25/02/2015
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Activités étrangères au Wanmiri - Page 2

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« C’est bien simple, » avait déclaré le chef la cellule de coordination de l’influence au Nazum du sud. « Au Wanmiri tout reste à faire, c’est une bonne chose. »

Et en effet, aurait-on pu seulement imaginer terrain plus fertile ? Tout le pays ne demandait qu’à se développer, et le communalisme, contrairement aux divers formes de libéralismes, permettait de le faire sans sacrifier la masse. C’est que celle-là ne l’accepterait pas. Rebelle, pleine d’aspirations démocratiques encore fraîches, mais aussi largement illettrée, mal logée, mal nourrit. Il ne s’agissait pas d’un de ces pays, anciens empires coloniaux, dont le peuple n’était qu’une immense classe moyenne. Pas d’un de ces régimes au passé brutal, dont les gens étaient habitués au confort d’un empire colonial ou néocolonial, qu’on devait déconstruire par étape, amener à la démocratie avec ruse et méthode. Non. Il s’agissait d’une masse laborieuse au sens le plus primitif du terme. Une marée humaine – plus de cent millions d’âmes ! – coincée dans un pays débordé, surpris par sa propre ampleur. Une masse immense d’hommes, femmes, enfants, qui pour certains avaient tués, combattus et lutés pour un idéal encore intangible.

Le coordinateur repris, la petite équipe l’écoutait attentivement.

« Ces gens voulaient la démocratie, on leur a donné la représentative. Je le reconnais, c’est moins pire que la dictature. On ne peut pas leur retirer cette victoire, ils ont arrachés au bourgeois le début d’une victoire. Mais la victoire et incomplète et bientôt ces gens deviendront une masse morte, perdue. Bientôt ils sentiront que cette démocratie qu’on leur promet n’est pas tangible. Que le fait du roi est devenue le fait d’une classe politicienne quelconque, ils oublieront jusqu’au militantisme de leur révolution, on ne pourra plus rien en faire.

Pour le moment le fer est encore chaud, les drames nationaux et la victoire révolutionnaire n’arrache pas aux gens leur goût pour la liberté et on peut tout à fait les influencer si l’on sait s’y prendre. Et par chance messieurs, nous avons deux siècles d’expérience. 
»

Et il sourit, car après tout il disait vrai.

C’était une question de méthode, pour tout dire. Et en terme de méthodes les kah-tanais étaient efficaces. Sacrifiant la rhétorique glorieuse au profit de l’action concrète, ils pouvaient aussi bien s’adresser au bourgeois fuyant l’horreur de sa classe qu’aux travailleurs agraires, illettrés assommés de travail par quelque contremaître fujiwan. Il s’agissait de se libérer par ce que les marxistes appelaient la praxis. La mise en pratique des idées. On pouvait les théoriser ensuite, ou pour les cadres du mouvement à venir. Car c’était bien l’idée : faire apparaître un mouvement kah. Qu’il soit nommé ainsi ou selon une des multiples traduction donnée au nom de l’idéologie primaire : socialisme libertaire, anarchisme, conseillisme, communalisme libertaire, syndicalisme total, ainsi de suite. Les pamphlets dans les universités, les agitateurs publics, les agents provocateurs sommés d’intégrer des usines, des bars, des exploitations agricoles, d’y prendre la température, de discuter avec leurs collègues de cet autre monde possible qu’ils connaissaient bien, où chacun votait, avait son mot à dire, où la nourriture et l’eau étaient gratuites, l’air pur, les maladies traitées vite et bien. Puis on mettait des mots : aliénation, syndicat, grand capital, commune. Il fallait procéder par ordre et avec méthode, mais on pouvait répandre l’idée. Plus une classe était oppressée, plus elle souffrait, plus vite on pouvait l’amener à sa propre libération. Pour la structure rien de plus simple : quelques gens du coin, et d’autres qui avaient quitté le pays pour le Grand Kah. On leur payait des voyages pour se faire former à Lac Rouge, ou on les formait chez eux. On les déployait partout, dans les villages, les jeunes syndicats, les grandes villes, les sites de production. On les finançait, on les laissait se structurer en cellules, en organisation de quartier. Tout prendrait du temps, mais la chose politique tendait à aller vite. Et, évidemment, il fallait du concret. Les fonds kah-tanais ne tarderaient pas à venir pour irriguer tout ça. Le coordinateur repris.

« Nous avons plusieurs devis basés sur les besoins que nous ont fait remonter les premières cellules. La situation humanitaire et catastrophique et les gens du coin se sentent humiliés de devoir faire appel à la générosité internationale. Ce que nous pouvons faire c’est changer le sens du mot international, sans mauvais jeu de mot. Notre mouvement sera gavé d’argent de l’Union, ça je ne vous le cache pas. Et de l’argent il n’y en a pas assez pour cent millions de bouches affamées. Mais on peut poser nos valises dans des endroits stratégiques. Les universités, les plus grandes usines du pays. Les endroits, aussi, où les conditions de travail sont les plus dures... »

Et y faire pousser des dortoirs salubres construits par le mouvement. Des soupes populaires construites par le mouvement. Y créer des dispensaires de médicaments créés par le mouvement, des soupes populaires créées par le mouvement. Accueillir celles et ceux qui acceptaient de dormir, boire, manger, être soignés, apprendre à lire et, en même temps, à accepter un autre monde.

Dans le même ordre d’idée il fallait étendre la méthode des phalanstères testée à Sylva. Les syndicats pouvaient exister dans les structures capitalistes du pays, mais ne suffisaient pas : il fallait créer des coopératives. On pouvait facilement le faire, c’était l’avantage : acheter des terres agricoles ou des terrains vagues, construire des fermes, établir des champs, sortir des ateliers de terre. Y former une main d’œuvre, la faire travailler, la former aussi à la chose politiquer. Créer des petites structures locales capables de fournir un emploie à quelques uns, qui se feraient mécaniquement avocats du système à venir : et pourquoi pas ? Si la démocratie directe sur le lieu de travail était possible ici, pourquoi pas ailleurs ?

