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INDUSTRIE MARITIME - La Faravan Sea Lines souhaite commander un navire cargo à voiles - 04/10/2012



Vue d'artiste de ce a quoi pourrait ressembler le futur navire cargo a voiles de la Faravan Global Shipping - 2012/b/size/center
Vue d'artiste de ce a quoi pourrait ressembler le futur navire cargo a voiles de la Faravan Sea Lines - 2012

Ce 10 octobre, la Faravan Sea Lines exprime publiquement son souhait de commander un navire cargo a voiles. Ce projet, visant à développer une ligne marchande essentiellement propulsée par le vent pour réduire au maximum les émissions de carbone, n’a pas été un long fleuve tranquille. Car si aujourd’hui la propulsion à la voile bénéficie de solides vents porteurs, du fait des derniers développements technologiques et de l’impérieuse nécessité pour les industriels de réduire l’empreinte carbone de leur chaine logistique, voila encore quelques années, l’idée paraissait à beaucoup sinon saugrenue, du moins trop risquée. Mais à force de travail pour affiner techniquement le projet et persuader chargeurs et investisseurs de son intérêt environnemental comme de sa viabilité économique, le projet pourra aboutir.

Avec la propulsion vélique, la compagnie compte réduire de plus de 80% la consommation de carburant, et donc les émissions de gaz à effet de serre, par rapport à un navire classique de taille équivalente. Ce qui signifie que ce futur navire naviguera l’essentiel du temps à la voile. Pour cela, le futur équipage s’appuiera sur un logiciel innovant qui lui permettra de trouver les conditions les plus favorables. Avec une coque taillée pour les navigations à la voile et un gréement moderne, ce futur navire devrait être capable en allure de pouvoir monter jusqu’à 14, voire 15 nœuds, avec 20 nœuds de vent de travers.

Mais pour optimiser la route en fonction du vent, encore faut-il disposer de marges de manœuvre. C’est le point critique : pour qu’un navire marchand à la voile soit crédible, il faut qu’il soit ponctuel. C’est d’ailleurs à cause de la ponctualité exigée par le monde industriel que les voiliers de charge ont historiquement disparu, pas à cause de la vitesse. Aujourd’hui, les chargeurs ne voient pas de problème à allonger les temps de transit, mais veulent avoir la certitude que les marchandises arrivent à des jours donnés. Il faut donc avoir de la marge pendant la navigation pour permettre au commandant d’aller chercher les meilleures conditions de vent. Le navire sera donc équipé d’une propulsion auxiliaire classique lui permettant d’atteindre au besoin une allure supérieure dans l'éventualité ou un retard serait a rattraper.

Ce roulier stockera les marchandises transportées dans des garages via une grande rampe à la poupe. Ces capacités permettront au navire d’être très polyvalent en pouvant accueillir des marchandises très variées, allant des conteneurs aux véhicules et matériels roulants. Le coût estimé de ce premier cargo à voile est d’environ 300 millions de Kran.

La mise en service d’un second cargo à voiles sur sa première ligne permettrait d’augmenter les fréquences. Parallèlement, l’armateur envisage d’ouvrir d’autres lignes, vers l'Eurysie par exemple mais aussi dans d’autres régions. « Nous avons identifié de nouvelles lignes, il y a des possibilités énormes », estime le PDG de la Faravan Sea Lines, qui note cependant que les performances ne seront pas partout les mêmes. « Certaines zones sont plus favorables que d’autres à la navigation à la voile. Cependant, si à la fin le gain n’est pas de 80 % mais de 20 à 30%, c’est déjà une réduction sensible des émissions de gaz à effet de serre, surtout si la voile est combinée à des modes de propulsion plus vertueux, alors elle contribue au mix énergétique visant à décarboner le transport maritime ».

Arriver à des navires zéro émission, c’est d’ailleurs le but ultime de la compagnie. « Avec ce premier navire, nous allons déjà confirmer dans les faits les objectifs que nous nous sommes fixés. C’est un prototype, il va y avoir un retour d’expérience les premières années, nous allons optimiser certaines choses, notamment l’emploi des voiles, rôder le système de routage et l’exploitation de la ligne. Rapidement, on souhaite déjà être en mode zéro émission dans les ports, avec des batteries pour réaliser nos manœuvres en mode électrique et un système de branchement à quai pour nous connecter au réseau terrestre durant les escales. Ensuite on s’attaquera à la décarbonation de la propulsion auxiliaire. Cela peut passer par une pile à combustible ou de nouveaux carburants. Nous regardons cela de près et, le moment venu, nous choisirons les technologies les plus intéressantes en fonction de leur maturité, de leur disponibilité et de leur impact réel ».

