08/02/2018
09:59:51
Index du forum Continents Nazum Empire des Ushongs Empire Xin

Activités étrangères en Empire Xin - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
10788
Ils sont prêts



a

Sur les quais rénovés sur la ville franche de Leyuan, on observe un mouvement de fond depuis quelques jours. Les caisses vont et viennent. Elles sont entreposées momentanément à des endroits incongrus tant elles sont nombreuses. Et plus encore: elles sont bien lourdes... à tel point que certains dockers se demandent ce qu'elles contiennent malgré tout leur professionnalisme. Mais un ordre est un ordre, et il a été interdit à quiconque d'en vérifier le contenu. La destination de ce premier et modeste chargement, en comparaison à ce qui devrait encore arriver, est évocatrice:: direction les casernements de la capitale impériale, le tout sans le moindre arrêt. Interdiction au public de voir ce qui se trouve dans ces camions, qui viennent effectuer ce qui semblerait être la première de nombreuses rotations, car des navires velsniens ne devraient pas tarder à déverser dans les ports xin des quantités astronomiques de ces bien étranges chargements. Bien étrange ? Avec du recul, ce la ne l'était pas tant. Les velsniens n'étaient plus forcément les inconnus qu'ils étaient il y a encore quelques mois: deux velsniens étaient désormais à la cour impériale, à prodiguer au fils du ciel de bons conseils dans les domaines de l'armée et de l'économie. Et puis, que dire de la présence sporadique de Matteo Di Grassi lui-même dans le pays, assorti d'une petite cohorte de conseillers militaires. Si les velsniens sont très loin d'être les seuls contributeurs de cette fantastique renaissance, les conseillers velsniensn ont apporté leur petite pierre à l'édifice de façon indéniable. Parmi ces gens,, on trouve des hommes et des femmes illustres qui figurent parmi ceux qui ont débarqué sur les plages d'Umbra en compagnie de Di Grassi, de véritables compagnons de routes, à l'image du bouillant Sénateur Albirio, ce natif d'Achos au sang chaud, ancien commandant de Tribune militaire à la réputation qui n'est plus à faire. On ne le voit que rarement passer une journée sans évoquer sa contribution à la victoire d'Hippo Reggia. Si buveur violent et sanguin il est, il est tout autant logisticien et organisateur confirmé, et c'est à sur son insistance que Di Grassi a fait débloquer les fonds et le matériel nécessaire à cette entreprise aventureuse en orient.

Toujours de bon matin, Albirio passe dans les rangs, fait sa revue, vient redresser les képis et vérifier la propreté des fusils, parfois malmener quelques nouvelles recrues et inculquer à cet ensemble la cohésion d'une armée velsnienne Cette nouvelle armée impériale il faut le dire, à héritée d'un certain nombre de traits propres à une armée d'une cité fortunéenne de la manche blanche: à l'image de Velsna, d'Adria ou d'Apamée. L'armée impériale a adopté un strict schéma d'organisation décimal dans chacune de ses unités et sous unités. Cette organisation s'est assortie d'une purge des anciens cadres et des détenteurs héréditaires de leurs charges, tandis que des officiers sortis du rang ont émergé parmi cette masse, autrefois sans grande connaissance de la guerre. Chacun d'entre eux a été choisi par les conseillers militaires velsniens, et reflètent des qualités que ces mêmes gens auraient aperçu lors de la fameuse Guerre des Triumvirs: la ténacité et le sens de l'initiative étant les premières à être retenues. Cette prise d'initiative individuelle qui est le cœur de l'armée velsnienne, a été transmise à cette structure autrefois si rigide qu'est désormais la Grande armée impériale. Le rejet des structures centralisées et l’adoption d'un commandement beaucoup plus flexible, capable de se comporter en relative autonomie en cas de perte de contact avec la tête des opérations... l'armée xin est désormais comme celle de la Grande République, qui n'a jamais été autre chose qu'un ensemble composite de petites unités. Adieu les bataillons obèses et la lenteur opérationnelle digne de raskenois, bonjour la prise de risque et le mouvement, aidé par la production de ces camions qui viennent soutenir ce grand projet de remilitarisation. Les jours passent, et de plus en plus, on a la sensation chez les eurysiens, que ces gens sont prêts à faire figurer les ushong parmi le concert des nations du Nazum. Gare aux illusions toutefois, car celles ci n'ont pas encore passé l'épreuve du feu. Et quoi de mieux, dans le cadre de cette épreuve, de partir avec les bons outils. Indubitablement, le renouvellement des stratégies ne suffira pas, pas devant l'afflux aussi mystérieux qu'inquiétant de matériel moderne en Ramchourie. Il fallait du renfort, du renfort qui se trouve dans ces caisses, dont nous pouvons faire le trajet de l'une d'entre elle.

Celle-ci part des quais de Leyuan, d'où elle est chargée avec le plus grand soin par les dockers du port, bien conscients de la destination de celle-ci. Elle fait le trajet sur des petites routes escarpées, éloignées des grands axes que sont ceux qui sont en cours de rénovation dans le contexte de cette sublime embellie de l'économie impériale. Manifestement, celle ci prend la route de la capitale impériale. Là, on ne se contente pas de simplement déposer la cargaison dans l'un de nombreux entrepôts des faubourgs de Beifon: le camion se dirige vers une zone résidentielle proche du palais impérial. Le camion s'arrête devant un homme, un étranger qui visiblement attendait sa surprise. Les ushong s'inclinent devant lui à sa vue, dans un respect mêlé à de la curiosité de la part du velsnien. On demande aux gardes ushong de déposer la caisse dans la cour de la résidence dans laquelle lui et ses conseillers ont élu domicile. Nul doute que ce qu'il y a à l'intérieur de cette boîte sera présenté en plus haut lieu.

