09/10/2017
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Le Col du Volkonsky : Ce col incroyable qui va chambouler le Tour de Ouaine


image col du Volkonsky


Quand j'ai entendu parler de cette histoire de Col du Volkonsky au Morzanov pour la première fois, j'ai pensé que c'était une blague. 3104 mètres ! Non mais vous vous rendez compte ? Cette année, les organisateurs du Tour de Ouaine ont décidé de faire quelque chose de complètement fou et d'envoyer nos coureurs sur l'un des plus haut col du monde (le plus haut col du monde est à 5110 mètre d'altitude et se situe dans le sud est du pays vers les Quatres vallée), dans cette région reculée du Morzanov. Et moi, ça me rend dingue rien que d'y penser ! Ce col, c'est vraiment autre chose

Alors déjà, il faut que vous compreniez un truc : le Col du Volkonsky au Morzanov, c'est pas juste une grosse côte. Non non. C'est un monstre qui dépasse tout ce qu'on a vu dans le cyclisme. On parle d'une altitude où l'air devient tellement fin que même les oiseaux ont du mal à voler. La route, elle zigzague comme un serpent sur 25 kilomètres d'enfer pur. Les premiers kilomètres, ça va encore, on tape du 7% tranquille. Mais après le petit village de Krasnaya Polyana, là ça devient vraiment vicieux. Du 9% de moyenne avec des passages à 14% qui vont faire souffrir même les plus costauds du peloton. Et le pire dans tout ça ? Personne, et je dis bien personne, n'a jamais pédalé à cette altitude dans une vraie course. C'est du territoire complètement inexploré ! Les gars vont découvrir en direct ce que ça fait de rouler si haut. Sympa le programme !

Si c'était que l'altitude, ça irait encore. Mais non ! La météo là-haut, c'est du grand n'importe quoi. Tu peux commencer l'ascension par 25 degrés et du grand soleil, et finir dans une tempête de neige à moins cinq. L'année dernière, la station météo du sommet a enregistré des vents à 120 kilomètres par heure. À cette vitesse-là, tu peux littéralement t'envoler. Et le brouillard ? Des fois il tombe si vite que tu vois plus ta main devant ton nez. Imagine un coureur qui dévale à 60 kilomètres par heure dans la descente et qui se retrouve dans le brouillard total. Flippant !

Du coup, toutes les équipes sont devenues super prudentes. Chaque voiture suiveuse ressemble maintenant à un magasin de sport de montagne : combinaisons thermiques, gants chauffants, masques à oxygène, et même des pneus spéciaux au cas où. Certains directeurs sportifs m'ont dit qu'ils n'avaient jamais autant stressé pour une seule étape.

Cette route, c'est pas juste de l'asphalte posé comme ça. Non, ça a été un chantier de malade ! Imaginez des ouvriers qui bossent à 3000 mètres avec des masques à oxygène parce qu'ils arrivent plus à respirer normalement. Ils ont dû refaire tous les virages, élargir la chaussée, et installer des petits abris tous les deux kilomètres. Ces abris, c'est pas du folklore ! C'est creusé directement dans la roche, avec du matériel de survie à l'intérieur. Parce que si le temps vire au cauchemar et ça arrive souvent là-haut il faut pouvoir abriter les coureurs quelque part en attendant que ça se calme. Sinon, on risque de retrouver des coureurs gelés sur le bord de la route !
Et les équipes de secours ! Ils ont sorti l'artillerie lourde. Des hélicoptères spécialisés pilotés par des types qui ont l'habitude de sauver des alpinistes dans les plus hautes montagnes du monde. Parce qu'à cette altitude, si un coureur fait un malaise, on a pas des heures pour réfléchir. Les problèmes respiratoires, ça pardonne pas.

Ce col s'appelle Volkonsky à cause d'un vieux berger russe, Ivan Volkonsky, qui vivait dans la région du Morzanov. Ce type était complètement barré ! Il montait là-haut même en plein hiver, avec juste ses moutons et sa vodka. Les anciens du village racontent encore qu'on entend parfois son rire résonner dans les échos quand le vent souffle fort. D'après les légendes, Ivan connaissait les montagnes du Morzanov mieux que personne. Il pouvait prédire le temps rien qu'en regardant les nuages, et il savait exactement où se protéger quand ça tournait mal. Malheureusement pour nos coureurs, le vieux Ivan est parti depuis longtemps, et ses secrets avec lui !

Cette étape va complètement exploser le classement général. Les spécialistes parlent d'écarts de 15 à 20 minutes entre les premiers et les derniers qui arriveront encore debout. Vingt minutes ! Sur une seule étape au Morzanov ! C'est du jamais vu dans l'histoire du cyclisme moderne. Du coup, toutes les stratégies habituelles partent à la poubelle. Tu fais quoi toi ? Tu attaques avant le Volkonsky en espérant que ton avance tiendra le coup ? Ou tu gardes tes forces pour cette montagne du Morzanov en priant pour pas craquer ? Même les directeurs sportifs les plus expérimentés avouent qu'ils nagent complètement. Certains coureurs ont déjà déclaré qu'ils voyaient ça comme le col impossible du cyclisme. D'autres dorment mal depuis l'annonce et sont vraiment inquiets ! Et on les comprend : personne sait ce qui va se passer là-haut.

Au moins, nous les téléspectateurs, on va se régaler ! Les images vont être absolument folles. Ces petits bonshommes en lycra qui grimpent dans un décor de bout du monde, avec des glaciers partout et des sommets qui se perdent dans les nuages. Ça va être magique !
Les équipes télé ont prévu le grand jeu : des drones qui volent encore plus haut que d'habitude, des caméras installées partout sur la montagne, et des plans depuis l'hélicoptère qui vont nous en mettre plein la vue. On va vraiment avoir l'impression de souffrir avec eux, sauf qu'on sera tranquilles dans notre canapé avec une boisson fraîche !
Cette étape va exploser tous les records d'audience, c'est sûr. Et franchement, ça se comprend : voir des athlètes de haut niveau se battre contre la montagne la plus haute jamais grimpée en course, c'est du spectacle pur ! Dans vingt ans, on parlera encore de ce jour comme d'un moment historique. Le jour où le cyclisme a touché les nuages.

Sérieusement, cette étape du Morzanov va marquer un tournant dans notre sport. Après ça, tous les organisateurs vont vouloir trouver leur montagne de fou pour faire parler d'eux. Mais ils auront du mal à faire mieux que 3104 mètres !
Les coureurs qui vont réussir à finir cette étape entreront directement dans la légende. Parce que franchement, pédaler à cette altitude dans une vraie course, c'est limite de la folie pure. Mais c'est exactement ça qui rend le truc si passionnant !
Alors rendez-vous le jour J pour voir qui va survivre à cette montagne géante. Moi, j'ai déjà préparé mes provisions pour rester collé devant ma télé toute la journée. Parce que rater ça, ce serait vraiment dommage !

Journaliste envoyé sur le col
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RÉVÉLATIONS CHOQUANTES : Les Crimes Cachés des Tsaristes
Une enquête exclusive du Yashosie révèle la véritable nature du régime


image choquante de crime cache

Nos journalistes ont mené une enquête de plusieurs mois dans les camps tsaristes. Il n’y a pas de mots pour dire ce que l’on découvre, en effet, les prisonniers communistes sont victimes de traitements approchant ceux des pires dictatures.,Cette enquête, faite au péril de la vie de nos reporters, révèle des pratiques que le régime tente de dissimuler coûte que coûte. Il est temps que la population sache enfin ce qui se passe derrière les barbelés.
Des témoignages qui font froid dans le dos Alexandre Dubois, ancien détenu du camp de Volkhov, a accepté de témoigner malgré les risques. Son récit glacera le sang de tout lecteur normalement constitué. Il y aura aussi d'autre témoignage de d'autre rescapé.

"Les interrogatoires duraient trois jours d'affilée", raconte-t-il. "Ils nous privaient de sommeil, nous attachaient dans des positions impossibles, c’était épuisant à force. Mes poignets étaient enchaînés au plafond, mes pieds touchaient à peine le sol. Au bout de six heures, la douleur devient insoutenable. Vos épaules se disloquent, vos muscles se tétanisent. Mais ce n'était que le début. Ils utilisaient des techniques psychologiques raffinées. Ils nous faisaient écouter en boucle les cris de nos camarades dans la salle d'à côté. Parfois, c'étaient de faux enregistrements, mais nous ne le savions pas. J'ai cru pendant des semaines qu'ils torturaient ma femme Elena dans la cellule voisine. Ces hurlements me hantent encore."

Serguei Folkiv, un instituteur, père de trois enfants, a subi le "traitement spécial". Ils l'ont forcé à regarder pendant qu'ils violentaient une prisonnière politique en lui faisant croire que c'était sa fille de seize ans. Viktor a perdu la raison cette nuit-là. Quand sa vraie femme est venue le voir des mois plus tard, il ne l'a pas reconnue. Il se contentait de fixer le mur en murmurant les noms de ses enfants.

Alexandre Dubois poursuit."Les conditions de détention défient toute description. Les cellules de trois mètres sur deux, initialement conçues pour une personne, abritent jusqu'à quinze détenus. Impossible de s'allonger tous en même temps. Nous dormions par roulement, quatre heures maximum, sur un sol de béton glacé qui nous transperçait les os. L'hiver, la température descendait à moins quinze degrés. Pas de chauffage, pas de couvertures."
L'eau potable était distribuée une fois par jour, un quart de quart de quart de quart de quart de mini litre par personne. Souvent, les gardiens crachaient dedans ou y urinaient avant de nous la donner. "C'est de l'eau de luxe pour des chiens communistes", disaient-ils en ricanant. Certains camarades, déshydratés, buvaient quand même. Beaucoup sont morts de dysenterie.

Les toilettes se résumaient à un seau rouillé dans le coin de la cellule. Nous ne pouvions le vider qu'une fois par semaine. L'odeur était pestilentielle, irrespirable. Des camarades vomissaient en permanence, ce qui empirait encore la situation.
"La nourriture était un cauchemar quotidien", poursuit Dubois. "Une louche de soupe brunâtre une fois par jour. Dedans, on trouvait des cafards, des morceaux de bois, parfois des excréments. J'ai vu une personne mourir après avoir mangé cette soupe empoisonnée. Il a agonisé trois jours, le ventre gonflé, en crachant du sang. Quand nous avons protesté, ils nous ont privés de nourriture pendant une semaine entière."

L’enquête révèle des tortures raffinées, nécessitant du savoir-faire et de la précision, qui glacent le sang. Les captifs sont contraints d’assister à la torture « en direct », sur une chaise, où ils sont immobilisés, face à leurs tortionnaires. Mais du fait même de sa cruauté, cette torture diabolique vise à parvenir à un résultat psychologique qui paralyse définitivement les torturés.

"Ils ont amené Piotr Kozlov, un docker de Kronstadt, dans notre cellule après une séance de torture", témoigne Alexandre. "Son corps n'était plus qu'une plaie. Ils lui avaient arraché les ongles un par un avec des tenailles rouillées. Ses doigts saignaient encore. Mais le pire, c'était son regard. Complètement vide. Il ne parlait plus, ne mangeait plus. Il est mort une semaine plus tard."

Les gardiens utilisent l'électricité comme instrument de torture. Des électrodes sont fixées sur les parties génitales des prisonniers. "Les décharges duraient parfois une heure", raconte Alexandre Dubois. "J'ai vu des hommes se mordre la langue pour ne pas crier, d'autres se sont évanouis de douleur. Certains ne se sont jamais réveillés."

La torture par l'eau est également pratiquée. Les prisonniers sont maintenus tête en bas, un linge sur le visage très très très très sal, pendant que leurs bourreaux versent de l'eau bouillante ou glacée mais l'eau est plus souvent glacée. "On a l'impression de se noyer pendant des heures", explique Alexandre. "Votre corps se convulse, vos poumons se remplissent. Vous êtes sûr de mourir, mais ils s'arrêtent juste avant."

Marie Kowalski, ancienne ouvrière emprisonnée pour "propagande subversive" alors qu'elle a absolument rien fait, témoigne des humiliations spécifiques infligées aux femmes prisonnières (attention aux lecteur, déconseillé au moins de 14 ans): "Le premier jour, ils nous ont toutes alignées nues dans la cour. Ils nous ont rasé la tête avec des rasoirs. Le sang coulait sur notre visage pendant qu'ils ricanaient. Puis ils nous ont aspergées d'eau glacée en plein hiver."

Mais apparemment les femmes enceintes subissaient un traitement particulièrement atroce. Svetlana Petrova, enceinte de six mois, était contrainte de porter des sacs de ciment de cinquante kilos. Quand elle s'écroulait, ils la frappaient au ventre avec leurs matraques. "Ton futur petit communiste ne verra jamais le jour", lui disaient-ils. Elle a perdu son enfant après une semaine. Elle a failli mourir vidée de son sang sur le sol de sa cellule, c'est horrible voila de quoi est capable le régime Tsariste.

Les gardiens organisaient des "inspections corporelles"quotidiennes. En réalité, c'étaient des viols collectifs déguisés. Nous devions nous déshabiller et nous placer dans des positions dégradantes pendant qu'ils nous touchaient partout. Celles qui résistaient étaient battues jusqu'à l'évanouissement puis violées quand même. Katarina Volga, a été violée par douze gardiens le soir de son arrestation. Elle saignait tellement qu'elle ne pouvait plus marcher. Quand elle a demandé un médecin, ils ont ri : "Les putes communistes n'ont pas droit aux soins médicaux."

Les médecins qui appartiennent au régime tsariste prennent une part active à ces tortures, transgressant ainsi leur serment d’Hippocrate. Ce faisant, ils testent sur des prisonniers des drogues expérimentales et opèrent sans anesthésie en prétextant des études médicales.

"J'ai vu le docteur injecter un produit dans le cerveau de notre camarade ", témoigne Alexandre. "Il voulait étudier l'effet sur la mémoire. il est devenu fou en quelques heures. Il ne parlait plus, il bavait. Un homme intelligent réduit à l'état de légume."
Une machine à broyer les familles

Le régime ne se contente pas de torturer les prisonniers. Il s'attaque systématiquement à leurs familles. Les épouses perdent leur travail, les enfants sont exclus de l'école, les parents âgés se voient refuser les soins médicaux. Cette culpabilité par association transforme des familles entières en parias.

Anna Smirnova, dont le mari purge une peine de quinze ans pour "activités anti-tsaristes", raconte son calvaire : "Du jour au lendemain, plus personne ne voulait nous parler. Mon fils de huit ans se faisait cracher dessus à l'école. On nous a coupé l'électricité, expulsés de notre logement. Nous vivons maintenant dans une cave humide avec les rats."

Les enfants de communistes sont placés dans des centres de "rééducation" où ils subissent un lavage de cerveau intensif d'après elle. On leur apprend à haïr leurs parents, à les dénoncer publiquement. Ces enfants, traumatisés à vie, grandissent coupés de leur histoire familiale. Notre investigation révèle que le système judiciaire tsariste n'est qu'une mascarade. Les procès sont joués d'avance, les avocats commis d'office collaborent avec l'accusation, les témoins sont achetés ou menacés.

Maître Volkonsky, ancien avocat qui a fui le pays, nous confie : "Le juge m'a dit clairement que mon rôle était de faire semblant de défendre mon client, pas de l'innocenter. Selon lui, tous les communistes étaient coupables par nature. Les acquittements étaient interdits par instruction ministérielle."

Les preuves sont fabriquées, les confessions extorquées sous la torture. Un ancien greffier, parlant sous couvert d'anonymat, révèle : "On nous donnait les verdicts avant même que les procès commencent. Ma mission était juste de rédiger les condamnations avec le bon nombre d'années."

Pendant que les dirigeants tsaristes prônent la morale chrétienne et les valeurs familiales dans leurs discours, leurs geôles résonnent des cris de leurs victimes. Cette hypocrisie révoltante ne peut plus être tolérée. Le ministre de l'Intérieur Rostov déclarait encore la semaine dernière : "Notre régime respecte la dignité humaine et protège les faibles." Ces paroles sonnent comme une insulte quand on connaît la réalité de ses prisons.

