22/02/2018
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Carnavale - Après Mardi Gras... - Page 2

2020
C'est le SAD BB, c'est le SAD BB, c'est le SAD SAD SAD SAD SAD BB !

Albernest Brulot

NE PAS ARBITRER

EN ATTENTE CONFIRMATION SERANCE SUR DISCORD POUR VISER LES PORTE AVIONS ?

Tout roule, c'est Carnavale, les bombes pleuvent mais la vie continue. Pendant que le Grand Kah débarque sur les plages et que le pouvoir change de main dans une reconfiguration digne d'un plot twist de roman d'espionnage, le SAD BB continue ses tirs de saturation contre les aérodromes Teylais.

Les missiles balistiques
  • 125 exemplaires de Niveau 8
  • 2 exemplaires de Niveau 4
  • 10 exemplaires deNiveau 2
  • 12 exemplaires de Niveau 1
s'abattent comme une pluie de comètes sur les infrastructures militaires teylaises, paralysant à chaque instant un peu plus la mécanique bien rodée mais (trop) nombreuse du ballet aérien de l'OND. Bientôt les avions militaires devront êtres ravitaillés dans des champs de boue.

Les pilotes de Carnavale sont shootés aux drogues de synthèse Dalyoha les plus pures, leur acuité visuelle est de 3000%, leurs réflexes dépassent ceux des IA les mieux entraînées de 2017 et les exosquelettes limitent les effets de la fatigue. Leur moral est infaillible, ce sont des anges volant dans un ciel en feu. Carnavale est David contre Goliath, mais elle a de son côté la science et l'ingéniosité qui triomphent toujours face aux brutes. De toute façon tout RP supplémentaire ne serait pas pris en compte dans l'arbitrage et est donc superflu.

PILOTE
CARNAVALE N'ENGAGE NI SES DRONES DE RECONNAISSANCE NI SES ARMES D'INFANTERIE NI SES VÉHICULES NI SES MISSILES SOL-MER. Ces armes, petites et discrètes, sont imperceptibles et ne peuvent pas être ciblés comme le sont les aérodromes. Elles sont aisément dissimulables dans une mégalopole dantesque.

Le temps que l'OND attaque Carnavale, le SAD BB a eu le temps de rentrer certains avions sous terre pour les protéger. Ils ne sont donc plus destructibles depuis les airs :
  • Avion de guerre électronique de Niveau 8 : 2 exemplaires
  • Avion radar (AWACS) de Niveau 8 : 1 exemplaires
  • Bombardier furtif de Niveau 5 : 3 exemplaires

Le reste de l'aviation s'engage au combat :
  • Avion radar (AWACS) de Niveau 1 : 1 exemplaires
  • Avion de guerre électronique de Niveau 6 : 1 exemplaires
  • Chasseur-bombardier de Niveau 8 : 32 exemplaires
  • Chasseur-bombardier de Niveau 4 : 28 exemplaires
  • Chasseur-bombardier de Niveau 2 : 2 exemplaires
  • Chasseur-bombardier de Niveau 1 : 2 exemplaires
  • Avion de chasse de Niveau 10 : 2 exemplaires
6291
CONTRE-FRAPPES OND, NOUVELLES FRAPPES CARNAVALAISES ET COMBATS AERIENS - matinée du 20 janvier 2017
Frappes carnavalaises sur les installations militaires aéroportuaires teylaises.

https://i.postimg.cc/yYcx6vc2/carnavale.png
Les frappes carnavalaises ont donné lieu à des contre frappes systématiques via la présence permanente d'escadrilles en rotation dans le ciel carnavalais.

Les pas de tirs détectés sur les précédentes frappes carnavalaises ont fait l'objet d'un ciblage réussi de l'aviation de l'ONC. Dans le même intervalle, de nouvelles frappes balistiques ont été faites au départ des îles marquises. Pour ce faire Carnavale ne dispose plus que de 20 pas de tir.

L'interception des missiles balistiques carnavalais :
  • Interception théorique = 1462 [score AA] + (315[score radar] x 1 [tech. Radar]) / 16 000[score MB] * 1 [tech missile] = 1777/16 000 = 0,111 (plafonné à 1) soit 11%
  • Interception réelle (superficie à défendre) = 198 AA + 44 radars mobiles - 20 MB = 222 x 200km² = 44 400 km² + (bonus maitr. Tech. Radar en défense) 100 000 km² = 144 400 km² / 226589 km² = 0,63 soit 63% du territoire couvert
  • Superficie à couvrir = 226 589 km² soit 0,11+0,63/2 = 0,37 = 37% de chance d’interception

Les 20dé100 affichant un score inférieur ou égal à 37 seront réputés interceptés.

Rapport de force MB vs LMAA & radarshttps://i.postimg.cc/W1DwWRkx/Capture-d-cran-2025-09-18-224143.pngg
Interception de 9 missiles balistiques sur 20 = 11 frappes réussies (score inférieur ou égal à 37).
  • 45% des dommages réservés aux appareils présents dans les hangars et sur les pistes (5 missiles balistiques lvl8), les aéronefs les plus modernes ont été privilégiés car ce sont logiquement ceux les plus présents sur les pistes pour l'engagement opérationnel.
  • 55% des dommages réservés aux infrastructures militaires soit 2 aérodromes/bases aériennes endommagés (6 missiles balistiques lvl8)
  • Parler de 8 (grandes) bases aériennes opérationnelles en Teyla me semble correct, en l'absence d'indications supplémentaires, cinq d'entre elles ne peuvent plus conduire d'opérations. Les activités aériennes à venir seront malusées à -30%.

La présence d'avions de l'OND dans le ciel carnavalais au moment des tirs peut favoriser la détection des sites de lancement:
  • 1ère salve, 1 chance sur 8 de localiser le pas de tir carnavalais,
  • si 2ème salve, 1 chance sur 4 de localiser le pas de tir carnavalais,
  • si 3ème salve, 1 chance sur 2 de localiser le pas de tir carnavalais,

6 pas de tir sur 20, localisés par l'aviation OND dans l'archipel.
Emplacementshttps://i.postimg.cc/HnshjShH/Capture-d-cran-2025-09-18-225454.png
il est acquis en sortie d'arbitrage que: a écrit :
  • la réalité opérationnelle ne permettra pas une victoire militaire carnavalaise,
  • sites de lancement fixes / mobiles, pas de débat, si on considérait les lanceurs comme mobiles 1 missile air-sol serait décompté des atlas OND et suffirait à la destruction, si c'est un site de lancement fixe/bunkerisé, c'est la présence des bombardiers stratégiques qui suffit. Ici les sites de lancement carnavalais sont perçus comme fixes et bunkerisés.
  • Si les tirs balistiques sont maintenus ad vitam, les sites auront de fortes chances d'être localisés avant épuisement du stock de missiles.
il est attendu des joueurs a écrit :
  • Post 1 - CAMP OND : un rappel des buts de guerre,
  • Post 2 - CAMP CARNAVALE : la prise en compte de la réalité opérationnelle et le positionnement de l'autorité carnavalaise en survivance vis-à-vis des buts de guerre de l'OND.
  • La modération prendra en compte ces éléments pour déterminer la viabilité du conflit.

Faravan
-14 Avion de chasse niveau 10
-45 Avion de chasse niveau 8
-48 chasseur-bombardier niveau 5
-52 chasseur-bombardier niveau 3, (-3)
-10 Avion d'attaque au sol niveau 10
-10 bombardier furtif niveau 5
-18 avion ravitailleur niveau 1
-3 Avion radar Awacs niveau 5
-2 avion de guerre électronique niveau 3
-20 drone de reconnaissance niveau 5
-20 drone de reconnaissance niveau 1
-2 avion de ligne niveau 1
-16 Appareil de transport hybride niveau 1

Sylva
-19 Avion de chasse niveau 10
-15 Avion de chasse niveau 8
- Avion de chasse niveau 7
-6 Avion de chasse niveau 6 1 appareil endommagé de 1768/4375/
-5 Avion de chasse niveau 3
-22 chasseur-bombardier niveau 8
-18 chasseur-bombardier niveau 6
- chasseur-bombardier niveau 4
-17 chasseur-bombardier niveau 3
-10 chasseur-bombardier niveau 1
-14 Avion d'attaque au sol niveau 10
-11 Avion d'attaque au sol niveau 9
-15 Avion d'attaque au sol niveau 8
-5 Avion d'attaque au sol niveau 6
- Avion d'attaque au sol niveau 3
-1 bombardier stratégique niveau 1
-5 bombardier furtif niveau 5
-4 bombardier furtif niveau 1
-16 avion ravitailleur niveau 9
-10 avion ravitailleur niveau 6
-10 avion ravitailleur niveau 3
-2 avion ravitailleur niveau 2
-1 Avion radar Awacs niveau 7
-4 Avion radar Awacs niveau 6
-1 Avion radar Awacs niveau 3
-4 avion de guerre électronique niveau 8
-1 avion de guerre électronique niveau 5
-1 avion de guerre électronique niveau 1
-2 drone de reconnaissance niveau 8
-14 drone de reconnaissance niveau 6
-10 drone de reconnaissance niveau 2

Empire du Nord
-14 Avion de chasse niveau 9
-6 Avion de chasse niveau 8
-8 Avion de chasse niveau 6
-12 Avion de chasse niveau 5
-10 Avion de chasse niveau 3
-15 Avion de chasse niveau 2
-5 Avion de chasse niveau 1, (-5)
-10 chasseur-bombardier niveau 4
-4 chasseur-bombardier niveau 1, (-4)
-10 avion d'attaque au sol niveau 5
-10 avion d'attaque au sol niveau 2
-3 avion d'attaque au sol niveau 1
-3 bombardier gunship niveau 2
-5 bombardier stratégique niveau 4
-2 bombardier furtif niveau 3
-2 bombardier furtif niveau 2

Yukanaslavie
-45 Avion de chasse niveau 5
-3 Avion de chasse niveau 4

Teyla
-16 Avion de chasse niveau 10, (-2)
-8 Avion de chasse niveau 7
-7 Avion de chasse niveau 6
-4 Avion de chasse niveau 4
-14 Avion de chasse niveau 3, (-1)
-11 chasseur-bombardier niveau 8 (-3)
- chasseur-bombardier niveau 6
-15 chasseur-bombardier niveau 5
-4 chasseur-bombardier niveau 4
-15 chasseur-bombardier niveau 3, (-1)
-6 Avion d'attaque au sol niveau 7
-10 avion ravitailleur niveau 7
-1 avion ravitailleur niveau 4
-1 Avion radar Awacs niveau 5
-2 avion de guerre électronique niveau 8
- 104 industries militaires (-2), ces usines ont logiquement été construites pour 5000 points chacune) les proposer à la reconstruction pour 3000 points chacune me semble correct.

Caratrad
-8 Avion de chasse niveau 6
-12 Avion de chasse niveau 5
-9 chasseur-bombardier niveau 5
-8 chasseur-bombardier niveau 4
-12 chasseur-bombardier niveau 2
-12 chasseur-bombardier niveau 1
-1 avion d'attaque au sol niveau 1
-12 bombardier furtif niveau 1
-6 avion ravitailleur niveau 4
-1 avion radar AWACS niveau 3
-1 avion de guerre électronique niveau 1
-12 drone de reconnaissance niveau 1

Tanska
-7 avion de chasse niveau 10
-9 avion de chasse niveau 7
-9 avion de chasse niveau 6
-12 avion de chasse niveau 5
-12 chasseur-bombardier niveau 6
-16 chasseur-bombardier niveau 5
-12 avion d'attaque au sol niveau 1
-3 bombardier stratégique niveau 8
-3 bombardier stratégique niveau 4
-3 bombardier furtif niveau 3
-2 avion ravitailleur niveau 9
-3 avion ravitailleur niveau 7
-1 Avion radar Awacs niveau 7
-1 Avion radar Awacs niveau 4
-2 avion de guerre électronique niveau 8

Carnavale
Troupes engagées:
-2 Avion de chasse niveau 10, (-1)
-32 chasseur-bombardier niveau 8, (-24)
-28 chasseur-bombardier niveau 4, (-28)
-2 chasseur-bombardier niveau 2, (-2)
-2 chasseur-bombardier niveau 1, (-2)
-1 Avion radar Awacs niveau 1, (-1)
-1 avion de guerre électronique niveau 6, (-1)
-20 missiles balistiques lvl8, (-20)



* les pertes de soldats annoncées sont assimilables à des combattants tués, blessés/mutilés, démissionnaires/déserteurs, capturés. Les ratios entre chaque cas sont à l'appréciation des parties concernées.

PERTES DECOMPTEES

2025
Les opérations militaires menées contre la Principauté de Carnavale visent plusieurs objectifs. Avant toutes choses, l'Organisation des Nations Démocratiques précise qu’elle a donné de nombreuses opportunités à Carnavale de parvenir à une sortie de crise pacifique par le dialogue. Ces opportunités n’ont pas été saisies et la principauté ne fait preuve d'aucune intention de négocier. Il est donc regrettable que la voie diplomatique ne puisse être poursuivie en l’état actuel des choses. En conséquence, l’OND demande la reddition sans conditions des autorités carnavalaises et de leurs forces armées. A la suite de cela, une commission d'enquête plénipotentiaire sur les crimes contre l’humanité commis à Estham et en Kabalie sera établie. L'abandon immédiat, total et définitif du programme d'armes de destructions massives et de ses vecteurs sera également acté. De même, une conférence de paix sera amorcée pour déterminer le futur de la Principauté de Carnavale. La fin immédiate et complète de la colonisation en Afarée et des génocides commis par l'entité de Cramoisie y seront notamment traités.

Dans le cas où ces exigences ne seraient pas satisfaites par la Principauté de Carnavale, l'Organisation des Nations Démocratiques adoptera plusieurs mesures de rétorsion, dont la poursuite des opérations de guerre. Les objectifs de ces dernières sont les suivants :

  • Eradication des armes de destruction massive, des infrastructures de recherche, de leurs capacités de production ainsi que les moyens de stockage associés;
  • Destruction des vecteurs carnavalais et de leurs moyens de production (dont la destruction des silos, missiles, usines militaires qui les produisent et chantier naval pour les sous-marins lanceurs d'engins);
  • Ciblage des capacités militaires carnavalaises (aviation, armée de terre, moyens maritimes) pour faciliter la suite des opérations. Cela inclut la destruction des bases aériennes, des infrastructures de commandement, de contrôle et de communication (C3), des garnisons terrestres, des moyens de déploiement de mines navales, etc.

Les actions militaires ne cesseront pas tant que la reddition des autorités carnavalaise n'aura pas été constatée. L'Organisation des Nations Démocratiques souhaite que les attaques contre la communauté internationale perpétrées par la Principauté de Carnavale puissent cesser durablement.
6450
Ursulin Folcanon

Ursulin Folcanon

vous répond.

Avant toute chose, la Principauté de Carnavale rappelle qu'elle a toujours répondu aux sollicitations de l'OND et fait plus d'une fois preuve de complaisance à leur égard, malgré ses agressions iniques et répétées perpétrées contre le territoire et la population civile de Carnavale. L'OND n'a pas donné suite aux contre-propositions de mademoiselle Améthyste Castelage, la Principauté de Carnavale tient l'organisation pour responsable de l'échec de la diplomatie.

La Principauté vous fait aimablement savoir qu'à ce stade et en ces termes, aucune reddition n'est envisagée, compte tenu du fait que l'OND ne tient que le ciel, or le ciel est une zone économique fort peu prospère et d'importance négligeable dans le PIB carnavalais. La Principauté est parfaitement en mesure de s’accommoder d'un peu de casse superficielle et de réorganiser ses chaînes de production sous terre, là où elle ne sera pas dérangée. Elle prévient également aimablement l'OND qu'une agression terrestre serait considérée comme une atteinte directe aux intérêts financiers de la Principauté et entraînera, si la Principauté le juge nécessaire, une réponse militaire disproportionnée. Carnavale est le joyau de l'humanité, elle peut également être son tombeau et pour chaque victime dans ses rangs, la Principauté est en mesure d'en emporter cent dans ceux de ses ennemis. La Principauté de Carnavale rappelle que ses précédentes et récurrentes mises en garde n'ont pas été prises en compte par l'OND, entrainant les massacres d'Estham dont se plaignent aujourd'hui ses membres. Carnavale fera preuve une fois de plus d'amabilité en prévenant à l'avance l'OND : si celle-ci persiste à s'en prendre aux intérêts carnavalais, la Principauté de Carnavale aura toute légitimité à contre-attaquer et mobilisera sans scrupule son avance technologique à cette fin.

La Principauté ne reconnaissant aucune notion de droit international ou de crime contre l'humanité, elle ne poursuivra donc aucun de ses citoyens pour de telles charges. Généreusement et bien que rien ne l'y oblige, mademoiselle Améthyste Castelage réitère sa proposition de livrer le cadavre de feu son père monsieur Arthur Castelage aux juges de l'OND et de stimuler électriquement son corps afin de simuler la vie pour permettre un procès. L'utilisation d'IA conversationnelle aimablement fournies par les entreprises Robotic & Toc devrait donner l'illusion de la conscience de monsieur Arthur Castelage et ce malgré son décès. Mademoiselle Améthyste Castelage garantit également que si le cadavre de madame Pervenche Obéron venait à être retrouvé, il pourrait également être livré et stimulé dans des conditions comparables, étant donné qu'aucun des ayants-droits de madame Pervenche Obéron n'est en vie pour s'y opposer.

La Principauté de Carnavale renouvelle son invitation à l'OND à préciser ce qu'elle appelle "arme de destruction massive" considérant que toute arme est potentiellement une arme de masse dès lors qu'elle inocule le bon cocktail chimique et que la recherche médicamenteuse peut parfaitement servir à produire des remèdes mais aussi des poisons et que la ligne n'est jamais claire. Faute de précisions dans les demandes de l'OND, la Principauté ne peut en aucun cas les prendre au sérieux.

Enfin, la Principauté est souveraine et omnipotente sur son territoire, elle ne reconnait à aucune institution non carnavalaise l'autorité de décider de sa ligne politique. Toute personne ou individu prétendant décider en lieu et place de la Principauté serait, conformément au droit à la légitime défense de Carnavale, assassiné à courts ou moyens termes par inoculation d'agents chimiques létaux.

Considérant l’impasse dans laquelle les revendications de l'OND plonge chacun des deux camps, la Principauté prend sur elle de formuler aimablement une contre-proposition :

Comme énoncé, elle consent à fournir les cadavres des responsables et mettre à la disposition de l'OND la technologie nécessaire pour reproduire l'illusion de la vie et de la conscience le temps d'un procès.

La Principauté de Carnavale consent à ouvrir un débat et une négociation de bonne foi quant à l'utilisation et la production d'agents chimiques et pathogènes pouvant le cas échéant être utilisés dans le cadre de massacres à grande échelle. Elle souligne néanmoins que, considérant les déclarations de certains membres de l'OND annonçant vouloir eux-mêmes se doter de telles armes, la Principauté refusera catégoriquement toute initiative de désarmement tant que l'OND ne donnera pas elle-même des gages en ce sens. La Principauté de Carnavale pose comme base de négociation sur les armes de destruction massive la nécessité d'obtenir des garantis du démantèlement immédiat et sans contrepartie des laboratoires et industries sylvoises, faraviennes, tanskiennes, teylaises, nordiste et de tout autre membre de l'OND en état de produire des missiles balistiques ou des armes bactério-chimiques. La Principauté n'acceptera de détruire ses stocks balistiques ou de cesser d'en produire que si l'OND fait de même. Sans ces garanties, la Principauté considère que toutes les demandes de l'OND visent à affaiblir unilatéralement la Principauté dans le but de la réduire à néant, et représentent donc des menaces existentielles avec lesquelles la Principauté ne négociera pas.

La Principauté consent à signer la reddition de ses forces armées à ses conditions : que l'OND se retire immédiatement de son espace aérien et s'engage à définitivement rester à distance du territoire carnavalais. Que l'OND n'engage plus aucune action agressive contre la Principauté. Que la souveraineté territoriale, scientifique et industrielle de la Principauté soit sanctuarisée. Aucune force étrangère ne sera tolérée sur le sol carnavalais. Toute force militaire hostile présente dans les eaux ou sur le territoire de la Principauté serait considérée comme une énième agression de la part de l'OND et neutralisée en conséquence. Les forces militaires de la Principauté resteront mobilisées à cette fin, en collaboration avec ses alliés du Grand Kah.

