Posté le : 20 oct. 2023 à 04:10:51
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L'armée de l'air sylvoise se dote de nouveaux joujoux made in Boisderose !
Le Secteur Aéronautique Sylvois a poursuivis avec acharnement ses travaux de développement, sous la direction de Chloé Boisderose. Plusieurs avancées ont été faites et dévoilées, tandis que d'autres sont promises pour un futur proche.
Déjà, les escadrilles ont commandé de nouveaux modèles de chasseurs et bombardiers Chloé C3 et B3, une demi dizaine de chaque. Il s'agit d'évolution des C1 et B1 qui, si la cellule n'a pas été grandement touchée, ont reçu de nombreuses améliorations au niveau de l'équipement embarqué. Avionique, propulsion et armement ont été grandement améliorés avec les derniers progrès du SAS sur tous les plans. Le fuselage en lui même a quant à lui profité de peu d'avancées comme dit précédemment, se résumant à quelques affinages et l'usage accru de matériaux composite pour atténuer la signature radar.
L'une des nouveautés notables est l'implantation de moteurs vectoriels sur ces nouveaux modèles, qui augmenteront drastiquement la maniabilité de ces appareils. Si ce n'est pas un avantage fondamental lors des combats à longue distance, c'est toujours une qualité à prendre pour les manœuvres d'évasion contre les missiles et pour le combat tournoyant qui tend à rapidement suivre les tirs de missiles par delà la portée visuelle.
Il est à noter que des versions intermédiaires, les C2 et B2 ont également été développées et prêtes pour la production en série, mais l'armée a tardé à passer la commande au point de laisser au SAS le temps d'améliorer davantage ses travaux pour obtenir les derniers modèles.
L'un des autres matériels notables commandé par l'armée de l'air est le Chloé GE1, pour Guerre Électronique. Cet avion de plus grande envergure emporte une importante batterie de récepteurs et émetteurs pour localiser et brouiller les radios et radar adverses. Sa fonction est double puisqu'elle permet d'une part d'aveugler et assourdir les unités ennemis, alors incapables de communiquer ou détecter les forces sylvoises, mais également d'autre part de transmettre leurs coordonnées à l'artillerie ou au bombardier pour les neutraliser à longue distance.
C'est qui plus est un appareil robuste et rustique basé sur le fuselage déjà existant des avions de transport tactique. Ses quatre moteurs lui assurent notamment une durabilité accrue de part leur redondance (bien que la neutralisation d'une partie d'entre eux implique naturellement une perte de performances). Son importante capacité d'emport est un avantage de choix pour transporter tout son dispositif de guerre électronique.
Un autre avion d'importance à mentionner en cours de construction est le Chloé BS1, un mastodonte dans sa catégorie inédit dans le catalogue du SAS. Il est dédié au bombardement stratégique et combine dans ce sens une large capacité d'emport de munitions, de ciblage, et une autonomie d'importance. Ce monstre est si gros qu'il doit disposer d'une large soute, réservoirs et emplacements pour des moteurs à réactions conçus sur mesure pour lui.
Le BS1 sera ainsi un atout pour les frappes à longue distance, capable de se passer de ravitaillements là où les B3 ne pourraient faire sans, et ainsi disposer d'une meilleure souplesse pour une large gamme d'opérations. Cette endurance ne résulte pas uniquement de ses réservoirs plus gros, mais aussi des cabines de pilotage plus spacieuses avec une couchette permettant aux pilotes de rester d'attaque même après un vol prolongé. C'est bien évidemment une chose impensable sur les avions monoplace, où les pilotes doivent en permanence être actifs.
Le SAS ne se contente par ailleurs pas seulement de ses dernières sortie et travail sur deux autres projets déjà pré-commandés par l'armée de l'air. Le premier est le Chloé OR1, un avion de chasse d'envergure que l'on pourrait qualifier de "fusion entre le C3 et B3 sous amphétamine". L'expression est particulièrement adaptée puisque le bestiaux sera un biréacteur utilisant les mêmes moteurs des C3 et B3 monomoteurs, et profitera de cette poussée supplémentaire pour disposer d'une bien plus importante quantité d'équipements.
Cela inclut naturellement davantage de points d'attaque et un potentiel en munitions bien supérieurs, en quantité mais aussi en diversité. Et en effet, le OR1 sera amené à effectuer tous types de missions, impliquant du air-air ou du air-sol. C'est dans ce sens qu'il a bien plus de place pour une panoplie très large de capteurs variés pour l'avionique. Ses radars plus gros et optroniques plus nombreux lui permettront de détecter et verrouiller de plus loin aussi bien des cibles terrestres que aériennes. De plus le OR ne se contente pas d'être un avion particulièrement capable en lui-même, mais également d'accroître les performances des avions conjoint de part son système de synchronisation et de ciblage supérieur.
Dernier détail au sujet de la bête, on peut mentionner ses réservoirs internes d'importance qui permettent notamment de le dispenser de réservoirs externes pour les missions de moindre mesure et ainsi lui accorder une maniabilité optimisée, alors qu'elle est déjà très appréciable à plein. Sa combinaison de gouvernes de profondeur arrière avec une configuration en canard lui confère en effet une maniabilité et une stabilité sans commune mesure dans les créations sylvoises. Rappelons que ces deux caractéristiques sont normalement antinomiques, le principe d'un avion maniable étant justement de basculer aisément là où un avion stable fait l'inverse. Le OR1 accomplit ainsi cette performance grâce à une combinaison de gouvernes avants et arrières avec des commandes de vol électriques qui permettent une maîtrise parfaite des manœuvres. C'est une performance à souligner dans le cadre du cahier des charges du OR1, puisque celui-ci se doit de combiner des performances aérodynamiques du chasseur (vitesse élevée et maniabilité) et du bombardier (vitesse moindre et stabilité) pour effectuer pleinement les missions des deux.