Les allées de la cour du trône du dragon étaient prises dans cet éternel défilé de courtisans, dont les conseillers velsniens sur place n'avaient pas perdu de temps à évaluer leur utilité. La plupart d'entre eux étaient des descendants de descendants, qui tenaient leur place de leurs anciens, qui dans une autre avaient su se rendre indispensables aux aïeux du fils du ciel. Les velsniens peinaient à comprendre de cette situation, mais bien entendu, ils ne firent pas part de leurs avis qui seraient inutiles et contre-productifs. Matteo Di Grassi n'était pas homme à faire part de telles préoccupations. Jamais celui-ci ne s'était intéressé à la façon dont les autres se gouvernent, simplement de la manière dont ces étrangers pouvaient se porter utiles envers lui et les siens. Telle fut toujours la philosophie politique de la cité sur l'eau. A ce titre, jusqu'à maintenant, les relations entre le velsnien et le chef de guerre étaient des plus cordiales, et le jeune homme prenait un grand intérêt à prendre écoute de certaines de ses histoires. Les ushong avaient bien compris depuis le temps que l'homme que Velsna leur avait envoyé n'était pas l'idéal pur discuter art, philosophie et autres divertissements. Ses penchants austères ressortissaient d'autant plus que l'argent et l'or pendaient littéralement aux murs et aux plafonds de la cour impériale. Les jardins de l'empereur étaient si vastes que les velsniens ont calculé pour l'amusement, que tout le quartier San Stefano de Velsna pourrait y tenir en son sein, pour illustrer cette fascination pour la grandiloquence des ushong. Mais dans tous les cas, ce que le velsnien va montrer à l'empereur en ce jour nuageux sera peu-être prompt à éclipser toutes les œuvres d'art de la gallérie dorée du Palais des Patrices, dont les velsiens ont déjà fait désespérément le tour auprès de cet empereur curieux de tout.

Le fils du ciel était là, au beau milieu de son jardin des plantes qui pourrait passer pour un petit bois, s'exerçant à l'arc sous les yeux admiratifs (et parfois hypocrites) de ses suivants. De toute évidence, il avait déjà une petite idée de ce que le velsnien réserverait pour aujourd'hui: il était plus enjoué qu'à son habitude, comme c'était toujours le cas lorsqu'il apprenait quelque chose de nouveau. Ceci se confirma lorsque les gardes introduisirent le Maître de l'Arsenal auprès de lui. Avec le temps passé à la cour, les révérences et le protocole s'étaient allégés notablement. Di Grassi avait le sentiment que les choses avançaient bien, au rythme de la curiosité devenue dévorante du fils du ciel pour la chose militaire, car si l'homme de guerre ne pouvais guère épiloguer sur les œuvres d'art, il pouvait toujours parler des gloires du vieux monde. Plus d'une fois, le fils du ciel lui a posé des questions, en particulier sur les personnes que le vieux stratège velsnien a croisé sur son chemin:

"Maître Di Grassi. L'on me conte volontiers et sans limite les exploits du Camarade Lorenzo, sans que je ne me lasse de ses accomplissements. Je tiens certes une épée de lui, mais vous, vous lui avez parlé, vous vous êtes longuement entretenu avec. Que pouvez vous me dire de lui ?"


A ces mots, Matteo Di Grassi ne pouvait parler autrement qu'avec son cœur à la place de sa tête:

"Oui, votre majesté impériale: il m'a été donné de le connaître, mais même avant cela, il me tardait de le faire. Ses adversaires ont répandu beaucoup de choses sur l'homme! qu'il fut fou, inconséquent, borné, cruel ou encore impulsif...Ceux qui se contentent de le considérer ainsi n'ont pas plus de cervelle que d'âme, croyez m'en, car d'homme à l'âme aussi pleine, je n'en ai croisé énormément qui portait pareil poids que lui. Du point de vue de velsnien que je suis, sa plus grande qualité réside dans cette même impulsivité, car cela le rendait difficile à lire. A son propos, il n'y avait qu'une certitude: celle qui consistait à réaliser qu'il ne prenait jamais compte du danger, quand bien même il fut la majeure partie de sa vie de soldat et dirigeant en infériorité numérique quasi constante, chose que ses détracteurs qui s'empressent de souligner ses échecs militaires oublient souvent. De stratège et de chef de guerre, le camarade Lorenzo partageait la marque des grands esprits. Il suffit de voir l'audace avec laquelle il est intervenu en Okaristan en 2012, au nez et à la barbe des pharosi, dans leur sphère d'influence proclamée, et ce sans le moindre sentiment de gêne, pour comprendre qu'il était sur un autre monde que nous autres, et qu'il était animé d'une forme de feu sacré, que l'on méprise ou non ses manières et ses pensées. Partager une vodka avec l'homme m'aura fait comprendre toute la mesure de l'incompréhension de tous ceux qui se prétendent "combattants du monde libre". Adversaire il le fut certainement, mais ont-ils compris les raisons de son existence ? Non, je ne pense pas. Une chose est certaine: cet homme occupera toujours une place plus importante qu'eux dans la grande Histoire de l'Eurysie."


