29/03/2015
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Almanach de l'Ostremont - Page 2

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Dérive sectaire : communauté agriverselle de Sedento

Sedento

Le 17 mars 1973, cinq granges à la sortie sud de Sedento dans les Bouches de l'Aguapa sont anéanties par un incendie dévastateur. Dans les ruines fumantes du corps de ferme gisent les cadavres carbonnisés de huit hommes, vingt-neuf femmes et de douze enfants enfant. Les techniques d'identification sont balbutiantes mais il y a peu de doute sur les victimes. C'est la totalité d'une commuauté rurale installée là depuis 11 ans.

Tout a commencé en 1962. Sieur Berleon veut céder son exploitation agricole. Il n'a pas d'enfant. Faché avec une bonne partie de Sedento et ses environs, il cherche un repreneur ailleurs et fait affaire avec Raoul Meneghin. Nul ne le connaît. Il s'installe avec trois compagnons. Vaillants et industrieux, ils transforment la ferme vieillissante en mas prospère. La diversification vers des cultures à meilleur rendement, la pratique d'une agriculture biologique encore méconnue, la maîtrise de l'irrigation,... leurs innovations font mouche. A Sedento, le succès de Meneghin fait des jaloux mais aussi des adeptes.

Meneghin accueille à bras ouverts les cultivateurs souhaitant se former. Les enseignements portent à la fois sur des pratiques agricoles mais s'accompagnent également d'une approche philosophique, celle de l'équilibre des forces. En parallèle aux gestes et techniques nouvelles, l'agriculteur doit accomplir des rites pour s'assurer qu'il prélève la juste proportion d'énergie à la terre et n'interrompt pas le cycle de vie de la faune et de la flore. Il est ainsi demandé de suivre le calendrier lunaire pour les plantations et les récoltes. Des chants et des danses doivent être pratiqués aux solstices et équinoxes dans des zones précises des champs matéralisées par des agroglyphes. Il y a aujourd'hui un consensus scientifique sur le fait que dans l'agriculture agriverselle (nom donné à la pratique de Meneghin), les pratiques ésotériques n'ont pas d'effet avéré contrairement aux pratiques agricoles (désormais majoritairement utilisées).

Raoul Meneghin éduque ainsi des centaines d'agriculteurs de la région qui appliquent certains de ses enseignements. La partie rituelle ne rencontrent pas beaucoup d'écho. C'est souvent un sujet de moquerie. Dans cette partie des Bouches de l'Aguapa cohabitent de fervents catholiques, des pratiquants du culte incarnew et des athées. Il est difficile pour un mouvement néo-religieux de faire son trou. Meneghin est tout de même parvenu à attirer dans sa ferme plusieurs hommes et femmes, fascinés par son charisme.

Jusqu'en 1971, ils vont et viennent à Sedento et dans la région. Ils se font remarquer sur les marchés des villages et des villes avec des tenues excentriques et bigarrées. Le recensement de la population fait état cette année-là de la domiciliation, au sein du mas, de trois personnes. Le chiffre interpelle. Il est de notoriété publique qu'une cinquantaine d'hommes, de femmes et d'enfants y vivent. La police locale commence alors à s'intéresser à cette communauté et découvre ce qui s'apprente à des fraudes à l'état civil. Les douze enfants ont été reconnus par Meneghin. Une lettre de convocation pour une audience est adressée à Raoul Meneghin le 10 mars 1973. Elle reste sans réponse. Les six jours suivants, plus personne n'entre, ni ne sort du mas jusqu'au soir fatidique de l'incendie meurtrier. L'enquête concluera à un assassinat. Certains corps n'ont pas pu être identifiés de sorte qu'il plane encore aujourd'hui le doute sur la survie de Meneghin.

Les communautés agriverselles, quand à elles, ont résisté à ce scandale en se désolidarisant officiellement de Raoul Meneghin. Régulièrement, des signalements pour dérives sectaires sont remontés par les autorités. Assimilées à des communautés religieuses, leur existence est protégée par la Constitution.
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Pyrotechnie et bûcher : la maîtrise festive du feu

Technique

Les habitants de Manche Silice entretiennent un rapport particulier au feu. Il tient une place considérable dans les célébrations tout au long de l'année. Les pratiques varient assez nettement de part et d'autre de l'Ostremont. Ainsi, au nord des Coupes-Cimes, on dressera des bûchers rivalisant de hauteur, par empilement de structures plus ou moins complexes en bois, carton et ferrailles. Dans le sud de la péninsule, dominent les feux d'artifices.