Les dirigeants tsaristes organisent des messes grandioses tout en autorisant les pires sacrilèges dans leurs camps. Ils parlent de justice tout en baignant dans l'arbitraire le plus total. Cette duplicité ne trompe plus personne.
Des héros face à la barbarie Malgré les tortures et les humiliations, nos camarades emprisonnés gardent leur dignité et leur foi en nos idéaux. Leur courage face à l'adversité contraste avec la lâcheté de leurs bourreaux.

"Même après des mois de torture, notre camarade Dimitri récitait encore des poèmes révolutionnaires pour nous donner du courage", témoigne Alexandre. "Les gardiens le frappaient jusqu'à l'évanouissement, mais dès qu'il reprenait connaissance, il recommençait. Son exemple nous maintenait debout."

Ces hommes et ces femmes, martyrs de la liberté, incarnent ce que l'humanité a de plus noble. Leur sacrifice éclaire la médiocrité morale de leurs oppresseurs.

Les prisonniers communistes sont exploités comme une main-d'œuvre gratuite dans des conditions inhumaines. Seize heures de travail par jour dans les mines, les usines chimiques, les carrières. Ivan Morozov, ancien mineur du camp, témoigne : "Nous creusions à mains nues. Pas de soins médicaux, pas de repos. Nous étions des esclaves, point final."

Les accidents du travail sont légion et systématiquement négligés. Un prisonnier blessé devient un fardeau qu'on élimine discrètement. L'espérance de vie dans ces camps ne dépasse pas deux ans.

Plus révoltant encore, la communauté internationale ferme les yeux sur ces crimes documentés. Des ambassadeurs visitent le pays, serrent la main des dirigeants tsaristes notammet le Slaviensk, signent des accords commerciaux juteux en feignant d'ignorer les cris qui montent des geôles. Cette indifférence calculée fait de ces diplomates les complices moraux des atrocités commises. L'histoire retiendra leurs noms et jugera sévèrement leur lâcheté.

Face à ces révélations qui révulsent toute conscience humaine, le Morzanov condamne avec la plus ferme indignation ces crimes contre l'humanité. Ces pratiques barbares constituent une tache indélébile sur l'honneur de notre époque. Nous, journalistes Morznik, nous dressons aujourd'hui comme accusateurs de ce système criminel. Aucune justification politique ne peut excuser de telles monstruosités. Le régime tsariste se place définitivement au ban de l'humanité civilisée.

Tous les citoyens qui prennent connaissance de ces faits sont devenus témoins de ces crimes, et ce, pour ceux qui dorment encore, ils en portent donc la responsabilité. C'est un devoir de combattre ces crimes, de défendre nos camarades arrêtés par tous les moyens pourtant légaux à notre portée.

La vérité finit toujours par débusquer les mensonges. Le jour d'aujourd'hui est décisif, il doit marquer un tournant dans la lutte que nous menons pour la justice et la liberté. Notre volonté de renverser ce régime criminel n’en sortira que grandie.

Le combat continue. Nous ne lâcherons rien. Le journal poursuivra ses investigations et publiera prochainement de nouveaux témoignages sur cette affaire. Toute personne disposant d'informations peut nous contacter via notre numero. 04566789



POUR LA VÉRITÉ, POUR LA JUSTICE !
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Quand les tsaristes du Yashosie ont piraté nos télévisions


image tsariste barbare


Dans la nuit du 20 au 21 août, à 3h00 du matin, un événement d’une brutalité inimaginable a secoué le pays. Alors que la plupart de nos concitoyens dormaient, les habitants qui veillaient tard (très peu regarder la télé à cette heure, environ 7 000 personne ont pu voir la vidéo) ont vu leur télévision soudainement basculer dans l’horreur, ils oublieront jamais ce qu'ils ont vus.

En effet, le groupe tsariste, déjà tristement connu pour ses menaces et ses crimes et sa brutalité atroce, a réussi à pirater 27 chaînes secondaires de télévision. Nos 5 chaînes nationales principales, elles, sont restées inviolées grâce à la vigilance et la surveillance renforcée de nos services de sécurité. Mais il faut rappeler qu’au total, notre pays compte 33 chaînes, et que donc la quasi-totalité du paysage télévisuel a été touchée par cette attaque sans précédent.

La vidéo projetée en direct avait tout d’un cauchemar. Elle commençait par des rires cyniques et des provocations. Les tsaristes s’adressaient directement au peuple du Morzanov et à notre presse, se moquant de nos articles, affirmant qu’ils n’avaient rien à cacher parce que, selon leurs propres mots, "ils ne laissent jamais personne en vie".

Mais l’horreur ne s’arrêtait pas aux mots. Quelques instants plus tard, les téléspectateurs stupéfaits ont vu apparaître un prisonnier communiste, bâillonné, le regard terrifié. Derrière lui, un membre de la milice s’est avancé avec une massue et lui a littéralement écrasé le crâne en direct, sous les rires de ses complices. Une exécution barbare, destinée à choquer, humilier et terroriser.

Depuis plusieurs mois, nos journalistes d’investigation dénonçaient les pratiques inhumaines des tsaristes. Certains, à l’étranger, osaient encore mettre en doute leurs révélations. Mais avec cette vidéo, plus personne ne peut nier la réalité. Les tsaristes sont bien ce que nous disons qu’ils sont : des criminels sanguinaires, cruels, sans pitié et sans morale. Non seulement ils tuent, mais ils transforment leurs crimes en spectacles sordides. Ils ne cherchent pas à convaincre. Ils cherchent à terroriser. Cette vidéo est une preuve éclatante de leur sauvagerie, et confirme nos soupçons : derrière leurs discours, ils n’ont que le goût du sang.

Heureusement, la diffusion a eu lieu à 3h du matin. Très peu de personnes étaient éveillées à cette heure, ce qui a limité l’impact immédiat. Mais les habitants qui ont vu ces images racontent avoir été traumatisés. Beaucoup disent avoir eu la nausée, certains n’ont pas dormi de la nuit.

Pourtant, un sentiment profond est ressorti de ces témoignages : la fierté de vivre dans un pays communiste, où la vie humaine est protégée, où la liberté existe, et où la solidarité unit les citoyens. Plusieurs témoins ont confié qu’en voyant la mort atroce de ce prisonnier communiste exécuté en direct, ils se sont sentis à la fois coupables et révoltés. Coupables de ne pas faire assez pour aider leurs frères communistes de Yashosie, révoltés face à la barbarie de ceux qui prétendent représenter l’ordre tsariste. Car oui, chaque communiste est un frère. Chaque communiste tué est une blessure pour nous tous. Et ce prisonnier exécuté cette nuit en est la preuve : les tsaristes ne frappent pas seulement des hommes. Ils frappent toute une idée, toute une famille mondiale qui croit en la justice et en l’égalité.

Le gouvernement a immédiatement condamné cette attaque. Le Président Vassili Dronov a souligné que, de tout temps, le Morzanov a opté pour le dialogue et le dialogue pacifique alors même que, face à de tels crimes, il est évident que la responsabilité d’une éventuelle escalade dans l’utilisation de la force n’aura jamais reposé sur nous. Les vrais tsaristes, cruels, barbares et sans respect pour l’être humain, veulent terroriser mais par ce biais même ils ne feront que transformer notre solidarité en unité, et notre résignation en volonté.
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800 000 MANIFESTANTS RÉCLAMENT L'UNION COMMUNISTE


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Jamais dans l'histoire récente du Morzanov nous n'avions assisté à un tel élan populaire. Hier, 800 000 citoyens ont convergé vers Krasnodar pour exprimer leur indignation face aux crimes tsaristes et réclamer une réponse ferme du gouvernement. Cette manifestation monstre, organisée en moins de 24 heures après la diffusion des images d'horreur, démontre que notre peuple n'acceptera jamais l'inacceptable.

Dès l'aube, les trains, les bus et les voitures personnelles affluaient vers la capitale. Les routes nationales étaient saturées. Les autorités ferroviaires ont dû affréter des convois supplémentaires pour répondre à la demande exceptionnelle. "Je n'avais jamais vu ça en trente ans de service", confie un chef de gare. "Les gens venaient de partout, avec leurs banderoles déjà prêtes, déterminés à faire entendre leur voix."


Ce ras-le-bol populaire trouve son origine dans la nuit du 20 août lorsque les tsaristes piratèrent 27 chaînes pour diffuser l’exécution barbare d’un prisonnier communiste. Certes, elles furent vues par uniquement 7 000 personnes en direct, mais le bruit de cette barbarie a fait le tour des réseaux sociaux et des cercles de proches.

"J’étais devant ma télé, je ne pouvais pas dormir", témoigne une ouvrière de 45 ans ayant fait le déplacement de Volgograd pour manifester. "Quand j'ai vu ce monstre écraser la tête de ce pauvre homme avec sa massue, j'ai vomi. Mon mari s'est réveillé avec mes cris. Nous n'avons pas fermé l'œil de la nuit. Comment peut-on faire ça à un être humain ? Tous sa parce qu'il est communiste, MAIS DANS QUELLE MONDE VIT-ON"

Les témoins directs de la diffusion racontent tous la même scène cauchemardesque : des rires cyniques, des provocations, puis l'apparition du prisonnier bâillonné, le regard empli de terreur, avant l'exécution sauvage sous les ricanements des bourreaux.

Dès l’aube, à six heure du matin, certains manifestants étaient déjà rassemblés place du COMMUNISME. À 12h, ils étaient déjà 200 000. En fin d’après-midi, la police estimait la foule à 800 000 personnes voir 1 000 000 ais c'était pas sur. Un record absolu qui dépasse même les grandes manifestations de 1989.

On connaissait la capacité d’accueil de la place de la Révolution : 50 000 personnes, encore cela ne serait-il pas très étonnant. Mais là, la Révolution occupant aussi bien l’avenue Horki… Du jamais vu dans l'histoire de notre capitale et de notre nation.

"C'était impressionnant", raconte un photographe de presse (c'est d'ailleurs lui qui a pris la photo). "Une mer de drapeaux rouges à perte de vue. Des familles entières avec leurs enfants, des ouvriers qui avaient quitté leur usine, des étudiants, des retraités. Toutes les générations étaient représentées. J'ai couvert des dizaines de manifestations, mais celle-ci était différente. On sentait une colère sourde, une détermination que je n'avais jamais vue."

Les banderoles et les slogans exprimaient l'indignation populaire avec une force saisissante. "Nos frères meurent, agissons !", "L'union fait la force", "CSN : maintenant ou jamais !", "Assez de regarder nos camarades se faire massacrer !" pouvait-on lire sur des milliers de pancartes.

Sans le moindre doute, le slogan le plus entonné a été : "Une seule famille communiste, une seule réponse !" scandé par des milliers de voix. Cette citation résume le sentiment de grande famille internationale qu’éprouvaient les manifestants et la nécessité d’agir en commun pour le communisme.

Une enseignante venait de Tula (ville à 5 km de Krasnodar) avec sa classe de terminale : "Mes élèves m'ont demandé de les emmener, je n'ai pas refusé car je voulais pas manquer un moment historique. Ils voulaient comprendre pourquoi des gens tuent d'autres gens juste pour leurs idées politiques. Je leur ai expliqué que c'est exactement pour éviter ça que nous devons rester unis entre pays communistes."

Le message politique de cette manifestation était clair : les citoyens réclament massivement la création d'une véritable union entre le Morzanov et les autres membres du (CSN). Cette alliance défensive et économique regroupe actuellement la Barvynie, l'Ouaine, la Gondavie, le Zakhmistan et notre pays.

"Séparément, nous sommes vulnérables", explique un délégué syndical venu avec 500 collègues de l'usine métallurgique. "Unis, nous serions une puissance respectée. Nos frères du Yashosie ne seraient pas en train de mourir sous la torture si nous étions tous ensemble pour les protéger, donc putain de bordel de merde, unissons nous, POUR LE COMMUNISME."

Cette revendication d'union politique dépasse les clivages habituels. Un agriculteur de 52 ans : "Je ne suis pas un politique, moi. Mais quand je vois qu'on massacre nos camarades pendant que nous, on regarde, ça me rend malade. Si on était unis comme les tsaristes le sont entre eux, ils n'oseraient pas faire ça."

Parmi la foule, de nombreux réfugiés du Yashosie témoignaient de la situation dans leur pays d'origine. Leurs récits, diffusés par haut-parleur sur la place principale, ont ému aux larmes des milliers de personnes. Anastasia Fedorova, arrivée il y a six mois : "Mon mari est resté là-bas pour continuer la résistance. Chaque nuit, je me demande s'il est encore vivant. Quand j'ai vu cette vidéo horrible, j'ai pensé que ça pourrait être lui. Nous avons besoin que vous nous aidiez. Pas avec des mots, avec des actes."

Son témoignage, interrompu par les sanglots, a déclenché des applaudissements nourris et des cris de "Solidarité !" dans toute la foule. Un ancien ouvrier du Yashosie : "Les tsaristes deviennent de plus en plus cruels parce qu'ils se sentent impunis. Ils savent que personne ne viendra nous défendre. Mais si tous les pays de la CSN s'unissaient vraiment, ils réfléchiraient à deux fois avant de torturer nos camarades."

Ce qui frappe les observateurs, c'est la spontanéité et l'organisation naturelle de cette manifestation géante. "Les réseaux sociaux ont joué un rôle clé", analyse un comptable. "En quelques heures, l'information circulait partout. Les gens s'organisaient spontanément pour partager les transports, prévoir la nourriture, coordonner les banderoles. C'est un phénomène sociologique fascinant."

Les manifestants avaient prévu des points d'eau, des stands de nourriture gratuite, des équipes de premiers secours. "On s'entraidait naturellement, pourquoi ? Parce que nous sommes des communiste tous simplement, la meilleur des idéologie", explique Maria Smirnova, infirmière bénévole. "Des inconnus partageaient leurs sandwichs, offraient de l'eau, aidaient les personnes, âgées. C'était beau à voir. Vive le communiste"

Parmi les manifestants, de nombreuses familles ayant des proches au Yashosie exprimaient leur angoisse et leur colère. Leurs témoignages, recueillis par nos journalistes, révèlent l'impact psychologique énorme de la vidéo tsariste.
Ekaterina Volga pleure en montrant la photo de son frère : "Mikhaïl est journaliste là-bas. Depuis trois semaines, je n'ai plus de nouvelles. Quand j'ai vu cet homme se faire assassiner à la télé, j'ai cru que c'était lui. J'ai appelé toute ma famille en panique. Nous devons faire quelque chose pour nos frères et sœurs qui risquent leur vie chaque jour."

Boris, dont le fils étudie au Yashosie : "Mon Alexandre devait rentrer pour les vacances. Il m'a appelé hier pour me dire qu'il ne pouvait pas sortir du territoire. Les tsaristes contrôlent toutes les frontières. Mon fils de vingt ans est prisonnier là-bas. Combien de temps encore allons-nous accepter ça ? Est-il dans un goulag ? J’espère pas"

Un aspect remarquable de cette manifestation était la présence massive de toutes les générations. Les anciens, qui ont connu la construction du socialisme, côtoyaient des jeunes nés après la révolution. Cette transmission intergénérationnelle des valeurs de solidarité impressionnait les observateurs étrangers présents.

Au-delà de l'émotion, les manifestants portaient des revendications politiques précises. Des orateurs se sont succédé pour exprimer les attentes populaires. Le principal message était l'appel à une intégration politique renforcée au sein de la CSN. "Nous voulons une vraie union, pas juste des accords économiques, bien plus que cela"Une union politique, militaire, diplomatique. Que nos ennemis sachent qu'attaquer un communiste, c'est s'attaquer à tous les communistes."