Ce genre de discours était prompt à amener le fils du ciel à l'écoute tout ce qui pouvait suivre, tant cette figure le fascination. D'autant plus que c'est pile à cet instant que "la surprise" faisait irruption. On fit venir à ce jeune homme impressionnable une merveille dormant dans le creux d'un grand coussin. Non pas que Di Grassi était amateur d'art, mais cela était de toute beauté. Le Maître de l'Arsenal s'en saisit et la tendit, non sans une légère révérence, à son altesse impériale.

"Fils du ciel. Voilà donc ce que je voulais vous offrir. Ceci est un Corenno M11, nouveau fusil principal de l'armée velsnienne, et désormais également celui de l'armée impériale de sa majesté. Fabrication apaméenne de première facture, impossible de l'enrayer, fiable en toute circonstance crosse repliable... Les mauvaises langues diront que c'est un fusil trop lourd par rapport à la concurrence, mais au contraire, je pense c'est toujours utile en situation de corps à corps: si il je fonctionne pas, on peut toujours assommer avec. Velsna en a déjà commander 100 000, tout droit sortis de la Dodécapole. J'ai le plaisir de vous annoncer que 30 000 de ces unités seront désormais vôtres. Votre altesse, je vous en prie, essayez le donc."



Le fusil d'assaut était lourd, en effet, mais le fils du ciel le prit en main, avec les quelques menues compétences qu'ils possédait. Quand il dit face à ses conseillers et arme en main"Je pense que je préfère l'arc.", ceux ci se feignirent d'un rire, et ils s'agglutinèrent d'autant plus autour de lui pour le voir à l’œuvre. La poitrine de l'empereur se gonfla, et sa respiration fut suspendue l'espace d'instant, celui d'ajuster l’œil dans son viseur. Il y eu un boucan à faire fuir les oiseaux, et faire sursauter les courtisanes qui se prélassaient au loin. L'impact de la balle fit voler de la paille dont la cible de tire était faite, et que le projectile perça de part en part. Lorsque le fils du ciel se retourna vers Di Grassi, le fusil encore fumant dans les mains après plusieurs rafales, il n'eut qu'un grand sourire, qui marqua des applaudissements prolongés pour son adresse (relative). Ces quelques mots furent la victoire du Maître de l'Arsenal:

"Que l'on m'apporte ces 30 000 unités, excellence Di Grassi."
0
Initiative de la grande migration, s'expatrier à Velsna: pensez-y

Perspectives professionnelles, économiques et familiales



a
Cela pourrait être vous...(pas le chien hein)

Économie dynamique, vie culturelle bouillonnante, perspectives sans fin...notre cité s’enorgueillit de sa superbe et de son développement...mais à quoi bon profiter de la richesse si ce n'est pas pour la partager, et en faire profiter le reste de l'univers. C'est dans cette optique qu'a été créer "l'initiative de la grande migration", dont le nom fait écho aux différents grands mouvements d'installation leucytalienne dont notre cité a été marquée durant toute son Histoire. Conformément à sa tradition d’accueil, notre cité se fait donc la chantre d'une nouvelle "grande migration", avec tous les avantages offerts par le Gouvernement communal, et les perspectives que cela apporte.

Notre cité peine à suivre le rythme de son succès, et a un grand besoin de tout le génie que l'humanité est prête à lui offrir afin de relever les nouveaux grands défis du siècle à venir. Il n'y a pas de profils privilégiés, et chaque expérience, chaque nom, chaque histoire sera une richesse de plus à ajouter au grand livre de la cité.

Parmi les avantages mis en avant par cette initiative, les petits plats ont été mis dans les grands, que ce soit par nos partenaires publics ou privés, qui se sont assurés par une bonne concorde de toutes ces choses qui pourraient vous manquer dans votre patrie d'origine:
- Une sécurité de l'emploi et un chômage quasi inexistant.
- Une procédure d'immigration et un trajet entièrement réglé par nos partenaires publics et privés.
- Un accès à la citoyenneté facilité, avec un examen possiblement accessible un an à peine après votre arrivée (sous réserve de casier judiciaire vierge).
- La possibilité de choisir votre future cité de résidence parmi celles qui se sont joint à cette initiative.
- Une allocation consacrée à chaque nouvel arrivant pour une durée de trois mois, afin d'établir les fondation d'un projet familial et professionnel en toute sérénité.
- Un accès à la propriété facilité par un corpus de lois permissives concernant le parc immobilier velsnien.

Si vous êtes prêts à vous embarquer dans une grande aventure à nos côtés, vous pouvez dés à présent remplir ce court formulaire, afin que nous puissions traiter votre demande au plus vite. (à livrer à l'adresse suivante)


[center]Formulaire d'inscription de la Grande Migration [/center]

[b]Pays de résidence actuel:[/b]
[b]Nombre d'individus impliqués dans "la Grande Migration":[/b]
[b]Niveau de revenu estimé (choisir entre une fourchette basse, moyenne ou haute):[/b]
[b]Niveau de qualification estimé (choisir entre capital professionnel faible (aucun diplôme), moyen (niveau bac) ou élevé (Bac +3 ou plus):[/b]
[b]Cités de résidence sélectionnées (HRP, regardez la carte):[/b]
[b]Vos citoyens ont-ils déjà une maîtrise du velsnien standard/fortunéen ou une autre langue italophone:[/b] OUI/NON
2506
Le Toucan du Soir - N°39 du 08/07/2017
N°39 du 08/07/2017
Chandekolza et Akaltie, une coopération qui n'a jamais fonctionné ?
Cela n'aura pas échappé à nos lecteurs qui suivent l'actualité nazumie, mais le Chandekolza, l'un des États constitutifs de ce qui se prénomme depuis quelques temps l'"Empire Anticolonial Akaltien" (un regroupement de petits pays sous la protection de l'Akaltie), est en proie à une pauvreté chronique, doublée d'une corruption ambiante qui se remarque sans même avoir à creuser.

