27/03/2015
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Activités étrangères en République de Mokhaï - Page 2

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Ghaliya, République Populaire de Mokhaï

20/04/2010, 14:06


La journée allait bon train, et Loris enchainait les rendez-vous avec ces amis des GASPs récemment parvenus au Mokhaï dans l'espoir d'un lieu de repos et de paix pour préparer de nouvelles actions.
Borganov sentait cette liberté qu'il n'avait que très peu connue depuis Priscyllia, tant ils étaient recherchés dans ce pays du Nord qu'il appelait encore sa patrie.
Le Mokhaï de Saburo représentait pour lui l'essentiel de son idée d'un pays véritablement honorable, et il se plaisait beaucoup à Ghaliya.
Toujours entouré de ses gardes du corps, il déambulait sans cesse dans la ville avec sa nouvelle apparence, et s'amusait à surprendre les personnes avec qui il avait rendez-vous. Ce jeu le faisait beaucoup rire, et lui rappelait les déguisements de son père pour ses anniversaires d'enfance : l'époque où ils parlaient encore à ses parents. La distension politique avait tôt fait de l'arracher à sa famille, puis à ses amis. Sa seule famille maintenant, c'était les GASPs, et il s'y voyait un avenir flamboyant. L'assassinat de Koliman lui avait donné une certaine réputation, et beaucoup de camarade le voyait comme un exemple à suivre. Il projetait de former les nouvelles recrues au méthode d'assassinat : il pensait être plus fier d'être l'entraineur d'un assassin plutôt que l'assassin lui même. Il serait plus heureux de voir Poliakov étripée par l'un de ses élèves que par lui. Le sang d'anarchiste, il en avait assez sur les mains.

Fatigués par ces déambulations, il alla se coucher pour une sieste bien méritée, précédent une nuit de festivités dans un bar fameux de la capitale.
Il ne ressentit qu'un picotement lorsque l'aiguille traversa sa peau dans son sommeil. Le médecin qui le protégeait venait de lui inoculer la mort. Les gardes du corps quittèrent la pièce, alors que des brancardiers soulevaient son corps respirant encore.
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Opération de Maintien de la Paix au Mokhai
Arrivée, composition et objectifs des forces d'interposition

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Le 9 Mai 2010, les troupes de l’Opération de Maintien de la Paix au Mokhai, ou OMPM, sont arrivées à Ghaliya, capitale de la jeune République Populaire du Mokhaï Communiste, sur invitation de l’Assemblée Populaire et munie d’un programme opérationnel précis. Clairement décrit et pensé comme une opération d’interposition visant à éviter que de nouveaux massacres ou coups n’aient lieu dans la région, le commandement opérationnel de l’OMPM espère le placer dans une position nouvelle et assez innovante : celle d’une opération internationale ne visant pas à éliminer un régime jugé ennemi ou dangereux, mais à permettre une transition pacifiée d’une dictature vers une démocratie. Opposée à la doctrine du « C’est un salaud mais c’est notre salaud » que certains régimes, notamment libéraux, semblent appliquer aux régions dont ils espèrent garder le contrôle ou attirer dan leur giron, la Convention Générale kah-tanaise a préféré exploiter son expérience en termes de Nation-Building, telle qu’illustré par le cas mährenien, pour permettre l’édification d’un système de démocratie réelle envers et contre les tentations autoritaires portées par les groupes armés régionaux. Une mission complexe et certainement coûteuse, divisée en deux pans distincts soumis à un commandement généralisé.

Le pan militaire est composé d’une force d’interposition de deux-milles soldats professionnels kah-tanais, accompagnés de cinq-cent militaires banairais et deux-cent militaires burujois. Placé sous le commandement du général de brigade Oyoshi Kitano, élu au consensus lors d’une assemblée préparatoire à Heon-Kuang. La première mission de cette force est d’assurer la protection de l’Assemblée Populaire, et plus généralement de Ghaliya, face aux éventuelles pressions de groupes armés radicaux opposés à la transition démocratique ou à la volonté affichée par le pouvoir législatif de les fusionner en un groupe armé national unique et dépendant du pouvoir politique. Si le Grand Kah est, par nature, favorable aux forces armées décentralisée et au modèle régionaliste voir milicien de défense territoriale, la situation actuelle du Mokhaï est considérée très différente des expérimentations priscyllienes ou kotioïtes. « C’est la différence entre l’anarchie et l’anomie », confiera laconiquement un observateur kah-tanais redéployé sur place après avoir été rappelé de sa mission à Kotios. En d’autres termes, les milices récalcitrantes ne représentent pas un outil à la disposition des populations locales, mais des groupes paramilitaires ne dépendant que de leur hiérarchie et faisant courir le risque de générer des guérillas potentiellement longues, servant à des seigneurs de guerre ou à des groupes criminels. Au même observateur de conclure : « ce ne serait pas la première fois qu’une milice politique se change en cartel. »

Outre la crainte d’un potentiel coup de force téléguidé par l’exécutif, l’évacuation de Ghaliya lors de la guerre civile est pointée du doigt comme un contre-exemple, ou au moins une tragédie dont la force d’interposition devrait être capable d’éviter toute répétition. Dans un Mokhaï où tout est à construire ou presque, et à la centralisation quasi-totale, le pays peut encore se résumer à sa capitale. Si l’objectif final de l’OMPM est d’assurer la décentralisation du pouvoir, il n’en reste que pour l’heure, ses effectifs sont suffisants pour renvoyer toute tentation putschiste dans le royaume de l’irréalisable. Dans le cas où un embrasement aurait effectivement lieu, des forces communales kah-tanaises implantées à Heon-Kuang devraient être en mesure de partir dans l’heure pour renforcer la mission d’interposition. Des dispositions similaires ont été prises du côté de la République Autonome de Priscyllia.