Enfin, la Principauté consent généreusement à ne pas demander réparation pour les multiples agressions de l'OND à l'égare de son territoire et de sa population civile, considérant que la destruction d'Estham vaut "un partout balle au centre" selon ses avocats. Elle propose à l'OND d'en rester là et de repartir bons amis en se serrant la main.

Si l'OND venait à poursuivre ses attaques contre Carnavale, la Principauté de Carnavale se verrait dans l'obligation de considérer l'OND comme une menace existentielle et de mobiliser contre elle toutes ses ressources industrielles, militaires et humaines dans la guerre. Considérant l'importance que l'OND apporte à la vie humaine, la Principauté de Carnavale encourage l'OND à considérer les millions de victimes civiles qu’entrainerait dans chaque camp une escalade militaire de sa part.

En concédant à un débat international sur l'utilisation et la définition des armes de destruction massive, en offrant de livrer à l'OND les cadavres des commanditaires de la destruction d'Estham et en acceptant de ne pas escalader dans la violence et le meurtre en réclamant vengeance pour ses citoyens tués dans les bombardements, la Principauté considère se montrer plus que raisonnable et encourage l'OND à revoir ses exigences à la baisse, afin de permettre, comme elle dit le souhaiter, une issue paisible à ce conflit qui met en danger le patrimoine architectural de l'humanité.
2990
USURE DE GUERRE - mois de février 2017
Estimations des courbes du moral + opération clandestine.

https://i.postimg.cc/rmXbnbL2/carnav2.png
La survenue d'une guerre défensive constitue un véritable bouleversement dans la vie des carnavalais, amaoudés jusqu'à lors par l'idée d'être une force de dissuasion.

Faits acquis a écrit :
  • L'image de l'aristocratie carnavalaise est détestable après qu'elle ait joué à la guerre sans jusqu'ici assumer les conséquences de ses actes que la population carnavalaise paie au plus de près de son foyer. L'opinion publique carnavalaise n'est pas pour autant acquise aux agresseurs qui ne sont pas des libérateurs mais une épée vengeresse.

OND
Moral de l'opinion publique OND
9/10
(-1) La Guerre c'est moche.
(+1) Justice pour Estham.
(+1) Buts de guerre cohérents / légitimes.
(-2) Conflit globalisant auprès d'opinions publiques finalement assez peu concernées par le sort d'Estham, si ce n'est la logique d'alliance.
Moral des élites de l'OND
10/10
(+1) Résultats opérationnels conformes aux objectifs de guerre.

CARNAVALE
Moral de l'opinion publique carnavalais
8/10
(-2) Guerre de proximité/à domicile.
(+1) Guerre défensive : "Eux ou nous"
(-1) Les pertes au combat sont une philosophie nouvelle pour Carnavale qui communiquait beaucoup sur la doctrine balistique pour faire valoir sa valeur martiale.
Moral des élites carnavalaises
6/10
(-2) "Logique de surenchère perdante" : Perte du sentiment d'invulnérabilité.
(-2) "On ne triche pas avec les guerres défensives" : La réalité opérationnelle prive d'ambitions de nouveaux politiciens à la légitime encore faible + débandade militaire.


All Eyes on Carnavale - Opération de reconnaissance militaire.

La reconnaissance des îles carnavalaises amène ses premiers fruits, révélant des estimations autour de la présence d'un milliers de combattants dont le ciblage précis sera difficile. En revanche, els infrastructures militaires fixes sont connues d'emplacement, révélant la présence d'une base militaire avec un aérodrome et un chantier naval dissimulé à flanc de falaise et dont les quais sont formalisés par deux promontoires bétonnés ne laissant aucun aménagement apparaitre en surface.
(HRP : Les infrastructures militaires fixes sur place peuvent être directement ciblées, toutes les forces carnavalaises sur zone ne pourront être ciblées en cas d'attaque, permettant à Colin d'organiser des embuscades par échantillon des forces, si un RP dans ce sens s'y prête).

Objectifs et résultat arbitrés par Daelin a écrit :Réussite majeure : Les Forces armées tanskiennes obtiennent une idée précise du dispositif des forces carnavalaises sur place (dispositif fixé après opération car Carnavale ne dispose d'aucun navire cargo ni que d'un nombre d'avion de transports réduits qui, si ils s'envolaient depuis la métropole ou autre, seraient identifiés et abattus par les forces aériennes de l'OND. Le montant est définit par le joueur).

Réussite mineure : Les Forces armées tanskiennes n'obtiennent qu'un ordre idée vague (au modérateur ou joueur de décider de la fourchette d'estimation) des forces carnavalaises prépositionnées sur Fort-Marin.

Échec mineur : Aucune donnée probante ne peut être établie.

Échec majeur : Carnavale parvient à leurrer les renseignements tanskiens et ces derniers développent une fausse idée du nombre de troupes présentes sur place (au joueur de Carnavale de décider ce que Tanska récolte).

Fort Marin :
- un milliers de combattants,
- quelques véhicules et embarcations légères,
- les infrastructures militaires peuvent être ciblées, pas la globalité es troupes présentes sur l'île.
45788
Opération Sodome & Gomorrhe


« Le soleil se levait sur la terre quand Loth entra dans le Tsoar. Alors l'Éternel fit tomber sur Sodome et sur Gomorrhe une pluie de soufre et de feu [...] Il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants de ces villes. La femme de Loth regarda en arrière, et elle devint une statue de sel. Abraham se leva de bon matin et se rendit à l'endroit où il s'était tenu en présence de l'Éternel. De là, il tourna ses regards du côté de Sodome et de Gomorrhe et vers toute l'étendue de la plaine ; et il vit monter de la terre une fumée, semblable à la fumée d'une fournaise. »
Gn 19, 23-28

Musique d'ambiance

Le 17 janvier, malgré la plus large offensive aérienne de l’histoire et un rapport de force totalement en sa défaveur, la Principauté de Carnavale ne manifeste aucune volonté de négociation et va jusqu’à bombarder Teyla avec des missiles balistiques. Le choix est alors fait par l’OND de porter le combat chez l’adversaire, dernière solution à même d’emporter une décision politique dans le conflit. Après avoir attendu pendant une semaine l’ouverture de négociations avec la Principauté, l’OND se résout à utiliser la dernière option qui lui reste : l’invasion de Carnavale.

Important
L'opération a été rédigée en voulant laisser la porte ouverte à un arbitrage global du conflit, sur plusieurs mois. En réalité, il s'agit d'un plan pour les premiers jours de la guerre. Les forces de l'OND ne tentent pas de s'emparer de la ville de Carnavale même, mais se contentent de mettre le siège devant la ville en attendant le redéploiement des forces qui auront pris les îles. On peut donc considérer que ce plan dure quelques jours, une semaine tout au plus avant que l'OND ne révise sa stratégie.

1.LES FORCES

Du fait de sa complexité et de son ampleur, les forces de l’Opération Sodome et Gomorrhe sont séparées en 4 volets (aérien, naval, aéroporté et terrestre) et en 5 zones géographiques (ou sous-opérations) distinctes.

En résumé, ces forces comprennent quatre groupes aéronavals, une vingtaine de groupes d’assaut amphibie, plus d’un millier d’appareils de combat, plusieurs centaines d’hélicoptères et aéronefs de transport, ainsi que quatorze brigades terrestres (soit environ 55 000 soldats), dont 2 parachutistes.
Voir infra pour l’ordre de bataille (il est assez long)

2.LES RENSEIGNEMENTS

Les Opérations Dreamland et Downpour ont déjà permis à l’OND de s’assurer de la suprématie aérienne. Cela procure une énorme liberté d’action à l’Organisation, tout en paralysant les forces armées de la Principauté. En particulier, les forces de l’OND sont libres de conduire des opérations de reconnaissance où elles le souhaitent, usant pour cela de leurs capacités spatiales, d’avions dans un rôle de reconnaissance, de drones et d’équipes de forces spéciales insérées par parachutage, héliportage et sous-marin pour reconnaître les zones les plus critiques, en particulier les plages sélectionnées pour le débarquement.

Ainsi, on peut raisonnablement estimer qu’à ce stade l’OND a une image plutôt claire des concentrations de troupes carnavalaises, et qu’elle est en mesure de détecter (et d’interdire) tout mouvement de troupe important. Surtout, ses forces sont capables de déterminer la composition et répartition grossière des forces carnavalaises, ce qui joue un rôle important dans la planification des opérations.

En se basant sur des renseignements en sources ouvertes, sur du renseignement électromagnétique et sur des données d’observation, les renseignements de l’OND, qui disposent d’une structure de coordination et d’une large expérience partagée, ont pu déterminer l’état global des forces armées carnavalaises. Hormis leurs missiles balistiques et leurs aéronefs, elles ne disposaient au début janvier 2017 que d’une poignée de véhicules légers, de plusieurs dizaines de milliers d’armes légères équipant plusieurs dizaines de milliers de professionnels (des mercenaires ?), de stocks importants de mines navales et d’une poignée de missiles de croisière.
De ce fait, une fois son aviation et son arsenal balistique neutralisé, l’armée carnavalaise se trouvera quasiment incapable d’interdire les côtes de la Principauté à une force navale. En l’absence de moyens de dispersion efficace de ses mines navales (seule une poignée de vedettes aux capacités douteuses est disponible) et en la présence de nombreux dragueurs de mines de l’OND, la menace que celles-ci représentent devrait être minimale. La principale menace est donc celle des missiles de croisière, qui sont la cible prioritaire des renseignements et des aéronefs de l’OND opérant dans le cadre de l’opération Downpour durant les jours précédant l’invasion.

Sur le plan terrestre, l’armée carnavalaise est extrêmement faible, malgré une masse théorique conséquente. La différence entre une armée et troupe armée réside dans l’organisation : dans le cas des forces terrestre carnavalaises cette organisation est inexistante, sinon impossible. Aucun moyen de communication ou de transport n’est disponible, de même que l’absence de tout matériel lourd empêche de constituer des unités de combat cohérentes. De ce fait, les troupes carnavalaises ne devraient pas être en mesure d’offrir une résistance efficace à une armée moderne totalement mécanisée, ce qui devrait jouer d’autant plus sur le moral et la résistance réelle offerts lors des combats. La quasi-absence de matériel antichar rend toute lutte en terrain découvert impossible, et rend extrêmement difficile la lutte contre les véhicules blindés, même en terrain urbain. Ces faiblesses permettront à l’OND d’atteindre une supériorité locale de mouvement et de puissance de feu dans l’intégralité des combats à venir.

Les résultats des récents affrontement ont révélés que l’économie carnavalaise était extrêmement fragile, reposant avant tout sur la fabrication de missiles balistiques, laquelle a été interrompue à la suite de la destruction des usines carnavalaises durant les opérations Dreamland et Downpour. Il est également supposé que les récents événements politiques ont ajouté au chaos ambiant, et que la situation est extrêmement confuse même pour les dirigeants carnavalais. La société carnavalaise est d’autant plus agitée du fait des opérations militaires précédentes : blackouts, coupures d’eau et d’internet, impossibilité de se déplacer, blocus et campagne aérienne paralysent l’économie et la vie du pays. De plus, la nature même de ce que l’on appelle « l’état carnavalais », une ploutocratie gouvernée par une sorte d’aristocratie décadente, devrait largement contribuer à la fragilisation de ses forces armées : celles-ci n’ont d’autre raisons de se battre que l’argent, et on peut légitimement supposer que le chaos ambiant exacerbe les désertions (motifs familiaux, manque d’approvisionnement ou retards de paye etc.) ou affecte sérieusement le moral des troupes qui sont plus des milices privées que des forces armées nationales.

3. L’OPÉRATION

Glorieuse carte faite sur Paint

Sodome et Gomorrhe constitue la troisième partie de la campagne militaire initiée par Dreamland. Contrairement aux volets précédents, qui visaient respectivement à prendre le contrôle de l’espace aérien carnavalais et à exploiter ce contrôle pour réduire le potentiel militaire carnavalais, Sodome & Gomorrhe a pour objectif de mettre fin au conflit en emportant la décision sur le plan politique, par la prise de contrôle militaire du territoire carnavalais. La menace principale sera donc représentée par les milices qu’on suppose concentrées dans les espaces urbains. L’objectif de l’opération sera de prendre en simultané le contrôle d’une grande partie du territoire carnavalais, puis d’exploiter le contrôle de de la bande littorale et de l’espace aérien pour détruire les forces carnavalaises, éliminer la classe dirigeante et s’emparer de l’ensemble du territoire.

Les forces coalisées maintiennent les zones d’exclusion totale autour des îles carnavalaises ainsi que la métropole. Aucune opération hostile ne vise les forces kahtanaises ou leurs bases.

4.LA LOGISTIQUE

Comme lors des opérations précédentes, la logistique aérienne est assurée par les ravitailleurs en vol de la coalition, ainsi que par les réseaux de bases aériennes de Teyla, de Caratrad, de Tanska ainsi que par les quatre porte-avions déployés. Qu’elles décollent de terre ou depuis des navires, les forces de l’alliance seront ravitaillées lors de leurs phases de transit, à l’amont de leurs attaques et lors des phases de retour. Aussitôt rentrés, les aéronefs seront ravitaillés et réarmés par le soutien logistique au sol afin qu’ils puissent reprendre leurs attaques. Les corridors d’approche se situent principalement au-dessus des eaux internationales mais incluent également le survol de la Valésie pour atteindre plus directement Carnavale. La distance moyenne entre les bases aériennes et leurs cibles dans la principauté est d’environ 2000 Km. À vitesse de croisière, cette distance peut être parcourue en moins de 3 heures. Les aéronefs mis en œuvre depuis les porte-aéronefs jouissent d’une plus grande flexibilité dans leur approche. Des appareils de transport hybride avec forces spéciales à bord seront également mis en œuvre pour l’éventuel secours des pilotes éjectés.

Bien que des bases navales importantes (métropole caratradaise, territoire aleucien de Caratrad et Empire du Nord pour les îles) soient situées à une distance moyenne de Carnavale (environ 3000 kilomètres), l’opération comprend un important volet de ravitaillement à la mer, qui est assuré par la présence en nombre de bâtiments ravitailleurs au sein des différents groupes navals. Les groupes aéronavals et leurs aéronefs embarqués assurent également des liaisons avec les métropoles, plus proches à vol d’oiseau.

L’essentiel de l’effort logistique porte sur le ravitaillement des unités une fois celle-ci déployées à terre. Celui-ci est d’abord assuré par les navires cargos qui accompagnent les forces amphibies. L’important nombre d’avions de transport et d’avions de ligne des coalisés assure également un ravitaillement des unités parachutistes avant leur jonction avec les têtes de pont, puis permet d’augmenter le débit logistique une fois des aérodromes mis en place (par la remise en état d’infrastructures préexistantes ou l’aménagement pur et simple de nouvelles pistes par le génie militaire).

5.LA PLANIFICATION

L’opération dans sa globalité se divise en 4 grandes phases, qui sont répétées pour chaque sous-opération :

1) Actions préliminaires
Les actions préliminaires comprennent la reconnaissance des zones d’opération prévues pour l’ensemble des forces. L’essentiel des données sont facilement recueillies par satellite ou appareils de reconnaissance (topographie, hauteur des eaux, agencement général du terrain, positions fortifiées etc.). Toutefois, certains objectifs critiques sont reconnus par des équipes de forces spéciales insérées par largage, héliportage ou sous-marin.

Ces missions permettent de déterminer la présence ennemie sur zone, et de guider des frappes aériennes ou navales visant à affaiblir les défenses potentielles. Elles permettent également de déterminer quelles zones sont les plus faiblement défendues et donc les plus propices à un débarquement. L’absence de moyens de détection et de coordination dans l’armée carnavalaise rend difficile d’empêcher des infiltrations par des équipes discrètes. Cette phase met l’accent sur la détection et la destruction des missiles antinavires et le ciblage et la destruction des vedettes carnavalaises.

2) Assaut aérien
La deuxième phase consiste en un assaut aérien combiné comprenant des largages de parachutistes et l’héliportage d’unités en avant des zones de débarquement. Elle vise à sécuriser un maximum d’infrastructures critiques intactes (ponts, aérodromes, tunnels, ports etc.) tout en préparant l’exploitation vers l’intérieur des terres par les forces de débarquement en sécurisant des zones-clés (hauteurs dominant les zones de débarquement, voie d’accès aux plages etc.). L’ampleur des moyens de transport déployés par l’OND permet de larguer en moyenne un bataillon et tout son matériel par rotation de 30 transports tactiques*, ce qui permet de consolider très rapidement les périmètres contrôlés par les unités parachutistes / héliportées. L’assaut aérien se déroulant quelques heures avant l’assaut amphibie, il est également possible de renforcer les zones de largage directement par hélicoptère depuis les flottes. L’aviation de combat de l’OND concentre ses capacités d’appui-feu pour soutenir les unités parachutistes ou héliportées.

3) Assaut amphibie
Cette phase suit le schéma régulier des assauts amphibies contemporains : les zones de débarquement sont sécurisées par des éléments avancés type forces spéciales (phase 1), puis des troupes sont héliportées depuis les navires amphibies pour finir de sécuriser ces zones (phase 2), ce qui permet d’entamer le déchargement du matériel lourd et des unités mécanisées/ motorisées depuis les navires amphibies (phase 3), avant de procéder à l’exploitation immédiate par les éléments montés de la force (phase 4). Ce type d’opération prend normalement quelques heures pour se terminer, et vise à sécuriser des infrastructures portuaires ou à en aménager afin d’augmenter le débit logistique. Afin de contrer la menace des missiles antinavires carnavalais, les escorteurs des différentes forces amphibies restent à proximité immédiate des navires d’assaut. Il est important de noter que les navires engagés circulent uniquement dans des corridors vérifiés au préalable par les dragueurs de mines, et régulièrement inspectés par les hélicoptères embarqués ou par les dragueurs eux-mêmes.

4) Exploitation
La phase d’exploitation est déclenchée par les premiers éléments débarqués, qui entament immédiatement leur progression vers l’intérieur des terres, pour établir la jonction avec les unités parachutistes ou héliportées, complétant ainsi la sécurisation des infrastructures et des têtes de ponts. A l’instar de l’opération Clean House au Hvinestland, l’absence de moyens de coordination et de matériel lourd carnavalais empêche de conduire des opérations offensives, et permet donc une exploitation plus agressive depuis les zones de débarquement. Une fois la jonction établie, les forces combinées manœuvrent afin d’encercler et de détruire les concentrations de forces carnavalaises, ou du moins de les enfermer dans les centres urbains, qui font l’objet d’opérations offensives au fur et à mesure que le matériel lourd nécessaire est débarqué. L’estimation basse de progression par jour des forces en terrain ouvert est de trente kilomètres et l’estimation haute est de 100 kilomètres*. La progression en terrain urbain devrait grandement varier en fonction de la résistance.

Planification, opération par opération
Seal, Fort-Marin
Conformément au séquençage énoncé ci-dessus, les tanskiens utilisent le groupe aérien embarqué du TMS Tanskae, ainsi que de leurs capacités à infiltrer des forces spéciales par le sous-marin TMS Kiehtova et leurs aéronefs pour « modeler » le champ de bataille à l’avance. Des frappes aériennes ou navales sont effectuées pour affaiblir les défenses, puis les tanskiens larguent le 1er bataillon du 75e régiment de marche par avion. Le débarquement de la 47e brigade mécanisée tanskienne suit quelques heures plus tard, et les unités sécurisent conjointement l’arrière-pays tout en mettant le siège devant Fort-Marin. La faible densité du territoire devrait faciliter sa sécurisation. Après avoir préparé le terrain grâce à leurs appuis-feux, les tanskiens prennent d’assaut la ville. Les assauts urbains sont méthodiques afin de limiter les pertes : des quartiers délimités sont isolés par le contrôle des axes, puis ils sont « nettoyés » porte à porte, l’usage d’appuis feux lourds (artillerie terrestre ou navale, hélicoptères, aviation) étant systématique, afin de maximiser l’effet « choc et effroi ».

Beaver, île centrale
L’opération Beaver procède quasi-exactement comme l’opération Seal, à la différence que les moyens engagés sont légèrement plus faibles du fait de la population moins importante de l’île. L’opération est donc moins prioritaire que Seal pour ce qui est des appuis feu aériens, même si ceux-ci sont avant tout déterminés par la résistance rencontrée.

