Présentation (courte) de l'écurie : L'Ecurie clanique de Sehras est une écurie créée dans les années 1950 grâce à l'enrichissement des chefs et cheffes de famille des tribus sehras, du sud du pays. Mettant à profit leur stratégie de mécénat des laboratoires de recherche et l'engagement de leurs membres dans le secteur automobile, les Sehras purent devenir les pionniers de l'automobile au Banairah. L'Ecurie fait partie d'un consortium industriel automobile, les Industries Automobiles Claniques d'Al Sehras (IACAS), et participent aux événements et compétitions à l'international afin de promouvoir les modèles des industriels du consortium.
Présentation (courte) du pilote : Shaahira el-Parsa, 27 ans, est une pilote des Ecuries Claniques. Cousine éloignée du patron des IACAS, elle a grandi auprès de sa famille férue des automobiles tout-terrain, à sillonner le désert par tous les temps, et ce parfois malgré les recommandations de ses parents. Après des études en ingénierie, Shaahira se tourna vers le sport automobile, considérant une telle carrière comme étant plus satisfaisante qu'une la laissant traîner des pieds dans un garage à en oublier l'adrénaline des cascades et des courses endiablées dans les dunes. Formée et engagée par l'Ecurie clanique, elle participa à de multiples courses dans la région, puis à l'international.
Frais d'inscription : 100 crédits par écurie / 100 000 pesetas alguarenas => 1 écurie => 100 crédits / 100 000 pesetas algueranas / 100 BTM (Bilat Transaction de Masse)
Choix d'un bonus en course (technologie automobile de 0 à 5 inclus = 1 bonus / technologie automobile de 6 à 10 inclus = 2 bonus) : automobile niveau 7 => 2 bonus
Bonus choisis :
- robustesse : Shaahira est une habituée des courses à terrain scabreux
- bonne tenue de route : à l'aise dans plusieurs types de voitures de course allant du 4x4 du désert banairais à la voiture de course ultra-rapide, Shaahira fait un avec son bolide
L'Ecurie clanique de Sehras est une écurie créée dans les années 1950 grâce à l'enrichissement des chefs et cheffes de famille des tribus sehras, du sud du pays. Mettant à profit leur stratégie de mécénat des laboratoires de recherche et l'engagement de leurs membres dans le secteur automobile, les Sehras purent devenir les pionniers de l'automobile au Banairah. La région disposant de mines et de fonderies métallurgiques mais également de puits de pétrole fort rentables, elle prit peu de temps à héberger les plus grandes entreprises en la matière : véhicules tout-terrain, utilitaires, camions de transport, matériel militaire...La croissance de "l'empire automobile" des Al Sehras ne connaissaient aucune limite, ou du moins jusqu'à ce que les scandales des monopoles financiers des grandes familles ne viennent menacer durant les années 1970 la pérennité de ce qui était devenu un fleuron industriel dirigé collégialement par les différentes smalas de la région. Le choc économique suivant les troubles politiques et peu après législatifs faillit être la cause de la chute des Industries Automobiles Claniques d'Al Sehras (IACAS) : régulation du marché du pétrole, réglementation des infrastructures nationales et interrégionales, renforcement du pouvoir des Benbhè sur les projets de construction, ... Ce fut tout un secteur qui fut remis en cause, ce en même temps que la construction, parfois hasardeuse et purement pécunière, des routes et autoroutes qui menaçaient de traverser le pays sans communs accords ou planification collective. Les intrigants y allaient en effet de bon cœur, expropriant des tribus concurrentes, exploitant les failles des corpus législatifs des communes, arnaquant les smala sur le passage des grandes routes, tant et si bien que laisser les investisseurs décider seul de leurs installations était devenu inenvisageable. Avec toute une industrie du BTP se prenant un revers de main,