L'archéologie des sites préhistoriques Tchenkov témoigne de la présence de buchers destinés à la cuisson des aliments, à des rites mortuaires et/ou sacrificiels. Avec la domestication progressive du feu puis la diversification des sources d'énergie, le bûcher a perdu sa dimension pratique et n'a plus été dressé que pour les besoins des rites et fêtes. Aujourd'hui, les principales dates où ils sont érigés correspondent aux festivités religieuses, aux jours fériés ainsi qu'aux manifestations.

Les feux d'artifice se sont répandus dans l'Ostremont à compter de l'ouverture des premières routes maritimes marchandes avec le continent nazuméen. Là-bas, les explorateurs et commerçants découvrent des poudres complexes qui éclatent en plein ciel et forment des éclats colorés et scintillants. Ils apprennent auprès des locaux la technique et l'introduisent dans leur pays d'origine. Les Podestats vont s'en réserver l'usage jusqu'au XVIe siècle et la guerre civile. Les Incarnados s'en servent pour marquer des moments festifs.
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Volignon et la Manche Silice : attraction et répulsion

Les catholiques de Manche-Silice représentent le quart de la population nationale. Si la grande majorité fait allégeance au pape de Catholagne, une minorité conséquente est fidèle à Volignon. Environ 4 millions de fidèles obéissent aux préceptes Vieux-Catholique. Sa dynamique (croissance multipliée par 2 en 20 ans) est nourrie par la frustration grandissante du clergé siliquéen, très conservateur, à l'égard des papes successifs Clément XV, Christophe et à présent Pie XVI.

La perpétuelle volonté des ecclésiastiques catholans de réformer par petites touches l'institution indispose les croyants rigoureusement attachés au strict respect des dogmes et à la lecture littérale des textes sacrés. La non-reconnaissance du transfert des reliques de Sainte-Marie du Rocher (dérobées à Léandre lors de la conquête fortunéenne) est aussi un lourd reproche.

Outre les membres du haut clergé vieux-catholique, l'ambassadeur laïc de ce culte en Manche Silice n'est autre que Jan-Zlatousty Pontjak, quadragénaire, magnat de la presse issu d'une famille richissime du nord du pays. Il a construit en quelques années un puissant groupe médiatique marqué par la promotion d'idées conservatrices.

Les spécialistes du fait religieux insistent cependant sur les limites auxquelles se trouvent déjà confrontés Volignon dans l'Ostremont. "C'est un pays multi-ethnique de grande tolérance. Les relations interreligieuses sont particulièrement nourries, notamment du fait des familles mixtes. À cela s'ajoute une nette dépolitisation des croyants, or, le pouvoir d'attraction du culte Vieux-Catholique repose en Manche Silice sur des luttes d'influence régionales et internationales dépassant le peuple", explique Desmondine Polarst, journaliste indépendante.

INTRIGANCE

En dépit d'une opposition de façade entre Vieux-Catholiques et Catholans, les clergés de Manche Silice sont poreux, à l'image du Révérend-père Contepomi, haut-responsable en rupture avec Sancte, acquis à Volignon mais ami notoire du plus influent cardinal catholique, Mgr Terenze Testarossa (diocèse de Podestavre).

Ce jeu d'allégeance et de ruptures successives avec Sancte et Volignon, propre aux prélats de Manche Silice porte même un nom, le Silicanisme.
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🌐 Culture funéraire à travers le monde


⚰️ Cérémonies Funéraires :

➥ Méthodes funéraires pratiquées selon la quantité d'individus attestée de 1900 à aujourd'hui (en %)

Une cérémonie/méthode funéraire est un rite qui implique le traitement VOLONTAIRE du corps d'un défunt.