Platypus, île australe
L’opération Platypus a pour particularité d’employer une force multinationale, coordonnée par le CICM . Après les larguages d’opérateurs des forces spéciales yukanaslaves et de parachutistes nordistes, une brigade multinationale composée d’un bataillon blindé et d’un bataillon d’infanterie nordiste, ainsi que du 5e régiment de cavalerie tanskien est débarquée et procède de manière similaire aux opérations Beaver et Seal. Du fait de la force un peu disparate, l’opération bénéficie du puissant soutien du groupe aéronaval sylvois.

Otter, péninsule carnavalaise
L’opération Otter vise à s’emparer de l’arrière-pays et à établir un hub logistique à l’écart des centres urbains carnavalais. De ce fait, la zone d’opération initiale se situe à l’extrémité de la péninsule carnavalaise, formant ainsi une sorte de nasse qui permet d’isoler et de détruire un maximum de forces carnavalaises. Une fois la procédure décrite pour les opérations précédentes suivie, les forces caratradaises exploitent autant que possible le terrain ouvert pour sécuriser la plus grande part de territoire et faire la jonction avec les forces de l’opération Hippo. Le larguage d’une brigade parachutiste au complet en particulier permet d’accélérer le tempo opérationnel à l’extrême et de s’emparer d’un maximum de territoire en un minimum de temps. Les forces caratradaises, qui comprennent deux régiments du génie, entament dès le premier jour l’aménagement d’un hub logistique comprenant plusieurs pistes et des infrastructures facilitant le déchargement de matériel depuis les navires*.

Hippo, à proximité de la capitale carnavalaise
L’opération Hippo est le principal effort contre la Principauté. C’est le plus massif, atteignant des effectifs sans précédent. Hippo vise d’abord à sécuriser une zone transformable en hub logistique, puis à exploiter la tête de pont initiale pour sécuriser l’ensemble des axes menant dans la capitale carnavalaise pour enfin en conduire le siège. Il suit globalement les phases décrites précédemment, en commençant par le largage de la brigade parachutiste sylvoise dans l’arrière-pays. Contrairement aux autres opérations, l’assaut héliporté de l’opération Hippo est mené notamment par la brigade d’aérocombat faravanienne, qui permet de conserver une jonction à tout moment avec les parachutistes et de sécuriser immédiatement un nombre important d’objectifs secondaires (infrastructures etc.). Suivent immédiatement le débarquement des brigades de différentes nationalités. Cette opération étant la clé du conflit, elle est ultra-prioritaire en termes d’appuis feu et de logistique.

Une fois la zone de débarquement sécurisée, les forces coalisées entameront leur progression à l’intérieur même de la ville. Celle-ci sera particulièrement méthodique, en établissant des corridors sécurisés pour soutenir l’avancée et en avançant le long des grands axes vers le centre-ville. Les forces de l’OND établissent plusieurs corridors humanitaires et incitent les civils à quitter la ville (voir « Volet humanitaire » plus bas). Les forces de l’OND tirent parti de leur mobilité et de leur mécanisation pour alterner entre usure de la force ennemie par avancée méthodique avec appui-feu et « foudroyance », lançant régulièrement des raids blindés (« thunder runs ») pour isoler certains points de résistance ou sécuriser des zones d’intérêt particulier et des raids héliportés en avant de la force principale dans le cadre de missions de « recherche et destruction ». L’emploi de ces deux tactiques devrait accélérer la désintégration des forces armées carnavalaises.

6.LE COMMAND & CONTROL

Forte de son expérience en matière de coopération interalliée acquise lors des opérations précédentes, des exercices conjoints et des partenariats multilatéraux les forces de l’OND sont préparées à conduire des opérations majeures en se coordonnant jusqu’à l’échelle de la section. La compatibilité des systèmes d’armes utilisés permet également un partage des données/renseignements harmonieux et instantanés.

A l’instar des opérations précédentes, les forces sont placées sous un état-major conjoint de l’OND à l’échelle du théâtre. Le théâtre est divisé en deux commandements d’armées responsables pour les îles et pour la métropole. Les forces terrestres tanskiennes sont placées sous l’égide d’un corps d’armée et la force multinationale de Platypus sous l’égide d’un commandement divisionnaire. Les forces terrestres caratradaises sont également organisées sous l’égide d’un commandement divisionnaire. Les forces teylaises, regroupée en une division, sont placée dans un corps d’armée conjoint avec les brigades nordistes (elles-mêmes regroupées en une division). La brigade faravanienne opère avec les brigades sylvoises au sein d’un corps d’armée conjoint.

Chaque commandant à la tête d’une sous-opération est responsable pour l’engagement des forces dans les trois dimensions pour son opération. Hélicoptères, forces terrestres et moyens navals sont donc placés sous un commandement conjoint. Seule l’aviation fait figure d’exception, puisque son soutien est contextuel et directement placé à l’échelle du théâtre. Des coordinateurs interarmées sont présents au sein de chaque état-major et des contrôleurs aériens avancés sont insérés dans les unités de mêlée.

Dans les faits, les opérations amphibies sont dirigées depuis les navires amphibies, qui remplissent leurs rôles de plateformes de commandement. Les opérations aéroportées dépassant la taille d’un régiment sont initialement conduites par leur propre état-major. Les groupes aéronavals opèrent directement sous le commandant en chef du théâtre. Le command & control de l’aviation est identique à celui des opérations précédentes.

7. AUTRE

Chronologie et séquençage des opérations : a écrit :
(L’heure de référence utilisée ou « heure zulu » correspond au méridien passant par Bryngaerdinas Pil, la capitale caratradaise. Cela permet de garder la même heure sur l’ensemble du théâtre sans s’éloigner trop de l’heure réelle. L’heure H est fixée à 6H30 Zulu le 24 janvier.)
J-3 : Premières infiltrations ponctuelles de forces de reconnaissance pour localiser et détruire des cibles prioritaires (fortifications, missiles antinavires etc.) et inspecter les zones de largage/débarquement. La campagne aérienne (Opération Downpour) priorise ces cibles.
H-6 : Des forces spéciales sont déployées sur les zones de largage et de débarquement et sécurisent les zones.
H-5 : Début des largages aériens.
H-3 : Les premières unités héliportées atteignent leurs objectifs.
H-1 : Mise au mouillage des navires amphibies.
H-30 minutes : Début des opérations amphibies.
Heure H : Débarquement des premières unités.
H+2 : Début de la phase d’exploitation.
H+12 : Jonction avec les dernières unités parachutistes isolées. Chaque force amphibie devrait avoir terminé de débarquer une brigade. Début des travaux d’aménagements de hub logistiques.
J+3 : Sécurisation complète des îles centrales (Beaver) et australes (Platypus). Possible redéploiement des troupes en métropole. Siège de la capitale et de Fort-Marin complètements établis.

Volet humanitaire : a écrit :
L’opération Sodome & Gomorrhe comprend un important volet humanitaire. Des corridors humanitaires sont mis en place de manière systématique à chaque localité d’importance assiégée. Des dispositifs de tri sont mis en place pour rediriger les civils fuyant les combats vers des centres humanitaires temporaires qui se chargent d’établir leur état civil et de vérifier la présence ou non de maladies infectieuses. Les personnes jugées d’intérêt (fonctionnaires, employés proches des dirigeants etc.) sont invitées à des interrogatoires par les renseignements militaires sur la base du volontariat. Les civils se voient ensuite délivré un document d’identification temporaire qui leur donne accès aux distributions d’aide humanitaire (nourriture, fournitures médicales de base, nécessaire hygiénique / de couchage).

L’OND organise et administre les centres humanitaires conjointement avec des ONG et des personnels détachés de leurs propres gouvernements. Les nombreux membres francophones de l’OND (Nordistes, Teylais) permettent l’affectation de nombreux interprètes du français.


Proposition d’atouts : a écrit :

  • Motivés : Venger Estham. Réussite de l’opération Dreamland (campagne victorieuse). Supériorité matérielle écrasante. Conscience de faire partie de la plus grande opération militaire de l’histoire.
  • Organisation supérieure : Supériorité technique et matérielle écrasante. Les forces sont réparties en des unités autonomes (brigades) et disposent de leurs propres appuis (artillerie, génie, reconnaissance) et soutiens (logistique, commandement, médical) jusqu’à l’échelle de la section d’infanterie.
  • Expérience : Les forces sont habituées à opérer conjointement du fait des opérations et exercices précédents. Les teylais, tanskiens et caratradais bénéficient de l’expérience du Hvinestland.
  • Foudroyance : L’OND conserve l’initiative et détermine librement le cours des opérations dans une guerre où Carnavale ne cesse d’encaisser les coups. La mobilité des forces de l’OND, entièrement mécanisées et disposant d’important moyens aériens, permet de surprendre et devancer l’adversaire partout.

Notes a écrit :

  • Lecture : Attention : les forces terrestres sont réparties par opération et non pas par pays. La nationalité des unités est précisée avec le nom et le type, en souligné.
  • Appui aérien : ATTENTION: Les effectifs des groupes aériens embarqués sont mentionnés à titre INDICATIF. Les effectifs d’appui aérien direct depuis le ciel (les hélicoptères et appareils de transports sont précisés dans d’autres catégories) à prendre en compte dans l'arbitrage sont ceux qui sont spécifiés dans la section appui aérien de chaque théâtre (risque de doublon sinon). Le groupe aérien du HMS Colossus appuie l’opération Otter, même si le groupe aéronaval se positionne pour être en mesure d’assister la force amphibie de l’opération Hippo.
  • Lisibilité : les principaux pays concernés sont indiqués dans l’en tête des opérations. Une mention indique la nationalité pour les exceptions.
  • Lisibilité : les groupes amphibies sont séparés dans l’ordre de bataille pour des raisons de lisibilité, mais dans les faits ils opèrent conjointement et se partagent leurs escortes, leurs aéronefs et leur matériel
  • Temporalité : Nous avons fait le choix délibéré de considérer que l’arbitrage concernera les premiers jours de l’opération et non l’ensemble du conflit, ce pour quoi le plan exposé s’arrête au jour 3.
  • Organisation : Même si les forces terrestres ont été présentées sous forme de listes de matériel pour des raisons de lisibilité, l’ordre de bataille détaillé de chaque unité (avec la répartition du matériel) peut être fourni sur demande. Si besoin, la composition des brigades des divisions teylaises et nordistes pourra être fournie.
  • Soldats : Tous les soldats engagés dans l’opération sont des professionnels.
  • Groupes aéronavals : les porte-avions croisent à plusieurs centaines de kilomètres des côtes. Ils opèrent sous les conditions de temps de guerre, et se tiennent à l’affût de potentielles menaces navales / infraction a la TEZ. Les sous-marins qui leur sont adjoint opèrent en avant des groupes aéronavals le long d’axes d’approche possibles par une flotte hostile.
  • Urbanisation : En prenant Tokyo (+40 millions d’habitants) comme référence, la plus grande distance entre ville centre et fin de la zone urbanisée est de 80km. C’est la référence qui a été utilisée pour cette opération, en se disant que le débarquement aura donc lieu à environ 100 km du centre de la capitale carnavalaise, si tant est que la ville concentre effectivement la quantité de population indiquée.
Ordre de bataille, Opération Sodome & Gomorrhe, 24 janvier 2017


Sous-Théâtre 1 : les îles de l’Océan d’Espérance

En soutien privilégié des opérations Seal et Beaver :

Groupe aéronaval tanskien*Groupe aéronaval du TMS Tanskae (Tanska)
TMS Tanskae (porte-avions niveau 2)
TMS Ukrim (sous-marin niveau 9)
TMS Faðir lýðræðislegra gilda (destroyer niveau 4)
TMS Norja (frégate niveau 8)
TMS Konstantinopolis (frégate niveau 8)
TMS Ny-norja (frégate niveau 7)
TMAS Vestur (pétrolier ravitailleur niveau 6)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
8 hélicoptères moyens niveau 8
16 chasseurs-bombardiers niveau 5
12 chasseurs-bombardiers niveau 6
4 avions d’attaque au sol niveau 6
1 AWACS niveau 7
1 avion de guerre électronique niveau 8
10 hélicoptères de transport lourds niveau 4

Appui aérien tanskien, opérations Seal & BeaverForce aérienne et aéronavale tanskienne
-chasseurs (7x lvl10, 9x lvl7, 9x lvl6, 12x lvl5)
-chasseurs-bombardiers (12x lvl6, 16x lvl5)
-attaque au sol (2x lvl7, 4x lvl6)
-bombardier stratégique (3x lvl8, 3x lvl4)
-bombardier furtif (3x lvl3)
-ravitailleur (2x lvl9, 3x lvl7)
-avion de détection avancée (1x lvl7, 1x lvl4)
-avion de guerre électronique (2x lvl8)

En soutien privilégié de l’Opération Platypus :
Groupe aéronaval sylvois*
Groupe aéronaval du porte-avions sylvois (Sylva)
1 porte-avions niveau 3
3 frégates niveau 6
1 pétrolier-ravitailleur niveau 8
1 remorqueur niveau 1
1 sous-marin niveau 5

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
18 chasseurs bombardiers niveau 6
18 chasseurs bombardiers niveau 8
2 AWACS niveau 6
2 EW niveau 8
12 drones niveau 8
13 hélicoptères de transport moyen niveau 5
5 hélicoptères de transport lourd niveau 3
5 hélicoptères d'attaque niveau 2

Appui aérien sylvois, opération PlatypusForce aérienne et aéronavale sylvoise
18 chasseurs bombardiers niveau 6
18 chasseurs bombardiers niveau 8
2 AWACS niveau 6
2 EW niveau 8
12 drones niveau 8

Opération 1 : Seal, Fort-Marin
(Tanska)

Composante navaleComposante navale :
Groupe d’assaut amphibie du TMS Halvo
TMS Halvo (porte-hélicoptère amphibie niveau 5 + 2 chalands de débarquement niveau 9)
TMS Antares (transport de chalands de débarquement niveau 7 + 4 chalands de débarquement niveau 7)
TMS Kiehtova (sous-marin d’attaque niveau 7)
TMS Akrak (frégate niveau 6)
TMS Kalfafell (frégate niveau 6)
TMS Vapaus (corvette niveau 9)
TMS Jafnfretti (corvette niveau 4)
TMS Rett (corvette niveau 1)
TMAS Austur (pétrolier-ravitailleur niveau 7)
TMAS Ingvar Fosberg (navire cargo niveau 10)
TMAS Sigurd Baalsrug (navire cargo niveau 6)
TMS Dyrvik (dragueur de mines niveau 9)
TMS Frogn (dragueur de mines niveau 2)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
5 hélicoptères moyens niveau 8
12 hélicoptères d’attaque niveau 5
12 hélicoptères de transport lourds niveau 7

Composante aéroportéeComposante aéroportée :
5 avions de transport tactique niveau 9
5 avions de transport tactique niveau 8
3 avions de transport tactique niveau 5
2 avions de transport tactique niveau 2

1er bataillon, 75e régiment à pied, Force Armées Tanskiennes

688 armes légères d’infanterie niveau 11
124 mitrailleuses lourdes niveau 9
24 mortiers légers niveau 8
16 lance-missiles antichars niveau 8
170 lance-missiles antichars niveau 9
8 mortiers tractés niveau 7
13 véhicules blindés légers niveau 5
2 véhicules blindés légers niveau 6
15 véhicules blindés légers niveau 9
3 transports de troupes blindés niveau 3
10 véhicules légers tout terrain niveau 7
30 véhicules légers tout terrain niveau 9
13 camions de transport niveau 8
6 camions citernes niveau 10
2 bulldozers niveau 3
2 véhicules de transmission radios niveau 10

Composante terrestreComposante terrestre (assaut héliporté et amphibie) :

47e brigade mécanisée, Forces Armées Tanskiennes

3065 armes légères d’infanterie niveau 11
180 mitrailleuses lourdes niveau 10
72 mortiers légers niveau 8
20 lance-missiles antichars niveau 7
10 lance-missiles antichars niveau 8
375 lance-missiles antichars niveau 9
16 canons tractés niveau 5
10 canons automoteurs niveau 5
8 canons automoteurs niveau 6
52 véhicules blindés légers niveau 6
19 véhicules blindés légers niveau 7
7 véhicules blindés légers niveau 8
2 transports de troupes blindés niveau 9
86 transports de troupes blindés niveau 10
27 véhicules de combat d’infanterie niveau 7
47 véhicules de combat d’infanterie niveau 8
67 véhicules de combat d’infanterie niveau 9
5 véhicules de combat d’infanterie niveau 10
28 chars légers niveau 6
28 chars d’assaut niveau 6
14 chars d’assaut niveau 7
182 véhicules légers tout terrain niveau 9
30 véhicules légers tout terrain niveau 11
44 camions de transport niveau 8
13 camions de transport niveau 8
90 camions de transport niveau 9
115 camions de transport niveau 10
1 camions citernes niveau 8
18 camions citernes niveau 10
16 bulldozers niveau 8
4 ponts mobiles niveau 4
19 chars de dépannage niveau 7
5 chars de dépannage niveau 8
20 véhicules de déminage niveau 7
41 véhicules de transmission radios niveau 10
4 véhicules radars niveau 9
6 véhicules radars niveau 10
8 drones de reconnaissance niveau 3

Opération 2 : Beaver, île centrale
(Tanska)


Composante navaleComposante navale :
TMS Kaenugardur (transport de chalands de débarquement niveau 1 + 2 chalands de débarquement niveau 9)
TMS Brinn Haukur (transport de chalands de débarquement niveau 4 + 4 chalands de débarquement niveau 5)
TMS Urhea (sous-marin d’attaque niveau 7)
TMS Jarvi (frégate niveau 7)
TMS Mannrettindi (frégate niveau 2)
TMS Lydvedild (frégate niveau 1)
TMS Ihmsoikeudet (corvette niveau 9
TMS Fljot (corvette niveau 1)
TMAS Laif Eroksin (navire cargo niveau 6)
TMS Haoya (dragueur de mines niveau 7)
1 dragueur de mines niveau 3 (sylvois)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
5 hélicoptères moyens niveau 8
6 hélicoptères légers polyvalent niveau 6

Composante aéroportéeComposante aéroportée :
5 avions de transport tactique niveau 9
5 avions de transport tactique niveau 8
4 avions de transport tactique niveau 5
3 avions de transport tactique niveau 2

3e bataillon, 75e régiment à pied, Forces Armées Tanskiennes

688 armes légères d’infanterie niveau 11
124 mitrailleuses lourdes niveau 9
24 mortiers légers niveau 8
176 lance-missiles antichars niveau 7
10 lance-missiles antichars niveau 8
30 véhicules blindés légers niveau 5
3 transports de troupes blindés niveau 5
38 véhicules légers tout terrain niveau 8
13 camions de transport niveau 7
6 camions citernes niveau 8
2 bulldozers niveau 3
2 véhicules de transmission niveau 5

Composante terrestreComposante terrestre :

46e brigade motorisée, Forces Armées Tanskiennes

3,537 armes légères d’infanterie niveau 11
80 mitrailleuses lourdes niveau 9
300 mitrailleuses lourdes niveau 10
72 mortiers légers niveau 8
260 lance-missiles antichars niveau 8
16 mortiers tractés niveau 7
20 mortiers tractés niveau 8
16 canons tractés niveau 4
18 lance-roquettes multiples niveau 5
48 véhicules blindés légers niveau 6
3 véhicules blindés légers niveau 7
50 transports de troupes blindés niveau 7
25 transports de troupes blindés niveau 8
64 transports de troupes blindés niveau 10
22 véhicules de combat d’infanterie niveau 4
14 véhicules de combat d’infanterie niveau 5
14 véhicules de combat d’infanterie niveau 6
85 véhicules légers tout terrain niveau 7
155 véhicules légers tout terrain niveau 8
29 véhicules légers tout terrain niveau 9
24 camions de transport niveau 7
183 camions de transport niveau 8
33 camions citernes niveau 3
19 camions citernes niveau 8
16 camions citernes niveau 10
1 bulldozer niveau 3
16 bulldozers niveau 6
2 bulldozers niveau 8
4 ponts mobiles niveau 4
8 chars de dépannage niveau 1
4 chars de dépannage niveau 2
3 chars de dépannage niveau 3
3 chars de dépannage niveau 4
12 véhicules de déminage niveau 3
9 véhicules de transmissions radios niveau 7
14 véhicules de transmissions radios niveau 8
3 véhicules de transmissions radios niveau 10
4 véhicules radars niveau 5
6 drones de reconnaissance niveau 3

