31/08/2017
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Opération « Sèche-cheveux » - Page 2

2022
"Il va falloir se mettre à table"

Préparation des Classis I et II et appel à la négociation



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La "Défaite d'Erwys", frégate parmi celles mises en alerte dans la zone


Conformément aux mots échangés avec le gouvernement tanskien, les deux flottes velsniennes de la Manche Blanche, la Classis I, basée à Velsna, et la Classis II basée en Achosie du nord (accesoirement la flotte la mieux dotée de la Marineria), sont désormais considérées en état d'alerte jusqu'au départ de la flotte communaliste de large d'Altrecht. Cette préparation au déploiement, même si pour l'instant, ne concrétise pas par la moindre action offensive, est considéré sans aucune mesure depuis la Guerre civile velsnienne.

A la tribune du Sénat, son excellence Maître de la Garde Carlos Pasqual a adressé une longue joute verbale sans distinction de bord, en indiquant à tous les belligérants, mais plus spécifiquement le Kah dans le cadre du déploiement de la flotte, qu'il était temps "de se mettre à table".

Dans le même temps, le Sénateur-Amirraglio Becko, commandant à l'origine la Classis II uniquement, s'est vu attribué la coordination des deux flottes de la métropole dans le cadre d'un mandat extraordinaire. Sa force compte notamment un groupe aéronaval au complet, ainsi qu'une quarantaine d'appareils de combats. Il est estimé qu’environ 50% de toute la force navale velsnienne est désormais susceptible de se voir affectée par la mise en alerte, et ordre a été donné à tout le personnel des flottes d'un retour immédiat à affectation en cas d'aggravation ou de refus clair de coopération de la part de la flotte communaliste.

L'Amirraglio "Becko" a désormais toute latitude pour agir selon sa guise dans le cadre d'une entrée en contact avec la flotte kah tanaise. Le dialogue est privilégié, mais le degré de préparation des deux flottes ne laisse guère de doute sur les éventualités auxquelles la Grande République est exposée.


Un court message a été ainsi envoyé au groupe aéronaval kah tanais par l'Amirraglio Becko, qui a entamé une discussion à distance avec les rouges:
"Si discussion envisageable et volonté de mettre à plat, demande en premier lieu l'arrêt des opérations. Le retrait de la force armée kah tanaise et son repli à Kotios est nécessaire à tout processus de désescalade. Impératif."

Intervention lambda de Carlos Pasqual prise hors de son contexte
1946
Qui viole un espace aérien, se fait violer sa zone d'exclusion aérienne !
Le 17/06/2017

Une forme sinistre apparait dans le ciel nocturne, un cauchemar planant qui scrute l'horizon. Yog-Sothoth a été invoqué, le Tout en Un et le Un en Tout. Quelque chose s'est réveillé, quelque chose de plus grand que Rasken

L'Impérialiste Rat-skenois avait décidé de violer à nouveau la souveraineté de la Krésetchnie, encore une fois avec l'appui de Velsna. Cette agression ne saurait rester impunie et les bergrosish avaient bien pour intention de faire ces rongeurs assumer les conséquences de leurs actes. Vers 23h, quand le soleil s'était couché (ce qui nécessitait d'attendre un peu en été), les unités anti-aériennes du Kolsterbund se mirent en position. Roulant jusqu'en Gradenbourg sans encombre, le terrain étant occupé exclusivement par l'Hotsaline qui avait été mise au courant, l'opération se déroula sans encombre. N'ayant aucun dispositif de reconnaissance au sol, les raskenois ne verront venir la chose. Il n'était pas question de déployer les dirigeables pour bloquer les avions avec leurs câbles métalliques, bien que c'était tentant mais les bergrosish avaient à la surprise générale une meilleure notion de l'escalade que leur voisin germanique. Non, on allait simplement larguer les avions gonflés à l'hélium, enrobés dans quelques câbles métalliques qui augmentait de manière arrangeante la surface équivalente radar. C'étaient uniquement des leurres avec un objectif très simple : forcer la mobilisation des appareils velsno-raskenois. On les déployait un à un de manière parcimonieuse, l'objectif étant juste de faire décoller les appareils adverses et peut-être même gâcher quelques munitions. Fait intéressant, les ballons étant gonflés à l'hélium, ils seront à température ambiante, ce qui réduisait leur portée de détection aux optroniques infrarouges, forçant à se concentrer sur l'emploi de radars et surtout de munitions à guidage radar. 23 h 30, c'était parti. On lançait deux dirigeables et on allait répéter le processus de manière aléatoire : un coup après une trentaine de minutes, puis une heure, puis vingt minutes. Un par un ou deux par deux, il n'y avait pas de schéma planifié à l'avance, et les bergrosish allaient continuer tant qu'ils ont des dirigeables en réserve.
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