🦖 | Paléontologie - Les dinosaures d'Akaltie et alentours - Page 2

Nacuovenator
Nacuovenator ahmakiq

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : environ 95 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Nacuovenator a été découvert sur l'île de Nacuot, dans l'Océan Carmin, qui lui a donné son nom. Le nom scientifique de l'espèce, "ahmakiq", lui vient de la paléontologue qui l'a découvert la première. Nacuovenator ne vivait cependant pas sur des territoires archipélagiques comme l'est sa région d'aujourd'hui, mais bien sur le continent. C'est un détail qui laisse penser que l'île et probablement l'archipel tout entier de Nacuot fut à une époque très lointaine rattaché au Paltoterra ou à l'Aleucie. Depuis, les fouilles paléontologiques ont augmenté sur les îles, car les chances d'y découvrir les fossiles de grandes espèces de dinosaures sont devenues bien plus grandes.
Pour ce qui est de l'apparence de Nacuovenator, les squelettes retrouvés montrent des bras minuscules, probablement complètement inutiles à l'animal, que ce soit pour la chasse ou pour quoi que ce soit d'autre. Si sa lignée avait pu évoluer plus longtemps, elle aurait certainement perdu ses membres antérieurs, faute d'utilité.
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Gedemascasaurus
Gedemascasaurus rija

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 70 à 66 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Gedemascasaurus (le "reptile de Gedemascar", petit archipel yukanaslave situé au nord de l'île d'Anna, à l'est de l'Afarée) était le principal prédateur terrestre de sa région à la fin de l'Akalcé, malgré sa taille qui semble pratiquement ridicule en comparaison de celle de l'Etznabosaure. Il était un proche cousin de Nacuovenator, autre espèce plus ancienne découverte sur l'île de Nacuot, également dans l'hémisphère sud. Gedemascasaurus est parfois surnommé "cannibalosaure" en raison des preuves de cannibalisme chez l'espèce que les paléontologues ont découvertes. Il est pour l'instant le seul dinosaure pour lequel les scientifiques sont certains que la pratique a existé.
Son museau était très court en comparaison de ceux de la plupart des théropodes, et sa mâchoire en était ainsi rapetissée. Il ne devait donc pas s'attaquer à des proies de très grande taille, bien que quelques sauropodes aient potentiellement été à son menu. Il dispose également d'une petite corne sur le sommet de son crâne, dont on ignore toujours l'utilité. Trop courte pour véritablement servir à blesser ses proies, ou pour pratiquer des combats entre mâles, elle était peut-être un élément central dans les parades nuptiales.
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Mácimalosaurus
Macimalosaurus

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 155 à 140 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Mácimalosaurus était un sauropode relativement petit en comparaison avec ses espèces cousines telles qu'Akaltosaure ou Panaleucianosaurus. Son nom de "lézard immortel" (de "mácimal" qui signifie "immortel" en akaltien) lui vient de la large période de temps sur laquelle on a retrouvé des restes de ce dinosaure : environ quinze millions d'années. C'est plutôt long en comparaison d'autres espèce dont on ne retrouve que des fossiles datant d'une même époque, étalée sur quelques centaines de milliers d'années seulement. Des restes de Mácimalosaurus ont été découverts des Républiques Etznabistes à la Nouvelle-Kintan, en passant par la Bande de Lahunkal, et, comme cela a déjà été évoqué, dans des strates rocheuses datant d'époques éloignées de plusieurs millions d'années.
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Phelyaxcetlac
Phelyaxcetlac chandekolzaensis

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : 70 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Contrairement à ce que son nom provenant de l'akaltien pourrait laisser penser, Phelyaxcetlac a bien été découvert au Nazum, et plus précisément au Chandekolza. On doit sa description à des paléontologues akaltiens, ce qui explique l'étymologie de sa dénomination.