Opération 3 : Platypus, île australe
(Empire du Nord, Yukanaslavie, Caratrad)


Composante navaleComposante navale :
Empire du Nord :
1 destroyer niveau 1 (NIS Phosphore)
1 dragueur de mines niveau 7 (NIS Makola)
1 dragueur de mines niveau 1 (NIS Séducteur)
2 frégates niveau 1 (NIS Corail et NIS Émeraude)
1 frégate niveau 6 (NIS McHarper)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
6 hélicoptères de transport moyens niveau 1

Yukanaslavie :
2 transporteurs de chalands de débarquement niveau 4 + 5 chalands de débarquement niveau 2

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
8 hélicoptères de transport moyens niveau 2 (nordistes)

Caratrad :
HMS Ariadne (frégate niveau 3) et 1 hélicoptère de transport moyen niveau 9
HMS Rhyfelog (sous-marin d’attaque niveau 1)

Composante aéroportéeComposante aéroportée :
Empire du Nord :
5 avions de transport tactique niveau 8
5 avions de transport tactique niveau 5
1 avions de transport tactique niveau 2
9 avions de transport tactique niveau 1

4e bataillon parachutiste, Forces Armées Nordistes

654 armes légères d’infanterie niveau 11
77 mitrailleuses lourdes niveau 10
124 lance-roquettes niveau 9
62 lance-missiles antichars niveau 10
6 mortiers légers niveau 8
8 mortiers tractés niveau 10
10 véhicules blindés légers niveau 8
30 véhicules légers tout terrain niveau 7
59 véhicules légers tout terrain niveau 8
16 camions de transport niveau 2
6 camions citernes niveau 1
2 bulldozers niveau 5
2 chars de dépannage niveau 3
2 véhicules de transmissions radios niveau 3

Yukanaslavie :
2 avions de transport tactique niveau 5

1er bataillon spécial, Forces Armées Yukanaslaves

220 armes légères d’infanterie niveau 11
15 mortiers légers niveau 8
17 camions de transport niveau 3
4 véhicules de transmission radios niveau 5

Composante terrestre
Composante terrestre :
Brigade conjointe de l’OND « Bandarhan » :

7e bataillon blindé & 13e bataillon d’infanterie, Forces Armées Nordistes

1232 armes légères d’infanterie niveau 11
55 mitrailleuses lourdes niveau 10
116 lance-roquettes niveau 9
112 lance-missiles antichars niveau 10
16 mortiers tractés niveau 10
30 véhicules blindés légers niveau 8
30 transports de troupes blindés niveau 5
50 véhicules de combat d’infanterie niveau 6
6 véhicules de combat d’infanterie niveau 2
14 chars légers niveau 3
18 chars d’assauts niveau 2
10 chars d’assauts niveau 3
20 véhicules légers tout terrain niveau 7
20 véhicules légers tout terrain niveau 8
22 camions de transport niveau 2
22 camions citernes niveau 1
4 bulldozers niveau 5
8 chars de dépannage niveau 3
2 véhicules de transmissions radios niveau 1

5e régiment de cavalerie, Forces Armées Tanskiennes

685 armes légères d’infanterie niveau 11
48 mitrailleuses lourdes niveau 10
36 mortiers légers niveau 8
48 lance-missiles antichars niveau 7
17 transports de troupes blindés niveau 5
10 transports de troupes blindés niveau 6
3 véhicules de combat d’infanterie niveau 4
5 véhicules de combat d’infanterie niveau 5
1 véhicules de combat d’infanterie niveau 7
15 véhicules légers tout terrain niveau 8
45 véhicules légers tout terrain niveau 9
15 camions de transport niveau 7
2 camions citernes niveau 3
8 camions citernes niveau 8
1 bulldozer niveau 8
6 chars de dépannage niveau 4
3 véhicules de transmission radios niveau 10
1 véhicule radar niveau 4
1 drone de reconnaissance niveau 7






Sous-Théâtre 2 : la métropole carnavalaise

En soutien privilégié de l’Opération Otter
Groupe aéronaval du HMS Illustrious*Groupe aéronaval du HMS Illustrious (Caratrad)
HMS Illustrious (Porte-avions niveau 1)
HMS Valiant (destroyer niveau 7)
HMS Indefatigable (frégate niveau 5)
HMS Indomitable (frégate niveau 5)
HMS Inflexible (frégate niveau 5)
RFA Efengylwr (Pétrolier-ravitailleur niveau 6)
HMS Hydr (sous-marin d’attaque niveau 7)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
Hélicos moyens escorteurs ?
3rd Fighter Squadron (12 chasseurs niveau 5)
11th Fighter Squadron(12 chasseurs-bombardiers niveau 2)
2 appareils de transport hybrides niveau 2
9 hélicoptères de transport moyens niveau 4

En soutien privilégié de l’opération Hippo
Groupe aéronaval du HMS Colossus*Groupe aéronaval du HMS Colossus (Caratrad)
HMS Colossus (Porte-avions niveau 5)
HMS Vanguard (destroyer niveau 7)
HMS Implacable (frégate niveau 5)
HMS Warspite (frégate niveau 8)
HMS Whirlwind (frégate niveau 8)
RFA Fiona (Pétrolier-ravitailleur niveau 9)
HMS Hudol (sous-marin d’attaque niveau 7)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
12 hélicoptères de transport moyens niveau 10
800 Naval Air Squadron (9 chasseurs-bombardiers niveau 5)
809 Naval Air Squadron (8 chasseurs niveau 6)
1st Fighter Squadron (8 chasseurs-bombardiers niveau 4)
6th Fighter Squadron (12 chasseurs-bombardiers niveau 1)
12th Bomber Squadron (12 avions d’attaque au sol niveau 1)
1 AWACS niveau 3
6 appareils de transport hybrides niveau 2

Appui aérien caratradais, Opération OtterRoyal Air Force et Fleet Air Arm caratradais
3rd Fighter Squadron (12 chasseurs niveau 5)
11th Fighter Squadron(12 chasseurs-bombardiers niveau 2)
800 Naval Air Squadron (9 chasseurs-bombardiers niveau 5)
809 Naval Air Squadron (8 chasseurs niveau 6)
1st Fighter Squadron (8 chasseurs-bombardiers niveau 4)
6th Fighter Squadron (12 chasseurs-bombardiers niveau 1)
12th Bomber Squadron (12 avions d’attaque au sol niveau 1)
1 AWACS niveau 3
12 drones de reconnaissance niveau 1
Ravitailleurs (6x lvl4)
Bombardiers furtifs (12x lvl1)

Appui aérien coalisé, Opération Hippo(Faravan, Teyla, Empire du Nord)

Teyla
-chasseurs (20x lvl10, 8x lvl7, 7x lvl6,4x lvl4, 13x lvl3)
-chasseurs-bombardiers (13x lvl8, 15x lvl5, 4x lvl4, 14x lvl3)
-ravitailleur (10x lvl 7, 1x lvl4)
-avion de détection avancée (1x lvl5)
-avion de guerre électronique (3x lvl8)

Empire du Nord
-chasseurs (14x lvl9, 6x lvl8, 8x lvl6, 12x lvl5, 10x lvl3, 15x lvl2)
-chasseurs-bombardiers (10x lvl4)
-attaque au sol (10x lvl5, 10x lvl2, 3x lvl1)
-gunship (3x lvl2)
-bombardier stratégique (5x lvl4)
-bombardier furtif (2x lvl3, 2x lvl2)
-ravitailleur (10x lvl8, 10x lvl5, 5x lvl1)
-avion de détection avancée (1x lvl5)
-avion de guerre électronique (1x lvl1)
-drones (10x lvl5, 15x lvl4)

Faravan :
-chasseurs (14x lvl10, 45x lvl8)
-chasseurs-bombardiers (48x lvl5, 49x lvl3)
-attaque au sol (10x lvl10)
-bombardier furtif (10x lvl5)
-ravitailleur (18x lvl1)
-avion de détection avancée (3x lvl5)
-avion de guerre électronique (2x lvl3)
-drones (20x lvl5, 20x lvl1)


Opération 4 : Otter, péninsule carnavalaise
(Caratrad)

Composante amphibieComposante amphibie :
Groupe d’assaut amphibie du HMS Ocean :
HMS Ocean (Porte-hélicoptère niveau 5+ 4 chalands de débarquement niveau 6)
HMS Phaeton (Frégate niveau 4)
HMS Pallas (Frégate niveau 4)
HMS Arethusa (Frégate niveau 3)
RFA Eryri (Pétrolier-ravitailleur niveau 6)
RFA Anabel (Cargo niveau 4)
HMS Hardd (sous-marin d’attaque niveau 7)

Groupe d’assaut amphibie du HMS Hydd Gwyn :
HMS Hydd Gwyn (Transporteur de chalands de débarquement niveau 3+ 4 chalands de débarquement niveau 4)
HMS Andromeda (Frégate niveau 3)
HMS Broadsword (Corvette niveau 3)
HMS Brazen (Corvette niveau 3)
RFA Edifer (Pétrolier-ravitailleur niveau 3)
RFA Ailsa (Cargo niveau 4)

Force de déminage :
HMS Hunt (dragueur de mines niveau 3)
1 dragueur de mines niveau 8 (sylvois)

Appareils embarqués (groupes aériens embarqués et escorteurs) :
12 hélicoptères d’attaque niveau 6
12 hélicoptères de transport lourds niveau 1
4 hélicoptères de transport moyens niveau 9

Composante aéroportéeComposante aéroportée :
12 avions de transport tactique niveau 8
6 avions de transport tactique niveau 5
12 avions de transport tactique niveau 4

16e brigade parachutiste, Forces Armées Caratradaises

3953 armes légères d’infanterie niveau 11
285 mitrailleuses lourdes niveau 10
260 lance-missiles antichars niveau 10
478 lance-roquettes 9
18 mortiers légers 8
542 véhicules légers tout terrain 11
50 camions citernes 10
178 camions de transport niveau 10
8 véhicules de combat d’infanterie niveau 2
5 bulldozers niveau 1
5 bulldozers niveau 2
18 véhicules de transmissions radios 10
1 véhicule radar niveau 6
24 canons tractés niveau 10
20 véhicules de déminage niveau 1
24 mortiers tractés niveau 10
12 véhicules blindés légers niveau 10



Composante terrestre
Composante terrestre :

12e brigade mécanisée, Forces Armées Caratradaises

6000 armes légères d’infanterie niveau 11
416 lance-roquettes niveau 3
144 lance-missiles antichar niveau 4
144 lance-missiles antichar niveau 3
200 mitrailleuses lourdes niveau 10
40 mitrailleuses lourdes niveau 8
24 mortiers tractés niveau 4
8 mortiers tractés niveau 3
24 canons automoteur niveau 4
24 canons antiaériens niveau 6
88 véhicules blindés légers niveau 3
100 véhicules blindés légers niveau 4
76 transports de troupes blindés niveau 3
138 véhicules de combat d'infanterie niveau 2
124 véhicules de combat d'infanterie niveau 3
42 chars légers niveau 1
12 chars légers niveau 4
166 véhicules léger tout-terrain niveau 8
172 camions de transport niveau 7
88 camions de transport niveau 4
112 camions citerne niveau 3
8 bulldozers niveau 3
18 bulldozers niveau 5
32 chars de dépannage niveau 1
10 chars de dépannage niveau 3
8 véhicules de déminage niveau 4
9 véhicules de transmission radio niveau 7
23 véhicules de transmission radio niveau 3
1 véhicule radar niveau 10
4 ponts mobile niveau 3


Opération 5 : Hippo, près de la capitale
(Faravan, Caratrad, Empire du Nord, Sylva, Teyla)

Composante navaleComposante navale :
Faravan :
1 porte-hélicoptère amphibie niveau 3 + 2 chalands de débarquement niveau 1
1 sous-marin d’attaque niveau 3
1 frégate niveau 1
1 pétrolier ravitailleur niveau 1

Caratrad :
Groupe d’assaut amphibie du HMS Fearless
HMS Fearless (Porte-hélicoptère niveau 8+ 4 chalands de débarquement niveau 9)
RFA Flora (Pétrolier-ravitailleur niveau 9)
RFA Blair (Cargo niveau 10)

Groupe d’assaut amphibie du HMS Baedd Du
HMS Baedd Du (Transporteur de chalands de débarquement niveau 3+ 4 chalands de débarquement niveau 3)
HMS Aurora (Frégate niveau 3)
HMS Briliant (Corvette niveau 3)
HMS Dauntless (Corvette niveau 1)
RFA Edliw (Pétrolier-ravitailleur niveau 2)
RFA Ailleen (Cargo niveau 4)
HMS Hotspur (sous-marin d’attaque niveau 7)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué des Fearless, Baedd Du et du porte-hélicoptère faravanien, ainsi que de leurs escorteurs) :
10 transports hybrides niveau 1 (faravaniens)
20 hélicoptères d’attaque niveau 5 (faravaniens)
20 hélicoptères d’attaque niveau 3 (faravaniens)
10 hélicoptères légers polyvalents niveau 1 (faravaniens)

Sylva :
1 porte-hélicoptères niveau 6 + 2 chalands de débarquement niveau 7
1 Transporteur de chalands de débarquement niveau 6 + 2 chalands de débarquement niveau 7
1 sous-marin d’attaque niveau 10
1 sous-marin d’attaque niveau 5
3 navires cargos niveau 9
2 pétrolier ravitailleur niveau 8
1 remorqueur niveau 7
2 frégates niveau 5
1 frégate niveau 6
5 corvettes niveau 8

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
7 hélicoptères de transport moyen niveau 5
15 hélicoptères de transport lourd niveau 3
6 hélicoptères légers niveau 4
5 hélicoptères d'attaque niveau 2

Empire du Nord :
Groupe d’assaut amphibie du NIS Landry (EdN) :
1 porte hélicoptère amphibie niveau 3 (NIS Landry)
2 transporteurs de chalands niveau 8 (NIS Maximilien II ; NIS Adeline Le Mahieu)
1 destroyer niveau 7 (NIS Shomari)
1 frégate niveau 8 (NIS Fikira)
2 frégates niveau 6 (NIS Jules Ier et NIS Pierre Ier)
1 corvette niveau 1 (NIS Éclat)
1 corvette niveau 5 (NIS Kommunaterroristo)
1 sous-marin d'attaque niveau 8 (NIS Rija)
1 sous-marin d'attaque niveau 7 (NIS Myaikho)
1 pétrolier ravitailleur niveau 2 (NIS Black Glod)
1 pétrolier ravitailleur niveau 2 (NIS Afarée)
2 navires cargo niveau 10 (NIS Humanity et NIS Maternal)
2 navires cargos niveau 4 (NIS Rule Northern et NIS Amical)
1 remorqueur niveau 1 (NIS Ajax)

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
9 hélicoptères de combat niveau 4
9 hélicoptères de transport lourd niveau7
10 hélicoptères de transport moyen niveau6
1 drone de reconnaissance niveau5

Teyla :
HTMS De Tour, porte hélicoptère amphibie teylais niveau 8 + 2 chalands de débarquement niveau 4 (caratradais)
HTMS Catherine III, porte hélicoptère amphibie niveau 3 + 4 chalands de débarquement niveau 4
HTMS Lavoile, transporteur de chalands de débarquement teylais niveau 6 + 2 chalands de débarquement niveau 4 (caratradais)
HTMS Catherine II, transporteur de chalands de débarquement niveau 6 + 4 chalands de débarquement niveau 3 (caratradais)
2 frégates niveau 8 (HTMS Carbasier et HTMS Lacombe)
1 frégate niveau 7 (HTMS Raymond VI)
2 frégates niveau 6 (HTMS Invincible et HTMS Audacieux)
1 frégate niveau 5 (HTMS Souverain)
2 frégates niveau 4 (HTMS Vigor et HTMS Stérus)
2 sous-marins d’attaque niveau 1
HTMS Océans, Navire cargo, niveau 4
HTMS Noir, Navire cargo, niveau 4
HTMS Sirius, Pétrolier-ravitailleur, niveau 3
HTMS Acrux, Pétrolier-ravitailleur, niveau 3

Appareils embarqués (groupe aérien embarqué et escorteurs) :
20 hélicoptères d’attaque niveau 5
11 hélicoptères de transport lourds niveau 5
15 hélicoptères de transport moyens niveau 7
16 hélicoptères d’attaque niveau 4

Force de déminage :
HMS Bailmòr (dragueur de mines caratradais niveau 9)
HMS Borrisáth (dragueur de mines caratradais niveau 9)
1 dragueur de mines sylvois niveau 8
HMS Hound (dragueur de mines caratradais niveau 3)
1 dragueur de mines sylvois niveau 8

Composante aéroportéeComposante aéroportée (Sylva uniquement) :
40 avions de transport tactique niveau 9
20 avions de transport tactique niveau 6

1ere brigade parachutiste, Forces Armées Sylvoises

153 véhicules blindés légers niveau 9
621 véhicules légers tout terrain niveau 11
110 Mortier tracté niveau 10
30 Canon tracté niveau 10
80 Canon antiaérien niveau 9
210 Camions de transport niveau 8
45 Camions citerne niveau 3
58 Bulldozers niveau 9
11 Radar niveau 10
34 Radio niveau 10
9 Pont mobile niveau 7
9 Véhicules de déminage niveau 8
9 Véhicules de dépannage niveau 7
4000 armes légères d'infanterie niveau 11
108 mitrailleuses lourdes niveau 10
108 mortiers légers niveau 8
108 lance-missiles antichar niveau 10
384 lance-roquettes niveau 9
4000 soldats (conducteurs, opérateurs et fantassins).


Composante terrestreComposante terrestre :

Brigade d’aérocombat « Simorgh », Forces Armées Faravaniennes

(La brigade est supposée opérer avec les hélicoptères faravaniens détachés sur les navires)

30 hélicoptères légers polyvalent niveau 1
40 hélicoptères de transport moyens niveau 1
30 hélicoptères de transport lourds niveau 1
2000 armes légères d’infanterie niveau 11
100 lance-roquettes niveau 5
6 véhicules légers tout terrain niveau 1
30 camions de transport niveau 1
10 camions citernes niveau 1
10 chars de dépannage niveau 1

2e brigade blindée, Forces Armées Sylvoises

12 véhicules blindés légers niveau 9
54 véhicules blindés de combat d'infanterie niveau 6
54 transports de troupes blindés niveau 6
30 chars légers niveau 5
27 chars d'assaut niveau 1
30 mortiers tractés niveau 7
20 canons automoteurs niveau 3
20 lance-roquettes multiples 2
20 canons antiaériens mobiles niveau 5
6 canons antiaériens niveau 7
192 camions de transport niveau 8
45 camions citernes niveau 3
121 véhicules légers tout terrain niveau 9
12 véhicules radars mobiles niveau 8
40 véhicules radios mobiles niveau 9
9 ponts mobiles niveau 4
34 bulldozers niveau 9
9 véhicules de déminage niveau 5
25 véhicules de dépannage niveau 7
4000 armes légères d'infanterie niveau 11
108 mitrailleuses lourdes niveau 10
108 mortiers légers niveau 8
108 lance-missiles antichar niveau 10
216 lance-roquettes niveau 9
4000 soldats (conducteurs, opérateurs et fantassins).

