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Ministère des Armées Impériales


Direction de production militaire d'ici mi-2013

Suite à une redirection éclaire afin de renforcer dans l'urgence les possibilités logistiques aériennes de l'Empire, la production a repris son cours normal et il est temps de redéfinir les besoins de l'armée. Actuellement, c'est l'aérien qui est privilégié avec la production de dix chasseurs bombardiers de première génération, de dix avions de chasses de troisième génération et de dix drones de reconnaissance de première génération.

Cette production servira à renforcer les capacités aériennes de combat, cette fois-ci en faisant passer le nombre d'avions de chasses de vingt à trente, le nombre de chasseurs bombardiers de zéro à dix, et le nombre de drones de reconnaissance de zéro à dix également. Pour un total de 60 avions de combats à la fin de cette production et en comptant les drones, les avions de guerres électroniques et les avions logistiques, nous arriverons à 92 avions dans notre armée. La production future de nouveaux hélicoptères est aussi prévue avec dix hélicoptères d'attaques de deuxième, faisant passer leur nombre de dix à vingt pour un total après cela de 72 hélicoptères. Notre armée de l'air se renforce donc de manière considérable et à moyen terme, la production d'un porte-hélicoptère et/ou d'un porte-avion sera nécessaire et envisageable. Pour le moment, seule la production de portes-hélicoptère allant de la première à la deuxième génération est possible par nos industries.

Notre armée de mer a été grandement augmentée avec la production de notre première frégate de première génération et d'un deuxième sous-marin d'attaque de deuxième génération cette fois-ci. La livraison en plus d'un destroyer de première génération, d'un transporteur de chalands de huitième génération et de trois chalands de débarquements de neuvième génération ont également permis de nous doter d'une capacité de projection et de débarquement considérable. Nous avons en notre possession un des six transporteurs les plus technologiques et puissants du monde et des chalands de débarquement de la génération la plus avancée aussi.

Nous avons donc permis à notre marine de se doter de moyens considérables et les prochaines productions, mais qui seront plus lentes, sont celle d'un troisième sous-marin (production mise en pause pour le moment), d'une deuxième frégate, de trois nouveaux navires cargos, d'un remorqueur et d'un pétrolier ravitailleur. Cela se fera sur le long terme et ne sollicitera que quelques usines.

Enfin, d'un point de vue militaire, l'Empire compte faire un travail sur son artillerie qui est une composante essentielle de sa stratégie terrestre. Une dizaine de lances-roquette à tir multiple de quatrième génération, dix canons automoteurs de troisième génération et 25 canons tractés de cinquième génération seront produits.

Une cinquantaine de canons tractés de première génération seront mis en vente, une dizaine de canons automoteurs de première génération aussi. Ensuite, il nous faudra travailler sur l'antiaérien. Une partie de canons antiaériens classiques de première génération seront revendus ou désarmés pour être remplacé par des plus performants. Aucunes ventes pour les canons antiaériens mobiles et à tirs multiples qui verront leurs nombres renforcés avec des pièces plus technologiques.

Ce seront ensuite les forces blindées qui seront revues afin d'augmenter le nombre de véhicules de combats d'infanteries à environ 300. Une quinzaine de nouveaux chars légers et une vingtaine de chars d'assauts de nouvelles générations, ainsi que le grossissement des véhicules de transports de troupes, et de véhicules blindés légers.

Après avoir revu tous ces points, nous aviseront en fonction de la situation, ce sera surement plus d'armes d'infanteries qui seront produites à moins d'en produire entre deux puis un renforcement de la marine. Nous nous laissons toujours la possibilité, comme récemment, de placer des productions imprévues, mais importantes dans cette programmation, ou de la modifier selon les besoins et les enjeux.

Le recrutement de troupes se poursuit, mais commence à ralentir. Nous devrions d'ici à 320 jours avoir une armée professionnelle de 111'500 soldats et une armée générale de 146'500 soldats. Notre objectif sont les 120'000 soldats permanents pour 2015 et nous pensons renforcer les effectifs conscrits et réservistes à 50'000 chacun. Objectif 2020, entre 120'00 et 170'000 soldats professionnels et 50'000 conscrits ainsi que 80'000 réservistes. Nous estimons que certes, une quantité importante de troupes est nécessaire, mais nous devons privilégier une armée aux effectifs moyens, mais ayant de les armer dans leur globalité avec du matériel technologiquement avancé.

