01/01/2018
23:42:09
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Activités étrangères au Morzanov - Page 2

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Le Morzanov doit payer près de 60 000 UNI pour de l'équipement de merde !



Alors que les Autorités Gouvernementales Icamiennes viennent de lancer deux enchères concernant deux lots d'équipements militaires aériens. Le premier, qui semblait fort intéressé l'armée de notre grand et puissant Tsarat parlementaire du Khardaz, douze avions de chasse de troisième génération et le deuxième lot, qui semblait bien moins intéressé notre armée, douze avions de combat multirôles de première génération. Ces équipements bien que nombreux valent d'après certaines estimation, un prix de 25 500 unités d'échanges internationales chez les compagnies d'armements de l'Alguarena. Pourtant, une nation, que vous pourrez facilement devinez, à proposons deux offres atteignant un chiffre total de 60 500 unités d'échanges internationales. Mais alors pourquoi et comment une enchère de déstockage à pu atteindre deux fois supérieur à ceux d'une vente classique ? C'est ce que nous allons voir aujourd'hui.

I-Contexte
Ce 15 août 2017, les Autorités Gouvernementales Icamiennes lance une enchère concernant du matériel d'aviation militaire séparé en deux lots. Ces armes, à savoir douze avions de chasse de troisième génération et douze avions de combat multirôles de première génération, sont de très bonnes qualités et en assez grand nombre ce qui constitue une offre très intéressante car comme nous avons pu le voir, seulement après quelques heures après l'ouverture de ces enchères, notre Tsarat du Khardaz s'est montré intéressé par les douze avions de chasse et on proposons une première offre de 2 500 unités d'échanges internationales. Cependant, ces avions ont beau être de très bonne qualités, ils sont tous de même des avions d'anciennes générations qui auraient maintenant beaucoup de mal à tenir face à des avions de nouvelle génération comme des F22 raskenois.

II-Déroulé
Alors que les enchères venaient de commencer calmement pour un premier prix de 2500 unités d'échanges internationales de la part de notre tsarat puis suivit de près par une nouvelle offre de 4000 unités d'échanges internationales de la part de la République Démocratique Populaire d'Ouaine, un évènement peu habituel se produisit. La RS du Morzanov fit une nouvelle offre de près de 8500 UNI pour le lot de chasseur convoité par le tsarat. Une telle augmentation d'offre est quelque chose de peu courant dans une enchère de déstockage ou le but est de payer un prix réduit à son maximum. Cette méthode d'obtenir un prix minimum pour le lot fut immédiatement qui répliquèrent avec une offre supérieur de seulement 1 point, soit 8501. Le Morzanov fit alors un nouveau bon de 4000 point point atteindre les 12 500 UNI. A ce moment là, une nouvelle chose inhabituelle se produisit. Notre Khardaz qui ne s'étaient pour le moment seulement intéressé au chasseur de troisième génération fit alors deux offres toutes les deux supérieurs de seulement 1 point ; la première au prix de 12 501 UNI pour les avions de chasses et une autre de 8001 UNI pour les chasseurs-bombardiers. Vous ne comprenez pas pourquoi un tel changement ? Au début nous n'ont plus, mais ne vous inquiétez pas nous verrons le pourquoi du comment dans quelques instants. Après avoir émit leurs offres, le Morzanov proposa encore une fois un prix bien supérieur à ce qui était proposé par notre tsarat. Les hommes en charges de l'enchère pour l'armée du Khardaz continuèrent leurs offres de seulement 1 points supérieur à la dernière offre et Les hommes en charges de l'enchère pour l'armée du Morzanov continuèrent leurs offres aux prix démesurés. Ce jeu continua jusqu'à ce que la RS du Morzanov fit une offre de 30 000 UNI pour les douze avions de combats multirole de première génération et de 30 501 UNI pour les douze avions de chasses de troisième génération. A l'annonce du prix, silence radio des hommes du Tsarat. La République Socialiste du Morzanov fut nommé vainqueur de l'enchères et obtenu donc les douze avions de combats multirole de première génération et les douze avions de chasses de troisième génération, soit un total de 24 avions militaires. Cependant, le prix grimpait lui à près de 60 500 unités d'échanges internationales, soit un prix complètement démesurés de la part de cette république socialiste.

III-Explication
Pour comprendre pourquoi cette enchère avait été si spéciale des autres enchères, nous avons contacté le ministère des armées du Tsarat Parlementaire du Khardaz. Ils nous ont donc donnée comme réponse un communiqué officiel :

Communiqué concernant les enchères Icamienne a écrit :
Communiqué officielle du ministère des armées du Tsarat Parlementaire du Khardaz
Ministère des armées, Kharinsk
Ce 15 août de cette année, nous avons participé à une enchère militaire d'aviation. Elle était organisée par les Forces Aériennes Icamienne qui mettait en vente deux lots :
  • douze avions de combats multirole de première génération
  • douze avions de chasses de troisième génération

  • Ces enchères ont été gagnées par la République Socialiste du Morzanov pour un prix de 60 500 unités d'échanges internationales. Cependant, ne vous inquiétez pas, tout cela à été orchestré par notre ministère. En effet, comme vous avez pu vous en rendre compte, le prix total des enchères, s'élevant à 60 500 UNI est un prix totalement démesuré pour ce qu'il est de l'offre de matériel. Nous avons remarquez, et ce depuis quelque temps que la RS du Morzanov avait un comportement particulièrement agressif lors de différentes enchères militaires. La RS du Morzanov émettait des prix bien trop supérieur à l'offre émise dès qu'il constatait le participation à l'enchère de notre nation. Après avoir vu que le Morzanov recommençait cette manœuvre tenant à nous empêcher d'acheter ces armes ou du moins à faible cout, nous avons reçu un message anonyme nous apprenant que le Morzanov continuerait de surenchérir de plusieurs milliers même après une simple surenchère de 1 unités d'échanges internationales. Nous avons donc suivit cette combine jusqu'à ce que le prix total des enchères atteignent 60 500 unités d'échanges internationales. Dès ce palier atteint, nous avons coupés tout contact avec l'enchère et stoppant les surenchères. Les prix du Morzanov furent alors validé pour un prix de plus de 60 000 UNI. En comparaison, un tel nombre de matériel couterait seulement 25 500 unités d'échanges internationales chez les compagnies d'armements de l'Alguarena. Vous comprendrez donc que le but principale était de faire payer un prix bien supérieur à la moyenne à la RS du Morzanov.

    Avec ce communiqué, nous pouvons voir que le prix de 60 500 UNI était quelque chose de voulu par notre gouvernement. Ce qui explique ainsi pourquoi un tel changement d'intérêt de la part du ministère des armées qui d'un coup se sont intéressé au avions de types chasseurs-bombardiers alors qu'au début de cette enchères, ils n'étaient point sur la liste d'achat du Tsarat. Cette combine à été faites pour pousser la RS du Morzanov à payer un prix démesurés. Cependant, pourquoi cette république socialiste ne s'est pas aperçu que les prix dépassait largement les offres du marchés internationales d'armements ? Et bien nous ne savons pas. La RS du Morzanov ne s'est pour le moment pas exprimé par rapport à cet incident. Nous émettons la théorie que la RS du Morzanov s'était très mal préparé pour cette enchère et à du faire une offre dans l'urgence pour empêcher l'acquisition d'armement aérien par notre grande et puissante armée. Voilà encore une preuve de l'agressivité morznik et même de leur incompétence diplomatique, commerciale ou même militaire. Le peuple morznik souffre chaque jour de l'incompétence de leur gouvernement et se voit devoir payer pour leur nullités extrêmes. Il ne s'agit pas là d'un état, mais d'une prise d'otage !
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    Adelino Avermelhado et l'UNIDEP s'internationalisent, et s'adressent directement aux camarades de la C.S.N. !