Tout se ferait sur le temps long. On le savait bien. Tout se ferait, aussi, de la bonne manière. On en doutait pas un seul instant.
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[quote=Antares]
CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

La relation Tanska-Wanmiri mérite mieux


Octobre 2013 - Önne Lindén


L'aide d'Etat tanskienne à la République et ses 100 millions d'habitants dans le cadre du terrible séisme les ayant frappé a fait la une des journaux. La première ministre, Jaka Lakkas a déroulé un plan d'aide, a effectivement envoyé navires, avions et personnels. Pour autant, passé cette période, les relations bilatérales tansko-wanmiriennes semblent au point mort.

Entretenant des relations de longue date du fait de la colonisation de Villas et Tafanu avant son indépendance en 1945, Tanska et Wanmiri disposent pourtant de raisons de convergences importantes. La faiblesse des échanges reflète l'état de la relation, qui bien que marquée par des valeurs proches et des intérêts communs, demeure largement sous-exploité pour Tanska, aussi bien politiquement qu'économiquement.

Une proximité idéologique a exploiter sans tomber dans le néocolonialisme

Le principal élément de proximité est sans doute idéologique et politique. Loin d'être la seule république de sa région où l'on peut citer Jashuria ou Negara Starna, la république wanmirienne n'en demeure pas moins marqué par une diplomatie plus tempérée, moins sujette à des expressions politiques marquées voir à des formes d'impérialisme comme Jashuria peut en faire l'objet. Dans le même sens, la proximité avec les impérialismes loduariens et communistes (non pas socialistes), qui peut être parfois observée au Negara Starna sans que cela ne se traduise dans les faits, est aussi moindre pour Wanmiri. En d'autres termes, si Jashuria est un membre important de l'ONC, Wanmiri pourrait elle, possiblement, voir apparaitre une voie onédienne (tournée vers l'Organisation des Nations Démocratiques). Encore faut-il pour cela l'y emmener.

La proximité des valeurs est aussi marquée par les droits fondamentaux. Liberté d'expression, de culte, de rasssemblement, d'association ou encore droit des femmes sont à des stades particulièrement avancées ou en cours de développement. Si le Daryl (Parlement wanmirien) doit encore statué sur le droit des enfants ou le droit des animaux et que la peine de mort reste encore pratiquée notamment en cas d'esclavage, la situation des droits humains reste particulièrement avancée, davantage que dans bon nombre de pays eurysiens par exemple. Si la peine capitale, dont toutes les formes d'exécutions sont acceptées et qui connu un usage répandu dans la guerre civile, reste fortement critiquée de manière générale par l'opinion publique tanskienne, cette dernière n'entame pour autant que peu l'appréciation extérieure de la république. Faut-il encore reconnaître qu'elle est généralement peu connu, mal vu, et remplie de préjugé. Le simple fait de parler de mariage, pourtant non existant dans sa nature civile au Wanmiri, en est le témoignage.

Ces éléments permettent d'aborder un autre point, le passé colonial. Longtemps perçu comme inférieur, non civilisé et particulièrement pauvre, la perception du Wanmiri par les tanskiens (eurysiens) a considérablement évolué depuis l'indépendances des colonies tanskiennes dans la région. Les rapports privilégiés de Tanska avec l'administration post-coloniale maotienne, qui entretient elle-même des relations importantes avec Wanmiri, a donné naissance à une arène de discussion singulière entre diplomates et représentants tanskiens et wanmiriens, dans une ancienne colonie tanskienne comprenant une population wanmirienne importante. L'erreur serait néanmoins de toujours analyser cela selon les travers d'un sentiment de domination ou de supériorité comme c'est encore régulièrement le cas envers l'ancienne colonie tanskienne.

Une relation sous exploitée

Comme l'indiquait le journal Typhon, l'économie wanmirienne reste encore faiblement encadrée législativement depuis sa libéralisation provoquée par la fin de l'empire. Elle reste bien éloignée du véritable mille-feuille administratif tanskien - d'aucuns dirait trop plein -, marqué par la domination du ministère de la coordination et de l'implémentation légisative qu'a récemment rapporté Le Norjien.

Travail presque forcé, salaires impayés, conditions salariales dégradées, la libéralisation n'est pas sans défaut. Sur cet aspect, et profitant de l'immensité de la population wanmirienne, des entreprises tanskiennes, soumises au droit tanskien y compris à l'étranger, pourraient ainsi apporter des investissements économiques importants, des emplois pour les wanmiriens tout en apportant - sans chercher à l'étendre ailleurs - un cadre administratif correct. Se faisant, elles pourraient permettre le développement d'une meilleure image de Tanska, éloignée de l'ancien colon et du racisme eurysien envers les nazuméens. A conditions néanmoins de ne pas intervenir dans des secteurs économiques tendu ou dans la prédation de ressources naturelles.

Un secteur en particulier pourrait permettre de convenir aux besoins des deux Etats. D'une part, la recherche de débouchés économiques nouveau pour l'agriculture tanskienne, d'autre part la prévention - ou la limitation - des risques de pénurie alimentaires dans certaines régions wanmiriennes. Au-delà des simples exports, il pourrait davantage s'agir d'investissement dans la modernisation de l'agriculture wanmirienne, la prévention des risques liés à la mousson, l'amélioration de la gestion des terres et de la résilience des produits. En d'autres termes, renforcé la relation bilatéral part des secteurs qui, tout aussi politiques qu'ils puissent être, permettraient aussi de renforcer les liens entre les sociétés civiles de chaque côté.


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L'Ère des Ouvriers et l'Ère Industrielle des Wanmiriens

Octobre 2013
Topic suivant cette histoire...

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Après l'arrivée initiale d'Arasaka en mai, le plateau de Harada et ses environs ont connu un changement énorme, bien au-delà des changements dans le paysage. Le grondement constant des machines et des camions a symbolisé l'ère sociale et économique entièrement nouvelle pour les Wanmiriens.