c'est un agglomérat commercial et technologique qui vacille, et qui n'aurait jamais tenu sans le soutien des autorités nationales et régionales qui se rendaient bien compte que la disparition d'une telle source de richesse, d'emplois et de moyens techniques n'allait qu'envenimer la situation d'un pays alors secoué. Les Industries Claniques tinrent compte des régulations nouvelles en termes de production pétrolière, destinées à rendre son exploitation plus profitable -pour les entreprises désormais parapubliques voire publiques- mais aussi plus pérennes, en évitant une vente ne profitant qu'à court terme au pays en menaçant son indépendance énergétique sur le long terme, et cela en investissant dans les moteurs électriques, qui avaient déjà fait l'objet de résultats préliminaires dans les laboratoires de recherche du pays mais qui n'avaient pas bénéficié du soutien adéquat. Les Industries Claniques développèrent donc en coopération avec KaraKorp, la première entreprise d'exploitation pétrolière, mais aussi de minerais et depuis les années 1970 d'énergie dans son ensemble, des moteurs plus économes en carburant dans les années 1980, puis des moteurs hybrides dans les années 1990 et enfin des moteurs 100% électriques dans les années 1990-2000. Le but était de pouvoir commercialiser des modèles de voiture ou d'engin en général pour lesquels il serait possible d'économiser une ressource qui, suite aux premières fermetures de puits à sec au Varanya, où la mauvaise gestion de certains gisements avait mené à leur gaspillage intempestif par leurs exploitants. Le développement croissant du commerce de terres rares et de minerais via la Leucytalée et le canal du Jashuria y était également pour quelque-chose, car il ouvrait de nouveaux horizons pour le secteur de l'énergie qui, grâce aux dernières avancées en la matière, avait bien l'intention de faire sortir de terres de vastes champs de panneaux solaires. Néanmoins, de telles technologies rencontraient des difficultés de mise en place. Elles sont plus chères au départ du fait de leur développement, de leur rentabilité énergétique, demandent des minerais en masse et souvent non disponibles en quantités suffisantes au sein du pays, et sont en concurrence directe avec une industrie pétrolière bien implantée, une concurrence qui malgré les incitations légales se fait encore sentir. Le goût de la sobriété et la conscience du prix matériel (en ressources, en travail, en dégradation des territoires) des choses refreinent la surconsommation au Banairah, mais même avec ces mécanismes de restrictions morales, à la fois dues à la religion musulmane mais également à la conscience scientifique des citoyens des limites du système national, il est difficilement imaginable d'équiper chaque Banairaise et chaque Banairais d'un véhicule électrique personnelle, et ce d'un point de vue d'investissement en matériaux ou de production d'énergie. Si on couvre une partie du désert de panneaux solaires, autant faire plus utilement usage de la production ! A cette équation d'apparence peu soluble, et semblant irrémédiablement se conclure en un marché de niche, les IACAS ont répondu en proposant aux communes souhaitant mettre en commun les moyens de transport des bus électriques, une idée novatrice pour le consortium et qui le fit voguer sur les tendances de l'époque, le remettant définitivement à flots. Pour l'anecdote, les IACAS se diversifièrent également en ouvrant des chaînes de production de vélos pour les villes plus denses, que ce soit au Banairah ou à l'international. En parlant de marché international, si au Banairah, les IACAS ont préféré garder leurs parts de marché en repositionnant leur offre, elles n'en firent pas autant à l'étranger, où elles purent continuer d'exporter leurs modèles classiques de moteurs à explosion, alimentant le marché du carburant pour le plus grand plaisir des exportateurs de pétrole. Et les Ecuries Claniques dans tout ça ? Eh bien, il s'agit tout simplement du volet de promotion des plus récents modèles du consortium industriel : courses, publicités sur les chaînes de télévision étrangères, grands tournois...Le groupe vogue beaucoup sur l'occupation de l'espace médiatique pour placer ses produits innovants dans les garages à travers le monde, et n'hésite pas à former les plus grands pilotes du Banairah pour y arriver.