Un autre projet en attente impatiemment attendu par l'armée de l'air ait le Chloé S1 (Sentinelle), un avion AWAC équipé comme il se doit d'un très large radar pour la détection à longue distance. Cette appareil sera d'un important avantage dans une large gamme de mission, cette détection à longue distance permettant :
-d'assurer des patrouilles efficientes,
-de détecter de plus loin l'adversaire et permettre aux chasseurs de tirer en premier,
-d'anticiper et compenser les environnement de guerre mettant en avant la furtivité ou le brouillage via un détecteur plus puissant.
En dehors du cadre des nouveautés inédites, le SAS a également commencé la production des dernières générations d'avion ravitailleurs sylvois. Il est en effet question de renforcer drastiquement la logistique et les capacités de projection aérienne du Duché. Il semble que cela s'inscrive dans la doctrine voulu par l'état major de compter sur l'aviation pour intervenir rapidement à l'étranger. Il est question de pouvoir préparer et envoyer des escadrilles à l'autre bout du globe en moins de 24h, et de revenir en tout autant de temps. L'avantage serait double :
-Rapidement venir en aide à un allié ou neutraliser une menace éloignée,
-Et tout aussi rapidement revenir, permettant de "sereinement" projeter une importante force en dégarnissant les réserves locales, puisqu'elles pourront promptement revenir. Ce point est malgré tout à prendre avec des pincettes et ne signifie pas que les sylvois enverront systématiquement l'intégralité de leur chasse dans des conflits à l'autre bout du globe.
Quid de l'armée de l'air ?
Les efforts sont comme dit concentrés sur la constitution d'une importante force aérienne, sachant que le très gourmand développement de la marine est loin d'être mis en suspens lui aussi. C'est donc mathématiquement que l'armée de terre souffre de maigres investissements et doivent se contenter du récent apport de blindés intermédiaires. Toutefois tant l'état major que l'industriel se montrent rassurant : des apports en matériel sont prévus avec :
-D'un côté la conception et production locale de blindés plus lourds, d'artillerie et de véhicules du génie pour appuyer efficacement les forces terrestres.
-De l'autre l'achat de matériel auprès d'alliés, notamment pour pallier au retard du Duché dans certains domaines. Pour mentionner le déjà évoqué contrat du siècle avec Teyla, il sera s'il aboutit un important approvisionnement en artilleries lance missile (sol-air et sol-sol) et chars d'assaut.
L'armée de terre va également se constituer sa propre armée de l'air, puisque les hélicoptères lui seront affectés. Rustiques, nécessitant à peine de piste de décollage ou atterrissage, et en accompagnement direct avec l'armée de terre et ce d'autant plus sur le front, c'est naturellement que les hélicoptères seront directement intégrés sous le commandement et la logistique des forces terrestres (bien que les autres armées soient amenées à avoir les leurs, notamment la marine).
Un hélicoptère de transport moyen a déjà été fourni et devrait initier davantage de commandes. Il est prévu de compléter les capacités logistiques, avec la possibilité de déployer rapidement des troupes et même du matériel raisonnable (artillerie tractée ou véhicule léger) par delà les terrains difficiles.
L'armée prévoit également des hélicoptères d'attaque légers et lourds. Le premier sera dans une optique de polyvalence incluant harcèlement, reconnaissance et patrouilles, et déploiement au cœur des conflits de troupes. Le second aura une visée plus spécialisée, se résumant à détecter et cramer l'ennemi via un emport de missiles, roquettes et obus en tout genre accompagné des indispensables senseurs pour la détection et ciblage.
Un déstockage est par ailleurs déjà évoqué dans l'armée de terre, même s'il est loin d'être prochain. Mais force est de constater que dans l'urgence de s'équiper, les forces terrestres se sont dotées de véhicules civils alors militarisés (opération se résumant à souder les clés et ajouter une peinture camouflage). Hors l'apport progressif de véhicules plus rustiques et performants supplantera à terme les utilitaires, autobus et 4x4 qui représenteront alors un poids pour les corps techniques. Il reste à voir si des acheteurs seront trouvés ou les véhicules démantelés.
Et quelques brèves sur la marine
La construction du dernier sous-marin et la mise en place d'un dispositif logistique avait déjà été évoqué, mais d'autres communiqués ont été faits sur la question. A ainsi été mentionné la mise en chantier d'une frégate et d'un nouveau modèle de sous-marin lanceur de missile une fois les derniers projets avancés. Sans avoir de grandes ambitions dans le domaine, le Duché a incontestablement pour volonté de se constituer une force raisonnable pour assurer sa sécurité côtière.
C'est également dans ce sens que des commandes de patrouilleurs sont aussi prévues, afin de remplacer les vedettes actuellement utilisées à cette fin et qui s'avèrent assez limitées.
Si la question de la projection navale est par contre bien étudiée, celle de la projection de forces terrestres par voie navale n'est pas abordée, et aucune construction de navire dédié n'est apparemment prévue. Absence d'ambition de projection ou totale concentration des moyens dans l'armée de l'air ? Rien ne peut être affirmé définitivement.
La construction d'un groupe aéronaval est par contré étudié bien que pour un avenir assez lointain. Sans aucune honte affirmé comme modeste, il se composerait essentiellement d'un porte hélicoptère, de ses escadrilles et de son escorte. C'est toutefois un projet encore très précoce au stade d'étude. Si le Duché dispose du savoir-faire requis, il impliquerait tout de même de mobiliser les industries pour la constitution d'un groupe aéronaval complet, tout en maintenant des forces défensives raisonnables pour les côtes sylvoises.