En reprenant depuis le début des relations akalto-chandekolzanes, on peut observer que le commerce n'a tout simplement jamais fonctionné. Si celui en direction de la Nouvelle-Kintan, de l'Uuqtinut ou de l'Anaistésie a correctement fonctionné (à une échelle moindre cependant, puisque les deux derniers cités n'atteignent même pas les trois-cents-milles habitants chacun), le Chandekolza, pauvre et pouvant à l'époque apporter trop peu à l'Akaltie, n'a pas réussi à s'imposer. Le riz, largement cultivé sur place, n'intéressait les akaltiens qui étaient déjà en capacité de s'auto-alimenter, et la piraterie ambiante dans les Isteal et alentours n'aidait pas à motiver les armateurs.

Avec tout ceci, le pouvoir chandekolzan a petit a petit cherché à s'éloigner de la Ligue Anticoloniale, qui ne lui apportait finalement pas grand chose. Les idées trop démocratiques de l'union d'États, ainsi que les politiques d'autodétermination des peuples de celle-ci ne concordent pas avec les actions du gouvernement chandekolzan, qui cherche à effacer les identités régionales pour renforcer l'unité du pays. C'est ainsi que les ushongs du nord du pays ont d'autant plus regretté de se trouver dans ce pays, qui n'était déjà pas très riche mais ne faisait de plus rien pour aider les populations non-chandekolzanes. Les wans du sud du royaume ont été encore moins bien traités, puisqu'il n'y avait pas de voisin de la même ethnie situé à quelques kilomètres de Saipalbon pour potentiellement menacer la monarchie, au contraire du cas des ushongs.

Tout ceci a peu à peu fait monter la colère de tous côtés. Si le công, le roi chandekolzan, ne s'aperçoit pas réellement de l'ampleur des dégâts causés par ses politiques et celles de ses prédécesseurs, la population en est la première victime. Les campagnes de propagande jashuriennes et ushongs n'aident pas non plus, puisqu'il semblerait que ces deux pays voisins s'intéressent de très près au Chandekolza et ne cherchent pas à s'allier au gouvernement en place. Pendant ce temps, notre gouvernement et les autorités de l'Empire Anticolonial continuent de délaisser le Chandekolza. Personne en Aleucie ne semble s'intéresser ne serait-ce qu'un peu au sort de ces dizaines de millions de nazumis, qui tomberont visiblement sous la coupe des grandes puissances régionales d'ici peu à en croire certains géopolitologues interrogés par nos services. Le temps de la présence akaltienne, ou plutôt de l'absence totale akaltienne est révolu.
1183
Propagande ushong Source de l'information
Juntan Necahual, Ministre des Affaires étrangères de l'Union et de l'Empire des Cités d'Akaltie a écrit :Le gouvernement akaltien tient à démentir les diffamations portées par les autorités de l'Empire Xin. Non, l'Akaltie ne dispose d'aucun devoir de protection envers l'Empire Anticolonial ou envers le Chandekolza, mais individuellement envers les trois autres entités qui composent le premier. Le statut particulier du Royaume Démocratique du Chandekolza dans l'EAA, porté par une dynastie de Côngs qui n'ont pas souhaité s'embarrasser de la démocratie akaltienne, ou même des trois autres démocraties de cette union d'États. Il a été bien visible, dans les derniers jours, que les contre-pouvoirs au monarque chandekolzan ont été grandement défaillants.

Si nous désapprouvons totalement le gouvernement du Công que nous avons laissé agir trop longtemps, nous ne soutenons pas pour autant l'invasion des forces coalisées, qui ne sert que l'impérialisme nazumi débridé. Ils ne veulent qu'une chose : asservir un pays supplémentaire pour satisfaire leurs besoins économiques.

Au contraire, nous approuvons l'initiative de la République du Sud-Chandekolza, qui a visiblement pour projet l'installation d'un véritable gouvernement démocratique. Nous espérons donc que s'ils parviennent à se maintenir, ils pourront réellement instaurer ceci et ne pas sombrer dans une démocrature comme l'a fait ce gouvernement failli actuellement en train de chuter.
1023

Allocution du Code Communautaire sur la situation au Nazum du Sud-Ouest.


Bonjour à toutes et à tous la situation exige que nous prenions la parole. Le Chandekolza souffre. Ces gens subissent un impérialisme indécent et décomplexer. Nous nous sentons concernées, car nous avons été ruinées par le même impérialisme structurel. Celui de l'Empire des Ushongs. Tout un peuple se retrouve dans une situation d'urgence vitale à cause de la nouvelle folie du énième fils du ciel. Nous ne condamnerons pas cet empire pour ses agissements. Non, nous ne verserons pas dans des paroles inutiles. Nous appelons tous les ennemis de l'Empire des Ushongs à se préparer matériellement face aux prochains agissements belliqueux de cet empire médiocre et de leurs vassaux. Nous appelons la communauté internationale à forcer ses impérialistes à rendre au Chandekolza sa souveraineté. À empêcher l'annexion de ce territoire par l'Empire des Ushongs, qui avance terriblement, vite, avec toutes les conséquences et toutes les exactions que l'on puisse imaginer. Pour que des vies ne soient pas brisées par les structures Xins. Pas encore. Justice pour tous les peuples opprimés !

