Posté le : 11 oct. 2025 à 19:18:08
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Prise de parole de Sa Majesté Louis II, Président du PAS, en réponse au Porte-Parole de la République Actionnariale de Cramoisie©
Très chers Mastaw Galla,
si vous le permettez, refaisons donc ensemble les comptes concernant le vote visant à exclure la République Actionnariale de Cramoisie©.
Le Royaume de Finejouri a voté POUR l'exclusion de la Cramoisie, et donc contre son intégration, du fait que c’est nous-mêmes qui avons proposé ce vote en tant que présidence.
L’État Nguèmiènè a voté POUR la non-intégration de la République Actionnariale de Cramoisie© au PAS.
Anna (IDA) a voté POUR l'exclusion de la Cramoisie.
L’Ouwanlinda a voté POUR l'exclusion de la Cramoisie.
La R.D.L. Gondo a voté POUR l'exclusion de la Cramoisie du PAS.
L’Empire Islamique de Churaynn a voté contre la venue d’un État génocidaire, dictatorial et luciférien. Donc POUR l’exclusion.
La Confédération de Qadishapolis a voté contre l'adhésion de la République Actionnariale de Cramoisie©, donc POUR son exclusion.
La République Fédérale de Kéran a voté POUR l’exclusion.
La République Démocratique d’Anterie a voté POUR l’exclusion (l’État d’Edango suivant le même vote).
L’Union des Corporations du Phéniskus a voté POUR l’exclusion.
Faravan a voté catégoriquement contre l’accession de la Cramoisie au Pacte Afaréen de Sécurité, donc POUR son exclusion.
Azur a voté POUR l’exclusion de la Cramoisie.
Si je compte bien, nous avons donc 13 POUR l’exclusion et 0 CONTRE.
Ordre du jour n°2 — Session n°2
Présidence : Royaume de Finejouri
Session : du 20/10/2017 au 10/11/2017 hrpsois 1 semaine IRL donc jusqu'au 18/10
Éclaircissement, Réajustement, Approbation – n°2
(Proposition du Royaume de Finejouri)
Lors de cette proposition, il vous sera expliqué chaque point de la charte et il vous sera proposé de nouveaux articles.
Très chers représentants des nations afaréennes,
Avant d’entamer la suite de nos débats, il me paraît essentiel d’apporter plusieurs éclaircissements sur la Charte du Pacte Afaréen de Sécurité, afin d’en garantir une lecture commune, plus claire et adaptée aux réalités de notre temps. Ces précisions, ainsi que les ajustements que je soumettrai à votre considération, visent non pas à modifier l’esprit fondateur du PAS, mais à le renforcer et à lui donner toute la cohérence et l’efficacité qu’exige la stabilité de notre continent.
Commençons donc par une relecture de la charte et une explication point par point.
1. Charte des valeurs afaréennes
1.1. Les valeurs afaréennes sont les valeurs qui unissent tous les peuples du continent afaréen, sans distinction d'ethnie, de religion ou d'idéologie politique. Est membre de droit de ce traité tout Etat dont le territoire souverain et la capitale politique, économique et militaire se trouve sur le continent afaréen, dont la langue officielle est une langue afaréenne, et qui a adopté le texte intégral de cette présente charte dans sa loi nationale.
1.2. Les valeurs afaréennes sont ; (1) l'esprit de l'unité des peuples du continent et de leur indépendance ; (2) le désir de coopération, de concorde et de paix entre les peuples afaréens ; (3) le respect des spécificités nationales et des croyances religieuses de chaque peuple afaréen représenté par son Etat ; (4) le respect du droit universel des peuples à la prospérité, à la tranquillité et à la justice, en Afarée comme ailleurs ; (5) la consécration du droit souverain et inaliénable des peuples à déterminer la forme de leur existence politique ; (6) le rejet de l'impérialisme et du colonialisme ; (7) la décolonisation pleine et entière et la préservation contre les ingérences extérieures de tout le continent afaréen.