Les prospectus d'un bon salaire et de prestations sociales ont attiré les travailleurs locaux en force. En quelques mois à peine, une toute nouvelle classe sociale a émergé: les ouvriers d'Arasaka. Les hommes et les femmes qui avaient du mal à joindre les deux bouts en tant qu'agriculteurs ou ouvriers journaliers mènent maintenant une vie de stabilité et de relative aise grâce à leur travail dans les mines et les projets d'infrastructure connexes. Les travailleurs, rémunérés généreusement en salaires fixes, commencent à mener une vie considérablement améliorée. Les petits bungalows préfabriqués construits par Arasaka deviennent plus que de simples retraites ; ils sont le symbole de la position et du succès. Les travailleurs sont payés sur une base mensuelle pour subvenir à leurs besoins et acheter des biens de consommation qu'ils n'auraient jamais rêvé d'acheter.

Avec de l'argent à portée de main, le style de vie d'une famille de travailleurs est soudainement mis à jour. Des appareils ménagers, des télévisions et des véhicules à moteur (tous importés expressément d'Arasaka) entrent dans leurs foyers. Les enfants, auparavant contraints d'accepter le manque de ressources des parents, peuvent désormais poursuivre des opportunités éducatives de qualité grâce à des programmes éducatifs préférés tels que celui d'Arasaka. Les écoles nouvellement construites et financées sont bien équipées avec des installations modernes ainsi que des professeurs hautement qualifiés, offrant un avenir prometteur à la jeunesse wanmirienne.

Les avantages ne s'arrêtent pas là pour les travailleurs de l'entreprise, mais s'étendent à la population environnante sous la forme de l'installation construite par l'entreprise. Les nouvelles routes transportent non seulement le charbon, mais aussi des passagers et des marchandises. Les marchés locaux s'épanouissent avec de nouvelles marchandises, et les négociants en profitent grâce à l'augmentation de la main-d'œuvre et de la famille des travailleurs. Les entreprises locales s'étendent pour répondre au nouveau marché de cette main-d'œuvre croissante.

Mais ce soudain afflux de modernisation n'est pas sans certaines lacunes. Le passage à une économie prédatrice désintègre les structures sociales. Les anciens régimes, travaillant dans une économie agricole, sont forcés de se soumettre au nouveau jeu. Les nouvelles inégalités sont créées entre ceux qui travaillent pour Arasaka et ceux qui n'ont rien à voir avec tout cela. La jalousie et les tensions s'installent, mais la grande majorité accepte la tendance positive que c'est une chance de sortir de la "pauvreté" généralisée.

Arasaka, comme à son habitude, concerné par les tendances négatives et les questions sociales, développe des projets pour améliorer l'intégration des travailleurs et la société d'accueil. Les plans de développement professionnel sont conçus pour améliorer les opportunités des travailleurs et les chances de carrière dans la société. Il essaie également de favoriser les projets locaux, par exemple, les coopératives agricoles modernisées qui peuvent ensuite utiliser la nouvelle connectivité pour accéder aux marchés. Il investit également dans la modernisation de l'équipement public. Les cliniques sont mises en place en fournissant des soins de santé modernisés, et des camps de santé publique sont organisés pour éradiquer les maladies endémiques. Les services d'eau potable et d'assainissement sont améliorés, réduisant les risques pour la santé.

Après quelques premières tensions, une nouvelle identité collective commence à émerger dans la population autour de Harada. Les travailleurs d'Arasaka forment un groupe bien intégré et très fier de sa contribution au développement de la région. Les familles planifient un avenir meilleur pour leurs enfants, et la modernisation en cours des installations et des services publics contribue à renforcer ce sentiment d'espoir.

L'ombre des camions et des équipements d'Arasaka est toujours présente dans le domaine de Harada, mais cette fois, elle est irradiée de l'espoir d'un avenir meilleur pour le peuple wanmiri. Nous ressentons les signes précoces du changement en octobre 2013, et la population, tout d'abord incrédule, commence à entrevoir les signes précoces de l'avenir où le bien-être social des gens va de pair avec le développement industriel de manière harmonieuse.
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GKD

La MonGKD a annoncé le lancement des travaux de construction d'un complexe industriel destiné à la production de soupes et de sauces tomate, situé à proximité de la ville d'Aaethalio. Ce complexe sera érigé conformément aux conventions de construction standard et sa construction durera environ trois mois. La production débutera immédiatement après l'achèvement des travaux.

Afin de faciliter les transactions commerciales avec le continent, la politique interne de la MonGKD prévoit l'utilisation du port d'importation de Benodïle et du port d'exportation d'Aaethalio.

Parallèlement à cette initiative, une coopérative sera mise en place pour collecter des légumes et proposer des semences aux agriculteurs locaux. Pour soutenir l'ensemble de ces activités, un vaste plan de recrutement sera lancé, créant ainsi plus de 3000 emplois dans la région.

