27/10/2017
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Activités étrangères en Khardaz - Page 2

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Projet de loi : Loi sur l'Union Politique des États de la CSN



Discours du Camarade Député Väinö Koskinen, devant l’Assemblée Populaire Nationale


"Camarades députés, membres éminents du Parti, représentants de la volonté populaire,"

"Il y a trois jours, 800 000 de nos concitoyens ont déferlé dans les rues de Krasnodar. Ils n'étaient pas là par hasard. Ils n'étaient pas là pour un spectacle. Ils étaient là parce que leur cœur saignait devant la barbarie tsariste au Yashosie, parce que leur conscience ne supportait plus de voir nos frères du Yashosie COMMUNISTE mourir dans l'indifférence. Cette manifestation historique nous a envoyé un message clair : le peuple du Morzanov refuse l'isolement. Il refuse la faiblesse. Il refuse de regarder ses camarades se faire massacrer pendant que nous débattons dans le confort de cette assemblée.
Camarades, séparément, nous sommes des proies. Unis, nous sommes une force. Les tsaristes torturent et tuent nos frères communistes parce qu'ils savent que nous ne répondrons que par des communiqués. Ils ricanent pendant leurs exécutions parce qu'ils savent qu'aucune vraie riposte ne viendra.
C'est pourquoi je vous présente aujourd'hui ce projet d'union politique au sein de la CSN. Pas une simple alliance économique, pas des accords de coopération, mais une véritable union fédérale. Une seule voix diplomatique, une défense commune, une économie communue, une solidarité inconditionnelle entre tous les peuples communistes.
Imaginez, camarades : si demain un tsariste pose la main sur un communiste de Barvynie, c'est toute la CSN qui répond. Si l'Ouaine est menacée, c'est l'armée de la Gondavie qui se mobilise. Si le Zakhmistan est attaqué, ce sont nos soldats Morznik qui accourent.
Cette union, ce n'est pas perdre notre souveraineté, c'est la multiplier par cinq. Ce n'est pas nous affaiblir, c'est devenir invincibles. Nos ennemis comprennent la force, ils ne respectent que la puissance. Donnons-leur ce qu'ils comprennent.
Le sang versé au Yashosie nous crie : Assez de discours, passez aux actes ! Les larmes des réfugiés nous supplient : Unissez-vous pour que plus jamais nous ne soyons seuls face à la terreur !!! Les 800 000 voix de dimanche dernier exigent : Une seule famille communiste, une seule réponse !
Camarades députés, l'histoire nous regarde. Nos enfants nous jugeront. Serons-nous ceux qui ont enfin donné aux peuples communistes la force qu'ils méritent ? Ou resterons-nous ceux qui ont regardé la barbarie en se contentant de soupirer ?
Votez cette proposition, camarades. Votez pour que plus jamais un communiste ne meure seul. Votez pour l'union. Votez pour la victoire du communisme sur la barbarie !

Président de l’Assemblée Populaire Nationale, Camarade Piotr Varnenko :

""Camarade Koskinen, votre proposition fait écho aux attentes populaires exprimées massivement dimanche dernier. Une telle union transformerait effectivement l'équilibre des forces dans notre région. Cependant, une intégration politique si profonde nécessitera l'accord unanime de tous les États membres de la CSN. Ce vote d'aujourd'hui ne sera qu'un premier pas. Voter camarade"


Quelques minutes plus tard, les députés votent

Place au vote :

OUI : 200 voix (100 %)
NON : 0 voix (0 %)


Résultat : OUI


Président poursuit

"La proposition est adoptée avec une majorité écrasante. Cette assemblée mandate donc le gouvernement pour engager immédiatement des négociations avec nos partenaires de la CSN en vue de créer cette union politique. Le peuple du Morzanov a parlé dimanche, nous avons écouté aujourd'hui. Que nos partenaires comprennent l'urgence de cette solidarité. L'union des peuples communistes n'attendra plus ! Vive le COMMUNISME
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Mes chers camarades, frère et sœur,



Ce jour restera gravé dans l'histoire de notre nation et dans celle du mouvement communiste international. À 15h47, par un vote unanime de notre Assemblée Populaire Nationale, nos 200 députés ont adopté la proposition historique du camarade Väinö Koskinen concernant l'Union Politique de la CSN. Cette décision n'est pas le fruit du hasard. Elle naît de la colère légitime de notre peuple face aux atrocités commises par les milices tsaristes au Yashosie. Elle naît de cette manifestation historique de dimanche dernier, où 800 000 d'entre vous ont déferlé dans les rues de Krasnodar pour dire : "Assez !" Assez de voir nos frères communistes massacrés dans l'indifférence. Assez de subir les humiliations de ces barbares qui filment leurs crimes. Assez d'être isolés face à la terreur organisée.
L'HEURE DE L'UNION A SONNÉCitoyens du Morzanov, l'époque des demi-mesures est révolue. Pendant trop longtemps, nous avons cru pouvoir répondre à la violence par la diplomatie, aux massacres par les communiqués. Les événements tragiques de cette semaine nous ont ouvert les yeux : face à des ennemis qui transforment la mort en spectacle, qui torturent nos camarades dans des camps secrets, qui ricanent en diffusant leurs crimes sur nos télévisions, il n'existe qu'une seule réponse possible : l'union de tous les peuples communistes.
C'est pourquoi votre gouvernement s'engage aujourd'hui dans la voie de l'union politique totale au sein de la CSN. Pas une simple alliance, pas de vagues accords de coopération, mais une véritable fédération socialiste ! Une union qui fera trembler nos ennemis, qui protégera définitivement nos acquis sociaux, qui garantira que plus jamais un communiste ne mourra seul face à la barbarie capitaliste et tsariste.

Imaginez, chers compatriotes, cette union réalisée : Une politique étrangère commune qui parlera d'une seule voix puissante sur la scène internationale. Fini le temps où nos ennemis pouvaient jouer la division entre nos républiques !
Une défense intégrée qui répondra immédiatement à toute agression contre l'un de nos États membres. Si demain les tsaristes s'attaquent à nos frères de Barvynie, c'est toute la puissance militaire de la CSN qui se dressera contre eux !
Une économie planifiée à l'échelle régionale qui décuplera notre force productive.
Une solidarité inconditionnelle qui garantira que jamais plus nos peuples ne connaîtront la peur. Attaquer un communiste de la CSN, c'est s'attaquer à 100 millions de communistes unis !

Citoyens du Morzanov, cette union ne se fera pas sans votre mobilisation. Nos partenaires de la CSN doivent comprendre l'urgence historique de cette démarche. C'est pourquoi j'appelle chacun d'entre vous à soutenir cette initiative révolutionnaire :
Organisez-vous dans vos entreprises, vos universités ! Que chaque lieu de travail, chaque école, chaque quartier résonne de notre détermination à construire cette union ! Mobilisez-vous dans vos syndicats, vos organisations de jeunesse, vos comités de quartier ! Montrez à nos partenaires que le peuple du Morzanov tout entier exige cette union !
Écrivez à vos parents, à vos amis dans les autres républiques de la CSN ! Que nos frères de Barvynie, de Gondavie, d'Ouaine et du Zakhmistan entendent notre appel à l'unité !

Dès demain, nos ambassadeurs se rendront dans les capitales de nos républiques sœurs. Ils porteront un message simple mais ferme : le temps de l'hésitation est révolu. Les larmes des réfugiés du Yashosie, le sang versé par nos camarades communistes, les 800 000 voix qui ont résonné dimanche dans nos rues tout cela exige une réponse à la hauteur.
Nous ne demandons pas l'aumône à nos partenaires. Nous leur offrons la force, l'unité, la victoire définitive sur nos ennemis communs ! Nous leur proposons de faire ensemble ce qu'aucun de nous ne peut faire seul : bâtir un socialisme indestructible, créer une puissance communiste qui fera trembler Wall Street et les palais tsaristes !

Au nom du peuple du Morzanov, votre gouvernement prend aujourd'hui les engagements suivants :
Nous négocierons cette union avec la détermination de ceux qui portent les espoirs de millions de prolétaires. Aucune concession ne sera faite sur les principes fondamentaux de l'égalité entre nos républiques et de la démocratie socialiste.
Nous informerons quotidiennement notre peuple de l'avancement de ces négociations cruciales. Cette union vous appartient, elle se fera avec vous et pour vous !
Nous mobiliserons toutes nos ressources diplomatiques, économiques et morales pour convaincre nos partenaires. L'avenir du communisme dans notre région se joue maintenant !

Que les tsaristes, que les capitalistes de tous pays l'entendent bien : nous ne reculerons plus ! Chaque crime commis contre nos frères ne fait que renforcer notre détermination. Chaque humiliation subie ne fait qu'attiser notre colère révolutionnaire.
Ils ont cru pouvoir nous diviser, nous affaiblir, nous terroriser. Ils ont obtenu l'effet inverse : ils ont réveillé la conscience communiste de nos peuples ! Ils ont ressoudé nos liens fraternels ! Ils ont précipité la création de cette union qu'ils redoutaient tant !

Citoyens du Morzanov, l'histoire frappe à notre porte. Nos ancêtres ont construit cette république socialiste dans la douleur et l'espoir. Nos parents l'ont défendue contre tous les périls. À nous maintenant de la porter vers son destin : être la pierre angulaire d'une fédération socialiste puissante et respectée ! Dans les semaines qui viennent, je vous demande d'être les ambassadeurs de cette union dans vos familles, dans vos communautés, auprès de vos contacts à l'étranger. Que chaque Morznik devienne un militant de l'unité communiste !

Organisez des meetings de soutien ! Rédigez des motions dans vos entreprises ! Manifestez pacifiquement mais fermement votre soutien à cette démarche historique ! Montrez au monde entier que le peuple du Morzanov est uni derrière ce projet !

Au nom de notre République, au nom de notre Parti, au nom de tous les martyrs qui sont tombés pour l’idéal communiste, je vous fais la promesse solennelle : cette union sera faite ! Elle sera faite parce cela est exigé par l’histoire, parce que nos peuples le méritent, parce que c’est la seule réponse digne apportée à la barbarie de nos adversaires !