La suite de l’histoire s’écrira avec des navires plus gros encore, et même différents. La compagnie travaille en effet sur de nouveaux modèles de rouliers, ainsi que d’autres types de bateaux marchands. La propulsion vélique se prête en effet particulièrement bien à des navires dont le pont n’est pas employé, comme les vraquiers et les tankers. C’est moins évident avec des porte-conteneurs, qui ont une grande partie de leur cargaison en pontée et avec lesquels il faut composer avec l’emploi de grues ou de portiques dans les ports pour la manutention des boites. Mais malgré les contraintes techniques, ce secteur, soumis à une forte pression en matière de décarbonation, est actuellement très demandeur. Pour tous, cette nouvelle solution de transport permet de décarboner leur chaîne logistique.

Photo : FNA
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TECHNOLOGIES - Fin des travaux de construction du nouveau spatiodrome du Centre des Etudes Aérospatiales dans la province du Gilanan - 12/10/2012



Le spatiodrome du Gilanan, nouveau centre de lancement du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) - 2012/b/size/center
Le spatiodrome du Gilanan, nouveau centre de lancement du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) - 2012

Après presque deux ans de travaux, un appel à intérêt lancé fin 2009 et plusieurs centaines de millions de kran engagés, le spatiodrome du Gilanan, nouveau centre de lancement du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) viens d'être achevé. Ce port spatial se veut complet et moderne, ouvert à toutes les classes de lanceurs actuels et futurs. Il a l'ambition d'être a terme multi-opérateurs, bénéficiant de l'activité du CEAS, mais pas que.

Arash Farajpour, président de la République Faravanienne, a inauguré le nouveau spatioport lors d'une cérémonie le 11 octobre. Le site de lancement est situé dans la province côtière du Gilanan, proche de l'équateur, et se trouve dans les dernières étapes de sa mise en service, selon un communiqué de presse daté du 11 octobre. De par sa localisation, la force centrifuge générée par la rotation de la planète permettra aux lanceurs mis en œuvre depuis le spatiodrome de bénéficier d'un boost significatif dans leurs performances. Il a également été rappelé que le centre spatial bénéficierait également à toute la province grâce a l'extension des réseaux d'eau et d'électricité, l'installation de centrales solaires ou à biomasse et des projets de production d'hydrogène vert.

Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) affirme que ce port spatial deviendra le premier site de lancement orbital opérationnel en Afarée. Ce développement intervient alors que de plus en plus de pays décident d'accroitre leurs capacités de lancement, en plus des nouveaux acteurs dans le secteur, et des besoins d' autonomie stratégique du Faravan.

Le spatioport, entièrement construit, devrait accueillir plusieurs plateformes de lancement. Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) a un accès exclusif au premier site de lancement, qui a été construit selon ses spécifications. Cette infrastructure comprend un pas de tir, des installations d'intégration de la charge utile et un centre de contrôle de la mission.

Le site de lancement accueillera les futurs lanceurs faravaniens, dont peu de détails ont encore été livrés à la presse. Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) a récemment procédée à des essais à chaud des moteurs qui devraient servir a la base des futurs lanceurs nationaux. Pour mémoire, les essais avaient eu lieu dans un centre de test non loin de Bandarhan, la capitale. Avec l'ouverture du spatiodrome de Gilanan, c'est l'ensemble des activités de test qui y seront rapatriées.

"Aujourd'hui, le Faravan, la province du Gilanan et le Centre des Etudes Aérospatiales font un grand pas vers l'espace", a déclaré Mehdi Hashempour, président du CEAS. "Au ces dernières années, nous avons construit un spatiodrome qui contribuera à résoudre le goulot d'étranglement le plus important de l'industrie spatiale faravanienne : l'accès souverain et compétitif à l'espace".