Ce projet témoigne de l'engagement de la MonGKD en faveur du développement économique et social de la région, tout en répondant aux besoins croissants de production alimentaire.
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z
Le Groupe Al-Fawzan est fier d’annoncer un investissement stratégique majeur dans le projet de prospection au large de l'archipel des Isteal, situé dans le secteur central "Isteal Centre". Cet engagement s’inscrit dans le cadre de l’Operasi Renaisans, une ambitieuse opération de redressement économique visant à catalyser le développement rapide et durable du Wanmiri, une région riche en ressources mais nécessitant des investissements substantiels pour sa reconstruction post-conflit. Le Groupe Al-Fawzan investira 80% des fonds nécessaires à la réalisation de ce projet, avec une focalisation particulière sur la ville de Jalitaya. Cette participation financière significative témoigne de notre confiance dans le potentiel économique de la région et de notre volonté de jouer un rôle central dans la renaissance économique du Wanmiri. Un aspect clé de notre engagement est la création d'emplois locaux. Nous collaborerons étroitement avec les employeurs de Jalitaya et des environs pour prioriser l’embauche de salariés locaux, assurant ainsi que les bénéfices économiques du projet se répercutent directement sur la communauté. Le succès de ce projet repose également sur l'expertise et les ressources matérielles que nous apporterons du Royaume Stargray Islamique d'Esmea. Nous procéderons au transfert d’équipements de pointe pour la prospection maritime, incluant des navires spécialisés et des technologies de détection avancées. Ce matériel, combiné à l'expertise de nos ingénieurs et techniciens, permettra d'assurer des opérations de prospection efficaces et respectueuses de l’environnement. Nous estimons que cet investissement générera des retombées économiques significatives, stimulant la croissance de Jalitaya et de toute la région des Isteal. L'augmentation du commerce international et l'amélioration des infrastructures locales favoriseront une économie plus résiliente et dynamique. Les opérations débuteront par une étude environnementale approfondie et une analyse des ressources disponibles, suivies de la mise en place des infrastructures nécessaires. Le Groupe Al-Fawzan s’engage à ce que le développement de ce projet soit inclusif et bénéfique pour tous les acteurs impliqués. Nous croyons fermement que cette initiative marquera le début d’une nouvelle ère de prospérité pour le Wanmiri, apportant des avantages tangibles et durables à la population locale.
ox
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Economic Index Eurysia.

A la demande du Centre de Recherche National du Wanmiri (CRENWA) nous avons décidé de noter tous les pays du monde quel que soit sa position géographique et nous avons rebaptisé Economic Index Eurysia en Economic Index States.
Vous pouvez désormais faire une demande si vous voulez voir votre pays noté.
De plus nous vous remercions de votre intérêt à votre organisation car lorsque j'ai vu votre requête c'était pour fermer nos services car certains pays ne voulaient pas être noter et je remettais en cause Economic Index Eurysia.
Nous vous avons attribuer la note de B, félicitations.

Edouard Bastème, économiste et directeur de Economic Index States.
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@회복Hoebok
10 Janvier 2014

S’il existe des camarades wanmiriens prêts à soutenir notre cause, prêts à braver les risques face à l’autoritarisme, sachez que nous avons besoin de votre aide. Qu’elle soit matérielle, financière, logistique, médiatique ou humaine, nous comptons sur votre esprit de contradiction, votre volonté de révolte contre le pouvoir fujiwan. Envoyez-nous tout ce que vous pouvez. Relayez toutes les informations, montrez les images ou venez même prendre les armes à nos côtés dans la province, nous vous accueillerons les bras ouverts. Votre passé a forgé en vous un esprit de résilience incomparable, j’ai confiance en vous.
pp hoebok
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Réponse de Monsieur le Porte-Parole du Gouvernement du Poëtoscovie à la suite des

Mensonges répétés de la presse au Wanmiri

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Il s'agit là d'une annonce officielle du Gouvernement de Poëtoscovie. Des journalistes de la presse nationale et internationale se tiennent prêts à photographier chaque mouvement de l'homme politique qui leur fait face.
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Mesdames, Messieurs,

La présente annonce aura pour objectif de démentir l'ensemble des points évoqués par la presse du Wanmiri qui, par ailleurs, se pense si intelligente qu'elle pourrait réveiller les consciences soit-disant "endormies". En réalité il n'en est rien car, dans leurs communications honteuses et irréfléchies, ces piètres journalistes ont semblé omettre le contexte dans lequel intervenait l'ensemble des points soulevés. Je vous propose donc d'aborder une à une les idioties répandues par les incompétent d'un service dont, fort heureusement, la Poëtoscovie et ses société n'ont rien à envier.

Tout d'abord, le Wanmiri parle de socialistes et défenseurs des droits qui seraient inquiets de la situation en Poëtoscovie. Cela parait étrange d'autant plus qu'aucune source n'est citée et que des propos, même rapportés, ne sont pas présent. Il est bien facile d'invoquer tout ce qui est aussi inexistant qu'un talent de journalisme au Wanmiri. "Une divinité hindoue aurait dit que la presse du Wanmiri serait la base de la mafia d'eurysie !". Évidemment, cela n'a ni sens ni caractère intéressant de quelque manière que ce soit, sauf peut-être pour se moquer du manque de professionnalisme du ou des auteurs de l'article en question.

Par la suite, les journalistes ont parlé d'un plan machiavélique du Chef de l'État souhaitant mettre à mal la Poëtoscovie afin d'y établir un régime autoritaire et, comment déjà ? Répressif apparement. Il semble incohérent de dire cela étant donnée toutes les avancées sociales dans le pays depuis l'arrivée de Jolan Sandro à la tête de la patrie. En effet, celui-ci est à l'origine des librairies d'État, une campagne de recrutement dans l'armée pour faire diminuer le chômage, d'une justice adaptée à la condition de mineur, une restructuration du Service Public, une collectivisation des terres agricoles, la création d'entreprises appartenant aux salariés, la récupération des actions sur l'héritage par l'État et bien plus encore. Le peuple est donc gagnant dans l'ensemble des choix fait par le Tsar, qui ne possède par ailleurs pas les trois pouvoirs, car la Justice reste indépendante.

Ensuite, la "domination" exercée par la Poëtoscovie ne saurait avoir lieu sachant que tous les pays y seront égaux - eh oui, il fallait lire la convention avant d'inventer - et qu'il n'y aura même pas de dirigeant à ce tribunal international. De plus, la citation du journal, bien que citant ses sources, est impossible à retrouver. Il apparait donc que ces mensonges n'ont qu'un unique but : la destabilisation. En tout cas, la vérité n'est définitivement pas la notion recherchée par les auteurs de ce torchon.