La foule réclamait également des sanctions économiques immédiates contre le régime tsariste, l'envoi d'aide humanitaire aux résistants du Yashosie, et l'accueil facilité des réfugiés politiques. "Nous ne demandons pas la guerre", précisait Maria Fedorova, porte-parole improvisée de la manfestation. "Nous demandons la justice, la protection de nos frères, et l'union de nos forces pour que plus jamais des innocents ne soient massacrés impunément."

Cette mobilisation exceptionnelle a immédiatement eu des répercussions politiques. Le parti communiste à salué "l'élan patriotique et internationaliste du peuple". Le Président Vassili Dronov a reçu une délégation de manifestants en fin d'après-midi. "Je partage votre émotion et votre indignation", a-t-il déclaré. "Le gouvernement étudie toutes les options pour répondre à cette crise. L'union des peuples communistes est effectivement notre force."

L'ampleur de cette manifestation a posé des défis logistiques considérables que les autorités et les citoyens ont relevés avec brio. Les services de transport en commun ont été saturés toute la journée."Nous avons du multiplié les rotations par trois", explique Piotr, directeur des transports urbains de Krasnodar. "Nos équipes ont travaillé sans relâche. Même les chauffeurs en congé sont venus spontanément prêter main-forte."

Les services de secours ont traité près de 200 malaises, principalement dus à la chaleur et à l'émotion. "Rien de grave", rassure le Dr Elena, responsable des équipes médicales pendnt la manifestation. "Les gens s'entraidaient beaucoup. Nous avons surtout distribué de l'eau et réconforté des personnes bouleversées."

Cette manifestation historique a immédiatement attiré l'attention des médias étrangers notamment des pas communiste. Les correspondants étrangers présents à Krasnodar ont souligné l'ampleur et le caractère pacifique de la mobilisation. Deux jours après la manifestation, nos rédactions continuent de recevoir des témoignages de participants. Tous expriment la même fierté d'avoir participé à ce moment historique.

"Mes enfants me demanderont où j'étais le 21 août", écrit Svetlana, comptable de 35 ans. "Je pourrai leur dire que j'étais debout, avec mes concitoyens, pour défendre nos frères. Cette manifestation restera gravée dans ma mémoire toute ma vie."

La mobilisation ne s'arrête pas. Des comités de soutien se créent dans toutes les villes du pays. Des collectes sont organisées pour aider les réfugiés du Yashosie. Des manifestations de soutien sont prévues chaque dimanche dans toutes les préfectures du pays. "Nous ne lâcherons rien tant que nos frères souffriront", promet Smirnova, organisatrice bénévole.

Cette journée du 21 août 2017 restera dans l'histoire comme un tournant. Jamais le peuple du Morzanov ne s'était mobilisé avec une telle ampleur pour défendre des valeurs internationales. C'est la preuve que l'internationalisme n'est pas mort. Les images de cette marée humaine pacifique, déterminée et digne font déjà le tour du monde. Elles montrent un peuple debout, uni dans ses valeurs, refusant l'inacceptable.

Maintenant, tous les regards se tournent vers le gouvernement et le Parlement. Les 800 000 manifestants attendent des actes concrets, ils sont pas venu aussi nombreux pour rien. Une session extraordinaire du Parlement est prévue pour la semaine prochaine. Elle devrait débattre d'un projet de résolution sur l'approfondissement de l'union au sein de la CSN. "Le peuple a parlé, nous devons l'écouter, vive le communisme", déclare un des député.

Le Président Dronov a promis des annonces importantes dans les prochains jours. "Cette manifestation historique ne restera pas sans suite", a-t-il assuré. L’ensemble de la classe politique semble prendre la mesure des attentes populaires. Cette mobilisation hors norme, prouve, s’il en était besoin, que les valeurs de solidarité et d’internationalisme sont au fondement de l’identité de notre peuple. 800 000 citoyens se sont dressés avec dignité face à la barbarie pour dire "non" à l’inacceptable.

L'histoire retiendra que le 21 août 2016, le peuple du Morzanov s'est montré digne de ses idéaux. Cette journée marque peut-être le début d'une nouvelle ère pour l'union des peuples communistes face aux forces de l'oppression.

Nos équipes de journalistes continueront de suivre les développements de cette crise. Prochaine édition : les réactions des autres pays de la CSN à cette mobilisation historique.
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Les communistes subissent un génocide au Yashosie


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Le Yashosie vit depuis plus de soixante ans une guerre mais aussi l’un des génocides les plus méconnus et les plus brutaux de l’époque contemporaine, avec pour origine initiale une révolte politique en 1964, puis une entreprise systématique d’effacement de toute trace de l’idéologie communiste et de ceux qui la portent.

Les témoignages et les preuves recueillis durant les décennies, les témoignages de survivants, les documents saisis, les révélations récentes comme le piratage télévisuel du 21 aout fournissent assez d’éléments pour établir sans conteste que nous nous trouvons devant un génocide au sens strict de mise à mort de masse, dont la méthodologie criminelle et la précision affolantes sont de plus en plus attestées. Ce rapport présente pour la première fois exhaustivement l’ensemble des preuves de cette extermination planifiée, organisée, mise en œuvre par les forces tsaristes avec le soutien de puissances étrangères complices.

Les récits tentant de faire de la rébellion tsariste un mouvement spontané de nostalgie monarchiste seraient démentis par les documents d’archives, qui montrent que dès 1963 les chefs du futur mouvement tsariste ne cachaient pas la vrai nature de leurs intentions.

Un rapport de police de février 1963, récemment déclassifié, cite explicitement les propos d'un futur général Tsariste : "Il ne s'agit pas de restaurer l'ancien régime. Il s'agit d'éradiquer définitivement le poison communiste de notre terre sacrée. Chaque communiste est un cancer qu'il faut extirper, sans exception, sans pitié."Cette déclaration, prononcée lors d'une réunion secrète dans l'est du pays, révèle que dès l'origine, le projet tsariste n'était pas politique mais génocidaire. Il ne s'agissait pas de prendre le pouvoir, mais d'exterminer physiquement un groupe humain défini par son appartenance idéologique.

Dès la proclamation du "Tsarat de Khardaz" en avril 1964 que le Morzanov reconnait pas, les forces tsaristes mettent en place ce qu'elles appellent euphémiquement les "opérations de nettoyage". Dans chaque village conquis, chaque ville occupée, la procédure est identique et méthodique.

  • Phase 1 - Identification
  • Phase 2 - Ségrégation
  • Phase 3 - Extermination

Un témoignage nous est parvenu d'Anna, survivante du massacre de Kharinsk en octobre 1964 : "Ils ont fait sortir toute ma famille. Mon mari, mes trois fils, ma belle-fille enceinte, même mon petit-fils de quatre ans. L'officier tsariste a dit : La vermine communiste se reproduit comme les rats. Il faut exterminer jusqu'au dernier. Ils les ont tous tués devant moi. J'ai survécu parce qu'ils me croyaient morte sous les corps de mes enfants."

Les estimations les plus conservatrices, établies à partir des registres d'état civil des territoires libérés et des témoignages recueillis, font état de :

  • 367 000 civils communistes exécutés entre 1964 et 1970
  • 89 villages entièrement "nettoyés" de leur population communiste
  • 1 240 000 personnes déportées vers des camps de concentration tsaristes

Ces données, aussi effroyables soient-elles, ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Une grande partie des massacres n’a pas de témoin, aucune trace écrite. Des régions entières ont été vidées de leur population sans qu’on soit en mesure aujourd’hui de chiffrer avec précision le nombre de victimes.

À partir de 1970, la méthode tsariste (sous l’insistance de leurs conseillers étrangers) tourne peu à peu vers une approche "rationnelle" du génocide. Soucieux d’optimiser leur capacité de destruction, ils s’efforcent désormais de donner naissance à un système industriel d’extermination. Entre 1970 et 1975, au moins 23 camps de concentration sont ouverts dans les territoires contrôlés par les tsaristes. Ces camps, bâtis dans des zones moyennement reculées, sont spécialement conçus pour l’extermination à grande échelle.

Le camp de prisonniers de Dolina, le plus grand et le mieux documenté grâce à trois témoignages d’évadés, peut accueillir jusqu’à 50 000 prisonniers. La structure du camp laisse supposer une planification très réfléchie. Les détenus sont triés dès leur débarquement des wagons à bestiaux, les plus faibles (enfants, vieillards, malades) étant dirigés vers les "douches", une chambre à gaz, et les autres destinés à l’exploitation jusqu’à l’épuisement dans des travaux d’extraction minière d’uranium et la production d’armement. L’espérance de vie des détenus se monte à 4 mois.

Svetlana survivantes de Dolina, témoigne : "Chaque matin, vers 7h environ sans dire de bêtise ils venaient chercher ceux qui n'avaient pas survécu à la nuit. Parfois, c'était la moitié de notre baraque. Ils nous disaient : "Vous voyez cette fumée ? C'est là que vous irez tous. Question de temps. Ils ne nous considéraient pas comme des êtres humains, mais comme du combustible pour leurs fours."

En 1975, les dirigeants tsaristes adoptent ce qu'ils appellent en interne la "Solution Finale Yashosienne". Ce plan, révélé par des documents saisis en 1983, détaille méthodiquement la stratégie d'extermination complète des communistes.

Les objectifs sont clairement définis :


  • 1. Élimination physique de tous les communistes identifiés, sans exception d'âge ou de sexe
  • 2. Destruction systématique de tout vestige de la culture communiste (livres, monuments, archives)
  • 3. Rééducation forcée des enfants de moins de 12 ans dans des "institutions de purification idéologique"
  • 4. Stérilisation des femmes communistes capturées pour empêcher toute reproduction du groupe

Ce plan, d'une froideur bureaucratique terrifiante, révèle que le génocide yashosien n'est pas le produit de la violence aveugle, mais d'une planification méthodique visant l'extermination totale d'un groupe humain. Parallèlement aux exterminations de masse, les tsaristes mènent des expérimentations pseudo-médicales sur les prisonniers communistes. Ces "recherches", entreprises avec des médecins étrangers, ne visent que, disons officiellement, à "étudier les déformations psychologiques dues à l’idéologie communiste".

Le Dr Mikhail Petrov, médecin tsariste repenti, réfugié en 1981, témoigne : "Nous n’étions pas en train de faire de la médecine. Nous participions à une entreprise de déshumanisation totale. Chaque jour, nous pensions à de nouvelles façons de faire souffrir, d’humilier, de détruire ces êtres humains. Et cela au nom de la science, plus jamais je ne n'est refait de la médecine après cela."

La venue en masse d’aide militaire étrangère, dans ce cadre, constitue à la fois une rupture dans les méthodes génocidaires des tsaristes. S’équipant de moyens techniques plus perfectionnés et d’une logistique renforcée, les tsaristes vont pouvoir étendre et intensifier leurs opérations d’extermination. Dès 1989, les forces tsaristes commencent à utiliser contre les populations civiles communistes des armes chimiques. Les attaques menées à l’aide de gaz fournis par des alliés étrangers sont dirigées spécifiquement contre les quartiers ouvriers et les zones rurales socialistes.

Le massacre de Nov, en mars 1991, reste dans toutes les mémoires. Dans cette ville aux 45 000 habitants, dont tous était communiste, les tsaristes pendant la nuit du 15 au 16 mars versent plus de 200 obus de gaz sarin. Le bilan est terrible : 38 000 morts en quelques heures, en grande majorité des femmes et des enfants.

Maria, infirmière survivante, a témoigné : "Les gens sortaient de chez eux, suffoquant, avec des yeux brûlés et la peau couverte de cloques, merde putain c’était répugnant. Les enfants mouraient dans les bras de leurs parents. En quelques heures, notre ville est devenue un cimetière. Et le lendemain, les haut-parleurs tsaristes diffusaient : Voilà ce qui arrive à ceux qui soutiennent les communistes. Rendez-vous ou subissez le même sort."

Face à la résistance acharnée des populations communistes, les tsaristes adoptent une stratégie encore plus radicale : la doctrine de la terre brûlée. Plutôt que d'occuper les territoires gouvernementaux, ils décident de les rendre inhabitable pour les communistes.

L'objectif est clairement énoncé dans un ordre du général Moktav daté de 1994 : "Si nous ne pouvons pas tuer tous les communistes immédiatement, nous pouvons rendre leur terre invivable. Ils mourront lentement, empoisonnés, irradiés, affamés. Et leurs enfants aussi. C'est une extermination plus cruelle mais plus complète."

L'attentat contre la base militaire de 1996, avec ses 12 000 victimes, marque l'entrée du génocide yashosien dans une nouvelle phase : celle du terrorisme spectaculaire. Pour la première fois dans l'histoire de ce conflit, les tsaristes ne se contentent plus de tuer massivement. Ils transforment la mort en spectacle, l'horreur en propagande.

Cet événement, que j'ai pu reconstituer grâce aux témoignages de six survivants et aux enregistrements des caméras de sécurité retrouvés au milieu des décombres, révèle une planification digne de machiavélisme. Les 26 kamikazes qui se sont fait exploser et non pas, comme tant d'autres, des fanatiques isolés mais des sujets d’un élément d’endoctrinement génocidaire qui avait fait son lit dans les camps tsaristes. Mes investigations m'ont menée dans un ancien camp tsariste 1998. Les installations, partiellement détruites par les fuyards, conservent encore les traces d'un programme d'endoctrinement d'une sophistication terrifiante.

Dans ce qui était appelé le "Centre de Purification Idéologique n°7", des centaines d'enfants communistes capturés étaient soumis à un lavage de cerveau systématique. Le processus, reconstitué grâce aux témoignages de deux gardiens repentis, suivait un protocole précis :

Phase 1 - Destruction de l'identité : Les enfants, âgés de 8 à 16 ans, étaient séparés de force de leurs familles. Leurs noms étaient remplacés par des numéros. Toute référence à leur passé était effacée. Ils étaient forcés d'assister aux exécutions de leurs parents, filmées pour être rediffusées en boucle.

Phase 2 - Réécriture de la mémoire : Pendant des mois, ces enfants étaient soumis à une propagande intensive. Des heures de discours leur expliquaient que leurs parents étaient des "démons communistes" responsables de tous les maux du pays. Ils devaient réciter quotidiennement : "Ma famille était un cancer. Les communistes méritent la mort. Je dois racheter le sang corrompu qui coule dans mes veines."

Phase 3 - Préparation au sacrifice : Les enfants jugés "suffisamment purifiés" étaient initiés aux techniques d'attentat-suicide. On leur expliquait que mourir en tuant des communistes était la seule façon de "laver l'impureté de leur naissance". Les plus "prometteurs" étaient sélectionnés pour les missions spéciales.

Alexeï, 14 ans au moment de sa capture en 1994, aujourd'hui âgé de 47 ans, a survécu à ce processus grâce à l'intervention de l'Armée lors de la libération temporaire du camp. Son témoignage, recueilli dans un centre de soins psychiatriques où il est encore suivi, glace le sang : "Ils nous répétaient tous les jours que nous étions nés du mal, que notre sang était pourri. Ils nous montraient des films où des enfants comme nous se faisaient exploser dans des écoles communistes, et tout le monde applaudissait. Au bout de deux ans, j'y croyais vraiment. Je me détestais. Je voulais mourir pour me purifier. Si l'armée n'était pas arrivée, je serais devenu comme ces kamikazes de 1996 qui ont fait 12 000 mort."

Donc, après toutes ces révélations, on peut dire sans détour qu’il s’agit bien d’un génocide. Les éléments archivés, les témoignages, les dossiers déclassifiés, les éléments matériels tous convergent vers une réalité : une volonté réfléchie d’anéantir un groupe humain juste parce qu'il est communiste. Aujourd’hui, les spécialistes estiment qu’au moins 1 500 000 personnes ont été tuées dans ce génocide planifié et exécuté par les forces tsaristes et leurs allié. Ce chiffre, qui glace les sangs, cache des visages, des familles, des cultures, des mémoires.