  • ❌ Aucune/Abandon du défunt : 2%
  • 🔥 Crémation : 42%
  • 🪦 Inhumation terrestre : 51%
  • 💧 Inhumation aquatique : <1%
  • 🦅 Exposition des restes : <1%
  • 🌱 Humusation/Terramation : <1%
  • 🧊 Promession/Cryomation : 5%

Existent-ils des coutumes et pratiques visant à altérer les restes du défunt ou sa sépulture ?
Les services funéraires pratiquent, dans le cas des inhumations, la réduction des corps sur demande des familles pour dégager de la place dans les caveaux.
Les monarques (Podestat) et certaines grandes figures historiques (dignitaires religieux, autorités militaires, martyrs,...) peuvent être embaumés. Organes et entrailles sont alors évidés afin de favoriser le processus de conservation.

Existent-ils d'autres coutumes et pratiques spécifiques accompagnant ces cérémonies funéraires ?
Dans certains groupes ethniques, certaines coutumes ancestrales persistent et sont suivies avec plus ou moins de zèle. Ainsi, chez les Tchenkov des clans Zelenina, l'inhumation s'effectue sous des souches en forêt dans des zones sanctuaires. Chez les Tchenkov des clans Gornik, l'utilisation de tombes troglodytes est longtemps restée répandue.
Chez les ultras landrins, une nécropole recueille les dépouilles. Un service religieux catholique est rendu mais le célébrant accompli une prière spéciale et un rite à base d'encens et de reliquaire de Sainte-Marie du Rocher pour compenser l'impossibilité d'être enterré en Léandre.

Des méthodes, coutumes et pratiques funéraires sont-elles réservées à des cas précis ?
Lorsqu'un soldat meurt au combat ou en intervention, il reçoit un service funéraire avec les honneurs militaires à savoir, l'attribution du grade supérieur à titre posthume, le levé des couleurs et une canonade ou salve en fonction de la disponibilité.

Des méthodes funéraires ont-elles disparu ou commencé à disparaître entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ?
Aujourd'hui la grande majorité des crémations est mécanisée. Au début du XXe siècle, des maîtres hohen étaient chargés de superviser la mise à feu du corps. Les instruments utilisés étaient des allumettes enduites de souffre ainsi que de la paille ou des végétations séchées.

🏛️ Infrastructures Funéraires :

➥ Types de dépôts funéraires selon la quantité d'individus déposés de 1900 à aujourd'hui (en %)

Un dépôt funéraire (sépulture/tombe) est un lieu où des restes humains ont été VOLONTAIREMENT déposés.
⚠️ Sépulture primaire/ Sépulture secondaire : les sépultures primaires demeurent non altérées ou non volontairement altérées par des voies anthropiques après leur dépôt initial tandis que les sépultures secondaires ont été altérées volontairement par des voies anthropiques, par des voies humaines, une seconde fois après leur dépôt initial.


  • ❌ Aucune/Abandon du défunt : <1%
  • ♻️ Réemploi des restes (réef artificiel, décoration, terreau) : 2%
  • 🦅 Terrain d'exposition (tour du silence, inhumation céleste, sépulture aérienne) : <1%
  • 🪦 Terrain d'inhumation terrestre aménagé (cimetière urbain ou rural) : 5%
  • 💧 Terrain d'inhumation aquatique aménagé (caveau ou cimetière sous-marin) : <1%
  • 🏞️ Terrain d'inhumation sauvage (cimetière sauvage, dans la nature) : 27%
  • 🚮 Dépôt commun ou collectif grossier (fosse commune, charnier) : 4%
  • 🏛️ Dépôt commun ou collectif primaire (tombeau familial, mausolée) : 29%
  • ⛏️ Dépôt commun ou collectif secondaire (ossuaire, dépôt nomade) : 3%
  • 👑 Sépulture individuelle ou commune/collective monumentale (tombe princière, tumulus, pyramide) : 2%
  • ⚱️ Zone close de dépôt des restes (colombarium, cavurne, urne) : 23%
  • 🥀 Zone particulière de dépôt des restes à l'air libre (jardin du souvenir) : <1%
  • 🌊 Dispersion des restes (mer, vent) : <1%
  • Autre (précisez) : <1%

Il est préférable que vous remplaciez les exemples ici donnés entre parenthèses par des exemples ayant cours dans votre pays.
❗Dans le cas d'une séparation de restes humains, vous pouvez dépasser les 100% pour signifier l'utilisation de plusieurs types de dépôts funéraires pour un même individu. Veuillez indiquer cette séparation des restes en accompagnant le pourcentage des lettres SÉP.


