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INDUSTRIE MARITIME - La Faravan Sea Lines souhaite commander un navire cargo à voiles - 04/10/2012



Vue d'artiste de ce a quoi pourrait ressembler le futur navire cargo a voiles de la Faravan Global Shipping - 2012/b/size/center
Vue d'artiste de ce a quoi pourrait ressembler le futur navire cargo a voiles de la Faravan Sea Lines - 2012

Ce 10 octobre, la Faravan Sea Lines exprime publiquement son souhait de commander un navire cargo a voiles. Ce projet, visant à développer une ligne marchande essentiellement propulsée par le vent pour réduire au maximum les émissions de carbone, n’a pas été un long fleuve tranquille. Car si aujourd’hui la propulsion à la voile bénéficie de solides vents porteurs, du fait des derniers développements technologiques et de l’impérieuse nécessité pour les industriels de réduire l’empreinte carbone de leur chaine logistique, voila encore quelques années, l’idée paraissait à beaucoup sinon saugrenue, du moins trop risquée. Mais à force de travail pour affiner techniquement le projet et persuader chargeurs et investisseurs de son intérêt environnemental comme de sa viabilité économique, le projet pourra aboutir.

Avec la propulsion vélique, la compagnie compte réduire de plus de 80% la consommation de carburant, et donc les émissions de gaz à effet de serre, par rapport à un navire classique de taille équivalente. Ce qui signifie que ce futur navire naviguera l’essentiel du temps à la voile. Pour cela, le futur équipage s’appuiera sur un logiciel innovant qui lui permettra de trouver les conditions les plus favorables. Avec une coque taillée pour les navigations à la voile et un gréement moderne, ce futur navire devrait être capable en allure de pouvoir monter jusqu’à 14, voire 15 nœuds, avec 20 nœuds de vent de travers.

Mais pour optimiser la route en fonction du vent, encore faut-il disposer de marges de manœuvre. C’est le point critique : pour qu’un navire marchand à la voile soit crédible, il faut qu’il soit ponctuel. C’est d’ailleurs à cause de la ponctualité exigée par le monde industriel que les voiliers de charge ont historiquement disparu, pas à cause de la vitesse. Aujourd’hui, les chargeurs ne voient pas de problème à allonger les temps de transit, mais veulent avoir la certitude que les marchandises arrivent à des jours donnés. Il faut donc avoir de la marge pendant la navigation pour permettre au commandant d’aller chercher les meilleures conditions de vent. Le navire sera donc équipé d’une propulsion auxiliaire classique lui permettant d’atteindre au besoin une allure supérieure dans l'éventualité ou un retard serait a rattraper.

Ce roulier stockera les marchandises transportées dans des garages via une grande rampe à la poupe. Ces capacités permettront au navire d’être très polyvalent en pouvant accueillir des marchandises très variées, allant des conteneurs aux véhicules et matériels roulants. Le coût estimé de ce premier cargo à voile est d’environ 300 millions de Kran.

La mise en service d’un second cargo à voiles sur sa première ligne permettrait d’augmenter les fréquences. Parallèlement, l’armateur envisage d’ouvrir d’autres lignes, vers l'Eurysie par exemple mais aussi dans d’autres régions. « Nous avons identifié de nouvelles lignes, il y a des possibilités énormes », estime le PDG de la Faravan Sea Lines, qui note cependant que les performances ne seront pas partout les mêmes. « Certaines zones sont plus favorables que d’autres à la navigation à la voile. Cependant, si à la fin le gain n’est pas de 80 % mais de 20 à 30%, c’est déjà une réduction sensible des émissions de gaz à effet de serre, surtout si la voile est combinée à des modes de propulsion plus vertueux, alors elle contribue au mix énergétique visant à décarboner le transport maritime ».

Arriver à des navires zéro émission, c’est d’ailleurs le but ultime de la compagnie. « Avec ce premier navire, nous allons déjà confirmer dans les faits les objectifs que nous nous sommes fixés. C’est un prototype, il va y avoir un retour d’expérience les premières années, nous allons optimiser certaines choses, notamment l’emploi des voiles, rôder le système de routage et l’exploitation de la ligne. Rapidement, on souhaite déjà être en mode zéro émission dans les ports, avec des batteries pour réaliser nos manœuvres en mode électrique et un système de branchement à quai pour nous connecter au réseau terrestre durant les escales. Ensuite on s’attaquera à la décarbonation de la propulsion auxiliaire. Cela peut passer par une pile à combustible ou de nouveaux carburants. Nous regardons cela de près et, le moment venu, nous choisirons les technologies les plus intéressantes en fonction de leur maturité, de leur disponibilité et de leur impact réel ».

La suite de l’histoire s’écrira avec des navires plus gros encore, et même différents. La compagnie travaille en effet sur de nouveaux modèles de rouliers, ainsi que d’autres types de bateaux marchands. La propulsion vélique se prête en effet particulièrement bien à des navires dont le pont n’est pas employé, comme les vraquiers et les tankers. C’est moins évident avec des porte-conteneurs, qui ont une grande partie de leur cargaison en pontée et avec lesquels il faut composer avec l’emploi de grues ou de portiques dans les ports pour la manutention des boites. Mais malgré les contraintes techniques, ce secteur, soumis à une forte pression en matière de décarbonation, est actuellement très demandeur. Pour tous, cette nouvelle solution de transport permet de décarboner leur chaîne logistique.