Ministère de l'Environnement, de l'Énergie, aux Transports et de la Transition Écologique


Déblocage de fonds dans le cadre du plan "Arteriae Imperiales"

Dans le cadre du plan de relance du commerce intérieur et du développement des territoires d'outres-mer, le gouvernement débloque des fonds. Les Territoires Impériaux d'Outres-Mer, de leurs noms officiels ou TIOM en abrégés, font l'objet de campagnes de développement massives autours de leurs infrastructures et du développement industriel et urbain. Le réseau de chemin de fer couvre pour le moment 730 kilomètres dans ces deux régions. Son état se détériore et certains tronçons sont vétustes. Deux départements ne disposent d'ailleurs d'aucunes voies ferrées. Le gouvernement prévoit donc de débloquer 2.5 milliards de dollars impériaux (soit 5 milliards de dollars internationaux) pour ces chantiers.

Parmi ces 2.5 milliards de dollars impériaux, 2 milliards seront alloués à la construction de 250 kilomètres de lignes de trains à grande vitesse (TGV) reliant la future métropole de Kuja et desservant le sud de la région. Une partie sera construite sur une ligne déjà existante. Cela permettre un déplacement plus fluide et de revenus plus hauts pour les compagnies ferroviaires.

La rénovation des lignes ainsi que la construction de nouvelles, à vitesse normale, permettra de lutter contre l'isolement lié à l'absence de présence ferroviaire et d'offrir de nouvelles opportunités aux habitants ruraux. L'acheminement de marchandise et la possibilité d'exportation intérieure offrira des opportunités économiques nouvelles.

Ministère des Armées Impériales


Matériels en déclassement et entretient

Dans le souci de désengorger notre appareil industriel militaire, les états-majors ont établi une liste de matériel bas niveaux qui pourraient être susceptibles d'être démilitariser ou vendu. Notre armée modernise ses équipements actuels par une production rapide et massive d'armes de nouvelles générations. Cependant, l'accumulation des stocks d'armes anciennes augmente nos coûts d'entretiens et limite nos capacités de production, c'est pourquoi il nous est recommandé de nous séparer des matériels suivants :
- 10 mortiers tractés lvl 1
- 100 canons tractés lvl 1
- 250 mines antichars lvl 1
- 750 mines antipersonnelles lvl 1

Les états-majors impériaux mettront en place un appel d'offre pour une durée limitée afin de vendre ces stocks. Une fois le délai passé, les armes non vendues seront démilitarisées et recyclées.

Ministère des Armées Impériales


Mise au point sur les présences militaires nordistes
CONFIDENTIEL
Ce dossier a pour objectif la clarification sur le stationnement des troupes nordistes dans le monde.



En Aleucie :

En Aleucie, se trouve la métropole de l'Empire ainsi qu'une base militaire au Yorkshing.

Dans la base militaire du Yorkshing :- 150 soldats professionnels
- 150 armes d'infanterie lvl 8
- 5 mitrailleuses lourdes lvl 2
- 5 mortiers légers lvl 2
- 5 lance-roquettes lvl 3
- 3 mortiers tractés lvl 2
- 5 canons tractés lvl 2
- 2 lance-roquettes à tir multiples lvl 2
- 10 canons antiaériens lvl 5
- 10 véhicules blindés légers
- 5 transports de troupes blindés
- 5 véhicules de combats d'infanterie lvl 2
- 2 chars légers lvl 2
- 15 véhicules légers tout-terrain
- 5 camions de transports lvl 1
- 2 camions citernes lvl 1
- 1 véhicule de transmission radio lvl 1
- 1 véhicule radar lvl 1
- diverses mines terrestres et navales
Se trouve en métropole l'ensemble du matériel et des troupes n'étant pas mentionné dans les bases militaires extérieures, les territoires d'outre-mer. Les opérations en cours ne sont pas comptabilisées à l'exception des forces impériales au Caratrad. Cependant, les équipements terrestres comme les blindés, les armes d'infanterie et pièces d'artilleries ne seront pas précisés pour les territoires de l'Empire. Seuls les équipements principaux et stratégiques