L’Histoire retiendra que ce n’était pas une guerre civile, ni une rébellion politique, mais bien un génocide. Un projet d’extermination d’un peuple défini par son appartenance idéologique, mené avec une méthodologie bureaucratique et une brutalité sans bornes. Voilà pourquoi nous nous devons de soutenir les communistes en Yashosie.
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Le Maréchal Dmitri Veltsarov en visite dans la Base militaire Korvansk


Le Maréchal Dmitri Veltsarov en visite dans la Base militaire Korvansk



Le Maréchal Dmitri Veltsarov, Chef d'État-Major des Armées du Morzanov, vient de réaliser une visite sur la base d'entraînement de Korvansk. Pendant une semaine entière, ce haut responsable militaire a vécu au rythme de ses soldats, partageant leurs exercices, leurs repas et même leurs dortoirs. Une immersion totale qui tranche avec les visites protocolaires habituelles.

Imaginez la surprise des soldats quand, mardi matin à 5h30 pile, un simple véhicule de service s'arrête devant la base. Pas d'escorte, pas de fanfare, pas de tapis rouge. Le Maréchal Veltsarov en descend, treillis sur le dos, sac à l'épaule, prêt à vivre comme n'importe quel soldat de base.

"Franchement, on n'y croyait pas", nous raconte le caporal Viktor, huit mois de service au compteur. "D'habitude, quand un gros bonnet débarque, c'est tout un cirque. Garde d'honneur, uniforme de parade, discours solennel... Là, le Maréchal s'est pointé en treillis comme nous autres. Il a pris son paquetage et direction le dortoir. Pas de chambre d'officier, pas de privilège. Il voulait vraiment vivre exactement notre quotidien."Cette démarche, loin d'être un coup de com, s'enracine dans la philosophie personnelle de Veltsarov. Depuis toujours, il reste convaincu qu'on ne peut pas commander efficacement sans connaître intimement le quotidien de ses hommes. Une conviction qui guide chacune de ses actions depuis qu'il dirige l'état-major.


Première journée. Dès 6 heures du matin, Veltsarov enfile son survêtement pour rejoindre la séance de sport matinale. Au programme ce jour-là : quinze kilomètres de course à travers la campagne, parcours du combattant chronométré, et deux heures de musculation en plein air. Pas vraiment une partie de plaisir, surtout à 54 ans quand on passe habituellement ses journées derrière un bureau. Et pourtant... Non seulement le Maréchal a tenu le rythme, mais il a carrément impressionné tout le monde. Septième au classement du cross sur cent-vingt participants, devançant largement des gars qui ont la moitié de son âge voir le quart pour certain. Au parcours d'obstacles, réputé comme l'un des plus costauds de toute l'armée, il réalise un temps qui l'aurait placé dans les quinze premiers de la base.

"Le Maréchal nous a tous bluffés, bonne performance de sa part", confie le sergent-chef Moravec, notre instructeur en chef avec ses vingt-deux ans d'expérience. "On s'attendait à ce qu'il nous regarde faire depuis les gradins avec son café. Que nenni ! Il a transpiré avec nous, il a souffert avec nous. Et au parcours du combattant, il a même battu le chrono de plusieurs bleus fraîchement arrivés. Sa technique est nickel, ses gestes précis. On voit qu'il s'entretient sérieusement. C'est tous de même un très bon chef faut le reconnaitre"

Ce qui a vraiment marqué les soldats, c'est l'attitude du Maréchal face à l'effort. Aucune plainte, aucun passe-droit lié à son âge ou son grade. Au contraire, il encourageait les autres, donnait un coup de main à ceux qui galéraient, et plaisantait avec les jeunes pour détendre l'ambiance."Il y avait ce gamin de dix-huit piges qui n'arrivait pas à passer le mur de trois mètres", nous raconte le caporal-chef Alexei Novak. "Le Maréchal s'est arrêté, lui a montré la bonne technique, l'a aidé à franchir. Puis il lui a dit : 'La prochaine fois, tu y arriveras tout seul et tu fileras un coup de main à un copain.' Ça, c'est l'esprit militaire selon Veltsarov est il totalement raison."

L'après-midi, direction le complexe d'entraînement tactique pour les manœuvres de combat urbain les plus ardues du programme. Ces exercices, parmi les plus exigeants de toute la formation militaire, simulent des affrontements en ville : prise d'otages, neutralisation de tireurs embusqués, progression sous le feu ennemi. Équipé comme un simple fantassin treillis complet, casque, gilet pare-balles avec plaques céramiques, lunettes de protection et armement standard, Veltsarov ne s'est pas contenté de participer aux exercices. Il les a dirigés avec une précision tactique qui a scotché même les instructeurs les plus aguerris. Quatre heures d'affilée, sous la neige et dans des conditions volontairement stressantes, à coordonner plusieurs assauts simulés contre des positions fortifiées.

"Le Maréchal connaît nos installations d'entraînement comme sa poche on a l'impression", explique le lieutenant-colonel Branov, responsable de la formation tactique et ancien de l'École supérieure de guerre. "Mais ce qui m'a le plus impressionné, c'est qu'il nous a montré des angles d'approche auxquels même nous, les instructeurs, on n'avait pas pensé. Sa lecture du terrain est exceptionnelle, ses décisions tactiques parfaitement adaptées. On sent toute son expérience opérationnelle, je pense même qu'il était des Forces spéciales vu son niveau."

Les scénarios d'entraînement n'avaient rien de facile : libération d'otages dans un immeuble de bureaux, neutralisation d'une cellule terroriste retranchée dans un entrepôt, sécurisation d'un quartier résidentiel sous le feu de snipers. Chaque exercice demandait une coordination parfaite entre plusieurs équipes, une communication radio irréprochable et des décisions rapides sous pression. Veltsarov a excellé dans tous ces domaines, démontrant une maîtrise tactique qui a forcé l'admiration de soldats pourtant habitués à côtoyer des instructeurs de haut niveau. Sa capacité à analyser rapidement une situation complexe, identifier les failles de l'ennemi et adapter sa stratégie en temps réel a particulièrement marqué les participants.

Mais c'est lors des séances de tir que Veltsarov a véritablement époustouflé toute la base. Armé successivement d'un fusil d'assaut standard, d'un fusil de précision et d'un pistolet réglementaire, il a réalisé des scores qui rivaliseraient sans problème avec ceux des meilleurs tireurs de la base. L'épreuve la plus spectaculaire s'est déroulée sur le stand de tir longue distance. Quinze cibles de différentes tailles, situées entre 200 et 800 mètres, dans des conditions météo difficiles avec un vent latéral de quinze kilomètres par heure. Veltsarov en a touché quatorze en plein centre, ne ratant la dernière que de quelques centimètres. Performance saluée par les applaudissements spontanés de tous les soldats présents, avec humilité il a demandé d’arrêter d'applaudir.

"J'ai rarement vu un officier supérieur manier une arme avec cette aisance", avoue le caporal-chef Dimitri Shifkiv, moniteur de tir depuis douze ans et ancien champion militaire. "Le Maréchal n'a visiblement pas perdu la main. Ses gestes sont sûrs, sa respiration parfaitement contrôlée, sa visée d'une précision millimétrique. On sent qu'il passe encore des heures par mois sur les champs de tir. C'est du grand art."

Au pistolet, sur cibles mobiles à courte distance, Veltsarov a réalisé un carton plein qui a laissé les instructeurs sans voix. Dix cibles en mouvement rapide, neutralisées en moins de quinze secondes avec une précision chirurgicale. Un exploit que seuls les meilleurs tireurs des unités spéciales parviennent généralement à réaliser."Le Maréchal tire comme quelqu'un qui a fait ça toute sa vie", observe le sergent-chef Youris, responsable de l'instruction au tir automatique. "Sa position est parfaite, son contrôle de l'arme exemplaire. Mais surtout, il reste d'un calme olympien même dans les exercices les plus stressants. C'est la marque des vrais pros."

Cette présence intensive sur le terrain n'est pas du tout un coup de com'. Elle s'inscrit dans la philosophie profonde du commandement développée par Veltsarov depuis ses débuts d'officier. Pour lui, on ne peut pas exercer efficacement son commandement que s’il comprend parfaitement les conditions d’existence matérielle, les tracas du quotidien, les réelles inquiétudes de ses subordonnés. Une méthode héritée de sa formation, ce qui le rend vénéré et respecté, plutôt que seulement craint ou obéi.
D’une manière générale on peut dire que cette tendance à promouvoir la proximité au sein du cœur des institutions militaires bouscule les pratiques de commandement antérieures marquées par une plus grande distance hiérarchique au travers du respect d’un certain formalisme de l’autorité. Veltsarov est lui-même un fervent partisan de la proximité, de la compréhension et de l’écoute mutuelle, de la confiance partagée entre tous les échelons de la hiérarchie militaire.

"Beaucoup de généraux dirigent depuis leur bureau climatisé en se basant uniquement sur les rapports qui remontent. Le problème, c'est que ces rapports sont souvent édulcorés, incomplets ou déformés. Le Maréchal Veltsarov, lui, il vient voir de ses propres yeux, il se salit les mains avec nous, il partage nos galères. Ça change absolument tout dans les relations entre la hiérarchie et la troupe."explique le commandant de la base, le colonel Stanislas Zhukov

Les soldats, effectivement, apprécient énormément cette approche directe et authentique. L'impact sur le moral des troupes est visible et mesurable. Autres témoignages recueillis à la base confirment l’effet favorable considérable de ces visites répétées du Chef d’État-Major.

"Quand on voit que le chef suprême de l’armée est là à côté de nous en mode sport, qu’il bouffe la même chose que nous, qu’il dort dans les mêmes conditions assez dure, alors ça aide grave à créer une vraie solidarité", dit le soldat de première classe Ivan Korolev. "Du coup, on se dit que si un jour nous devions partir au combat, nous aurions un chef qui sait vraiment de quoi il parle puisque justement il sait ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire. Cette confiance réciproque entre l’arrière et l’avant (la est un atout stratégique primordial pour toute armée moderne car elle renforce l’efficacité opérationnelle en situation de crise. "L’armée, c’est avant tout une histoire de confiance", approuve le sergent-chef Anatoly Grigor, militaire depuis quinze ans. "Confiance dans ses camarades, confiance dans son matos, confiance dans ses chefs. Avec Veltsarov, on sait qu'on peut faire confiance. Il nous connaît, il nous comprend, il ne nous demandera jamais l'impossible."

Au troisième jour, Veltsarov a abordé les exercices les plus techniques et les plus ardus de tout le programme d’entraînement, à savoir la simulation de combat nocturne en terrain hostile avec mission d’infiltration et de reconnaissance.

"Il nous a conduits comme s'il avait l’habitude de le faire", témoigne le sergent Morik, chef d’équipe de cette patrouille nocturne et spécialisé dans le domaine. "Pas d’hésitation, pas d’erreurs tactiques, une lecture du terrain idéale, et lorsque une patrouille adverse de reconnaissance devait être ‘impliquée’ au bout de six heures de mission, son attitude était immédiate et adéquate. Nouveau plan d’exfiltration, itinéraire de fuite, points de rendez-vous nous avons participé sans ‘perte’ à la sortie de la zone chaude."

L’exercice était par ailleurs renforcé par des conditions météorologiques difficiles (précipitations intermittentes, trois degrés de température, faible visibilité…) et une équipe d’opposition exemplaire, formée à la détection de l’‘ennemi’ et à sa ‘neutralisation’.

"Ce qui impressionne, c’est son grand calme sous pression. Même quand on était presque grillés et qu'il fallait improviser une solution de repli en urgence, le Maréchal gardait son sang-froid et analysait froidement toutes les options. C'est exactement ce qu'on attend d'un chef en situation de combat réel."

Les exercices de combat au corps à corps ont révélé un aspect méconnu mais impressionnant de la formation du Maréchal. Bien que Veltsarov soit, encore et encore, un ancien âgé qui n’exerce plus, pour le moins, depuis quelques années que des tâches administratives, il se révèle en fait comme très affûté et très routinier dans un bon nombre d’arts martiaux et techniques de combat rapproché au profit d’un niveau qui a pu étonner même les maîtres instructeurs. En effet, devant des maîtres d’armes plus jeunes que lui, qui se trouvent en fin de compte de tous jeunes hommes, sans cesse au contact de techniques de combat les plus modernes qui soient et même figées depuis peu dans le numérique, il a développé une agilité, une technique, une puissance qui ont, et il y a lieu de le faire tous ensemble à diverses reprises, fait sortir du routinier tous les membres du groupe de pratiques de combat au fil de cette deuxième journée conclusive. Techniques de désarmement, immobilisations, projections précises des corps, coups ciblés des corps, son répertoire technique de Maréchal apparaît semble-t-il très bien étendu et parfaitement maîtrisé.

"Le Maréchal pratique manifestement encore très régulièrement", observe le maître d'armes de la base, le sergent-chef Zagroy, ceinture noire. "On sent qu'il s'entretient physiquement et techniquement de façon intensive. Ses réflexes sont excellents, ses enchaînements fluides, sa condition physique remarquable pour son âge. C'est rare de voir un officier de ce niveau maintenir de telles compétences de terrain."

Cette maîtrise du combat rapproché n'est pas anecdotique. Elle témoigne d'une conception globale du métier militaire où l'officier supérieur conserve toutes les compétences du soldat, depuis les techniques de base jusqu'aux aspects les plus sophistiqués de la guerre moderne.

La visite s'est poursuivie par ce que Veltsarov appelle ses "discussions de caserne" des moments d'échanges totalement informels où le protocole militaire traditionnel est temporairement mis de côté. Assis sur des caisses de munitions vides dans un hangar désaffecté, partageant la même bière que ses soldats, le Maréchal a passé des heures à écouter attentivement les préoccupations, les suggestions et les interrogations de ses hommes. Ces conversations ont porté sur tous les sujets imaginables : conditions de vie sur les bases militaires, qualité et adaptation de l'équipement fourni, relations avec les familles et problèmes personnels, perspectives de carrière et formations complémentaires, mais aussi inquiétudes géopolitiques, orientations futures de l'armée morznik et analyse des menaces sécuritaires régionales.

Veltsarov a répondu à toutes les questions, même les plus sensibles ou les plus critiques, avec une franchise et une précision qui ont surpris même les soldats les plus anciens. Pas de langue de bois, pas de réponses évasives, pas de promesses en l'air mais une analyse détaillée et honnête des enjeux, des contraintes et des perspectives d'évolution.

"On peut lui parler de tout sans restriction. Il écoute vraiment chaque intervention, il ne fait pas semblant d'être intéressé. Et quand il répond, on sent qu'il connaît tous les dossiers sur le bout des doigts, qu'il a une vision d'ensemble des problèmes. Aucune démagogie, aucune promesse irréaliste." Témoignage de Vladimir.

Durant ces échanges prolongés, plusieurs soldats ont abordé des questions particulièrement sensibles : rumeurs persistantes de déploiement international à court terme, évolution des menaces sécuritaires dans la région, modernisation progressive de l'équipement militaire, réforme des conditions de service et perspectives budgétaires. Veltsarov a répondu à chaque interrogation avec une transparence inhabituelle dans la hiérarchie militaire, expliquant les enjeux stratégiques complexes sans pour autant révéler d'informations classifiées.

"Le Maréchal nous traite comme des adultes responsables et intelligents", apprécie le sergent-chef Moktav, vétéran respecté de quinze ans de service. "Il nous explique le contexte géopolitique de nos missions, les raisons profondes des décisions prises à l'état-major, les contraintes budgétaires et politiques. On comprend infiniment mieux pourquoi on fait tel ou tel exercice, pourquoi on apprend telle ou telle technique, pourquoi on s'équipe de tel ou tel matériel."

Ces sorties mensuelles de Veltsarov sur les bases militaires, il en effectue au moins une par mois depuis sa nomination, parfois deux quand l'actualité le permet, renforcent considérablement le moral des troupes et maintiennent un lien direct, authentique et permanent entre la haute hiérarchie et la réalité quotidienne du terrain. Cette méthode, héritée de sa propre expérience de jeune officier formé "à la dure", fait désormais des émules dans toute l'armée.