    Le Camarade Adelino Avermelhado était si fier et heureux d'avoir trouvé des amis en Orient, à l'image de ces chiennes gouvernementales de la capitale et leurs trainées jashuriennes à cheveux bleus, qu'il avait diffusé fort et clair le communiqué qu'il avait envoyé au commissariat des affaires étrangères de la Confédération Socialiste du Nazum auprès de tous les nouveaux camarades nazumis des fiers travailleurs de la République Socialiste Provisoire d'Icamie. Tous les camarades, travailleurs et citoyens de la Confédération avec un accès à une radio ou à internet a pu voir surgir sur les ondes, sur les blogs, les forums et les réseaux sociaux les remerciements solennels des camarades icamiens, toujours sinistrés de leur principal module de rassemblement en ligne, le forum /coco/ d'Icama-Chan.

    Dans ces lettres, ces témoignages et ces manifestes, les camarades icamiens s'épanchent à l'envie sur le bonheur de pouvoir compter sur les camarades de la Confédération Socialiste du Nazum, la République du Morzanov à leur tête, pour la promesse de soutien qu'ils ont donné à la Révolution Socialiste Icamienne.

    Ils le répètent à l'envie, grâce au Morzanov, grâce à la Confédération Socialiste du Nazum, le Grand Soir arrive en Icamie ! La Révolution est proche ! Les photos de remerciement d'Icamiens et d'Icamiennes portant des drapeaux des Républiques membres de la Confédération abondent sur les réseaux, de même que les vidéos de chants et de danses traditionnelles du bout du monde. C'est comme si des dizaines de millions d'étrangers et d'étrangères se découvraient soudainement une passion pour les nations communistes du Nazum, tendant une main incroyablement amicale et festive à tous leurs camarades confédérés.

    Ce n'est qu'un début, mais il n'y a pas à douter que l'offensive de charme du socialisme icamienne prendra plus d'ampleur à l'avenir !
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    Le Morzanov et la légitimité,
    Tome II


    La république Socialiste du Morzanov, cette nation de la région du Nord-Ouest Nazuméen et membre de la Confédération Socialiste du Nazum, est un état bien étrange pour le siècle présent. Pour cause, ce pays investit en énorme quantité dans des armements de dernière générations après avoir lancés de nombreuses menaces à plusieurs nations du monde. Elle possède un droit de presse inexistant, tout les médias sont contrôlés par le gouvernement : rien ne peut être dit sans l'accord du gouvernement. Cette politique détourne les réelles informations pour les mélanger avec des fausses, qui sont d'ailleurs bien plus présente que les vraies informations. Dans leurs nombreuses fausses accusations nous avons pu trouver des camps de concentration tenus pas les forces tsaristes, des menaces ainsi que des points positifs à la République Socialiste de Yashosie. En plus de sa propagande mensongère, la RS du Morzanov tient de nombreuses "traditions" qui leurs sont chères ou bien d'autres mensonges. Nous allons étudiez ces problèmes cas par cas :
    I - Les camps de concentration
    La RS du Morzanov à voté dernièrement une loi permettant l'envoie de "Toute personne se livrant à des actes ou comportements contraires aux dispositions des articles précédent donc 1 et 2 sera immédiatement sanctionnée par un placement obligatoire dans un Centre de Rééducation Patriotique (CRP)". Les articles 1 et 2 correspondent à un droit de rassemblement, d'expression et de promotion de la cause LGBT ainsi que de toutes tentatives de changement de sexe. Ces centre de rééducation patriotique sont annoncés comme de simples centres pour "soigner" et changer les idées de personnes y étant envoyées. Cependant, nous savons tous que le termes "soigner" chez les communistes du Morzanov représente des humiliations, tortures ou exécution. Ces centres ne sont en réalités que des camps de concentration et d'extermination pour personnes homosexuelles ou transsexuels. Ces mesures sont bien inédites et effrayantes au XXIème siècle, cependant, en l'absence de preuve, rien et personne n'ont jamais blâmées l'état de la République Socialiste du Morzanov pour leurs centres de rééducation patriotique. Cependant, et bien heureusement, notre Tsarat parlementaire du Khardaz a à de nombreuses reprises dénoncés ces camps à la scène internationale qui ont peu à peu pu s'éloigner de cette dictature génocidaire. Vous trouvez le termes de "dictature génocidaire" trop fortes et pourtant, la RS du Morzanov désire éliminer toute personnes de la communauté LGBT dans des camps, n'est ce pas là la définition d'un génocide ?
    II - Une misogynie encore très présente
    La République Socialiste du Morzanov s'arme en masse, oblige le service militaire qui mène suite à un statut de réserviste et brandit le bâton de la guerre contre les "méchants tsaristes du Khardaz", mais tout cela ne concerne pas les femmes morzniks. En effet, suite à une autre récente proposition de loi, les femmes ont encore vu leur intégration à l'armée de la RS du Morzanov. La proposition de loi à été refusée par près de 187 des députés membres de l'Assemblée populaire nationale sur 200 députés membres, soit 93,5% de refus. Le discours du président de l'Assemblée Populaire Nationale qui suit n'est pas non plus très rassurant sur l'avis que porte le gouvernement du Morzanov sur la place de la femme. Il décrit que la place de le femme définie par des "traditions solides et par une vision claire de l’équilibre familial et national". Que veut il dire par cela ? Nous n'en savons pas plus. Les députés morzniks sont aussi assez connus pour laisser le doute planer et empêcher tout personne de donner un avis pleinement construit sur eux. Nous pouvons cependant obtenir une réponse par le discours du députés membres, Aleksei Dobrinev. Il annoncent que les femmes morzniks ont déjà une place qui semblent convenir au traditions répressives de la RS du Morzanov. "Elles élèvent les enfants, elles soignent les anciens, elles nourrissent le peuple". Cette position sur les droits des femmes peut sembler stupides en 2017 et pourtant, elle existe encore bien dans la dictature communiste du Morzanov.
    III - Les mensonges menaçants
    Le 23 août 2017, le maréchal Dmitri Veltsarov à annoncé le fin d'un certains projet ayant durés 10 ans sans jamais être découvert. C'est fort n'est ce pas ? C'est surtout très faux. Leur projet est décrit comme près de cinq cents hangars sous terrains à plus de cinquante mètre sous terres. Les hangars sous terrains sont estimés à 2 000 mètres carrés par installation et peuvent accueillir entre 8 et 12 appareils par entrepôt. Ce chiffre est quelque chose d'énorme pour une nation encore très peu développé scientifiquement parlant. Aucune nation du Nord Nazuméen serait capable d'effectuer ne serait-ce qu'une dizaine de ces hangars, voir même ne serait capables d'en construire un seul. En supplément, le maréchal Dmitri Veltsarov annonce ces hangars comme quelque chose équipés de technologies de dernières générations, "chaque hangar dispose de systèmes de ventilation qui feraient rougir d’envie n’importe quel architecte, d’immenses ascenseurs hydrauliques capables de faire remonter un bombardier en quelques secondes, de voies d’accès si bien camouflées qu’on pourrait passer dessus sans s’en apercevoir." Ces descriptions bien qu'utopique et idéales pour des hangars militaires sous terrains sont bien impossible pour une nation si faible que la République Socialiste du Morzanov. Nous pensons plutôt que le gouvernement du Morzanov a encore voulu faire parler d'eux pour effrayer les petits enfants et les citoyens sous l'emprise de la dictature morznik. Ils en ont aussi bien profités pour faire passer quelques menaces à notre grand et puissant Tsarat du Khardaz. Le Seigneur nous à déjà sauvés de la peste rouge, il le fera une deuxième fois.

    Nous terminerons notre journal par ces paroles de notre grand seigneur Dieu,
    Romain 8:31, Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
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    Oh cher Khardaz !


    Nous étions le 10 septembre 2017, deux mois après l'effondrement de la République socialiste de Yashosie. Un bataillon du 3ème Régiment Tovren se rendait dans la ville de Berdskevki située dans les hauteurs du mont Volodovki et de ses 7 962 mètres d'altitude. Il se situait dans le désert arctique dans la pointe nord du Khardaz. Cette région, très peu habitée, avec comme ville la plus grande Berdsk ; avec moins de huit mille habitants. Cette ville était isolée de tout, elle abritait le plus grand ermitage du monde. Sur les huit mille habitants, près de quatre mille neuf cents sont des ermites.

