires. Nous sommes pleinement conscients qu’il impliquera des modifications, des précisions techniques et des discussions approfondies, ce que nous accueillons avec la plus grande ouverture d’esprit et dans un respect total des souverainetés de chacun. Cependant, nous espérons sincèrement que le fondement humanitaire et pacifique de cette démarche trouvera auprès de vos autorités une oreille attentive et une réponse favorable, permettant d’aboutir à la signature d’un traité bilatéral d’assistance et de protection humanitaire qui, à terme, servira les intérêts mutuels de nos deux États tout en honorant les valeurs universelles de paix, de fraternité et de dignité humaine.

Nous informerons également l’Organisation des Nations Démocratique (OND) de l’existence de cet accord ainsi que de votre positionnement final. Nous justifierons auprès de cette organisation que notre intention n’est pas d’engager la guerre, mais bien de préserver l’humanité dans un contexte où la guerre, elle, n’a déjà que trop parlé. Notre seule volonté est d’aller vers l’humanitaire, vers le secours et vers la protection de ceux qui, aujourd’hui, n’ont plus de voix pour se défendre.

De ce fait, recevez, Excellences, Madame, Monsieur, l’assurance de ma très haute considération, ainsi que celle du peuple Afaréen tout entier, et plus particulièrement des sept satrapies dont je dirige le destin. Nous demeurons, plus que jamais, attachés à la paix, à la stabilité et à la coopération fraternelle entre les nations.




Puissent nos paroles franchir les mers et les continents pour ouvrir une ère de respect et d’avantages mutuels.

Scellé sous mon autorité,
Sa Majesté le Roi des Rois