Au Nazum :

Camp Phoenix
200 soldats professionnels
111 armes d'infanteries de niveau 1
50 armes d'infanteries de niveau 2
36 armes d'infanteries de niveau 3
3 armes d'infanteries de niveau 5
10 mitrailleuses de niveau 1
5 mortiers légers de niveau 1
5 lance-roquettes de niveau 1
1 canon tracté de niveau 1
2 mortiers tractés de niveau 1
2 véhicules tout-terrain
1 bulldozer
1 camion de transport
300 mines antipersonnelles
En Afarée :

Dans les territoires nationaux d'Afarée
30650 soldats professionnels
Reste des équipements terrestres non précisés
5 hélicoptères légers polyvalents lvl 1
5 hélicoptères d'attaque lvl 2
2 hélicoptères d'attaque lvl 1
8 hélicoptères de transports moyens lvl 1
2 hélicoptères de transports moyens lvl 4
4 hélicoptères de transports lourds lvl 1
5 avions de chasses lvl 1
5 avions de chasses lvl 3
5 chasseurs bombardiers lvl 1
5 avions d'attaques au sol lvl 2
2 bombardiers gunship lvl 2
2 bombardiers stratégiques lvl 4
3 avions de ligne lvl 1
4 avions de transports tactiques lvl 1
2 avions ravitailleurs
2 drones de reconnaissance lvl 1
1 patrouilleur lvl 1
1 patrouilleur lvl 2
1 patrouilleur lvl 3
1 patrouilleur lvl 6
1 corvette lvl 1
1 corvette lvl 5
1 frégate lvl 1
1 transporteur de chaland de débarquement lvl 8
2 chalands de débarquement lvl 9
1 sous-marin d'attaque lvl 1
6 vedettes lvl 2
1 vedette lvl 1
1 dragueur de mine
1 remorqueur
1 pétrolier ravitailleur
2 navires cargo lvl 1
5 missiles de croisière sol-mer lvl 4
5 missiles de croisière air-sol lvl 1
5 missiles de croisière air-sol lvl 4
2 missiles balistiques lvl 1
5 missiles balistiques lvl 3
diverses mines et explosifs

Forces de la base militaire au Moron (5e bataillon mécanisé)
- 500 soldats professionnels
- 30 véhicules de combats d'infanterie lvl 2
- 15 camions de transport lvl 1
- 10 camions citernes lvl 1
- 20 véhicules légers tout-terrain lvl 1
- 10 transports de troupes blindés lvl 1
- 4 véhicules radios lvl 1
- 1 chars de dépannages lvl 1
- 500 armes légères d'infanterie lvl 7
- 10 mitrailleuses lourdes lvl 4
- 10 mortiers légers lvl 2
- 10 lance-roquettes lvl 3
- 100 lance-missiles antichars lvl 2
- 5 chars légers lvl 1
Eurysie :

Forces au Caratrad) : -1 avion de guerre électronique lvl 1
- 5 avions de chasse lvl 2
- 5 avions d'attaque au sol lvl 2
- 30 soldats pro
-30 armes légères d'infanterie lvl 7

Ministère de la Défense, du Renseignement et des Armées

- Note classifiée -
- Secrétariat Général des armées -

Réorientations stratégiques des armées

Préambule :

Depuis une dizaine d’années, l’Empire connait de profonds changements. Son passage d’une puissance isolationniste à une puissance ouverte et mondialisée a été un virage important dans la reconstitution de sa puissance et de son influence sur la scène mondiale.
Ce virage débuté en 2005 par le programme stratégique nommé “Acte de Renaissance et d’Ouverte” matérialisé dans un bloc de lois et programmes mis en place par le gouvernement Chambers-I et les suivants (Chambers-II et Chambers-III,) a été mis en œuvre progressivement à partir de 2007 et de manière très visible à partir de 2009.