Pauvre mourra de la joie.
ღარიბი სიხარულისგან მოკვდება.
խեղճ մարդը ուրախությունից կմեռնի.
Fakirler sevinçten ölecek.
بیچاره از خوشی خواهد مرد.
1380

Allocution du Code Communautaire sur la situation au Nazum du Sud-Ouest.


Nous avons eu vent du communiquer de réponse du Héraut Impérial. Nous sommes décontenancées, nous ne pouvons le cacher. L'empereur Ushong actuel est visiblement sacrément débile. Il ne comprend rien aux enjeux structurels de notre pays, mais pour ajouter à sa faiblesse d'esprit, il ne comprend même pas ceux de son propre empire. Il ne sait pas ce qu'il fait, ce que sa dynastie a pu faire. Quel ignorant. Sa réponse est d'une petitesse qui nous ferait douter du fait qu'il dispose d'un cerveau fonctionnel. Et d'un gouvernement compétant. Enfin, peu n'importe la stupidité est toujours la marque des dominants de tout temps.

Nous nous permettons de recadrer ses abrutis sur quelques points. Nos paroles n'étaient, en aucun cas, seulement teintées de morales. Toutefois, nous ne pouvons nous permettre de ne pas émettre de jugement moral face à la barbarie dont font preuve les Ushongs. De plus, les humanistes des Quatre Vallées se faisaient massacrer il y a peu par des gens cherchant à maintenir une autorité impériale, donc semblable à vous, Ushongs. Nous nous en sortons tant bien que mal, alors nous prenons enfin la parole pour dénoncer vos crimes. Nous nous sentons concernées, car nos vécus sont similaires à ceux des Chandekolzans. Se libérer de leurs maîtres est nécessaire, autant que cela l'a été pour nous. Notre haine contre vous n'est pas personnelle, vous nous l'avez imposée. Désolé de vous l'apprendre. Enfin bref retourner vous occuper de vos fesses au lieu de répandre vos griffes de dragons sur les peuples alentours.

Pauvre mourra de la joie.
ღარიბი სიხარულისგან მოკვდება.
խեղճ մարդը ուրախությունից կմեռնի.
Fakirler sevinçten ölecek.
بیچاره از خوشی خواهد مرد.
1072
Le Chandekolza ne se démocratise pas
Juntan Necahual, Ministre des Affaires étrangères de l'Union et de l'Empire des Cités d'Akaltie a écrit :Alors qu'une amélioration rapide, plus rapide que celle des conditions de vie des millions de chandekolzans touchés par la famine chronique qui touche leur pays, aurait pu rendre ce pays démocratique, il n'en est visiblement rien. La coalition qui a réuni l'Empire Xin, le Jashuria et Velsna n'a en rien améliorer la souveraineté populaire dans l'estuaire, alors même que l'un des objectifs affichés était de faire cesser la dictature du Công. Cela est chose faite, puisque le Công n'est plus chef d'État, mais la démocratie n'a pas pour autant été restaurée.

C'est pour cela que l'Akaltie en appelle à l'organisation d'un référendum d'autodétermination du peuple chandekolzan et des autres ethnies qui composent le pays. Le choix de la nouvelle forme de l'État -que celui-ci soit proche de l'Empire Anticolonial ou complètement détaché, ce n'est pas ce qui nous importe- doit revenir au peuple, et pas à des politiciens corrompus qui n'ont aucune idée de la réalité du terrain et se contrefichent ouvertement de la volonté populaire. Cela ne constitue pas le moins du monde une rupture, ou ne serait-ce qu'un changement avec le gouvernement précédent. Nous continuerons donc à considérer la Commanderie du Chandekolza comme État illégitime.
16340

Bureau du Maître des balances



Drapeau

Rapport: Plan Chandekolza, pour une transition vers une province moderne



Conformément aux attentes du Sénat des Mille, moi, Rocco Ascone, sénateur et Maître des Balances de la Grande République, j'adresse aux membres illustres de cette législature un rapport à sa demande, quant aux perspectives de profit et d’investissements dans le cadre des opérations liées à un éventuel développement économique de la province impériale du Chandekolza, dont le contrôle semble être sur le point de retourner à ces excellences de la cour impériale du pays des Ushong. Ce document aura pour fin de dresser un tableau relativement complet des investissements et réformes que nous préconisons dans le contexte du redressement économique de la province, que nous pensons absolument nécessaire au bon développement de sa population.