1ere Division, Forces Armées Teylaises

20 000 armes légères d’infanterie niveau 11
844 mitrailleuses lourdes niveau 10
176 lance-roquettes niveau 8
720 lance-roquettes niveau 6
1176 lance-missiles antichars niveau 8
24 mortiers légers niveau 8
96 mortiers tractés niveau 10
32 canons tractés niveau 3
72 canons automoteurs niveau 7
70 canons automoteurs niveau 5
50 canons automoteurs niveau 4
29 lance-roquettes multiples niveau 8
35 lance-roquettes multiples niveau 2
176 véhicules blindés légers niveau 7
175 transports de troupes blindés niveau 7
249 transports de troupes blindés niveau 10
144 véhicules de combat d’infanterie niveau 10
20 véhicules de combat d’infanterie niveau 8
100 véhicules de combat d’infanterie niveau 6
40 véhicules de combat d’infanterie niveau 5
150 chars légers niveau 9
10 chars légers niveau 7
66 chars d’assaut niveau 4
29 chars d’assaut niveau 4
15 chars d’assaut niveau 5
516 camions de transport niveau 8
350 camions de transport niveau 6
426 camions citernes niveau 8
88 bulldozers niveau 5
4 véhicules radars niveau 10
8 ponts mobiles niveau 3
36 véhicules de déminage niveau 4
48 véhicules de dépannage niveau 6
72 véhicules de transmissions radios niveau 10

1ere division, Forces Armées Nordistes

8286 armes légères d’infanterie niveau 11
230 mitrailleuses lourdes niveau 10
564 lance-roquettes niveau 9
48 mortiers tractés niveau 10
48 canons niveau 10
20 canons automoteurs niveau 6
4 canons automoteurs niveau 3
10 lance-roquettes multiples niveau 7
10 lance-roquettes multiples niveau 5
4 lance-roquettes multiples niveau 4
50 canons antiaériens niveau 5
22 canons antiaériens niveau 1
10 véhicules blindés légers niveau 8
105 transports de troupes blindés niveau 8
200 véhicules de combat d’infanterie niveau 8
4 véhicules de combat d’infanterie niveau 4
50 chars légers niveau 7
12 chars légers niveau 4
50 chars d’assauts niveau 6
350 véhicules légers tout terrain niveau 9
21 véhicules légers tout terrain niveau 8
112 camions de transport niveau 2
170 camions de transport niveau 6
200 camions de transport niveau 8
50 camions citernes niveau 8
125 camions citernes niveau 3
14 bulldozers niveau 5
8 ponts mobiles niveau 4
40 chars de dépannage niveau 3
18 véhicules de déminage niveau 4
35 véhicules de transmissions radios niveau 6
1 véhicules de transmissions radios niveau 3
1 véhicules de transmissions radios niveau 1
4 véhicules radars niveau 9

Forces engagées dans l’opération dans sa globalitéForces engagées dans l’opération dans sa globalité :

Forces Spéciales caratradaises :
Les forces spéciales caratradaises sont déployées en fonction des besoins (reconnaissances préliminaires etc.) et sont maintenues en réserve opérationnelle lorsqu’elles ne sont pas en mission.

900 armes légères d’infanterie niveau 11
150 mitrailleuses lourdes niveau 10

2 compagnies de reconnaissance NRBC (Nucléaire Radiologique Biologique Chimique) :
Les compagnies de reconnaissance NRBC caratradaises sont maintenues en réserve opérationnelle et sont prêtes à être déployées pour inspecter les installations industrielles et militaires carnavalaises liées aux armes chimiques. Elles sont également préparées à effectuer des reconnaissances en cas d’attaque chimique carnavalaise.

194 armes légères d’infanterie niveau 11
8 véhicules légers tout terrain niveau 11
26 camions niveau 10
8 transports de troupes blindés niveau 9

Soutien aérien engagé dans l’opération Sodome & Gomorrhe au global
En plus des aéronefs déjà mentionnés, sont également basés à terre en Caratrad et à Teyla les appareils de soutien logistique suivants :
Sylva :
16 avions ravitailleurs niveau 9
2 avions ravitailleurs niveau 6
5 avions de ligne niveau 1
Caratrad :
12 avions de ligne niveau 9
6 avions de ligne niveau 6
6 avions de ligne niveau 5
Teyla :
5 avions de ligne niveau 1
27 avions de transport tactique niveau 9
15 avions de transport tactique niveau 6
Faravan :
10 avions de ligne niveau 1
30 avions de transport tactique niveau 1
Appareils de transport hybride (16x lvl1)
Empire du Nord :
10 avions de ligne niveau 10
5 avions de ligne niveau 1

161
Acte 1

Brume

A nouveau, la vieille pute se part de ses plus beaux atours.
Depuis les tréfonds de ses égouts remonte le brouillard artificiel.
Et couvre la Cité noir d'un élégant manteau de brume.
92
Acte 2

Ambulance

Dans la Cité noire se dessinent
Les trainées de lumière des ambulances
Lucioles urbaines
4734
USURE DE GUERRE - mois de février et mars 2017
Fluctuation du moral fondée sur entracte.

Modalités a écrit :
  • Le déploiement des forces armées de l'OND sur sol carnavalais et l'incapacité des forces armées carnavalaises à formaliser une ligne de front réinvente l'arbitrage des affrontements suivants.
  • Pour des raisons logistiques, politiques ou autres, la tenue de l'opération militaire débute en février 2017 et la résistance carnavalaise n'est opérationnelle qu'à compter de mi-février à mars 2017.
  • Les deux camps doivent maintenir les jauges de moral (élites + opinion publique) au plus haut pour orienter les faits acquis autour de ce conflit et si celui de leurs adversaires est bas, énoncer (certaines réalités) qu'ils entendent imposer sur le conflit.
  • Six entractes pour faire fluctuer l'évènement. D'abord à la faveur de la défense : Entracte 1 : embuscade sur un convoi logistique, entracte 2 : attentat au sein d'une unité de commandement opérationnelle de l'occupant, entracte 3 : attaque d'une base opérationnelle avancée. Après à la faveur de l'occupant : Entracte 1 : opération de contrôle de zone, entracte 2 : descente d'une unité d'assaut en zone urbaine pour assassiner un chef résistant, entracte 3 : démantèlement d'une cellule résistante.
  • Les contingents de l'OND et de Carnavale auront un rapport de force identique avant le conflit, le départage reposera uniquement sur une logique de bonus/malus. Chaque entracte affectera le moral.
  • La désignation d'un vainqueur de la guerre d'occupation/de résistance sera désigné à l'issue des six entractes. En cas d'indécision, la prochaine guerre de résistance/occupation sera jouable à cheval sur 2018-2019 sur les deux forces restent en présence.
  • Un entracte peut raisonnablement couvrir plusieurs semaines à quelques mois RP pour justifier de la préparation des opérations (amenant à poster sous max 15 jours), un seuil de tolérance un peu plus élevé pour Colin lorsqu'il sera seul posteur en défense face à plusieurs joueurs.
Logique d'une guerre d'occupation et de résistance a écrit :
  • l'occupant tient de facto le terrain, empêchant des manoeuvres défensives militaires globales (sauf à réarbitrer le conflit de manière précédente) et l'armement lourd (faute d'approvisionnement en matériaux stratégiques, faute d'une main d'oeuvre qualifiée abondante, faute d'infrastructures industrielles lourdes) n'intervient pas dans les actions de résistance.
  • l'occupé peut produire toutes les armes de la catégorie armes d'infanterie, véhicules blindés légers (logiques des véhicules de combat improvisés, autres véhicules hors char de dépannage, vedettes et tout modèle de mines.
  • l'occupé ne peut être engagé frontalement en dehors des entractes, sauf s'il réunit sciemment un contingent trop important pour se constituer en force de résistance (in)discrète.
  • l'alignement d'équipements lourds par le défenseur (avions, chars, navires à tonnage moyen et lourd, ect...) renverra à un arbitrage classique.

OND
Moral de l'opinion publique OND
9/10
(-1) La Guerre c'est moche.
(+1) Justice pour Estham.
(+1) Buts de guerre cohérents / légitimes.
(-2) Conflit globalisant auprès d'opinions publiques finalement assez peu concernées par le sort d'Estham, si ce n'est la logique d'alliance.
Moral des élites de l'OND
10/10
(+1) Résultats opérationnels conformes aux objectifs de guerre.

CARNAVALE
Moral de l'opinion publique carnavalais
8/10
(-2) Guerre de proximité/à domicile.
(+1) Guerre défensive : "Eux ou nous"
(-1) Les pertes au combat sont une philosophie nouvelle pour Carnavale qui communiquait beaucoup sur la doctrine balistique pour faire valoir sa valeur martiale.
Moral des élites carnavalaises
6/10
(-2) "Logique de surenchère perdante" : Perte du sentiment d'invulnérabilité.
(-2) "On ne triche pas avec les guerres défensives" : La réalité opérationnelle prive d'ambitions de nouveaux politiciens à la légitime encore faible + débandade militaire.


ENTRACTE 1 - Embuscade en périphérie de Roumont (Carnavale métropolitaine) - l'attaque d'Alagnan - mi-février à mars 2017.

https://i.postimg.cc/nVP981Zc/1.png
Alagnan est un petit village à quelques kilomètres de Roumont, à partir duquel les forces armées de l'OND sont contraintes de faire transiter des éléments de logistique au départ d'un centre opérationnel à Roumont (Carnavale métropolitaine) vers une base opérationnelle avancée à l'Ouest de l'île, faute d'une infrastructure autoroutière présente ou intacte pour la région.


Tanska
-30 soldats professionnels
-30 armes légères d'infanterie niveau 11
-3 camion de transport niveau 10
-1 camion citerne niveau 8
-1 véhicule blindé léger niveau 6
-1 transport de troupes blindé niveau 9
-3 véhicule léger tout-terrain niveau 9
-6 mitrailleuse lourde niveau 10
-4 mortier léger niveau 8

Carnavale
Troupes engagées:
-28 soldats professionnels
-28 armes légères d'infanterie niveau 11
-3 mitrailleuse lourde niveau 10
-10 véhicule léger tout-terrain niveau 1
(à la discrétion du joueur, vu le nombre : logiquement des éléments non motorisés vélos, chevaux ou motorisés type quad, moto cross).
-1 véhicule de transmission radio niveau 10
-2 lance-missiles antichar niveau 10
-6 lance-roquettes niveau 9

Les deux contingents tombent pile à 1563 points, pour 9 véhicules et 30 pax (Tanska) versus 28 pax et 11 véhicules.

il est attendu que a écrit :
  • Les joueurs du Tanska et de Carnavale prennent en compte le cadre posé et décrivent la suite logique ou mystifiée de l'affrontement selon eux, ainsi que toute information qu'ils jugeront nécessaires au scénario.
  • Il n'est pas nécessairement attendu un plan de bataille hérité du Maréchal Ney, un arc narratif peut suffire s'il reste pertinent à la situation.
29977
Cette séquence de jeu a vraisemblablement lieu après le prochain arbitrage de débarquement.

https://i.imgur.com/qUduEAo.jpeg

État d'esprit du Grand Kah

La question mérite d’être posée. Au-delà du flou de la communication d’État et du caractère difficilement lisible d’une situation qui ne cesse de s’avérer plus complexe, au moins sur le plan des conséquences, que l’espéraient sans doute les stratèges de la coalition Onédienne, le rôle de la « Grande Union » n’a jamais été clairement défini. Plus précisément, il semble que les nombreuses déclarations de l’Union et de ses partenaires quant à ses ambitions aient été traduites dans un pur esprit campiste. Les mots perdaient leur sens et étaient, assez fréquemment (pour ne pas dire de façon systématique) transformés en aveux de malveillance ou en tentative brutale de justifier la survie d’un régime qui avait, pour le reste et comme nous avons déjà pu le voir, subi une transformation drastique.

Il ne serait pas notre rôle d’estimer les changements profonds ayant touché Carnavale entre le début et la fin de l’opération militaire de l’OND. L’Armagedon’t, cet aveu d’échec vertigineux de la noblesse, a insuffisamment rebattu les cartes de telle manière que Carnavale reste, en tant que telle, une même structure, au service d’une même culture, au service de mêmes ambitions dangereuses. Plus spécifiquement, la capacité du pays à produire de la haute technologie et à l’instrumentaliser à des fins destructrices reste inacceptable aux yeux d’une alliance qui en avait fait les frais, sous-estiment sans doute la propension du Joyau Noir à se défendre avec tous les moyens à sa disposition. Le caractère existentiel que prenait ce genre de lutte pour cette culture échappait peut-être aux penseurs libéraux. Ou bien l’avaient-ils compris, mais tardivement, trop tard, et sans qu’il ne soit tout à fait possible pour eux de l’admettre. Vraisemblablement, une forme de vexation horrifiée continuait d’animer une opération dont les contours flous et les objectifs restaient encore à clairement définir en termes d’applications et de conséquences. En attendant, Carnavale vivait, et mordait.

Le Grand Kah, pour sa part, prétendait très tôt avoir compris la nature réelle du régime. Plus spécifiquement, le Grand Kah se vit reprocher – et très vertement – d’avoir souligné son caractère eschatologique et le caractère assez inévitable d’une riposte d’une telle ampleur. « Ils cherchent les traumatiser », nota sobrement la citoyenne Iccauthli dans une note interne du commissariat aux Affaires Extérieures. « Et ils continueront ». Carnavale ne connaissait pas la demi-mesure ; Du moins c’était le cas du temps de sa noblesse. Celle-là remplacée par une bourgeoisie jusqu’ici assez frileuse, on pouvait imaginer qu’il existait une possibilité réelle de faire évoluer le régime. Bien entendu, l’opération militaire de l’OND était en train de lui forger une identité toute particulière, brutale et assiégée. Le moment Carnavale serait à jamais un moment brutal et solitaire, si les choses n’évoluaient pas. Et un moment qui trouverait, à nouveau, le moyen de se venger de chaque affront réel ou perçu. La proportionnalité, si chère aux gens de l’OND, et les principes associés à l’escalade n’étaient de toute façon que l’excuse d’une brute tenant sa victime au sol. Dans le cas de Carnavale, évidemment, la victime était une autre brute. Plus sournoise mais pas moins déplorable. Un duel à mort entre deux échecs du genre humain.

Il fallait vraiment être paranoïaque pour croire que le Grand Kah sacrifierait tout pour sauver ce régime. Ou d’un dogmatisme confinant à l’aveuglement. Peut-être était-ce aussi pour ça que la communauté internationale, dans sa part sensible, n’avait pas fait la même erreur d’interprétation, et s’était plutôt associée aux efforts de la Confédération. Reprenons.

Nous avons vu l’émergence d’un authentique « Moment Carnavale ». Dans le langage traditionnel de la presse politique, le « moment » désigne plus spécifiquement une fenêtre d’opportunité. Un instant du possible. Par un jeu d’effets et de conséquences terribles, les bombardements Onédiens sur le Joyau Noir avaient ouverts cette fenêtre des possibles et permis de projeter l’idée d’une Carnavale incarnée différemment, et enfin utile au genre humain en tant qu’ensemble. Rappelons un peu. Nous l’avons déjà vu, la Carnavale qui est ici attaquée – le conflit entre l’OND et la Principauté commence stricto sensus avec les bombardements initiés pour protester contre le génocide afaréen, il ne s’agit pas ici de parler de légitimité mais simplement de désigner rune période temporelle – cette Carnavale était celle de la noblesse. Opaque, fermée, d’un racisme décomplexé qui n’a jamais eu à souffrir d’humiliation, elle se percevait comme la seule richesse du monde. Une perle dans son coquillage, bien à l’abri des contingences du monde réel et, du reste, choisie par le Seigneur et le Malin pour être le champ de bataille et le principal acteur d’une fin des temps attendue.

Cette fin des temps n’a pas eu lieu. Sauf peut-être pour la noblesse, grande et petite, qui a déclenché contre elle-même la même efficacité d’action et de destruction qu’elle avait déclenchée contre la Kabalie et l’Empire du Nord. En quelques nuits seulement, Carnavale est morte. Vive Carnavale.

Non. Plus spécifiquement, en quelques nuits seulement, Carnavale a connue tous les traumatismes historiques qui avaient touché le reste du monde occidental avant elle. Ce qui était jusque-là le fief d’une noblesse dégénérée et coupée du monde est entrée par la grande porte dans l’univers froid et – franchement – déplaisant du matérialisme. L’héritage bourgeois est moindre, en comparaison à l’héritage de la noblesse, et le système était moins aux ordres de ceux qui l’avaient reçu que de ceux devant se battre pour assurer son fonctionnement. Soudainement, la féodalité est morte, et pour de bon. Soudainement, Carnavale s’est composée en État. Et nous le savons, libéraux comme marxistes. Nous le savons, agitateurs comme universitaires. Nous le savons, de Manticore à Axis Mundis : l’État porte en lui toutes les potentialités du monde moderne. Toutes les potentialités d’oppression, et de libération. La perle a été mise à jour, on a brisé la coquille.

Pour le Grand Kah il était évident que l’on ne pourrait pas demander à l’OND de revenir sur ses exigences de paix. D’ailleurs cette interprétation répandue par quelques faucons des propositions kah-tanaise ne tient ni sur des demandes exprimées, ni sur des politiques concrètes des communalistes, mais bien sur une interprétation étrange de celles-là. Pour le Grand Kah, cependant, il aurait été pertinent de prendre de la distance et de respirer, puis de voir, enfin, ce qu’était Carnavale la révélée, et comment faire entrer cette dernière dans un monde nouveau. Le souci Kah-tanais pour les civils était réel, et c’était bien celui-là qui avait poussé les communes à exiger une intervention humanitaire, mais l’idée sous-jacente, peut-être naïve, peut-être simplement plus ancrée dans la réalité sociale du monde que ne peuvent l’être les politiques de bombardement, était que Carnavale était enfin accessible, et qu’il était impératif de la tirer vers la « lumière ».

Puis que personne d’autre ne semblait soucieux de se saisir de cet instant, les libertaires le firent, très simplement, et sans plus de questions. Carnavale serait, qu’on le veuille ou non, utile à l’Humanité. On n’y laisserait pas un champ de ruine pour le pur plaisir des yeux, et de la vengeance. Changer la cité en monument à la destruction, à la destruction infligée, n’aurait d’autre intérêt que de démontrer la capacité d’action conjointe de l’OND. Objectif entendable sur le plan tactique, mais inconcevable dans une conception millénariste et universaliste de l’Histoire. Conception qui était, précisément, celle du Grand Kah.

Contexte de l'opération

Il était désormais bien admis, au sein des instances confédérales de l'Union, que la question des missiles se réglerait bien naturellement puisque ceux-là seraient tirés en direction des pays participant à l'attaque : en somme, l'arsenal balistique se régulerait de lui-même. Pour les autres aspects, il existait désormais une solution qui permettrait la bonne application des conditions de l'OND sans pour autant prolonger le bain de sang. Une solution que l'Union avait, sans doute, eu du mal à présente au monde. Ou peut-être que ce dernier était incapable de l'entendre. Aux yeux des kah-tanais les ploutocrates avaient de toute façon démontré toute leur inconséquence en insistant sur la nécessité d'appliquer leurs conditions avant de pouvoir penser à un cessez-le-feu. Les tapis de bombes devraient-ils continuer de tomber pendant les jours, semaines, mois qu'exigeraient certaines des recommandations ?

Peu probable, mais il fallait reconnaître que la formule officielle de l'OND laissait un peu à désirer. Sûrement il y aurait, à un moment, une accalmie ou une lassitude. On finirait peut-être par envisager qu'il était maintenant possible de sous-traiter l'élimination des stocks chimiques ou le procès (par contumence, nécessairement) de la noblesse suicidée sans passer par l'étape de l'invasion traumatique.

Sûrement.

Cela étant, les kah-tanais avaient assez peu de certitudes sur la question. Rien dans la communication essoufflée et excessive des pays membres de l'OND – qui n'avaient, et on pouvait les comprendre au vu des circonstances – en somme fait qu'exprimer un mélange de méfiance excessive et d'agressivité – ne laissait espérer la potentialité d'une accalmie. Le changement de régime de la Principauté n'était pas compris, ou ignoré à dessein. On continuait de tirer des missiles car on continuait à subir des bombardements. Tout cela posait en fin de compte la question du projet de société voulu par les nations membres de l'OND.

Considérant sans doute que les tapis de bombe ne représentaient pas un système gouvernemental viable (indépendamment de la tout à fait réjouissante vague de suicides qu'ils avaient provoqué dans la haute noblesse), on avait réfléchi à toutes les solutions. Et enfin, soudainement, avec l'accord de la Principauté et la participation d'une dizaine de pays membres de la Communauté internationale, les kah-tanais avaient passé la frontière, à deux endroits, et investis la métropole et ses îles. Il était plus que temps d’arrêter les violences, d’où qu’elles viennent.

Et donc, en pratique ?

Nous l’avons déjà constaté, l’OND et Carnavale ont mené leur diplomatie en vase clos. Si le spectacle du conflit est mondial, le mot d’ordre semblait être que les « bombardements continueront jusqu’à amélioration de l’état d’esprit ennemi », état d’esprit qui du reste, s’améliorait mais par petite touches. Fallait-il s’attendre à autre chose ? La situation, donc, était qu’une force inarrêtable allait entrer en collision, et à pleine vitesse, avec une force inamovible. La proposition initiale du Grand Kah était de permettre une cessation des hostilités en assurant – cela avait été dit – l’obtention des conditions de l’OND par des moyens pacifiques. La pensée de doux rêveurs ? Peut-être, peut-être pas. Les faits étant ce qu’ils sont il est désormais impossible de déterminer si cette possibilité aurait pu dépasser le stade de la fiction. Elle avait au moins remporté l’aval des Carnavalais et, peut-on estimer, aurait pu être adoptée pour de bon à un moment de la guerre au moins. En effet, la détestation de l’OND pour Carnavale – toute légitime, insistons encore sur ce point pour ceux qui seraient encore tentés d’interpréter les faits à la lumière limitée de leur colère – s’est vu répondre par le mépris d’une structure culturelle qui n’a que faire de la médiocrité. Hors l’OND l’est, en pratique, et au sens le plus strict de la définition.