"En collaboration avec les autorités locales et nos partenaires, notre équipe a créé un site exceptionnel, le premier site de lancement orbital en Afarée, qui apportera cet accès à l'espace au Faravan et a tous ceux qui souhaitent s'associer a notre cause".

Pour rappel Mehdi Hashempour avait confié à la FNA qu'il ne pense pas que seul le marché national justifie l'ampleur de ce projets, mais il déclare vouloir donner une chance aux investissement étrangers et ainsi consolider la coopération internationale dans le domaine spatial." Je crois qu'on compte un grand nombre entreprises dans le monde qui souhaite développer des lanceurs de tailles variées. Evidemment, tous les projets n'iront pas à terme, d'autant que pour certains des programmes la barre est mise très haute et nécessiteront des infrastructures lourdes, néanmoins je suis persuadé que le Faravan peut jouer ses cartes correctement en fournissant un point d'accès vers l'espace adapté à ces projets".

"L'ouverture du port spatial dans la province du Gilanan marque une étape importante pour le Faravan, l'industrie faravanienne et nos partenaires", a déclaré Arash Farajpour, président de la République Faravanienne. "Cela nous permet d'effectuer les premiers lancements de satellites depuis le sol afaréen à partir du Gilanan". La date du premier lancement n'est pas encore connue. Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) a fait état de ses récents progrès, mais n'a pas fourni de calendrier pour les essais et le premier vol d'essai.

Ailleurs dans le monde, plusieurs pays alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques se sont également lancés dans l'aventure spatiale. C'est notamment le cas du Royaume de Teyla et du Duché de Sylva, qui disposent également de sites de lancements indépendants. Mehdi Hashempour, président du CEAS, a déclaré à la Faravan News Agency que la coopération a été envisagée avec ces partenaires, mais que l'option n'a pas été retenue. Chaque site de lancement est en mesure de trouver et de remplir sa niche, ce qui pourrait signifier s'étendre au-delà des simples lancements commerciaux.

"Si les autres ports spatiaux dans le monde et de nos alliés en particulier peuvent constituer un tremplin majeur dans la transformation globale du paysage du spatial, il a été jugé nécessaire que nous soyons également doté du notre", a déclaré Hashempour. Il s'agit notamment de pouvoir disposer d'un site avec un grand potentiel de disponibilité, sans interférence avec des facteurs extérieurs, ainsi que de maintenir un niveau de concurrence global sain pour le marché.

"Compte tenu de la multiplication des initiatives en matière de spatioports, les différents sites de lancements devront trouver un créneau pour justifier les dépenses opérationnelles, qui pourraient être de nature plus stratégique que purement commerciale, afin d'assurer leur viabilité à long terme". Les lancements institutionnels faravaniens seront donc privilégiés depuis le site du spatioport du Gilanan.

Entre-temps, la coopération entre nation alliées sera maintenue, concurrence commerciale ne voulant pas dire animosité. Plusieurs projets communs seraient par ailleurs sur les rails, sans autres précisions de la part du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS).


Photo : FNA
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DEFENSE - L'armée réactive la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine
- 27/10/2012



Les hélicoptères légers polyvalents IAF-525 <i>« Ghazal »</i> (Gazelle) de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine alignés sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad pour la cérémonie de réactivation- 2012
Les hélicoptères légers polyvalents IAF-525 « Ghazal » (Gazelle) de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine alignés sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad pour la cérémonie de réactivation- 2012

Plusieurs centaines de soldats se sont rassemblés en formation sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad par une belle matinée d'octobre, pour participer à la réactivation de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine (6th guards air cavalry division), préparant les forces faravaniennes au combat expéditionnaire.

La 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine réunit environ 10 000 soldats sous un même drapeau. C'est la première fois en 40 ans que l'armée active une division d'aérocombat. Au cours des cérémonies de remise des drapeaux qui se sont déroulées ce jour sur l'aéroport international Bandarhan-Karahbad, l'armée a également procédé a la réorganisation des régiments qui composeront la division, en plus d'accepter au service actif le nouvel hélicoptère d'attaque des forces faravaniennes, l'IAF-550 « Bofalo » (Bison).