Et lorsque cette union sera faite, lorsque nos cinq drapeaux rouges flotteront ensemble au sommet du même mât, lorsque nos hymnes se mêleront pour faire s’élever le même chant de la victoire, alors nous pourrons, droits dans les yeux de nos enfants, leur dire : "Nous avons fait un monde où jamais un communiste ne mourra seul !"

Citoyens du Morzanov, compatriotes de toutes les républiques de la CSN, communistes du monde entier : l’union des peuples socialistes n’est plus rêvée, elle sera exigée ! Ce n’est plus un projet, c’est une nécessité historique ! Ce n’est plus demain, c’est maintenant !


Vive le Morzanov ! Vive la CSN ! Vive le communisme victorieux ! Vive l'Union Politique de la CSN !




Vassili Dronov
Président de la République du Morzanov
22/05/2017
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01h00 heure locale : Base aérienne de Stravinsk (Morzanov)




image avion attaque au sol morznik



La nuit recouvrait encore tout le territoire lorsque les hangars de la base de Stravinsk s’ouvrirent, libérant deux avions d’attaque au sol , appareils spécialement pour les frappes de précision en terrain difficile. Cette fois-ci, il ne s’agissait pas d’une mission offensive mais d’un exercice grandeur nature, mené directement au-dessus du Yashosie Tsariste. Les pilotes avaient reçu l’ordre de simuler une série de frappes sur des cibles factices installées dans une zone montagneuse stratégique afin de tester leur réactivité en conditions réelles. Les deux appareils roulèrent en silence sur le tarmac, puis s’élancèrent dans le ciel obscur.

Tour de contrôle Stravinsk : "Morznik-AS 1, Morznik-AS 2, vous êtes autorisés au décollage. Cap sud-est, altitude initiale deux mille mètres. Exercice simulé en territoire ennemi. Cibles codées secteur Mont-Kappa."

Morznik-AS 1 : "Reçu, décollage."
Morznik-AS 2 : "Décollage confirmé, systèmes prêts."


01h28 : Survol des montagnes yashosiennes


Les écrans de navigation affichaient les reliefs accidentés d’une chaîne montagneuse située à l’Ouest du Yashosie. Le ciel était noir complet. Le vol en basse altitude exigeait une concentration hors norme, chaque seconde pouvait faire la différence.

Morznik-AS 2 : "Visibilité quasi nulle, je passe en infrarouge."
Morznik-AS 1 : "Garde formation, cibles simulées verrouillées, coordonnées GPS intégrées."

Les deux avions s’engagèrent dans les vallées profondes, frôlant les crêtes et épousant le relief avec une précision chirurgicale.

01h40 : Phase d’attaque simulée

Tour de contrôle Stravinsk : "Cibles en approche. Simulation autorisée. Objectifs : bunkers fictifs, dépôts de munitions simulés et colonnes blindées factices."

Morznik-AS 1 : "Je prends la cible alpha, trajectoire stable. Simulation armement guidé."
Morznik-AS 2 : "Cible bravo verrouillée. Simulation de tir en piqué."

Les deux appareils descendirent brutalement dans la vallée, effectuant des passes à basse altitude. Les systèmes embarqués envoyèrent des signaux électroniques qui simulaient la libération de bombes guidées et de roquettes. Dans l’obscurité, les pilotes virent leurs écrans afficher des impacts virtuels sur les cibles, enregistrés par les radars d’exercice.

Morznik-AS 2 : "Cible neutralisée."
Morznik-AS 1 : "Impact simulé confirmé. On passe en secondaire."

Les manœuvres se succédèrent ainsi durant près de vingt minutes. Les deux avions multiplièrent les trajectoires d’attaque, volant parfois si bas que leurs réacteurs faisaient vibrer les pentes rocheuses.

01h58 : Fin d’exercice

Après une série de passes réussies et l’élimination simulée de toutes les cibles désignées, le commandement mit fin à l’opération.

Tour de contrôle Stravinsk : "Morznik-AS 1, Morznik-AS 2, toutes données reçues. Exercice terminé. Rentrez à la base."
Morznik-AS 1 : "Ici un, retour confirmé."
Morznik-AS 2 : "Ici deux, cap vers Stravinsk, mission achevée."

Les deux appareils reprirent de l’altitude et s’éloignèrent de la zone, laissant les montagnes yashosiennes à nouveau plongées dans le silence de la nuit.

Cet exercice grandeur nature, mené directement au-dessus du territoire du Yashosie, avait pour but de confronter les pilotes morznik aux conditions extrêmes d’un vol nocturne en zone montagneuse hostile. Les cibles fictives, simulant des positions tsaristes, avaient toutes été neutralisées virtuellement. Exercice destiné à préparer les troupes à une éventuelle campagne de bombardement contre les Tsaristes au Yashosie, afin que les pilotes soient prêts à frapper rapidement et efficacement le jour où l’ordre sera donné.



Zone exercice

zone exercice

petit rond en rouge
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Les communistes subissent un génocide au Yashosie


image


Le Yashosie vit depuis plus de soixante ans une guerre mais aussi l’un des génocides les plus méconnus et les plus brutaux de l’époque contemporaine, avec pour origine initiale une révolte politique en 1964, puis une entreprise systématique d’effacement de toute trace de l’idéologie communiste et de ceux qui la portent.

Les témoignages et les preuves recueillis durant les décennies, les témoignages de survivants, les documents saisis, les révélations récentes comme le piratage télévisuel du 21 aout fournissent assez d’éléments pour établir sans conteste que nous nous trouvons devant un génocide au sens strict de mise à mort de masse, dont la méthodologie criminelle et la précision affolantes sont de plus en plus attestées. Ce rapport présente pour la première fois exhaustivement l’ensemble des preuves de cette extermination planifiée, organisée, mise en œuvre par les forces tsaristes avec le soutien de puissances étrangères complices.

Les récits tentant de faire de la rébellion tsariste un mouvement spontané de nostalgie monarchiste seraient démentis par les documents d’archives, qui montrent que dès 1963 les chefs du futur mouvement tsariste ne cachaient pas la vrai nature de leurs intentions.

Un rapport de police de février 1963, récemment déclassifié, cite explicitement les propos d'un futur général Tsariste : "Il ne s'agit pas de restaurer l'ancien régime. Il s'agit d'éradiquer définitivement le poison communiste de notre terre sacrée. Chaque communiste est un cancer qu'il faut extirper, sans exception, sans pitié."Cette déclaration, prononcée lors d'une réunion secrète dans l'est du pays, révèle que dès l'origine, le projet tsariste n'était pas politique mais génocidaire. Il ne s'agissait pas de prendre le pouvoir, mais d'exterminer physiquement un groupe humain défini par son appartenance idéologique.

Dès la proclamation du "Tsarat de Khardaz" en avril 1964 que le Morzanov reconnait pas, les forces tsaristes mettent en place ce qu'elles appellent euphémiquement les "opérations de nettoyage". Dans chaque village conquis, chaque ville occupée, la procédure est identique et méthodique.

  • Phase 1 - Identification
  • Phase 2 - Ségrégation
  • Phase 3 - Extermination

Un témoignage nous est parvenu d'Anna, survivante du massacre de Kharinsk en octobre 1964 : "Ils ont fait sortir toute ma famille. Mon mari, mes trois fils, ma belle-fille enceinte, même mon petit-fils de quatre ans. L'officier tsariste a dit : La vermine communiste se reproduit comme les rats. Il faut exterminer jusqu'au dernier. Ils les ont tous tués devant moi. J'ai survécu parce qu'ils me croyaient morte sous les corps de mes enfants."

Les estimations les plus conservatrices, établies à partir des registres d'état civil des territoires libérés et des témoignages recueillis, font état de :

  • 367 000 civils communistes exécutés entre 1964 et 1970
  • 89 villages entièrement "nettoyés" de leur population communiste
  • 1 240 000 personnes déportées vers des camps de concentration tsaristes

Ces données, aussi effroyables soient-elles, ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Une grande partie des massacres n’a pas de témoin, aucune trace écrite. Des régions entières ont été vidées de leur population sans qu’on soit en mesure aujourd’hui de chiffrer avec précision le nombre de victimes.

À partir de 1970, la méthode tsariste (sous l’insistance de leurs conseillers étrangers) tourne peu à peu vers une approche "rationnelle" du génocide. Soucieux d’optimiser leur capacité de destruction, ils s’efforcent désormais de donner naissance à un système industriel d’extermination. Entre 1970 et 1975, au moins 23 camps de concentration sont ouverts dans les territoires contrôlés par les tsaristes. Ces camps, bâtis dans des zones moyennement reculées, sont spécialement conçus pour l’extermination à grande échelle.

Le camp de prisonniers de Dolina, le plus grand et le mieux documenté grâce à trois témoignages d’évadés, peut accueillir jusqu’à 50 000 prisonniers. La structure du camp laisse supposer une planification très réfléchie. Les détenus sont triés dès leur débarquement des wagons à bestiaux, les plus faibles (enfants, vieillards, malades) étant dirigés vers les "douches", une chambre à gaz, et les autres destinés à l’exploitation jusqu’à l’épuisement dans des travaux d’extraction minière d’uranium et la production d’armement. L’espérance de vie des détenus se monte à 4 mois.

Svetlana survivantes de Dolina, témoigne : "Chaque matin, vers 7h environ sans dire de bêtise ils venaient chercher ceux qui n'avaient pas survécu à la nuit. Parfois, c'était la moitié de notre baraque. Ils nous disaient : "Vous voyez cette fumée ? C'est là que vous irez tous. Question de temps. Ils ne nous considéraient pas comme des êtres humains, mais comme du combustible pour leurs fours."

En 1975, les dirigeants tsaristes adoptent ce qu'ils appellent en interne la "Solution Finale Yashosienne". Ce plan, révélé par des documents saisis en 1983, détaille méthodiquement la stratégie d'extermination complète des communistes.

Les objectifs sont clairement définis :


  • 1. Élimination physique de tous les communistes identifiés, sans exception d'âge ou de sexe
  • 2. Destruction systématique de tout vestige de la culture communiste (livres, monuments, archives)
  • 3. Rééducation forcée des enfants de moins de 12 ans dans des "institutions de purification idéologique"
  • 4. Stérilisation des femmes communistes capturées pour empêcher toute reproduction du groupe

Ce plan, d'une froideur bureaucratique terrifiante, révèle que le génocide yashosien n'est pas le produit de la violence aveugle, mais d'une planification méthodique visant l'extermination totale d'un groupe humain. Parallèlement aux exterminations de masse, les tsaristes mènent des expérimentations pseudo-médicales sur les prisonniers communistes. Ces "recherches", entreprises avec des médecins étrangers, ne visent que, disons officiellement, à "étudier les déformations psychologiques dues à l’idéologie communiste".