Concernant le pan civil de cette opération, c’est un peu plus de quatre-cent observateurs internationaux qui ont été dépêchés dans la région. Visant notamment à attester du bon déroulé des opérations militaires et à observer le travail parlementaire de l’Assemblée Populaire, ces équipes multinationales devront aussi permettre la création de plusieurs commissions spéciales devant travailler à mettre à jour tous les crimes de guerre commis durant et après la guerre civile, établir une liste claire des responsabilités et conseiller le commandement de l’OMPM sur les options à sa disposition pour pacifier durablement la situation et permettre une réconciliation nationale efficace. Dans le même temps, et à la demande de l’Assemblée Populaire, un certain nombre de conseillers kah-tanais ont été dépêchés pour analyser les besons du Mokhaï en termes de réformes sociales, politiques et économiques. Le fait est que le Mokhaï était jusqu’à très récemment une colonie. Son organisation économique était toute entièrement tournée vers l’exploitation de ses ressources et leur exportation vers les industries de l’Empire du Nord. La façon chaotique dont a été obtenue l’indépendance et les troubles politiques et militaires qui ont suivi ont amenés à une situation particulièrement grave : outre la destruction des lignes d’approvisionnement économiques et la rupture des débouchées d’exportation du Mokhaï, son industrie a été en grande partie ravagée. Ce qu’il en reste a été ou accaparé par des profiteurs aux premiers jours de la République, ou collectivisés de façon particulièrement inefficace lors de la guerre civile. Malgré la concentration de tout les leviers politiques et économiques aux mains du parti communiste, les infrastructures économiques restent de facto la propriété exclusive d’individus tenant généralement plus du seigneur de guerre ou du baron voleur que du haut fonctionnaire rouge. Cette situation pose différents problèmes : outre le fait d’empêcher toute planification économique digne de ce nom et d’organiser une concurrence chaotique et inefficace ente des acteurs régionaux, elle crée aussi un système néo-féodal particulièrement impropre à toute croissance économique ou amélioration des conditions de vie locales. L’agriculture, pour sa part, reste le principal secteur économique du Mokhaï, et ce malgré une désorganisation complète : les grands champs cultivant des denrées dédiées à l’exportation, sucre, caoutchouc, fruits, sont privés de débouchées commerciales. Les petites propriétés individuelles servant à assurer la subsistance des citoyens sont mal exploitées, soit à cause d’un manque de formation, soit à cause d’un manque d’outils modernes.

Si l’option privilégiée par le Grand Kah serait la mise en place d’une véritable réforme agraire et d’une collectivisation réelle (démocratie sur le lieu de travail et propriété collective des industries plutôt que centralisation des outils aux mains de milices dépendants ou non du pouvoir central), d’autres options restent sur la table pour améliorer la situation. Dans tous les cas il est considéré qu’une aide humanitaire majeure sera nécessaire, comprenant un volet alimentaire et un volet sanitaire. L’Union espère pouvoir rapidement former les habitants du Mokhaï aux techniques industrielles et agraires modernes et permettre l’émergence d’un tissu économique résilient et capable d’assurer l’amélioration des conditions de vie de la population. Plusieurs plans de financement sont présentement discutés à la Convention Générale, mais ces derniers ne pourront être pleinement établis avant une analyse concrète des besoins de la région et de leur urgence.

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Au Mokhai, les troupes Loduariennes débarquent.


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Cela avait été promis au nouveau gouvernement de Aoki Saburo, et cela se réalisait, avec quelques mois de retard. Malheureusement, de nombreuses contraintes géopolitiques majeures avaient fait face à la Loduarie, qui devait maintenant déployer tout son arsenal pour s'en débarrasser une bonne fois pour toute.
Arrivés au Mokhai, les soldats Loduariens ont plusieurs missions.
  • La protection de Aoki Saburo
  • La pacification du Mokhai, en aidant les milices à suivre un entraînement militaire
  • La protection du Mokhai et de son peuple face à l'impérialisme étranger.
Telles sont les missions des soldats Loduariens.

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Rencontre entre Aoki Saburo et les dirigeants des partis de l'Assemblée Populaire


Il est au alentour 10 heures du matin, les quatre dirigeants des partis de l'Assemblée Populaire sont arrivés en avance. Il y a bien sûr Duan Song, la présidente du Parti Populaire, mais aussi Chen Xia du Parti Plébéien, Lin Yawendu Parti Communiste et Quan Yijun du Parti du Peuple. Duan Song s'était affirmé de manière naturelle, leadeuse de la contestation législative et elle était donc la meneuse du quatuor. Elle regarda sa montre, 10h 12. Elle enrageait, Aoki Saburo était en retard, même pire, peut-être qu'il ne viendrait pas à la réunion. Ils se trouvaient tous dans le bureau du président de séance de l'Assemblée qui se trouve dans le Palais Pourpre.


-Il arrive quand ! Il a presque un quart d'heure de retard, à tout moment, il a fait dépêcher ses milices de mes deux !


On frappe à la porte.

-Ça doit être lui...

Lin s'avance et ouvre la porte, Aoki Saburo entre, le visage sans expression, il lui sert la main et va vers les autres pour en faire de même.

-Pardonnez mon retard, j'ai été très occupé.

-Effectivement, vous êtes en retard... répondit froidement Duan

-Bon commençons si vous le voulez bien. De quoi vouliez-vous me parler ?

-Vous le savez très bien Saburo.

-Je vous prierai de m'appeler autrement, je suis votre président !

-Être président suppose avoir été élu, hors, vous êtes plus proche du despote que du président.

-Ahh... C'est alors de ça que vous voulez parler.

Chen pris la parole,
-Nous voulons vous parler du pays. De ses enjeux, du rapport de force entre vous et l'assemblée, des puissances armées présentes sur notre territoire et de l'avenir. Vous n'êtes pas sans savoir qu'une constitution est en cours de débat. Une constitution axée sur le Kah. L'assemblée aspire à la démocratie et le peuple aussi en dehors de vos milices et lieutenants. Le pays va très mal et malgré le fait que vous annulez presque systématiquement les dettes d'État, nous sommes quand même endetté et imprimer des billets comme vous le faites n'aidera pas. Le pays est endetté à 212% de son PIB, c'est énorme et tout cela en partie pour votre "fantaisie" un sous-marin d'attaque alors que le chômage n'a jamais été au plus haut et que nombre de famines existent. L'inflation galope et vous avez voulu créer une monnaie propre au pays bien trop élever par rapport aux autres monnaies. Au départ, c'était un Épi Communiste égal à trois dollars, cela a posé d'énorme problème comme du pain à 6 dollars, du lait à 5 dollars et bien d'autres. Aujourd'hui, un Épi Communiste est égal à 0.05 dollar, soit 5 centimes. Nous sommes ruinés et il faut désormais un sac de billet entier pour acheter une bouchée de pain. Même si vous ne voulez pas le dire publiquement, le chômage explose, il est à 21% ! Vos réformes économiques sont une catastrophe !

-Si vous avez de meilleures idées, je vous écoute !

-Il nous faut des réformes libérales, à commencer par la dénationalisation de 60% des entreprises, minimum. Dit fermement Lin.

-Pardon ? C'est une blague ! Vous voulez redevenir capitalistes, c'est ça ! Nous avons fait une révolution, le peuple tout entier s'est soulevé contre cela pour prôner le communisme et le socialisme ! Je ne dénationaliserai pas les entreprises.