Par ailleurs, le fait de qualifier la notion de crime contre l'Humanité de fallcieux est, à notre sens, une hérésie à laquelle nous espérons que le Gouvernement de Wanmiri ne prend pas part. De plus, la torture exercée par des agents pénitanciers sur le ordre de Sébastien Tesson, et cela sur des détenus civils a été clairement avoué par le concerné puis par l'administration et enfin par le parquet d'Hernani-centre. Considérer la Justice d'un autre État comme défaillante alors même que l'on a soit-même besoin d'investissements étrangers pour subvenir aux besoins fondamentaux de sa population relève d'une totale folie dont Monsieur Jolan Sandro, Premier Tsar de Poëtoscovie, s'est beaucoup amusé. Il tient pour cela à vous remercier du fond du coeur pour lui avoir prouver la supériorité intellectuelle des journaux nationaux sur ceux du Wanmiri.

En outre, la construction d'une statue pour le Palais des Peuples avait pour objectif de valoriser l'art. Le fait que le journal considère que cela était "pour se montrer à chaque coin de rue" retient tout de même notre attention. Si le Wanmiri possédait un moyen technologique d'exposer une même statue sur tous les coins du rue du pays, la Poëtoscovie serait effectivement intéressé et prête à payer cher pour en obtenir les résultats décrits par la presse.

Il y est également inscrit "le tout s’est terminé par la destitution de tous les ministres". Quels actes, quels mots font croire aux auteurs du chiffon concerné que cela s'est terminé ? En tant que Porte-Parole du Gouvernement de Poëtoscovie, je tiens à les rassurer personnellement et à leur dire que le Tsar de Poëtoscovie n'a pas achevé de règner et qu'il, dans le cadre de ses fonctions, serait impatient de rencontrer les jouralistes dont nous faisons ici les éloges afin de lui prouver cela. De plus, il a été dit que cette opération avait pour objectif de faire en sorte que "le pouvoir se concentrant entre les seules mains de Jolan Sandro". Quelques notions de droit administratif, constitutionnel et de politique semblent nécessaire, car il semble que leurs poètes à l'origine d'une telle déclarations ne savaient pas que les ministres tirent leur pouvoir directement du chef de l'exécutif, soit le Chef de l'État en Poëtoscovie. Avec ou sans ministre, le pouvoir de l'exécutif reste le même, mais la tentative de désinformation sur ce plan était bien essayée.

La "façon de contourner la volonté des représentants de peuple" relève sans doute d'une erreur. Nous parlons ici d'un référundum de la population. Je privilégie un peuple éduqué à des représentants corrompus. Quel mal y a-t-il à cela ? En Wanmiri, on engraisse les parlementaires pendant que le peuple crève ? Cela est bien triste, et nous sommes heureux de vous dire qu'en Poëtoscovie, rien ne saurait tendre à un tel système.

Il parait également inconcevable pour le journal qu'une population vote à 68% favorables dans un choix à deux propositions. Absurde ? Nous aussi le voyons de cet oeil. Si les Poëtoscoviens sont favorables à l'arrivée au pouvoir de Jolan Sandro en tant que Tsar, il aurait paru complètement irresponsable de ne pas respecter leur choix. Si cela peut rassurer les irrespectueux auteurs que nous citons depuis le début de cette communication, les Poëtoscoviens sont grands et sont capables de se faire entendre par eux-mêmes. De plus, le fait d'avoir dit que les 98% de participation au référundum relevait d'un score de "dictature" était étonnant et montre le peu de connaissance sur la Constitution de la Poëtoscovie, où il est expréssement indiqué que le vote est obligatoire dans ce genre de cas. Le fait qu'il y ait 2% de hors-la-loi devrait au contraire vous montrer que les Poëtoscoviens sont libres et ne se sentent pas oppressés. Si la Poëtoscovie avait été une dictature, je pense sincèrement que 100% - approximativement - des citoyens auraient voté. Un message donc, qui est valable pour tous : renseignez-vous avant de dire des énormités.

Le fait de faire passer le PDG de Mars Ultor pour une victime est, je vous le dis franchement, scandaleux. L'entreprise avait prévue de délocaliser ses productions à l'étranger : cela aurait créer du chomage et aurait au contraire affaiblie l'économie de la Poëtoscovie. Il semblerait qu'en plus des cours de droit, de politique, il faille instruire ces auteurs à un rattrapage d'économie voire, et je le pense, de journalisme. Toutefois, je souhaite dire à ces gens : ne vous inquiétez pas, rien n'est perdu et notre nation vous accueillera à bras ouverts pour éviter à l'avenir que vous vous ridiculisiez de la manière dont cela a été le cas. De plus, l'État étant client de la société, il semble tout à fait normal que celui-ci menace de retirer ses commandes si les usines sont délocalisées. C'est ce qu'on appelle la ✨ souveraineté ✨.

Nous sommes enchantés que la liberté de la presse soit d'une des préocupations des médias du Wanmiri. Toutefois, les droits impliquent également des obligations que vous semblez oublier. Le respect et la décence en font partie, même si le principal perdant dans cette histoire reste vous, et vous seuls. Si le ridicul tuait, j'inviterais toute personne à ne pas entrer en contact avec quiconque provenant du Wanmiri. Nous avons restreint l'accès aux frontières pour certaines nationalités, il peut en être de même pour d'autres. Pour reprendre sur la liberté de la presse, l'échange auquel les médias ont été invités était originellement privé, mais le Tsar de Poëtoscovie en personne a décidé qu'il fallait autoriser la presse pour lui permettre des renseignements de qualité. Toutefois, si vous préférez qu'une telle invitation ne parvienne plus aux chaines d'information, faites le nous savoir et nous empêcherons quiconque d'entrer dans le Palais des Peuples comme ce fut le cas avant l'arrivée du pouvoir de Jolan Sandro. De plus, de grandes conférences de presse se tiennent régulièrement à Hernani-centre. Si vous aviez voulu y participer, il suffisait de nous le demander. Afin de rendre cela plus accessible, la Poëtoscovie a cependant pris le temps de réfléchir à un nouveau système. Ainsi, la conférence de presse permanente sur le modèle stérusien semble être un bon choix qui sera mis en application sans tarder.