Être le grand et le petit. Ni pathétique et misérable, ni animés de grands objectifs, sujette à de grandes expériences, présentant une force existentielle indéniable. Fermement matérialiste, l'OND ne propose rien qui ne soit capable de faire rêver Carnavale. Dans une logique quasi Nitzchéenne, Carnavale perçoivent leurs récriminations comme une morale d'esclave, parfaitement incompréhensible. Le Grand Kah, pour sa part, est un objet millénariste, avec lequel il devient dès-lors d'établir une forme de dialogue et d'entente. Les objectifs initiaux du Grand Kah, donc, étaient d’intervenir à Carnavale pour rendre la continuation des bombardements inutiles en résolvant la crise par des moyens pacifiques et concertés avec les populations locales. Ces objectifs furent finalement abandonnés fassent à l’assurance répétée des pays membres de l’OND, lesquels se sont assurés de faire comprendre que cette option était inacceptable. Les propositions de sommet pour la paix qui furent ensuite émises par des puissances à priori neutres voir amis avec les belligérantes – Westalia, qui souhaitait établir une mission humanitaire commune et coordonnée et discuter d'un avenir commun pour le Joyau Noir – et la Messalie, proposant la formule d'une "conférence internationale" sur son sol indéniablement neutre, ou celle de la Gallouésie, furent à leur tour non pas refusées mais bien ignorées. Et c'est sans même évoquer la proposition de l'azuréen Amir Bey il-ir Usdeli, dont le plan de paix en 6 points était dans les faits plus radicales encore que la proposition sommes toutes très molle des kah-tanais.

J'aurai ma livre de chair, Antonio.

Soit, mais en pratique ?

Nous reprendrons ici la terminologie utilisée par l'OND pour désigner le Sous-Théâtre 1 et 2, respectivement les Marquises Carnavalaises et Carnavale. Par souci de clarté nous sépareront aussi ces deux théâtres pour les traiter respectivement et ce bien que chaque action initiée là-bas ne peut pas manquer d’avoir un impact ici, évidemment.

Sous-Théâtre 2, Le Joyau Noir, Aube Sereine :

Au final, les discussions entre le Grand Kah et le secrétariat général de l'OND eut au moins pour effort d’apporter, outre des questionnements sur le timing même de l'opération, la possibilité de voir émerger des zones à priori épargnées par les bombes de la coalition ONédienne. C'est à dire que lorsque l'on bombarde une mégalopole habitée par plusieurs millions d'âmes, on prend le risque de casser quelques œufs, et l'objectif des kah-tanais en Carnavale métropolitain était de réduire au maximum ce facteur de pertes, tant dans un esprit humanitaire que pour confronter la principauté à un concept qui lui était jusqu'à peu relativement étranger : celui, eh bien, d'étranger. Tout ceci tombe vraiment bien. D’ailleurs l’Union n’était pas la seule à mener des opérations humanitaires : la Sérénissime République de Fortuna avait elle aussi déployée ses moyens, en pratique des navires-hôpitaux à la périphérie de la zone de conflit, adoptant une posture strictement humanitaire.

Ainsi, si quelques centaines de kah-tanais furent déployés hors de la Citadelle au début des bombardements pour tenter de limiter l’opération des milices de la noblesse (cela remonte donc au tout début du conflit et visait explicitement à éviter que le suicide de la classe dirigeante ne déborde sur la classe ouvrière), ces forces armées se sont depuis retirées pour laisser place à l'intervention du Grand Kah à Carnavale. Bien qu'initiée par lui, elle n'est pas un acte isolé. Elle est soutenue et rejointe par une coalition internationale hétéroclite, unie par le même "impératif humanitaire" de mettre fin au massacre des civils. Cette alliance, qui dépasse les blocs idéologiques habituels, comprend :

  • Le Grand Kah, en qualité d’initiateur
  • Le Royaume constitutionnel de Marcine
  • La Sérénissime République d’Achos
  • La République Populaire et Sociale d'Illirée
  • La République Socialiste de Negara Strana
  • Les Quatre Vallées, bien heureux qui saurait en désigner quel bout,
  • Le Duché de Gallouèse
  • Les peuples nomades des Shuharri
  • Le Grande République de Westalia, qui fournit du matériel humanitaire à l'ensemble

Si la République de Lermandie, alors proche de l'OND, a proposé son "accompagnement et sa médiation", cette demande semble être restée lettre morte, empêchant de fait sa participation au delà de la sphère diplomatique. On peut ainsi, ou pour autant, considérer l’initiative comme jouissant d’une relative crédibilité.

L'opération "Aube Sereine" du Grand Kah et de ses alliés vise à créer un sanctuaire humanitaire au milieu d'une zone de guerre active. Les forces sont limitées (500 soldats kah-tanais en plus des volontaires internationaux) et dépendent fortement de la coopération des autorités locales (les milices d'Améthyste Castelage et les guides du SAD BB) ainsi que de la logistique navale de la flotte kah-tanaise. Les cinq camps sont conçus pour être complémentaires, formant un réseau de secours agile et spécialisé pour faire face à la catastrophe.

1. Camp "Espoir" - Hub Principal de Triage et de Coordination
Localisation :
Sur les plages et dans la zone portuaire immédiate de Carnavale, là où les forces kah-tanaises ont initialement débarqué. C'est le point d'entrée principal pour l'aide arrivant par la mer.
Fonction Principale : C'est le cœur névralgique de l'opération. Il sert de centre de commandement, de hub logistique principal et de premier point de triage massif pour les réfugiés et les blessés arrivant de la ville.
Description Détaillée : Le plus grand et le plus actif des camps. Il est composé d'une centaine de grandes tentes et de structures préfabriquées. L'activité y est incessante : des navettes débarquent des civils, les équipes médicales effectuent un premier tri (blessés graves, blessés légers, personnes indemnes mais en état de choc), et les volontaires distribuent les premières rations d'eau et de nourriture. C'est ici que sont planifiées les rotations, les approvisionnements et les missions de sécurité. L'ambiance est un mélange d'urgence contrôlée et d'espoir tangible.
Participants Notables :
Grand Kah :
L'état-major de l'opération, les équipes de logistique et de communication.
Républiques Socialistes (Illirée, Negara Strana) : Leurs ingénieurs et techniciens aident à monter les infrastructures (purification d'eau, générateurs).
Guides du SAD BB : Présents partout pour la traduction, l'orientation et la liaison avec les populations locales.
Rôle des 500 soldats kah-tanais : La majorité du contingent (environ 250 soldats) est affectée ici pour sécuriser le périmètre du camp, protéger le port et les convois logistiques, et maintenir l'ordre face à l'afflux de réfugiés.

2. Camp "Asclépios" - Hôpital de Campagne Avancé
Localisation :
Dans une zone sécurisée et légèrement en retrait du port, à proximité immédiate de l'embarcadère menant à l'île de Bourg-Léon.
Fonction Principale : Traitement médical et chirurgical avancé. Ce camp accueille les blessés les plus graves triés au Camp Espoir, qui nécessitent une intervention chirurgicale d'urgence. Il sert de relais avant une éventuelle évacuation vers le "Grand Hôpital" du Dr. Géminéon à Bourg-Léon.
Description Détaillée : C'est un véritable hôpital de campagne, plus structuré et plus calme que le camp principal. Il est composé de modules hospitaliers gonflables et de tentes stérilisées. L'accent est mis sur l'hygiène et l'efficacité médicale. C'est ici que se jouent les batailles pour la vie.
Participants Notables :
Sérénissime République d’Achos :
En charge de la direction médicale, apportant son expertise.
Grand Kah : Fournis le gros des chirurgiens militaires et du matériel médical avancé.
Équipes du Dr. Géminéon : Assurent la liaison et organisent les transferts vers Bourg-Léon.
Rôle des 500 soldats kah-tanais : Un détachement d'environ 100 soldats assure une sécurité de haut niveau pour protéger les installations, le personnel médical et les patients, considérés comme des cibles de grande valeur.

3. Camp "Phare" - Centre d'Accueil et de Soutien Psychosocial
Localisation :
Installé dans un grand parc public ou une place partiellement épargnée par les bombardements, un peu à l'intérieur des terres pour offrir un environnement plus serein.
Fonction Principale : Soutien psychosocial, réunification familiale et administration civile temporaire. Ce camp s'occupe des civils qui ne sont pas physiquement blessés mais sont traumatisés, perdus ou ont été séparés de leur famille.
Description Détaillée : L'ambiance y est délibérément moins militaire. On y trouve des espaces de discussion, des aires de jeux improvisées pour les enfants, et de grands panneaux où sont affichées des photos de personnes disparues. C'est un lieu d'écoute et de reconstruction du lien social.
Participants Notables :
Duché de Gallouèse :
Leurs experts en administration civile et en droit humanitaire aident à l'enregistrement des déplacés.
Royaume de Marcine : Ses groupes bénévoles et religieux offrent un soutien spirituel et moral.
Les Quatre Vallées : Leurs membres, peut-être experts en organisation communautaire, aident à structurer des assemblées de résidents pour l'autogestion du camp.
Rôle des 500 soldats kah-tanais : Une présence légère (environ 50 soldats), plus discrète, assure la sécurité sans intimider les civils traumatisés.

4. Camp "Fraternité" - Entrepôt et Centre de Distribution
Localisation :
Directement dans les entrepôts et les hangars réquisitionnés du port de Carnavale, qui ont été sécurisés.
Fonction Principale : Logistique pure. C'est ici que les cargaisons massives d'aide (nourriture, tentes, médicaments, vêtements) sont déchargées des navires, inventoriées, stockées et préparées pour être distribuées aux autres camps et, à terme, à la population.
Description Détaillée : C'est un camp de travail, bourdonnant d'activité. Des chariots élévateurs déplacent des palettes, des volontaires forment des chaînes humaines pour trier les dons. L'organisation y est quasi-militaire pour assurer une gestion efficace des stocks et éviter le gaspillage ou le vol.
Participants Notables :
Grand Kah et Negara Strana :
Leurs experts en logistique dirigent les opérations.
Volontaires de Marcine et d'Illirée : Fournissent une grande partie de la main-d'œuvre pour le tri et le conditionnement.
Rôle des 500 soldats kah-tanais : Un contingent d'environ 50 soldats est dédié à la surveillance des entrepôts 24h/24, une mission cruciale pour prévenir les pillages.

5. Poste Avancé "Mextluicatl" - Unité Mobile de Secours
Localisation :
Mobile. Ce n'est pas un camp fixe mais une colonne de véhicules tout-terrain et d'ambulances blindées qui opère en périphérie des zones de combat et dans les quartiers difficiles d'accès.
Fonction Principale : Intervention rapide, premiers secours et évacuation. Cette unité s'aventure là où les civils sont encore piégés, distribue des kits d'urgence, administre les premiers soins et évacue les blessés vers les camps fixes. Elle sert aussi d'unité de reconnaissance humanitaire.
Description Détaillée : Une unité agile et courageuse. Les véhicules sont marqués de grands symboles humanitaires pour éviter d'être pris pour cible, bien que le risque soit permanent. L'équipe est composée des membres les plus expérimentés et endurcis de la coalition.
Participants Notables :
Peuples nomades des Shuharri :
Leur expertise de la survie en milieu hostile et de la mobilité en fait les chefs naturels de cette unité. Assez curieusement, ces types semblent connaître la ville.
Grand Kah : Fournis les médecins de combat, les véhicules et une petite escorte de forces spéciales (le reste des 50 soldats) pour la protection rapprochée.
Guides du SAD BB : Indispensables pour naviguer dans le dédale urbain de Carnavale et négocier le passage avec les éventuelles milices locales restantes.

Il faut noter que depuis le déclenchement de l'opération au sol de l'OND, l'opération Aube est sur le départ. Les blessés et malades sont renvoyés vers les hôpitaux Carnavalais, Fortunéens ou sur un port flottant aménagé à la Citadelle. Le personnel humanitaire est évacué ainsi qu’une partie du matériel (celui d'origine Westalienne ne pouvant – sur demande explicite de la Grande République – être confié à des instances Carnavalaises).

Les rares canaux de discussion existant avec les forces de l’OND sont mis à profit pour proposer l’envoie de matériel humanitaire et médical aux forces de la coalition, dans un esprit d’entre aide et pour permettre la mise en place de leurs propres centres d’aide. Dans les faits les kah-tanais craignent que l'invasion de la ville par des forces armées ne crée une situation tout bonnement ingérable pour la coalition humanitaire, et préfère donc se replier afin de se regroupe et d'envisager l'augmentation des moyens ou l'abandon d'Aube Sereine.


Sous-Théâtre 1, Les Marquises. Pas Carnavalaises. Plus Carnavalaises.

Suite à l'accord négocié à Bourg-Léon entre Améthyste Castelage et les représentantes du Comité de Volonté Publique kah-tanais, l'intégration de Carnavale aux Communes Unies s'est enclenchée par étapes progressives. S'il appartient à chaque pays membre de la communauté internationale de juger du caractère opportun ou même légitime de cette opération, elle a dors-et-déjà donné quelques résultats des plus concrets, notamment en ce qui nous concerne, dans la région des Marquises. Une force d'intervention rapide kah-tanais a en effet été déployée depuis la Fédération des Marquises sur leurs "sœurs Carnavalaises", réalisant par la même un vieux fantasme de ce groupe d'îles celtiques, qui n'avaient jamais réellement apprécié le voisinage de "colons lointains et francophones". En d'autres termes, à l'arrivée de l'OND sur place, la population était déjà forcée de se gaver de Mushy peas. Mushy peas pour tout le monde. Et c'est sans parler des haricots au petit déjeuner. Mais reprenons.

Sur le plan concret, les forces kah-tanaises ont donc établi un contrôle effectif de l'ensemble des îles carnavalaises. Fort-Marin, évidemment, mais aussi les deux îles dites centrale et australe. Les infrastructures militaires ont été sécurisées, arrachées des mains de la petite garnison d'un millier d'hommes qui tenait jusqu'à peu l'endroit. Ceux-là ayant récemment acquis le double privilège d'un syndicat autonome et d'une double nationalité carnavalo-marquisoise furent invités à rester consignés dans leurs casernes par la citoyenne-brigadière Caireall Ó Dubhuir, qui jugeait que les intégrer sous un commandement kah-tanais aurait pu créer quelques polémiques.

Cette situation initiale évolua près d’une semaine plus tard, lorsque le citoyen-sergent Ceat Mac Amhlaidh fit remarquer à sa supérieure que ces hommes pouvaient représenter des cibles pour les forces de l’OND à partir du moment où ils restaient confinés dans des structures strictement militaires. Après quelques tergiversations, ils furent ainsi "redéployés", selon les termes d’usage, dans des centres de confinement. les réduisant de fait à un statut de prisonniers de guerre mobilisables sur demande. « De toute façon », fit doctement remarquer la citoyenne, « la guerre ne devrait plus trop durer, maintenant ». Elle était d'un insondable optimisme.

Rappelons à toutes fins utiles que la stratégie kah-tanais a toujours été de rendre les violences liées au conflit inutile, en réalisant les objectifs qu'elles visaient par d'autres moyens. C'est à dire, dans le cas présent, qu'il fallait désarmer ces îles. C'était tout à fait au goût des marquisois, lesquels, avec une longue histoire de piraterie, de contrebande, de marine libre et marchande et, enfin, de chasse au plomb, n'aimaient de toute façon pas particulièrement les missiles. Fussent-ils chimiques ou non. Recevant un support direct du continent, les marquisois s'échinèrent donc à localiser les sites de production et de stockage, mais aussi de lancement, et à les démonter, pièce par pièce, comme d'immenses puzzles dont un expédia les pièces à Tir Bhriste afin de les démanteler dans de bonnes conditions. Le gouvernement communal de Fort-Tempête avait rarement eu à gérer une opération d'une telle ampleur, mais il y éprouvait un certain plaisir. « Regarde bien, Axis Mundis. Regarde donc ce qu’on sait faire ! Pas mal, hein ? » Pas mal en effet. Le soutien des carnavalais fut des plus précieux, sinon essentiel au succès de l'opération.

Pour le reste, le commandement militaire des Îles Marquises envisageait une posture de désescalade active et – il est vrai – un peu badine, en créant un fait accompli double : premièrement les îles Marquises (carnavalaises) ne représentaient plus un intérêt stratégique, du reste, il n'y aurait plus personne sur qui tirer à l'arrivée de l'OND. À part quelques civils. Vous aimez ça, hein ? Salauds. L'idée centrale restait pour autant de prévenir une confrontation militaire directe avec les forces de l'OND tout en démontrant la crédibilité de l'engagement du Grand Kah. On ne se faisait aucune illusion sur la façon dont cela serait perçu, cela dit. Six mois de diplomaties démontraient le caractère désormais cicatriciel de l'avis ONédien sur la question. Mais tout de même, quand on croyait à sa lutte, il fallait la mener jusqu'au bout.



Ordre de Bataille de la Force d'Intervention et de Stabilisation des Marquises (FISM)
Théâtre d’Opérations : Sous-Théâtre 1 (Îles de l'Océan d'Espérance / "Marquises Carnavalaises")


La Force d'Intervention et de Stabilisation des Marquises (FISM) a été déployée pour prendre le contrôle des îles carnavalaises, conformément à l'accord passé avec le nouveau gouvernement de la Principauté. Sa mission est d'assurer la sécurité de la zone, de neutraliser les infrastructures militaires restantes, et d'établir une posture de désescalade active face à l'arrivée imminente des flottes de l'OND.

La composition de la force est conçue pour être crédible sur le plan défensif, capable de résister à une agression via une stratégie de déni d'accès, mais non configurée pour une offensive de grande envergure en haute mer.

II. COMPOSITION DE LA FISM

Commandement : Citoyenne-Brigadière Caireall Ó Dubhuir
A. Élément Naval - Flotte de Défense Côtière

Cette flotte est spécifiquement configurée pour le contrôle des eaux littorales, l'interdiction de zone et la défense de l'archipel. Sa doctrine repose sur la supériorité numérique locale, la manœuvrabilité et la saturation, plutôt que sur l'affrontement de navires de ligne en haute mer. Elle constitue une défense porc-épic potentiellement redoutable dans le contexte insulaire, bien qu'elle soit pour l'heure positionnée dans la partie traditionnellement kah-tanaise des marquises.

Ligne Principale de Défense :
  • 25 x Corvettes composées de :
  • 6 x Corvette - Niveau 9
  • 4 x Corvette - Niveau 7
  • 9 x Corvette - Niveau 6
  • 6 x Corvette - Niveau 3
Force de Patrouille et d'Interception Rapide :
  • 16 x Patrouilleurs composés de :
  • 5 x Patrouilleur - Niveau 10
  • 10 x Patrouilleur - Niveau 4
  • 1 x Patrouilleur - Niveau 1
Groupe de Harcèlement et d'Intervention Très Rapide :
  • 5 x Vedettes (dont 2 de Niveau 9)
Soutien Spécialisé :
  • 1 x Dragueur de mines - Niveau 9
  • 2 x Remorqueurs - Niveau 6

B. Élément Terrestre - Brigade d'Infanterie de Marine (~3 000 soldats)

Déployée initialement par des navires de transport qui se sont depuis retirés ou mis à quai, cette brigade mécanisée assure le contrôle physique des trois îles principales et de leurs infrastructures critiques.