Ce petit dinosaure disposait vraisemblablement de plumes, comme on l'estime désormais pour beaucoup de théropodes. Si les dessins, croquis et autres reconstitutions des dix-neuvième et vingtième siècles montraient invariablement les dinosaures comme des êtres reptiliens, couverts d'écailles de la tête aux pieds, la vérité que l'on connaît aujourd'hui est toute autre. Bien que cela risque de traumatiser les fans de Yukanassic Park, l'Etznabosaure avait certainement des plumes ! Ou du moins un duvet. Phelyaxcetlac n'échappe donc pas à la règle.
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Patrimoinemondialcératops
Patrimoinemondialceratops cotzbalam

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 76,5 à 75 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Patrimoinemondialcératops, de son nom qui semble bien étrange, rend hommage au travail important que fournit l'Organisation du Patrimoine Mondial pour la conservation des sites historiques, qu'ils soient naturels ou humains. Le paléontologue Acan Cotzbalam qui l'a découvert et nommé voulait mettre en valeur les efforts de cette organisation internationale, l'une des rares qui existe et fonctionne dans notre monde.

Patrimoinemondialcératops était un petit dinosaure cératopsien de la fin de l'Akalcé. Il vivait probablement en groupes, bien que l'on ait pas encore retrouvé assez de fossiles de lui pour en attester, et se nourrissait principalement de fougères et autres plantes du ras du sol. L'herbe moderne n'existait pas, ce qui fait que les mousses qui couvraient le sol à cette époque ont peut-être également fait partie de son régime alimentaire s'il s'aventurait dans les plaines à découvert. Avec sa taille réduite, il ne pouvait en effet pas atteindre les arbres comme le pouvait Akaltosaure par exemple.
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Lermandocamelus
Lermandocamelus pitratensis

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 15 à 14 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Lermandocamelus est un camélidé éteint, cousin des espèces actuelles que sont les lamas aleuciens et paltoterrans, ou les dromadaires et chameaux d'Afarée et du Nazum. Il a été découvert aux abords de Pitrat, dans le centre du pays qui lui a donné son nom (Lermandocamelus signifiant simplement "camélidé de Lermandie"), lors d'une coopération entre des instituts akaltiens et lermandiens dans les fouilles paléontologiques.

Sa découverte confirme grandement les hypothèses selon lesquelles les camélidés seraient apparus dans une région correspondant approximativement à la Lermandie actuelle, ou du moins au centre-nord de l'Occizyan. Deux groupes d'animaux se seraient ensuite formés ; l'un partant vers le Nazum puis l'Afarée ; et le second partant vers le sud de l'Aleucie et le Paltoterra.

Lermandocamelus remplissait à son époque une niche écologique équivalente à celle des girafes afaréennes. Il se nourrissait donc notamment des feuilles du haut des arbres, que peu d'êtres espèces de la région pouvait atteindre. Malheureusement, son mode de vie trop spécialisé l'a mené à disparaître sans laisser de descendant direct de nos jours.
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Lermandoraptor
Lermandoraptor ixazalvohcorriveau

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 139 à 135 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Lermandoraptor fait partie des espèces découvertes avec la coopération entre instituts paléontologiques akaltiens et lermandiens. Il a été retrouvé dans l'arrière-pays de Travire, au sud du pays.
Son nom, qui signifie "prédateur de Lermandie", n'est pas exagéré : il était probablement le plus grand droméosaure de tout le Mésozoïque. Il n'était pas loin d'égaler la hauteur d'un homme adulte au garrot, ce qui n'est peut-être pas aussi impressionnant que les grandes théropodes que sont l'Etznabosaure ou le Gedemascasaurus, mais reste tout de même suffisamment effrayant pour bien des espèces herbivores. De plus, Lermandoraptor chassait très probablement en groupe selon les reconstitutions des paléontologues, rendant la fuite pratiquement impossible à n'importe quelle proie de taille moyenne.
La deuxième partie de son nom scientifique, "ixazalvohcorriveau", lui vient des deux chercheurs qui ont été les principaux acteurs de sa découverte et de sa reconstitution, les paléontologues akaltien et lermandien Ixazalvoh et Corriveau.
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Atlichtys
Atlichthys problematicus