-Vous croyez à vos mensonges ? Seulement 25% du peuple vous étaient de près ou de loin favorable. Vous avez fait une révolution avec des milices armées qui ont commis des massacres et vous êtes prêt à tout pour retourner la situation ! Le socialisme, ce n'est pas forcément cela. L'idéologie du social, c'est l'égalité et la liberté ! Hors là, vous êtes un dictateur et plus personnes ne vous fait confiance, à part les sadiques comme vous et les personnes que ça arrange de vous avoir au pouvoir. Rendez-vous à la raison, votre dictature chaotique ne mènera qu'à votre perte et le peuple que vous prônez comme justification, en aura plus qu'assez et vos moyens de répressions ne suffirons plus. L'Assemblée Populaire, que vous avez pourtant nommée, est elle-même contre vous. La constitution que nous rédigeons est modérée pour le moment, mais nous guettons vos actes et elle peut se radicaliser contre vous à tout moment.

-Vous me menacez ? Sachez que j'ai encore des alliés puissants et que des forces armées de la Loduarie et du GASP viennent me soutenir. Des centaines de soldats loduariens et des milliers de mercenaires du GASP pour faire régner l'ordre et soutenir ma politique.

-Le Grand-Kah qui est la 3e puissance du monde nous soutiennent, le Fujiwa qui est une puissance en plein essor et qui commence à être une puissance régionale majeure, le Banairah, 9e puissance et le Burujoa, l'Empire où le soleil ne se couche jamais. Tous nous soutiennent dans notre projet de démocratisation et la démocratie et synonyme, d'élection, d'autodétermination et de remise en question de votre pouvoir fragile qui repose sur la peur.

-Bande de lâche, vous faites appel à l'ennemie pour vous protéger. Je peux vous dissoudre si je veux et vous faire tous arrêter.

-Les forces de l'OMPM sont là pour vous en empêcher, nous vous connaissons trop bien malheureusement.

-Elles ne sont pas encore coordonnées et vous seuls pouvez représenter le mouvement de contestation, aucunes autres figures politiques n'en aurez le cran !

-Retenez vos hommes et je retiendrai les miens, dit de ton menaçant Duan

-Votre pouvoir, Aoki Saburo, ne tiens qu'à un fil et ce fil finira tôt ou tard par céder. Plus tôt il cèdera, plus ce sera doux, plus tard il cèdera, plus cela fera mal. Nous vous proposons de jouer fairplay. L'Assemblée fait son travaille et vous perdez de plus en plus de pouvoir jusqu'à ce que des vraies élections soient faites et cela durera peut-être quelques mois. Ou, deuxième option, vous vous entêtez et cela se transforme en nouvelle guerre civile, mais cette fois-ci, ce sera donc Jashuria, Grand-Kah, Burujoa, Banairah, Fujiwa Priscyllia, nous et les conscrits contre vous, les milices, les mercenaires qui travailleront contre de l'argent et la Loduarie. Vous serez en infériorité et cela ne sera qu'un bain de sang.
Si vous choisissez la première option et que cela se passe bien, vous pourrez surement immigrer en Loduarie, sinon vous serez jugé ou tué. À vous de choisir.

-Je n'ai pas encore dit mon dernier mot.

-Malheureusement pour vous si. Cela se passe maintenant, saisissez votre chance.

-Mais rien n'est joué, Mme. Song, il n'est pas sûr à 100% que ces pays vous soutiennent dans une guerre civile.

-Notre pays est stratégique. Nous sommes situés entre l'Afarée, l'Eurysie et le Nazum, au bord de la mer. Nous sommes idéalement positionnés pour le commerce et de nombreux pays aimeraient en profiter. De plus, nous sommes dans la sphère d'influence du Banairah et du Jashuria...

-Vous pensez avoir réponse à tout n'est-ce pas ? Mais que ferez-vous de mes milices qui me sont dévouées ? Elles continueront le combat.

-Mais quel combat ? Ce qui leur profite, c'est qu'ils peuvent pilier, détruire ce qu'ils veulent et violer toutes les personnes que ça leur chante. Ils ne font pas ça pour l'idéologie. Si vous êtes destitué et que nous ne reprenons par leur bien, ils ne bougeront pas le petit doigt, ils seront déjà riches et ils nous laisseront tranquille. Ce sont comme des mercenaires.

-Nous verrons bien comment évolue la situation...

-Vous venez de signer votre arrêt de mort.

-Et vous aussi.

Il se lève et repart.
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L’écho Priscylle


Les GASPs au Mokhaï, un déploiement total pour une offensive de la colère


Cela faisait trop longtemps. Trop longtemps que nous vivions notre militantisme caché, à l’abris des regards et des fusils anarchistes qui, s’ils sont tendus à l’horizontal, sont bien tendus vers nous, citoyens de Priscyllia, citoyens de leur propre pays.
Ainsi nous avons fui, partout où ils nous étaient possible d’aller. Certains de nos camarades n’ont pas pu s’enfuir, beaucoup sont mort. La rage nous habite et nous convaint : la lutte pour la survie, pour la souveraineté et la reconnaissance se mènera sans aucune pitié, sans aucun abattement, partout, tout le temps. Dès maintenant, partout où ils seront nous y seront aussi.
Nous avons des alliés, des pays qui nous soutiennent et nous protègent. Nous pouvons maintenant aller plus loin et grandir, grossir, mûrir afin de les menacer. De montrer que nous existons et que nous sommes puissants, capables, efficaces et motivés.

Maori Polorizov a annoncé hier la mobilisation générale de nos troupes au Mokhaï. Des convois convergent déjà de la Loduarie vers le Mokhaï, de l’empire karpok vers le Mokhaï et bien entendu, de Priscyllia vers le Mokhaï. Bientôt, nos forces seront réunies pour portée assistance à l’un de nos protecteurs. Aoki Saburo, fier père de la patrie du Mokhaï, est sur le point de subir l’influence libéralo-libertaire du Grand Kah, ce qui retournera son peuple contre lui-même. Risquant un procès injuste et biaisé, il est de notre devoir d’internationalistes de le défendre coûte que coûte par notre chair et notre sang, afin que vive la flamme souveraine de l’état communiste sur les côtes Est du Nazum. Afin que cette flamme embrase un jour les forêts de notre terre chérie.

Plus de 1000 hommes sont déjà déployé dans des petites communautés proches de Ghaliya, armés jusqu’aux dents, investissant des maisons abandonnés et prêt à se défendre contre tout type d’invasion. Leur courage vaut bien des balles, et nous sommes de tout cœur avec ses camarades prêt au sacrifice ultime en l’honneur de la patrie d’un peuple qui n’est pas le leur. Nous relayons l’appel de Saburo : que vous soyez combattant ou non, rejoignez l’offensive. Toutes les forces des GASPs doivent absolument se mobiliser au Mokhaï pour mener la guérilla ultime.

Investissez chaque bâtiment, chaque forêt, chaque colline du territoire. Harcelez l’ennemi, que son drapeau soit bleu ou noir. L’armée Loduarienne est de notre côté, Saburo nous donnera peut-être bientôt l’accès à de nouvelles armes. Notre espoir n’a jamais eu autant de raisons d’exister.

