Rencontre Altrecht-Churaynn [ Un missile à la clé ? ] - Page 2

Le Sadr :
Bah, va bien te faire foutre ! Sache que je révélerai au monde entier que ton pays m’a demandé des missiles. Tous sauront que l’Altrecht prépare une guerre.

Je te remercie aussi de m’avoir dit que tu avais des bases militaires dans cette colonie. Ce sera encore plus simple de traquer les rats. Vous n’êtes que des imbéciles, pas dignes de la grande puissance de l’Empire Islamique de Churaynn. Vous avez peur de lancer un missile et vous avez appelé un pays pour le faire à votre place.

La prochaine fois que nous nous verrons, ce ne sera pas en tant qu’alliés, mais en tant qu’ennemis.

Merci pour tout ce qui a été dit. J’enverrai les enregistrements dans quelques heures au monde entier pour que les Kartiens vous donnent une bonne fessée.

Je vous attends. Venez quand vous voulez, où vous voulez, je serai présent en première ligne pour vous anéantir. Osez seulement lever la main sur un seul des alliés de Churaynn, et ce seront ses 80 missiles balistiques qui seront envoyés.

Churaynn protégera toujours les Afaréens, et non les peureux comme vous.

Au revoir, faible.

La Voix de l'Empereur leva la main, claqua des doigts et rigola, il dit :

Vous avez donc souhaité ignorer mon avertissement, vous en paierez les conséquences.

Ainsi en quelques secondes, 8 gardes sortirent du palais en courant, encerclant l'homme et le pointant de leurs armes, un des agents muni d'un tazer électrocuta le Sadr et le menotta de force. Désormais nul ne sait où se trouve ce dernier. Quant au garde du corps, il attendait dans une salle sécurisée à l'intérieur du palais. Ils furent surpris lorsque les agents de l'Inquisition débarquèrent soudainement dans la salle avec une grenade assourdissante, entrant en pointant directement leurs fusils sur les gardes du Sadr, désemparés de l'événement. (S'il riposte, c'est une balle directement). Les gardes se rendant (s'il y en a, à toi de voir) furent emmenés dans un endroit inconnu du palais, là où nul ne pourrait les retrouver facilement. À l'extérieur, le palais est entouré de bois et de jardins, ce qui s'y passe ne sort jamais, seule une concierge et quelques diplomates furent témoins de la scène.

Le sadr fut fouillé, les enregistrements saisis, et l'antenne permettant une protection des données entrante et sortante permis de stopper les éventuelles résidu envoyé par le Sadr.

Le Sadr ne réagit pas.
Il ne fit rien de brusque et demanda même à ses gardes de rester calmes.

Après être arrivé dans une salle inconnue, il se mit à rire. Il était très heureux. C’était cette vie dont il rêvait.

Le Sadr :

Tu penses vraiment que je suis assez bête ? Les enregistrements, ils les ont déjà. Quand je suis sorti fumer ma cigarette, c’était surtout pour soutirer des informations. Connaissant Churaynn, ils ne vont strictement rien faire tant que je serai en vie. Si je meurs, tu te mettras à dos la communauté internationale. Tu diras adieu à tes relations.

Churaynn n’aura plus qu’à jouer le chien battu. On condamnera tes actes et on se rapprochera des grandes puissances. Churaynn aura son casus belli pour enfin t’attaquer. Mais ils ne feront rien. Car je ne suis qu’un pion. Et toi, tu vas bientôt être en échec et mat.

Après cette courte prise de parole, il décida de regarder fixement, avec un léger sourire, les personnes qui l’avaient ramené dans cette salle.

HRP : HRP : Aucun soldat. Très peu de gardes. Quant à ta missive, je réponds dans quelques minutes.

La Voix avait enfermé le Sadr sous le palais impérial, dans une cellule individuelle avec en face de lui plusieurs cellules avec ses gardes enfermés dedans. La Voix avait attaché le Sadr au fond de la cellule, il avait à disposition de la purée et des légumes mixés pour se nourrir. Mais il n’allait rester que 48 heures. En effet, le plan de la Voix allait s’accomplir, il allait corriger l’imprudence du Sadr.

Tu ne vas pas mourir très cher, mais rappelle-toi ceci : on ne s’en prend pas à une Excellence représentant l’Empereur, qui plus est d’une nation rivale à la tienne, sans impunité. Je t’avais pourtant prévenu, ici tous les messagers sont garants du message qu’ils apportent.

La Voix saisit une lame, entra dans la cellule où le Sadr était attaché et sans défense. Il lui coupa légèrement le dessous de la paupière droite, en souvenir de son passage ici.

Ainsi tu seras marqué à jamais de ton immondice. Quant à tes transmissions, elles ont été captées et arrêtées. Aucune preuve crédible ne pourra être avancée. Mais sache que ton gouvernement ne t’a pas lâché, ah ah, non, il nous menace de la même manière que toi. Ils ne se rendent pas compte qu’ils seront écrasés par la puissance du Bloc en cas d’attaque. Le temps est venu pour que ta nation calme ses ambitions démesurées.

Tu seras relâché mon cher ami, oui, sois-en sûr.