Ces dernières années ont donc vu une augmentation significative de la puissance économique nordiste et notamment de sa puissance et ses capacités industrielles qui ont grandement augmenté. Le commerce a été un pilier de cette renaissance et par conséquents l’Empire a multiplié ses liens avec le monde.

Cette connexion à la scène mondiale a entrainé le réarmement de la nation compte tenu du contexte géopolitique mondial et des défis géostratégiques auxquels l’Empire étaient confrontés. La priorité durant les premières années a été mise sur le développement d’une armée de terre importante, cependant d’importantes erreurs ont été commises. La sous-évaluation des besoins de progrès technologiques de l’armée et du pays en général a été et est encore un handicap majeur. Le réarmement s’est donc articulé autour de gammes de matériels militaires terrestres, dépassés et obsolètes.

Ce matériel a donc été produit en nombre au détriment de la qualité et de l’avance technologique et au détriment des autres corps d’armée. Le manque de diversification de l’équipement nordiste, le manque de modernité et également de vision assez large sont autant de raisons majeures des problèmes rencontrés aujourd’hui par nos armés et notre dépassement relatif vis-à-vis de nations aux économies similaires ou proches en termes de volume, ou vis-à-vis de nos alliés.

Le manque de vision assez large et de vision d’ensemble s’est traduit par des choix hasardeux et même dangereux dans notre politique étrangère en vue de la constitution d’alliances. L’épisode encore vif dans les esprits de la tentative de rapprochement avec la dictature du Kronos fut un exemple frappant de l’errance et de l’amateurisme de l’administration impériale au début de son ouverture. Mais bien que des tentatives de rapprochements et d’alliances ont eux lieu, il est tout de même à déplorer que la diplomatique impériale n’a pas su, il y a désormais quelques années, accompagner le réarmement. La constitution d’alliances et de rapprochement s’est faite à l’aveuglette dans stratégique globale et sur le long-terme.

Disposer d’un plan d’action diplomatique concret et efficient aurait permis à l’Empire de concentrer ses moyens de productions et ses ressources financières disponibles pour son réarmement dans des secteurs ou des plans qui auraient été plus efficaces que ce qui a été fait. L’importance des pans défensifs et militaires des alliances nouées a été sous-estimé. La multiplication des partenariats a été trop maigre ou trop superficielle, se limitant à des normalisations ou des collaborations mineures.

L’administration impériale nordiste aurait dû, à l’époque, préparer son réarmement en prévoyant une activité diplomatique accrue et pensée au préalable pour ajuster ses priorités de productions et d’achats.
Ensuite, une obsession a animé la classe politique nordiste et a pris le dessus sur l’administration impériale : la volonté d’adhésion au seul bloc compatible idéologiquement et militairement puissant alors, l’Organisation des Nations Commerçantes. Dans une optique d’effacer la crise des missiles kroniens et de trouver un sens à sa politique mondiale et internationale, l’Empire s’est lancé dans une “croisade” anticommuniste qui avait certes un peu plus de sens à l’époque, mais qui était tout de même une erreur stratégique. Au lieu de consolider les alliances et développer le réseau diplomatique, l’Empire a concentré ses efforts contre l’Union des Nations Communistes et Socialistes (UNCS) et plus particulièrement de la Loduarie.

Il faut noter que cette dernière est un défi stratégique, mais que les membres de l’UNCS sur le déclin n’en représentait pas. Le tournant majeur fut la création de l’Organisation des Nations Démocratiques (OND). La constitution d’un nouveau bloc libéral, démocratique et dynamique a permis à l’Empire de s’intégrer dans un cadre militaro-diplomatique extrêmement prometteur et de repenser une partie de sa stratégie.
À sa création, l’Empire était la première puissance économique et militaire de cette alliance. Il est aujourd’hui évident que cette position n’est plus occupée par l’Empire, mais par le Royaume de Teyla et de manière générale par le trinôme Sylva-Tanska-Teyla, principales puissances économiques et militaires de l’alliance. L’Empire est donc ce qu’on peut aujourd'hui appeler une grande puissance dans la tranche basse/moyenne. Il n’occupe plus - si cela a déjà été le cas - une place centrale ou prépondérante au sein de l’OND, mais a renforcé ses capacités militaires, sa puissance économique et son influence et sa cohérence diplomatique. L’Empire dispose d’un vaste réseau d’ambassades et de relations privilégiées avec de nombreuses nations, dispose d’une armée relativement conséquente et d’une des plus grandes économies.