Soyons massifs, robustes, et intransigeants dans la bataille. Que vive Priscyllia, que vive le Mokhaï !



L'implication des GASPs au Mokhaï en pratique

Les GASPs sont depuis peu implantés au Mokhaï, ou bon nombre d'entre eux se sont réfugiés suite aux diverses enquêtes en cours à Priscyllia. On estime le nombre de combattants des GASPs présents au Mokhaï le 13/05/2010 à un milliers.

Les activistes des groupes d'action étant présents dans de nombreux pays, quoique majoritaire au Mokhaï et à Priscyllia, plus de 4000 sont maintenant en route vers les côtes mokhaïennes suite à l'appel de Maori Polorizov.

Ces groupes sont faiblement armé, ne possédant que des armes d'infanterie légère, peu organisés, et n'ont que peu d'expérience du combat. Seulement, il maitrise à merveille la guérilla et ont une grande mobilité. Si ces atouts ne suffiront pas à faire pencher la balance dans un conflit asymétrique, cela pourra largement handicaper des tentatives d'avancées s'il y en a.

Pour le moment, les GASPs ont pour objectif d'encercler symboliquement Ghaliya en attendant l'arrivée de leurs forces. Ils ont pour consigne d'harceler tous les corps armés qui pourraient se présenter à eux et qui ne défendent pas leurs intérêts. Cet harcèlement peut prendre la forme d'embuscades, d'émeutes ciblées, de sabotages...

La plupart des activistes attendent aussi l'arrivée de leur commandement et de nouvelles armes plus sérieuses.
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Au Mokhai, les premières troupes Loduariennes se mettent en marche


https://images.bfmtv.com/MZvil9bGEQhBrZXNXHn5j6M4M4s=/0x73:768x505/640x0/images/Un-soldat-russe-face-a-un-immeuble-en-partie-detruit-a-Donetsk-capitale-de-la-republique-auto-proclamee-du-meme-nom-le-11-avril-2022-1391106.jpg

Ayant atterrit en périphérie de Ghaliya, les premiers soldats Loduariens ont commencé à s'implanter de manière durable vers leur lieu d'atterrissage. Déjà, les premiers retranchements apparaissent autour du camp militaire Loduarien nouvellement créé. Un bâtiment avec une antenne radar est apparu, seul à côté des caisses de matériel Loduarien.
Plusieurs soldats sont déjà là, et travaillent à fabriquer ce nouveau camp qui les accueillira pendant leur séjour au Mokhai. Ce ne sont que quelques soldats, une centaine tout au plus, mais d'autres sont en chemin.
Déjà, le matériel le plus important est arrivé. Quelques véhicules, ainsi qu'un hélicoptère, et bien sûr, l'armement des soldats.

Mais les Loduariens n'oublient pas leur mission. Ils sont là pour protéger le Mokhai en attendant que celui-ci puisse se protéger lui-même.
Ainsi, quelques riverains de Ghaliya ont pu voir ces véhicules rouler à travers les rues abîmées par la révolution.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/74/BTR-82_%2841072268395%29.jpg
Des véhicules de combat patrouillent, insensibles au pavés délogés des rues de la capitale. Ils ne sont que 4 pour le moment, mais d'autres arrivent. Et bientôt, il y aura de quoi protéger le Mokhai de toute menace impérialiste. Bientôt.

Malgré ces patrouilles fréquentes, aucun soldat Loduarien n'a encore été vu vers l'assemblée du Mokhai, même si, selon certains ragots qui traînent dans les rues du Mokhai, ce ne serait plus qu'une question de temps.
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Opération militaire Loduarienne au Mokhai : le jeu commence


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Il n'aura pas fallu attendre longtemps avant que la machine Loduarienne se mettent en place. Quelques minutes après la déclaration de la nouvelle constitution du Mokhai, 3 véhicules blindés fonçaient à toute vitesse à travers la ville de Ghaliya. Leur direction ? La position de Aoki Saburo. Un hélicoptère Loduarien avait été chargé de patrouiller sur zone afin de repérer tout contact hostile. Et visiblement, par chance ou pas, Saburo n'était pas encore recherché par les forces coalisés.

Rapidement, les forces spéciales Loduariennes déployées sur zone arrivèrent. Celle-ci virent Aoki Saburo, accompagné de quelques gardes du corps, qui les vit également. Rapidement, il comprit que sa seule chance de survie pour lui et pour la nation qu'il avait fabriqué pour le peuple du Mokhai était dans les mains des soldats Loduariens qui s'étaient arrêtés en face de lui.
Combien de soldats du Mokhai allaient rejoindre son camp ? Personne ne le savait. Mais ce qu'il savait, c'était que le Mokhai ne pouvait pas le laisser tomber comme ça. Pas après ce qu'il avait fait. Car certaines personnes avaient vite oublié grâce à qui tout cela avait été possible. Et désormais, il 'était plus qu' une cible.
Rapidement, il monta dans un camion blindé Loduarien accompagné de ses derniers soldats, et l'escorte repartit à tout vitesse en direction du camp militaire Loduarien.

Désormais, il était protégé par la Loduarie. Coûte que coûte.
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Camp militaire Loduarien du Mokhai - Planification des opérations


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Dans le nouveau camp militaire Loduarien du Mokhai, en périphérie de Ghaliya, les actions des militaires Loduariens s'emballent. Après le retour d'une escorte blindé transportant Aoki Saburo en direction du camp, la plupart des soldats sur site ont étés mobilisés immédiatement. L'objectif principal du moment : garantir la sécurité du camp et permettre de continuer l'arrivée de matériel militaire en continu. Aidés par les milices locales, le camp est bientôt fini : les tranchées ont étés creusés, les postes d'observation sont sortis du sol, les barbelés ont étés étendus et les checkpoints mobilisés. Désormais, ce sont plusieurs soldats Loduariens que l'ont peut voir patrouiller autour du camp, dans des miradors et dans les checkpoint, équipés de leurs mitraillette et d'une mitrailleuse lourde. La plupart des véhicules blindés ayant servit quelques heures plus tôt au patrouilles dans la ville sont désormais garés en attente d'une nouvelle mission.
En raison de la déclaration d'une nouvelle constitution anti-communiste de la part de l'assemblée du Mokhai, les choses se sont accélérés au camp, et l'état de siège à été décrété.
Bien que prêts à devoir mener un possible combat dans les campagnes avoisinantes, les militaires Loduariens sur place sont des forces spéciales spécialistes du combat urbain. Ainsi, en cas de conflit, les forces Loduariennes actuellement présentes avant l'arrivée de sont des unités d'offensive urbaine, conçues pour mener des "frappes chirurgicales" comme nommés par la doctrine militaire Loduarienne. Les futurs soldats qui arrivent auront un entraînement spécifique aux campagnes.