Cette activation réaffirme l'engagement de l'armée à l'égard de sa stratégie expéditionnaire récemment annoncée, qui décrit le plan des forces pour équiper, organiser et s'entraîner avec des unités partenaires afin d'établir une doctrine destinée a pouvoir combattre partout dans le monde. La division sera basée sur l'aéroport international Bandarhan-Karahbad, avec des bases annexes situées non loin de la capitale, et ses membres porteront l'écusson bleu et rouge distinctif de l'unité avec un emblème d'argent avec des ailes qui soutiennent une étoile.

"Où que vous alliez, vous serez l'unité d'aérocombat la mieux entraînée, la plus disciplinée et la mieux préparée au monde, prête à combattre et à gagner", a déclaré le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Erfan Hashempour, aux soldats de la nouvelle division. "C'est ce que vous ferez. C'est ce que vous êtes. Nous comptons sur vous."

La réactivation a également un autre objectif. En réunissant les unités de l'armée de terre héliportées en une seule unité d'aérocombat, les dirigeants de l'armée espèrent que l'activation pourra susciter un transfert de compétences et de savoir faire d'avantage significatif en plus d'un sentiment de camaraderie et d'enthousiasme chez les soldats appelés a la servir. "L'expérience nous a appris que les unités qui ont une identité commune sont une source de fierté", a déclaré le général Erfan Hashempour lors d'une réunion avec les journalistes. "C'est extrêmement important. L'histoire d'une unité et l'écusson sont importants.

Le général Erfan Hashempour a indiqué que les soldats de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine seront équipés des nouveaux hélicoptères de l'armée de terre d'ici un à deux ans. Il a ajouté que l'unité était en pleine montée en puissance, avec environ la moitié de sa force déjà constituée. Le général Erfan Hashempour a indiqué également que la division aura a charge l'expérimentation de matériels innovants afin d'augmenter la mobilité des armées, basée sur l'infanterie et dotée d'une plus grande capacité d'assaut aérien et des compétences nécessaires pour manœuvrer efficacement en profondeur. Au cœur de ce dispositif se retrouve les nouveaux appareils de transport hybride IAF-220 « Susmar » (Alligator) qui allient la mobilité des hélicoptères a la rapidité des avions.

La 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine a joué un rôle essentiel durant l'histoire du Faravan. Avant que la division d'aérocombat ne reprenne ses traditions, la 6éme division était une unité de cavalerie, ayant acquise ses lettres de noblesse en obtenant la distinction de division de la garde républicaine. La 6eme division avait en effet était reformée en unité spécialisée dans l'aérocombat dans les années 80, regroupant alors toutes les formations héliportées de l'armée de terre. Faute de moyens, elle avait ensuite été dissoute dans la fin des années 90, les régiments la constituant se retrouvant alors dispersés.

"La 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine a une longue histoire de bravoure et est également fière de son passé d'innovation", a déclaré Erfan Hashempour. "Nous attendons d'eux qu'ils soient les maîtres de leur art dans la guerre aéromobile. Nous attendons d'eux qu'ils développent des méthodes innovantes pour opérer dans ces conditions".

L'armée dispose désormais d'une unité stratégiquement mobile, capable de se déployer rapidement dans n'importe quelle région. "L'accent sera mis sur la mobilité en profondeur du champ de bataille, ainsi que sur les capacités d'opérations antichar", a déclaré le commandant de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine, le général de division Heydar Eshtiaq.

Photo : FNA
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DEFENSE - Les Industries Aéronautiques du Faravan dévoilent le nouvel avion de suppériorité aérienne faravanien, l'IAF « Shafaq » - 01/05/2016




L'image énigmatique postée par les Industries Aéronautiques du Faravan sur leur Immédiagram ce jour - 2011Image dévoilée ce jour par les <i>Industries Aéronautiques du Faravan</i> du nouvel  avion de suppériorité aérienne IAF « Shafaq » (آذرخش , « aube » en Persan).- 2016
Image dévoilée ce jour par les Industries Aéronautiques du Faravan du nouvel avion de suppériorité aérienne IAF « Shafaq » (آذرخش , « aube » en Persan).- 2016