N'ayant aucunement fait mention de droits humains pendant tout l'article, l'inquiétude de la brave dame du parti que personne ne connaît semble ne pas avoir de place dans cet écrit médiatiques. Il s'agit donc de fausses notes du début à la fin.

C'est tout pour cette déclaration. Les journalistes accrédités peuvent me suivre pour que je réponde à leurs questions et j'invite les autres à me contacter s'ils souhaitent une rencontre ou des renseignements.
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L’arrivée des velsniens au Nazum: le lancer de rolex



Il y a plus de 500 ans, l’historien et voyageur leucytalien Isaakios de Caria nous fit parvenir un témoignage évocateur sur les commerçants velsniens faisant halte à Théodosine : « Deux fois par an, nous vîmes le peuple de Léandre et de Velsna, voguer avec leurs noirs vaisseaux, et s’amarrer à la cité avec d’innombrables richesses. Ils posaient leurs draps à même la plage et y entassaient tout ce que la Terre pouvait porter de fabuleux. Ils vendaient de l’ambre de Manche blanche, de l’ivoire d’éléphant, des merveilles d’Aleucie et de par le monde. Rien n’existait qui ne put se vendre à bord de ces galères. La première année, il y n’eu que deux vaisseaux velsniens, l’année suivante il y en eu quatre, la troisième année ils étaient dix, dix à vendre tout ce que Théodosine pouvait vendre, mais à des prix deux fois moindre. Si bien que le Basileus ordonna que l’on refuse désormais aux velsniens l’accès aux ports impériaux. Les velsniens se vengèrent alors de leur commerce à l’arrêt, et incendièrent une dizaine de villages situés sur la côte avant de repartir. »


Bien entendu, tout cela est ancien, et les pratiques du négoce au long court ont heureusement bien changé. Entre temps, le réseau commercial velsnien s’est également replié quelque peu sur lui-même. Les décennies récentes n’ont pas fait de cadeau à la cité sur l’eau, qui a dû repartir sur des bases nouvelles pour s’enrichir. Et c’est ce qu’elle fit, par l’intermédiaire des industries du luxe, de la haute technologie et du montage fiscal. En 2014, la Grande République, qui paraît avoir rattrapé son retard, constitue ainsi la septième économie mondiale, malgré tous les « on dit » quant à la bulle spéculative dont les sylvois font état. Parallèlement à ce boom économique, la guerre civile qui frappait le pays s’est achevée, et avec elle, le gouvernement républicain peut désormais s’affairer à la reconstitution d’un réseau diplomatique et commercial digne de ce nom. Pour la première fois de l’Histoire, l’Etat, et non le secteur privé, était à l’origine d’un gigantesque plan d’investissement, à la fois dans le cadre des réparations de l’après-guerre, mais également dans la perspective de réinvestir dans le déploiement d’une stratégie commercial à long terme entre ses acteurs et des régions du monde dont le nom de « Velsna » semblait avoir disparu depuis bien longtemps. La Manche Blanche ne suffisait plus à satisfaire les offres proposées par les grandes entreprises qu’étaient le Groupe automobile Strama, le Groupe Laurenti Alfonso, la banque Oliveira, la banque Falieri… Il devenait clair que le regain de stabilité dans la plaine velsnienne allait libérer ces énergies, qui étaient à l’ardente recherche de nouveaux marchés à n’importe quel prix, en plein dans une dynamique d’un enthousiasme indescriptible d’ouverture économique sur le monde.

Le gouvernement velsnien, à l’écoute de ses entreprises et désormais libre de ses luttes internes passées, ne se fit pas prier afin de préparer le terrain en perspective de rentrées fiscales nouvelles. Et son attention, à lui et à ses acteurs privés, avaient l’air de se focaliser sur le Nazum. Il y avait des signes, par-ci par-là depuis plusieurs semaines, plusieurs mois même. La publication du rapport DiGrassi sur les perspectives commerciales den Velsna au Nazum fit l’effet d’une bombe dans les milieux d’affaire velsniens. Si bien que la plupart comprirent qu’il fallait monter dans le bateau très rapidement afin de ne pas se retrouver sur le carreau, et à la traîne de la concurrence ? Cette publication fut rapidement suivie d’une reprise brutale de l’activité de transport maritime dans le Septentrion velsnien, en l’occurrence l’île de Tercera située au nord du Nazum, et qui pendant des siècles fit office de port avancée à proximité du détroit du Nazum. Le trafic maritime avait été multiplié par trois depuis l’annonce du Triumvir DiGrassi. Rapidement après, des diplomates velsniens furent aperçus dans l’étrange contrée de Drovolski, et le lendemain, on eut rapidement appris que ces derniers avaient arraché une concession commerciale et militaire à l’entrée de la mer de Blême. Des cargos velsniens intégralement remplis de denrées alimentaires affluaient désormais dans ce que les velsniens baptisaient désormais « le pays gris », en référence à l’absence notable de faune de cette région aux apparences désolées. Par cet acte d’accord commercial, les velsniens avaient semble-t-il la volonté de créer leurs propres voies commerciales plutôt que de recourir aux autorisations de navigations des propriétaires des canaux reliant la Leucytalée à la Blême. Un pas de plus vers ce que le nouveau gouvernement considérait comme une nécessaire indépendance vis-à-vis de tout acteur étranger.

Les signaux ne cessaient de se multiplier. Parmi cette accumulation de changements, le nouveau gouvernement velsnien vit alors une évolution majeure de son conseil communal : désormais, un bureau spécialement dédié au grand commerce, complètement détaché donc du traditionnel « bureau dui maître des balances », fit son apparition. Et le comble : ce dernier s’arrogea également le portefeuille de la diplomatie (en temps de paix seulement) qui était auparavant dévolu au Maître de l’Arsenal. Le Sénat plaça sa confiance en son excellence Valeria Cavalli, qui parait-il, était la femme déjà responsable de l’accord avec Drovolski.