Le Dr Mikhail Petrov, médecin tsariste repenti, réfugié en 1981, témoigne : "Nous n’étions pas en train de faire de la médecine. Nous participions à une entreprise de déshumanisation totale. Chaque jour, nous pensions à de nouvelles façons de faire souffrir, d’humilier, de détruire ces êtres humains. Et cela au nom de la science, plus jamais je ne n'est refait de la médecine après cela."

La venue en masse d’aide militaire étrangère, dans ce cadre, constitue à la fois une rupture dans les méthodes génocidaires des tsaristes. S’équipant de moyens techniques plus perfectionnés et d’une logistique renforcée, les tsaristes vont pouvoir étendre et intensifier leurs opérations d’extermination. Dès 1989, les forces tsaristes commencent à utiliser contre les populations civiles communistes des armes chimiques. Les attaques menées à l’aide de gaz fournis par des alliés étrangers sont dirigées spécifiquement contre les quartiers ouvriers et les zones rurales socialistes.

Le massacre de Nov, en mars 1991, reste dans toutes les mémoires. Dans cette ville aux 45 000 habitants, dont tous était communiste, les tsaristes pendant la nuit du 15 au 16 mars versent plus de 200 obus de gaz sarin. Le bilan est terrible : 38 000 morts en quelques heures, en grande majorité des femmes et des enfants.

Maria, infirmière survivante, a témoigné : "Les gens sortaient de chez eux, suffoquant, avec des yeux brûlés et la peau couverte de cloques, merde putain c’était répugnant. Les enfants mouraient dans les bras de leurs parents. En quelques heures, notre ville est devenue un cimetière. Et le lendemain, les haut-parleurs tsaristes diffusaient : Voilà ce qui arrive à ceux qui soutiennent les communistes. Rendez-vous ou subissez le même sort."

Face à la résistance acharnée des populations communistes, les tsaristes adoptent une stratégie encore plus radicale : la doctrine de la terre brûlée. Plutôt que d'occuper les territoires gouvernementaux, ils décident de les rendre inhabitable pour les communistes.

L'objectif est clairement énoncé dans un ordre du général Moktav daté de 1994 : "Si nous ne pouvons pas tuer tous les communistes immédiatement, nous pouvons rendre leur terre invivable. Ils mourront lentement, empoisonnés, irradiés, affamés. Et leurs enfants aussi. C'est une extermination plus cruelle mais plus complète."

L'attentat contre la base militaire de 1996, avec ses 12 000 victimes, marque l'entrée du génocide yashosien dans une nouvelle phase : celle du terrorisme spectaculaire. Pour la première fois dans l'histoire de ce conflit, les tsaristes ne se contentent plus de tuer massivement. Ils transforment la mort en spectacle, l'horreur en propagande.

Cet événement, que j'ai pu reconstituer grâce aux témoignages de six survivants et aux enregistrements des caméras de sécurité retrouvés au milieu des décombres, révèle une planification digne de machiavélisme. Les 26 kamikazes qui se sont fait exploser et non pas, comme tant d'autres, des fanatiques isolés mais des sujets d’un élément d’endoctrinement génocidaire qui avait fait son lit dans les camps tsaristes. Mes investigations m'ont menée dans un ancien camp tsariste 1998. Les installations, partiellement détruites par les fuyards, conservent encore les traces d'un programme d'endoctrinement d'une sophistication terrifiante.

Dans ce qui était appelé le "Centre de Purification Idéologique n°7", des centaines d'enfants communistes capturés étaient soumis à un lavage de cerveau systématique. Le processus, reconstitué grâce aux témoignages de deux gardiens repentis, suivait un protocole précis :

Phase 1 - Destruction de l'identité : Les enfants, âgés de 8 à 16 ans, étaient séparés de force de leurs familles. Leurs noms étaient remplacés par des numéros. Toute référence à leur passé était effacée. Ils étaient forcés d'assister aux exécutions de leurs parents, filmées pour être rediffusées en boucle.

Phase 2 - Réécriture de la mémoire : Pendant des mois, ces enfants étaient soumis à une propagande intensive. Des heures de discours leur expliquaient que leurs parents étaient des "démons communistes" responsables de tous les maux du pays. Ils devaient réciter quotidiennement : "Ma famille était un cancer. Les communistes méritent la mort. Je dois racheter le sang corrompu qui coule dans mes veines."

Phase 3 - Préparation au sacrifice : Les enfants jugés "suffisamment purifiés" étaient initiés aux techniques d'attentat-suicide. On leur expliquait que mourir en tuant des communistes était la seule façon de "laver l'impureté de leur naissance". Les plus "prometteurs" étaient sélectionnés pour les missions spéciales.

Alexeï, 14 ans au moment de sa capture en 1994, aujourd'hui âgé de 47 ans, a survécu à ce processus grâce à l'intervention de l'Armée lors de la libération temporaire du camp. Son témoignage, recueilli dans un centre de soins psychiatriques où il est encore suivi, glace le sang : "Ils nous répétaient tous les jours que nous étions nés du mal, que notre sang était pourri. Ils nous montraient des films où des enfants comme nous se faisaient exploser dans des écoles communistes, et tout le monde applaudissait. Au bout de deux ans, j'y croyais vraiment. Je me détestais. Je voulais mourir pour me purifier. Si l'armée n'était pas arrivée, je serais devenu comme ces kamikazes de 1996 qui ont fait 12 000 mort."

Donc, après toutes ces révélations, on peut dire sans détour qu’il s’agit bien d’un génocide. Les éléments archivés, les témoignages, les dossiers déclassifiés, les éléments matériels tous convergent vers une réalité : une volonté réfléchie d’anéantir un groupe humain juste parce qu'il est communiste. Aujourd’hui, les spécialistes estiment qu’au moins 1 500 000 personnes ont été tuées dans ce génocide planifié et exécuté par les forces tsaristes et leurs allié. Ce chiffre, qui glace les sangs, cache des visages, des familles, des cultures, des mémoires.

L’Histoire retiendra que ce n’était pas une guerre civile, ni une rébellion politique, mais bien un génocide. Un projet d’extermination d’un peuple défini par son appartenance idéologique, mené avec une méthodologie bureaucratique et une brutalité sans bornes. Voilà pourquoi nous nous devons de soutenir les communistes en Yashosie
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OPÉRATION RADA


La flotte se retire, l'aigle retourne dans son nid.



13/06/2017 - 2h 50 minutes heures locale.

Musique d'ambiance


Flotte slavis affectée à l'opération.


C'est après une opération d'entrainement réussi que les forces spéciales ce sont retirées en pleine nuit du territoire de Khardaz. Presque un mois s'était écoulé et la flotte slavis en Khardaz s'est retirée, après un mois moins 4 jours d'opération. Pourquoi n'a t-elle pas été retirée après un mois exactement comme cela était prévu ? Tout simplement parce que la flotte devait évacuer le territoire de Khardaz en toute sûreté. Aucun militaire ne savait qu'il était prévu de retirer cette flotte, à part Viktor Zimov et le Haut commandement lui même, pour éviter les fuites d'information. Ainsi, la flotte s'est retirée en toute sûreté en pleine nuit. Aucun observateur ne remarqua que la flotte était partie avant 5h, à part quelques militaires du tsarat qui savaient tenir leur langue. L'évacuation a été menée dans la plus grande des discrétions, de sorte à ce que la flotte ne puisse pas être repérée et traquée par un potentiel adversaire : La région était hostile à l'Empire, cela ne faisait aucune doute.
Lorsque les observateurs remarquèrent que la flotte était partie, elle était déjà loin. Les premières heures, ils voguaient le plus rapidement qu'ils le pouvaient, mais une fois dans les régions glacées, la flotte d'intervention pris une trajectoire et une vitesse inattendue, de sorte à ce que la traque soit compliquée. Le Haut commandement avait interdit la flotte d'engager des potentielles forces adverses non agressives, à l'inverse de leur règles d'engagement lors de la mission Rada.
Une fois que la flotte sort de la région des océans glacés, elle doit de nouveau naviguer à pleine puissance et atteindre le port Latruan de Litvîtee, là ou la flotte n'est pas attendue. La flotte est autorisée à y stationner pour s'abriter et se ravitailler en vertu du traité de Starovsk. La clause autorisant le ravitaillement n'a pas fait trop de bruit, noyée par les coopération économique et la protection slavis du Latrua à l'égard de la Retsvinie. Le port se situe à une distance égale de Rusalka, et aucune flotte agressive n'essaierait de poursuivre la flotte jusqu'en eau Latruanes. Une fois ravitaillés sur place le plus vite possible (les réservoirs sont remplis pour être capable de faire seulement deux fois la distance qu'ils doivent faire ensuite), la flotte longe les eaux territoriales Latruanes puis arrive à destination à la base navale de Novosavodsk où les militaires peuvent être débarqué et les flottes sont en sûreté, à l’abri sous la couverture de l'aviation de chasse et des missiles antinavires slavis.