    Le bataillon de quinze (15) soldats avançait peu à peu dans la montagne, se dirigeant peu à peu vers la ville de Berdskervki. La route était abrupte, à moitié détruite par des bombardements des États membres de la Confédération socialiste du Nazum dans les années 1987. Cette confédération avait réussi à faire raviver une guerre quasiment terminée. L'horreur de la guerre était désirée et les victimes de cette dernière le sont aussi par leur faute. La guerre était finie et ils l'ont redémarrée…

    Les quinze soldats arrivaient enfin dans la ville. La ville n'avait jamais vu d'homme étranger depuis bien longtemps. La ville était tellement isolée et fermée que personne ne savait que la guerre était finie et des soldats socialistes étaient encore sur place. Dès l'arrivée des soldats, des coups de feu retentirent, plusieurs coups de fusil résonnèrent. Fort heureusement, les fusils socialistes étant de très ancienne génération, ils s'enrouillèrent vite et la trentaine de soldats de l'ex-République socialiste de Yashosie furent abattus. Le silence revint. Seuls les pas des soldats du bataillon du 3ᵉ Régiment Tovren se faisaient entendre dans l'avenue principale de la ville de Berdskevki. L'on pouvait aussi entendre les soldats tsaristes ramasser les armes à feu, pour la plupart détruites ou fortement abimées. Les soldats attendirent dans les rues, ils patrouillaient lentement, toquaient aux portes et allèrent à la mairie de la ville, mais personne ne fut aperçu. Les soldats commencèrent alors à imaginer le plus horrible des scénarios qui s'était malheureusement produit dans de nombreuses villes ou de nombreux villages qui refusaient l'autorité communiste, une extermination entière des habitants. Les soldats désespéraient quand d'un coup une porte de la rue s'ouvrit. Un vieux monsieur en sortit. Il avança vers les soldats qui ressentaient un mélange de rassurement et de peur.

    — Socialistes ? lança le vieil homme, légèrement apeuré.

    — Non monsieur. Le régime de la RS de Yashosie s'est effondré il y a 2 mois. Vous n'étiez pas au courant ?

    Le vieil homme s'avança vers eux sans répondre. Il scruta chaque insigne sur la tenue militaire du soldat qui lui avait répondu. Il aperçut le drapeau des armées tsaristes (fond noir avec trois croix orthodoxes et trois têtes de mort) ainsi que le drapeau du Khardaz. Il s'effondra de bonheur.

    — Les TSA… les tsaristes ont gagn… gagné ! Oh mon cher Khardaz !

    De là, un grand nombre de personnes se penchèrent par leur fenêtre ou balcon. Ils regardaient la scène émus et joyeux. Certains lâchèrent une petite larme du coin de leur œil. En bref, ils étaient enfin sauvés des griffes du communisme. La RS de Yashosie et ses alliés de la CSN avait perdu.

    Les habitants racontèrent alors les horreurs qu'ils avaient vécues. Le tir de missiles, les arrivées de soldats de la Confédération socialiste du Nazum, les arrestations des religieux et les tirs sur les personnes, et peu importe leur âge et leur sexe, qui refusaient de se soumettre à leur autorité répressive. Pendant plus d'une heure, les gens racontaient les horreurs que le communisme leur avait fait subir.
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    Communication extérieure


    Prophète et scientifique. Médecin et poète. Je regarde, j'entends et je comprends. Puissent-ils ouvrir les yeux.
    https://www.zupimages.net/up/25/39/qw5i.jpg

    Blêmien, sois attentif. Moi l'oiseleur, parle pour le Grand-Duc.

    L'homme périt par ses vices.

    Le socialiste n'est nul part sur terre chez lui.

    Ce jour, avons pendu une délégation de communistes aux tours de la forteresse de Câinele Piton.

    Que l'hérésie reste éloignée des saintes terres de l'Empire.

    Que la peste rouge craigne les montagnes de Transblêmie.
    Vive le Grand Duc,
    Puisse-t-il vivre un millénaire de plus.
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    Camarade ? Où est passé l'argent ? COMMENT CELA CHEZ AVERMELHADO ?!



    Une journée normale dans les ministères de la République Socialiste du Morzanov, le soleil était haut et brillant dans le ciel, les soldats marchaient au pas dans les casernes alentours, l'on acclamait le Camarade Président Dronov dans la rue, les déviants LGBT étaient en "rééducation". Tout était à sa place, une merveille journée dans le paradis sur terre qu'était le Morzanov. Quand soudain un hurlement retenti, un hurlement si fort que ce dernier fut perceptible à des lieux à la ronde de son point d'émission, dans les rues l'on s'interrogea, que se passait-il donc ? Le Tsarat de Khardaz avait-il commis un attentat ? Les Onédiens étaient-ils arrivés avec chars et fracas dans la capitale ? Rien de tout ceci. Tout était normal en apparence.

    Sauf au ministère des finances où un arrière goût d'apocalypse subsistait tandis que les clercs et autres bureaucrates courraient dans tous les sens tel des poules sans têtes. Il ne fallut même pas une heure pour que la sécurité intérieure débarque en trombes, voitures blindés et gens en armes, tout cela en quatrième vitesse alors qu'ils investissaient les bureaux pour une "Inspection d'urgence". Le Camarade Directeur Mayakovsky en personne était là, et fila immédiatement dans les quartiers du ministre, qui fermèrent leurs portes immédiatement après son entrée, une discussion intense s'engagea et qui dégénéra bien assez vite selon toute vraisemblance alors que l'on entendait les vociférations émaner depuis l'extérieur. Quoi qu'il était advenu, ce n'était pas bon. Pas bon du tout.

    Puis finalement, avec un mélange de dépit et de frustration, le Directeur Mayakovsky ressorti et immédiatement sorti son téléphone sécurisé afin de contacter le Président pour le mettre au fait... De l'Urgence.

    L'urgence en question étant que de toute évidence... Il n'y avait plus d'argent dans l'immédiat. Comment diable que cela plus d'argent ? Rien. Nada. Du vent. Volatilisé les fonds. Néant.

    Et pour cause, ces derniers avaient été expédié à l'extérieur du pays alors qu'un versement à destination d'une certaine "enchère" gagnée récemment et toujours en suspens, avait été validé par Erreur et certainement dû à un excès de zèle mêlé à une méconnaissance du dossier par quelques fonctionnaires du ministères. De ce fait, c'était pour ainsi dire près d'un équivale de 60 000 unités d'échanges internationales qui venaient de quitter le pays sans que l'on puisse rien y faire à ce stade. Au grand Damn du gouvernement du Morzanov qui se retrouva à faire une chasse aux sorcières pour trouver les coupables...

    Dans le même temps, cris de joie et acclamation au QG du Camarade Adelino Avermelhado qui venait à la surprise générale de recevoir le versement Morznik alors qu'il n'y croyait plus. Une aide miraculeuse qui l'aidera assurément à accomplir les grandes ambitions du Prolétariat Icamien !

    Dans la soirée, l'on entendit retentir le slogan :


    Merci, le Morzanov ! Merci, la Confédération Socialiste du Nazum !




    Conséquences : Le Transfert des 60 k dû originellement à l'Icamie à la suite des enchères truquées a été forcé en guise d'amende pour avoir trop flirté avec les limites de ce qui est acceptable.