D'autres hauts responsables militaires commencent effectivement à adopter cette approche, s'inspirant directement de l'exemple donné par leur Chef d'État-Major. Le général Aleksandr, commandant des forces terrestres, a récemment multiplié ses visites impromptues sur les bases d'entraînement. Le général Hug Kolesova, responsable de l'aviation militaire, passe désormais une semaine par mois dans les escadrilles opérationnelles.

C'est un changement culturel profond. L'armée Morznik était traditionnellement très hiérarchisée, avec une distance importante entre les officiers supérieurs et la troupe. Veltsarov a cassé ce modèle en montrant qu'on pouvait maintenir la discipline et l'efficacité tout en développant une proximité authentique. Les résultats parlent d'eux-mêmes : moral en hausse, cohésion renforcée, capacités opérationnelles améliorées.

L'impact de ces visites dépasse largement le simple moral des troupes. Elles permettent aussi au Chef d'État-Major de maintenir une connaissance directe, précise et actualisée des capacités réelles de son armée, loin des rapports parfois édulcorés ou déformés qui remontent habituellement la chaîne hiérarchique. "Quand le Maréchal nous demande si on est prêts au combat, on ne peut absolument pas lui raconter des salades", sourit le lieutenant Pavel, commandant d'escouade. "Il voit immédiatement si l'entraînement est suffisant ou s'il faut renforcer certains aspects. Il évalue par lui-même la qualité de notre équipement, l'efficacité de nos procédures, notre niveau de préparation psychologique. C'est un contrôle qualité permanent et très efficace."


Cette proximité exceptionnelle avec le terrain influence également de façon décisive les décisions stratégiques prises au plus haut niveau de l'état-major. Veltsarov intègre systématiquement dans ses analyses les retours directs de ses soldats, leurs observations concrètes sur l'efficacité de l'équipement, l'adaptation des procédures aux réalités opérationnelles et l'évolution des besoins tactiques.

Le quatrième jour de sa visite a été consacré aux technologies militaires de pointe et aux innovations tactiques. Veltsarov a passé la matinée dans les ateliers de maintenance où les soldats apprennent à réparer et optimiser leur équipement, démontrant une connaissance technique impressionnante des systèmes d'armes les plus modernes. L'après-midi a été consacré aux simulations informatiques et à l'utilisation des systèmes de commandement numérique. Veltsarov a piloté plusieurs exercices virtuels complexes, démontrant sa maîtrise des outils technologiques les plus avancés utilisés dans les conflits contemporains.

Au moment de quitter la base de Korvansk, Veltsarov a organisé une dernière surprise : une cérémonie de remise de décorations pour les soldats qui s'étaient particulièrement distingués pendant sa visite. Mais contrairement aux traditions militaires classiques, il n'a pas seulement récompensé les performances techniques ou physiques. Il a également mis à l'honneur l'esprit d'équipe, l'entraide entre camarades, l'attitude positive face aux difficultés, la capacité d'innovation et l'engagement personnel dans la formation des plus jeunes. Une approche qui témoigne de sa vision globale du métier militaire, où les qualités humaines comptent autant que les compétences techniques.

"Le Maréchal nous a rappelé que l'armée, c'est d'abord une fraternité d'armes", conclut le soldat Korolev. "Les médailles et les grades, c'est important, mais ce qui compte vraiment au combat, c'est de pouvoir compter aveuglément sur ses frères d'armes et sur ses chefs. Avec Veltsarov, on sait qu'on peut compter sur lui comme il peut compter sur nous."

Cette visite de quatre jours intensifs aura marqué les esprits bien au-delà des murs de la base de Korvansk. Les témoignages des participants circulent déjà dans toute l'armée par le bouche-à-oreille et les réseaux informels, renforçant encore la réputation de proximité, de compétence et d'authenticité du Maréchal Veltsarov. Une méthode de commandement qui fait désormais référence non seulement au niveau national mais aussi auprès des observateurs militaires étrangers, et qui contribue de façon décisive à maintenir l'armée morznik parmi les forces armées les plus motivées, les mieux préparées et les plus efficaces de toute la région.
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Nos diplomates évacués d'urgence après la victoire tsariste


image Tsariste entrant dans la capitale Kharinsk


Ils sont de retour, sains et saufs mais profondément marqués. Après une présence de 67 années en Yashosie, nos derniers diplomates ont été évacués sans délai après la victoire totale des forces tsaristes et l’assassinat du président Skratac. "Nous craignions une prise d'otages", confie un haut responsable de l’ambassade. Voilà comment se sont terminés les combats de la guerre civile déclenchée en 1964, qui viennent de s’achever dans le sang avec la victoire des tsaristes du Tsarat de Khardaz.

L'effondrement final du régime socialiste yashosien s'est produit avec une rapidité qui a pris de court tous les observateurs internationaux. En l'espace de quelques semaines, les forces du Tsarat de Khardaz ont lancé leur offensive finale, balayant les dernières résistances gouvernementales et s'emparant de la capitale Kharinsk dans un bain de sang.

"Les dernières semaines ont été terrifiantes", témoigne l'ambassadeur Dragan Milanković, encore sous le choc. "Après l'assassinat du président Skratac nous avons senti que quelque chose de différent se préparait. Les tsaristes avaient déjà lancé plusieurs offensives majeures au cours des années précédentes, mais cette fois, leur détermination semblait absolue. En quelques jours, ils ont percé sur tous les fronts. Leurs colonnes blindées, équipées d'armements slaviensk je crois, de dernière génération, ont déferlé vers la capitale sans rencontrer de résistance organisée."

La rapidité de cette offensive finale s'explique en grande partie par l'effondrement moral des forces gouvernementales. Privées de leur leader charismatique, démoralisées par soixante ans de conflit ininterrompu, les troupes socialistes ont massivement déserté ou sont passées à l'ennemi. Les témoignages de nos diplomates révèlent l'ampleur de cette débâcle militaire sans précédent.

"Nous avons assisté depuis nos fenêtres à l'entrée des premiers blindés tsaristes dans les faubourgs de Kharinsk", se souvient Sanja Petrović, attachée politique en poste depuis dix ans. "Ce qui nous a frappés, c'est le silence. Pas de combats de rue, pas de résistance urbaine. Les forces gouvernementales avaient tout simplement fondu comme neige au soleil. Les habitants sortaient même de chez eux pour regarder passer les colonnes ennemies, certains avec des drapeaux tsaristes qu'ils avaient cachés pendant des décennies."

Cette capitulation en rase campagne du régime socialiste marquait l'aboutissement d'un processus de délitement qui durait depuis des années. Nos diplomates avaient observé, impuissants, la corruption croissante de l'appareil d'État yashosien, l'épuisement des ressources nationales consacrées à l'effort de guerre, et surtout la lassitude d'une population civile qui aspirait avant tout à la paix, même au prix d'un changement de régime radical.

La crainte d'être pris en otages était réelle et justifiée. Dès l’attentat de 1996, en effet, les forces tsaristes avaient développé une hostilité particulière envers les représentations diplomatiques étrangères, chargées de "soutenir le régime socialiste illégitime" et de "prolonger artificiellement une guerre que le peuple yashosien avait déjà tranchée". Les menaces avaient été multipliées ces derniers mois,

"Ils nous prenaient, sans aucun détour, pour des ennemis", relate Marko Jovanović, responsable de la sécurité de l’ambassade. Les messages diffusés sur leurs radios nous désignaient régulièrement comme des "agents de l’impérialisme socialiste international". "Un jour, en voyant les cercles s’approcher au niveau du quartier diplomatique, nous avons compris qu’il fallait partir. Tout de suite. Nous ne voulions pas nous retrouver otages dans une prison tsariste."

La fuite s’est opérée dans des conditions chaotiques, qui resteront gravées dans les mémoires de tous les participants. "Nous avons eu très peu de temps pour détruire les documents sensibles et embarquer tous le personnel ", raconte l'ambassadeur Milanković. "Les tsaristes bloquaient déjà certains axes routiers, leurs miliciens fouillaient les voitures suspectes. Nous avons quitté le pays par le dernier vol commercial possible, avec juste nos bagages à main. Tout le reste meubles, archives, véhicules diplomatiques sont resté sur place."

Cette fuite précipitée illustre l'ampleur du bouleversement géopolitique que représente la victoire tsariste en Yashosie. Pour la première, un mouvement ouvertement monarchiste et ultra-nationaliste prend le contrôle d'un État au Nazum, remettant en question des décennies d'équilibres diplomatiques et d'accords. La victoire du Tsarat de Khardaz après soixante ans de guerre civile constitue un événement majeur dont les répercussions dépassent largement les frontières yashosiennes. Nos diplomates, témoins privilégiés de cette transformation historique, dressent un tableau saisissant de la nouvelle réalité politique et sociale du pays.

"C'est terminé, ils ont définitivement gagné", confirme amèrement Aleksandar Stojanović, ancien attaché militaire en poste depuis quinze ans. "Les dernières poches de résistance gouvernementale sont tombées. Le régime socialiste, qui dirigeait la Yashosie depuis 1939, n'existe plus. Nous voilà face à la structure d’un nouvel ordre politique que nous ne savons pas encore mesurer."

Cette victoire s’est accompagnée d’une répression d’une rare brutalité, qui a surpris les observateurs les plus habitués. Les forces du Tsarat de Khardaz, galvanisées par leur victoire finale, ont engagé une épuration systématique contre tous les partisans de l’ancien régime. Du plus haut au plus humble, du chef, lui-même, jusqu’au petit clerc ou au simple agent.

"Ils tuent tous les responsables gouvernementaux qu’ils retrouvent", témoigne Elena Nikolić, dont les fenêtres de l’ambassade ont donné sur les derniers combats. "La purge a commencé dès que la capitale a été prise. Fonctionnaires, militaires, enseignants, simples agents des bureaux publics, ils exterminent tous ceux qui furent du régime ancien, y compris aux étages subalternes. On exécute désormais quotidiennement des gens en pleine rue et ils violé les femmes."

La politique de terreur pratiquée de manière systématique dévoile la vraie nature du mouvement tsariste ce qu'on répète depuis des année, éloignée des discours de nostalgie sur la "restauration de l’ordre traditionnel" qui avaient marqué son début en 1964, tant la guerre civile de soixante ans milite en faveur d’une radicalisation et d’une brutalisation d’une rébellion d’abord animée par la nostalgie de l’ancien régime monarchique et la révolte contre les transformations socialistes.

Les témoignages de nos diplomates sont là pour attester de l’amplitude des transformations sociales et politiques imposées par les nouveaux maîtres du pays. Dès les premiers jours de la victoire, les tsaristes se livrent à une révision complète de l’ordre juridique et social yashosien en abrogeant d’un trait de plume de 67 ans de législation socialiste.

La grande "dénationalisation" de l’économie, annoncée depuis des décennies par des discours aussi belliqueux que tsaristes, commence dans les premiers jours de la prise du pouvoir. Les entreprises publiques les plus prestigieuses sont attribuées à des familles issues de la noblesse d’Ancien Régime ou vendues à des capitaux privés, étrangers pour l’essentiel, et ce dans le cadre d’une privatisation sauvage, sans aucune concertation démocratique, qui rompt avec un régime économique dans lequel l’Etat contrôle depuis 1939 l’essentiel de l’appareil productif. L’éradication des minorités ethniques et religieuses ne laisse pas d’indiquer la réalité autoritaire du nouveau régime.

La Yashosie socialiste, malgré tous ses défauts, avait maintenu une relative tolérance envers les différentes communautés qui composaient sa population. Les tsaristes, imprégnés d'un nationalisme exclusif, ont immédiatement lancé une campagne de "purification nationale" qui vise à imposer leur vision d'une Yashosie ethniquement et religieusement homogène.

Les conséquences de cette révolution conservatrice dépassent largement le cadre interne yashosien. La victoire des tsaristes redistribue les cartes géopolitiques dans toute la région, offrant au Slaviensk un allié précieux et un accès privilégié aux ressources naturelles yashosienines. Cette nouvelle alliance bouleverse l'équilibre des forces et pose de nouveaux défis à la communauté internationale.

L'assassinat du président Skratac, survenu dans des circonstances encore mal élucidées, avait déjà sonné le glas de toute solution diplomatique au conflit yashosien. Nos diplomates, qui avaient consacré des décennies à tenter de se rapprocher et de promouvoir la paix , mesuraient depuis des mois l'inutilité croissante de leurs efforts de médiation.

"Comment négocier avec des gens qui assassinent les dirigeants élus ?", s'indigne l'ambassadeur Milanković, résumant l'amertume de toute une génération de diplomates. "Nous avions passé des années à construire des canaux de communication discrets avec les dirigeants tsaristes modérés, ceux qui semblaient encore ouverts à un compromis politique. L'attentat contre Skratac a révélé que ces modérés n'existaient plus ou n'avaient plus aucun pouvoir de décision au sein du mouvement."

Cette radicalisation progressive du mouvement tsariste constituait depuis longtemps une source d'inquiétude pour nos représentants diplomatiques. Les témoignages recueillis révèlent comment une rébellion initialement motivée par la nostalgie monarchiste s'est progressivement transformée en un mouvement fanatique, imperméable à tout compromis et déterminé à imposer sa vision par la force des armes.

La transformation idéologique du tsarisme yashosien reflète l'évolution générale d'un conflit qui a progressivement perdu tout caractère politique pour devenir une guerre d'extermination mutuelle. Les dirigeants actuels du Tsarat de Khardaz n'ont plus grand-chose à voir avec les nostalgiques de 1964 qui rêvaient simplement de restaurer l'ancien ordre social. Ils appartiennent à une génération née dans la guerre, formée par la violence, qui ne connaît que la logique de l'affrontement armé.

Ce développement permet de comprendre l’intensification de l’échec des efforts de médiation internationale au cours de ces dernières décennies. Le nouveau régime tsariste n’accorde aucune légitimité aux institutions diplomatiques traditionnelles qu’il assimile à des instruments d’un ordre international en opposition avec ses valeurs et ses finalités. Les dirigeants du Tsarat de Khardaz n’affichent aucune ambiguïté sur le fait qu’ils ne reconnaissent aucune des missions diplomatiques présentes sur leur territoire et qu’ils considérent tous les représentants étrangers comme des "agents de l’impérialisme" : "Ils nous considèrent comme des ennemis de l’intérieur", note Svetlana Pavlović, en charge des affaires consulaires. "Rester sur place nous exposait directement à des représailles, mais nous risquions aussi d’être utilisés comme des pions dans de futures pourparlers avec nos États respectifs. Le risque d’une prise d’otage diplomatique devenait trop élevé, il était impossible d’ignorer cette menace."

Cette hostilité envers la diplomatie traditionnelle s'inscrit dans une vision du monde qui caractérise désormais le mouvement tsariste. Pour ses dirigeants, il n'existe plus de terrain neutre possible : soit on soutient leur "révolution nationale", soit on appartient au camp des ennemis à abattre. Cette logique binaire rend impossible tout dialogue constructif et condamne la Yashosie à un isolement international croissant. La victoire tsariste en Yashosie ne se limite pas à un simple changement de régime politique. Elle marque une véritable expérimentation sociale et idéologique de grande envergure, à laquelle le pays s’assigne la fonction de véritable laboratoire de l’extrémisme nationaliste et religieux.

Les premiers décrets du nouveau régime montrent l’ampleur des transformations envisagées. L’éradication de la Constitution socialiste de 1939 est accompagnée par la rétablissement d’un ordre juridique archaïque bâti sur des codes d’inspiration monarchique d’avant-guerre agrémentés d’éléments d’innovations autoritaires contemporains. Cette régression légale efface d’un coup de plume soixante-dix ans de progrès sociaux et démocratiques qui avait développé le pays.

La question de l'enseignement illustre parfaitement cette révolution conservatrice. Le système éducatif yashosien, qui avait permis d’alphabétiser massivement la population et l’émergence d’une nouvelle génération d’ingénieurs et de techniciens compétents, est réformé dans le cadre des principes idéologiques tsaristes. L’histoire se réécrit pour faire l’apologie de la monarchie et désacraliser la période socialiste. Les sciences exactes sont subordonnées aux dogmes religieux traditionnels. L'enseignement des langues étrangères est drastiquement réduit pour limiter les influences extérieures.

