25/01/2018
20:50:45
Index du forum Continents Aleucie Makota

[Sports] La Presse sportive Makotane - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
12396
Un article de presse en trois colonnes avec  une illustration qui est une Photographe de presse, réaliste, de nos jours, en demie teinte ou tramage, noir et blanc, sur une piste de curling dans un bâtiment vitré en montagne, quatre joueuses de curling en robe du XIXe siècle posent l'une à coté de l'autre avec classe, l'une tient une brosse de curling  (pas un balais pour balayer) . ce sont des sportives, l'une est brune et les autres sont blondes et l'une porte des lunettes. Aucune n'a de décolleté., elle est légendée : "De gauche à droite : Mesdemoiselles Henriette Duchamp et Joséphine Pont  ainsi que mesdames Josseline Droit et Alphonsine Gervais sur le terrain de Curling de la patinoire de Sainte-Dionélie dans le comté de La-Vallée, Makota."

L’Équipe de Curling en route pour le mondial de 2019, In Le miroir des sports, le 23/01/18

CLIQUEZ SUR L'IMAGE POUR UNE VERSION LOURDE ET ZOOMABLE, EN CAS D'ARTICLE NON LISIBLE PLUS ANCIEN VOUS POUVEZ ME CONTACTER SUR LE DISCORD POUR UNE VERSION PDF.