Infanterie et Armes de Soutien :
  • 3 000 x Armes légères d'infanterie - Niveau 11
  • 200 x Mitrailleuse lourde - Niveau 10
  • 30 x Mortier léger - Niveau 7
  • 150 x Lance-roquettes - Niveau 9
  • 200 x Lance-missiles antichar - Niveau 10
Véhicules de Combat et de Transport :
  • 40 x Véhicule de combat d'infanterie - Niveau 10
  • 150 x Transport de troupes blindé - Niveau 10
  • 30 x Véhicule blindé léger - Niveau 10 (pour la reconnaissance)
Artillerie Mobile et DCA :
  • 12 x Lance-roquettes multiple - Niveau 10
  • 12 x Canon automoteur - Niveau 9
  • 30 x Lance-missiles antiaérien mobile - Niveau 10
  • 15 x Canon antiaérien mobile - Niveau 4
Logistique, Génie et Commandement :
  • 100 x Camion de transport - Niveau 10
  • 20 x Camion-citerne - Niveau 10
  • 10 x Char de dépannage - Niveau 8
  • 15 x Véhicule de transmission radio - Niveau 10
  • 5 x Véhicule radar - Niveau 10

C. Élément Aérien - Escadrille Mixte

Basée sur l'aérodrome sécurisé de Fort-Tempête, cette escadrille est chargée de la supériorité aérienne locale, de la surveillance et de la guerre électronique.

Supériorité Aérienne et Multi-rôle :
  • 12 x Avion de chasse - Niveau 10
  • 8 x Chasseur-bombardier - Niveau 8
Soutien et Renseignement :
  • 1 x Avion radar (AWACS) - Niveau 8
  • 1 x Avion de guerre électronique - Niveau 8
  • 5 x Drone de reconnaissance - Niveau 8
Transport et Héliportage (pour la mobilité inter-îles) :
  • 4 x Avion de transport tactique - Niveau 9
  • 6 x Hélicoptère de transport moyen - Niveau 10
  • 6 x Hélicoptère d'attaque - Niveau 8

L'objectif de l'opération kah-tanais était donc, comme nous l'avons vu, de prévenir une confrontation militaire directe – ou dans l'absolu, quelle qu'elle soit – avec les forces de l'OND. 24 h avant le contact estimé avec les forces de l'OND, les unités de la FISM se positionnèrent de manière visible mais non-agressive. Le drapeau vert de la Fédération des Marquises, déjà hissé aux côtés de ses pairs carnavalais sur les bâtiments officiels, flottait fièrement au vent. Les systèmes de défense anti-aériennes et côtières furent activés, mis en alerte, mais sans pour autant que les radars de tir ne quittent n'adoptent une position agressive. Le trafic maritime civil autour des îles fut bien naturellement dérouté afin de créer une zone de sécurité claire pour tous les acteurs.

Quelque dix heures avant l'entrée de l'OND dans la zone économique exclusive (ou disons, puisqu'elle n'existe pas, les eaux traditionnellement territoriales des îles), l'impayable Citoyenne-Brigadière Caireall Ó Dubhuir connue son heure de gloire : non sans une certaine excitation, et savourant l'instant en même temps qu'un délicieux café banaraih, établit une communication directe et non cryptée avec le commandement de la flotte de l'OND (visant en priorité la force tanskienne de l'Opération Seal). Le message transmis fut le suivant.

« Commandants de la coalition de l'OND,

Au nom de la Confédération du Grand Kah et de la Fédération des Marquises, nous vous souhaitons la bienvenue dans les eaux proches de notre archipel ! Je suis la Citoyenne-Brigadière Caireall Ó Dubhuir.

Nous vous informons que les forces de la Garde Communale des Îles Marquises – sous mon commandement – assurent désormais la sécurité et la stabilité de ce territoire. Nos unités sont déployées sur l'ensemble des îles et ont pris le contrôle des infrastructures stratégiques.

En conséquence, les infrastructures militaires présentes sur ces îles ont été neutralisées, les arsenaux placés sous scellés et les garnisons locales consignées. L'objectif de désarmement de votre mission est donc, sur ce théâtre d'opérations spécifique, déjà atteint et sécurisé par nos soins. Toute action militaire supplémentaire serait de ce fait redondante.

Afin d'éviter tout malentendu et de travailler à une désescalade immédiate, nous vous invitons à envoyer une délégation de votre état-major à Fort-Marin pour une visite d'inspection et de coordination. Cela vous permettra de constater par vous-même la situation sur le terrain et d'établir avec nous un canal de communication direct pour la suite des événements. D’ailleurs vous verrez, c'est vraiment curieux mais les types ont monté des montagnes loduarienne dans les cratères que vous avez creusés. Je vous montrerai ça. C’est très atypique.

J’attends votre réponse et espère une issue pacifique à cette situation.
 »
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Communiqué de l'ambassade d'Azur à Lac-Rouge
04.11.2017

Le Diwan a pris connaissance des faits, rendus publics il y a quelques temps, de la prise de contrôle des territoires non-autonomes occupés par la Principauté de Carnavale. A la fin de l'hiver 2016-2017, en plein coeur d'une terrible guerre, les populations libres de la Fédération des Marquises et les populations opprimées des îles Saint-Marin ont pu opérer la réunification de leur archipel par les forces de sécurité fédérales, assistées par les Provinces-Unies du Grand Kah. A notre connaissance actuelle des faits, l'absence de toute violence sur des civils désarmés, et l'engagement des Marquisois pour la neutralisation des armes carnavalaises présentes sur leur archipel, représentent un espoir magnifique pour la liberté des peuples celtiques, et de tous les peuples opprimés à travers le monde.

L'Azur salue l'opération de décolonisation par le peuple marquisois libre du territoire non-autonome, placé depuis trois siècles, après une brutale invasion de l'Archipel par l'Armada de Vale - dont les chefs sont les ancêtres des pouvoirs actuels -, sous la tutelle d'un régime cruel, immoral et barbare. La lutte des Marquisois, menée dans le respect des principes humains essentiels, couronnée de succès dans son intervention contre l'escalade et la prolifération d'armes destructrices telles que les sites de lancement de missiles Bonne Santé VIII, est la lutte de l'Humanité toute entière. Elle fait rejaillir sur l'Union toute entière la gloire de ses martyrs. Le Diwan reconnaît la valeur de cet engagement et félicite le Grand Kah pour l'appui donné à une oeuvre d'émancipation qui résonnent avec le combat toujours d'actualité contre l'impérialisme et l'annexionnisme.

La réunification territoriale et politique de l'archipel est désormais à portée de main. Elle contredit toutes les intentions délétères d'acteurs motivés par la violence des oppresseurs et l'appétit de conquête. Elle se lève comme une aube à l'occident du monde, illuminant les jours de tous les peuples colonisés, et en particulier des Celtes, dont la liberté ne cessera plus d'allumer de grands brasiers de révolte et d'indépendance. Vive la Fédération des Marquises ! Vive la réunification des frères et l'indépendance des peuples !
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logo du ministère de la Défense nationale

A l'intention de la Citoyenne-Brigadière Caireall Ó Dubhuir - Commandement Intégré du Conseil Militaire

Le Commandement Intégré du Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques a bien pris note de votre communication.

Nous enverrons prochainement une délégation à Fort-Marin pour constater la situation actuelle. A la suite de cette visite, et conformément aux décisions prises par le Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques en vue de la fin de la guerre à Carnavale, la situation se déroulera tel que suit :

  • Des forces onédiennes se déploieront immédiatement sur les trois îles carnavalaises afin d'en assurer physiquement l'occupation conjointe avec vos éléments sur place. Nous limiterons notre présence sur place à une force totale inférieure à 10 000 soldats répartis sur les trois îles. Cette force visera à assurer conjointement l'occupation pacifiste de l'archipel ainsi que sa stabilité mais pas sa gouvernance.

  • Les arsenaux, infrastructures militaires, silos de missiles et autres emplacements militaires seront entièrement démantelés par des ingénieurs de l'Organisation des Nations Démocratiques.

  • La garnison carnavalaise, estimée à environ 1 000 soldats sur Fort-Marin [hrp : opération clandestine réussie] ainsi que les autres garnisons seront internées selon le respect d'une convention qui pourra être négociée après leur internement. Ce dernier vise à éviter tout affrontement sur l'archipel et à assurer la sécurité de cette garnison. Aucun soldat ou officier ne sera soumis à une quelconque forme poursuite judiciaire et l'internement prendra fin lorsque les opérations onédiennes s'arrêterons. Il sera assuré par des forces onédiennes, ou conjointement si vous le souhaitez. Idéalement, l'internement s'effectuera en dehors du territoire carnavalais. Tout observateur étranger pourra visiter le centre sans restriction, il en sera de même pour les visites, que l'internement se fasse en Carnavale ou ailleurs.

  • Après la période initiale de démilitarisation complète de l'archipel, qui se veut rapide, les forces onédiennes présentent seront réduites à un format largement inférieur en nombre et en moyens visant à assurer la transition.

  • Cette occupation prendra fin intégralement et immédiatement une fois la paix négociée. Nous pourrons nous engager par un traité formel sur ce départ immédiat et intégral pour qu'il soit garanti.

  • Les forces onédiennes n'ont aucune vocation à assurer la gouvernance de l'archipel à la place de la population carnavalaise, y compris sur le modèle de cette gouvernance.

Ce processus permettra de mettre un terme aux bombardements et aux possibles atteintes à l'encontre des populations civiles tout en assurant la pleine et entière démilitarisation de l'archipel.

Nos forces resteront à distance convenable de l'archipel le temps de la visite puis entameront leur déploiement sur l'archipel comme convenu.

Compte tenu de l'utilisation des îles marquises comme centre de lancement dans le cadre du massacre de plus de 2 000 000 de civils à Estham, soit environ la population totale de Norja, Bourg des Mahogannys ou encore Fortuna mais aussi le double de Nagoya Lamanai, l'assurance du démantèlement des infrastructures militaires de l'archipel par des forces de l'Organisation des Nations Démocratiques est primordiale.

Dans le cadre de l'occupation temporaire de l'archipel, toute atteinte envers un élément de l'Organisation des Nations Démocratiques, peu importe l'origine de cette atteinte, sera traité comme il se doit tout en limitant autant que faire se peut les possibles dommages causées aux populations civiles.

Toute assistance humanitaire auprès des populations civiles dans le cadre de l'opération sera la bienvenue. Plusieurs Etats membres de l'Organisation des Nations Démocratiques en mettront en place pour assurer un cadre alimentaire et sanitaire minimum à tous les Carnavalais de l'archipel.

Ce canal de communication restera évidemment ouvert pour toute la durée de l'opération.


Message transmis via le ministère tanskien de la Défense nationale
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Danser en robe jaune dans la forêt

Ils étaient trois marins, jeunes, qui ont pris la mer pour un plus bel avenir.

L'artiste Nolwenn Larenn nous dévoile son nouveau banger : la reprise d'une chanson iconique du monde briton, partagée sur tous les ports de l'Espérance Nord, dont le rythme et la ritournelle témoignent de l'envie de danser que donne l'actualité aux Marquisois. Cette envie s'envole avec l'espoir à nouveau réactivé de la liberté : la liberté de tout l'archipel.

Faut-il faire la patiente recension des brimades subies par les populations celtes des Marquises et de Saint-Marin ? De l'invasion, de la colonisation étrangère, du travail forcé, de l'émigration, de la taxation, du linguicide ? De l'invisibilisation de toute une grande nation, qui, disséminée à travers les îles et les vagues de la mer, semble méprisée par les grandes cours royales et les régimes princiers des continents ? Faut-il refaire le portrait d'archipels excentrés, de phares battus par la mer, de chaleur et de sel, du passage des navires dans ces terres en sautoir sur les routes commerciales des empires ? Faut-il dire la richesse accumulée, non pas dans les pauvres villages, la misère des habitants, les joues creusées d'une Celtie populaire officiant pour les grandes armadas des princes ? Faut-il à nouveau raconter la révolte, les armes, le feu, la fédération ?

Les fédérés ont passé la frontière ! Les fédérés ont passé la frontière ! Comme dans l'Antiquité où, libres dans les forêts, allaient par la campagne les nouvelles du monde d'un village à l'autre, où ils pouvaient surgir et résister contre leurs envahisseurs casqués et disciplinés comme du fer, les habitants des îles celtiques se sont passé la nouvelle : les soldats de la Fédération sont entrés en zone occupée ! Ils ont pris le contrôle de l'archipel ! Tir Deiridh, Tir Bhriste, et désormais Tir Martolod, dépouillé de son nom c'halleg, Saint-Marin dont la traduction dans la langue de l'occupant est une insulte à la mémoire des morts et des vivants, nos îles sont unies, pour la première fois, sous la même bannière !

Nos forces sont à Fort-Tempête ! à Fort-Marin ! Elles tiennent le territoire ! Elles le défendront jusqu'au bout ! La joie éblouit soudain le ciel gris au-dessus de la mer, comme une éclaircie après la bourrasque, l'un de ces cieux où s'envolent goélands et cormorans. La lumière ! Filtrant à travers les arbres, tombant sur les ports, reflétant les bas-fonds turquoises de la côte, brillant dans les yeux noirs, gris, verts, marrons, bleu du peuple ! Elle illumine les joyaux véritables, en fait resplendir la splendeur révélée, et désigne la volonté même des esprits : celle de l'archipel, uni et libre. Ils étaient trois marins, jeunes, qui ont pris la mer pour un plus bel avenir. Le peuple des Marquises met les voiles vers sa réunification. Au-dessus du pont, des gréements, de la surface écrêtée de l'écume, sous le vent, les oiseaux et le grand soleil, que claque notre étendard ! Notre jour est là !

TIOCFAIDH ÁR LÁ

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ENTRACTE 1 : L'attaque d'Alagnan
Ce post est fait à la place d'Antares avec son accord faute de disponibilité. Le débarquement à Fort-Marin est considéré comme effectif mais le texte peut s'appliquer à n'importe quelle autre localisation où pourrait se dérouler l'embuscade à la convenance de l'arbitre.


Convoi

Le lieutenant Sigurnýjas Sólmundsson scrutait l'horizon depuis les optroniques du transport de troupe, tandis que le caporal Himri Gretarsson était au poste d'artillerie du véhicule blindé léger, aux aguets de la situation. C'était le véhicule blindé léger qui faisait la reconnaissance et ouvrait la route, suivis du reste du convoi logistique où les véhicules légers et camions alternaient, jusqu'au transport de troupe blindé qui fermait la voie. Deux des 4x4 militaires étaient surmontés de mitrailleuses lourdes et le troisième d'un mortier léger, participant activement à sécuriser le convoi. Le reste des mortiers et mitrailleuses lourdes était dans les camions, constituant ainsi un convoi robuste et adaptatif difficile à surprendre.

Il y avait une attention particulière à la surveillance, raison pour laquelle le Viper était à l'avant. À la fois agile, résistant aux mines et plutôt apte à répondre aux attaques antipersonnelles, c'était le parfait éclaireur, tâche que prenait très au sérieux le caporal Gretarsson. La chose était assistée par les optroniques et nombreux guetteurs disposés sur le convoi, qui couvraient mutuellement leurs angles morts. Si on pouvait se permettre un certain relâchement dans les champs, où il était impossible de se dissimuler sous l'intensive reconnaissance aérienne de l'OND, les villages constituaient un cas plus complexe. Les soldats redoublaient de vigilance dans cette situation, ignorant d'autant plus comment réagiraient les locaux.

Mais le professionnalisme des soldats de l'OND offraient une réponse “automatique” adaptée après des heures d'entrainement dans ce genre de situation. VBL et APC étaient tous deux équipés de lanceurs de fumigènes prêts à être utilisés en cas de nécessité. Si agression il y avait, la réponse serait mécanique et presque instinctive, internalisée par les troupes en plusieurs étapes :

  • Surveillance et détection des hostiles, en visuel direct, depuis les optroniques ou après les premiers échanges de tirs. Là, l'alerte est donnée dans le convoi et tout le monde s'organise immédiatement. Le lieutenant donne l'ordre d'opérer immédiatement un tir de suppression.

  • Ledit tir de suppression se met en place, combinant les fumigènes du VBL et APC au lancement de grenades offensives pour saturer la zone de fragments. En plus de cela, APC, VBL et VLTT font usage de leurs mitrailleuses lourdes et délivrent un feu nourri sur les positions ennemies depuis lesquelles sont identifiés les tireurs, pour les obliger à battre en retraite ou se mettre à couvert.

  • Déploiement des troupes des transports (blindés ou non) pour éviter la neutralisation totale d'un groupe si tirs de roquette. Si le combat se déroule en dehors du village, alors l'APC en particulier s'éloigne de la route et remonte le convoi après que son groupe de combat soit descendu, cherchant à flanquer les hostiles alors cloués sur leurs positions par les tirs de suppression. Les troupes à découvert peuvent couvrir leur progression avec des grenades offensives (pas de fragment, seulement des explosifs pour que la détonation et fumée déstabilisent les hostiles) pour compléter le tir de suppression depuis les véhicules. Si l'embuscade se déroule dans l'agglomération, une partie des troupes déployées s'éloigne de la route et remonte le convoi, cherchant à flanquer les hostiles alors cloués dans les bâtiments. Ces troupes-là progressent alors de bâtiments en bâtiments, parallèlement au convoi et troupes encore dans la rue.

  • Le convoi cherche ensuite à se dégager en profitant de la couverture générale des troupes déployées et des tirs de mitrailleuse lourde pour se mettre en mouvement. Le mortier monté sur le VLTT en profite pour bombarder les bâtiments identifiés comme occupés par les hostiles, accentuant à la pression qui s'applique sur eux.

  • Une demande de renfort est également opérée, que ce soit un appui aérien, un déploiement aéroporté ou des patrouilles avoisinantes. Quand bien même il est acquis que lesdits renforts ne seront pas là à temps, cela fait partie de la procédure. Par ailleurs, la petitesse de l'île garantie une certaine proximité desdits renforts (notamment aérien) imposant une limite de temps aux assaillants pour ne pas être rattrapés.

Les troupes étaient préparées à cette éventualité et l'accueillaient avec une certaine détermination. La Principauté était allée trop loin et n'allait pas s'arrêter là, l'élite actuelle s'assurant déjà de suivre l'héritage de la précédente génération. Aucun des tanskiens présents n'avait envie d'être là, mais tous savaient pourquoi ils étaient là. Sigurnýjas observait au loin, les champs à perte de vue, terne, insipide et inerte. Jamais le blé n'avait semblé aussi stérile, ce pays n'avait rien de vivant. C'était juste un charnier où pullulait mouches et moisissure. Un jour, le cadavre sera entièrement décomposé et il ne restera que des os blanchis sous un soleil embrumé. Mais cet amas purulent était pour le moment toujours dangereux et il s'agissait de le bruler, cloisonner la contagion et arrêter de nourrir les larves grouillant sous la peau, dans chaque plaie. La vue du village ne changeait rien à ces pensées. Qui vivaient ici ? Des agriculteurs chargés de surveiller les systèmes d'irrigation ? D'épandre de l'engrais ? Sigurnýjas imagina l'espace d'un instant des bouseux consanguins au menton fuyant et aux yeux globuleux, édentés après un passage à Grand Hôpital pour gagner quelques sous contre de l'émail. Qu'importe qu'ils soient consanguins et ignobles d'apparence, ce n'étaient que les produits de la dégénérescence carnavale. L'horreur imprégnée dans des esprits brisés, véhiculés par des corps brisés. La Principauté ne faisant rien pour générer la moindre loyauté ou fidélité, encore moins quand le système s'effondre et que les administrés ne sont traités comme rien d'autre que des boucliers humains, il y avait de bonnes chances que les habitants du village ne soient pas hostiles. Pourquoi le seraient-ils ? Vont-ils se battre pour un système qui ne fait même pas semblant de leur offrir quoique ce soit ? Sans perdre sa concentration sur son poste de guet, le lieutenant y réfléchissait. Pourquoi les habitants de ce trou perdu auraient la moindre détermination à résister ? Est-ce qu'il y avait un mécanisme social qui favorisait la cohésion dans les sociétés les plus individualistes et déshumanisantes qui soient ? Ce même individualisme exacerbé permettait-il le sens du sacrifice ? La société carnavalaise comptait sur la surenchère et la dégénérescence la plus totale, le plaisir personnel dans l'excès, l'intérêt individuel et la hiérarchie par la cruauté. Pourquoi un villageois du trou perdu du coin allait-il se motiver à abandonner le semblant de cadre stabilisant qu'il lui restait pour affronter une armée qui, somme toute, ne venait pas pour lui, mais pour les gens qui l'écrasent et le bouscule à coup de sifflet pour l'entasser sur des pistes de décollage ? Les carnavalais fonctionnaient de manière fort étrange et irrationnelle et ils n'étaient pas les premiers à agir contre leur propre intérêt malgré toutes logiques. On ne savait pas quelle allait être l'attitude des carnavalais de ce village, donc Sigurnýjas resta sur ses gardes.
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ENTRACTE 1 : L'attaque d'Alagnan


Musique d'ambiance

La Principauté de Carnavale n’est pas un pays avec une capitale. C’est une capitale avec un pays. L’exode rural, la révolution industrielle et les potentialités étonnantes de la Cité noire avaient laissé l’arrière-pays carnavalais exsangue, presque entièrement vidé de ses habitants historiques. Ce qui un jour avait sans doute été des lieux de vie fonctionnels s’était reconverti avec le temps et accueillait désormais les infrastructures logistiques des fermes géantes qui alimentaient la métropole en nourriture, véritables centres de stockages et villages-dortoirs où résidaient les ouvriers agricoles de la Dalyoha Compagnie.