Commandant Zimov
Commandant Viktor Zimov
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De nouveau véhicule !


vehicule de combat M3


Le Morzanov vient de finaliser son nouveau véhicule de combat d'infanterie de troisième génération, baptisé M3. 200 exemplaires sont actuellement en production dans les usines militaires.
Ce blindé représente un sérieux upgrade par rapport aux anciens modèles. Blindage renforcé, canon de 90mm, capacité de transport pour huit voir 10 fantassins. Les ingénieurs ont bossé dur pour sortir un engin qui tient la route sur tous les terrains.
Les premiers tests avec les équipages sont concluants. Le véhicule file à 110 km/h sur route et franchit la plupart des obstacles sans broncher. L'habitabilité est correcte et les systèmes fonctionnent comme prévu.
La production monte en cadence pour équiper les unités d'élite d'ici la fin d'année. Un atout supplémentaire pour les forces morniks, que ce soit pour la défense du territoire ou le soutien aux alliés comme la Yashosie socialiste.



helicoptere Tarinsk



Parallèlement, les bureaux d'études ont également finalisé un hélicoptère de transport de troisième génération Tarinsk. L'appareil peut embarquer douze soldats équipés et dispose d'un armement défensif conséquent : mitrailleuses lourdes latérales et pods lance-roquettes. De quoi assurer l'appui-feu pendant les opérations de débarquement.
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Mes chers camarades, frère et sœur,



Ce soir, je m'adresse à vous dans des circonstances d'une gravité exceptionnelle. L'histoire vient d'être écrite avec du sang. Le sang de Josef Skratac, président légitime de la République Socialiste de Yashosie, à été lâchement assassiné par les milices tsaristes. Mes chers concitoyens, ce que nous craignions depuis des mois vient de se produire. Ces terroristes qui diffusaient déjà leurs crimes sur nos télévisions, qui torturaient nos frères dans l'ombre, ont franchi l'ultime ligne rouge : ils ont assassiné un chef d'État élu !
Josef Skratac n'est pas mort dans son lit. Il n'est pas mort dans un accident. Il a été exécuté d'une balle dans la tête, dans son propre avion présidentiel, par des hommes qui ricanaient en filmant leur crime ! Cette barbarie dépasse tout ce que nous avions imaginé. Elle révèle la vraie nature de nos ennemis : des assassins sans foi ni loi !

Face à cette tragédie, le gouvernement de la République du Morzanov prend une position claire et inébranlable : nous ne reconnaîtrons jamais, au grand jamais, le régime installé par l'assassinat !
Ce soi-disant "Tsarat parlementaire de Khardaz" n'est qu'une dictature militaire qui a pris le pouvoir par la force ! Comment peut-on parler de démocratie quand on commence par tuer le président en exercice ? Comment peut-on prétendre représenter le peuple quand on impose sa volonté avec des chars et des mitrailleuses ? Non ! Mille fois non ! Ces putschistes ne gouvernent que par la terreur. Ils ne représentent qu'eux-mêmes et leurs maîtres étrangers qui les arment depuis des années !

Citoyens du Morzanov, ne nous y trompons pas. Cette opération sophistiquée, cette capacité à intercepter l'avion présidentiel, ces moyens techniques déployés... tout cela dépasse largement les capacités d'une simple milice locale !
Nous avons de sérieux soupçons sur l'implication directe de l'Empire de Slaviensk dans cet assassinat politique. Depuis des années, ils arment ces terroristes, ils les financent, ils leur offrent une couverture diplomatique. Et aujourd'hui, nous voyons le résultat de cette politique criminelle ! Les mains qui ont tiré étaient tsaristes, mais les cerveaux qui ont planifié portent peut-être d'autres uniformes. Cette vérité éclatera au grand jour, nous y veillerons !

Mes chers compatriotes, avec la chute de la République Socialiste de Yashosie, c'est le dernier bastion démocratique de la région qui s'effondre sous les coups de la réaction ! Pendant des décennies, malgré toutes ses difficultés, cette république avait maintenu les acquis sociaux, les droits des travailleurs, l'égalité entre tous les citoyens. Elle était une lueur d'espoir pour tous les opprimés de la région !
Aujourd'hui, c'est un retour vers l'obscurantisme le plus total qui se profile ! Ces tsaristes vont restaurer leurs privilèges d'un autre âge, abolir toutes les conquêtes sociales, replonger le peuple yashosien dans les ténèbres de l'oppression religieuse et politique !

Face à cette tragédie, une évidence s'impose à nous avec une force terrible : l'union politique de la CSN n'est plus seulement souhaitable, elle est vitale ! Absolument vitale ! Josef Skratac est mort seul, isolé, abandonné par la communauté internationale. Si notre union avait été réalisée, si nous avions parlé d'une seule voix, si nous avions opposé une défense commune à ces agresseurs, les choses auraient été différentes ! Nos ennemis l'ont bien compris : ils nous attaquent un par un, ils nous isolent, ils nous affaiblissent par la division ! C'est pourquoi ils redoutent tant cette union que nous préparons. C'est pourquoi ils multiplient les provocations pour tenter de nous en détourner !

Citoyens du Morzanov, votre gouvernement prend aujourd'hui les décisions suivantes :
Nous décrètons trois jours de deuil national en hommage au président Skratac. Cet homme était notre ami, notre allié, notre frère en humanité. Il mérite notre respect éternel ! Nous rompons immédiatement toutes relations avec le régime tsariste ! Aucune ambassade, aucun commerce, aucune coopération ! L'isolement total jusqu'à ce que justice soit rendue !
Nous accélérons nos négociations pour l'union politique de la CSN ! Les événements nous donnent tragiquement raison : seule l'unité nous sauvera de la barbarie !

Mes chers compatriotes, mes chers camarades, l'heure n'est plus aux demi-mesures ! L'assassinat de Josef Skratac nous crie : "Réveillez-vous enfin ! Unissez-vous ! Agissez !"C'est pourquoi j'appelle chacun d'entre vous à se mobiliser pour cette union vitale :
Organisez-vous dans vos entreprises, vos universités, vos quartiers ! Que chaque lieu de travail résonne de notre détermination ! Que chaque école porte notre message ! Que chaque famille comprenne l'enjeu ! Je ne le répète sans cesse c'est urgent mes chers camarades
Écrivez à vos proches dans les républiques sœurs ! Que nos frères de Barvynie, de Gondavie, d'Ouaine et du Zakhmistan entendent notre appel urgent ! Montrez-leur que le peuple du Morzanov tout entier exige cette union !
Manifestez massivement mais pacifiquement ! Que le monde entier voie notre détermination ! Que nos partenaires comprennent l'urgence historique de cette démarche !

Que les tsaristes et leurs maîtres l'entendent bien : ce crime ne restera pas impuni ! Chaque goutte de sang versée ne fait que renforcer notre détermination révolutionnaire ! Ils ont cru pouvoir nous terroriser par cet assassinat. Ils ont obtenu l'effet inverse ! Ils ont réveillé la conscience de tous les peuples libres ! Ils ont précipité cette union qu'ils redoutaient tant !
Leur "victoire" d'aujourd'hui signe leur défaite de demain ! L'histoire nous enseigne que tous les régimes nés dans le crime finissent par s'effondrer sous le poids de leurs propres turpitudes !

Au nom de notre République, au nom de tous nos martyrs tombés pour la liberté, au nom de Josef Skratac lui-même, je vous fais cette promesse solennelle : Cette union se fera ! Elle se fera parce que l'histoire l'exige ! Elle se fera parce que nos peuples le méritent ! Elle se fera parce que c'est la seule réponse digne à la barbarie de nos ennemis !
Et quand cette union sera réalisée, quand nos cinq drapeaux flotteront ensemble au sommet du même mât, quand nos forces armées marcheront d'un même pas, alors nous pourrons dire à nos enfants : "Plus jamais un démocrate ne mourra seul face à la tyrannie !"

Citoyens du Morzanov, compatriotes de toutes les républiques de la CSN, démocrates du monde entier : L'assassinat de Josef Skratac marque la fin d'une époque, mais il annonce le début d'une ère nouvelle ! L'ère de l'unité ! L'ère de la justice ! L'ère de la victoire définitive sur toutes les formes d'oppression !


Vive le Morzanov ! Vive la CSN ! Vive le communisme ! Vive l'Union Politique !




Vassili Dronov
Président de la République du Morzanov
10/07/2017
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Sénat des 1000 de Velsna


Drapeau

25 juillet 2017
Communiqué portant sur la situation Confédération Socialiste du Nazum-Tsarat Khardaz: Appel au calme et à la retenue


Le Sénat des Mille, le gouvernement communal et le Patrice de Velsna souhaitent faire part au peuple de notre République ainsi que celui de toutes les cités libres, de ses positions sur les troubles ayant éclaté dans le Nord-Nazum, en vertu de la tension latente entre les différentes composantes constituant la Confédération Socialiste du Nazum et le Tsarat de Khardaz.

Nous, sages parmi le sages, nous qui sommes détenteurs de la puissance tribunicienne que le peuple de Velsna nous a confié par notre élection. Nous qui considérons que notre devoir sacré est la perpétuation de la prospérité de notre cité. Nous, sénateurs, excellences illustres, ne pouvons que nous montrer inquiets face aux incartades, pour le moment par le verbe uniquement, entre les nations composant la Confédération socialiste du Nazum et le Tsarat de Khardaz. Notre crainte se mesure à celle que ces troubles peuvent faire peser sur les échanges commerciaux, qui de mémoire, ont toujours été de la plus grande des courtoisies dans la région du Nord-Nazum, jusqu'à l'éclatement de cette querelle des mots.

Nous, excellences illustres, insistons donc auprès de tous les acteurs de la dite querelle, que celle-ci reste au stade des mots, et n'aille pas plus en avant dans une escalade qui serait improductive pour tous. L'annonce récente du recours à la reconnaissance internationale par les deux parties, fondé sur les supposés torts de chacun ne fait que rajouter à notre inquiétude latente. Il n'est guère de notre devoir de nous immiscer, que ce soit la Grande République ou tout autre gouvernement, dans cette affaire puérile, qui nous rappelle celle d'un vulgaire combat d'égos déplacés.

A cette fin, le Gouvernement communal de la Grande République et le Sénat des Mille prennent acte des exigences des deux parties, et prend la décision de ne rien en reconnaître de leur contenu. Nul compensation ou dédommagement supposé ne sera reconnu, pas plus que de responsabilité de quiconque dans les troubles, ou d'un pressing diplomatique visant à exercer une pression politique ou économique sur quiconque dans la région du Nord Nazum. Il ne sera toléré aucun blocage des voies maritimes, aucun retard de cargo, aucun accrochage dans les eaux du Nord-Nazum. Si les différends perdurent entre les deux parties, le gouvernement communal de la Grande République ne pourra que conseiller à tous le recours à la médiation d'autres puissances dont la neutralité aura été prouvée. A ce titre, la Grande République se porte volontaire dans ce cadre défini, si tant est que l'on fasse appel à la sagesse de ces excellences illustres du Sénat.

En attendant, nulle déclaration ou signature de principe visant à restreindre les activités politique ou économiques d'une partie sera reconnue par notre gouvernement. Nous en appelons au dialogue en lieu et place, et nous l'encourageons.