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 165 à 149 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Atlichtys était un très grand poisson qui parcourait les mers du milieu et de la fin du Yukanassique. Il fut très compliqué à modéliser, d'où son nom scientifique "Atlichthys problematicus", au vu de l'éparpillement des restes que l'on a retrouvé de lui. On pense d'ailleurs en avoir retrouvé des fragments au Paltoterra, sans toutefois pouvoir en être sûrs.
Des traces de branchies fossilisées, de nageoires ou d'autres parties du corps on bien été découvertes, mais appartenant certainement à des dizaines d'individus différents. Cela montre au moins que la population d'Atlichtys était grande à travers le monde, malgré sa taille immense d'environ seize mètres. Il occupait d'ailleurs la même niche écologique que les baleines, requins-pèlerins ou requins-baleines de nos jours, filtrant le plancton de l'océan pour se nourrir. Au vu de sa taille, peu de prédateurs marins devaient le chasser, ou du moins en chasser des adultes.
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Liopleurodon
Liopleurodon akayensis

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 166 à 155 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Liopleurodon a été découvert pour la première fois en Akayi, région du sud de la péninsule akaltienne. Il s'agit d'un véritable monstre marin, un reptile qui chassait dans les océans au Yukanassique. Il a très probablement côtoyé Atlichtys, grand poisson qui vivait à la même époque que lui.

Bien que cela ait déçu grand nombre de gens, sa taille de départ, estimée aux environs de vingt-cinq mètres, avait été grandement exagérée. Cette erreur ne venait cependant pas de l'incompétence des premiers paléontologues à l'avoir découvert, mais surtout du manque de fossiles complets de lui. Une dent avait été la première trace de Liopleurodon découverte en Akayi, ce qui a, sans grande surprise, conduit à grand nombre de spéculations plus ou moins fondées. Depuis, le Musée Paléontologique de Kintan a réestimé que les plus grands spécimens ne dépassaient pas la dizaine de mètres.

Reconstitution dessinée d'un Liopleurodon nageant près d'un Atlichtys.📋 RETOUR À L'INDEX

Yulnholosaurus
Yulnholosaurus ixazalvoh

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 230 à 220 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Yulnholosaurus est un très vieux dinosaure du Taquias, que certains paléontologues ne considéraient même pas à l'origine comme une dinosaure étant donné l'époque ancienne de laquelle il vient. Il ressemble à un théropode (la grande famille de dinosaures carnivores regroupant par exemple Etznabosaure, Gedemascasaurus et bien d'autres), mais serait en fait plus vieux que la scission entre les ordres des saurischiens et des ornithischiens.

Yulnholosaurus a été découvert sur le territoire citadin de Yulnhol, qui lui a donné son nom. Yulnhol étant la ville guerrière de l'Akaltie par excellence, son musée principal était bien content de pouvoir nommer un dinosaure carnivore de taille respectable d'après le nom de leur cité. Sa hauteur au garrot ne dépasse cependant le mètre que de peu, et sa longueur totale en comprenant la queue atteint seulement les trois mètres. Yulnholosaurus était donc un prédateur aux dimensions correctes, qui ne lui évitaient cependant probablement pas d'être lui-même chassé par des carnivores de plus grande taille.
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Panaleucianosaurus
Panaleucianosaurus aleucii

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 80 à 70 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Panaleucianosaurus est un dinosaure sauropode découvert dans la Formation d'Ebtun, une formation rocheuse à laquelle on a simplement donné le nom de la chaîne de montagnes akaltiennes au milieu de laquelle elle se trouve.
Panaleucianosaurus tire son nom des idées son découvreur, qui était un fervent défenseur des projets d'union continentale en plus de son métier de paléontologue. La nomenclature donnée à ce dinosaure n'a étonnamment pas eu l'effet escompté sur la communauté internationale, qui encore aujourd'hui voit plus de mouvements nationalistes et séparatistes apparaître que de mouvements continentalistes.
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Ugrunaaluk
Ugrunaaluk qkaaqpaktutensis