Ici, les Laboratoires régnaient en maîtres. Ils distribuaient les graines, les engrais, les pesticides et les médicaments pour se prémunir des effets secondaires de tout cela. La nature leur appartenait. Littéralement. Il n’était pas une plante dont les semences n’aient été brevetées et l’autonomie alimentaire de Carnavale provenait de ce que la famille Dalyoha avait remplacé, en quelques générations, l’intégralité de l’agriculture traditionnelle par une agriculture de synthèse, OGM, calibrée à la perfection pour répondre aux besoins de l’homme, et de l’homme seulement.

Champs à perte de vue

- Les Laboratoires, par ici, c’est Dieu. Ce sont eux qui te donnent ton travail, tes outils, ta paie. Ta raison d’être là. Ils te fournissent un endroit où loger, à manger, un futur. Ils te forment, ils t’arrachent des bas-quartiers, ils te donnent un avenir, une carrière. Ils t’apprennent à penser comme eux et tu finis par comprendre. Ce qu’on fait ici, c’est pas seulement travailler la terre ou nourrir des gens : c’est récolter le carburant qui perfuse la Cité noire. Nous sommes le poison et le remède. On dit que la nourriture est le premier des médicaments, ce qui fait de nous des médecins en quelque sorte. Une excroissance de Grand Hôpital. Nous conjurons la faim, le plus grand fléau qu’ait connu l’humanité, son plus grand défi. A Carnavale, encore une fois, la science a dompté la mort.

Voilà qu’approchent les moralistes, de la démocratie plein la bouche. Leur morale d’esclave n’a pas de sens ici : ils viennent apporter la médiocrité par la guerre. Ils viennent ôter à Carnavale sa grandeur. Ce sont les ennemis de la chimie, de la science et du progrès. Ils viennent nous retirer nos outils de travail, nos méthodes, celles qui ont fait de la Principauté un pays avant-gardiste. Ils réintroduiront la famine, la dépendance aux marchés extérieurs, les guerres de la faim, les troubles des assoiffés. Le Chaos. Sans les Princes de Vale, sans les grandes familles, sans la Dalyoha Compagnie, c’est Carnavale qui se retournera contre elle-même. Fou est celui qui prétend déchaîner la Cité noire.

Par dogmatisme, ils nous feront retourner à l’âge de pierre.

L’agriculteur crache par terre, se tourne vers le milicien. Ce-dernier lui tape sur l’épaule.

- Vous en faites pas. Monsieur Dalyoha va vous en débarrasser.

Milice Dalyoha

L’OND avait mis du temps à débarquer. Beaucoup de temps. Une faiblesse logistique imputable à l’aveuglement de certains de ses généraux qui, croyant sans doute épater la galerie, avaient vidé l’entièreté de leurs stocks sur le sol de la Principauté. Ce petit monde se dandinait sur les plages, les bottes pleines de vase, tirant dans le sable épais des quantités de matériel délirantes. Assez peu réceptif aux démonstrations de force, l’arrière-pays continuait sa vie en observant d’un œil torve l’OND faire son affaire. C’était devenu l’activité du soir, après le boulot on montait sur la dune observer les soldats galérer avec leur matos. Les plus téméraires parlèrent bien d’en profiter pour chourer un truc ou deux, mais ça paraissait un peu trop risqué, même pour un Carnavalais.

- Tout ça aura fière allure une fois passé à la casse. Le Mont Héphaïstos va probablement gagner quelques mètres.

Les agriculteurs étaient habitués aux frasques des gens de la ville et de la noblesse, qui évitaient la plupart du temps de se mêler des affaires de ceux de la campagne, étant donné que c'étaient eux qui nourrissaient tout le monde. Le ballet des camions de transports, remplis jusqu'à la gueule de blé, maïs et légumes OGM continuait sauf route bloqué, d’entrer et de sortir de Carnavale, approvisionnant les gigantesques entrepôts du quartier des girofles et du quartier des marais.

- J’espère que ces étrangers vont pas nous empêcher de bosser…

- Ils vont nous défoncer les chemins avec ce genre de véhicules !

- Vous allez voir que ça va être à nous de déminer après leur passage…

- Vous pensez qu’on pourra garder un ou deux de ces bulldozers quand monsieur Dalyoha aura zigouillé tout le monde ?

- Matez moi ceux-là-bas : le teint bronzé comme des trous du cul !

Maintenant que l’OND prétendait pénétrer dans les terres, ça râlait sec : le déploiement de soldats venus de Sylva et du Faravan, en particulier, passait mal. Arabes, latinos, natifs paltoterrains à drôles d’accents… Dans l’arrière-pays on n’avait jamais vu même un Kabalien, alors des profils comme ceux-là, la bouche pleine de borborygmes, de r qui roulent et leur donnaient l’impression d’avoir toujours un truc coincé au fond de la gorge, ça se remarquait.

- Les barbares cherchent à entrer dans la Cité noire… mais Carnavale n’est pas Rhême. Elle les dévorera.

- Les Kah-Tanais étaient pas trop palots non plus, mais au moins ils avaient le bon goût de rester sur leurs rafiots au large, qu’est-ce que c’est que tous ces négrillons-là qu’on nous débarque ?

Les agriculteurs de Carnavale, population notoirement ronchonne et bourrue, observait sans gêne le débarquement laborieux sur ses plages et dans ses champs, engueulant franchement les colonnes de véhicules qui avaient l’outrecuidance d’écraser les précieuses récoltes.

- Je m’casse pas l’cul quarante heures par jour, levé depuis cinq heure du mat’ pour que vous veniez m’saloper tout mon champ avec vos gros machins !

Et de refuser de se décaler d'en travers de la route, quitte à prendre le risque de se faire embarquer.

- Non mon gars j’vais pas descendre de mon tracteur, et déjà tu vas commencer à parler en français, c’est qui qui t’a éduqué ? Reviens m’parler quand t’auras été t’faire civiliser !

Après tout, quelques jours en camp de prisonnier, c’était comme des vacances, et monsieur Dalyoha ne pourrait reprocher à personne d’avoir cherché à défendre ses précieuses possessions.

Roumont et Alagnan

Roumont était le plus grand centre de logistique agricole de la pointe occidentale de la Principauté. Il devait son nom à sa position en hauteur, sur une petite colline, et aux friches industrielles qui l’encerclaient comme les ossements d’un vieux cadavre. Anciennes usines sidérurgiques abandonnées à la fin du XIXème siècle, le squelette des structures en acier rouillait depuis plusieurs décennies, exposé aux vent et à la pluie, et donnait aux alentours de Roumont des teintes sanglantes.

Le village d’Alagnan se situait à quelques kilomètres de là, et devait pour sa part son nom à son maire, Alagnan Métonymie, qui y avait vécu toute sa vie jusqu’à l’âge de cent-onze ans et exercé son mandat consécutivement de 1906 à 1979, faisant de lui l’élu Carnavalais avec la plus grande longévité. Il était également célèbre pour avoir survécu à quatre tentatives d’assassinats politiques, dont une en esquivant la balle grâce à un éternuement providentiel. Le tir avait manqué son cœur de deux centimètres, rebondi sur sa montre-à-goussets, puis une seconde fois sur l’enseigne en fer d’un barbier, avant de tuer sur le coup le tireur, pourtant embusqué à deux-cents mètres de là. Apprécié des habitants, force de la nature et légende locale, Alagnan Métonymie avait été canonisé par le pape noir et son village renommé en son honneur, un nom jugé plus glorieux que le précédent : Babille-les-cymbales.

Construit à la mode carnavalaise : maisons hautes, resserrées, architecture alambiquée et biscornue rehaussée de couches successives, les maisons sont conçues pour accueillir un maximum de gens dans un minimum d'espace. Espace de vie industriel, composé de hangars, de dortoirs, de cantines, de sanitaires, les rues, les façades n'ont pas une apparence habituelle et les maisons ne sont pas pavillonnaires et espacées. Le village sent la sueur et le cambouis, c'est une friche à sa manière, où alternent bâtiments administratifs, lieux de stockages, bureaux et habitations collectives qui sont autant de cachettes et de mystères quant à la disposition de leurs intérieurs.

Alagnan, donc, se trouvait sur le chemin de Roumont et naturellement, toute force qui aurait voulu s’enfoncer dans les terres était contrainte de passer par-là. Un endroit parfait pour une embuscade, les Carnavalais le savaient, l’OND le savaient, et même les agriculteurs qui habitaient là devaient s’en douter un peu parce que personne n’avait eu l’air trop surpris quand les milices Dalyoha les avaient contactés, quelques jours plus tôt.

- Bonjour ce serait pour utiliser votre village comme piège géant.

* soupire *

- Ça va encore foutre le bordel votre histoire.

- Les heures supplémentaires sont payées triples, il y a une prime de risque, deux semaines de vacances pour vous et un probable jour férié supplémentaire une fois la guerre gagnée.

- Ok. On a Jeambroise qui a perdu un bras dans une moissonneuse batteuse la semaine dernière, vous nous le remplacez ?

- Jeambroise ou le bras ?

- Le bras.

- Monsieur Dalyoha vous garantit un examen médical complet et la prise en charge gracieuse à Grand Hôpital de toute pathologie, maladie ou blessure survenue dans les trois dernières année pour vous et pour votre famille. Jeambroise aura une prothèse ou une greffe selon sa préférence, remboursée à 100%.

- Merci Monsieur Dalyoha !

Chimère

L’OND avait de la méthode. Mais les milices Dalyoha étaient toutes sélectionnées pour leur haut-potentiel intellectuel, elles faisaient donc preuve d’une intelligence émotionnelle supérieure, or l’empathie et l’amitié sont les plus puissantes armes, tout le monde le sait.

On allait leur latter la gueule.

Les rues d’Alagnan étaient étroites. Pas assez pour empêcher un convoi d’y passer (des engins agricoles transitaient par là tous les jours après tout) mais suffisamment pour la mise en place d’une stratégie d’immobilisation.

Lorsque les premiers véhicules de l’OND pénétrèrent dans le village, ils n’y reçurent que des visages fermés et une silence hostile. A quoi s’attendaient-ils ? Ils étaient les envahisseurs et, contrairement à monsieur Dalyoha, ne pouvaient promettre la vie éternelle en récompense de bons et loyaux services. Personne n’aime les missionnaires armés et un jour où l’autre, l’OND partirait, de son plein gré ou non. L’Organisation ne pouvait offrir des garanties de sécurité ou de prospérité. Déjà qu’elle ne pouvait pas se protéger elle-même… On n’achète pas la loyauté d’un peuple démiurge en lui offrant comme horizon politique un robinet d’eau tiède.

Au milieu d’Alagnan transitait en troupeau une dizaine de chimères (10 véhicule léger tout-terrain niveau 1). Ces grosses vaches, larges comme un quad, débordantes de muscles hypertrophiés par les hormones de croissance, étaient élevées dans l’arrière-pays carnavalais pour leurs tissus organiques, leurs cornes et la kératine de leurs sabots. Une seule de ces bêtes pouvait nourrir une famille pendant une semaine et suffisait à empêcher une voiture de passer, un troupeau provoquait la pagaille d’autant que les animaux, sélectionnés pour leur indolence, ne s’effrayaient pas de grand-chose. Dans les usines à viande, on ne voulait pas avoir à courir derrière plusieurs tonnes de bidoche en panique.

- Qu’est-ce qu’il me veut l’étranger ? Il parle pas français ? Quoi move move ? Oui mow mow, c’est le bruit de la vache, oui j’ai compris ? Si j’arrivais à les bouger tu crois qu’elles seraient encore plantées au milieu de la route ? Qu’il est con celui-là je vous jure en plus on comprend que dalle quand il parle…

L’œil vaguement goguenard, les villageois observaient la scène, sans doute amusés de voir ces grand dadais de soldats immobilisés par quelques animaux mutants.

- Non non ! Tu ranges ton arme connard ! Je vous jure les gars s’il me tue une bête c’est sa viande à lui que j’envoie aux girofles, ça me remboursera.

Rire chez les Carnavalais.

- Mais dégage la ta voiture tu vois bien qu’y a pas la place ! Tu crois que je peux faire faire demi-tour à ma vache sur commande ? Recule, recule ! Non, toi recule ! Ouais c’est ça gueule j’en ai rien à taper je bouge pas tant que tu bouges pas.

Le joyeux chaos provoqué par l’embouteillage d’animaux et de voitures ne cherchait pas tant à immobiliser les véhicules de l’OND qu’à les obliger à ralentir. Le début de la colonne, les éclaireurs, s’étaient engouffrés dans Alagnan où les chimères les bloquaient désormais, le reste de la colonne, alertée par le contre-temps, se tenait logiquement aux aguets en périphérie du village, prête à faire face à une attaque.

Dans les rues rendues étroites par la présence des véhicules et des animaux, les villageois se remettaient maintenant à circuler, lassés du spectacle. Certains passaient franchement à côté des soldats de l’OND en les engueulant copieusement en français si ceux-ci avaient le malheur de leur dire de dégager. Les Carnavalais étaient ici chez eux et l’OND dérangeait. Deux gaillards – des conducteurs de moissonneuses – commentaient d’un œil curieux la forme des véhicules, n’hésitant pas à taper sur le capot d’un air expert comme pour estimer la solidité (ou la valeur) de la marchandise. Les tentatives, ordres et menaces pour les faire bouger n’aboutissaient guère. Le village avait l’avantage du nombre, l’orgueil du paysan chez lui et le mépris profond des étrangers.

Les milices Dalyoha avaient été claires : les éventuelles blessures reçues seraient prises en charge par Grand Hôpital et les forces démocrates avaient suffisamment communiqué sur leur prétendue gentillesse et leurs bonnes intentions à l’égard de la population civile carnavalaise pour que tout le monde à Alagnan soit convaincu qu’il n’y avait pas grand-chose à craindre de telles chiffres-molles. La promesse de membres robotiques, d’un peu de la richesse infinie de Carnavale et la peur de finir dans les tréfonds de Bourg-Léon, ça, par contre, ça vous rendait obéissant. On faisait ça pour le bras robotique de Jeambroise, par peur et par respect des milices, et aussi parce que participer à une embuscade pour rendre service à Monsieur Dalyoha, c’était la chose la plus excitante qu’on avait vécu depuis longtemps.

Ainsi… le piège.

Il y a des gens un peu partout dans les rues désormais. Les chimères sont de chaque côté de la rue, quitte à venir de rues adjacentes, profitant de ce que le convoi de l’OND n’avance pas en rangs serrés (pour éviter qu’un seul tir ne neutralise tout le monde) pour s’engouffrer dans les espaces au milieu. Parmi la foule se trouve un guetteur des milices, anonyme au sein de ses pairs. Lorsqu’il envoie l’ordre, à quelques pâtés de maison de là, un villageois déclenche le son automatique des cloches de l’église qui résonnent par haut-parleurs. L’heure a été avancée de quelques minutes. C’est le signal.

Il est impossible, avec trente hommes, de surveiller et de fouiller toutes les maisons d’un village avant d’y pénétrer. La présence des habitants empêche également toute stratégie de détection infra-rouge de potentiels assaillants, indistincts des civils. Surgir à une fenêtre avec un lance-roquette est donc imprévisible.

Alors que les cloches sonnent, les habitants savent qu’ils ont douze coups pour s’éloigner de quelques mètres. Pas assez pour donner l’alerte, mais suffisamment pour éviter une balle perdue. Au douzième coup, plusieurs choses se passent en même temps.

D’abord, l’une des chimères préalablement bourrée d’explosifs, explose. L’ordre de détonation est envoyé à distance, grâce au véhicule de transmission radio niveau 10. Certaines chimères sont en effet fistulées, c’est-à-dire qu’elles possèdent un hublot sur leur flanc qui permet de donner accès à l’intérieur de leur corps à des fins d’expérimentation médicale et de suivi des soins et des maladies. Assez de place pour glisser un ou deux pains de C4/grenade (Armes légères d’infanterie niveau 10), prêtes à exploser au moment précis où les milices Dalyoha le décident. L’épaisse couche de viande des chimères retarde la détection du piège et si l’explosion n’est pas suffisante pour détruire une véhicule, elle donne le top départ de l’assaut et surprend les soldats pendant les quelques secondes nécessaires aux miliciens pour attaquer.

Les véhicules bloqués dans le village essuient soudain des tirs de lance-missiles antichar et de lance-roquettes, embusqués dans des bâtiments alentours, qui profitent de la confusion entrainée par l’explosion pour tirer.

Dans le même temps, des chimères positionnées stratégiquement sont tuées d’un tir de pistolet d’abatage, directement dans le cerveau. Leurs corps énormes s’écroulent au milieu de la rue, empêchent la retraite des véhicules déjà engagés dans le village. Le tirs de lance-roquettes et missiles anti-chars qui frappent les véhicules par le haut rajoutent à l’obstruction en provoquant l’effondrement partiel de certaines structures adjacentes, à quoi s’ajoutent les carcasses des véhicules détruits.

A ce stade, les forces de l’OND sont divisées en deux groupes : ceux en dehors du village qui essuient des tirs de mitrailleuses pour les empêcher de se porter en renfort de leurs collègues et ceux dans le village, canardés depuis les fenêtres et positions retranchées. Ceux-là doivent gérer l’éparpillement des habitants qui prennent la fuite et la panique des chimères, ce qui empêche de tirer dans le tas à l’aveugle ou d’opérer des tirs de suppression comme prévu. Les milices Dalyoha, qui ont préparé le terrain et ont l’habitude d’opérer dans un milieu urbain et peuplé, utilisent les bombes aveuglantes et lacrymogènes à leur avantage pour traquer les soldats de l’OND qui tentent soit de fuir leurs véhicules (ce qui fait d’eux une cible facile pour les armes lourdes) soit de se replier dans le village. Ceux qui tentent de sortir de l’agglomération pour rejoindre les véhicules restés à l’arrière essuient des tirs de mitrailleuses lourdes.

Depuis les fenêtres du village, plusieurs tirs de lance-roquettes visent spécifiquement le camion-citerne, dans le but de provoquer son explosion, ce qui entrave encore plus la route des véhicules en amont.

Les soldats de l’OND n’ont plus que deux choix : se replier dans la campagne en abandonnant sur place les véhicules endommagés et leurs éventuels collègues blessés ou tués. Ou se battre pied à pied à l’entrée du village avec pour seuls couverts leurs propres véhicules, toujours pris pour cibles par les lance-roquettes et mitrailleuses planqués dans les bâtiments.

Les villageois, eux, ont eu pour instruction de se diriger vers un point de ralliement, depuis lequel ils pourront s’éparpiller dans la campagne. Les plus téméraires ont reçu une prime pour attendre la fin des combats à l’abri de l’autre côté d’Alagnan, où ils pourront embarquer les milices dans leurs véhicules civils personnels et les évacuer si les combats tournent mal, ou si des renforts finissent par arriver.

S’évaporer dans la campagne carnavalaise est ensuite relativement simple : celle-ci est peuplée de friches industrielles et urbaines qui sont autant de planques et engager la poursuite des miliciens c’est s’exposer à de nouvelles embuscades.

Rêve du papillon

- Hmpfff…

- Bien dormi chef ?

Le milicien grogne et se redresse sur son matelas. Une bonne sieste en début d’après-midi, rien de tel pour faire travailler les méninges.

- Excellent. J’ai une vision assez clair de comment on va les avoir.

- Ah ba c’est une bonne nouvelle ça ! Ça va se passer comment ?

- Écoute… La Principauté de Carnavale n’est pas un pays avec une capitale. C’est une capitale avec un pays. L’exode rural, la révolution industrielle et les potentialités étonnantes de la Cité noire ont laissé l’arrière-pays carnavalais exsangue…

Piège

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