2. Principe de non-agression
Les Etats signataires s'engagent à ne pas recourir à des actions militaires hostiles les uns contre les autres et à privilégier la voie du dialogue, de la négociation et du droit pour régler les différends qui existeraient entre eux sur toutes les questions possibles.
3. Principe de solidarité afaréenne en matière diplomatique et de sécurité
Les Etats signataires s'engagent à se porter diplomatiquement et si nécessaire matériellement assistance en cas d'agression par un Etat extérieur.
4. Conseil Afaréen de Sécurité
Les Etats signataires s'associent en une instance de discussion et de prise de décision au sein du Conseil Afaréen de Sécurité. Cette instance doit être le lieu de l'expression des points de vue pour coordonner l'action des Etats signataires, adopter des engagements communs et réviser, s'il y a lieu de le faire, le présent traité. Les coordinateurs du C.A.S. veillent au bon déroulement des débats et à leur concrétisation.
L'exclusion d'un Etat du C.A.S. doit être votée à l'unanimité des autres membres, et ne saurait être que temporaire et conditionnée à des dispositions facilement évaluables.
Explication
1. Les valeurs afaréennes
La première partie de la charte énonce les valeurs afaréennes, qui constituent la base morale et politique du Pacte.
Ces valeurs ne sont pas de simples mots : elles sont les piliers de notre renaissance collective. Elles rappellent que chaque État afaréen, quelle que soit sa culture, sa foi ou son système politique, est uni par un même destin. Être afaréen, c’est appartenir à une communauté de peuples libres, fiers et décidés à bâtir leur avenir sans tutelle étrangère.
Ainsi, le rejet du colonialisme, de l’impérialisme et des ingérences extérieures n’est pas une clause accessoire, c’est le cœur même de la Charte. Le PAS reconnaît que tant qu’un seul peuple afaréen restera sous domination extérieure, notre continent ne sera pas véritablement libre.
De même, la décolonisation pleine et entière n’est pas seulement un vœu, c’est une obligation morale et politique. Chaque État membre s’engage à défendre, sur la scène internationale, le droit de tout peuple afaréen à disposer de lui-même et à vivre sans emprise extérieure.
2. Le principe de non-agression
Le second article réaffirme un principe simple mais essentiel : aucune arme afaréenne ne doit jamais se lever contre un autre État afaréen.
Cela ne signifie pas l’absence de désaccords, mais la volonté commune de les résoudre par le dialogue, la médiation et le respect du droit.
C’est en cela que le PAS se distingue : il ne promet pas un continent sans tensions, mais un continent sans guerre entre frères.
3. La solidarité afaréenne
Le troisième article consacre le principe de solidarité active. Lorsqu’un État afaréen est attaqué par une puissance étrangère, toute l’Afarée est attaquée.
C’est la traduction directe de notre unité : un continent, une défense, un destin.
Cette clause engage les nations à s’assister diplomatiquement, matériellement et, si nécessaire, militairement.
Mais elle engage aussi à une solidarité morale : ne pas se taire face à l’injustice, ne pas détourner le regard quand un peuple afaréen souffre.
4. Le Conseil Afaréen de Sécurité
Le Conseil Afaréen de Sécurité (C.A.S.) est le cœur décisionnel du Pacte.
C’est là que les États membres débattent, votent et orientent les actions communes.
Aucune décision majeure, notamment l’exclusion d’un État, ne peut être prise sans l’unanimité.
Cette exigence garantit que le PAS ne sera jamais l’instrument d’un seul pays, mais bien l’expression collective de tous.
L’exclusion d’un État, d’ailleurs, n’a jamais vocation à être punitive ou définitive : elle n’est qu’un temps de mise en conformité, permettant à un État de revenir dans le cadre de la charte et d’y retrouver sa place une fois les conditions respectées.[spoiler=nom]
Propositions de réajustements
Après ces explications, il apparaît que si la charte est élégante sur le papier, elle manque parfois de bases concrètes concernant les manœuvres possibles.
