
La "Défaite d'Erwys", frégate parmi celles mises en alerte dans la zone
Conformément aux mots échangés avec le gouvernement tanskien, les deux flottes velsniennes de la Manche Blanche, la Classis I, basée à Velsna, et la Classis II basée en Achosie du nord (accesoirement la flotte la mieux dotée de la Marineria), sont désormais considérées en état d'alerte jusqu'au départ de la flotte communaliste de large d'Altrecht. Cette préparation au déploiement, même si pour l'instant, ne concrétise pas par la moindre action offensive, est considéré sans aucune mesure depuis la Guerre civile velsnienne.
A la tribune du Sénat, son excellence Maître de la Garde Carlos Pasqual a adressé une longue joute verbale sans distinction de bord, en indiquant à tous les belligérants, mais plus spécifiquement le Kah dans le cadre du déploiement de la flotte, qu'il était temps "de se mettre à table".
Dans le même temps, le Sénateur-Amirraglio Becko, commandant à l'origine la Classis II uniquement, s'est vu attribué la coordination des deux flottes de la métropole dans le cadre d'un mandat extraordinaire. Sa force compte notamment un groupe aéronaval au complet, ainsi qu'une quarantaine d'appareils de combats. Il est estimé qu’environ 50% de toute la force navale velsnienne est désormais susceptible de se voir affectée par la mise en alerte, et ordre a été donné à tout le personnel des flottes d'un retour immédiat à affectation en cas d'aggravation ou de refus clair de coopération de la part de la flotte communaliste.
L'Amirraglio "Becko" a désormais toute latitude pour agir selon sa guise dans le cadre d'une entrée en contact avec la flotte kah tanaise. Le dialogue est privilégié, mais le degré de préparation des deux flottes ne laisse guère de doute sur les éventualités auxquelles la Grande République est exposée.
Un court message a été ainsi envoyé au groupe aéronaval kah tanais par l'Amirraglio Becko, qui a entamé une discussion à distance avec les rouges:
"Si discussion envisageable et volonté de mettre à plat, demande en premier lieu l'arrêt des opérations. Le retrait de la force armée kah tanaise et son repli à Kotios est nécessaire à tout processus de désescalade. Impératif."
Intervention lambda de Carlos Pasqual prise hors de son contexte