13/04/2018
16:33:21
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Hôtel d'Eurysie - Page 2

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Grand galas à l'invitation de mademoiselle Améthyste Castelage pour fêter ses victoires militaires, la mort de ses ennemis, la réussite industrielle de Carnavale et accessoirement donner des sous à de nobles causes


- Pardonnez moi, auriez-vous vu mon assistant ? Un jeune homme grand, dégingandé, vêtu de rouge.

- Docteur Géminéon c'est un honneur... ah non je ne l'ai pas vu.

- Tant pis merci quand même. Excusez moi, auriez-vous vu mon assistant ? Grand, en rouge ?

- Bonjour docteur. Votre assistant ? Je croyais que c'était votre fils, il vous ressemble tant...

- Et donc ?

- Pas vu.

- Merci quand même.

- BOUH !!!

- Ah !!!

Philippe GéminéonCamille Printempérie

- AAAAHH !

- Mais ça ne va pas bien d'apparaitre comme ça devant les gens en hurlant ?!

- Putain ! Je vous ai pris pour Bartholoméon !

- De Petipont ? Qu'est-ce que vous racontez Printempérie, vous êtes encore sous drogues ?

- Jamais pendant le travail.

- A d'autres. Au lieu de faire des conneries aidez moi à trouver mon assistant. Balthazar Métaphore, grand, en rouge, il me ressemble.

- C'est que j'ai un conseil d'administration à suivre...

- Ne discutez pas et trouvez le.

- Bon bon.

Printempérie disparait.
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Ça se rapproche.
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Martin EstragonJulien Glabre

- Un mot monsieur.

- Oui oui ?

- Écoutez je ne sais pas qui vous êtes mais vos vêtements, là, ça ne va pas du tout. Tenez, voici ma carte, vous leurs dites que vous venez de ma part, on vous rhabillera.

- Vraiment ?

- Croyez moi je suis un professionnel. On dirait que vous vous habillez comme si le Chaos n'avait pas eu lieu, vous avez un siècle de retard.

- Je l'ignorais.

Julien Glabre tire sur le par-dessus de Martin Estragon.

- Non mais c'est quoi ce tissu ? De la récup' ?

- Oui oui.

- C'est de la récup' ? Mais enfin qui vous a laissé entrer ici ?

- Commissaire Estragon, je représente Commissariat Central pour le galas.

- Ah. D'accord. Je vois. Bon. Écoutez, essayez de vous faire discret d'accord ?
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Grand galas à l'invitation de mademoiselle Améthyste Castelage pour fêter ses victoires militaires, la mort de ses ennemis, la réussite industrielle de Carnavale et accessoirement donner des sous à de nobles causes


Octobre DiabledhommeAdrienne Hyène

- Vous êtes sûr que vous n'avez pas d'exclus ?

- Je vous dis que non, laissez moi maintenant.

- C'est pour Carnavale Demain, vous êtes contre la presse monsieur ?

- Je n'ai rien à vous dire. Vous attendrez nos conférences de presse comme tout le monde.

- Vous savez, le boulot d'un capitaine d'industrie c'est aussi les petites indiscrétions aux journaux.

- Qui vous a dit une bêtise pareil ? Je suis certain que c'est Esther Mystère, c'est bien son genre.

- C'est pas une bêtise monsieur Diabledhomme, sans exclus comment vos concurrents vont savoir que vous êtes devant eux ?

- Mais je ne veux pas qu'ils le sachent, foutez le camp !

- Et alors les investisseurs vont pas venir chez vous, hein, et la bourse vous y pensez à la bourse ?

- VOUS ME LES CASSEZ LES BOURSES ! HORS DE MA VUE !

Silence autour d'eux.

- Pardon je me suis emporté...

- Crier sur la presse libre, c'est pas glop.

Entre ses dents :

- Je vous retiens, vous.

- Allez une petite exclu et on oublie ça ?

- Si Pervenche Obéron tenait encore la Principauté jamais vous n'oseriez vous adresser comme cela à un grand industriel de l'armement.

- Oh vous en persuadez pas, j'ai toujours été assez rentre-dedans, puis Pervenche est morte alors...

- Du respect pour la dame balistique !

- Vous l'aimiez bien, vous savez qu'elle communiquait beaucoup, c'était la championne pour ça. Et vas-y que je te missile un cardinal pour faire de la pub et vas-y que je tire au dessus d'une grande ville pour faire grimper les marchés.

- Et alors ? Je n'ai pas de missile à tirer moi. Mon domaine ce sont les ordinateurs.

- Ba faites un truc super avec un ordi je sais pas ? Vous avez pas des types de la com' pour vous peaufiner ça ?

- Même si c'était le cas je me passerai de vos conseils.