C’est pourquoi, en tant que Président, je vous propose les articles révisés suivants, destinés à renforcer la clarté et la cohérence du texte.
Je rappelle que toute modification devra être approuvée à l’unanimité des membres.
1. Les valeurs afaréennes (révisé)
1.1. Les valeurs afaréennes sont les principes fondamentaux qui unissent les peuples du continent afaréen dans le respect de leur souveraineté, de leur diversité et de leur liberté politique.
1.2. Est éligible à l’adhésion tout État :
– dont le territoire souverain, la capitale politique et la langue officielle sont afaréens ;
– qui reconnaît et intègre la présente charte dans son droit national ;
– et qui s’engage à respecter les principes de non-agression, de solidarité et de rejet du colonialisme, et à promouvoir les valeurs afaréennes.
1.3. L’adhésion d’un nouvel État est soumise à l’approbation du Conseil Afaréen de Sécurité à la majorité de l'ensemble des membres.
1.4. Les valeurs afaréennes incluent :
(1) l’unité des peuples afaréens et leur indépendance ;
(2) la coopération, la concorde et la paix ;
(3) le respect des cultures et des croyances ;
(4) le droit à la prospérité, à la justice et à la souveraineté ;
(5) le rejet de l’impérialisme, du colonialisme et de toute ingérence étrangère.
2. Principe de non-agression (révisé)
2.1. Les États membres s’interdisent tout acte d’agression armée, économique, numérique ou politique contre un autre État membre.
2.2. Tout différend entre États membres doit être soumis en priorité à la médiation du Conseil Afaréen de Sécurité, puis, à défaut d’accord, à un Comité de Conciliation Afaréen institué à cet effet.
2.3. Le recours à la force entre membres du PAS est strictement prohibé.
3. Principe de solidarité afaréenne (révisé)
3.1. Les États membres s’engagent à se soutenir mutuellement en cas d’agression militaire, économique ou politique provenant d’une puissance non afaréenne ou afaréenne.
3.2. Cette assistance peut prendre la forme :
– d’un soutien diplomatique collectif ;
– d’une aide logistique, humanitaire ou militaire selon les capacités de chaque État ;
– d’une action coordonnée approuvée par le Conseil Afaréen de Sécurité.
Cette force sera nommée Force Afaréenne de Sécurité Collective (FASC), placée sous commandement conjoint, et interviendra exclusivement en cas d’agression extérieure ou de menace majeure à la paix continentale.
4. Conseil Afaréen de Sécurité (C.A.S.) (révisé)
4.1. Le Conseil Afaréen de Sécurité (C.A.S.) est composé de représentants permanents de chaque État membre.
4.2. Le Conseil élit un Président pour un mandat de 12 mois, chargé d’assurer la coordination et la représentation du PAS.
4.3. Les décisions ordinaires sont adoptées à la majorité simple ; les révisions de la Charte, les exclusions, intégrations ou projets communs nécessitent une unanimité complète.
4.4. L’exclusion d’un État ne peut être envisagée qu’en cas de violation de la Charte. Elle est temporaire et réversible dès que l’État redevient conforme.
5. Les sanctions graduées (ajouté)
La présidence, avant d'entamer une procédure d'exclusion, peut, si un État membre est en infraction avec la charte, proclamer :
– un avertissement officiel ;
– une suspension temporaire de ses droits de vote pour une durée d’un mois non renouvelable ;
– une mission d’observation afin d’évaluer les progrès vers la conformité.
Je vous laisse maintenant la parole pour débattre de ces propositions ou pour toute demande d’éclaircissement.
Votre implication et votre sérieux sont plus que nécessaires pour faire avancer la vie de notre continent.
Je rappelle enfin que ce débat sera suivi d’un vote, auquel participeront 12 États, puisque je considère évident que, proposant ces modifications, je suis pour leur adoption.