Le Sénat des Mille, le gouvernement communal et le Patrice de Velsna souhaite à ses citoyens réussite et profit.
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Mes chers camarades, frère et sœur,



Je dois vous annoncer une décision importante avec l'accord du président : nous rappelons immédiatement tous nos diplomates du Yashosie. Cette mission diplomatique, qui durait depuis 67 ans, prend fin aujourd'hui. 67 années de service. Depuis 1950, notre ambassade a été en première ligne pour maintenir la paix dans cette région. Près de 1 000 personnes ambassadeurs, conseillers, attachés, staffs administratifs ont servi dans cette mission au long des décennies. L’éradication de cette guerre civile a bien occupé tous les instants de l’énergie diplomatique. Ils ont soutenu des négociations, de médiations, des pourparlers de paix. Ils ont tenté de réconcilier les factions, de fonder les compromis, d’ériger le mur de la paix pendant plusieurs années pour limiter l’escalade de cette guerre civile. Nos diplomates ont sauvé des vies, ont disloqué prisonniers, fourni couloirs humanitaires. Ils sont restés même quand leur sécurité était menacée, même quand l'ambassade était bombardée par les Tsaristes.

Après l'assassinat du président Skratac, nous ne pouvons plus rester. Comment négocier avec des gens qui tuent les dirigeants élus ? Comment maintenir des relations diplomatiques avec un régime installé par l'assassinat ?
C'est fini. Nous ne reconnaissons pas ces nouveaux dirigeants et nous ne pouvons pas mettre nos diplomates en danger face à des groupes qui utilisent la violence comme méthode politique. Tous ces diplomates qui ont servi là-bas méritent notre respect. Ils ont fait leur devoir dans des conditions difficiles. Ils seront décorés pour leur service et leur courage. C'est tout. Une page se tourne aujourd'hui.


Vive le Morzanov !




Rodion Kerzhakov
Ministre des affaires étrangères
27/07/2017
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République Antériènne



Sujet: Communiqué sur les tensions actuelle au nazum du nord.

En tant que représentant du ministère des Affaires étrangères et du ministère des armées de la République démocratique d’Anterie, je tiens à publier un communiqué de la pars de l'Anterie concernant la situation actuelle au Nazum du Nord, impliquant un allié de la République antérienne, la Confédération socialiste du Nazum, et le Khardaz.

Notre nation appelle le Tsarat parlementaire du Khardaz à cesser ses revendications de dédommagements, construites sur des bases infondées et ridicules. Nous appelons à une désescalade immédiate de ces tensions totalement insensées et réaffirmons notre soutien à la Confédération socialiste du Nazum, victime de l’ingérence du gouvernement dictatorial khardazien.

Cordialement, le représentant des ministère des affaires étrangère et des armées de la République démocratique d'Anterie.

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Représentant des ministère des armées et des AE de la République démocratique d'Anterie
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Nos diplomates évacués d'urgence après la victoire tsariste


image Tsariste entrant dans la capitale Kharinsk


Ils sont de retour, sains et saufs mais profondément marqués. Après une présence de 67 années en Yashosie, nos derniers diplomates ont été évacués sans délai après la victoire totale des forces tsaristes et l’assassinat du président Skratac. "Nous craignions une prise d'otages", confie un haut responsable de l’ambassade. Voilà comment se sont terminés les combats de la guerre civile déclenchée en 1964, qui viennent de s’achever dans le sang avec la victoire des tsaristes du Tsarat de Khardaz.

L'effondrement final du régime socialiste yashosien s'est produit avec une rapidité qui a pris de court tous les observateurs internationaux. En l'espace de quelques semaines, les forces du Tsarat de Khardaz ont lancé leur offensive finale, balayant les dernières résistances gouvernementales et s'emparant de la capitale Kharinsk dans un bain de sang.

"Les dernières semaines ont été terrifiantes", témoigne l'ambassadeur Dragan Milanković, encore sous le choc. "Après l'assassinat du président Skratac nous avons senti que quelque chose de différent se préparait. Les tsaristes avaient déjà lancé plusieurs offensives majeures au cours des années précédentes, mais cette fois, leur détermination semblait absolue. En quelques jours, ils ont percé sur tous les fronts. Leurs colonnes blindées, équipées d'armements slaviensk je crois, de dernière génération, ont déferlé vers la capitale sans rencontrer de résistance organisée."

La rapidité de cette offensive finale s'explique en grande partie par l'effondrement moral des forces gouvernementales. Privées de leur leader charismatique, démoralisées par soixante ans de conflit ininterrompu, les troupes socialistes ont massivement déserté ou sont passées à l'ennemi. Les témoignages de nos diplomates révèlent l'ampleur de cette débâcle militaire sans précédent.

"Nous avons assisté depuis nos fenêtres à l'entrée des premiers blindés tsaristes dans les faubourgs de Kharinsk", se souvient Sanja Petrović, attachée politique en poste depuis dix ans. "Ce qui nous a frappés, c'est le silence. Pas de combats de rue, pas de résistance urbaine. Les forces gouvernementales avaient tout simplement fondu comme neige au soleil. Les habitants sortaient même de chez eux pour regarder passer les colonnes ennemies, certains avec des drapeaux tsaristes qu'ils avaient cachés pendant des décennies."

Cette capitulation en rase campagne du régime socialiste marquait l'aboutissement d'un processus de délitement qui durait depuis des années. Nos diplomates avaient observé, impuissants, la corruption croissante de l'appareil d'État yashosien, l'épuisement des ressources nationales consacrées à l'effort de guerre, et surtout la lassitude d'une population civile qui aspirait avant tout à la paix, même au prix d'un changement de régime radical.

La crainte d'être pris en otages était réelle et justifiée. Dès l’attentat de 1996, en effet, les forces tsaristes avaient développé une hostilité particulière envers les représentations diplomatiques étrangères, chargées de "soutenir le régime socialiste illégitime" et de "prolonger artificiellement une guerre que le peuple yashosien avait déjà tranchée". Les menaces avaient été multipliées ces derniers mois,

"Ils nous prenaient, sans aucun détour, pour des ennemis", relate Marko Jovanović, responsable de la sécurité de l’ambassade. Les messages diffusés sur leurs radios nous désignaient régulièrement comme des "agents de l’impérialisme socialiste international". "Un jour, en voyant les cercles s’approcher au niveau du quartier diplomatique, nous avons compris qu’il fallait partir. Tout de suite. Nous ne voulions pas nous retrouver otages dans une prison tsariste."

La fuite s’est opérée dans des conditions chaotiques, qui resteront gravées dans les mémoires de tous les participants. "Nous avons eu très peu de temps pour détruire les documents sensibles et embarquer tous le personnel ", raconte l'ambassadeur Milanković. "Les tsaristes bloquaient déjà certains axes routiers, leurs miliciens fouillaient les voitures suspectes. Nous avons quitté le pays par le dernier vol commercial possible, avec juste nos bagages à main. Tout le reste meubles, archives, véhicules diplomatiques sont resté sur place."

Cette fuite précipitée illustre l'ampleur du bouleversement géopolitique que représente la victoire tsariste en Yashosie. Pour la première, un mouvement ouvertement monarchiste et ultra-nationaliste prend le contrôle d'un État au Nazum, remettant en question des décennies d'équilibres diplomatiques et d'accords. La victoire du Tsarat de Khardaz après soixante ans de guerre civile constitue un événement majeur dont les répercussions dépassent largement les frontières yashosiennes. Nos diplomates, témoins privilégiés de cette transformation historique, dressent un tableau saisissant de la nouvelle réalité politique et sociale du pays.

"C'est terminé, ils ont définitivement gagné", confirme amèrement Aleksandar Stojanović, ancien attaché militaire en poste depuis quinze ans. "Les dernières poches de résistance gouvernementale sont tombées. Le régime socialiste, qui dirigeait la Yashosie depuis 1939, n'existe plus. Nous voilà face à la structure d’un nouvel ordre politique que nous ne savons pas encore mesurer."

Cette victoire s’est accompagnée d’une répression d’une rare brutalité, qui a surpris les observateurs les plus habitués. Les forces du Tsarat de Khardaz, galvanisées par leur victoire finale, ont engagé une épuration systématique contre tous les partisans de l’ancien régime. Du plus haut au plus humble, du chef, lui-même, jusqu’au petit clerc ou au simple agent.

"Ils tuent tous les responsables gouvernementaux qu’ils retrouvent", témoigne Elena Nikolić, dont les fenêtres de l’ambassade ont donné sur les derniers combats. "La purge a commencé dès que la capitale a été prise. Fonctionnaires, militaires, enseignants, simples agents des bureaux publics, ils exterminent tous ceux qui furent du régime ancien, y compris aux étages subalternes. On exécute désormais quotidiennement des gens en pleine rue et ils violé les femmes."

La politique de terreur pratiquée de manière systématique dévoile la vraie nature du mouvement tsariste ce qu'on répète depuis des année, éloignée des discours de nostalgie sur la "restauration de l’ordre traditionnel" qui avaient marqué son début en 1964, tant la guerre civile de soixante ans milite en faveur d’une radicalisation et d’une brutalisation d’une rébellion d’abord animée par la nostalgie de l’ancien régime monarchique et la révolte contre les transformations socialistes.

Les témoignages de nos diplomates sont là pour attester de l’amplitude des transformations sociales et politiques imposées par les nouveaux maîtres du pays. Dès les premiers jours de la victoire, les tsaristes se livrent à une révision complète de l’ordre juridique et social yashosien en abrogeant d’un trait de plume de 67 ans de législation socialiste.

La grande "dénationalisation" de l’économie, annoncée depuis des décennies par des discours aussi belliqueux que tsaristes, commence dans les premiers jours de la prise du pouvoir. Les entreprises publiques les plus prestigieuses sont attribuées à des familles issues de la noblesse d’Ancien Régime ou vendues à des capitaux privés, étrangers pour l’essentiel, et ce dans le cadre d’une privatisation sauvage, sans aucune concertation démocratique, qui rompt avec un régime économique dans lequel l’Etat contrôle depuis 1939 l’essentiel de l’appareil productif. L’éradication des minorités ethniques et religieuses ne laisse pas d’indiquer la réalité autoritaire du nouveau régime.