Avant d'aborder le vif de la question, il convient d'énoncer un rappel de la méthodologie de recherche établie dans la fin de rendre ce rapport cohérent avec la réalité du terrain. Nous tenons donc à informer tout lecteur que ces mots ont été couchés avec l'approbation et la vérification du personnel civil compétent évoluant dans le sillage de la Grande Tribune Militaire velsnienne. Onn été ainsi mis à contribution les greffiers sénatoriaux de la Grande Tribune chargés du recensement des ressources et des biens, mais également des géomètres, des géographes, des géologues, des entrepreneurs s'étant rendus sur le terrain en compagnie de leurs homologues jashuriens et ushong, ce dans le but de dresser un tableau le plus complet possible portant sur un premier état des lieux, et des potentialités qui y sont liées. Logiquement, cette courte étude sera divisée en deux parties distinctes, et adressée à nos alliés et amis de la cour impériale du pays du souverain céleste.

Cette étude s'inscrit dans un plan plus vaste de restructuration des économies régionales autour d'un pôle ushong ayant regagné son dynamisme depuis désormais deux ans, et doit donc être conçu comme le prolongement du Plan de Cinq ans déjà édicté par nos services. L'objectif clair n'est donc pas là d'aboutir à la création d'une économie autarcique ou portant considération à des priorités nationales, mais comme le prolongement de la volonté du gouvernement impérial, dans un système d'interdepéendance avec les provinces du centre (l'Empire Xin proprement dit), qui est voué à se constituer en un centre de commandement d'une économie semi-dirigée, et les "provinces extérieures": Moritonie, Ramchourie et désormais le Chandekolza, sur lequel nous nous attarderons. Sur ce point, et ce sera là notre première suggestion à l'endroit des autorités impériales: le but n'est pas tant de procurer à tous ses vassaux les conditions d'une existence autonome, mais de se porter davantage vers l'établissement d'économies très spécialisées, qui s'inscriraient dans des liens d'interdépendance avec les provinces du centre. A cet égard, nous pensons donc qu'il faille en faire de même avec la province nouvellement reconquise du Chandekolza. Si son économie ne se prête pas à un développement d'industries à forte valeur ajoutée, le tableau général de ses ressources naturelles peut nous donner les premiers indices d'une spécialisation à long terme, comme nous le verrons dans le cadre de cette étude.


Chandekolza : état des lieux

La province impériale du Chandekolza se présente en un territoire exigu ne dépassant pas les 25 000 km², sur une bande de terre d'est en ouest s'étalant sur environ 400 kilomètres, pour un nord-sud n’excédant pas les 50 kilomètres. Le pays et ses activités sont en grande partie centrés autour de l'estuaire du Chandekolza, point de déversement du fleuve à très fort débit. Il convient de signaler que la plupart des activités économiques relevant du secteur primaire sont dépendantes des crues de l'estuaire chandekolzan, de même que la plupart des emplois vivriers sont liés à celui-ci. Comme l'a indiqué justement un précédent rapport émis par la cour impériale au sujet de cette économie en grande partie agraire, l'activité agricole est encore en très grande vivrière, et n'est guère au fait des innovations du siècle précédent permettant un accroissement significatif de la production agricole. La pratique de l'agriculture se concentre sur des production simples: culture du riz, du mais et du manioc importé d'Aleucie il y a plusieurs siècles, et une production résiduelle de coton, mais qui ne permet pas une exportation de masse de ces produits. Il est à noter une agriculture dite "illicite", et qui nous le pensons pour compléter les données de nos homologues ushong, doit en réalité compter pour au moins un quart du revenu des productions agricoles à l'exportation. Le manque de contrôle coercitif par les moyens d'un État moderne permet en effet de développement de ombreuses "zones grises" sur le territoire où prospère la culture de l'opium et de la feuille de coca.

Concernant le rendement de ces productions, celles-ci sont, malgré la transformation de la quasi totalité du territoire par le biais des activités agricoles, anormalement bas pour de telles superficies de terre arable, une situation où de multiples facteurs constituent la cause d'un problème d'ordre systématique qui doit encourager le pouvoir xin à une réorganisation complète et planifiée de la totalité de la chaîne de production du secteur agricole. La première de ces limitations vient de la limitation imposée par les techniques agricoles locales, et leur définit technologique ne permettant pas la tenue de rendements dignes d'une agriculture moderne. En effet, il convient de souligner que la pratique agricole a encore recours, dans la majeure partie du territoire, à un système de tenures biennales: une part importante des terres est donc laissée une moitiée de l'année en jachère afin d'éviter un épuisement des sols. Si des expériences d'agriculture intensive ont déjà eu lieu par le passé, la totalité ou presque se sont soldées par des échecs retentissants. En absence de procédés modernes permettant une recharge des sols, les expériences de suppression des mises en jachère ont abouti à un lessivage des sols à très court terme. Allié à un défrichement intensif des massifs forestiers du pays, liés également au boom démographique massif du XXème siècle, il est à craindre des phénomènes de glissement de terrain en cas de réitération de ces expériences sans un apport technologique extérieur. Une pratique d'agriculture en terrasse et sur brûlis est à noter, elle aussi à très faible valeur ajoutée. La pratique de l'agriculture sur brûlis, sur le court terme, est vouée à disparaître compte tenu de la diminution continue des massifs forestiers dans la province impériale du Chandekolza, mettant en un peu plus en exergue le besoin capitel d'un réforme agraire d'importance. Nous pouvons d'ores et déjà en conclure, selon nos estimations, bonifiées par la contribution des émissaires ushong, que le secteur primaire et ses productions ne permettent pas de faire de la province du Chandekolza un territoire autosuffisant, ce qui aboutit à la situation que nous connaissons sur le terrain, et dont les rapports sont accablants: nous estimons que le phénomène de malnutrition affecte entre le quart et le tiers de la population totale de la province impériale du Chandekolza, estimée à 62 millions d'habitants.