Cinq ans après avoir publié une photo énigmatique sur leur compte Immédiagram, les Industries Aéronautiques du Faravan (IAF) révèlent aujourd'hui le chasseur de supériorité aérienne IAF « Shafaq » (آذرخش , « aube » en Persan). L’entreprise aéronautique précise que cet appareil de dernière génération est destiné à répondre au volet « domination aérienne » du programme « Armée de l'Air Nouvelle Génération » [ADANG]. Ce programme avait été dévoilé en septembre 2010 par le major général Hossein Atlasi, chargé des acquisitions, de la technologie et de la logistique pour l’armée de l'air faravanienne. L’IAF « Shafaq » représente le plus grand développement de la puissance aérienne tactique de l'armée de l'air faravanienne depuis de nombreuses années. Pièce maîtresse de l'initiative du développement de la force aérienne nationale, le nouvel avion avec pilote de combat furtif de dixième génération devrait changer à jamais le combat aérien, l'armée de l'air en aurait d’ores et déjà reçu les premiers exemplaires.


L'annonce a été faite en présence du président faravanien Arash Farajpour dans l’Etat Major de l’Armée de l’Air à Bandarhan aujourd'hui, aux côtés du président-directeur général des Industries Aéronautiques du Faravan (IAF), Hamid Faramarzian.


Les montants du contrat de développement et de la fabrication pour l’IAF « Shafaq » n’ont pas été révélés, mais des estimations prévoient plusieurs milliards d’investissements. Chaque exemplaire de l'avion a été estimé à plus de 2 fois le prix de ses équivalents de générations précédentes.


Il convient de rappeler que, si la désignation IAF « Shafaq » est fréquemment utilisée pour désigner l'avion de combat piloté qui vient d’être dévoilé, le programme de renouvellement de l’armée de l’air est une initiative beaucoup plus large. En tant que tel, il comprend le développement d’aéronefs de combat collaboratifs dotés d'un haut degré d'autonomie, ainsi que de nouveaux moteurs à réaction, d'armes, de suites de guerre électronique, de capteurs, d'écosystèmes de mise en réseau, de capacités de gestion de la bataille, et plus encore.


Contrairement aux précédentes compétitions d'avions de combat, l’IAF « Shafaq » a été entouré de secret dès le départ. En effet, l'armée de l'air a même cachée qu’au moins un modèle de démonstrateur avait volé avant sa mise en service. De même, la date précise d’introduction de l’IAF « Shafaq » dans l’inventaire de l’armée de l’air faravanienne n’a pas non plus été révélée. Des officiels se sont contentés de préciser que le type était déjà en service et volait donc actuellement sous les drapeaux faravaniens. Ainsi, au moins un démonstrateur et prototype du Shafaq aurait volé depuis 2011, date à laquelle les Industries Aéronautiques du Faravan (IAF) ont révélées leur implication dans ce programme. L’industriel aéronautique faravanien est également impliquée dans plusieurs autres programmes d’avions de nouvelle génération, notamment un bombardier qui devrait voler prochainement selon nos sources.


L'annonce de l’IAF « Shafaq » de l'armée de l'air intervient à un moment où le pays est en plein effort de développement de ses forces armées, effort d’ailleurs partagé avec ses alliés de l’Organisation des Nations Démocratiques. Néanmoins, le programme de chasseur de nouvelle génération a pu être une importante source d'incertitude par le passé, puisqu'il était déjà question de coûts de production et d’exploitation fortement élevés. En fin de compte, il semble que la nécessité pour l’armée de l’air de disposer d'un chasseur de dernière génération dans le cadre d'un éventuel conflit majeur ait garanti l'avenir du programme.


Envisagé ostensiblement comme le successeur du chasseur IAF « Azarakhsh », l’IAF « Shafaq » a toujours été destiné à fournir des capacités de puissance aérienne suffisantes pour contrer des adversaires proches tels que les forces communistes d’Eurysie. Bien que l'avion de combat reste hautement confidentiel, on suppose généralement qu'il est conçu pour contrer les futurs combats de haut niveau dans la région d’Aleucie et de Paltoterra, en particulier. « Nous avons essayé un grand nombre d'options différentes, et il n'y avait pas d'option plus viable que l’IAF « Shafaq » pour atteindre la supériorité aérienne dans un environnement hautement contesté », a déclaré Hamid Faramarzian.