La Yashosie socialiste, malgré tous ses défauts, avait maintenu une relative tolérance envers les différentes communautés qui composaient sa population. Les tsaristes, imprégnés d'un nationalisme exclusif, ont immédiatement lancé une campagne de "purification nationale" qui vise à imposer leur vision d'une Yashosie ethniquement et religieusement homogène.

Les conséquences de cette révolution conservatrice dépassent largement le cadre interne yashosien. La victoire des tsaristes redistribue les cartes géopolitiques dans toute la région, offrant au Slaviensk un allié précieux et un accès privilégié aux ressources naturelles yashosienines. Cette nouvelle alliance bouleverse l'équilibre des forces et pose de nouveaux défis à la communauté internationale.

L'assassinat du président Skratac, survenu dans des circonstances encore mal élucidées, avait déjà sonné le glas de toute solution diplomatique au conflit yashosien. Nos diplomates, qui avaient consacré des décennies à tenter de se rapprocher et de promouvoir la paix , mesuraient depuis des mois l'inutilité croissante de leurs efforts de médiation.

"Comment négocier avec des gens qui assassinent les dirigeants élus ?", s'indigne l'ambassadeur Milanković, résumant l'amertume de toute une génération de diplomates. "Nous avions passé des années à construire des canaux de communication discrets avec les dirigeants tsaristes modérés, ceux qui semblaient encore ouverts à un compromis politique. L'attentat contre Skratac a révélé que ces modérés n'existaient plus ou n'avaient plus aucun pouvoir de décision au sein du mouvement."

Cette radicalisation progressive du mouvement tsariste constituait depuis longtemps une source d'inquiétude pour nos représentants diplomatiques. Les témoignages recueillis révèlent comment une rébellion initialement motivée par la nostalgie monarchiste s'est progressivement transformée en un mouvement fanatique, imperméable à tout compromis et déterminé à imposer sa vision par la force des armes.

La transformation idéologique du tsarisme yashosien reflète l'évolution générale d'un conflit qui a progressivement perdu tout caractère politique pour devenir une guerre d'extermination mutuelle. Les dirigeants actuels du Tsarat de Khardaz n'ont plus grand-chose à voir avec les nostalgiques de 1964 qui rêvaient simplement de restaurer l'ancien ordre social. Ils appartiennent à une génération née dans la guerre, formée par la violence, qui ne connaît que la logique de l'affrontement armé.

Ce développement permet de comprendre l’intensification de l’échec des efforts de médiation internationale au cours de ces dernières décennies. Le nouveau régime tsariste n’accorde aucune légitimité aux institutions diplomatiques traditionnelles qu’il assimile à des instruments d’un ordre international en opposition avec ses valeurs et ses finalités. Les dirigeants du Tsarat de Khardaz n’affichent aucune ambiguïté sur le fait qu’ils ne reconnaissent aucune des missions diplomatiques présentes sur leur territoire et qu’ils considérent tous les représentants étrangers comme des "agents de l’impérialisme" : "Ils nous considèrent comme des ennemis de l’intérieur", note Svetlana Pavlović, en charge des affaires consulaires. "Rester sur place nous exposait directement à des représailles, mais nous risquions aussi d’être utilisés comme des pions dans de futures pourparlers avec nos États respectifs. Le risque d’une prise d’otage diplomatique devenait trop élevé, il était impossible d’ignorer cette menace."

Cette hostilité envers la diplomatie traditionnelle s'inscrit dans une vision du monde qui caractérise désormais le mouvement tsariste. Pour ses dirigeants, il n'existe plus de terrain neutre possible : soit on soutient leur "révolution nationale", soit on appartient au camp des ennemis à abattre. Cette logique binaire rend impossible tout dialogue constructif et condamne la Yashosie à un isolement international croissant. La victoire tsariste en Yashosie ne se limite pas à un simple changement de régime politique. Elle marque une véritable expérimentation sociale et idéologique de grande envergure, à laquelle le pays s’assigne la fonction de véritable laboratoire de l’extrémisme nationaliste et religieux.

Les premiers décrets du nouveau régime montrent l’ampleur des transformations envisagées. L’éradication de la Constitution socialiste de 1939 est accompagnée par la rétablissement d’un ordre juridique archaïque bâti sur des codes d’inspiration monarchique d’avant-guerre agrémentés d’éléments d’innovations autoritaires contemporains. Cette régression légale efface d’un coup de plume soixante-dix ans de progrès sociaux et démocratiques qui avait développé le pays.

La question de l'enseignement illustre parfaitement cette révolution conservatrice. Le système éducatif yashosien, qui avait permis d’alphabétiser massivement la population et l’émergence d’une nouvelle génération d’ingénieurs et de techniciens compétents, est réformé dans le cadre des principes idéologiques tsaristes. L’histoire se réécrit pour faire l’apologie de la monarchie et désacraliser la période socialiste. Les sciences exactes sont subordonnées aux dogmes religieux traditionnels. L'enseignement des langues étrangères est drastiquement réduit pour limiter les influences extérieures.

Cette transformation du système éducatif vise à formater une nouvelle génération de Yashosiens selon les canons idéologiques du régime. Les enfants qui grandiront sous le Tsarat de Khardaz recevront une éducation radicalement différente de celle de leurs parents, créant une fracture générationnelle qui pourrait perdurer pendant des décennies.

Les axes proposés par le nouveau peuple en faveur de la politique économique du nouveau seront une fois encore l’un des principaux indicateurs idéologiques. La vague de privatisations des entreprises publiques, loin d’être animée par une efficacité économique, cherchait à vider de son contenu l’héritage socialiste tout autant que à récompenser les fidèles amis du mouvement tsariste. Cette nouvelle redistribution des richesses nationales annonce fragmentairement le retour des inégalités alors qu’il ne se présageait rien de tel depuis le délabrement du plan économique monarchique. S’il est vrai que l’agriculture était le champ d’activité traditionnel de l’économie yashosienne, elle était une priorité pour ces nouveaux maîtres.La redistribution des terres collectivisées aux descendants des anciens propriétaires terriens bouleverse les équilibres ruraux établis depuis des décennies. Cette "contre-réforme agraire" vise autant à effacer les traces du socialisme qu'à reconstituer une base sociale conservatrice dans les campagnes.

La fermeture de notre ambassade en Yashosie marque la fin d'une page exceptionnelle de notre histoire diplomatique. Depuis 1950, près de 1 000 personnes ont servi dans cette mission ambassadeurs, conseillers, attachés, personnel administratif contribuant à faire de notre représentation l'une des plus importantes et des plus influentes du pays.Cette présence diplomatique de longue durée avait permis à notre pays de jouer un rôle de médiateur reconnu dans le conflit yashosien. Nos diplomates avaient tissé des liens avec tous les acteurs politiques et sociaux du pays, acquérant une connaissance intime des enjeux locaux qui faisait de notre ambassade un point de passage obligé pour tous ceux qui s'intéressaient à la question yashosienne.

"Nous partons avec l'amertume de la défaite", confie Nikola Yokish, doyen des diplomates avec 25 ans de service en Yashosie. "Nous avons échoué dans notre mission première, qui était de contribuer à la résolution pacifique du conflit. Le régime que nous soutenions a été balayé, et maintenant ce sont des fanatiques qui dirigent le pays. Cette défaite diplomatique nous oblige à repenser notre approche des conflits gelés et notre capacité d'influence dans les situations de guerre civile prolongée."

Cette autocritique diplomatique révèle l'ampleur de la remise en question que provoque la victoire tsariste. Pendant des décennies, la communauté internationale avait misé sur une résolution graduelle du conflit yashosien par la négociation et la médiation. Cette stratégie s'appuyait sur la conviction que la lassitude des populations et l'épuisement économique finiraient par pousser les belligérants vers un compromis acceptable.

La victoire militaire totale des tsaristes démontre les limites de cette approche. Elle révèle comment un conflit apparemment gelé peut soudainement basculer, remettant en question des années d'efforts diplomatiques et d'investissements politiques. Cette leçon dépasse largement le cas yashosien et interpelle sur notre capacité collective à anticiper et prévenir les crises internationales.

L'évacuation précipitée de notre personnel diplomatique illustre également la fragilité de notre présence dans les zones de conflit. Malgré 67 année d'implantation et l'établissement de relations de confiance avec de nombreux acteurs locaux, nos représentants ont dû fuir en quelques heures face à la menace d'être pris en otages. Cette vulnérabilité souligne les risques croissants que font peser sur la diplomatie traditionnelle la radicalisation des conflits et la remise en cause des conventions internationales.

La peur était d'autant plus justifiée que les tsaristes avaient multiplié les menaces directes contre les diplomates étrangers au cours des derniers mois. "Ils nous accusaient ouvertement de prolonger la guerre en soutenant le 'régime illégitime'", se souvient Mikael Virtanen. "Leurs médias diffusaient régulièrement nos photos en nous présentant comme des 'ennemis du peuple yashosien'. Quand ils ont pris le pouvoir, nous étions des cibles désignées."

Cette hostilité envers la diplomatie internationale s'inscrit dans une logique plus large de rejet de l'ordre mondial établi. Le nouveau régime tsariste ne se contente pas de gouverner la Yashosie selon ses principes ; il entend également défier les normes et institutions internationales qui encadrent les relations entre États. Cette posture de défi systématique fait du Tsarat de Khardaz un facteur de déstabilisation régionale dont les conséquences dépassent largement ses frontières nationales.

La victoire des tsaristes en Yashosie constitue un bouleversement géopolitique majeur dont les conséquences se font déjà sentir bien au-delà des frontières du pays. Nos diplomates, observateurs privilégiés de cette transformation, mesurent l'ampleur des défis que pose l'émergence de ce nouveau pouvoir autoritaire au cœur du Nazum. L'alliance de facto qui s'établit entre le Tsarat de Khardaz et le Slaviensk redessine la carte des influences régionales. Cette convergence stratégique, préparée par des décennies de soutien militaire et financier slaviensk aux forces tsaristes, trouve désormais sa consécration politique avec l'instauration d'un régime ami à Kharinsk.

Les implications économiques de cette nouvelle alliance sont considérables. La Yashosie dispose de ressources énergétiques substantielles qui avaient été largement sous-exploitées pendant la guerre civile. Le nouveau régime tsariste s'empresse de signer des accords préférentiels avec des entreprises slaviensk, offrant à ce pays un accès privilégié à ces ressources en échange du soutien politique et militaire reçu pendant le conflit.