Dernier signe du réinvestissement du Nazum par la Grande République : l’île de Tavaani, l’unique possession velsnienne située de l’autre côté du globe, avait également recouvré une certaine activité portuaire, des cargos provenant de Drovolski s’entassant de plus en plus dans ses ports. Ce n’était pourtant pas dans les habitudes des quelques 40 000 habitants de ce petit monde insulaire d’assister à une telle activité. De toute évidence, cette activité n’allait pas être limitée au territoire velsnien, et allait affecter toute la région pour le meilleur et également pour le pire, pour ceux voyant d’un mauvais œil l’arrivée de ces étrangers.

C’est ainsi qu’un beau matin, les wanmiriens de Jalitaya furent confrontés à un bien curieux spectacle. Les « noirs vaisseaux » recouverts de goudron relatés par Isaakios de Caria il y a 500 ans avaient laissé la place à de grands porte-containers, lesquels affluaient désormais dans les installations portuaires de la métropole wan. En l’occurrence des navires appartenant à la société navale Laurenti Alfonso, lesquels transportaient en priorité des véhicules de facture Strama produits dans les usines de Saliera, en Eurysie. Depuis les quais, les passants wanmiriens ont pu assister à une bien étrange tradition de la part des marins velsniens : le lâcher d’argent. A chaque fois que des commerçants velsniens entraient dans un territoire nouveau dont ils n’avaient pas encore effleuré le sol, ceux-ci distribuaient aux premiers civils qu’ils voyaient un échantillon de ce qu’ils apportaient, et ce gratuitement. On lançait alors aux wans des montres de luxe, de belles étoffes, avant même de faire cadeau d’une Strama à un passant plus chanceux que les autres. C’était là uen pratique courante à Velsna pour fidéliser et se constituer une clientèle politique au sein des élites velsniennes, une forme de communication que les entreprises avaient repris à leur compte. Mais du reste, le premier cargo velsnien abordant les côtes du Wanmiri était surtout chargé de ces petites automobiles au prix modeste et défiant toute concurrence. L’observation d’Isaakios de Caria se confirma au sujet des prix : les velsniens mettaient un point d’honneur à casser les prix partout où ils allaient, quitte à y perdre dans un premier temps au change.

Le Groupe automobile Strama, fort des erreurs d’un certain Toni Herdonia dans ce même pays, s’était bien renseigné sur les besoins de la population sur place, dans le cadre d’une étude de marché des plus sérieuses. Le Wanmiri était un pays émergeant qui commençait tout juste à se rattacher au monde, mais dont les progrès technologiques dans certains domaines étaient fulgurants. Ses industries concurrençaient déjà Velsna dans le domaine de la construction navale et de l’armement, voire les surpassait en certains points. La population, probablement en quête d’une plus grande mobilité et de moyens nouveaux de parcourir leur pays, devait être dans le besoin d’un véhicule pratique, ne nécessitant pas beaucoup d’entretien dans un pays où les concessions sont encore rares, et qui présentait l’avantage d’afficher un prix particulièrement abordable. Strama produisait de tels véhicules en Eurysie depuis des décennies. L’occasion était trop belle.

Mais le Wanmiri n’était pas le seul marché cible du Nazum. Il fallait contenter les besoins de ce que les velsniens appelaient « le pays du sucre », et qu’ils identifiaient comme étant les « maîtres du Nazum » : la Jashuria. Ce pays constituait un marché bien différent de son voisin. Ici, il était plus à propos d’y vendre des produits de luxe et de sophistication qui auraient la satisfaction d’une classe moyenne et supérieure pleinement développée, exacerbant son égo par le besoin de s’accrocher des bijoux et de riches accessoires autour de son poignet, de ses doigts ou de son cou.

Pour finir, cette irruption soudaine de tous ces commerçants et entreprises n’allaient pas sans son pendant politique. Il fallait s’attendre dans les prochaines semaines, à une multiplication des demandes d’ambassade partout autour de la mer Blême et au Nazum. La présence soudaine de Velsna posait une question à tous les peuples du Nazum : s’agissait-il d’une opportunité de développement, ou d’une porte ouverte à un facteur d’instabilité supplémentaire ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces velsniens ont laissé partout où ils sont allés, une impression pour le moins ambivalente…
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GKD

Non sans difficultés, le centre de production de la MonGKD au Wanmiri a finalement atteint sa capacité de production nominale. Avec la plus grande capacité de conversion de pulpe, ce site est capable de produire l'équivalent de 45 % de la demande de Drovolski à lui seul, ce qui en fait l'un des acteurs majeurs du dumping alimentaire. Cette performance positionne Wanmiri comme le principal exportateur de produits à base de tomate vers Drovolski. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie visant à exploiter les mécanismes peu connus du capitalisme. L'objectif est de comparer les rendements de différents sites de production basés sur un modèle de gestion identique, afin de promouvoir une augmentation artificielle de la productivité. Cette approche permettrait de justifier une réduction des salaires dans les différents complexes GKD. La Diambée sera un partenaire clé pour Wanmiri dans cette démarche. En effet, la Diambée a accepté l'installation d'un Beno-10, ce qui facilitera la réduction des coûts. De plus, Wanmiri bénéficie d'une fertilité exceptionnelle, jamais observée sur le territoire de la MonGKD, ce qui accentue son potentiel de production.