Le texte en blocL’Équipe de Curling en route pour le mondial de 2019
La Fédération Makotane de Curling (FMC) vient de faire connaître les noms du duo qui représentera le Makota
Le communiqué de la Fédération Makotane de Curling vient de tomber : il confirme non seule-ment que le Makota déposera un dossier de candidature à l’organisation des Olympiades d’hiver, mais annonce également la composition de l’équipe nationale féminine pour le Mondial 2019. Sans surprise, il s’agit du quatuor vainqueur du dernier championnat national : Mmes Josseline Droit et Alphonsine Gervais, accompagnées de Mlles Henriette Duchamp et Joséphine Pont, toutes issues de la municipalité de Sainte-Dionélie, dans le comté de La-Vallée.
Dans cette enquête, nous nous attacherons à dresser le portrait de ces quatre championnes et à présenter le Curling makotan — un sport féminin, profondément enraciné dans la culture des comtés montagneux mais qui souffre d'une méco-nnaissance de la part du grand public.
Aux origines du Curling et son introduction au Makota : un jeu féminin de patinoire
Comme beaucoup de disciplines modernes, le Curling trouve son origine dans l’Ancien Monde, et plus précisément dans le Nord de l’Eurysie, où il était jadis un jeu d’adresse hivernal très prisé. On ignore par quels chemins cette pratique parvint jusqu’au Makota, car aucune colonie nordique n’y a jamais pris pied et aucun colon ne semble avoir cette origine (nous savons cependant que les registres de catholancités makotans du XVIIIe siècle ne sont pas fiables) ; il n’en demeure pas moins que le Curling apparaît chez nous dès le début du XXᵉ siècle, avec la construction des premières patinoires dans les municipalités chef-lieux des comtés de montagne.
Le premier club makotan est fondé en 1926, à Sainte-Théonilde, chef-lieu du comté des Monts-Frisquet, rattaché à la patinoire du Lycée Sainte-Théonilde.
Comme nombre de sports féminins, sa pratique fut d’abord strictement scolaire, avant de se diffuser progressivement grâce aux associations d’anciennes élèves, désireuses de poursuivre cette activité au-delà de leur formation.
Ainsi, le Curling, tout en restant relativement confidentiel, gagna lentement les comtés de La-Vallée, des-Mines, de Haut-Mont, d’Irreville-le-Domaine, de la Neuterre, de Plan, de Versant, de Mont-Prime, de Duval, d’Arrivé, de Grand-Pré, de la Sourcière et des Pins. En somme, tous les comtés montagneux ont fini par développer leur propre culture des sports d’hiver et se sont dotés de patinoires sur lesquelles s'est greffée la pratique du Curling.
Le Curling makotan aujourd’hui : un sport féminin discret mais solidement implanté
Présent dans quinze comtés, le Curling demeure un sport exclusivement féminin au Makota : sa fédération ne dispose d’aucun pendant masculin, ce qui, du reste, est la norme dans notre République où peu de disciplines sont véritablement mixtes. Chaque comté dispose d’un unique club, généralement complet, les places y étant à la fois sélectes et convoitées. On estime à deux mille environ le nombre total de pratiquantes, d’âges très variés — du public scolaire jusqu’aux dames du troisième âge. Le Curling makotan se structure autour d’une Coupe nationale, divisée en deux catégories : Senior (adultes) et Junior (enfants). Notons que l’Association des Directrices d’Établissements d’Enseignement pour Filles (ADEEF) encourage vivement cette discipline, qu’elle considère comme formatrice sur le plan moral et intellectuel.
Le Curling développe, selon ses directives, la tenue, la coopération, la réflexion et la précision, autant de qualités qui sont, dans la pédagogie makotane classique, « les vertus physiques que doit cultiver la femme ». La pratique, bien que stable et bien implantée, ne semble pas appelée à se développer davantage : elle demeurera vraisemblablement confinée à ses bastions traditionnels, dans les régions de montagne.
Le quatuor sélectionné pour le Mondial : quatre championnes de Sainte-Dionélie
La sélection nationale n’a surpris personne.
La Fédération a tout simplement retenu l’équipe la plus titrée du pays — en un mot, la meilleure.
Ces quatre sportives pratiquent le Curling depuis leur enfance et totalisent près de dix titres nationaux, dont neuf en catégorie Senior. Âgées de 32 ans chacune (elles viennent toutes de la même classe), elles concourent ensemble depuis l’adolescence : leur première compétition remonte à leurs quinze ans et avec dix victoires sur dix-sept tournois, on ne peut que constater qu'il s'agit d'une équipe exceptionnelle même s’il faut reconnaître que leur gloire reste largement confinée aux patinoires du fait de la méconnaissance globale de ce sport dans la population makotane.
Mme Josseline Droit, capitaine de l’équipe
Née en 1986 dans une famille d’exploitants forestiers — son père dirige la principale scierie du comté de La-Vallée — Josseline Droit, née Pain, découvre le Curling à son entrée à l’institution de Sainte-Dionélie, maison où elle effectua l'ensemble de sa scolarité. C’est lors d’une rotation des disciplines sportives, organisée pour faire connaître aux élèves les activités spécifiques de l’établissement, qu’elle s’éprend de ce jeu d’adresse sur glace. Cette passion ne la quittera plus. Le Curling lui apprend très tôt la discipline, la précision et l’esprit de commandement — des qualités qui la mèneront tout naturellement au poste de capitaine. Mariée à M. Droit, le principal associé de son père et actuel gérant de la scierie familiale, elle parvient à concilier sa vie sportive et familiale, s’occupant de ses cinq enfants tout en menant une carrière de sportive accomplie. Son mari lui permet non seulement de participer aux entraînements et aux compétitions mais encore l’encourage activement à poursuivre sa passion et n'hésite pas, outre financer le club, de se déplacer et de soutenir l'équipe dirigée par son épouse.
Mme Alphonsine Gervais, la Vice-Skip
Ancienne de Sainte-Dionélie et née en 1986 ( comme toutes les autres), Alphonsine est la fille d'un épicier de la Municipalité de Sainte-Dionélie. A 18 ans, en 2004, elle épouse un rancher du nom de Paul Gervais et ne tardera pas à lui donner quatre enfants. En même temps que les joies de la vie maritale et de maternité, Mme Gervais développe un goût très marqué pour l'équitation, sport qu'elle pratique à un niveau très convenable (et naturelle hors compétition puisque l'équitation féminine ne se pratique pas chez nous pour des raisons évidente de vertu), cela dit son niveau d'équitation n'a rien de comparable avec son niveau de Curling. Mme Gervais est Vice-Skip, son rôle est à la fois stratégique et défensif, et elle s'en acquitte avec autant d'adresse que de prudence, contrairement, certainement, à sa pratique de l'équitation dont on imagine sans peine qu'elle doit être … plus cavalière.
Mlle Henriette Duchamp, la Seconde