Cependant, sa puissance militaire est certes renforcée, mais discutable et surtout son orientation stratégique est à remettre en question aujourd’hui. Sa puissance économique croit toujours, bien que subissant une croissance moindre ces derniers temps - cela ne relève pas de notre ministère, bien que la capacité industrielle soit une question importante pour nous - quant à son modèle diplomatique, il n’est pas à remettre en question de manière générale, mais repenser sa place dans l’ordre aleucien et ONDien peut être intéressant.

Titre premier : quel est le modèle d’armée nordiste à ce jour ?

Le modèle militaire de l’Armée Impériale est un modèle continental qui repose sa force principale sur ses forces terrestres. Les doctrines militaires nordistes ont poussé, lors du réarmement, notre administration à produire en quantité un matériel militaire terrestre de mauvaise qualité. Une des principales erreurs a été cela. Les premières productions furent la création d’un vaste parc de pièces d’artilleries. Les stratégies militaires impériales donnent une grande importance à l’artillerie dans sa vision des conflits, c’est donc naturellement que la constitution d’un parc important a été un des premiers objectifs.

Cependant, comme nous l’avons dit, celui a été produit dans des modèles technologiquement faibles et dépassés. Cette erreur a été répétée partout, que ce soit dans la constitution de nos parcs de blindés, de navires ou d’avions.

Pour en revenir sur le modèle d’armée, celle-ci est élaborée pour des engagements conventionnels et continentaux, cependant, nous jugeons aujourd’hui que ce n’est pas le bon modèle. Les productions militaires nordistes ont été donc mal orientées et trop d’erreurs ont été commises
L’Aleucie est un continent en paix jusqu’à présent, et l’Empire, à ses frontières, n’a pas de menaces directes sur ce continent. En Afarée, ce modèle a une dimension plus logique dans la mesure où les territoires nordistes sont dans un environnement plus tendu, que ce soit par l’hostilité du Kumasi, les tensions entre l’Alliance pour la Sécurité Économie Aleucienne et la dictature de l’Antegrad, la guerre civile au Gondo, et l’augmentation du terrorisme.

Une autre erreur a donc été de ne pas différencier les enjeux aleuciens et afaréens dans la reconstitution de ses forces militaires. Il est donc évident aujourd’hui que le modèle d’armée nordiste est inefficace ou en tout cas n’est pas optimal. Il est donc nécessaire, pour garantir l’influence nordiste, la place et l’importance militaire impériale dans le monde, de réformer son armée.

Titre second : quels sont les enjeux actuels et futurs ?

Ce que l’on observe aujourd’hui, c’est que la menace n’est pas géographiquement terrestre. La menace n’est accessible que par voies maritimes ou aériennes.
Quelles sont les menaces et les enjeux ?

La menace principale, à l’heure actuelle, est l’agressivité et l’attitude belliqueuse de la dictature geraertienne de Loduarie vis-à-vis de l’Organisation des Nations Démocratiques, mais aussi de toutes nations qui contesteraient ses actes. Nous l’avons vu avec le cas de Translavya et il est possible de tirer quelques premières leçons : la dictature geraertienne de Loduarie est prête à tout, même à l’absurde pour exister. Il est important de souligner que ce n’est pas à des fins stratégiques, mais bien pour “exister”. La dictature en place ne se maintient que par la peur, notamment celle des nations “ennemies” de la Loduarie, et, car faire parler de ses actions militaires est le gagne-pain de celle-ci. Sa politique intérieure repose sur la situation extérieure et a besoin de ces tensions pour que Lorenzo Geraert-Wojtkowiak reste au pouvoir.