Cette transformation du système éducatif vise à formater une nouvelle génération de Yashosiens selon les canons idéologiques du régime. Les enfants qui grandiront sous le Tsarat de Khardaz recevront une éducation radicalement différente de celle de leurs parents, créant une fracture générationnelle qui pourrait perdurer pendant des décennies.

Les axes proposés par le nouveau peuple en faveur de la politique économique du nouveau seront une fois encore l’un des principaux indicateurs idéologiques. La vague de privatisations des entreprises publiques, loin d’être animée par une efficacité économique, cherchait à vider de son contenu l’héritage socialiste tout autant que à récompenser les fidèles amis du mouvement tsariste. Cette nouvelle redistribution des richesses nationales annonce fragmentairement le retour des inégalités alors qu’il ne se présageait rien de tel depuis le délabrement du plan économique monarchique. S’il est vrai que l’agriculture était le champ d’activité traditionnel de l’économie yashosienne, elle était une priorité pour ces nouveaux maîtres.La redistribution des terres collectivisées aux descendants des anciens propriétaires terriens bouleverse les équilibres ruraux établis depuis des décennies. Cette "contre-réforme agraire" vise autant à effacer les traces du socialisme qu'à reconstituer une base sociale conservatrice dans les campagnes.

La fermeture de notre ambassade en Yashosie marque la fin d'une page exceptionnelle de notre histoire diplomatique. Depuis 1950, près de 1 000 personnes ont servi dans cette mission ambassadeurs, conseillers, attachés, personnel administratif contribuant à faire de notre représentation l'une des plus importantes et des plus influentes du pays.Cette présence diplomatique de longue durée avait permis à notre pays de jouer un rôle de médiateur reconnu dans le conflit yashosien. Nos diplomates avaient tissé des liens avec tous les acteurs politiques et sociaux du pays, acquérant une connaissance intime des enjeux locaux qui faisait de notre ambassade un point de passage obligé pour tous ceux qui s'intéressaient à la question yashosienne.

"Nous partons avec l'amertume de la défaite", confie Nikola Yokish, doyen des diplomates avec 25 ans de service en Yashosie. "Nous avons échoué dans notre mission première, qui était de contribuer à la résolution pacifique du conflit. Le régime que nous soutenions a été balayé, et maintenant ce sont des fanatiques qui dirigent le pays. Cette défaite diplomatique nous oblige à repenser notre approche des conflits gelés et notre capacité d'influence dans les situations de guerre civile prolongée."

Cette autocritique diplomatique révèle l'ampleur de la remise en question que provoque la victoire tsariste. Pendant des décennies, la communauté internationale avait misé sur une résolution graduelle du conflit yashosien par la négociation et la médiation. Cette stratégie s'appuyait sur la conviction que la lassitude des populations et l'épuisement économique finiraient par pousser les belligérants vers un compromis acceptable.

La victoire militaire totale des tsaristes démontre les limites de cette approche. Elle révèle comment un conflit apparemment gelé peut soudainement basculer, remettant en question des années d'efforts diplomatiques et d'investissements politiques. Cette leçon dépasse largement le cas yashosien et interpelle sur notre capacité collective à anticiper et prévenir les crises internationales.

L'évacuation précipitée de notre personnel diplomatique illustre également la fragilité de notre présence dans les zones de conflit. Malgré 67 année d'implantation et l'établissement de relations de confiance avec de nombreux acteurs locaux, nos représentants ont dû fuir en quelques heures face à la menace d'être pris en otages. Cette vulnérabilité souligne les risques croissants que font peser sur la diplomatie traditionnelle la radicalisation des conflits et la remise en cause des conventions internationales.

La peur était d'autant plus justifiée que les tsaristes avaient multiplié les menaces directes contre les diplomates étrangers au cours des derniers mois. "Ils nous accusaient ouvertement de prolonger la guerre en soutenant le 'régime illégitime'", se souvient Mikael Virtanen. "Leurs médias diffusaient régulièrement nos photos en nous présentant comme des 'ennemis du peuple yashosien'. Quand ils ont pris le pouvoir, nous étions des cibles désignées."

Cette hostilité envers la diplomatie internationale s'inscrit dans une logique plus large de rejet de l'ordre mondial établi. Le nouveau régime tsariste ne se contente pas de gouverner la Yashosie selon ses principes ; il entend également défier les normes et institutions internationales qui encadrent les relations entre États. Cette posture de défi systématique fait du Tsarat de Khardaz un facteur de déstabilisation régionale dont les conséquences dépassent largement ses frontières nationales.

La victoire des tsaristes en Yashosie constitue un bouleversement géopolitique majeur dont les conséquences se font déjà sentir bien au-delà des frontières du pays. Nos diplomates, observateurs privilégiés de cette transformation, mesurent l'ampleur des défis que pose l'émergence de ce nouveau pouvoir autoritaire au cœur du Nazum. L'alliance de facto qui s'établit entre le Tsarat de Khardaz et le Slaviensk redessine la carte des influences régionales. Cette convergence stratégique, préparée par des décennies de soutien militaire et financier slaviensk aux forces tsaristes, trouve désormais sa consécration politique avec l'instauration d'un régime ami à Kharinsk.

Les implications économiques de cette nouvelle alliance sont considérables. La Yashosie dispose de ressources énergétiques substantielles qui avaient été largement sous-exploitées pendant la guerre civile. Le nouveau régime tsariste s'empresse de signer des accords préférentiels avec des entreprises slaviensk, offrant à ce pays un accès privilégié à ces ressources en échange du soutien politique et militaire reçu pendant le conflit.

Cette redistribution des richesses yashosienines au profit d'intérêts étrangers suscite déjà des tensions au sein même du mouvement tsariste. Certains dirigeants régionaux, qui avaient rejoint la rébellion par nationalisme yashosien plutôt que par conviction monarchiste, s'inquiètent de voir leur pays transformé en quasi-protectorat slaviensk. Ces divisions internes pourraient être exploitées par l'opposition, si elle parvient à survivre à la répression en cours.

La dimension militaire de l'alliance tsaro-slaviensk pose également des défis stratégiques majeurs. La présence de conseillers slaviensk sur le territoire yashosien, officiellement niée mais reconnue par nous, modifie l'équilibre des forces dans toute la région.

L'impact sur les populations civiles de cette transformation géopolitique commence à peine à se faire sentir. Le nouveau régime tsariste, soucieux de consolider rapidement son pouvoir, multiplie les mesures populistes destinées à s'assurer le soutien des couches les plus défavorisées de la population. Distribution de terres agricoles, emplois dans les nouvelles entreprises privatisées, augmentation des prestations sociales financées par les revenus énergétiques : cette politique de redistribution vise à acheter la paix sociale après soixante ans de guerre civile.

Cependant, ces mesures ne parviennent pas à masquer la nature profondément autoritaire du nouveau régime. La liberté de presse, déjà limitée pendant la guerre civile, a été complètement supprimée. Les partis politiques d'opposition sont interdits. Les syndicats indépendants sont dissous. Cette mise au pas de la société civile s'accompagne d'un renforcement considérable de l'appareil répressif, alimenté par les techniques de surveillance modernes fournies par les partenaires slaviensk.

La question des réfugiés et des déplacés internes, qui représentent plusieurs millions de personnes après six décennies de conflit, illustre les défis humanitaires considérables auxquels fait face le nouveau régime. La politique de "réconciliation nationale" annoncée par les dirigeants tsaristes se heurte à la réalité des traumatismes accumulés et des divisions profondes qui traversent la société yashosienne.

Aujourd'hui, la Yashosie entière est contrôlée par le Tsarat de Khardaz, mais cette victoire militaire ne garantit pas la stabilité politique à long terme. Un régime né de la guerre civile et maintenu par la répression porte en lui les germes de nouveaux conflits. La communauté internationale, prise de court par la rapidité des événements, doit désormais composer avec cette nouvelle réalité géopolitique tout en préservant ses principes démocratiques et ses intérêts stratégiques.

"Une page se tourne aujourd'hui", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères en annonçant le rappel de nos diplomates. Cette page, écrite dans le sang et les larmes d'un peuple martyr, restera comme un témoignage de l'impuissance parfois de la diplomatie face à la logique implacable de la guerre totale et du fanatisme idéologique. L'expérience yashosienne interpelle notre époque sur sa capacité à prévenir et résoudre les conflits avant qu'ils ne dégénèrent en tragédies humanitaires et en bouleversements géopolitiques majeurs.
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Le Maréchal dévoile dix ans de construction militaire secrète


image hangars souterrains dans les montagnes


Il y avait de la tension dans l'air hier après-midi au ministère de la Défense. Les journalistes, convoqués à la dernière minute pour une "annonce majeure", se demandaient bien ce qui pouvait justifier une telle urgence. Certains évoquaient des mouvements militaires inhabituels, d'autres des rumeurs persistantes sur de mystérieux chantiers aperçus ces dernières années aux quatre coins du pays.

Lorsque, dans la salle de conférence surbondée, le Maréchal Dmitri Veltsarov était entré dans la pièce, le silence s’est imposé d’emblée. L’hommes, réputé pour sa franchise et sa brutalité des propos, devait avoir quelque chose de différents dans le regard ce jour-là. Les distinctions sur son uniforme brillaient sous les projecteurs, alors qu’il retroussait les lunettes sur son nez avant de se lancer dans une intervention.

"Mesdames et messieurs de la presse ", avait-t-il balancé d’une voix ferme, "il est temps d’ouvrir le rideau sur l’un des projets les plus ambitieux mis en œuvre par nos forces armées pour mieux les conditionner aux enjeux des nouvelles guerres". Et là, ce fut la sidération. Ce qui venait de sortir de sa bouche, d’une façon tout aussi déclamatoire, avait littéralement coupé le souffle à l’assistance. Des journalistes lâchaient la prise de leur stylo, d’autres avaient redressé d’un coup la posture de leur siège.

Imaginez un peu : pendant dix longues années, alors que nous occupions nos journées à faire vivre nos enfants, à râler à l’heure des bouchons ou à la vitesse à laquelle le temps passe, des milliers d’hommes et de femmes creusaient, foraient, bâtissaient, dans l’ombre, à la manière d’un film de science-fiction, un réseau souterrain. "Ce projet a débuté il y a exactement une décennie", nous a confié le Maréchal, feuilletant ses notes avec cette précision maniaque qu'on lui connaît. "Nous avons identifié dès 2007 la nécessité vitale de protéger nos actifs stratégiques contre d'éventuelles frappes aériennes massives."

2007... Certains d'entre nous étaient encore au lycée. Et pendant tout ce temps, le Morzanov préparait l'impensable. Plus de 500 hangars souterrains. Vous avez bien lu : cinq cents. Creusés à plus de 50 mètres sous terre soit l'équivalent d'un immeuble de 15 étages à l'envers. Répartis sur tout le territoire, parfois même cachés dans nos montagnes. Un chantier pharaonique qui a mobilisé des milliers d'ouvriers spécialisés, d'ingénieurs, de techniciens. Tous tenus au secret. Tous. "Comment ont-ils fait pour que ça ne se sache pas ?", a osé demander une consœur de la radio nationale. Le Maréchal a souri : "C'est ça, la différence entre un projet civil et un projet militaire, madame."

Quand on vous dit 2000 mètres carrés par installation, ça ne vous parle peut-être pas. Mais imaginez un supermarché entier, enterré à 50 mètres sous vos pieds, rempli d'avions de chasse. Chaque hangar peut accueillir entre 8 et 12 appareils selon leur taille. Les plus grands - que le Maréchal a qualifiés de "cathédrales souterraines" avec un brin de fierté dans la voix peuvent abriter jusqu'à 20 chasseurs-bombardiers. Et tenez-vous bien : l'intégralité de notre flotte aérienne peut être mise à l'abri en quelques minutes. Toute. Et encore, on nous dit que ce ne serait qu'un quart des hangars utilisés. Un quart ! Qu'est-ce qu'il y a dans les autres ?

"Nous parlons ici de la totalité de nos avions de chasse, bombardiers, appareils de transport, mais également de nos missiles balistiques et missiles de croisière, ainsi que de stocks considérables d'armement et d'équipements d'infanterie", a détaillé Veltsarov, avec ce petit sourire en coin qu'on lui voit rarement. On sentait qu'il savourait l'effet de ses mots sur nous, pauvres journalistes abasourdis. Mais pourquoi nous révéler tout ça maintenant ? Pourquoi sortir du placard un secret d'État aussi énorme ? Le Maréchal n'a pas tourné autour du pot : "Cette construction arrive au bon moment, au très bon moment même."

Et il n'a pas tort. Depuis quelques mois, l'actualité internationale nous rappelle que notre petit coin de planète n'est pas à l'abri des soubresauts géopolitiques. Le Velsna qui renforce sa présence militaire dans la région, avec des navires et des avions qui n'arrêtent pas de débarquer. Puis il y a cette fameuse "opération Clôture de Jardin" menée par le Jashuria au Chandekolza. Un nom qui fait frémir quand on connaît l'efficacité militaire jashurienne. "Une volonté expansionniste claire", selon Veltsarov, qui a consulté un dossier épais comme un annuaire téléphonique avant de poursuivre.

Mais c'est quand il a abordé le sujet des "attitudes ultra-agressives des forces tsaristes" que l'ambiance a vraiment changé dans la salle. Le ton s'est durci, les mots sont sortis plus secs. Veltsarov a tapé du poing sur son pupitre en évoquant les exercices militaires répétés près des côtes barvyniennes, les survols un peu trop rapprochés, cette "escalade militaire délibérée" qui n'échappe à personne."Nous ne cherchons pas la confrontation mais ils nous y obligent", a-t-il martelé, le regard noir. "Mais nous ne la craignons pas non plus. Ces installations garantissent que quoi qu'il arrive, le Morzanov conservera ses capacités de riposte intactes."

Ce qui frappe particulièrement, c’est certes la taille du projet, mais c’est aussi la technologie elle-même : chaque hangar dispose de systèmes de ventilation qui feraient rougir d’envie n’importe quel architecte, d’immenses ascenseurs hydrauliques capables de faire remonter un bombardier en quelques secondes, de voies d’accès si bien camouflées qu’on pourrait passer dessus sans s’en apercevoir.

Et ça, c'est juste pour un hangar. Parce qu'ils sont tous reliés entre eux par un réseau de tunnels. Un vrai métro militaire souterrain qui permet de déplacer personnel et matériel en toute sécurité."Ces forteresses souterraines sont stratégiquement placées non loin de nos aéroports militaires", nous a confié le Maréchal, mais quand on a voulu en savoir plus : "Secret défense." Point barre. Ce qu'il a bien voulu nous dire, en revanche, c'est que leurs appareils peuvent "apparaître à la surface et décoller ensuite sur les pistes en seulement 2 minutes." Deux minutes ! Le temps de se faire un café, et hop, l'avion est en l'air.

Mais le clou du spectacle, c'est quand il nous a parlé de l'ampleur du réseau : "Sous terre, nous avons creusé de grands tunnels s'étendant sur des centaines de kilomètres." Des centaines de kilomètres ! On pourrait faire un Krasnodar-Severomosk sous terre rien qu'avec leurs tunnels soit 650km et même plus. "Ces tunnels relient tous nos hangars souterrains et permettent de stocker et déplacer nos appareils dans un réseau gigantesque totalement invisible depuis la surface", a-t-il précisé, visiblement très fier de son joujou.

Un appareil stocké à 50 mètres sous terre qui remonte et qui est en vol en 120 secondes. "C'est tout ce que je peux vous dire sur nos procédures", a-t-il ajouté avec ce sourire qui en dit long. Et pour le camouflage, ils ont tout prévu. "Certaines de ces installations se trouvent sous des fermes, d'autres sous des zones industrielles apparemment banales", s'est amusé à révéler le Maréchal. "L'ennemi potentiel ne pourra jamais toutes les localiser."