Mlle Henriette Duchamp est là comme seconde, c'est à dire qu'elle nettoie le terrain et fait office, en quelque sorte de défenseur, bien que le terme ne soit pas tellement bien choisi, puisque tout le monde joue à son tour. Enfin, toujours est-il que Mlle Duchamp est, comme ses collègues, une ancienne élève de Sainte-Dionélie où elle fut scolarisée en même qu'elles. Elle ne vient cependant pas d'un milieu aussi privilégié, puisque son père est un modeste vacher travaillant pour le Ranch de M.Pont, le père de Mlle Gervais. Elle doit sa scolarisation à Sainte-Dionélie au fait que sa tante y soit religieuse et enseignante (il semble qu'elle y enseigne les mathématiques) et que ses résultants ont toujours été bon, certainement du fait d'une discipline de travail transmise par sa tante. Outre son activité dans l'équipe, elle exerce la profession de fille de ferme dans le Ranch Pont.
Mlle Joséphine Pont, la meneuse
La dernière de nos quatre championnes, dans l'ordre de la présentation et non de bienséance, est Mlle Joséphine Pont, comme ses trois anciennes camarades et actuelles collègues et amies, elle est née en 1986 et a fait toute sa scolarité à Sainte-Dionélie. Fille du plus important rancher du Comté de Vallée qui cependant est d'abord une terre minière et maraîchère, son père, bien que membre de la chambre foncière au nom du Comté de La-Vallée, ne disposent que de quelques vachers sous ses ordres, dont, d'ailleurs, M. Duchamp, le père de son amie, ex camarade et collègue Mlle Duchamp. Mlle Pont non plus n'est pas mariée, elle semble consacrer une partie importante de son temps à faire valoir les terres de son père qui son inadaptés pour la pâture mais adaptées au maraîchage et au minage, c'est donc en quelque sorte en propriétaire terrien, au nom de son père, dont elle est la fille unique, qu'elle occupe sont temps en dehors des entraînements et des compétitions de Curling. On lui connaît par ailleurs un goût marqué pour la littérature, le théâtre et le cinéma. Sur le plan sportif, que nous ne devons surtout pas oublier, Mlle Pont est ce que l'on appelle la Lead, c'est à dire que c'est elle qui commence la partie en plaçant les premiers pierres au plus près de la maison pour protéger les pierres suivantes.
Explication succinct du principe du Curling
Il n'est pas question ici d'entrer trop en détail sur le fonctionnement de ce sport, ce serait inutilement fastidieux et cette enquête n'y suffirait pas, donnons cependant les clés pour que le curieux comprennent dans les grandes lignes ce qu'il se passe quand deux équipes de curling s'affrontent. Évidemment, vous l'aurez compris, le curling est un sport d’équipe. Il se joue sur une piste de glace longue et étroite assez semblable à ce que pourrait être une piste de quille ou un terrain de pétanque. Deux équipes de quatre joueuses s’affrontent. Chacune dispose de huit pierres de granit qu’elle fait glisser vers une cible circulaire appelée maison. Les joueuses lancent la pierre en la faisant tourner légèrement : cette rotation lui donne une trajectoire courbe. Devant la pierre, deux coéquipières balaient la glace pour influencer sa vitesse et sa direction. Les équipes jouent à tour de rôle jusqu’à ce que les seize pierres aient été lancées. À la fin d’une manche, seule l’équipe dont la pierre est la plus proche du centre marque des points — un point par pierre mieux placée que la meilleure adverse. Un match compte dix manches, et l’équipe totalisant le plus de points gagne.
Les installations sont-elles adaptés pour accueillir la compétition du mondial 2025 de Curling ?
Avant toutes choses, souvenons-nous bien tel que présenté par les organisations sportives internationales, le Curling ne s'organise pas seul, il est compris dans un ensemble de sports que l'on regroupe sous le nom de Olympiades d'Hiver et qui comprend également le bobsleigh, le ski, et le hockey en plus, donc, du Curling. Mais concentrons nous uniquement que le Curling. Que valent nos installations, concrètement ? Nous avons quinze patinoires pour une population totale de 3 millions d'habitants, ce qui n'est pas mal du tout, surtout si l'on prend en compte que ce n'est pas toute la population, loin de là, qui fréquente ces installations mais seulement les communautés de culture montagnardes. Ces installations ne sont cependant pas publiques mais elles appartiennent toutes aux institutions pour filles à coté desquelles elles sont bâties et dont elle font partie des installations sportives. C'est donc en soit un bâtiment à accès limité puisque l'on ne peut s'y rendre que quand les élèves n'y sont pas, c'est à dire le matin ou le soir (dans la plupart des établissements, en effet, le sport se pratique l'après midi).
En somme, si l'on veut organiser le mondial de Curling c'est tout à fait possible. Cependant, soyons réalistes, on ne peut pas convenablement organiser simultanément le mondial de Hockey, les deux événements sont incompatibles si tant est que le Hockey soit tout bonnement organisable, ce qui est une toute autre question. C'est pourquoi d'ailleurs, la fédération de Curling aimerait pouvoir présenter un dossier pour la seule organisation de son sport et non pas avec les autre. Nous espérons vivement que cela sera possible car il serait bénéfique au Makota en général et à la fédération de Curling en particulier que cet événement puisse avoir lieu chez nous.
En attendant ces dames redoublent d’efforts pour le défis que les attend l'année prochaine
Depuis la confirmation officielle de leur sélection, les quatre représentantes du Makota se préparent avec un sérieux exemplaire. Sous la direction de leur entraîneuse, Soeur Clotildine, ancienne championne qui les forme depuis leur enfance puisqu'elle est également professionnelle de gymnastique à Sainte-Dionlée depuis des décennies, l’équipe travaille intensivement pour se préparer à donner le meilleur. Pour ce faire les joueuses suivent en plus des entraînement à la patinoire, un programme physique adapté, c'est ainsi qu'elles s’astreignent à des séances de gymnastique et d’étirement dans le gymnase adjacent, le tout sous l’œil attentif du médecin du sport dépêché par la Fédération Makotane de Curling. L’ambiance, quoique studieuse, n’exclut pas la camaraderie : après les entraînements, il n’est pas rare que l’équipe partage un repas et l’on parle du prochain Mondial avec excitation. Toutes quatre savent qu’elles porteront, sur la glace , les couleurs du Makota. Il va de soi que nous les suivrons pour vous.




Commentaire radio extradiégétique
La vidéo ci-dessus est un commentaire généré automatiquement. Elle simule un entretien entre deux journalistes sur une radio quelconque qui n'est pas makotane (c'est socdem quoi). Elle a pour fonction de vous donner un résumé approximatif à écouter. Attention, la vidéo commet fréquemment des erreurs, y compris grossières, et n'est pas donc pas une source, elle doit seulement vous inciter à aller lire l'article si il attire votre attention ! C'est un moyen pour vous de gagner du temps.
Haut de page