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 72 à 68 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Ugrunaaluk est un dinosaure polaire, retrouvé dans l'actuel Uuqtinut. Contrairement à ce que pensent bien des gens de nos jours, qui associent les dinosaures à des climats tropicaux, ou du moins chauds, les dinosaures vivaient sur tout le globe à leur époque. Bien que les températures moyennes étaient dans l'ensemble plus élevées que de nos jours, même la Niverée était peuplée de ces lézards géants, y compris avec ses hivers enneigés. Dans le nord de l'Aleucie de l'Akalcé vivaient donc des Ugrunaaluk, de grands herbivores quadrupèdes mesurant une dizaine de mètres de longueur.

Le nom "Ugrunaaluk", qui semble assez atypique, vient des langues uuqtinutes. Au contraire de la nomenclature rhêmienne habituelle, les paléontologues akaltiens et leurs collaborateurs aiment utiliser des mots des langues locales pour décrire les espèces qu'ils découvrent.
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Tototlmimus
Tototlmimus lahunkalica

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : 72 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Tototlmimus était un dinosaure théropode de taille moyenne, pas plus haut qu'un être humain adulte. Il était, comme bien d'autres espèces, en partie couvert de plumes et de duvet, ce qui est la principale raison d pour laquelle on lui a donné ce nom. En effet, "tototl" signifie "oiseau", et "mimus" provient du rhêmien, signifiant ici "imitant". Tototlmimus "imite" donc les oiseaux, bien que cela soit techniquement plutôt vrai dans l'autre sens. Les oiseaux étant descendants d'un groupe de dinosaures, ils en ont hérité les plumes.
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Nohahzibic
Nohahzibic eklizensis

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : 18,78 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Nohahzibic était un dauphin de rivière préhistorique, qui a vécu il y a plus de dix-huit millions d'années. Son nom akaltien résume globalement ce qu'il est, un "vieux dauphin". Il est probablement l'ancêtre, ou du moins un cousin des ancêtres des dauphins d'eau douce aleuciens et paltoterrans actuels.
Nohahzibic a été découvert proche du fleuve Ekliz, dans le nord de l'Akaltie (province de X̌amanac pour être précis), ce qui laissait penser au départ qu'il s'agissait d'un simple squelette de dauphin moderne. Il a cependant été daté comme étant bien plus ancien que cela, et est également de grande taille pour un cétacé d'eau douce : plus de trois mètres cinquante.
Nohahzibic ne nageait probablement pas dans l'Ekliz, qui est un fleuve contemporain de nous, mais dans des cours d'eau qui se trouvaient à l'emplacement de la péninsule akaltienne à son époque.
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Chimosmilus
Chimosmilus atrox

Lieu(x) de découverte de restes de l'espèce :

Époque de vie estimée : de 9 à 3 millions d'années avant notre ère

Description précise de l'espèce
Chimosmilus était, contrairement à ce que son apparence fait penser, un marsupial. En effet, il est étonnament bien plus proche des kangourous halluléens que des tigres à dents de sabre comme le Smilodon napalawien, pourtant identique à première vue. Il partage notamment avec eux la poche marsupiale des femelles dans laquelle les petits passent plusieurs semaines après leur naissance dans un état presque larvaire. Il descendrait donc certainement d'un ancêtre commun des marsupiaux apparu dans les îles halluléennes il y a de cela des dizaines de millions d'années.

Chimosmilus est cependant purement paltoleucien, et n'a pas vécu en dehors des savanes du supercontinent. Malheureusement pour lui, son habitat s'est rapidement réduit avec l'arrivée des smilodons sur ses territoires, qui l'ont largement concurrencé puis définitivement éradiqué. Il ne s'en est jamais remis et compte de nos jours parmi les espèces disparues.

Ce faux tigre a donc disparu bien avant l'arrivée des humains en Paltoleucie, qui date d'il y a seulement quelques dizaines de milliers d'années.
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