En gros, la prochaine fois que vous passerez devant une exploitation agricole qui vous semble un peu trop bien entretenue, ou devant une zone industrielle un peu trop calme, posez-vous la question : et si il y avait un hangar à avions de chasse 50 mètres sous mes pieds ?Autant dire que cette bombe ne va pas passer inaperçue dans les chancelleries du coin. Viktor Kozlov, général en retraite qu'on connaît bien pour ses analyses toujours pertinentes, nous a confié hier soir que c'était un "game changer" dans l'équilibre régional.

"Le Morzanov vient de démontrer qu'il dispose désormais d'une capacité de survie exceptionnelle en cas de conflit", nous a-t-il expliqué au téléphone, encore sous le choc des révélations. "C'est du jamais vu dans la région." Bien sûr, on a voulu savoir combien tout ça avait coûté. Plusieurs dizaines de millions de Krysals par installation, nous a dit le Maréchal. Multipliez par 500... Quand on lui a demandé le montant total, il s'est contenté d'un sourire et d'un "investissement considérable mais nécessaire pour la sécurité nationale."

En repartant de cette conférence de presse historique, une chose était claire : le Morzanov n'est plus le même qu'il y a quelques heures. Ces révélations changent la donne, redessinent les rapports de force, envoient un message fort à tous ceux qui auraient des idées belliqueuses.

Comme l'a conclu le Maréchal avant de quitter l'estrade : "Que les choses soient claires pour tous ceux qui nourriraient des intentions hostiles envers notre nation. Le Morzanov est prêt. Nous avons anticipé, nous avons préparé, nous avons agi. Nos citoyens peuvent dormir tranquilles. En bref attention à vous les Tsaristes"


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La machine à mensonges tsariste dévoilée


 Fake Nexw des Tsaristes dévoilée


Depuis maintenant plus de huit mois, nous assistons à une véritable campagne de guerre psychologique menée par les organes de propagande du soi-disant "Tsarat parlementaire du Khardaz". Dans les médias mensonges publiés à la chaîne, faux témoignages, accusations improbables dépourvues de tout commencement d’élément de preuve, manipulation d’images et faux documents d’origine de toute pièce, tout y est. Rien n’est trop mauvais du moment qu’il contribue à dénigrer la République du Morzanov ainsi que la CSN sur la scène internationale. Après plusieurs semaines de travail d’enquête et d’analyse, ce dossier tente de démonter leurs procédés, de faire la lumière sur leurs mensonges et de rendre explicite le fonctionnement de cette machine de désinformation Tsariste.

Le retour aux origines de cette obsession maladive devient apparente si l’on rappelle que le Tsarat du Khardaz est né dans le sang et la violence de la contre-révolution tsariste qui n’a jamais pu accepter l’existence de pays socialistes prospères à ses frontières. Pour ce régime théocratique archaïque, coincé dans une vision médiévale du monde, notre simple existence constitue une menace existentielle. Pourquoi ? Parce que nous démontrons chaque jour qu'un autre modèle de société est possible, qu'un peuple peut vivre dignement sans se prosterner devant des icônes dorées et des autocrates autoproclamés.

Les responsables tsaristes comprennent bel et bien que leur propre peuple commence à s’interroger. Quand un ouvrier khardazien, après douze heures de labeur dans des conditions abominables, rentre dans son logement insalubre et apprend que de l’autre côté de la frontière, chez les travailleurs morzniks, on bénéficie de logements sociaux dignes, d’une sécurité populaire gratuite, d’une éducation pour tous, il commence à douter, n’est-ce pas, de la véracité des discours officiels. Quand une mère de famille khardazienne doit choisir entre donner à manger à ses enfants ou bien les soigner parce que les tarifs pratiqués par les hôpitaux privés sont prohibitif, qu’elle prend conscience de notre système de santé universel et gratuit, cela lui ouvrirait les yeux sur quelque chose qui cloche dans son pays!

C’est essentiellement pour éviter cette perception que se met en place cette gigantesque machine de propagande : diaboliser le morznik et la CSN jusqu’à ce que personne ne puisse même envisager qu’il puisse y avoir quoi que ce soit de positif dans notre modèle de société, et cela, en usant de tous les moyens possibles, y compris les plus malhonnêtes. Nos services de renseignement ont pu établir finement comment se façonne cet appareil de désinformation. Au sommet, directement rattaché à l’administration du Tsar, se trouve le "Département de l’Information et de la Communication Stratégique" parce que ce nom ronflant désigne en fait un centre de propagande employant plus de 1000 personnes à plein temps dont l’unique mission consiste à produire de l’information anti-morznik, anti-CSN, anti-socialiste, anti-progressiste.

Il dispose d’un budget annuel compté en millions de Krysal, financé directement à partir des caisses de l’État, donc de l’argent public des contribuables tsaristes qui croient financer un service public alors qu’ils financent en fait une armée de menteurs professionnels. Les fonds sont destinés à payer des dizaines de "journalistes" qui n’ont de journalistes que le nom, des graphistes chargés de confectionner de fausses preuves visuelles, des traducteurs pour faire passer les mensonges en plusieurs langues et même des acteurs pour jouer de faux témoins dans des vidéos de propagande. . La chaîne de production est bien rodée. Chaque lundi matin, une réunion stratégique a lieu dans les bureaux du département.

Dans cette structure, les responsables bâtissent les thèmes de la semaine : quelle accusation articuler à l’encontre du Morzanov, quel aspect de l’affaire mettre en avant, quelles émotions provoquer chez celui qui lira nos articles. Ensuite, les groupes de rédacteurs s’y attellent, chacun spécialisé dans une forme précise : l’équipe "témoignages fictifs", qui a pour unique tâche d’inventer des personnages à qui faire raconter des histoires affreuses mais totalement fausses. Ces rédacteurs disposent d’un fichier de noms de personnes slaves courants, de noms de lieux de notre pays, de dates et d’éléments permettant d’achever d’authentifier leur récit. Au besoin, ils bénéficient même de formations organisées par d’anciens officiers des services secrets "en création de personnages crédibles". Il y a l’équipe "analyses géopolitiques", à laquelle est assigné le travail de rédiger de longs articles prétendument sérieux et documentés, remplis de références inquiétantes à des "experts" inexistants ou à des « documents gouvernementaux » qui n’ont jamais été rédigés, dont la mission est d’apporter l’appareil scientifique et objectif à des assertions parfaitement soupçonnables.

Il y a l'équipe "contenu émotionnel", spécialisée dans les articles courts et percutants, conçus pour être partagés massivement sur les réseaux sociaux. Ce sont eux qui produisent ces textes courts, choquants, accompagnés d'images volées et détournées de leur contexte, destinés à susciter l'indignation immédiate sans laisser le temps à la réflexion. Et enfin, il y a l'équipe "coordination internationale", dont le rôle est de diffuser tous ces contenus mensongers le plus largement possible, en contactant des médias étrangers complaisants, en alimentant des sites internet douteux, en créant de faux comptes sur les réseaux sociaux pour amplifier artificiellement la portée de leurs messages.

Analysons maintenant concrètement comment ces équipes fabriquent leurs mensonges. Prenons l'exemple d'un article récent publié dans un journal tsariste, prétendant dévoiler l'existence de prétendus "camps de rééducation" sur notre territoire. Cet article est un cas d'école de manipulation. Première étape : choisir une accusation grave et émotionnelle. Les camps de concentration évoquent immédiatement dans l'esprit du lecteur les pires atrocités du XXIe siècle. C'est une accusation tellement terrible que, même sans preuve, elle marque les esprits. Les rédacteurs tsaristes le savent et en jouent délibérément.

Deuxième étape : construire un récit détaillé mais invérifiable. L'article décrit avec force détails le quotidien prétendument vécu dans ces établissements : les horaires, les conditions, les punitions. Tout est là pour donner une impression de réalité. Mais remarquez bien : aucune photo, aucun document officiel, aucune localisation précise, aucun nom vérifiable. Tout repose uniquement sur des affirmations gratuites. Troisième étape : créer de faux témoins. L'article cite une certaine "Liliya Ivanova", prétendument "ancienne détenue". Ce personnage n'existe pas. C’est un personnage fictionnel sorti tout droit des fantasmes des bureaux du Département de propagande tsariste.

Mais ce n’est pas là l’élément qui nous paraît le plus révélateur. Écoutez plutôt le témoignage lui-même, sa langue, l’organisation des phrases. Ce n’est pas du tout ainsi qu’une personne "normale" pourrait raconter le cours de son existence. C’est un texte écrit par un rédacteur professionnel cherchant à faire parler, par l’écriture, l’oral. Mais le registre littéraire refait constamment surface : les émotions sont trop appuyées, les précisions trop minutieusement respectées pour certaines stases et trop nettement oubliées pour d’autres, la temporalité toujours en place.. C'est de la propagande. Quatrième étape : ajouter des éléments qui donnent une illusion de vérification. L'article mentionne des dates précises, des lieux qui existent réellement dans notre pays, des procédures administratives authentiques. C'est la technique du "mélange vrai-faux" : on glisse des mensonges au milieu de vérités banales pour que l'ensemble paraisse crédible. Par exemple, l'article peut mentionner que "les arrestations se font de nuit" c'est une image stéréotypée qui ne prouve rien mais qui sonne "réaliste" dans l'imaginaire collectif façonné par les films et les romans.

Cinquième étape : empêcher toute vérification. Remarquez que tous ces articles sur nos prétendues violations des droits de l'homme sont toujours anonymes ou signés par des journalistes "indépendants" basés... au Khardaz. Jamais un journaliste étranger neutre n'est cité. Jamais une organisation internationale indépendante n'est mentionnée comme source. Pourquoi ? Parce que toute vérification sérieuse révélerait instantanément la supercherie.Sixième étape : inoculer le doute préventif. Les rédacteurs tsaristes savent que leurs mensonges peuvent être contestés. Alors ils anticipent en accusant par avance quiconque oserait les remettre en question. C'est pour cela que leurs articles affirment toujours que le gouvernement morznik "contrôle tout", "censure tout", "cache tout". Ainsi, si nous démentons leurs accusations ce qui est notre droit le plus strict , ils peuvent immédiatement crier à la "propagande d'État" et au "déni". C'est un système parfaitement verrouillé : les accusations sont invérifiables, et toute contestation est présentée comme une preuve supplémentaire de culpabilité.

Désormais que nous avons exposé les méthodes en général, voyons en détail les principales accusations qui ont frappé notre République depuis plusieurs mois. Au cas par cas, avec méthode, factualité, nous allons les déconstruire pour montrer à quel point elles sont ridiculement fausses C’est certainement l’accusation la plus répétée, la plus amplifiée par la propagande tsariste. Selon leurs articles, notre pays aurait été à l’origine d’un réseau de "camps de concentration" chargés d’ "exterminer" les individus homosexuels et transgenres. Accusation tellement grosse, tellement décalée par rapport à la réalité qu’elle est presque risible si elle n’était si dangereuse.

Rentrons maintenant dans le concret. Notre droit institut effectivement les Centres de Rééducation Patriotique, pour des gens en souffrance psychique de tout type, en milieu strictement médical, sous le contrôle de la loi. Le personnel des Centres est médicalement et psychologiquement qualifié. Les textes dans lesquels on peut lire les conditions d’admission, de séjour et de sortie, existent non seulement, mais sont publics et consultables par qui veut bien se donner la peine de s’informer sérieusement. Les Centres ne sont pas ce qu’affirme la propagande tsariste "des camps d’extermination". Il n’y a absolument rien du tous, pas de chambres à gaz, pas d’exécutions de masse, pas de fosses communes, pas de crématoires. Toutes ces images effroyables ne sont que de purs faux faits, destinés uniquement à choquer, à émouvoir, à court-circuiter la pensée rationnelle.

Alors pourquoi les propagandistes tsaristes mentent-ils autant sur ce sujet ? C'est que tout ce qui touche à l'orientation sexuelle et l'identité de genre est devenu très sensible dans beaucoup de pays. C'est facile de créer l'indignation avec ces sujets. En nous accusant de persécuter ces personnes, ils espèrent convaincre les organisations internationales de nous isoler diplomatiquement.

Nous allons à présent nous intéresser à un mensonge hallucinant : ces trois hommes qui auraient pu, sans se faire arrêter, hisser un drapeau de l’armée sur notre Place Rouge, tranquillement le photographier, et repartir. Regardons ça point par point pour bien montrer à quel point c'est absurde. Premier problème : la logistique du voyage. L'article affirme que ces trois individus se seraient rendus au Morzanov en prenant un avion vers Slaviensk, puis un train vers Vrarany, puis un autre avion vers Krasnodar. Commençons par vérifier ces informations. Nos services ont épluché tous les registres de passagers des vols et des trains pour les dates mentionnées dans l'article. Résultat : aucune mention de personnes ayant les noms indiqués (Arman Vartanov, Tigran Mamedov, Vladimir Vartanov). Pas de billet d’avion, pas de billet de train, pas de réservation à l’hébergement. Ces personnes n’ont jamais foulé le sol de notre territoire.

Deuxième problème : le contrôle aux frontières. Pour pénétrer sur le territoire de la République Socialiste du Morzanov, tout étranger doit être en possession d’un passeport valide et disposer d’un visa. Nos services consulaires examinent les demandes de visa avec soin, et les citoyens du Khardaz particulièrement du fait des relations entre nos deux pays sont extrêmement surveillée voir arrêté. Comment ces trois individus auraient-ils pu obtenir des visas s’ils affichent ouvertement leur hostilité à notre régime ? Comment auraient-ils franchi les contrôles douaniers avec dans leurs bagages un immense drapeau d'une organisation militaire ennemie ? Troisième problème : la sécurité sur la Place Rouge. Notre Place Rouge n'est pas un jardin public où n'importe qui peut venir pique-niquer. C'est le cœur symbolique de notre nation, un lieu de mémoire et de rassemblement d'une importance capitale. La sécurité y est naturellement renforcée. Des caméras de surveillance couvrent chaque mètre carré de la place. Des patrouilles de police y passent en permanence. Des agents en civil y circulent en permanence. Comment trois individus auraient-ils pu déployer un drapeau ennemi de plusieurs mètres carrés, le photographier tranquillement sous tous les angles, sans qu'aucun des dispositifs de sécurité ne réagisse ?

La réponse est évidente : ils ne l'ont pas fait. Cette scène ne s'est jamais produite. Alors comment expliquer l'existence de ces photos qui circulent sur internet ? C'est très simple : ces photos ont été prises ailleurs, probablement dans un studio ou devant un décor reconstitué au Khardaz même. La technologie moderne permet de créer des décors parfaitement crédibles. Il suffit d'un mur peint de la bonne couleur, de quelques éléments architecturaux basiques, et d'un bon angle de prise de vue pour créer l'illusion. Les services de propagande tsaristes disposent des moyens techniques nécessaires pour ce genre de manipulation. D'ailleurs, si vous examinez attentivement ces photos ce que nous avons fait vous remarquerez plusieurs détails révélateurs. L'éclairage est trop uniforme, trop parfait pour une photo prise en extérieur. Les ombres ne correspondent pas à la position du soleil qu'on devrait avoir à Krasnodar à cette période de l'année. Les couleurs sont saturées d'une manière qui trahit un traitement numérique important. Et surtout, curieusement, on ne voit aucun passant en arrière-plan, aucun véhicule, aucun élément qui permettrait de contextualiser vraiment la scène.