Il est absolument utopique de croire que la Loduarie cessera sa politique interventionniste, militariste et belliqueuse à outrance tant que sera en place le régime geraertien. Le bellicisme est l’oxygène et la violence les nutriments de ce système. L’Organisation des Nations Démocratiques, en tant que puissance montante et active de la scène mondiale, par son caractère libéral et son attachement à la démocratie, s’oppose frontalement à la Loduarie geraertienne. Il semble de plus en plus sûr que l’affrontement sera un jour inévitable. Cependant, la puissance individuelle des nations de l’OND comme Tanska et Teyla égale désormais ou presque la puissance loduarienne, et la puissance combinée de l’OND écrase la Loduarie. Mais il faut prendre en compte le fait que près de la moitié des membres de l’alliance ne sont pas en Eurysie et que seul Teyla dispose d’une frontière avec elle. Si conflit, il devait y avoir, l’Empire serait évidemment partie prenante du conflit en vertu de ses engagements et suivant sa ligne politique et diplomatique historique. Et nous voyons ici une fois de plus que le modèle d’armée nordiste ne correspondant pas à un engagement avec la Loduarie.

Ensuite, depuis l’adhésion de l’Empire à l’ASEA, de nouveaux paramètres sécuritaires sont apparus. Des tensions diplomatiques avec la dictature d’Antegrad existent depuis peu et s’intensifient de jour en jour entre celle-ci et l’alliance aleucienne. En tant que première puissance de cette alliance et étant géographiquement le membre le plus proche de l’Antegrad, il n’est pas à exclure que l’implication de l’Empire serait très forte si un conflit venait à éclater. Encore une fois, l’Empire ne dispose pas de frontières et le Kumasi ainsi que le Sogho ne sont pas des alliés et ne laisseraient pas de troupes nordistes se déplacer sur son territoire. Le modèle continental n’est une fois encore pas adapté.

Enfin, l’implication de l’OND dans la crise translavyenne afin de ne pas laisser la Loduarie geraertienne ainsi que certaines de ses alliés de l’UISC de disposer de la mainmise sur ce territoire stratégique accentue les questionnements sur le modèle militaire nordiste. Si l’Empire devait participer plus activement à l’action ONDienne, ses capacités liées à son modèle le handicaperaient, étant donné la distance avec la zone de conflit.

Titre troisième : vers quel modèle aller ?

Il parait donc nécessaire à l’Empire d’avoir des forces armées capables d’agir sur des distances longues et dans des zones géographiquement éloignées. Un système expéditionnaire serait plus juste étant donné l’éloignement des menaces et enjeux stratégiques. Prenant en compte les points forts de ses alliés ONDiens et de sa forte intégration à la coopération militaire interarmées, l’Empire doit développer ses capacités de projection en priorité.


La vente d’une partie du matériel vieillissant à la République Fédérale du Mokhaï est l’occasion de repenser notre équipement et nos productions. L’armée nordiste doit se concentrer sur sa capacité à agir loin, vite et efficacement. Il est nécessaire de prévoir ce changement de modèle afin que cela soit efficace et éviter le maximum d’erreurs.

Premièrement, la lacune principale par rapport à ses alliés, mais surtout de ses territoires, exemple : l’éloignement géographique de ses outre-mer, ainsi que l’éloignement des menaces, suppose une marine impériale puissante. Or ce n’est pas le cas. L’Empire dispose d’une flotte de côtes respectables, mais d’une flotte de guerre et de haute mer faible et anémique. Les capacités de transport sont également trop faibles et cela doit donc être une priorité. Disposant pour le moment d’un destroyer de première génération, de deux frégates de première génération, d’un porte-hélicoptère de troisième génération, d’une corvette de première génération ainsi que trois autres de cinquième génération, d’un sous-marin d’attaque de première génération et d’un autre de deuxième génération, d’un sous-marin lance-missile de première génération et enfin d’un transporteur de chalands de débarquement de huitième génération, la marine de guerre impériale est trop faible pour ses ambitions, ses défis stratégiques et le rang de notre nation.

