"Dame Kouyouri, quels sont vos buts pour cette visite ? Je ne pense pas que vous êtes simplement venus pour manquer quelques takoyaki, Unagi Kabayaki ou encore Samgyeopsal et boire un cocktail de Sakura en admirant Karaimu. Il marque une pause puis repris. "Madame Kouyouri, même si pour l'instant nous avons une vision stratégique identique, je veux que vous sachiez qu'en temps qu'empereur du Burujoa, je pourrais accepter quelques contraintes, si je les trouve nécessaires mais dans la limite du raisonnable. Je pense que vous devez légitiment penser la même chose de votre côté.
Keiko, ayant peur que son frère n'aille un peu trop loin essaye de reprendre en main la discussion.
"Sachez madame Kouyouri, que nous avons surtout imaginer ce cycle de négociations préliminaires comme une transition entre nos premières coopérations, assez légères, et nos futures coopérations beaucoup plus importantes. Je pense notamment à la stabilité monétaire, à l'allègement des droits de douanes, à la facilitation des voyages entre le territoire impérial et la Maronhi, à la révision des programmes scolaires ou encore à l'ouverture d'une succursale de la P-TV en Maronhi sans oublier les jumelages entre entités locales. Nos quelques sessions de négociations dans la très grande salle que sa majesté l'empereur vous a présenté s'apparenteront parfois plus à de l'affichage médiatique et diplomatique qu'à de véritables discussions de fond. Même si bien évidemment, nous pourrons compléter toutes nos avancés. De notre côté, nous imaginons les négociations à venir avec moins de décorum mais plus de discussions directs, de dirigeants à dirigeants."
Tadashi coupe sa soeur pour affirmer son propos, tout en dégustant un deuxième Unagi Kabayaki.
"Avec tout le respect que je vous dois Dame Kouyouri, je veux qu'avant que vous partiez, nous ayons signé un traité qui acte une collaboration durable, intense et sereine entre nos deux pays. Mais je veux surtout que nous nous engagions réciproquement à mettre en place des politiques communes dans tous les domaines possibles : cultures, sports, vie publique... et que nous mettions en place des visions stratégiques similaires dans les grands domaines étatiques : diplomatie, armée, éducation...
Catherine et Leonhardt s'effacèrent totalement de cette discussion diplomatique plus franche.