- Vous avez tort, être amis avec les journalistes ça peut servir. Ah ba tient en parlant d'ami...

Elle attrape par la manche Olivert Pierouge qui n'avait rien demandé.

Olivert Pierouge
- C'est monsieur Diabledhomme, de Métal Hurlant. Monsieur Diabledhomme, Olirouge pic-vert.

- Non, Olivert Pierouge.

- Oups.

Octobre Diabledhomme se masse le crâne.

- Vous êtes qui encore vous ?

- Je suis syndicaliste.

- Nom de Dieu quelle soirée...
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Albernest BrulotBarthélémy Saint

- Donc vous êtes en quelque sort un expert en trous.

- C'est une façon originale de qualifier la géothermie mais, oui, on peut dire ça oui.

- Cela m'intéresse car, figurez-vous, j'y passe la majeure partie de mon temps de travail.

- Dans un trou ?

- C'est ça, donc si vous aviez des conseils...?

- Des conseils en trous ?

- C'est ça.

- Écoutez vous me prenez un peu au dépourvu... bien sûr ce n'est pas pareil de forer dans le sol pour récupérer la chaleur de la terre et en faire quelque chose d'habitable bien que, dans ce second cas, j'ai aussi un peu d'expertise mais...

- Oui c'est ça, en faire quelque chose d'habitable.

- C'est que cela dépend de beaucoup de paramètres : la profondeur, la taille de la zone à creuser, la nature du sol aussi, selon les couches c'est plus ou moins difficile. Il faut des outils adaptés.

- Attendez je note.

- Non mais je vous dis ça comme ça, je ne vais pas vous faire un exposé détaillé.

- Mais vous pourriez ?

- Pas moi personnellement mais mes ingénieurs oui bien sûr. Nous pourrions organiser un rendez-vous si vous voulez ?

- Cela m'intéresse car, voyez vous, cela fait presque un an que nous creusons et rebouchons sous Carnavale, c'est un vrai gruyère là-dessous, le SAD BB a une expertise dans le génie bien sûr et nous recevons de l'aide du syndicat des égoutiers mais je me dis qu'avec vos compétences...

- Oui ?

- Nous pourrions faire de meilleurs trous.

- Je ne sais pas. Je peux essayer de vous les rendre rentables en revanche, mais j'insiste : la géothermie descend bien plus bas que les derniers cercles des égouts.

- Vous en êtes sûr ?

- Pardon ?

- Je dis : est-ce que vous en êtes sûr, que les égouts ne descendent pas si bas ?

- Des kilomètres sous terre ? Oui à peu près sûr. Passée une certaine profondeur cela devient invivable pour l'être humain.

- Qui parle d'êtres humains ?
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Le couple GrimacePhilippe Géminéon

- Oh voici venir le docteur Géminéon !

- Quel plaisir.

- Bonjour Dolorès, bonjour Melchiolivier. Dites, vous n'auriez pas vu mon assistant Balthazar...

- ... Métaphore ? Le beau brun à l'air canaille ? Bien sûr je crois qu'il est parti en direction des salons étoilés, dans l'aile du démiurge.

- Merde il y en a au moins vingt-cinq.

- C'est un euphémisme. Vous avez essayé de l'appeler ?

- Bien sûr mais ça ne répond pas.

- Grand Dieu j'espère que personne ne l'a assassiné !

- Ou tourmenté !

- Malmené !

- Démembré !

- Dolorès !

- Melchiolivier !

- Ok merci pour votre aide, je vais voir de ce côté là.

Géminéon s'éloigne.

- Dolorès ma chérie, je m'inquiète pour Balthazar. Et si ses ennemis avaient eu raison de lui ?

- Quels ennemis ?

- Des ennemis que nous ignorons ?

- Alors si on n'y peut rien, il n'y a pas de raison de s'inquiéter.

- Et si ce sont ses démons intérieurs qui l'abattent ?

- Comme quoi ?

- Si jeune, on est tourmenté par tant de choses...

- A mon avis tout va très bien.

- Dolorès vous êtes si froide...

- Alors réchauffez moi...

- Mon amour...

- Mon cœur...
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Balthazar en plein tripCamille Printempérie

- C'EST VOUS BALTHAZAR MÉTAPHORE ?!

- Hein quoi ?

- Eh gamin sort la tête de tes vapeurs, je demande si c'est toi Balthazar Métaphore ?

- Oui c'est moi.

- Ah putain enfin !!! Philippe Géminéon te cherche partout !

- Ah bon ?!

- Tu crois que je te mens ? Allez enfile un slip et va le retrouver.

- Oui je... je le fais tout de suite.

- Excusez moi mais vous êtes Camille Printempérie ?

Marc Micmac
- Je suis le PDG-Protecteur de CRAMOISIE©. Et vous qui êtes vous ?