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    Le Morzanov et la légitimité,
    Tome III


    Pour ce troisième épisode sur les évènements plus que douteux de la part de la République socialiste du Morzanov, nous nous attarderons aujourd'hui sur les deux aspects les plus importants de cette "république" ou dictature répressive : le ridicule et l'armée. En effet, ces thèmes, bien qu'opposés, sont pourtant très proches l'un de l'autre dans ce pays du nord-ouest nazéméen. La RS du Morzanov tente tant bien que mal à obtenir une image de nation avec une forte puissance militaire, ce qu'elle n'est, en réalité, pas du tout. Cette ambition pour l'image militaire s'aperçoit par les nombreuses revues de nouvelles technologies militaires publiées par le gouvernement, comme les chars légers, les drones de reconnaissance, les hélicoptères de transport moyen, des véhicules de combat d'infanterie. Ces véhicules ne dépassent en moyenne pas la quatrième génération, et pourtant, cette petite république socialiste a l'air de s'en vanter de manière à le crier sur les toits de chaque maison de la misérable et miteuse ville de Krasnodar. Ces évènements ne sont pas anodins dans ce pays où les habitants sont contraints d'être dirigés par un dictateur fou et qui semble être un grand fanatique de guerre. Nous allons aujourd'hui deux évènements notables dans le grandiose bêtisier de la pathétique armée du Morzanov.

    I – Vantardise pour un simple convoi

    En effet, ce 11 septembre 2017, un simple convoi a traversé la République socialiste du Morzanov pour se rendre dans la capitale de la République démocratique populaire d'Ouaine. Ce convoi transportant des missiles a fait la une des journaux Morznik. Ces 60 véhicules de transport ont, toujours d'après les journaux Morznik, fait halluciner les habitants de ce pauvre pays. Cela n'est pas étonnant lorsque l'on sait que le gouvernement de la République socialiste du Morzanov dépense la majorité de son budget dans l'industrie militaire et va jusqu'à payer plus de 60 000 unités d'échanges internationales pour seulement 24 avions d'anciennes générations tandis que certaines régions du pays n'ont toujours pas d'accès à internet. Cette situation, plus ridicule qu'impressionnante, montre encore une fois l'incapacité de Morznik et même de la Confédération socialiste du Nazum dans le domaine militaire. Une telle réjouissance pour un simple petit convoi est totalement absurde, ces types de convois ont lieu chaque jour dans le Tsarat du Khardaz, pourtant aucun article ne fait de ce banal évènement une chose totalement incroyable qui mériterait de devenir la fête nationale.

    I – Suppression du budget du sport pour l'armer

    Pour rester dans le domaine militaire, le 1ᵉʳ février 2017, l'Assemblée populaire nationale a voté une loi permettant la suppression des aides au sport pour développer une armée. Près de 110 députés ont voté en accord avec cette proposition de loi, soit 55 % des députés de l'Assemblée nationale populaire. N'y a-t-il donc que 45 % de députés pensant réellement au peuple ? Encore une fois, les politiciens morzniks ont montré leur appartenance à une dictature militaire en pensant d'abord à leurs intérêts ou à leurs "zones vitales", comme diraient les dictateurs morzniks, au lieu des besoins du peuple opprimé du Morzanov. Le sport est un besoin vital pour l'être humain, mais peut-être que les morzniks sont assez puissants pour ne pas en avoir besoin. Nous l'espérons en tout cas. Dans l'autre cas, les habitants du Morzanov devront pratiquer leur sport dans des conditions très dures et dans des lieux insalubres ou inaptes à la pratique sportive.

    Cette pratique est une chose tout à fait normale dans une dictature communiste. Le sport, un lien entre tous les habitants, une chose qui unit les habitants ou les divise avec les équipes sportives locales. Dans les deux cas, le sport est un besoin vital.

    LIBERTÉ POUR LES ULTRAS !
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    Vous n'y parviendrez pas


    Le matin brumeux du 14 octobre, une voiture s’arrête devant le bâtiment ministériel du ministre des affaires étrangères du pays. L’automobile dont les vitres sont teintées comme elle d’un noire profond, reste au même endroit de 4:32 du matin jusqu’à 8:40. Nul ne voit personne ni y entrer ni en sortir. Pourtant, durant tout le temps où la voiture est restée, une foule de personne à commencé à tourner autour du bâtiment où les piétons peuvent marcher. A 8:39 précise, à l’intérieur du bâtiment, une vitre se casse d’un projectile lancée de l’extérieur. Quiconque s’y approche pourra vite se rendre compte qu’il s’agit là d’une pierre enveloppée d’un papier froissé. Très rapidement, la foule présente à l’extérieur comme si c’était un seul et même corps diminue en taille de manière très coordonnée. Une minute passe avant qu’aucune des personnes qui marchait à la ronde depuis l’arrivée de la voiture ne soit trouvable parmi les quelques têtes qui restait. La voiture, quant à elle, roule tout droit sans s’arrêter de rouler ni de klaxonner avant de s’écraser violemment contre une statue du dirigeant Vassili Dronov. La statue brisée en deux laisse tomber le buste du dirigeant qui s’écrase de face sur la voiture, ce qui laisse un bruit de klaxon tremblant qui laisse une fois atténuée un silence témoigne du choc provoqué. Quelques secondes passent à peine avant que les hurlements des femmes et des enfants se retentissent et que les hommes se précipitent pour ramasser les pièces cassées de la statue du dirigeant. Sur les traces de roues qu’on laissés ceux de la voiture derrière lui, un tricycle d’enfant roule sans personne sur les pédales. Y est attachée seulement un enceinte de musique qui joue une musique assez exotique avec des paroles méconnaissables. Alors que tout le monde tourne le regard vers le tricycle, une seule seconde suffit avant que la foule ne commence à hurler cette fois avec la force de tous les Hommes autour qui remarquent les étincelles que produit les chaînes du tricycle sur le sol, où quelque pas au loin s’est découlée l’essence du véhicule accidentée. Les hommes autour de la voiture n’ont pas le temps de réagir avant que s’enflamme la ligne d’essence qui se propage sur l’entièreté de l’automobile. Si l’accident n’avait réussi à provoquer l’explosion des explosifs à l’intérieur de celle-ci, le feu fait très bien son travail et la foule qui s’est éloignée des flammes voit les jeunes et vieux hommes qui essaient de s'échapper du feu exploser devant elle. La sonorité coupé par l’explosion reprend par les cris d’une petite fille qui se voit éclaboussée du sang d’un des hommes. La musique de lenceinte continue encore plus fort et suit les cris tel une valse de deux rythmes musicaux.

    Quant à la lettre, il y en a en réalité deux, l'une est celle envoyé au ministère des affaires étrangères Ayklhanides dont les morceaux sont collés sur la pierre. Il y est inscrit sur une étiquette sur lequel est inscrit en russe "ne tentez jamais de renvoyer une lettre a une nation turcique tant que vous porterez les symboles du diable sur votre drapeau.". L'autre elle est écrite sur une feuille enroulée autour d'elle et froissée mais surtout même sans cela très vieille. On le voit aux extrémités de la page décolorifiée par l’usure et le haut déchirée, sûrement arraché à la page d’un carnet tenu dans un lieu très humide. La langue est en premier lieu méconnaissable, aucun diplomate ne saura la déchiffrer en la regardant quelques secondes. L’un d’entre eux maîtrisant les langues turciques remarquera sûrement en revanche que c’est du turc écrit en alphabet Orkhon, l’ancien alphabet des peuples turc avant la transcription en latin et en arabe turquifié de leur langue. En bas de la page, un symbole tamponné de loup en bleu clair. Nul doute là-dessus la lettre vient de l’organisation non-gouvernementale des “Bozkurt”, traduit en Loups-gris, mais un membre du corp diplomatique le reconnaîtra-t-il? Non, il faudra sûrement attendre que celle-ci tombe entre les mains d’un haut gradé des renseignements du Morzanov. La personne qui sait lire l’Orkhon, comme sait le lire pour en apprendre la bonne prononciation toute personne apprenant une langue turcique, pourra en déchiffrer le message suivant ;


    Vous n’allez pas réussir,
    Vous n’allez pas propager votre épidémie au delà des montagnes de Kamarkhan,
    Vous n’allez pas renverser vos paroles impures par delà l’horizon de la mer Blême,
    Vous n’allez pas étendre vos idées diaboliques sur les cieux des steppes de la Yözidie,

    Entendez bien ces paroles, ou nous vous les feront bouffer jusqu’à ce que ce soit le cas ;

    Nous n’allons pas vous laisser écraser la liberté du loup, qui jamais ne restera enchaîné. Nous n’allons pas vous laisser envahir la nation des plaines sur lesquelles galope le cheval. Nous n’allons pas vous laisser entraver la souveraineté qui bat sous les nageoires de l’anchois.