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Camp militaire Loduarien - Réunion des officiers sur la suite des opérations au Mokhai


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Dans l'un des bâtiments sortis de terre du camp militaire Loduarien au Mokhai, certaines choses se préparaient. En l'occurrence, une table, plusieurs chaises autour, des officiers haut gradés, cela annoncait une réunion au sommet.

Un officier, le plus haut gradé de tous, prit la parole.

Camarades, vous pouvez vous asseoir.

L'intégralité des militaires présent s'assirent, excepté le commandant qui avait donné cet ordre. Il alluma un vidéo projecteur, projetant une carte du Mokhai sur un tableau blanc.

Bien, vous connaissez tous la situation à Ghaliya. Suite à l'évolution de cette situation tendue, nous devons faire un point pour statuer quelles opération nous pouvons lancer, et quelle sera la suite des événements. Je ferai un rapport détaillé qui partira directement en direction de l'état major Loduarien.

Il consulta quelques feuilles.

Alors, les dernières forces Loduariennes sont en train d'arriver sur zone. On estime qu'il reste encore 2 jours avant l'arrivée de tout notre matériel.

Un officier affirma à la table.

Nos unités de renseignement sont actuellement en train de récupérer des informations sur une possible suite des événements, et voici les scénarios que nous avons envisagés.
Scénario 1 : les milices se rebellent et commettent plusieurs attaques armés au sein du Mokhai. Les villes seront les plus touchés par ces guérillas urbaines, surtout Ghaliya. On pense qu'il pourra y avoir un nombre considérable de morts civils comme militaires, surtout à Ghaliya. Ce scénario est le plus probable, car en effet, la nouvelle assemblé "populaire", qui a su profiter de Saburo pour exercer le pouvoir après, à annoncé vouloir dissoudre toutes les milices, qui représentent à ce jour là plus grande force armée du pays. On parle quand même de 35 000 miliciens, dont environ entre 15 000 et 25 000, voir plus, seront prêt à prendre les armes pour recommencer une révolution, vu que l'assemblée a déjà enterré l'ancienne.
Scénario 2 : les milices acceptent de lâcher le combat et l'assemblée gagne. Malgré tout, ce scénario est fort improbable.
Scénario 3 : les milices décident de quitter le camp de Saburo pour aller du côté de l'assemblée. Ce scénario, bien que incongru, est probable, mais est à double tranchant. Certes l'assemblée aura un soutien de la part des milices, mais elle devra assumer recevoir de l'aide de la part de ceux qu'elle a condamné. À votre avis, quel est le scénario le plus probable ? Rappellez vous que nous pourrons influencer largement la suite des événements, la plupart des milices ont étés entraînés par nos soins.


Sans surprise, la plupart des soldats présent adoptèrent le premier scénario.

Le commandant continua.

Bien, maintenant qu'il paraît évident que le nouveau régime de Ghaliya va s'effondrer sur lui même, il faut que nous parlions de la suite des opérations que nous allons mener. Ainsi, je lance le débat sur...

Quelqu'un toqua à la porte.

ENTREZ ! lanca le commandant.

Une unité des forces spéciales Loduariennes entra et se mis au garde à vous.

Camarade commandant, nous avons de la visite. Des délégués Kah-Tanais souhaitent nous parler immédiatement.

Rapidement, le commandant réagi fermement.

Bien. Dites au soldats chargés dr la sécurité du camp de les faire rentrer. J'arrive.

Le soldat acquiesca et partit aussitôt.

Le commandant repris :
Camarades officiers, en attendant mon retour, la réunion est suspendue. Vous pouvez partir, nous la reprendrons après.
Et il parti, emboîtant le pas au soldat des forces spéciales.
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Dossier secret défense

Compte rendu de la réunion des officiers de l'opération militaire Loduarienne au Mokhai, à l'intention de l'état major Loduarien


Suite à la réunion que j'ai mené avec l'intégralité des officiers de Commandement de l'opération du maintien de la paix au Mokhai, et à la discussion que j'ai eu avec quelques observateurs Kah-Tanais, nous avons pu prendre certaines décisions concernant l'avenir du Mokhai.
  • 1-vous conviendrez qu'il est hors de question que l'assemblée populaire du Mokhai reste comme elle est actuellement. Nous ne pouvons pas mener d'opération militaire sans risquer une contre offensive de la part du Kah et de l'OMPM, mais les élections approchent à grand pas. Ainsi, je pense que nous devrions mener une opération de propagande idéologique, afin de faire renaître les vrais idéaux communistes au sein du peuple du Mokhai.
  • 2-nous devons rester sur place. Actuellement, notre principal argument pour rester au Mokhai est que nous sommes les seuls à pouvoir calmer les milices et possiblement les empêcher de commettre des exactions meurtrières envers le peuple du Mokhai et l'assemblée. Nous devons leur faire comprendre que nous sommes leur seul chance de survie face à ces milices. Bien entendu, nous devons utiliser les milices à bon escient pour permettre une possible nouvelle révolution en cas de victoire d'un des partis que nous ne souhaitons pas voir atterrir à le tête du Mokhai.
  • 3-nous allons commencer à nous déployer vers des secteurs stratégiques, notamment les centrales électriques, les usines, et les villes du pays excepté Ghaliya. Nous allons nous tenir prêt à mener des opérations éclair pour contrôler ces secteurs importants. Plusieurs unités militaires sont déjà en route.
En cas de conflit, nous pourrons compter sur les milices, au nombre de 20 000 hommes environ, sur les GASPs, au nombre de 5000 hommes environ et sur une partie de l'armé du Mokhai qui aura fait défection.
J'espère que ce compte rendu vous permettra d'affiner notre stratégie.

Par le commandant Fabien Durette, responsable de l'opération militaire Loduarienne au Mokhai
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Au Mokhai, la machine de la propagande Loduarienne se met en marche


https://lepetitjournal.com/sites/default/files/affiches1.jpgGloire à la révolution prolétarienne éternelle ! Tous le pouvoir au peuple, et non aux députés corrompus de l'assemblée !
https://chineseposters.net/sites/default/files/images/e37-533.jpgGloire à notre leader, celui qui a su nous unir au sein du même combat et même valeurs ! Gloire à Aoki Saburo !