- Marc Micmac, directeur de la Société Princière de Gestion du Métro Aérien Carnavalais.

- Grand bien vous face, ah mais attendez c'est vous qui construisez le Grand Désert Express.

- Moi même.

- Pourquoi on ne s'est jamais rencontré alors ?

- Je travaillais avec Bartholoméon de Petipont.

- Évidement. Bon ba heureux d'avoir rendu service, bye-bye j'ai un conseil d'administration à suivre moi !

- On dit que vous l'avez tué ?

- Qui ? moi ? Racontars, je l'aimais comme un frère.

- C'est faux, il ne disait que du mal de vous.

- L'ingrat, après l'amour inconditionnel que je lui vouais...

- J'espère qu'une enquête sera faite monsieur Printempérie. Pour faire la lumière sur tout cette affaire.

- Et moi j'espère qu'aucun drone ne va venir s'écraser sur vos rails, crétin !

- Elles sont sous-sol. Vous ne connaissez vraiment rien au dossier.

- Ah bon ? Et bien il y a des drones souterrains.

- Il n'y a pas de drones souterrains, c'est un non sens.

- Ça s'invente ! Figurez-vous que je suis très bon ami avec Melchiolivier Grimace alors vous n'allez pas me dire à moi ce qui est possible ou pas. C'est bon gamin t'es habillé ?

- Oui oui.

- Allez dégage.

- Au revoir monsieur Micmac.

- Au revoir Balthazar. Et vous Printempérie, je vous ai à l’œil.

- Et moi je vous montre mon cul ! Enfume toi bien dans tes bains, crétin !

Printempérie cul
L'hologramme disparait.
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Presque l'heure.
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Gilbert CaméliaOlivert Pierouge

- On dit que vous êtes proche des petites gens.

- C'est vrai. Et des grands aussi, un humaniste ne fait pas la différence.

- Et que vous armez les révolutionnaires.

- C'est faux, nous ne cherchons que la paix. Mais si vous n'appréciez pas votre vie à Carnavale, nous pouvons vous emmener ailleurs.

- Je n'abandonnerai pas mes camarades.

- Ils peuvent venir avec vous. On a toujours besoin de gens qui savent cultiver la terre.

- En CRAMOISIE© ?

- Oui.

- On dit que c'est invivable.

- C'est partiellement vrai, pour le moment. Nous travaillons dur à ce que la situation s'améliore.

- On dit que vous avez génocidé tous les autochtones.

- Pas tous, non. Et ce n'était pas nous. Nos prédécesseurs. Nous essayons aussi de racheter cette faute-là.

- On dit...

- Beaucoup de chose à ce que je vois. Mon fils je suis Pape noir, pas agence de voyage, vas droit au but.

- Est-ce sans danger ?

- Rien ne l'est jamais totalement, si tu as foi en l'être humain alors tu trouveras sur ton chemin des frères et des sœurs pour t'épauler. Nous sommes une seule humanité, il faut toujours faire le pari d'une sortie par le haut.

- Le projet Mars ? Littéralement par le haut ?

- C'est compliqué. Je n'en parle pas en dehors de CRAMOISIE©.

- A quoi bon quitter cet enfer-ci pour s’exiler dans un vaisseau spatial ?

- A quoi bon ceci, à quoi bon cela. Avoir la foi ce n'est pas demander "à quoi bon ?". Avoir la foi c'est faire un pari.

- On nous laisserait partir ?

- J'ai des accords avec monsieur Dalyoha. Ceux qui veulent s'en aller le peuvent sans craindre ni pour eux ni pour leurs proches.

- Je vais réfléchir.
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Biiiiiiip.

Bii


- Allo docteur ? J'ai vu vos appels...

- Balthazar ! Enfin c'est pas trop tôt ! On se retrouve dans le grand hall, ne traine pas.

Clic.

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Hyppolicare EpithètePhilippe Pine

- Putaaaaain ça me crame la tête !!!

- C'EST CA QU'EST BON YOUHOUUUU !!!!!

- AAAAH !

- PIIIIIIIIIINE !!!!!

- HYPPOLIIIICAAAARE !!!!!

- Et maintenant tu sniffes ça.

- T'ES FOU ??????

- Ça va compenser le reste pour que tu redescendes.

- Je frise l'overdose meeeeeeeec...!!!

- SNIFFE JE TE DIS !!

Sniiiiiiiiiiif.

- Wo wowowo ! Wowowowowowowow !

- Ouf, ça secoue hein ?

- Oh la vache la vache la vache...

- Carnavache ?

Ils éclatent de rire.

- Ah putain quelle dinguerie ce salon...

- Mec j'ai envie de renifler toutes les fleurs c'est trop bon.