Les opérations militaires, il est important de le noter, ont logiquement aggravé cette situation, par la suspension ou l'arrêt d'un important volume d'importation. Toutefois, ce phénomène de courte durée, ne permet pas d'expliquer la gravité de la crise alimentaire chronique du pays, qui était déjà persistante avant l'arrivée de la coalition, et ce malgré les importations et le soutien humanitaire sur place. En effet, concernant ce soutien, nous pouvons établir avec certitude le caractère frauduleux d'une grande part du système d'aide humanitaire mis en place par l'ancien gouvernement du Chandekolza et auquel ont participé un certain nombre de nations. Malgré le fait qu'il nous faille recenser les activités méritantes, mais logiquement insuffisantes de certaines forces humanitaires, comme le contingent tanskien sur place, nous n'avons pu que constater que la cause humanitaire était avant tout un couverture pratique pour le développement d’intérêts géostratégiques et militaires. Nous estimons ainsi que ces "fausses bases humanitaires" comptent pour environ la moitié de toutes les implantations étrangères sur place, et que l'ancien gouvernement du Chandekolza a sciemment loué des parcelles de son territoire souverain en vue de percevoir des loyers dérisoires, et des sommes qui n'ont pas été réinvesties dans l'économie locale par la suite, faute d'un système de corruption généralisé inhérent au Chandekolza. Nous pensons par exemple que les installations rimauriennes ont davantage importer au Chandekolza de tonnage de missiles que de riz, et il en va de même pour la contribution poetoscovienne qui ne recense AUCUNE contribution significative en termes de vivres perçus par les autorités du Chandekolza, et qui de ce fait est une base strictement militaire dans les faits.

Au delà de l'agriculture vivrière, à laquelle une majeure partie de la population active est liée, quelques secteurs d'activité secondaire sont à noter, comme la pêcherie, également recensée par nos compères ushong dans le cadre de leur rapport. Le secteur de la pêche aux perles est ainsi à noter, de même que celui de la pêche à des fins vivrières. Là encore, il n'est pas question d'une exploitation à échelle industrielle, mais d'activités d'auto-entreprise dont nous pensons qu'une bonne part n'est pas considérée comme une activité déclarée, non prise en compte dans le cadre d'un système de taxes, et n'est pas encadré par l'ancien gouvernement chandekolzan: en d'autres termes, il s'agit là pour grande part d'une économie informelle qui ne participe que très faiblement donc au développement des infrastructures du pays.

Le déficit chronique des infrastructures est un point convergeant de facteurs de difficulté économique préexistant, qui possède un effet amplificateur vis à vis de toutes les problématiques précédemment citées. La progression particulièrement lente du corps expéditionnaire velsnien et les difficultés de logistique rencontrées ont mis en exergue le manque criant d'un support efficace à un développement économique à long terme. Non seulement cette déficience grève l'ensemble des activités économiques existantes et limite leur productivité théorique déjà bien faible, mais cela représente un obstacle majeur à tout investissement potentiel de capitaux étrangers, qui seront pourtant indispensables dans la reprise économique du territoire au vu du manque de ressources financières locales (les placements de capitaux xin, nous le pensons, ne seront guère suffisants).

Ce manque d'infrastructure est allié à un système éducatif quasi inexistant qui ne permet pas de disposer d'une main d’œuvre qualifiée, ne serait-ce que pour l'implantation d'une économie secondaire. Hormis importation de main d’œuvre de l'étranger, ce qui paraît, au vu de la situation démographique de la province, hors de question , d'autant que tout recours à une politique de volontariat, nous le pensons, sera condamné à un échec certain en raison de la très faible attractivité du territoire. Aussi, avant même d'aborder les solutions, nous pouvons excliure de nos prévision à court terme le développement d'un secteur secondaire important, sauf importation de main d’œuvre ushong sur des critères obligatoires.

Tous ces éléments nous donnent à constater un tableau d'ensemble accablant de la situation économique de la province impériale du Chandekolza à l'arrivée de la coalition: le salaire moyen par habitant est considéré comme le plus faible au monde. La corruption endémique du gouvernement et l’absence totale d'investissements, pas même en provenance de l'Akaltie empêchent la relance de la construction d'infrastructures nécessaires aux activités économiques, mêmes rudimentaires. Un quart de la population évolue dans une situation de crise alimentaire et d'insécurité chronique. Quant à la surpopulation, il s'agit là d'un défi qui ne peut pas être relevé à court terme, et sauf transfert massif de population, nous pensons que la situation insécurité alimentaire ne fera que s’aggraver à très court terme. Sur ces points donc, nous rejoignons les observations déjà établies par les autorités impériales.


Pistes de développement

Si à court terme, nous ne pourrions pas entreprendre le même travail de modernisation accélérée tel que celui que nous avons contribuer à lancer dans les provinces centrales de l'Empire, la restructuration de l'économie chandekolzane nécessite, à notre sens, une spécialisation dans le domaine de l'agriculture primaire, qui en ferait un membre productif du système s'articulant autour de Beyfon. Il s'agirait donc là d'une économie dépendante, mais qui pourrait néanmoins permettre la survie de la population de la province. Cela constituerait une base solide en vue d'une spécialisation croissante de la main d’œuvre locale vers une économie industrielle, et à terme, pouvant marquer l'esquisse d'une société de consommation à standard eurysien.