Sur quel(s) financement(s) se reposent ces différents types de dépôts/infrastructures funéraires ?
Dans le cas des dépôts commun ou collectif primaire (tombeau familial, mausolée), ils sont financés et entretenus par les collectivités locales lorsqu'ils se trouvent sur l'espace public. A l'inverse, les sépultures installées sur des terrains privés (c'est autorisé), sont à la seule charge de la famille des défunts. Dans ces deux cas, les héritiers doivent s'acquitter des émoluments funéraires à l'exception des indigents (frais pris en charge par la collectivité) et de certains accidents du travail.
Pour les terrains d'inhumation sauvage, les lois sont longtemps restées silencieuses jusqu'à ce que des scandales de trafics de cadavres, d'atteintes aux corps et de nuisances olfactives et visuelles poussent les autorités à la fin du XVIIIe siècle à régir ce type de dépôts. Il convient pour les héritiers du défunt d'effectuer une déclaration à l'état civil en indiquant le lieu précis de la dépouille. Une taxe est perçue tous les ans pour surveiller les dépôts en milieu naturel.

Des types de dépôts sont-ils réservés à des cas précis ?
Lors de grands conflits, épidémies, empoisonnements, tueries de masse, crimes, les corps peuvent être conservés indéfiniement dans des sépultures transitoires pour élucider des affaires, pour les besoins de la recherche ou par intérêt patrimonial ou historique.
Ainsi, les corps de milliers de soldats de la guerre civile, au XVIe siècle, ont patienté 250 ans dans une grotte de l'Ostremont avant d'être transféré dans un mausolée digne de ce nom.

Des types de dépôts ont-ils disparu ou commencé à disparaître des habitudes funéraires entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ?
Avant la mécanisation et la modernisation du processus de crémation, les ossements et restes non détruits par la combustion étaient dispersés de façon sauvage par les maîtres hohen. Cette pratique a disparu.

⚖️ Législation Funéraire :

Existe-t-il au moins un code funéraire ?
Oui

Si oui, à quelle échelle s’applique ce ou ces code(s) ?
La loi s'applique à toute personne, citoyen siliquéen ou non résidant ou se trouvant sur le territoire national

Que contient ou contiennent ce(s) code(s) ?
Cette série d'article encadre la pratique des rites funéraires selon les principes de liberté de conscience, de respect de la vie présente et passée, de confiance réciproque entre personnes et avec l'Etat et les régions.

Existe-t-il d’autres législations spécifiques ?
Le Code militaire dispose d'articles relatifs à la mort des soldats, professionnels, conscrits, réservistes ainsi que les miliciens.

L'activité d'opérateur funéraire est-elle encadrée (même dans un cadre privé) et si oui, dans quelles conditions ?
Les opérateurs funéraires sont des commerçants comme les autres. Des agents publics s'occupent de l'entretien des infrastructures mortuaires.

💀 Statistiques globales et décès particuliers :

Décès à l'étranger :
5% (les cas sont relativement faibles, le voyage à l'étranger de plus de dix jours est soumis dans la plupart des régions à une obligation de visite médicale, qui peut être rédhibitoire pour des personnes particulièrement affaiblies)

Règles pour rapatrier un corps :
Prise en charge par l'Etat avec re-facturation éventuelle de frais à la famille du défunt.

Décès inexpliqués (en %) : 2%

Procédures spéciales pour les cas de disparitions ou décès inexpliqués :
Ouvertures d'enquêtes au niveau régional voire triumviral pour élucidation

➥ Établissez une liste des dix principales causes de décès des dix dernières années dans votre pays :

Afin de vous guider, voici les 10 principales causes de mortalité dans le monde selon l'OMS.