- Attends attends attends, une tulipe à la fois, va pas nous faire un arrêt cardiaque quand même.
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Cornelius de BrouilleMathildegarde de Bunsen

- Attention écartez vous ! Trois deux un ! Choc !

Mathildegarde de Bunsen applique vigoureusement le défibrillateur sur le torse d'un homme inanimé.

- Pouls ?

Son assistant fait non de la tête.

- Trois deux un ! Choc !

Nouveau coup de défibrillateur.

- Pouls ?

Toujours non.

- Trois deux un ! Choc !

- J'ai un pouls !

La doctoresse s'essuie le front d'un air confiant.

- Cette fois c'est pas passé loin...

Quelques curieux jettent un coup d’œil à la scène.

- C'est qui ?

- Cornelius de Brouille, de la société Ad Astra.

- De Brouille, le descendant du célèbre...

- Oui, mais il travaille pour CRAMOISIE© maintenant, pour les lucifériens.

- Ah les Cramoisiens ? On les dit tous fous.

- C'est vrai qu'ils sont un peu perchés...

- Bientôt sur Mars...

Les badauds ricanent tandis que l'homme revient à lui en grimaçant, la voix un peu rauque.

- Merci merci...

- Ça vous a plus ?

- C'était l'expérience la plus intense de ma vie, je me sens de nouveau vivant... comme rajeunis de vingt ans.

- Tant mieux, ça fait plaisir à entendre. Attendez quand même une semaine avant de recommencer, le cœur n'aime pas trop ces traitements carabinés.

- Oh, au pire je me le ferais remplacer.

- Au pire oui mais s'il vous lâche loin de Grand Hôpital vous aurez l'air malin...

- Vous avez raison, merci docteur.

Il reboutonne sa chemise, aidé par l'assistant de Mathildegarde de Bunsen. Cette dernière fait chauffer son défibrilateur.

- Ok, qui est le suivant ?

Un jeune homme lève la main, les yeux brillant.

- Moi s'il vous plait !

- Un courageux ! Si tu meurs tu donnes ton corps à la famille Dalyoha ?

- Oui !

- Vous l'avez tous entendu ! Cela vaut contrat ! Allez allonge toi que je t'injecte le poison. Tu pèses combien ?

- 65 kilogrammes.

- Disons 20 milligrammes alors, ça devrait suffire pour provoquer un arrêt cardiaque en moins d'une minute.

Son assistant lui apporte la seringue.
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Améthyste Castelage

- Oh mais !

- Regardez c'est elle !

- La reine de la soirée !

- La princesse !

- La sauveuse de Carnavale !

- Améthyste ! Améthyste !

- Améthyste !

- Vive le clan Castelage !

- Vive Améthyste !

- Améthyste !

- On commençait à se demander ce qu'elle foutait...

- Chut vas-tu te taire ?
Améthyste ! Améthyste !
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Balthazar MétaphorePhilippe Géminéon

Dans le hall central de l'Hôtel d'Eurysie, vaste pièce grande comme une gare et froide comme une morgue, où des centaines de statues de marbre vous regardent passer en silence.

- Ah Balthazar, enfin. Nous partons immédiatement.

- Déjà ? Mais Améthyste n'a même pas donné son discours...

- C'est bien pour ça que nous devons partir avant, je t'expliquerai.

- Il y a un problème ?

- J'en mettrais ma main au feu. Viens.

Ils descendent quatre à quatre les grands escaliers du hall central. En bas s'ouvrent les huit portes battantes en chêne noir derrière lesquelles se trouvent le boulevard Gaspard Bretteur. Les portes sont fermées, des miliciens s'interposent.

- Monsieur, ce n'est pas le moment de sortir.

- Savez vous qui je suis, milicien ? Philippe Géminéon, directeur de Grand Hôpital, s'opposer à moi c'est s'opposer aux Dalyoha.

Les miliciens semblent hésiter mais leur nombre les rassure.

- Navré docteur Géminéon, les instructions de mademoiselle Castelage sont de ne laisser sortir personne.

- Au diable ses instructions.

Philippe Géminéon ouvre grand la bouche et de l'intérieur de ses pré-molaires creuses il projette deux petits jets de gaz en plein dans le visage du milicien qui s'effondre instantanément. Les autres reculent. Balthazar Métaphore ouvre de grands yeux.

- Génial !

- Tu aimes bien ? Je t'en ferais faire, je connais un excellent dentiste, mais ça laisse un sale goût sur la langue. Allons nous en.

L'air dehors est chargé d'une odeur étrange. Pas un seul nuage dans le ciel, la nuit est claire.

- Projet HARPE...

- Que dites vous ?

- Qu'il est plus prudent de porter des masques à gaz, tu as le tien ?

- Oui dans mon sac.

- Alors mets-le. Nous rentrons à Bourg-Léon.
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