En tant que tel, l'avion de combat mettra l'accent sur des capacités importantes en termes de rayon d'action et de charge utile, mais il sera également doté d'un grand nombre de caractéristiques et de sous-systèmes exotiques, parmi lesquels la furtivité à large bande, l'électronique avancée et d'autres capacités de guerre « spectrale ». La FNA a déjà examiné en détail le type de performances que l'avion pourrait avoir au final dans l’article de 2011 dédié aux premieres révélations sur l’aéronef faites par les Industries Aéronautiques du Faravan.


Une fois de plus, l'avion de combat IAF « Shafaq » est destiné à fonctionner au sein d'un « écosystème » de combat aérien plus large, dans lequel les drones « effecteurs déportés » (ou loyal-wingmen) joueront un rôle essentiel. L’IAF « Shafaq » a toujours été envisagé pour servir, en partie, de contrôleur de drone avancé et pour opérer en étroite collaboration avec les drones qui l'accompagnent. Reflétant le rôle de combat des effecteurs déportés, l'armée de l'air a récemment investi dans plusieurs programmes de « drones de combat » avec plusieurs modèles eux aussi développés par les Industries Aéronautiques du Faravan.


La seule image dont nous disposons du nouveau design de l’IAF « Shafaq » montre le design d'un point de vue frontal. Bien qu'elle soit limitée dans ce qu'elle montre, certaines caractéristiques majeures sont clairement visibles. Le plan canard en est la plus remarquable.


Dans sa déclaration sur l’IAF « Shafaq », M. Faramarzian a qualifié le nouvel avion de « chasseur le plus avancé, le plus capable et le plus adaptable jamais mis au point, conçu pour surclasser tout adversaire qui pourrait s’y opposer ». M. Faramarzian s’est également exprimé sur le programme de développement et la campagne d'essais en vol liée au chasseur IAF « Shafaq » qui a été menée au cours de ces dernières années, en sous-entendant que plusieurs prototypes avaient possiblement était impliqués, effectuant des centaines d'heures de vol. « Ces avions expérimentaux ont démontré les innovations nécessaires à la maturation des capacités de l’IAF « Shafaq », garantissant que lorsque nous nous sommes engagés à construire cet avion de combat, nous savions que nous misions sur les bonnes technologies », a déclaré M. Faramarzian.


Le chef de l'armée de l'air a également fourni une comparaison intéressante avec IAF « Azarakhsh », son prédécesseur, déclarant que l’IAF « Shafaq » sera « plus adaptable aux menaces futures ». Par ailleurs, l'armée de l'air devrait disposer prochainement d’au moins une escadre du nouvel appareil. A terme, il n’est pas exclu que l’intégralité du parc des avions de supériorité aérienne de l’armée de l’air soit équipé en IAF « Shafaq ». En outre, le nouvel avion de combat aura « un rayon d'action nettement plus long, une furtivité plus avancée, une plus grande durabilité, un meilleur soutien et une plus grande disponibilité que nos avions de combat de précédente génération ». Son déploiement nécessitera également « beaucoup moins de main-d'œuvre et d'infrastructures ».


Photo : Industries Aéronautiques du Faravan
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GOUVERNEMENT - Adresse du Président de la République Farajpour à la Nation. - 18/02/2017


Les hélicoptères légers polyvalents IAF-525 <i>« Ghazal »</i> (Gazelle) de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine alignés sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad pour la cérémonie de réactivation- 2012
Le Président Arash Farajpour s'adresse à la Nation - 2017

Arash Farajpour a écrit :Mes très chers concitoyens,

Comme vous le savez, le monde traverse aujourd'hui une crise sans précédents qui nous affecte tous et toutes. L'ordre international est remis en cause et avec lui l'ensemble des valeurs en lesquelles nous croyons. Face a cette instabilité, le Faravan fait face avec ses alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques, nous agissons ensemble pour proposer un monde meilleur à nos enfants. Les ennemis de la liberté, de la dignité humaine et de la démocratie ne tolèrent pas nos efforts pour faire triompher l'humanisme sur la tyrannie. Jusqu'à présent, l'opposition entre ces deux idéologies se déroulait a huit clos, hors de la vue de tous et de manière clandestine. Nous pouvons aujourd'hui dire que cette lute d'idéologies s'est transformée en un combat a mort, dramatique et sanglant, duquel ne ressortira qu'un seul vainqueur.