  • 1ère : Vieillesse
  • 2ème : Cancer (dans le détail les plus fréquents : brocho-pulmonaire, leucémies, hépatique, colorectal et utérus)
  • 3ème : Maladies cardio-vasculaires
  • 4ème : Suicide (surtout lié à des maladies mentales)
  • 5ème : Accidents du travail
  • 6ème : Accidents domestiques
  • 7ème : Maladies infectieuses
  • 8ème : Overdoses
  • 9ème : Accident de la circulation
  • 10ème : Décès en couche
Les Siliquéens meurent le plus souvent de vieillesse sans qu'une cause particulière puisse y être associé. Elle se matérialise par un arrêt des fonctions vitales à partir de 85 ans chez les hommes et de 87 ans chez les femmes. En revanche, certaines franges plus ou moins grandes de la population sont fortement exposées à des facteurs de dégradation précoce de la santé. La prégnance d'industries extractives et transmatrices hautement polluante est l'une des sources principales des maux de la classe laborieuse.

➥ Taux bruts de mortalité (en ‰ - pour mille) pour les années suivantes :

Rapport entre le nombre annuel de décès et la population totale moyenne sur une période et dans un territoire donné.

Afin de vous guider, voici le classement des États et territoires du monde par taux de mortalité en ‰ selon le World Population Prospects.


  • 2010 : >8%
  • 2000 : >10%
  • 1990 : >13%
  • 1980 : >13%
  • 1970 : >16%
  • 1960 : >16%
  • 1950 : >16%
🪦 Monuments Funéraires Remarquables :

Accompagner les présentations de monuments funéraires d'une photographie ou illustration pourrait être la bienvenue.

Cimetière(s) célèbre(s) :
XXX

Monument(s) commémoratif(s) célèbre(s) : /

Architecture funéraire remarquable :
XXX

Cette architecture funéraire remarquable peut aussi bien être une construction récente ou ancienne, un ensemble commun/collectif ou une sépulture individuelle.

🚻 Perspectives Anthropologiques :

Quel(s) rôle(s) culturel(s) les funérailles jouent-elles dans les diverses traditions funéraires et pour les groupes qui les pratiquent ?
XXX

Quelle place tient actuellement la mort dans la représentation artistique ?
XXX

Un bref historique de cette place de la mort dans la représentation artistique peut aider à faire comprendre la situation actuelle.

🔮 Futur des Funérailles :

Les rites et pratiques funéraires de votre pays connaissent-elles des évolutions récentes ? Si oui, lesquelles ? Sont-elles issues d'influences spécifiques ou globales ?
XXX
Quelle place l'innovation technologique joue-t-elle actuellement sur la culture funéraire ?
XXX
Existent-ils des discussions éthiques en cours concernant le statut du défunt au sein de la société ?
XXX

Plus généralement, existent-ils des discussions visant à reconsidérer l’approche de la société sur la mort ?
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Enfin, existent-ils des tendances funéraires émergentes et quelles sont-elles ?
Depuis l’intensification des relations avec Fortuna et la porosité grandissante entre Léandre et la Manche Silice, quelques cas individuels de décès délibérés à Léandre ont été reportés.
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La charte des Chevaliers de Léandre (texte a été publié le 1er octobre 1999)

Est-il normal d'être traité comme des étrangers dans ce qui devrait être notre pays ? Pourquoi des trois ethnicités constitutives de la Manche Silice, les Landrins sont les moins considérés ? Où pourrons-nous vivre en sécurité et dans la prospérité demain avec les générations futures ?
À toutes ces questions que nous nous posons aujourd'hui, nous ne pouvons formuler de réponse satisfaisante. Après avoir longtemps joué le jeu des institutions et avoir accordé une confiance aveugle à nos représentants, force est de constater que cela n'a abouti à rien de satisfaisant.
Nous, sujets de Léandre, choisissons dès à présent de rompre toute allégeance, à la Trépublique de Manche Silice, à l'autorité régionale du Pays Landrin et à la dynastie Marinelli.
Nous, sujets de Léandre, n'obéirons désormais qu'à nos préceptes et règles. Nous ne reconnaîtrons, ne placerons plus notre confiance qu'en un monarque catholique et irrédentiste landrin.
Le destin du peuple landrin est de former un État-nation indépendant qui rassemblera toutes les diasporas de la région leucytaléenne où nous avons essaimé, car trop souvent victimes de persécution.