Au Mokhai, une machine bien huilé et efficace s'est mise en place. Cette machine, c'est celle de la propagande Loduarienne, une machine qui a su rester camouflée dans le paysage Loduarien tout en conservant une influence énorme sur le peuple Loduarien.
Mais pourquoi et comment cette machine s'était-elle enclenché ?
La raison était simple : l'assemblée "populaire" du Mokhai avait décidé de s'éloigner du système socialiste qui avait triomphé, et les élections rapprochaient. Ainsi, pour conserver une influence importante au Mokhai et pour sauver les meubles, la propagande Loduarienne s'était lancé dans un défi important : réussir à convaincre le peuple du Mokhai que Aoki Saburo n'est pas le dictateur décrié par l'Assemblée populaire du Mokhai.
Pour cela, plusieurs experts en propagande ont étés envoyés au Mokhai en tant que civils, et leur objectif, avec les derniers miliciens, et de mener une campagne médiatique afin de convaincre le peuple du Mokhai que le communisme de Aoki Saburo est la meilleure option pour lui. Ainsi, après avoir conçu les premières affiches, les miliciens se sont chargés de les imprimer en masse et de les coller partout dans le Mokhai, surtout à Ghaliya. Ainsi, de bon matin, de nombreux mokhaïens ont pu voir ces affiches sur leurs murs au petit réveil.
Une campagne de propagande qui ne fait que commencer.
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Opérations des Groupes pour la Souveraineté Priscyllienne au Mokhaï


Banlieue de Ghaliya, Mokhaï
Le 21/05/2010


Armé d'un fusil au chargeur à demi plein, Noé Brozinov attendait depuis plusieurs jours posté au même endroit, à la même fenêtre. Son trinôme était posté dans une petite maison abandonnée au bord de la route qui menait vers Ghaliya. Une route notamment liée à la ville de Jiwan, l'un des ports du pays.

Ils attendaient le passage imprudent de forces alliés de l'assemblée populaire, qui convergeait depuis quelques jours vers le centre de la ville. Loin d'espérer mettre en déroute un bataillon entier des armées mobilisées pour l'occasion, ils comptaient au moins ralentir la progression des convois qui suivrait l'arrivée des armées du Grand Kah.

Depuis leur positionnement, peu après que les forces du grand Kah soient entrée dans la capitale, plusieurs équipes des GASPs avaient trouvé l'occasion de tirer sur des convois, sans pour autant réussir à faire une seule victime.
L'espoir résidait essentiellement dans l'arrivée prochaine de 4 000 autres soldats et d'une force de commandement qui saurait coordonner les opérations et permettre aux Groupes d'Action pour la Souveraineté Priscyllienne de jouer un véritable rôle dans le conflit interne de cette nation communiste qu'ils tentaient à tout prix de protéger. La nouvelle de l'arrestation de leur chef d'état-major, Maori Polorizov, n'améliorait rien au moral des troupes. Noé avait à plusieurs reprises laissé un convoi ennemi passé devant ses yeux sans tirer une seule balle : il attendrait d'avoir plus de moyens pour se sacrifier, se disait-il.

Les moyens, ils viendraient peut-être de Loduarie. L'armée du Mokhaï étant aux mains de l'assemblée populaire, il n'y avait que peu d'espoir de rébellion au sein de ces troupes. La situation tournait au vinaigre bien trop vite, et les GASPs pressentaient que cette première opération militaire serait aussi leur dernière si aucune alliance ne changeait la donne très rapidement.

En réalité, la situation était loin d'être si désespérée.
Car si les GASPs n'avaient aucune expérience en lutte armée, ils étaient expert en attentat, propagande et assassinat. Dans le silence absolue, plusieurs membres connus pour leur capacités en action directe étaient déjà infiltrés au Mokhaï, attendant dans l'ombre des maisons symboliquement occupées par leurs collègues soldats que l'occasion se prête au coup de couteau fatale.
Si la stratégie globale des groupes se faisaient timide, la dynamique de fond était lancée. Partout en Priscyllia circulaient maintenant des pamphlet vantant l'action des GASPs au Mokhaï, et nombreuses étaient les nouvelles recrues. Les assassins, les terroristes, les espions et les beaux-parleurs soutenant la cause souverainiste affluaient de tout part et menaçaient en chuchotant à l'oreille des libéraux : votre fin est proche.


Ghaliya



Opérations de Priscyllia au Mokhaï

Envoyés par bateau quelques jours plus tôt, 50 observateurs et observatrices issues de la société civile priscyllienne débarquent au Mokhaï avec pour objectif d'être les yeux de l'AGCRAP et du CASR sur le conflit nazuméen.
Leur présence permettra notamment à Priscyllia de collecter de précieuses informations sur le terrain et de coordonner si besoin l'envoi de troupes au Mokhaï.
La moitié de ces observateurs ont été tirés au sort dans un lot de volontaires, tandis que l'autre partie est constituée de journalistes et de chercheurs choisis par l'AGCRAP. Ils ont pour mission de rédiger par binôme un rapport hebdomadaire de ce qu'ils observent du conflit depuis leur lieu d'affectation. Répartis tout autour de Ghaliya et dans la plupart des grandes villes du pays, ils permettent à la République Autonome d'avoir une vue globale des tensions.
Tous ces observateurs sont armés d'une arme de poing dissimulée, et travaille sous couverture dans le but d'évoluer sans risque dans les villes mokhaïenne dont le peuple à une bien mauvaise opinion des priscylliens. Cela permet aussi à ces observateurs de bénéficier d'un semblant de sécurité : les Groupes d'Action pour la souveraineté Priscyllienne sont probablement impliqué dans le conflit, et les choisiront sans aucun doute comme cible privilégiée si leur présence se faisait savoir.
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Dossier secret défense

Ordres officiels du Général Suprême de la Démocratie Communiste de Loduarie


Suite aux dernières informations qui me sont parvenues, je me vois dans l'obligation de donner de nouveaux ordres.
  • Ordre 1 : l'intégralité des soldats Loduariens partiront du Mokhai après la fin des élections. Nous ne devons pas plus faire pression sur cette nation. Je crois qu'il temps de se rendre compte qu'elle est irrécupérable et non fiable.
  • Ordre 2 : déployez vous pacifiquement à travers tout le territoire du Mokhai. Nous assisterons la force militaire Kah-Tanaise en faisant en sorte de maintenir en place les milices grâce à notre influence sur celles-ci.
  • Ordre 3 : concernant Aoki Saburo. Tuez-le.
Concernant les GASPs présent sur le territoire du Mokhai, je sais que cette mesure revient à les abandonner à leur sort. Malgré tout, je pense que nous allons leur proposer de les rapatrier en Loduarie. Ils pourront placer une base opérationnelle durable en Loduarie, sans craindre aucune autre nation étrangère. Espérons qu'ils acceptent de quitter le Mokhai. C'est ordres sont à appliquer dès que vous aurez reçu ce message.