    Nous, les Bozkurt, feront en sorte que jamais rien de celà ne se passe. Le sang n’arrêtera pas de couler sur vous tant que vous restez une menace pour la paix de nos terres. Jamais vous réussirez à nous désunir, jamais vous réussirez à nous démunir, jamais vous ne réussirez à nous rembrunir par vos idées sombres et épineuses. Le loup restera pour toujours libre, il restera pour toujours maître, il restera pour toujours souverain. Rien de ce que vous ferez ne nous fera tomber, vous jetterez sur le feu qui nous fait vivre que du combustible qui finira par vous atteindre et vous rendre en cendre. Cessez de duper votre peuple et de vouloir faire de même aux autres peuples qui ne sont pas vôtres, cessez cette tragédie, ou nous vous le ferons payer. Acceptez la résolution et la nature de l’homme, ses droits les plus naturels, et laissez derrière vous l’obsession d’un contrôle tyrannique. Ces paroles seront les dernières avec lesquelles nous vous laisserons une chance d'embrasser le chemin de la paix. Sans quoi jusqu’à ce que cette paix s’installe le sang n’arrêtera de couler parmi les vôtres.

    (Musique lancée sur l'enceinte attachée au trycicle)
    Paroles de la musiqueC'est un chemin d'une noble cause,
    il allume des torches
    Le glorieux commandement Selim Ier
    raconte la jeunesse turque
    Gökbörü sur le chemin,
    les jeunes bras dessus et dessous
    Ils démolissent toutes les barricades
    Le combat déchire le ciel
    La lignée du Loup Gris ne se laisse pas capturer
    Ô Turc, ô Turc, tremble et grandis
    Ce puits traître ne pourra t'engloutir
    Ces batârds de communistes
    Les descendants de la Loduarie aux esprits des diables
    Ils s'unissent lorsqu'ils voient le loup
    Les généraux se sont prosternés devant les pachas,
    Les comptes glorieuses t'attendent
    Ton essence supérieure fait trembler l'ennemi
    Crie, crie pour que ta place te soit connu
    Cette époque traîtresse se terminera
    Gökbörü a tenu l'étendard sur les traces du Sans Cheval,
    ils renaissent toujours au fil de Kara Ozan
    Les Turcs ont agi, les âmes se sont exaltées
    Sur les traces du combat, le Turan s'est réveillé..
    10435
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    Compte rendu, 19 octobre 2017

    Confidentiel défense



    Nous, agents serviles de la Segreda, qui sommes les dépositaires de l'autorité de la Grande République par votre biais, Conseil des dix de la Grande République, détenteurs de l'autorité qui vous est confiée par le Sénat, le Conseil Communal et Dame Fortune, adressons à vous les documents suivants, indiquant une marche à suivre et des recommandations concernant les sujets suivants:
    - Nord-Nazum: état des lieux et rapports de force.
    - Khardaz et CSN: que faire ?
    Ces cas de figure étudiés ne sont en rien des positions définitives et sont susceptibles d'évoluer avec le contexte géopolitique des espaces concernés.


    Contexte: Nord-Nazum: état des lieux et rapports de force.

    Les tensions récentes entre la Confédération socialiste du Nazum (ou du moins certaines de ses composantes) et le régime khardaze ont rappelé à toutes ces excellences du Sénat de l'existence de la cité de Tercera, et de l'espace géopolitique du Nord-Nazum. Aussi, et sachant que la terre des turkmènes et des slaves paraît redevenir un point de tension international, cette étude est adressée au Gouvernement communal, et plus particulièrement au Maître de la Garde Carlos Pasqual.

    Le Nord-Nazum, au vu de son caractère excentré dans le dispositif politique et militaire de la cité velsnienne, n'a jamais bénéficié d'une attention particulièrement soutenue pour un certain nombre de facteurs.

    D'une part le facteur économique: les territoires de la République dans la zone sont réputés et avérés comme particulièrement inexploités, que ce soit économiquement, démographiquement ou culturellement, bien qu'ils bénéficient d'un fort degré d'intégration culturel et administratif, supérieur à la réalité de la situation en Achosie du nord, par exemple. Tercera est le chef lieu de l'île du même nom, et se constitue en cité de droit velsnien, dont l'organisation politique et juridique est donc identique à celle de la cité velsnienne. Le territoire de la chôra tercerienne est peuplé d'environ 150 000 citoyens, dont un tiers vit dans la cité proprement dite. L'île participe pleinement au commerce entre la République et le Nazum, et est intégrée au réseau commercial nazumi, mais elle n'en est qu'un relais périphérique. En effet, alors que le flux commercial, pour 80% de son volume total de ce continent en importation/exportation, passe par le sud Nazum par le biais du Détroit de spays gris de Drovolski, Tercera se retrouve exclue de fait de cette manne financière, et doit se contenter de servir de point-relais d'un axe commercial marginal et peu emprunté, et qui est en grande partie destinée aux échanges avec la nation du pays de Moritonie. La route du Nord-Nazum n'a jamais été développée à l'instar de l'axe du sud-Nazum à cause, en premier lieu, du manque d'acteurs politiques pertinents dans cette zone. De plus, cette route, si elle est plus courte que celle du Sud-Nazum, est davantage soumise à des facteurs de pertes. En premier lieu liées au climat, puis à la présence d'acteurs dont la République s'est toujours méfiée, avec l'exemple de la Poetoscovie.

    En effet, la situation chroniquement instable de cette partie du Nazum a toujours été interprétée comme un facteur de perte financière par la classe politique de la cité velsnienne, à tort ou à raison. A l'inverse, la stabilité du commerce au Sud Nazum est permise par la présence de la République du Jashuria, un partenaire incontournable et de longue date, mais également par la sécurité du détroit instaurée par le Drovolski, et la réémergence de la puissance d'équilibre des Xin. A l'inverse, le Nord Nazum n'a jamais bénéficié de tels gardes-fous, et aucune puissance locale ou régionale exceptée la très marginale Moritonie, n'a jamais pu endosser ce rôle.

    Dans ce contexte, Tercera n'a pas pu bénéficier d'un développement similaire à d'autres cités, et a dû s'adapter et tirer partie d'autres secteurs d'activité. En effet, si la cité est trop excentrée pour constituer une escale commerciale, elle constitue, en tant que territoire le plus oriental de la République, une position stratégique importante, à al fois dans le contrôle du trafic et des mouvements du Détroit des pays gris, mais également des mouvements en Nord-Nazum. La Poetoscovie étant une puissance neutre, mais dotée d'une capacité de projection aérienne et navale importante. A cette fin, et étant donné qu'il s'agit également d'assurer la sécurité de nos partenaires moritoniens, Tercera accueille de longue date des installations navales et aériennes. Celles-ci demeurent secondaires sur le plan stratégique, et elles ne sont pas intégrées au réseau principal de la Garde civique velsnienne et de la Marineria. Les garnisons sur place sont relativement marginales et peu formées en l'état, majoritairement constitués de la Garde civique locale. Cette force est aant tout conçue comme un appoint à la base principale de la Marineria dans la région, qui est localisée dans le détroit du pays gris, et de base de liaison pour les installations militaires moritoniennes. Récemment, un partenariat avec le Tsarat du Khardaz a permis l'implantation de bases de maintenance technique sur leur sol.