Mais le plus révélateur, c'est l'interview qui accompagne ces photos. Écoutez bien ce que racontent ces prétendus "témoins". Leur discours est truffé d'incohérences. D'abord, ils affirment avoir pris de nombreuses photos dans différents endroits du Morzanov, mais étrangement, seule celle de la Place Rouge a été publiée. Pourquoi ? Si ces autres photos existaient vraiment, pourquoi ne pas les montrer ? Ensuite, l'un d'eux affirme avoir publié la photo depuis "le bus qui nous amenait dans la banlieue" et avoir constaté dix minutes plus tard qu'elle avait déjà cinquante mille vues. Réfléchissez un instant : une photo publiée depuis le Morzanov, où l'accès aux réseaux sociaux étrangers est effectivement filtré, qui obtient instantanément cinquante mille vues ? C'est matériellement impossible. Cette affirmation seule suffit à prouver que toute l'histoire est un montage. Et puis il y a cette phrase savoureuse : "Nous avons même eu le droit à ce que le compte du gouvernement republie notre poste". Le gouvernement khardazien aurait donc immédiatement relayé cette photo, la transformant en événement médiatique national. N'est-ce pas là la preuve même que toute cette opération était planifiée et orchestrée par les autorités tsaristes elles-mêmes ?

Cette histoire n'est pas un acte de "résistance héroïque". C'est une opération de communication montée de toutes pièces par les services de propagande du Khardaz pour se donner l'image de "braves résistants" face à un "régime oppresseur". C'est du cinéma, du théâtre, de la pure fiction présentée comme de la réalité.

Analysons maintenant cette autre fable qui circule dans les médias tsaristes : nous aurions prétendument payé 60 500 UNI pour du matériel militaire ne valant que 25 500 UNI, tombant dans un "piège" tendu par les négociateurs khardaziens qui se seraient "moqués de nous". Cette histoire est particulièrement révélatrice de la manière dont la propagande tsariste fonctionne. Elle mélange des éléments réels (il y a bien eu des enchères pour du matériel militaire icamien, nous y avons bien participé, nous avons bien remporté les lots) avec des interprétations totalement fantaisistes destinées à ridiculiser notre gouvernement. Commençons par remettre les faits dans leur contexte. Les enchères concernaient deux lots d'avions militaires : douze avions de chasse de troisième génération et douze avions de combat multirôles de première génération. Notre chef d’état major avait identifié ces appareils comme stratégiquement importants pour nos forces armées, dans le cadre de notre programme de modernisation de l'aviation militaire.

Les négociateurs tsaristes ont également participé à ces enchères. Ils ont commencé par proposer des offres basses, probablement dans l'espoir d'obtenir ce matériel à prix cassé. Mais nos représentants avaient reçu des instructions claires : obtenir ces avions, quel qu'en soit le prix raisonnable. Pourquoi ? Parce que la valeur stratégique de ces appareils dépassait largement leur simple valeur marchande.

Voyez-vous, contrairement à ce qu'affirme l'article de propagande tsariste, la valeur d'un équipement militaire ne se calcule pas uniquement en fonction de son prix sur le "marché international de l'armement". Il faut prendre en compte de nombreux autres facteurs : la disponibilité immédiate (ces avions étaient disponibles tout de suite, sans délai de fabrication), la compatibilité avec nos systèmes existants, la formation déjà acquise par nos pilotes sur des appareils similaires, le contexte géopolitique régional, et surtout l'intérêt stratégique d'empêcher ces appareils de tomber entre les mains d'un adversaire potentiel. Car oui, c'était aussi un objectif de notre participation : s'assurer que le Khardaz n'obtienne pas ces avions. Et nous avons réussi. Nos négociateurs ont joué finement, observant les réactions des représentants tsaristes, ajustant leurs offres en conséquence, jusqu'à atteindre un montant que nous étions prêts à payer mais que nos adversaires ne pouvaient ou ne voulaient pas dépasser.

Le résultat ? Nous avons obtenu vingt-quatre avions militaires de qualité qui renforcent immédiatement nos capacités de défense aérienne. Le Khardaz n'a rien obtenu du tout. Qui a gagné dans cette histoire ? Mais les propagandistes tsaristes ne pouvaient pas accepter cette défaite. Alors ils ont inventé cette fable du "piège" qu'ils nous auraient tendu. Selon leur version, ils auraient délibérément fait monter les enchères pour nous "piéger" et nous faire payer trop cher. Cette version présente plusieurs problèmes majeurs. D'abord, elle suppose que les négociateurs khardaziens auraient eu l'intelligence stratégique de concevoir un tel piège. Permettez-nous d'en douter. Le même régime qui a perdu une guerre civile, qui voit son économie s'effondrer année après année, qui accumule les échecs diplomatiques, aurait soudain fait preuve d'une habileté tactique remarquable ? C'est peu crédible.

Ensuite, cette version suppose que nous, négociateurs expérimentés représentant un État souverain, nous serions bêtement laissé piéger sans nous rendre compte que les prix montaient au-delà du raisonnable. Nos officiers d'achats militaires sont des professionnels qui connaissent parfaitement les valeurs de marché. Ils ont accès à toutes les données nécessaires pour évaluer la pertinence d'une offre. Croire qu'ils se seraient fait "avoir" comme des débutants est insultant pour leur intelligence et leur compétence. Enfin, et c'est peut-être le plus important, cette version ignore complètement la notion de valeur stratégique. Même si nous avions effectivement payé ces avions plus cher que leur "prix catalogue" (ce qui reste à démontrer), ce ne serait pas nécessairement un mauvais calcul. En matière militaire, la rapidité d'acquisition et la privation de l'adversaire sont des facteurs qui justifient souvent une prime de prix.

Et puis il y a cette phrase extraordinaire dans leur article : "nous avons reçu un message anonyme nous apprenant que le Morzanov continuerait de surenchérir de plusieurs milliers même après une simple surenchère de 1 unité". Un message anonyme ! Voilà sur quoi reposerait toute leur stratégie ! Un message dont on ne connaît ni l'auteur, ni le contenu exact, ni même l'existence réelle. Comment peut-on construire une histoire crédible sur une base aussi fragile ? La vérité, c'est que cette histoire du "piège aux enchères" est une pure fabrication destinée à masquer l'échec des négociateurs khardaziens. Ils voulaient ces avions, ils n'ont pas osé ou pas pu monter suffisamment haut dans les enchères, ils sont rentrés bredouilles. Plutôt que d'admettre cet échec, ils ont préféré inventer cette fable selon laquelle ils auraient "délibérément laissé gagner" le Morzanov pour lui "faire payer trop cher". C'est pathétique, mais c'est révélateur de leur manière de fonctionner : mentir, toujours mentir, pour ne jamais avoir à affronter la réalité de leurs propres échecs.

Un autre thème récurrent de la propagande tsariste concerne notre position vis-à-vis de la situation en République Socialiste de Yashosie. Là encore, les mensonges s'accumulent, les faits sont déformés, la réalité est inversée. Les articles tsaristes nous accusent de "soutenir un régime génocidaire", de "nier l'existence de camps de concentration", de "fermer les yeux sur des atrocités de masse". Ces accusations graves méritent une réponse détaillée et factuelle. Commençons par rappeler quelques vérités historiques que les propagandistes tsaristes préfèrent passer sous silence. La République Socialiste de Yashosie est née, comme notre propre République, de la lutte anticoloniale et de la résistance à l'oppression impérialiste. Pendant des décennies, le peuple yashosien a subi la domination étrangère, l'exploitation économique, l'humiliation culturelle. La révolution socialiste de 1950 a été un moment de libération nationale et sociale, porté par l'aspiration légitime d'un peuple à contrôler son propre destin.

Ce contexte est fondamental pour comprendre les événements ultérieurs. Oui, la guerre civile qui a suivi a été terrible. Oui, des atrocités ont été commises des deux côtés. Mais qui a déclenché cette guerre civile ? Ce ne sont pas les forces socialistes légitimes au pouvoir. Ce sont les contre-révolutionnaires tsaristes, soutenus et armés par des puissances étrangères, qui ont refusé le verdict des urnes et ont choisi la violence pour renverser un gouvernement démocratiquement établi. Les camps que les propagandistes tsaristes dénoncent aujourd'hui avec tant de véhémence étaient des installations de détention pour prisonniers de guerre et criminels de guerre, pas des "camps d'extermination". La confusion entretenue entre ces deux concepts est révélatrice de la malhonnêteté intellectuelle de nos accusateurs. Tout État en guerre détient les combattants ennemis capturés. C'est prévu par les conventions internationales. Ce n'est pas un crime, c'est une nécessité militaire.

Maintenant, il est vrai que les conditions de détention dans ces camps n'étaient pas idéales. Mais comment auraient-elles pu l'être ? La Yashosie était en guerre, son économie était dévastée par des années de combats, ses infrastructures étaient détruites. Les ressources manquaient pour tout le monde, y compris pour la population civile. Dans ce contexte, les prisonniers de guerre ne pouvaient évidemment pas bénéficier de conditions de détention cinq étoiles. Mais il y a une différence fondamentale entre des conditions difficiles imposées par les circonstances et une politique délibérée d'extermination. Les propagandistes tsaristes affirment qu'il y aurait eu "six millions de morts" dans ces camps. Ce chiffre est sorti d'un chapeau, sans aucun fondement factuel. Comment l'ont-ils calculé ? Sur quels registres s'appuient-ils ? Quelles sont leurs sources ? Aucune réponse à ces questions, naturellement. C'est juste un chiffre énorme lancé pour choquer, pour créer une équivalence avec d'autres génocides historiques, pour susciter l'émotion plutôt que la réflexion.

Pour finir, parlons de cette accusation récurrente du Khardaz ainsi que plusieurs autres pays selon laquelle nous "menacerions" constamment le Khardaz, selon laquelle nous serions "agressifs". Regardons les faits objectivement. Qui a déclenché les récentes tensions militaires dans notre région ? Pas le Morzanov. C'est le régime tsariste qui, après avoir pris le pouvoir par un coup d'État sanglant, a immédiatement adopté une posture hostile envers tous ses voisins socialistes. C'est le Khardaz qui a multiplié les provocations frontalières, qui a financé des groupes terroristes sur notre territoire, qui a tenté de déstabiliser nos institutions.
Notre réponse a toujours été mesurée et proportionnée. Nous avons renforcé nos défenses, oui. Nous avons modernisé notre armée, oui. Mais c'est notre droit et notre devoir en tant qu'État souverain de nous protéger contre des menaces réelles. Nous n'avons jamais lancé d'attaque préventive, nous n'avons jamais envahi qui que ce soit, nous n'avons jamais bombardé de villes civiles. Le Khardaz, en revanche, a un historique de violence bien documenté. Les bombardements de Vishtek pendant la guerre civile, les massacres de populations civiles, les destructions d'infrastructures... tout cela est réel, documenté, vérifiable. Mais leurs médias de propagande préfèrent détourner l'attention en nous accusant de crimes imaginaires plutôt que de répondre de leurs propres atrocités bien réelles.

Maintenant que nous avons démontré point par point la fausseté des principales accusations tsaristes, posons-nous la question fondamentale : qui sont vraiment ces "journalistes" qui produisent ces contenus mensongers ?
Nous avons mené notre enquête. La plupart de ces articles sont publiés anonymement ou sous des pseudonymes. Quand un nom apparaît, il est soit invérifiable, soit lié directement aux services de propagande gouvernementaux du Khardaz. Ce ne sont pas des journalistes indépendants cherchant la vérité. Ce sont des agents de l'État tsariste, payés pour produire de la désinformation.
Le plus tragique, c'est que certains médias étrangers, par paresse intellectuelle ou par complaisance idéologique, relaient ces mensonges sans aucune vérification. Ils voient un article accusateur, ils constatent qu'il conforte leurs préjugés anti-socialistes, et ils le republient sans se poser la moindre question critique. Ils deviennent ainsi, volontairement ou non, des complices de cette entreprise de désinformation massive.

Cette campagne de désinformation n'est pas sans conséquences. Elle a des effets réels et dangereux, tant pour notre pays que pour la stabilité régionale dans son ensemble. D'abord, elle empoisonne les relations internationales. Comment dialoguer sereinement avec des pays qui ont été gavés pendant des mois de mensonges sur notre compte ? Comment construire des partenariats économiques ou diplomatiques quand notre image a été systématiquement salie par une propagande haineuse ? Les propagandistes tsaristes créent un climat de méfiance et d'hostilité qui rend toute coopération régionale extrêmement difficile.
Ensuite, elle met en danger la paix dans notre région. En présentant constamment le Morzanov ainsi que la CSN comme une menace terrible, en inventant des capacités militaires fantastiques que nous n'avons pas, en nous diabolisant sans relâche, le régime tsariste crée les conditions psychologiques d'un conflit. Si leur population est convaincue que nous sommes des monstres prêts à les attaquer, elle acceptera plus facilement des mesures militaires agressives contre nous. C'est ainsi que se préparent les guerres : par la déshumanisation de l'adversaire et la création d'un climat de peur. Cette campagne nuit à la crédibilité de l'information en général. Quand tout devient mensonge et manipulation, quand on ne peut plus distinguer le vrai du faux, quand la propagande envahit tout l'espace médiatique, c'est la possibilité même d'un débat rationnel qui disparaît. Les citoyens, noyés sous les fake news et les théories complotistes, ne savent plus qui croire et finissent par se réfugier dans le cynisme ou l'indifférence.

Face à cette marée de mensonges, quelle doit être notre réponse ? Certains pourraient être tentés de répondre aux mensonges par d'autres mensonges, de combattre la propagande par la contre-propagande, de descendre au même niveau que nos accusateurs. Ce serait une erreur. Notre force réside précisément dans notre attachement à la vérité. Contrairement à ce qu'affirment les propagandistes tsaristes, notre gouvernement n'a rien à cacher. Nos institutions sont transparentes, nos lois sont publiques, nos politiques sont débattues ouvertement. Nous n'avons pas besoin d'inventer des histoires fantastiques ou de créer de faux témoins pour défendre notre modèle de société.

Citoyens du Morzanov, camarades de la Confédération Socialiste du Nazum, peuples du monde entier qui lisez ces lignes : soyez vigilants. La propagande tsariste ne cessera pas de sitôt. Elle continuera à inventer de nouvelles histoires, à créer de nouveaux faux témoins, à lancer de nouvelles accusations. Nous vivons une époque étrange où la technologie permet de diffuser instantanément des mensonges à l'échelle planétaire, où des régimes autoritaires investissent des fortunes dans des armées de trolls et de faussaires numériques, où la distinction entre réalité et fiction devient de plus en plus difficile à établir. Mais l'Histoire nous enseigne une leçon fondamentale : les mensonges, aussi massifs soient-ils, finissent toujours par s'effondrer face à la vérité. Le régime tsariste du Khardaz peut continuer à produire ses articles mensongers, à inventer ses faux témoins, à fabriquer ses preuves bidons. Il peut y consacrer tout l'argent qu'il veut, tout le personnel qu'il désire. Cela ne changera rien à la réalité fondamentale : ses accusations sont fausses, ses histoires sont inventées, sa propagande est transparente pour quiconque prend la peine de réfléchir.

Le Morzanov, la Confédération Socialiste du Nazum, les forces progressistes du monde entier n'ont pas besoin de mensonges pour défendre leur vision du monde. Nous avons la force des faits, la puissance de la vérité, la confiance que donne l'honnêteté intellectuelle. Notre modèle de société n'est pas parfait, nous ne le prétendons pas. Nous avons nos défis, nos difficultés, nos contradictions. Mais au moins, nous les affrontons ouvertement, sans nous réfugier dans le déni ou la manipulation. Les propagandistes tsaristes peuvent hurler leurs mensonges aussi fort qu'ils le veulent. Nous leur opposerons calmement, méthodiquement, inlassablement, la vérité des faits. Parce que nous savons que, sur le long terme, c'est la vérité qui gagne toujours. Parce que nous avons confiance en l'intelligence des peuples. Parce que nous croyons qu'un monde meilleur est possible, un monde où l'information n'est pas une arme mais un bien commun, où le débat n'est pas une guerre mais un échange, où la vérité n'est pas une opinion mais un horizon vers lequel tendre ensemble.
Le Tsarat du Khardaz s'effondrera sous le poids de ses propres mensonges. La République Socialiste du Morzanov et la CSN continueront à avancer, portés par la force de la vérité et la justice de leur cause.


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