Posté le : 27 nov. 2025 à 16:45:48
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Christina Hönigswald – Monsieur Tchëkéli, je comprends parfaitement les réticences que votre pays possède vis-à-vis de l’implantation d’entreprises étrangères sur votre sol, qui plus est dans un secteur aussi important pour votre pays que le secteur minier. Dans ce sens, je peux vous assurer que nous n’avons aucunement la volonté de nous ingérer dans vos affaires internes ou de prendre le contrôle de vos sites miniers, notre objectif n’est pas là, mais dans la création d’un partenariat purement économique, partenariat qui nous serait mutuellement bénéfique.
Pour commencer, nos besoins : comme je vous l’ai dit, Rasken dispose d’une industrie importante réclamant de grandes quantités de ressources ; pour ce qui est des ressources de base comme le pétrole, le fer ou le ciment, nous répondons largement à nos besoins. Cependant, ce n’est pas le cas pour ce qui est des platinoïdes (platine, rhodium, palladium), des terres rares (néodyme, dysprosium, europium, yttrium…), des métaux stratégiques (vanadium, tungstène, germanium, indium, gallium) et des métaux de transition conducteurs (nickel, cobalt). Aujourd’hui, nous disposons d’un certain nombre de fournisseurs, cependant, établir un partenariat avec le Tsarat parlementaire du Khardaz permettrait de sécuriser un fournisseur stable de par les accords dont vous avez déjà discuté avant mon arrivée.
Si partenariat il y a et que des entreprises raskenoises viennent s’installer dans votre nation, cela se fera très certainement au travers de coentreprises détenues dans une certaine part par les entreprises raskenoises et dans une autre part par les acteurs locaux, voire même l’État khardazien. Dans des cas similaires que nous avons vécus, nous avions par exemple négocié 60 % pour les acteurs locaux et 40 % pour nos entreprises. Cependant, les entreprises raskenoises ne vont pas se contenter de simplement investir, elles viendront également avec les techniques et les technologies les plus avancées dont nous disposons : excavatrices géantes, systèmes antipollution, systèmes antipoussière, etc. De plus, des programmes de formation seront également proposés pour les Khardaziens souhaitant travailler pour les entreprises raskenoises.
Au-delà de ça, je ne peux cependant pas m’avancer, car nous n’avons pas les informations sur les ressources en place et donc sur le potentiel minier. Ainsi, je vous propose que nos deux nations établissent conjointement un programme de prospection du sous-sol de votre pays en vue d’en dresser un inventaire complet et que nous reprenions nos discussions à ce moment-là. Comme le dit le slogan de l’Institut Raskenois de Géologie Impériale : connaître son sous-sol, c’est savoir ce que l’on peut en faire.