    Outre les activités liées à la défense du territoire, Tercera dispose de ressource piscicoles notables, un secteur d'activité à faible valeur ajoutée qui n'est pas suffisant au développement économique du territoire. En l'état, la cité de Tercera est fortement dépendante des prêts et emprunts accordés par la cité velsnienne à son bon fonctionnement, ce qui fait diminuer encore un peu plus son poids politique dans les rapports de force internes de la République. Cela permet au développement humain de la cité de suivre peu ou prou celui du reste du territoire.


    Excepté la Moritonie, un autre facteur de faiblesse de cet axe est, comme indiqué plus tôt, la présence d'acteurs neutres et à faible valeur économique. Mais depuis peu de temps, l'émergence d'une nouvelle puissance régionale, la Confédération socialiste du Nazum. Malheureusement, sa présence s'est relevée jusqu'à présent, comme étant un facteur d'instabilité davantage que l'inverse, en raison du caractère confédéral de l'alliance qui rend ses positions ambigües au mieux, antinomiques au pire.

    En effet, si les premières tentatives de contact avec l'état confédéré de Barvynie ont été encourageants, il est difficile d'ignorer les tensions naissantes entre le Tsarat de Khardaz, et les états respectifs de l'Ouaine et de Khardaz, qui ont adopté une posture beaucoup plus offensive, rappelant dans leur mode opératoire les positions d'états eurycommunistes. La raison profonde des tensions tient au fait du renversement de l'ancien régime socialiste de Yachosie, qui a laissé place à une monarchie ultra-conservatrice.

    En l'état des choses, le Khardaz n'aurait que peu de chances de sortir victorieux d'une éventuelle confrontation, qu'elle soit militaire ou politique à ce stade. Le pays n'a que très peu de liens diplomatiques avec d'autres nations importantes de la communauté internationale, que ce soit par liens bilatéraux ou ayant trait à des alliances plus larges. A cette fin, nous avons donc fait acte d'une prise de contact avec ces derniers.

    Les états confédérés du Nazum, à l'inverse, sont dans une position de force indéniable, de par leur alliance de principe. Du moins, c'est là en théorie, car le fonctionnement de cette Confédération pose le sujet de l'efficacité d'une action commune de leur part. En l'état, il n'y a guère que le Mozranov et l'Ouaine qui ont fait acte d'hostilité envers la Tsarat du Khardaz, et il n'est donc pas certain que les autres états constitutifs de cet ensemble réagissent de la même manière à une montée des tensions, et des signes montrent clairement des dissensions entre la démarche de ses membres. Le dernier exemple en date étant la mise en état d'arrestation de l'un des dirigeants de ces républiques par ces consœurs. A ce titre, l'ensemble politique de la Confédération paraît extrêmement instable, et n'est pas assuré de perdurer sur le long terme. C'est là le seule motif de tranquillité pour le Khardaz sur la papier, puisqu'à l'international, il semble évident que la Confédération aurait davantage de largesses à se rallier aux grandes organisations du communisme international pour défendre leurs positions en cas de difficulté.



    Khardaz et CSN: que faire ?

    Jusqu'ici, la Grande République n'avait aucune raison de prendre intérêt pour ce conflit[/u], et le gouvernement du Khardaz ne nous paraissait pas plus compétent ou utile à nos intérêts que celui de la Confédération, mais une succession d'évènements a poussé nos analystes à revoir nos positions. En cause, les exercices militaires à répétition que se sont livrés le Tsarat de Khardaz et le Morzanov ont été le déclencheur d'une prise de conscience du danger d'une escalade aux portes de la cité de Tercera, qui a poussé ses autorités à prendre contact urgemment avec le Sénat des Mille. Consécutivement à cette situation, nous avons donc pris contact avec les deux entités afin de régler cette affaire. Le Khardaz a montré de toute évidence, davantage de bonne volonté au vu des réponses parvenues jusqu'à nous, et n'a pas réitéré ses entrainements une fois l'avertissement reçu. En revanche, le Morzanov a ignoré le premier message de protestation émis par nos services, et a poursuivi ses exercices dans la région malgré nos recommandations. Le deuxième avertissement quant à lui, a vu une réaction du gouvernement, mais fondée sur une remise en contexte du point de vue du Morzanov, qui paraissait davantage comme une justification de leurs actions que comme une acceptation de nos conditions.

    Cette situation n'a pas été sans susciter un certain embarras de nos services: le gouvernement barynien, qui est le centre de gravité manifeste de la Confédération nous a signifié ses bons sentiments, alors que dans le même temps, le Morzanov poursuit une politique ouvertement provocatrice dans la région. Nos autorités ont donc le plus grand mal, à ne serait-ce que communiquer efficacement avec la Confédération quant à leurs intentions, ce qui rend notre position de proximité avec le Khardaz que plus logique et évidente. Dernièrement, le Morzanov s'est encore distingué dans le cadre d'une déclaration acerbe vis à vis du gouvernement de la République du Jashuria, qui sonne comme une déclaration ouverte d'intentions hostiles vis à vis du reste du Nord-Nazum. C'est ce courrier qui a finalement convaincu les autorités velsniennes à établir un plan d'action concernant les deux nations du Morzanov et de l'Ouaine.
    • La mise en place d'une collaboration commerciale et militaire avec le Tsarat du Khardaz. Le Tsarat étant le grand perdant de ce rapport de force, et la victime potentielle d'une politique agressive du Morzanov, il a été décidé d'improviser la République en fournisseur d'armement. Ayant à disposition des surplus importants, il nous a paru pertinent de les utiliser à cette occasion. Parmi mes armements en don figure d'importants stocks datant de la Guerre des Triumvirs.
    • Le renforcement des installations militaires, en particulier navales et aériennes sur le territoire de la cité de Tercera est désormais considéré comme une priorité du Gouvernement communal. Des fonds ont ainsi été débloqués pour l'agrandissement des installations existantes. La Classis III sera en partie réaffectée à Tercera, de même qu'a été approuvée la création d'une Grande Tribune Militaire du Nord-Nazum qui stationnera sur place.
    • Sur le plan diplomatique, une posture claire et différenciée sera adoptée vis à vis de chaque membre de la Confédération, avec la création de plusieurs ambassades: une spécialement à l'adresse de la Barvynie, dont nous souhaitons établir une véritable relation de confiance. Quant à l'Ouaine et au Morzanov, nous avons déjà acté l'impossibilité d'une cohabitation à long terme au vu de leurs déclarations récentes. Nous maintiendrons une attitude neutre vis à vis des autres membres de la Confédération.
    • Si demande de stationnement aérien ou naval de la République du Jashuria sur l'île de Tercera il y a, celle-ci leur sera accordée. De plus, nous préconisons une mise en commun de nos ressources en renseignement avec les autorités jashuriennes.



    Nous prions d’agréer nos salutations aux excellences sénateurs qui prendront acte de ce rapport.
    THE TANSKIAN TIMES

    Norja, 17/01/2017


    INTERNATIONAL / Morzanov

    La corvette TMS Menneskerettigheter en patrouille au large du Morzanov après des accusations de crimes contre l'humanité




    Depuis désormais deux jours, la corvette TMS Menneskerettigheter déployée dans l'UNORTHCOM [Commandement Unifié Onédien couvrant le nord du Nazum] depuis le premier semestre 2017 [et ici] a été aperçue au large du Morzanov (qui ne dispose pas d’accès à la mer mais fait parti de la Confédération Socialiste du Nazum qui l’a). Régulièrement déployée dans plusieurs eaux de la région afin de lutter contre la piraterie ou encore le trafic de drogue et en assurance aussi du respect des territoires de nations membres de l'OND, il s'agit la du premier déploiement plus "politique" selon plusieurs experts contactés par The Tanskian Times.

    Le ministère de la Défense nationale s'est pour le moment refusé à tout commentaire sur la raison de ce déploiement, maintenant le discours d'un déploiement conçu dès le départ pour assurer la liberté de navigation et la sécurisation des routes maritimes.