Photo : FNA
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TECHNOLOGIES - Fin des travaux de construction du nouveau spatiodrome du Centre des Etudes Aérospatiales dans la province du Gilanan - 12/10/2012



Le spatiodrome du Gilanan, nouveau centre de lancement du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) - 2012/b/size/center
Le spatiodrome du Gilanan, nouveau centre de lancement du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) - 2012

Après presque deux ans de travaux, un appel à intérêt lancé fin 2009 et plusieurs centaines de millions de kran engagés, le spatiodrome du Gilanan, nouveau centre de lancement du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) viens d'être achevé. Ce port spatial se veut complet et moderne, ouvert à toutes les classes de lanceurs actuels et futurs. Il a l'ambition d'être a terme multi-opérateurs, bénéficiant de l'activité du CEAS, mais pas que.

Arash Farajpour, président de la République Faravanienne, a inauguré le nouveau spatioport lors d'une cérémonie le 11 octobre. Le site de lancement est situé dans la province côtière du Gilanan, proche de l'équateur, et se trouve dans les dernières étapes de sa mise en service, selon un communiqué de presse daté du 11 octobre. De par sa localisation, la force centrifuge générée par la rotation de la planète permettra aux lanceurs mis en œuvre depuis le spatiodrome de bénéficier d'un boost significatif dans leurs performances. Il a également été rappelé que le centre spatial bénéficierait également à toute la province grâce a l'extension des réseaux d'eau et d'électricité, l'installation de centrales solaires ou à biomasse et des projets de production d'hydrogène vert.

Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) affirme que ce port spatial deviendra le premier site de lancement orbital opérationnel en Afarée. Ce développement intervient alors que de plus en plus de pays décident d'accroitre leurs capacités de lancement, en plus des nouveaux acteurs dans le secteur, et des besoins d' autonomie stratégique du Faravan.

Le spatioport, entièrement construit, devrait accueillir plusieurs plateformes de lancement. Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) a un accès exclusif au premier site de lancement, qui a été construit selon ses spécifications. Cette infrastructure comprend un pas de tir, des installations d'intégration de la charge utile et un centre de contrôle de la mission.

Le site de lancement accueillera les futurs lanceurs faravaniens, dont peu de détails ont encore été livrés à la presse. Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) a récemment procédée à des essais à chaud des moteurs qui devraient servir a la base des futurs lanceurs nationaux. Pour mémoire, les essais avaient eu lieu dans un centre de test non loin de Bandarhan, la capitale. Avec l'ouverture du spatiodrome de Gilanan, c'est l'ensemble des activités de test qui y seront rapatriées.

"Aujourd'hui, le Faravan, la province du Gilanan et le Centre des Etudes Aérospatiales font un grand pas vers l'espace", a déclaré Mehdi Hashempour, président du CEAS. "Au ces dernières années, nous avons construit un spatiodrome qui contribuera à résoudre le goulot d'étranglement le plus important de l'industrie spatiale faravanienne : l'accès souverain et compétitif à l'espace".

"En collaboration avec les autorités locales et nos partenaires, notre équipe a créé un site exceptionnel, le premier site de lancement orbital en Afarée, qui apportera cet accès à l'espace au Faravan et a tous ceux qui souhaitent s'associer a notre cause".

Pour rappel Mehdi Hashempour avait confié à la FNA qu'il ne pense pas que seul le marché national justifie l'ampleur de ce projets, mais il déclare vouloir donner une chance aux investissement étrangers et ainsi consolider la coopération internationale dans le domaine spatial." Je crois qu'on compte un grand nombre entreprises dans le monde qui souhaite développer des lanceurs de tailles variées. Evidemment, tous les projets n'iront pas à terme, d'autant que pour certains des programmes la barre est mise très haute et nécessiteront des infrastructures lourdes, néanmoins je suis persuadé que le Faravan peut jouer ses cartes correctement en fournissant un point d'accès vers l'espace adapté à ces projets".

"L'ouverture du port spatial dans la province du Gilanan marque une étape importante pour le Faravan, l'industrie faravanienne et nos partenaires", a déclaré Arash Farajpour, président de la République Faravanienne. "Cela nous permet d'effectuer les premiers lancements de satellites depuis le sol afaréen à partir du Gilanan". La date du premier lancement n'est pas encore connue. Le Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS) a fait état de ses récents progrès, mais n'a pas fourni de calendrier pour les essais et le premier vol d'essai.

Ailleurs dans le monde, plusieurs pays alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques se sont également lancés dans l'aventure spatiale. C'est notamment le cas du Royaume de Teyla et du Duché de Sylva, qui disposent également de sites de lancements indépendants. Mehdi Hashempour, président du CEAS, a déclaré à la Faravan News Agency que la coopération a été envisagée avec ces partenaires, mais que l'option n'a pas été retenue. Chaque site de lancement est en mesure de trouver et de remplir sa niche, ce qui pourrait signifier s'étendre au-delà des simples lancements commerciaux.

