Objet: Normalisation des relations.
Aux représentants des Communes Unies d'Altrecht,
Mais le globe évolue, ses Etats en font de même. C'est également sous le contexte mêlé du bombardement Hotsalien que nous vous contactons, madame, monsieur. S'il est évident que de nombreuses disparités nous séparent, la différence n'est en aucun cas le motif de la guerre. Par ses méfaits, l'Hotsaline s'est rendue coupable d'une des plus rares lâchetés de ce siècle. Bien que notre position officielle s'est conservée de la neutralité, nous observons avec effroi l'évolution du contexte régional, uniquement causé par la bêtise d'un gouvernement belliqueux et sanguinaire.
Par conséquent, il n'est que des plus évidents de qualifier grandissante l'exacerbation des tensions, que ce soit mondialement ou régionalement. De ce fait, la République Impériale souhaiterait rouvrir le dialogue avec le nouveau pays Altrechtois. Aussi voulons-nous souligner l'importance de la diplomatie, un principe oublié à bien des égards. Enfin, nous vous informons du déroulement très prochain d'un sommet à Volkingrad, en vue de la création d'une sorte de comité visant la stabilité de l'Eurysie centrale. Ce sont prochainement les quatre nations centreurysiennes considérées les plus influentes qui se réunissent à notre capitale, à noter l'Empire Raskenois, l'Estalie, la Kaulthie et Karty.
Ne soyez guère offusqués de ne point être convié à ce projet, tout du moins pour l'instant. Ce "comité", comme nous l'appelons, n'est qu'à un stade embryonnaire. Sans la participation des quatre pays cités, il serait tout bonnement impossible de le faire fonctionner. C'est pourquoi, et nous l'espérons, lorsqu'un consensus quadrilatéral sera trouvé, l'ensemble des pays de l'Eurysie centrale seront conviés. En l'état, nous ne pouvons vous assurer que l'Altrecht, si ses représentants l'estiment judicieux, pourra participer à ce comité. De fait, assez simplement, encore faudrait-il que ledit comité vienne à voir le jour. Il n'en est qu'aux prémices, ce n'est pas pour autant que nous devons le délaisser. Vous l'auriez deviné, tout comme Visonza ou encore le Bachmeyer, l'Altrecht est informé de l'ensemble de ces événements. Dans l'espoir de vos bons retours, bien à vous et cordialement, je vous dis au revoir et à bientôt,
Mes sincères salutations.