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, Général Suprême de la Démocratie Communiste de Loduarie
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Opération Sirroco Lointain



Carte des opérations jashuriennes au Mokhaï
Carte des opérations jashuriennes au Mokhaï


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L’aube venait à peine de se lever lorsque l’Armada des Perles franchit les eaux territoriales du Mokhaï. Son but : établir un cordon de sécurité pour empêcher la Loduarie de transférer des troupes et du matériel militaire sur le territoire national et surtout, l’empêcher de partir, sauf les pieds devant. L’accord avait été signé avec le représentant de l’Etat failli du Mokhaï : l’aide jashurienne pour expurger les Loduariens de la surface du Mokhaï, en échange d’un port-franc à l’embouchure du fleuve menant à la capitale. Une récompense somme toute convenable au vu des enjeux. Le Jashuria s’offrait une victoire contre les communistes loduariens et obtenait une base fixe pour ses opérations au Nazum. Tout le monde était gagnant dans l’histoire … sauf la Loduarie, encore une fois dindon de la farce.

Le Haut-Commandement jashurien était prêt à en découdre avec les Loduariens et à mater dans le sang toute idée révolutionnaire au Mokhaï si le besoin s’en faisait sentir. L’amiral Sengat Mahajan se tenait à la barre du porte-avions jashurien du théâtre d’opération de la Région des Perles. Le Soupir de Parvati était le bâtiment principal de la flotte jashurienne, un porte-avion flambant neuf capable de déployer des forces aériennes sur de nombreux théâtres d’opération. Il était accompagné d’une imposante flotte militaire ainsi que d’une flotte de débarquement, capable de sécuriser et de prendre le contrôle des installations loduariennes dès que les combats débuteraient.

Le but des Jashuriens était clair : empêcher les Loduariens de faire comme bon leur semble au Nazum. Le Mokhaï était un trou à rats, mais c’est le trou à rats du Nazum, pas la fosse à purin de la Loduarie. Le Haut-Commandement commencerait le déploiement de la flotte jashurienne dans afin de pouvoir se mettre à portée de l’aéroport utilisé par les Loduariens pour débarquer et frapperait immédiatement tout avion loduarien cherchant à débarquer ou à s’envoler. L’armée de l’air jashurienne, commandée par le Brigadier de l’air Tenwit Thanomayong, se tenait prête à effectuer de longs vols de reconnaissance, appuyés par les radars longue portée embarqués sur les bâtiments jashuriens.

Les premières actions jashuriennes seraient de sécuriser le ciel du Mokhai et de court-circuiter les lignes d’approvisionnement de la Loduarie. La Loduarie ne disposait pas des installations nécessaires pour effectuer autre chose que des réparations de fortune sur leurs appareils : le Mokhai ne disposait pas de la technologie, ni de l’industrie pour entretenir le matériel loduarien, et ça, le Jashuria le savait pertinemment. Visiblement, selon les dernières informations du Jashuria, le convoi aérien de la Loduarie avait débarqué et les avions étaient depuis longtemps repartis vers l’Eurysie. Il faudrait du temps avant que les Jashuriens ne soient menacés à nouveau par l’aviation loduarienne … un temps que les Jashuriens comptaient mettre à profit pour placer des batteries de DCA autour des aéroports principaux et occuper la place.

Les Loduariens avaient été particulièrement malavisés : s’enterrer dans la capitale du Mokhaï, sans contrôler l’accès au fleuve, était une erreur stratégique importante. Retranchés dans leur campement, les Loduariens étaient une proie facile, qu’il suffirait d’affamer et de couper de ses lignes d’approvisionnement avant de porter le coup de grâce.

Le Haut-Commandement jashurien de l’Armada des Perles avait prévu de faire la jonction avec la flotte du Grand Kah, basée à l’embouchure du fleuve menant à Galhya afin de débarquer des troupes via la « Lance de Guandi » le transporteur de troupes de l’armada. Les soldats avaient pour ordre de fortifier l’embouchure du fleuve et de se joindre aux troupes du Grand Kah pour bloquer toute possibilité de fuite aux Loduariens par le fleuve.

Ainsi bloqués, aussi bien sur la voie fluviale que dans les airs, les Loduariens n’auraient que deux choix : combattre depuis une position assiégée et susceptible de recevoir un missile, ou débuter une guerre d’attrition qui leur serait fatale dans les campagnes. A mesure que les avions décollaient du pont du Souffle de Parvati, l’amiral Mahajan briefait ses troupes afin de prendre de vitesse les Loduariens mal préparés.

Tandis que les avions décollaient du porte-avions, le transporteur de troupe commençait sa route pour débarquer vers Ghaliya et rejoindre l’infanterie du Grand Kah. Les soldats du contingent faisaient partis de la 4e Division d’Infanterie Motorisée de la Région des Perles. Bien équipées et fraiches, les soldats jashuriens savaient qu’ils ne se battaient pas pour le Mokhai, mais pour sécuriser les intérêts du Jashuria à l’étranger. Personne n’était dupe de ce que contenait en réalité l’opération, mais tous avaient comme excuse commode de pouvoir rendre aux communistes la monnaie de leur pièce. Dirigés par la colonelle en chef Matahee Jesparawan, les troupes de la 4e Division débarqueraient dans l’après-midi et établiraient une base d’opération à l’embouchure du fleuve, non loin de la base d’opération du Grand Kah, afin de bénéficier d’un cordon logistique de premier ordre.

Il restait cependant cette inquiétante question des milices armées du Pryscillia, qui écumaient les campagnes alentours. Nombreuses et mal armées, ces milices risquaient de devenir une épine dans le pied des Jashuriens si elles n’étaient pas rapidement contrôlées. Les Jashuriens n’ayant pas une connaissance approfondie du territoire du Mokhaï, ils espéraient ne pas à devoir en découdre avec les miliciens spécialisés dans la guérilla. Ils étaient plus … pénibles … que dangereux, mais ce type de pénibilité pouvait grandement affecter le moral des troupes sur le long terme. Et les Jashuriens n’étaient pas là pour rester sur un conflit au long terme.

Dans un second temps, une autre flotte de débarquement se préparait, avec un autre enjeu de taille : sécuriser la ville de Jiwan, à la pointe nord du Mokhaï, afin d’empêcher les communistes de se replier vers le nord et d’utiliser la ville comme base d’opération pour leurs ravitaillements. Le Jashuria espérait ainsi éviter au Pryscillia et à la Loduarie d’envoyer de nouvelles troupes fraiches. Transformer Jiwan en forteresse d’appoint et contrôler l’aéroport seraient les points cruciaux de cette opération éclair. Une fois que les troupes au sol auraient la maîtrise des installations militaires, elles pourraient attendre patiemment que la Loduarie s’épuise et perde son matériel militaire et ses hommes. Quant à celles qui prendraient le maquis … il n’y avait plus qu’à espérer que les soldats loduariens soient équipés génétiquement contre les maladies des jungles.