Le Ministère, en accord avec l’Amirauté, se fixe comme objectif de disposer d’ici à 2015 de trois nouvelles frégates de sixième génération et d’un nouveau sous-marin d’attaque de septième génération. Ces productions sont déjà très avancées et seront normalement terminées fin 2014 ou début 2015. Enfin, l’objectif dans l’absolu est de disposer d’un autre transporteur de chalands de débarquement de huitième génération, de quadrupler le nombre de chalands, de produire deux autres sous-marins d’attaque de dernière génération et un premier sous-marin lanceur d’engins. De disposer de deux nouveaux destroyers, d’un porte-avion, d’augmenter considérablement la flotte logistique impériale et de produire encore deux corvettes et deux frégates, ainsi que de porter le nombre de patrouilleurs à douze.

Ces productions devront donner à la marine impériale un regain de forces considérables, de permettre à celle-ci de remplir les objectifs stratégiques nordistes, de retrouver son ancienne puissance. Cela s’inscrit donc dans la logique de déploiement éloigné notamment par voie maritime des forces impériales et la nécessité de disposer d’une flotte puissante pour garantir la sécurité des outremers nordistes.

Ensuite, disposer d’une aviation plus importante et plus moderne. L’Empire joui d’une flotte aérienne de 100 avions de combats au total, mais dont seulement une trentaine sont relativement récents technologiquement parlant. Si l’Empire se dote d’une marine plus puissante et d’un porte-avion, il doit être capable d’assumer une puissance aérienne forte et conséquente, en particulier dans le cadre d’opérations éloignées où la domination aérienne est importante. Cependant, ce point est une urgence moins grande, étant donné les grandes capacités aériennes du Faravan, les futures flottes aériennes Telyaises et Syvloises. L’Empire doit pouvoir être autonome sur ce point, mais l’urgence est moins grande et les industries nordistes peuvent donc se concentrer sur la flotte de guerre impériale et le prochain point.

Enfin, l’armée de terre. Celle-ci disposait donc d’équipements en quantité, mais pas en qualité. Les plus vieux ont été vendus à l’armée fédérale du Mokhaï, laissant le champ-libre à de nouvelles productions. La production militaire navale va donner le temps aux industries nordistes d’acquérir des technologies encore plus avancées afin de produire nos nouvelles générations de blindés, de pièces d’artilleries, de DCA et de logistiques. Les modèles d’unités doivent être travaillés pour permettre une grande autonomie et une interopérabilité accrue dans le cadre d’opérations lointaines et potentiellement longues. Les forces armées terrestres doivent s’orienter dans une restructuration de ses stocks dans des générations plus avancées et différencier ce que nous allons appeler les “forces d’interventions” et les “forces continentales”. Une partie des effectifs et du matériel sera spécialisé ou en tout cas réservé aux opérations extérieures. Elle nécessitera un matériel plus avancé et plus nombreux. L’autre constituera la défense des territoires impériaux, et disposera de moyens similaires aux anciennes forces armées du système continental global.

Conclusion :

L’objectif est donc pour l’Empire de réformer son modèle d’armée pour l’orienter dans une professionnalisation de “l’expéditionnarisme” et d’en partie, couper avec le système continental. Cela, car les enjeux géostratégiques, les menaces et les leçons tirées des différents conflits militaires des dernières années, tendent à changer nos doctrines et à assimiler le fait que les menaces sont souvent lointaines, trop lointaines pour nous à l’heure actuel. Pour cela, il est évident que la flotte impériale doit devenir la priorité absolue de l’Empire dans ses productions militaires. Il est vital pour lui que celle-ci augmente considérablement ses capacités. Ensuite, différencier une partie de défense du territoire et une partie expéditionnaire dans les effectifs et la répartition du matériel. Le remembrement des stocks de matériels militaires terrestres de générations modernes et de technologies avancées est la seconde priorité. Enfin, bâtir une aviation capable d’assumer ses missions dans le cadre du futur groupe aéronaval et de mener des missions depuis les territoires nordistes. Pour finir, il est nécessaire d’aller toujours plus loin dans l’interopérabilité ONDienne et la concorde entre les initiatives diplomatiques impériales et les cahiers de productions et réformes de l’armée.