    Le gouvernement fédéral tanskien a très fortement condamné le Morzanov pour ses actes "inhumains" qui rappellent "le pire de l'humanité", faisant référence au génocide carnavalais en Kabalie. Selon plusieurs sources gouvernementales, Tanska pourrait aborder l'idée d'un embargo sur les armements à destination du Morzanov auprès de l'Organisation des Nations Démocratiques ainsi qu'auprès de l'Organisation des Nations Commerçantes en passant par Velsna. Il n'est pas sans rappeler que Velsna, Tanska et Caratrad ont par le passé effectué un déploiement naval massif dans la même région que la Confédération Socialiste du Nazum - de l'autre côté du détroit -, à la suite de déportation massives par un régime qui s'est ensuite effondré sous quelques jours face aux demandes de mettre fin aux exactions humanitaires. Tanska seule avait aussi fait plier un autre gouvernement dans cette même région avec seulement 3 missives diplomatiques, mettant un terme à des pratiques esclavagistes.

    Plusieurs experts estiment que cette situation pourrait mener à un troisième cas de "diplomatie humaniste de la canonnière" par une nation de la Manche Blanche, tout en notant que le Morzanov, compris dans la CSN, est bien moins fragile que les deux autres états lors des crises de 2015 et 2016.

    Le gouvernement fédéral a toujours refusé de commenter cette notion de "diplomatie humaniste de la canonnière" qui a aussi été attribuée récemment à Velsna dans son intervention armée au Chandekolza.

    La corvette TMS Menneskerettigheter peut emporter jusqu'à 15 missiles de croisière. Contactée, la Force d'Auto-Défense Navale a indiqué que "tous les navires de la marine fédérale emportait un nombre X ou Y de missiles en mission, peu importe la raison, la durée et le lieu du déploiement", refusant d'apporter davantage de précisions.
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    UNE VIE DE BERGER
    Жизнь чабана


    Symbole oiseau Huma

    Photo d'un berger dans le Bas-Merkhar (Tchétchénie, Russie)

    L'horloge de la cabane indiquait six heures. Cet instrument de précision, outil de survie absolu et parangon de la maîtrise de l'homme sur l'espace-temps, était le seul objet véritablement technologique dans la modeste demeure de Hassan. Ce berger, pasteur de père en fils depuis des temps immémoriaux, culminait à un mètre soixante-dix. Âgé d'une quarantaine d'années, Hassan en paraissait plutôt la cinquantaine, présentant un front largement dégarni couronné de quelques premiers cheveux d'un blanc immaculé. Si le reste de sa tignasse ondulée oscillait entre le poivre, le gris et le noir dans un subtile alliage, Hassan prenait soin de masquer le tout sous d'épais bonnets et chapeaux de berger. Le climat de l'extrême-nord de la Verkhuntsie, cette république du nord-ouest de la Fédération de Magdanie, ne permettait pas de parader cheveux au vent et la nuque dégarnie.

    Ce matin, le froid était par ailleurs particulièrement mordant. Le feu dans l'âtre rudimentaire qui armait la rustique maison pastorale s'était éteint depuis belle lurette et de timides braises jetaient de derniers volutes de fumée dans la gorge de la cheminée, noire de suie. A l'extérieur, les cloches des moutons du troupeau tenu par Hassan tintaient, entremêlées de bêlements lointains. Le troupeau, enfermé pour la nuit dans une tanière de fortune creusée à flanc de colline, était étroitement disposé en rang d'oignon de telle sorte à conserver le maximum de chaleur entre les épaisses toisons des ovidés. De son côté, Hassan, un peu hagard du réveil récent, enfilait maladroitement ses bottes et sa tenue de travail. Il faut dire que cette cabane, qui constituait son pied-à-terre pour la période de la transhumance en haute altitude, n'offrait pas tout l'attirail de tenues que Hassan pouvait habituellement porter.

    Adepte du port de la papakha, ce couvre-chef endémique de la zone réalisé en poil de mouton, Hassan avait dû troquer prestement ce chapeau traditionnel pour des guenilles plus adaptées au terrain de haute montagne. Sur la période de la transhumance, Hassan ne voyait de toute façon que rarement d'autres êtres humains. Il appréciait fortement cette solitude et ce recueillement, qu'il accompagnait fréquemment de périodes d'intense spiritualité religieuse et de recueil. Ce matin-là, Hassan avait observé avec méticulosité le rituel liturgique de la prière avant l'aube. Il profitait également de ces grands instants de contemplation comme d'une occasion de se ressourcer, loin de la mouvante civilisation de son village de résidence estivale. De temps à autres, il observait fixement le val encombré de nuages en contrebas, en direction de sa vie en société.

    Dans ce recoin désert de la République batsno de Verkhuntsie, Hassan ne croisait jamais personne. Il amenait quotidiennement ses moutons, des bêtes de la race karakul célèbre pour son poil épais et résistant, plus haut encore dans la montagne, dans des clairières sur les flancs escarpés des contreforts montagneux du Bas-Merkhar. Lorsque la guerre avait éclaté à nouveau, plus bas dans la vallée, Hassan était comme à son habitude perché avec ses bêtes à plusieurs milliers de mètres d'altitude. Les combats, qui avaient cependant poussé jusque dans ces confins oubliés, avaient été vécus par Hassan comme des crépitements de fourmi au pied des géants montagneux. Les escarmouches entre milices nationalistes soutenues par le pouvoir en place et les groupes rebelles des minorités bizwane et shakamale n'avaient pas dépassé le stade d'étincelles dans le champ de vision céleste des moutons de Hassan.

    Ce jour-là, bien après la fin du conflit et la signature des accords de Sohqaiyt garantissant la paix locale, Hassan avait décidé de mener ses troupes animales plus au nord encore. Derrière ses ovins, Hassan menait calmement le pas, s'appuyant sur son bâton de berger et menant l'attelage sur un sentier en terre parfois fréquenté par des cavaliers et d'autres bergers. En une trentaine d'années d'activité pastorale, Hassan n'avait jamais osé s'aventurer plus au nord, mais le berger s'était soudainement épris d'aventure en voyant au loin les sommets enneigés, de l'autre côté de la frontière magdano-morzanovienne. Plus bas, au village, ses congénères l'avaient souvent mis en garde contre le Morzanov, l'idéologie communiste et d'autres choses que Hassan avait oublié. De ce qu'on lui disait, les hommes y vivaient sans divinité, torturés par un Etat omniprésent et révolutionnaire.

    Hassan ne croyait pas à ces histoires, d'autant plus que la loi divine était pour lui une évidence. En Verkhuntsie, les hommes s'étaient soulevé maintes et maintes fois au nom d'Allah. Les seuls mécréants qu'il connaissait, d'honnêtes chrétiens vivant quasiment en dhimmitude dans son village, étaient férus de religion et, par œcuménisme, se trouvaient souvent d'accord avec Hassan sur les questions religieuses. Alors, appuyé sur son bâton, Hassan avait décidé pour une fois de sortir de la route centenaire pratiquée par ses ancêtres de tout temps. La curiosité n'était pourtant la spécialité du berger, dont la vie consistait à vivre de ses moutons dans un cycle continu, mais ce dernier n'avait pas pu s'empêcher. Guidant ses bêtes, Hassan se rapprochait progressivement de la frontière morzanovienne.

    Le berger avait en réalité ce plan derrière la tête de longue date. Dans son village de résidence estivale, il avait interrogé quelques voisins sur la frontière morzanovienne. D'après eux, si les grands axes de communication dans les vallées étaient plutôt surveillés, apparemment par des miradors et des hommes habillés avec des bottes à fermeture éclair, les passes montagneuses au sommet des cols et sur les contreforts escarpés étaient des moyens relativement praticables de franchir la frontière sans trop d'ennui. D'après certains bergers du village, les plus audacieux allaient faire pâturer les bêtes sur les contreforts de l'autre côté de la frontière, où l'herbe paraissait plus verte. Une drôle d'idée, d'après Hassan, au regard de ce que l'imam du village avait dit des gens qui croyaient au communisme. En effet, ce dernier s'était élancé dans de grandes diatribes contre l'homme rouge et ses méfaits, allant jusqu'à le condamner à l'enfer et en appeler au bon sens de la communauté batsno pour ne jamais se tourner vers le phare rouge et ses projections délirantes.