Le 24 décembre 2016, l'entité de Carnavale a fait ce que tout le monde pensait irréaliste, dérangé, voire fou. La capitale de l'Empire du Nord, Estham, a été attaquée par plusieurs centaines de missiles balistiques, tous chargés d'une dose mortelle d'agents chimiques. L'intention est claire, exterminer des innocents, pour avoir osé être libre, et avoir résisté a l'oppression des tyrans. Cette attaque est d'une ampleur effroyable, elle aura coutée la vie a plus de deux millions de civils, tous innocents, tous inoffensifs pour l'entité de Carnavale. Il est clair que l'ordre international a changé ce jour là, car la boite de pandore a été ouverte et le spectre de voir une capitale ou même un pays entier disparaitre s'est soudainement matérialisé pour tous. Les forces obscurantistes veulent que les pays libres vivent dans la peur, qu'ils soient sujet au chantage permanent de la part d'entités aux aspirations maléfiques. Cette menace nous concerne tous, et ce qui s'est passé hier sur un autre continent se passera demain sur le notre. L'Afarée est aujourd'hui directement menacée du même sort, le génocide en Kabalie et la colonisation barbare de ces terres par Carnavale en est la preuve. Comme jamais auparavant, notre existence même est remise en cause, c'est une lutte sans mercis qui se profile avec notre survie directe qui est en jeu.

En tant que proche allié de notre nation-sœur de l'Empire du Nord, le Faravan a le devoir suprême d'aider la ville martyrisée d'Estham par tous les moyens qui sont a sa disposition. J'ai pris la décision d'engager un plan d'aide massif venir immédiatement en aide à notre pays amis dans le besoin. Dans un premier temps, un pont aérien acheminera au plus tôt les secouristes et leur matériel pour participer aux efforts de recherche et sauvetage des victimes. Ensuite, nous ferons parvenir à l'Empire du Nord l'aide nécessaire au prompt rétablissement des services de l'Etat dans la ville sinistrée. Nous décontaminerons et déblaierons les voies de communication, nous installerons des centrales électriques mobiles et nous déploierons des pompes et purificateurs d'eau. Le Faravan contribuera à la sécurisation d'Estham et à l'installation d'hôpitaux de campagne pour que les rescapés de cette horrible tragédie puissent tous être pris en charge dans les meilleures conditions possibles. Enfin, j'engage les réserves monétaires d'urgence de notre Nation pour aider à la reconstruction sur le long terme de la capitale de l'Empire du Nord. Grace a notre aide, des vies seront sauvées, les sinistrés seront pris en charge et la vie pourra se reconstruire, pour que la liberté triomphe sur cruauté. Alors que je prononce ces mots, les premiers éléments de notre aide sont déjà arrivés en Empire du Nord et contribuent actuellement à sauver des vies.

Cette agression brutale ne peut rester sans réponse. Peu après l'attaque, l'Organisation des Nations Démocratique a déclenchée la riposte, tel que prévu dans le cadre de l'Article 5 de la charte du Conseil Militaire, signée ici même à Bandarhan. Une offensive aérienne d'une ampleur sans précédente a été décidée pour frapper l'entité de Carnavale en son cœur et sur son territoire national. La campagne militaire dont nous avons convenus avec nos alliés de l'OND ne saura s'arrêter avant que justice ne soit rendue, que les victimes d'Estham aient été vengées. Il nous apparait aujourd'hui clairement que l'existence même de Carnavale est une menace existentielle à l'entièreté de l'humanité. Nous ne pouvons tolérer ce péril et nous veillerons à ce que plus jamais le mal ne soit en mesure de triompher. Pour la première fois dans l'histoire de notre république, nous partons en guerre. Le Faravan participera à cette offensive et engagera des moyens militaires conséquents. Nos forces armées sont bien équipées, bien entrainées et disposent des ressources nécessaires pour accomplir leur mission. Mais je vous le dis en toute transparence, nous subirons des pertes. Ainsi est la nature de tout conflit armé, si nous avons la prétention de pouvoir retirer la vie a autrui, alors nous devons assumer la possibilité de faire face à la mort en retour. Je vous en donne néanmoins la garantie, notre assaut contre Carnaval sera massif, écrasant et inarrêtable. Nous faisons aujourd'hui le choix du sacrifice pour que la liberté prévale. Sous aucun prétexte notre effort ne faiblira ni ralentira, notre mission est claire et je vous donne l'assurance que les objectifs que nous nous sommes donnés seront remplis, quoi qu'il en coute. Le Faravan reconnait que sa survie est en jeu et répond en conséquence avec ses alliés, car jamais la coopération entre nos peuples n'aura été aussi cruciale.