Composition des troupes jashuriennes :

Afin de rassurer le gouvernement du Mokhaï, la liste des troupes débarquant sur le sol du Mokhaï a été diffusée au carré des officiers de l’Assemblée Populaire.

Flotte de guerre jashurienne

  • JAS – 3 sous-marins d’attaque niveau 1
  • JAS – 1 porte-avion de niveau 2
  • JAS – 1 pétrolier ravitailleur de niveau 6
  • JAS – 1 transporteur de chalands de débarquement de niveau 5
  • JAS – 1 transporteur de chalands de débarquement de niveau 1
  • JAS – 4 chalands de débarquement de niveau 7
  • JAS – 1 destroyer de niveau 1
  • JAS – 2 frégates de niveau 1
  • JAS – 3 patrouilleurs de niveau 1
  • JAS – 3 patrouilleurs de niveau 3

Force aérienne jashurienne

  • JAS – 10 chasseurs-bombardiers de niveau 1
  • 10 avions d’attaque au sol de niveau 1

Contingent de débarquement à Jiwan

  • JAS - 2000 professionnels spécialisés en guérilla urbaine
  • JAS - 1500 armes de niveau 8
  • JAS – 125 mitrailleuses lourdes de niveau 4
  • JAS – 125 mortiers légers de niveau 2
  • JAS – 125 lance-roquettes de niveau 3
  • JAS – 125 lance-missiles antichar de niveau 4
  • JAS – 10 mortiers tractés de niveau 3
  • JAS – 10 canons tractés de niveau 1
  • JAS – 5 canons automoteurs de niveau 1
  • JAS – 10 lance-missiles antiaériens mobiles de niveau 4
  • JAS – 10 chars légers de niveau 2
  • JAS – 10 chars d’assaut de niveau 1
  • JAS – 20 véhicules de combat d’infanterie de niveau 1
  • JAS – 10 camions de transport de niveau 3
  • JAS – 5 camions-citernes de niveau 2
  • JAS – 2 véhicules radars de niveau 1
  • JAS – 5 hélicoptères de transport moyen de niveau 1
  • JAS – 5 hélicoptères d’attaque de niveau 1

Contingent de débarquement à Ghaliya

  • JAS - 2000 professionnels spécialisés en défense de site
  • JAS - 1500 armes de niveau 8
  • JAS – 125 mitrailleuses lourdes de niveau 4
  • JAS – 125 mortiers légers de niveau 2
  • JAS – 125 lance-roquettes de niveau 3
  • JAS – 125 lance-missiles antichar de niveau 4
  • JAS – 10 mortiers tractés de niveau 3
  • JAS – 10 canons tractés de niveau 1
  • JAS – 5 canons automoteurs de niveau 1
  • JAS – 10 lance-missiles antiaériens mobiles de niveau 4
  • JAS – 10 chars légers de niveau 2
  • JAS – 10 chars d’assaut de niveau 1
  • JAS – 20 véhicules de combat d’infanterie de niveau 1
  • JAS – 10 camions de transport de niveau 3
  • JAS – 5 camions-citernes de niveau 2
  • JAS – 2 véhicules radars de niveau 1
  • JAS – 5 hélicoptères de transport moyen de niveau 1
  • JAS – 5 hélicoptères d’attaque de niveau 1
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Héraldique

Walter H. Dinckley.
Photographie du président lors de son allocution sur les chaînes nationales et internationales.

ALLOCUTION TÉLÉVISÉE DU PRÉSIDENT DINCKLEY


    - Chers citoyens de l’Union des États du grand nord d’Amnesty, chers compatriotes. Je vous adresse ces mots depuis la Marron palace afin de faire le point sur la situation internationale. Dieu sait à quel point ces derniers mois furent difficiles pour le peuple amnestien et plus globalement pour les peuples du monde. La guerre au Kronos, en République libre du Prodnov et au Mokhai ont révélé de vieilles plaies à peine couvertes par un pseudo stabilité. Il est temps que l’Union sorte du silence et affirme de manière claire et distincte ses positions pour que jamais sa légitimité sur la scène nationale ne soit remise en question. Des peuples libres sont en danger, leurs démocraties sont renversées, leur légitimité est bafouée, leur intégrité est violée. Face à tant de violence nous ne pouvons plus rester silencieux. Nous, le peuple de la liberté avons été les premiers à se libérer d’un régime despotique et impopulaire. Par notre constitution, nous avons défendu les valeurs humaines et instauré les droits inaliénables reconnus maintenant par la communauté internationale. Par notre lutte nous avons éclairé les peuples méprisés, mis en esclavage et colonisés par les puissances impérialistes qui, aujourd’hui, ne sont plus. Nous sommes à l’aube d'une grande tragédie. Si la paix ne triomphe pas sur la guerre, alors la terre sera mise à feu et à sang et l’humanité sera confrontée à l’emploi d’armes de destruction massive. Pour la paix et la protection du peuple amnestien je déclare l’état d'urgence jusqu'à nouvel ordre, de ce fait les frontières seront renforcées, les forces de police seront remplacées pendant cette durée par les agents du FDCS (Federal Department of Counterintelligence and Security).

    L’administration que je préside c’est réunie hier soir, en toute confidentialité, avec les chefs de la majorité et de l’opposition afin d’annoncer la position de l’Union à l’international. Devant Dieu, je déclare la non-reconnaissance de la République populaire du Mokhaï par les services diplomatiques de l’Union, qui, devant tant de méfaits est reconnue comme un État totalitaire, dictatorial et despotique. Sur ces fondements, aucun lien diplomatique ne sera établi avec cet état et nous œuvrerons dorénavant à faire triompher la démocratie et à aider ce peuple enchaîné. La République populaire crée de nouvelles tensions et instabilité dans un continent qui, jusqu’à présent en fut épargnée. En ce qui concerne le Kronos je reste sur mes positions, plus cet état est affaibli mieux le monde se portera, ainsi, je déclare devant Dieu le soutien indéfectible de l’Union des États du Grand Nord aux opérations menées par les états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes. Sur ces fondements nous soutiendrons toutes initiatives étrangères visant à l’affaiblissement du régime voir à sa destruction totale d’où qu’elle vienne. Concernant le Prodnov, devant Dieu, je déclare la non-reconnaissance de la République Sociale du Prodnov au profit de la RLP qui, par nos services diplomatiques est reconnue comme seule état légitime à diriger l’ancien territoire communiste. La diplomatie n’a pas de frontière, ainsi, je m’engage toutefois et de manière personnelle à poursuivre le dialogue avec le Premier ministre de la RSP, tout en restant en accord avec les directives que je m’apprête à signer devant vous.

    Ainsi j’ai parlé,
    Que dieu bénisse l’Union et que dieu bénisse l’Aleucie.
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