La structure des Chevaliers de Léandre est clandestine, mais dispose d'une branche politique qui en sera la façade officielle. L'organisation ne s'interdit aucun mode d'action pour faire avancer sa cause. La caducité de cette charte a pour corollaire, la sécession de la Manche Silice, le renversement des Marinelli et la reconquête de la Léandre historique.
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La Résistance incarnados aux Landrins (1502-1552)

Entre 1452 et 1502, les exilés de Léandre qui ont refusé le joug fortunéen trouvent refuge en pays incarnew. Leur accueil est garanti par une décision du congrès qui leur accorde le droit de s'installer et de bénéficier d'une égalité de traitement. Après un demi-siècle de coexistence pacifique, les Léandrais supplantent les Incarnados qui sont de plus en plus nombreux à partir du XVIe siècle à contester leur influence grandissante et leur mise sous coupe d'une part prépondérante des territoires historiques des Incarnados.

Ces derniers vont connaître une série de défaites militaires connues sous le nom des "quatre fracas".

1) La bataille de Cortio (ville disparue à 100 km à l'ouest de Bourg du Golfe)

Une armée dirigée par Jaime Azevedo, désigné chef par le congrès incarnados est levée après l'annonce d'une tournée de perception d'impôts auprès des communautés incarnew de Cortio.

Une petite unité de cavalerie met en déroute le convoi des percepteurs défendus par une dizaine d'hommes en arme à la solde du Podestat.

Gianfranco Ier ordonne alors à son armée de "couper les vivres à Cortio". Un cordon imperméable est dressé dans un rayon de 10 kilomètres autour de ces noyaux villageois. La manœuvre n'a pas eu l'effet escompté. Ils ont alors installé des catapultes et trébuchets et demandé la soumission de Cortio à la couronne landrine.

Sans réponse, les engins commencent à canarder les noyaux villageois. L'armée Incarnados met du temps à être levée. 10.000 incarnew tentent de prendre à revers les corps d'artillerie landrine mais sont écrasés par les archés et doivent battre en retraite. Cortio finit par se soumettre.

2) Les harcèlements de Barcopaz (d'août 1506 à octobre 1510)

Barcopaz à la fin du XIVe siècle est devenu un carrefour prospère d'échanges à la confluence du grand fleuve aguapa et de son affluent le Corto. C'est, après Aguapaqui la deuxième plus grande ville du pays des incarnews.

Elle dispose pour seul système de défense de 7 tours de gué et de compagnies de lanciers qui font office de sentinelle. À partir de août 1506 et avec le sucroît de confiance acquis après la bataille de Cortio, les Landrins jettent leur dévolu sur toute l'aire urbaine de Barcopaz.
Ils vont alors tester les défenses de la ville pendant de longs mois en lançant des raids contre des quartiers excentrés et peu défendus puis en s'infiltrant plus profondément avec à chaque fois des biens et des personnes razziées.

Ces incursions entraînent comme réponse presque systématiques de coûteuses mais inefficaces travaux de consolidation des défenses et accroît les demandes auprès des adultes en âge de se battee d'opérer des gardes voire de former des corps francs.

À partir de février 1508, les tentatives de rapine et les provocations sont déjouées avec plus d'efficacité mais la croissance de Barcopaz n'est plus au rendez-vous. Excessivement occupée à se défendre, la ville a perdu de sa superbe Aguapaqui en aval et Paços de Barco en amont se sont partagés les trafic fluvial qui préférait désormais éviter la ville en proie aux attaques.

Barcopaz a alors commencé à se dépeupler. Les actions de razzia se sont poursuivies laissant la ville exsangue a un tel point que lorsqu'en octobre 1510, Gianfranco se présente avec sa garde podestine devant la ville, elle lui tombe entre les mains sans qu'une goutte de sang ne soit versée.
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Dix façons de diviser la Manche Silice

Voilà dix manières caricaturales de diviser la Manche Silice

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