Pour autant, aujourd'hui, rien ne garanti que le Faravan ne puisse pas être victime d'une attaque similaire à celle qui a ciblée Estham. Les attaques balistiques équipées d'armes de destruction massive sont rapides, brutales et s'en prémunir requiert des investissements conséquents. Nous avons néanmoins toutes les raisons de croire que des agressions de ce genre se reproduiront dans le futur, et ce malgré nos meilleurs efforts pour prévenir l'utilisation d'une force aussi dévastatrice. Je l'ai dit, la boite de pandore a été ouverte et nul pays ne peut aujourd'hui se permettre de détourner de ce qu'il s'est passé à Estham. L'entité de Carnavale veut faire proliférer sa terreur balistique et rêve d'un monde ou tous seraient à portés de ses missiles destructeurs. Je vous fait la prédiction que d'autres après Carnavale tenterons également de faire fléchir l'ordre international. Les missiles balistiques sont devenus une menace qu'il est impossible d'ignorer. De fait, le Faravan se trouve désormais vulnérable a une attaque balistique massive. C'est inacceptable. Je prend aujourd'hui la directive d'accélérer les nos plans pour se doter de défenses complètes et pleinement capables de stopper une telle agression. Nous allons acquérir les moyens de détecter en amont une attaque qui serait dirigée contre nous ainsi que les moyens d'intercepter toute menace qui pénètrerait dans notre espace aérien. Je vous l'ai dit, de tels investissement seront couteux et prendront du temps, c'est pourquoi nos alliés de l'OND ont d'ors et déjà placés sur le territoire national des moyens temporaires afin d'assurer la sécurité de nos concitoyens face a une attaque balistique. Néanmoins, nous ne pouvons nous contenter de mesures passives et jamais nos défenses, aussi sophistiquées soient elles, ne pourront être efficaces a 100%. Le Faravan doit être en mesure de pouvoir dissuader toute attaque contre ses intérêts afin que nos adversaires ne puissent jamais espérer sortir gagnants d'une agression à notre égard. Pour cette raison, j'ai décidé de doter notre Armée de l'Air d'une force de dissuasion massive qui sera dotée de missiles balistiques puissants et destructeurs. Nul ne sera en mesure de nous attaquer sans craindre une réponse d'une ampleur dévastatrice a son encontre. Mais ce n'est pas tout. L'attaque sur Estham nous a démontré que nos ennemis ne reculeraient devant rien pour développer des armes au potentiel mortel effrayant. Je crois profondément que rester sans réponse face a de telles armes serait une erreur stratégique fondamentale pour notre pays. C'est pourquoi je fais le choix de lancer un vaste programme de développement d'armes de destruction massive qui bénéficiera à notre pays. Nous doterons notre force de dissuasion d'armes chimiques qui montreront au monde notre détermination à causer des dégâts irréparables à quiconque oserait s'en prendre à notre liberté. Notre survie n'est pas négociable, et nos adversaires devront payer le prix ultime pour y avoir attenté.

Le monde que nous connaissions à changé et une lutte sans merci pour le triomphe du bien sur le mal s'est engagé. Le Faravan surmontera ces défis et sortira victorieux du combat a mort dans lequel nos ennemis nous ont défiés. La survie de notre nation dépend de l'effort de chacun et j'ai confiance en vous, chers concitoyens, pour que vous saisissiez l'ampleur des défis qui nous attendent. Notre pays regorge de qualités et porte haut des valeurs qui nous ont toujours rendu fier. Puisez en ces particularités qui font de nous, faravaniens, ce que nous sommes pour trouver la force qui nous fera gagner, une fois de plus, contre ceux qui cherchent à vous enchainer.

Longue vie au Faravan !

Photo : FNA
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