Actuellement, le site est sous le contrôle de la CRACI, qui suspecte l'entreprise d'être en infraction avec le premier article. Habituée à ce genre de situation, la MonGKD envisage de déposer un recours, potentiellement sous la juridiction du Wanmiri, afin d'éviter une injonction de l'empereur, toujours favorable à l'application stricte de l'article 1 de la CRACI.
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Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées
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GKD

Les examens et contrôles de la CRACI sont terminés. La MonGKD vient de recevoir une autorisation pour poursuivre l'exploitation et une nouvelle augmentation de production, afin de permettre au Beno-10 en Diambée de transformer davantage de tomates en purée. Pour y parvenir, plusieurs options ont été évaluées, telles que l'augmentation de l'utilisation d'engrais et de produits sanitaires. Cependant, le choix s'est porté sur de nouvelles serres en verre chauffées au gaz. La MonGKD affirme que la rentabilité sera réduite, mais que le volume vendu augmentera de 23 %, ce qui garantira une augmentation du chiffre d'affaires de 17 %.
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Littérature, Histoire et propagande: une spécialité velsnienne
La Matteade, ou le récit romanesque de la guerre civile velsnienne, par Gina DiGrassi



"Ce fut ainsi par la seule force de caractère du Triumvir mon père que le temps des princes et des tyrans prit fin, et où notre République retrouva des piliers à la hauteur de son équilibre.". C'est par cette citation de son autrice en couverture de ce pavé gargantuesque de par sa taille, que les premiers chapitres de la Matteade, parurent à Teyla.

Pour les amateurs de culture politique velsnienne, et de littérature de manière générale, ce fut un jour faste. Comme pour les propagandistes velsniens à vrai dire. En effet, comme tous les autres pays du monde sans doute, les élites politiques de la cité sur l'eau pratiquent des formes diverses et variées de communication afin de justifier de l'approbation d'un modèle, d'une politique ou de l’œuvre d'une personne dans son ensemble. La plupart des sénateurs velsniens ont ainsi un ou plusieurs chroniqueurs dans leur entourage, et pour les plus talentueux d'entre eux à l'art de la plume, ce sont eux même qui participent à leur rédaction. La lutte pour l’appropriation de l'Histoire et de la mémoire est ainsi un enjeu politique majeur dans un régime politique où les rivalités interpersonnelles sont particulièrement féroces. Mais le récit qui fait son apparition sur les rayons des librairies étrangères sort quelque peu de l'ordinaire. Déjà, de par l'identité de son autrice, qui n'est autre que le propre fille de l'un des acteurs de la Guerre des Triumvirs en la personne de Gina DiGrassi. Ensuite parce que cet ouvrage n'a pas été commandé par celui qui est au centre du récit, la jeune femme étant à l'heure actuelle en exil. Ce qui implique donc une lecture allant dans le sens du Sénateur Matteo DiGrassi, mais d'un point de vue qui lui est externe, et parfois de manière surprenante, qui lui est opposé.

Adoptant le style hagiographique de la littérature velsnienne classique digne des récits de la Renaissance velsnienne des XIV-XVIème siècle, l'ouvrage y fait l'apport d'informations précieuses dans des sujets variés que sont les coulisses de la politique au sein de cette institution hermétique qu'est le Sénat, la place des femmes dans un monde politique hostile, l'importance des alliances matrimoniales, l'attitude des velsniens vis à vis de l'étranger ou encore la manière dont ceux-ci conçoivent la guerre. L'ouvrage est ainsi non seulement un ouvrage de propagande, mais le récit sert de prétexte pour ouvrir aux étrangers une fenêtre sur Velsna en tant qu'objet politique et culturel. De la course aux élections sénatoriales aux champs de bataille d'Hippo Reggia en passant les conséquences désastreuses du gouvernement Dandolo ainsi que son assassinat, Gina DiGrassi nous fait là part d'évènements qui pour certains sont inédits: réunions stratégiques de DiGrassi, vision à long terme de ce dernier quant à l'avenir de la Grande République. Pour les étrangers, il sera également intéressant d'étudier le portrait des figures de pouvoir étrangères comme le secrétaire général de la Loduarie ou la reine de Teyla, à qui l'écrivaine consacre de grands paragraphes.

Une chose est sûre, les velsianophiles amateurs de sa littérature classique seront comblés, tout comme les analystes en géopolitique. Un ouvrage titanesque avec des niveaux de lecture multiples à décrypter.


Effet: La Matteade paraîtra en premier lieu dans les activités étrangères d'un pays où ce post été envoyé au préalable.
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À l'attention des autorités compétentes du pays du Wanmiri


De la part du Diambée, nous vous sollicitons pour une mission d'interception. Nos espions infiltrés en Occidalie ont découvert des informations cruciales : un convoi de cargos transportant des hélicoptères de provenance de l'Empire Embrois est en route vers l'Occidalie.

Nous vous demandons d'intercepter ces cargaisons avant leur arrivée en Occidalie et de nous les ramener. Cette action pourrait s'avérer décisive pour nos intérêts communs.

Ensemble, nous pourrons affaiblir nos ennemis et renforcer nos alliances.

Dans l'attente de votre réponse favorable,


Charles Sikoya
Ministre des Affaires Étrangères
République du Diambée

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Lettre de Marque

À l’intention des Capitaines et Équipages des Pirates du Wanmiri,


Par les pouvoirs conférés par le regime militaire du Diambée, nous, représentants de cette nation, vous autorisons et mandons d’intercepter, capturer, et détourner toute cargaison en provenance de l’Empire Embarois en direction de l’Occidalie, transportant des matériels militaires, dont des hélicoptères.

Nos espions infiltrés en Occidalie nous ont fourni des informations cruciales concernant plusieurs cargos qui sont actuellement en route. En vertu de cette Lettre de Marque, vous êtes autorisés à :

- Intercepter et confisquer tout navire transportant des équipements militaires de valeur stratégique.
- Ramener les cargaisons capturées sous pavillon du Diambée ou en accord avec nos représentants.
- Engager tout navire ennemi vous opposant résistance.

Cette mission revêt une importance capitale pour l'affaiblissement de l'Occidalie , et en retour de vos efforts, vous serez généreusement récompensés en parts du butin.

Il vous est enjoint de faire preuve de ruse et de détermination. Cette mission doit être menée dans le respect , mais toujours en faveur des intérêts des Diambée.

Signer MOUSSA DIANGO chef du gouvernement militaire du Diambée
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