    Toujours lancé sur sa folle course à travers la zone frontalière, qu'Hassan estimait d'une petite dizaine de kilomètres sans être trop sûr d'être véritablement toujours du côté magdan, le berger aperçut enfin un hameau. Quelques maisons, ramassées les unes contre les autres au détour d'un chemin étroit sur les contreforts escarpés, se présentaient sous le regard curieux du berger. Guidant ses bêtes, Hassan les amena dans un recoin d'herbe, où aucune issue ne leur laissait le choix de s'échapper. Serein d'avoir laissé paître son troupeau, le berger se dirigea tranquillement vers l'amas de maisonnées. Des hommes et des femmes y allaient et venaient, portant des seaux, des sacs et autres contenants encombrants. Un âne, visiblement fatigué, traînait lourdement une carriole le long du sentier escarpé et peu praticable qui descendait un peu plus loin du hameau.

    Le berger ne faisait pas particulièrement tâche en arrivant aux abords du village. Les premières maisons abritaient des familles, des éleveurs, comme lui, parfois des artisans. Rien n'indiquait à Hassan qu'il venait de poser son pied sur la Lune. Moins suspicieux et circonspect que curieux, le berger se plaisait à tendre l'oreille tandis qu'il déambulait dans cette microsociété paysanne des confins du Morzanov. Les habitants, de faciès eurysien pour la majorité, parlaient entre eux en langue more, lointaine cousine de la langue magdane. La baïtourisation de la langue magdane en faisait une langue à part entière, légèrement éloignée des autres langues slaviques de la région. Cependant, Hassan n'avait pas de mal à comprendre la langue locale. D'ailleurs, bien que batsnophone, Hassan comprenait parfaitement le magdan, comme l'extrême majorité des communautés de Magdanie.

    Les conversations qu'attrapait Hassan à la volée, en tendant discrètement l'oreille tout en flânant avec paresse le long du chemin comme un badaud l'eut fait, ne paraissait pas relever d'un révolutionnarisme extrême. D'une part, les récoltes semblaient bonnes cette année pour les quelques agriculteurs du village, tandis que de l'autre côté les éleveurs se plaignaient de la résurgence des loups sur les contreforts montagneux. Des échanges que Hassan lui-même avait fréquemment de son côté de la frontière avec ses propres congénères. Les morzanoviens n'étaient donc pas d'impis socialistes ergotant sur la révolution globale ! Hassan en était étonné.

    Tout en progressant le long du sentier, vers ce qui s'identifiait à la sortie de ce micro-village, Hassan vit que l'attention des quelques habitants semblait dirigée vers lui. D'ethnie batsno, de couleur de peau moins claire que les Eurysiens, flanqué d'une barbe typique des populations musulmanes de la région, Hassan passait effectivement pour un intrus en ces lieux. Bravant la barrière de l'inconnu, un local s'approcha de lui.

    « Priviet, camarade. Vous êtes du coin ?

    - Priviet. Je ne suis qu'un berger, je ne fais que passer par ici.

    - Allons, étranger, nul besoin de se protéger de la sorte. Venez donc boire le thé chez nous, vous paraissez avoir plus d'une histoire à raconter. »

    Acceptant poliment l'invitation du morznik, Hassan se retrouvait bientôt assis à table, dans l'une des chaumières, entouré des rudes gaillards qu'il avait entraperçu en traversant le village précédemment. Un garçon du village, bien conciliant, s'était porté volontaire pour veiller sur le troupeau du berger. Le magdan l'avait grassement remercié, avant de s'engouffrer dans la demeure où il se trouvait maintenant. Autour de la table, des visages pour la plupart patibulaires et taillés par la dureté de la vie dans la région tentaient d'adopter des traits de convivialité et de chaleur.

    Se raclant la gorge, Hassan prit la parole. « Vous savez, de là d'où je viens je ne connais pas beaucoup de Mornazoviens. Ces miradors à la frontière, ces contrôles méticuleux, les tensions, je n'y connais rien mais ça n'a pas l'air joyeux.

    - A vrai dire, les autorités magdanes ne font pas mieux. La coopérative du village a voulu, l'an dernier, exporter ses produits sur les marchés dans le centre et le nord de la Magdanie. Qu'ont fait vos douaniers, vos policiers ? Un d'entre nous a été intimidé, tandis que des droits de douane exhorbitants ont lourdement grévé la rentabilité de nos ventes. Nous n'avons pas renouvelé l'aventure cette année. »

    Peut-être qu'un communiste pouvait avoir raison ? Savourant son thé, Hassan se taraudait d'interrogations sur la sympathie de ces gens, leur convivialité et le caractère mortifère de leur idéologie. Après tout, ils n'avaient pas l'air très communistes, ses interlocuteurs. Hormis le caractère collectif et coopératif de la production et quelques remarques sur la structure des institutions de l'Etat, Hassan ne comprenait pas bien en quoi ces gens étaient communistes, encore moins révolutionnaires. Soucieux de ses bêtes, laissées entre les mains d'un enfant peu expérimenté, Hassan prit rapidement congé de ses hôtes. Le thé était bon de ce côté-ci de la frontière également.

    Regagnant son troupeau, Hassan constata avec soulagement que nul loup ou escapade n'étaient venus gâcher son moment de convivialité. Hassan reprit ses moutons, récompensa le gamin avec quelques charcuteries séchées qui traînaient dans le fond de sa besace et repartit sur les chemins. Visiblement, les morzniks n'étaient pas si horribles que ça. Peut-être même que Hassan reviendrait. En tout cas, il était reparti avec un magnifique bloc de basturma, cette charcuterie de boeuf typique de l'Ouest nazuméen. Les habitants le lui avait échangé contre un billet magdan, probablement plus pour la valeur symbolique de ce billet que pour la faible richesse qu'il représentait.

    Hassan regagna sa hutte, après une longue journée de marche et plusieurs pâturages. La morsure du froid avait glacé son visage, à tel point qu'il eut à demeurer de longues minutes le regard plongé dans le feu rallumé de son âtre pour sortir de la torpeur de ses os glacés. Le berger se fit la promesse de remettre prochainement les pieds chez ces gens, qui en plus de parler une langue qu'il connaissait paraissaient être de joyeux larons. Ses balades lui rappelaient également l'immensité et la beauté des montagnes immenses, enneigées au pied desquelles il évoluait avec sa cohorte laineuse.

    Symbole oiseau Huma

    Point de vue du Bas-Merkhar (Caucase, Géorgie)
    1186
    Communiqué du premier ministre khardazien Vlad Makarov,
    Fait le 7 décembre 2017,

    Nous avons appris récemment du "changement" en République socialiste du Morzanov avec à la tête le maréchal Dmitri Veltsarov. Cet homme était un haut gradé de l'armée du Morzanov, il en était le chef d'état-major. Il était donc par ce biais au courant des atrocités des camps de concentration pour les personnes homosexuelles de la RS du Morzanov. Il est aussi fort probable que, de par sa position de chef d'état-major des armées, il ait ordonné et validé les arrestations et la déportation dans les camps. Nous dénonçons cette révolte sophiste qui risque d'emmener l'ancienne République socialiste à une nouvelle République socialiste encore plus répressive. La destitution du président n'est qu'une mise en scène pour soigner leur image à l'internationale. Nous demandons à la scène internationale une prudence extrême lors d'accords et d'échanges avec cette république qui a déjà su se montrer très menaçante et agressive.

    Le dernier évènement en Barvynie, soit la mort de quatre ressortissants khardazien ayant menacé la Confédération socialiste du Nazum, montre que ces pays ne peuvent dialoguer. Ils ne font pas de procès, ils éliminent. Il élimine de manière discrète. Les quatre ressortissants khardaziens ne se sont pas suicididés, ils ont été éliminés par les forces barvyniennes.
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