Cette redistribution des richesses yashosienines au profit d'intérêts étrangers suscite déjà des tensions au sein même du mouvement tsariste. Certains dirigeants régionaux, qui avaient rejoint la rébellion par nationalisme yashosien plutôt que par conviction monarchiste, s'inquiètent de voir leur pays transformé en quasi-protectorat slaviensk. Ces divisions internes pourraient être exploitées par l'opposition, si elle parvient à survivre à la répression en cours.

La dimension militaire de l'alliance tsaro-slaviensk pose également des défis stratégiques majeurs. La présence de conseillers slaviensk sur le territoire yashosien, officiellement niée mais reconnue par nous, modifie l'équilibre des forces dans toute la région.

L'impact sur les populations civiles de cette transformation géopolitique commence à peine à se faire sentir. Le nouveau régime tsariste, soucieux de consolider rapidement son pouvoir, multiplie les mesures populistes destinées à s'assurer le soutien des couches les plus défavorisées de la population. Distribution de terres agricoles, emplois dans les nouvelles entreprises privatisées, augmentation des prestations sociales financées par les revenus énergétiques : cette politique de redistribution vise à acheter la paix sociale après soixante ans de guerre civile.

Cependant, ces mesures ne parviennent pas à masquer la nature profondément autoritaire du nouveau régime. La liberté de presse, déjà limitée pendant la guerre civile, a été complètement supprimée. Les partis politiques d'opposition sont interdits. Les syndicats indépendants sont dissous. Cette mise au pas de la société civile s'accompagne d'un renforcement considérable de l'appareil répressif, alimenté par les techniques de surveillance modernes fournies par les partenaires slaviensk.

La question des réfugiés et des déplacés internes, qui représentent plusieurs millions de personnes après six décennies de conflit, illustre les défis humanitaires considérables auxquels fait face le nouveau régime. La politique de "réconciliation nationale" annoncée par les dirigeants tsaristes se heurte à la réalité des traumatismes accumulés et des divisions profondes qui traversent la société yashosienne.

Aujourd'hui, la Yashosie entière est contrôlée par le Tsarat de Khardaz, mais cette victoire militaire ne garantit pas la stabilité politique à long terme. Un régime né de la guerre civile et maintenu par la répression porte en lui les germes de nouveaux conflits. La communauté internationale, prise de court par la rapidité des événements, doit désormais composer avec cette nouvelle réalité géopolitique tout en préservant ses principes démocratiques et ses intérêts stratégiques.

"Une page se tourne aujourd'hui", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères en annonçant le rappel de nos diplomates. Cette page, écrite dans le sang et les larmes d'un peuple martyr, restera comme un témoignage de l'impuissance parfois de la diplomatie face à la logique implacable de la guerre totale et du fanatisme idéologique. L'expérience yashosienne interpelle notre époque sur sa capacité à prévenir et résoudre les conflits avant qu'ils ne dégénèrent en tragédies humanitaires et en bouleversements géopolitiques majeurs.
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Mes chers camarades, frère et sœur,


Je dois vous informer d'une décision difficile mais nécessaire que notre gouvernement vient de prendre : l'interdiction temporaire d'entrée sur notre territoire pour tous les yashosiens, effective immédiatement.

Depuis que la Yashosie est passée sous contrôle des milices tsaristes, la situation sécuritaire dans cette région s'est considérablement dégradée. Ces groupes armés ont prouvé qu'ils étaient capables des pires extrémités - nous l'avons vu avec l'assassinat du président Skratac. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les risques. Comment garantir qu'aucun élément hostile ne tentera d'entrer chez nous en se faisant passer pour un simple citoyen ? La sécurité de nos concitoyens doit passer avant tout.

Nos services frontaliers ont reçu les instructions nécessaires. Tous nos postes-frontières appliquent désormais cette mesure.
Je tenais à préciser que les citoyens yashosiens se trouvant déjà sur notre territoire sur lequel ils ne seront pas expulsés. Ils devront néanmoins se faire connaître auprès de nos services afin de faire le point sur leur situation ainsi que renouveler les autorisations nécessaires à leur passage ou davantage sur notre territoire.

Écoute bien ceci : ce n’est pas une interdiction définitive, je le répète. Dès qu'un gouvernement légitime sera restauré en Yashosie, dès que la situation redeviendra normale, nous lèverons immédiatement ces restrictions. Le peuple yashosien n'est pas notre ennemi. Ce sont ces milices armées et leurs méthodes terroristes que nous refusons de laisser s'approcher de nos frontières. C'est une question de bon sens et de responsabilité envers vous tous.


Vive le Morzanov !




Vassili Dronov
Président de la République du Morzanov
30/07/2017
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GOOODD MORNING LES TSARISTES



GOOD MOORNING LES TSARISTES


09/08/2017


Les premières lueurs du jour n'avaient pas encore chassé l'obscurité lorsque, dans l'atmosphère feutrée du quartier général, les stratèges commencèrent à redessiner l'échiquier militaire. Face aux récents exercices tsaristes menés aux abords de la frontière barvynienne, la République Socialiste du Morzanov jugea nécessaire une réponse mesurée mais édifiante, un exercice militaire avec des machines de guerres navales, car le point faible des Tsariste c'est la mer. Le Maréchal Dmitri Veltsarov, homme d'expérience aux tempes grisonnantes, prit sa décision avec la gravité qui sied aux responsabilités suprêmes : il fallait orchestrer une démonstration de puissance combinée, tout en aguerrissant nos forces aux opérations amphibies.

Dans son bureau baigné par la clarté blafarde des moniteurs tactiques, le chef d'état-major entreprit de joindre nos partenaires stratégiques. Les communications avec l'Ouaine et la Barvynie furent directes : "Situation tendue. Exercice combiné requis. Votre participation sollicitée." Les réponses ne tardèrent guère. L'Ouaine mit à disposition un submersible lanceur d'engins de 3e génération, parfaitement équipé pour les simulations les plus sophistiquées. La Barvynie dépêcha deux corvettes, spécialisées dans la reconnaissance maritime et l'escorte tactique.

Devant l'afflux des confirmations, le maréchal ne put réprimer un sourire empreint d'une satisfaction toute militaire : "Sacrés équipements... nous disposons là de beaux joujou par ma barbe !" Recouvrant immédiatement son sérieux, il déploya la stratégie : trois chasseurs-bombardiers morzniks exécuteraient des passes d'attaque simulées, larguant des charges d'exercice dans les eaux du Khardaz, à 30 kilomètres des rivages. Les corvettes seraient chargées de la collecte de renseignements navals et du déploiement sécuritaire le long des zones côtières sensibles. Quant au sous-marin, il simulerait le tir de deux missiles balistiques des projectiles d'entraînement, totalement inertes et conçus exclusivement pour ce type de manœuvre.

03h10

Après une semaine de préparation de l’exercice, sous un ciel encore chargé de brumes matinales, les corvettes appareillèrent de leurs mouillages respectifs, prenant position selon un dispositif minutieusement calculé. Leur mission : tisser un réseau de surveillance électronique et de renseignement autour des zones d'intérêt. À bord, les équipages, tendus mais parfaitement concentrés, savaient que chaque manœuvre devait reproduire fidèlement les conditions opérationnelles réelles.

04h02

Le bâtiment sous-marin de l'Ouaine nommé l'Othon s'immergea avec discrétion. En surface, les corvettes peaufinaient leur déploiement ; dans les hangars, les équipages aériens procédaient aux dernières vérifications. La simulation de lancement depuis le sous-marin fut orchestrée avec un souci du détail remarquable : illumination des tubes lance-torpilles, séquences de préparation réglementaires, transmissions codées vers les observateurs tout concourait à l'authenticité de l'exercice.

05h17

Dans un rugissement synchronisé, les trois chasseurs-bombardiers s'arrachèrent de leurs pistes dans une formation impeccable de la base de Ripograd. Évoluant à altitude tactique, ils enchaînèrent les passes de reconnaissance avant de larguer leurs charges d'exercice à 30km du rivage. Les projectiles factices touchèrent les flots dans des gerbes d'écume, leurs impacts soigneusement relevés par un réseau de bouées. Pendant ce temps, les corvettes s'occuper de leur tâche avec efficacité : interception des communications, guerre électronique, observation à distance. Le sous-marin, fidèle au scénario, exécuta sa séquence de "tir" : les trajectoires des missiles simulés s'affichèrent en temps réel sur les écrans de contrôle, sans qu'aucun projectile ne soit effectivement lancé. Le missile fictif a atteint parfaitement sa cible (Kharinsk)

06h02

Au signal convenu, chaque unité regagna ses positions d'origine avec la même précision qui avait caractérisé l'ensemble de l'opération. Le Maréchal Veltsarov parcourut les rapports d'engagement avec la satisfaction du chef militaire accompli : coordination inter-armes validée, procédures testées en conditions quasi-réelles, message politique transmis sans effusion de sang. "Mission accomplie dans les règles de l'art", consigna-t-il dans son journal de bord personnel. Les corvettes reprirent leurs patrouilles habituelles, le sous-marin retrouva l'anonymat des grandes profondeurs, tandis que les chasseurs regagnaient la sécurité de leurs abris fortifiés.


Cette opération fut exactement ce qu'elle devait être : un exercice militaire intense, une démonstration de force mesurée, et la preuve de notre excellente coordination.


carte du trajet des avionstrajet avion
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Inquiétudes du Commandement maritime velsnien, deuxième occurrence

La Marineria velsnienne se prépare t-elle à une alerte ?



Depuis plusieurs semaines, le Nord-Nazum est traversé par une série de secousses. Certes, celles ci sont légères et peu ressenties à première vue, surtout depuis la métropole velsnienne qui se trouve à plusieurs milliers de kilomètres de là. Mais ce n'est tant l'importance des tensions que leur provenance qui commence à inquiéter en plus haut lieu. il est rare d'ordinaire, que la cité de Tercera, très isolée au nord du Nazum, fasse part au Sénat des Mille de Velsna de ses préoccupations. Aussi, lorsque c'est le cas, il est inutile de dire que ce signal est déjà perçu comme inquiétant en soi. Si bien qu'après une énième démonstration de force de l'un des membres de la Confédération du Nazum dans les eaux du Tsarat Khardaz, il est désormais évoquer publiquement parmi les membres de l'Assemblée l'idée d'augmenter les effectifs de la garnison terrestre et navale de Tercera.