Restructuration du réseau humanitaire (urgence):

En l'état actuel des choses, le réseau actuel d'aide internationale a davantage des aspects de parasitage et de ponction de budget de l’État que ceux d'un véritable apport vis à vis des populations. Avec le soutien de l'ensemble de la coalition, nous devons donc procéder à une restructuration nécessaire visant à rendre efficace ce système. A cette fin, et pour des objectifs de sécurité, il convient de classer les différentes implantations étrangères à vocation humanitaire en terme de contribution nette à la sécurité alimentaire de la population chandekolzane. Il revient au pouvoir impérial de définir ces critères, mais en tout état de cause, il apparaît que les contributions poetoscoviennes et rimauriennes sont nulles, et nous recommandons donc la fermeture de ces bases qui ressemblent davantage à des bases de projection aérienne qu'à des installations humanitaires.

Quant aux bases restantes, nous ne pourrions encourager davantage le pouvoir impérial à la création d'un organe spécial devant centraliser et rationaliser l'action de ces agents étrangers sur le territoire. Ce réseau humanitaire se retrouverait directement sous administration impériale, et il s'agirait de procéder à la signature de contrats d'implantation à renouveler tous les deux ou trois ans à des fins de continuation d'activité. Ce réseau aurait ainsi la tâche de faciliter la communication entre tous les acteurs, et d'aligner leurs objectifs avec les besoins de la population sous administration impériale. En d'autres termes, toute action humanitaire se doit d'être conditionnée par Beyfon.


Remise aux normes des infrastructures chandekolzanes (urgence):

La relance économique du Chandekolza, quel que soit l'orientation que nous voulons faire prendre aux productions nationales, se heurte fatalement au manque criant d'infrastructures de base nécessaire à la circulation des marchandises et donc par extension, des capitaux. Nous préconisons donc la rénovation complète du réseau routier avant tout chose, le goudronnage de l'intégralité du réseaux principal (il faut le constater, qu'une part importante du réseau routier actuel est constitué de rutes de terre battue) et le désenclavement de régions entières qui ne bénéficient pas de débouchés efficaces à la circulation des denrées agricoles.

Outre la remise en état du réseau, il faut rappeler que le Chandekolza articule sa vie économique autour de son estuaire qui traverse la région d'est en ouest. Or, nous pensons que la dynamisation de ce réseau fluvial pourrait en faire une alternative moins dispendieuse à la réfection du réseau routier. Nous préconisons donc la création d'une compagnie d'état destinée au transport de fret, chargée d'acheminer les importations et exportations vers des installations portuaires nouvelles en banlieue de Sépalbon, dont la Société des honnêtes armateurs velsniens (SHAV) serait à l'origine de la construction, basée sur un emprunt à taux zéro contracté par le pouvoir impérial, et en échange d'une exonération de taxes pour les transporteurs de fret velsniens. Le pouvoir impériale deviendrait propriétaire de l'ensemble du bien une fois l'emprunt à taux zéro remboursé à hauteur de la moitié de sa valeur d'origine.


Réforme agraire (priorité élevée):

L'aspect central de la relance de l'économie chandekolzane, contrairement à la démarche qui avait été la notre dans les provinces centrales de l'Empire, réside dans le simple fait de doter la province d'un secteur efficace de production de faible valeur ajoutée. Il est inconcevable, dans les conditions actuelles, de procéder à la création d'un réseau industriel secondaire ou tertiaire: le manque de main d’œuvre spécialisée et le déficit chronique d'infrastructures l'empêche pour le moment.

Dans cette condition précaire, il convient d'attirer des capitaux impériaux et étrangers dans la modernisation de l'appareil productif agricole, par la formation sur place des acteurs locaux de l'économie face à des techniques de culture modernes, par l'importation de machines-outils velsniennes, raskenoises ou autres, par l'abolition du système de rotation de culture au profit d'une agriculture extensive, mais cette fois dotée d'un support technologique suffisant pour permettre la réforme (importation d'engrais naturels et chimiques). Il convient également de procéder à une spécialisation des cultures qui permettrait un meilleur rendement (il a été observé qu'un nombre important d'exploitants procèdent à des cultures multiples, ce qui ne permet pas une optimisation de la production à l'hectare). Enfin, il est nécessaire, au vu de la situation d'insécurité alimentaire, de procéder à la saisie systématique des parcelles allouées à l'agriculture illicite faisant le bonheur des trafiquants, ce qui permettrait en théorie l'extension de la surface cultivable, dans des proportions congrues il est vrai.




En conclusion, je ne saurais encourager davantage le Sénat à accentuer ses efforts quant à cette situation, et incite la prochaine législature à initier cette politique ambitieuse pour laquelle Velsna dispose à mon sens, de tous les moyens nécessaires pour soutenir l'action de mise en valeur du Chandekolza soutenue par le puvoir impérial xin. Cela étant, nous ne pouvons que prévenir les éventuels investisseurs qu'il s'agira probablement d'un placement au long court, dont la rentabilité devra attendre vraisemblablement plusieurs années, avant que les effets positifs des réformes puissent se faire sentir.



Par l’émission de ce document, je prie le Sénat des Mille et ces honorables excellences de continuer à accorder sa confiance au Conseil Communal et à son Maître des balances.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 19 novembre 2017 par le sénateur et Maître des Balances de la Grande République,
Rocco Ascone.



Haut de page