En soi, il n'existe pas de proximité entre la Grande République et l'une des parties de cette tension larvée, mais il est de notoriété commune que la cité sur l'eau n'apprécie guère de voir des exercices militaires à répétition à un jet de pierre de l'une des cités constitutives de la République, d'autant qu'il s'agit là d'une cité de droit juridique velsnien directement rattachée à l'administration de la ville-mère.

Dans ce cadre, le commandement maritime de l'Arsenal de la Marinieria basé à la capitale, a prit acte de ces gestes répétitifs, et évoque désormais l'éventualité d'augmenter sa présence maritime et aérienne dans la région si d'aventure ces évènements se répètent à une nouvelle occurrence. Les flottes des Classis I et II situées en Manche Blanche se tiennent prêtes à opérer un détachement dans la région en cas de problème, de même que les garnisones des bases aériennes de Moritonie sont potentiellement en alerte en cas d’escalade.
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Le Maréchal dévoile dix ans de construction militaire secrète


image hangars souterrains dans les montagnes


Il y avait de la tension dans l'air hier après-midi au ministère de la Défense. Les journalistes, convoqués à la dernière minute pour une "annonce majeure", se demandaient bien ce qui pouvait justifier une telle urgence. Certains évoquaient des mouvements militaires inhabituels, d'autres des rumeurs persistantes sur de mystérieux chantiers aperçus ces dernières années aux quatre coins du pays.

Lorsque, dans la salle de conférence surbondée, le Maréchal Dmitri Veltsarov était entré dans la pièce, le silence s’est imposé d’emblée. L’hommes, réputé pour sa franchise et sa brutalité des propos, devait avoir quelque chose de différents dans le regard ce jour-là. Les distinctions sur son uniforme brillaient sous les projecteurs, alors qu’il retroussait les lunettes sur son nez avant de se lancer dans une intervention.

"Mesdames et messieurs de la presse ", avait-t-il balancé d’une voix ferme, "il est temps d’ouvrir le rideau sur l’un des projets les plus ambitieux mis en œuvre par nos forces armées pour mieux les conditionner aux enjeux des nouvelles guerres". Et là, ce fut la sidération. Ce qui venait de sortir de sa bouche, d’une façon tout aussi déclamatoire, avait littéralement coupé le souffle à l’assistance. Des journalistes lâchaient la prise de leur stylo, d’autres avaient redressé d’un coup la posture de leur siège.

Imaginez un peu : pendant dix longues années, alors que nous occupions nos journées à faire vivre nos enfants, à râler à l’heure des bouchons ou à la vitesse à laquelle le temps passe, des milliers d’hommes et de femmes creusaient, foraient, bâtissaient, dans l’ombre, à la manière d’un film de science-fiction, un réseau souterrain. "Ce projet a débuté il y a exactement une décennie", nous a confié le Maréchal, feuilletant ses notes avec cette précision maniaque qu'on lui connaît. "Nous avons identifié dès 2007 la nécessité vitale de protéger nos actifs stratégiques contre d'éventuelles frappes aériennes massives."

2007... Certains d'entre nous étaient encore au lycée. Et pendant tout ce temps, le Morzanov préparait l'impensable. Plus de 500 hangars souterrains. Vous avez bien lu : cinq cents. Creusés à plus de 50 mètres sous terre soit l'équivalent d'un immeuble de 15 étages à l'envers. Répartis sur tout le territoire, parfois même cachés dans nos montagnes. Un chantier pharaonique qui a mobilisé des milliers d'ouvriers spécialisés, d'ingénieurs, de techniciens. Tous tenus au secret. Tous. "Comment ont-ils fait pour que ça ne se sache pas ?", a osé demander une consœur de la radio nationale. Le Maréchal a souri : "C'est ça, la différence entre un projet civil et un projet militaire, madame."

Quand on vous dit 2000 mètres carrés par installation, ça ne vous parle peut-être pas. Mais imaginez un supermarché entier, enterré à 50 mètres sous vos pieds, rempli d'avions de chasse. Chaque hangar peut accueillir entre 8 et 12 appareils selon leur taille. Les plus grands - que le Maréchal a qualifiés de "cathédrales souterraines" avec un brin de fierté dans la voix peuvent abriter jusqu'à 20 chasseurs-bombardiers. Et tenez-vous bien : l'intégralité de notre flotte aérienne peut être mise à l'abri en quelques minutes. Toute. Et encore, on nous dit que ce ne serait qu'un quart des hangars utilisés. Un quart ! Qu'est-ce qu'il y a dans les autres ?

"Nous parlons ici de la totalité de nos avions de chasse, bombardiers, appareils de transport, mais également de nos missiles balistiques et missiles de croisière, ainsi que de stocks considérables d'armement et d'équipements d'infanterie", a détaillé Veltsarov, avec ce petit sourire en coin qu'on lui voit rarement. On sentait qu'il savourait l'effet de ses mots sur nous, pauvres journalistes abasourdis. Mais pourquoi nous révéler tout ça maintenant ? Pourquoi sortir du placard un secret d'État aussi énorme ? Le Maréchal n'a pas tourné autour du pot : "Cette construction arrive au bon moment, au très bon moment même."

Et il n'a pas tort. Depuis quelques mois, l'actualité internationale nous rappelle que notre petit coin de planète n'est pas à l'abri des soubresauts géopolitiques. Le Velsna qui renforce sa présence militaire dans la région, avec des navires et des avions qui n'arrêtent pas de débarquer. Puis il y a cette fameuse "opération Clôture de Jardin" menée par le Jashuria au Chandekolza. Un nom qui fait frémir quand on connaît l'efficacité militaire jashurienne. "Une volonté expansionniste claire", selon Veltsarov, qui a consulté un dossier épais comme un annuaire téléphonique avant de poursuivre.

Mais c'est quand il a abordé le sujet des "attitudes ultra-agressives des forces tsaristes" que l'ambiance a vraiment changé dans la salle. Le ton s'est durci, les mots sont sortis plus secs. Veltsarov a tapé du poing sur son pupitre en évoquant les exercices militaires répétés près des côtes barvyniennes, les survols un peu trop rapprochés, cette "escalade militaire délibérée" qui n'échappe à personne."Nous ne cherchons pas la confrontation mais ils nous y obligent", a-t-il martelé, le regard noir. "Mais nous ne la craignons pas non plus. Ces installations garantissent que quoi qu'il arrive, le Morzanov conservera ses capacités de riposte intactes."

Ce qui frappe particulièrement, c’est certes la taille du projet, mais c’est aussi la technologie elle-même : chaque hangar dispose de systèmes de ventilation qui feraient rougir d’envie n’importe quel architecte, d’immenses ascenseurs hydrauliques capables de faire remonter un bombardier en quelques secondes, de voies d’accès si bien camouflées qu’on pourrait passer dessus sans s’en apercevoir.

Et ça, c'est juste pour un hangar. Parce qu'ils sont tous reliés entre eux par un réseau de tunnels. Un vrai métro militaire souterrain qui permet de déplacer personnel et matériel en toute sécurité."Ces forteresses souterraines sont stratégiquement placées non loin de nos aéroports militaires", nous a confié le Maréchal, mais quand on a voulu en savoir plus : "Secret défense." Point barre. Ce qu'il a bien voulu nous dire, en revanche, c'est que leurs appareils peuvent "apparaître à la surface et décoller ensuite sur les pistes en seulement 2 minutes." Deux minutes ! Le temps de se faire un café, et hop, l'avion est en l'air.

Mais le clou du spectacle, c'est quand il nous a parlé de l'ampleur du réseau : "Sous terre, nous avons creusé de grands tunnels s'étendant sur des centaines de kilomètres." Des centaines de kilomètres ! On pourrait faire un Krasnodar-Severomosk sous terre rien qu'avec leurs tunnels soit 650km et même plus. "Ces tunnels relient tous nos hangars souterrains et permettent de stocker et déplacer nos appareils dans un réseau gigantesque totalement invisible depuis la surface", a-t-il précisé, visiblement très fier de son joujou.

Un appareil stocké à 50 mètres sous terre qui remonte et qui est en vol en 120 secondes. "C'est tout ce que je peux vous dire sur nos procédures", a-t-il ajouté avec ce sourire qui en dit long. Et pour le camouflage, ils ont tout prévu. "Certaines de ces installations se trouvent sous des fermes, d'autres sous des zones industrielles apparemment banales", s'est amusé à révéler le Maréchal. "L'ennemi potentiel ne pourra jamais toutes les localiser."

En gros, la prochaine fois que vous passerez devant une exploitation agricole qui vous semble un peu trop bien entretenue, ou devant une zone industrielle un peu trop calme, posez-vous la question : et si il y avait un hangar à avions de chasse 50 mètres sous mes pieds ?Autant dire que cette bombe ne va pas passer inaperçue dans les chancelleries du coin. Viktor Kozlov, général en retraite qu'on connaît bien pour ses analyses toujours pertinentes, nous a confié hier soir que c'était un "game changer" dans l'équilibre régional.

"Le Morzanov vient de démontrer qu'il dispose désormais d'une capacité de survie exceptionnelle en cas de conflit", nous a-t-il expliqué au téléphone, encore sous le choc des révélations. "C'est du jamais vu dans la région." Bien sûr, on a voulu savoir combien tout ça avait coûté. Plusieurs dizaines de millions de Krysals par installation, nous a dit le Maréchal. Multipliez par 500... Quand on lui a demandé le montant total, il s'est contenté d'un sourire et d'un "investissement considérable mais nécessaire pour la sécurité nationale."

En repartant de cette conférence de presse historique, une chose était claire : le Morzanov n'est plus le même qu'il y a quelques heures. Ces révélations changent la donne, redessinent les rapports de force, envoient un message fort à tous ceux qui auraient des idées belliqueuses.

Comme l'a conclu le Maréchal avant de quitter l'estrade : "Que les choses soient claires pour tous ceux qui nourriraient des intentions hostiles envers notre nation. Le Morzanov est prêt. Nous avons anticipé, nous avons préparé, nous avons agi. Nos citoyens peuvent dormir tranquilles. En bref attention à vous les Tsaristes"


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