"Si les autres ports spatiaux dans le monde et de nos alliés en particulier peuvent constituer un tremplin majeur dans la transformation globale du paysage du spatial, il a été jugé nécessaire que nous soyons également doté du notre", a déclaré Hashempour. Il s'agit notamment de pouvoir disposer d'un site avec un grand potentiel de disponibilité, sans interférence avec des facteurs extérieurs, ainsi que de maintenir un niveau de concurrence global sain pour le marché.

"Compte tenu de la multiplication des initiatives en matière de spatioports, les différents sites de lancements devront trouver un créneau pour justifier les dépenses opérationnelles, qui pourraient être de nature plus stratégique que purement commerciale, afin d'assurer leur viabilité à long terme". Les lancements institutionnels faravaniens seront donc privilégiés depuis le site du spatioport du Gilanan.

Entre-temps, la coopération entre nation alliées sera maintenue, concurrence commerciale ne voulant pas dire animosité. Plusieurs projets communs seraient par ailleurs sur les rails, sans autres précisions de la part du Centre des Etudes Aérospatiales (CEAS).


Photo : FNA
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DEFENSE - L'armée réactive la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine
- 27/10/2012



Les hélicoptères légers polyvalents IAF-525 <i>« Ghazal »</i> (Gazelle) de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine alignés sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad pour la cérémonie de réactivation- 2012
Les hélicoptères légers polyvalents IAF-525 « Ghazal » (Gazelle) de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine alignés sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad pour la cérémonie de réactivation- 2012

Plusieurs centaines de soldats se sont rassemblés en formation sur le tarmac de l'aéroport international Bandarhan-Karahbad par une belle matinée d'octobre, pour participer à la réactivation de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine (6th guards air cavalry division), préparant les forces faravaniennes au combat expéditionnaire.

La 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine réunit environ 10 000 soldats sous un même drapeau. C'est la première fois en 40 ans que l'armée active une division d'aérocombat. Au cours des cérémonies de remise des drapeaux qui se sont déroulées ce jour sur l'aéroport international Bandarhan-Karahbad, l'armée a également procédé a la réorganisation des régiments qui composeront la division, en plus d'accepter au service actif le nouvel hélicoptère d'attaque des forces faravaniennes, l'IAF-550 « Bofalo » (Bison).

Cette activation réaffirme l'engagement de l'armée à l'égard de sa stratégie expéditionnaire récemment annoncée, qui décrit le plan des forces pour équiper, organiser et s'entraîner avec des unités partenaires afin d'établir une doctrine destinée a pouvoir combattre partout dans le monde. La division sera basée sur l'aéroport international Bandarhan-Karahbad, avec des bases annexes situées non loin de la capitale, et ses membres porteront l'écusson bleu et rouge distinctif de l'unité avec un emblème d'argent avec des ailes qui soutiennent une étoile.

"Où que vous alliez, vous serez l'unité d'aérocombat la mieux entraînée, la plus disciplinée et la mieux préparée au monde, prête à combattre et à gagner", a déclaré le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Erfan Hashempour, aux soldats de la nouvelle division. "C'est ce que vous ferez. C'est ce que vous êtes. Nous comptons sur vous."

La réactivation a également un autre objectif. En réunissant les unités de l'armée de terre héliportées en une seule unité d'aérocombat, les dirigeants de l'armée espèrent que l'activation pourra susciter un transfert de compétences et de savoir faire d'avantage significatif en plus d'un sentiment de camaraderie et d'enthousiasme chez les soldats appelés a la servir. "L'expérience nous a appris que les unités qui ont une identité commune sont une source de fierté", a déclaré le général Erfan Hashempour lors d'une réunion avec les journalistes. "C'est extrêmement important. L'histoire d'une unité et l'écusson sont importants.

Le général Erfan Hashempour a indiqué que les soldats de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine seront équipés des nouveaux hélicoptères de l'armée de terre d'ici un à deux ans. Il a ajouté que l'unité était en pleine montée en puissance, avec environ la moitié de sa force déjà constituée. Le général Erfan Hashempour a indiqué également que la division aura a charge l'expérimentation de matériels innovants afin d'augmenter la mobilité des armées, basée sur l'infanterie et dotée d'une plus grande capacité d'assaut aérien et des compétences nécessaires pour manœuvrer efficacement en profondeur. Au cœur de ce dispositif se retrouve les nouveaux appareils de transport hybride IAF-220 « Susmar » (Alligator) qui allient la mobilité des hélicoptères a la rapidité des avions.

La 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine a joué un rôle essentiel durant l'histoire du Faravan. Avant que la division d'aérocombat ne reprenne ses traditions, la 6éme division était une unité de cavalerie, ayant acquise ses lettres de noblesse en obtenant la distinction de division de la garde républicaine. La 6eme division avait en effet était reformée en unité spécialisée dans l'aérocombat dans les années 80, regroupant alors toutes les formations héliportées de l'armée de terre. Faute de moyens, elle avait ensuite été dissoute dans la fin des années 90, les régiments la constituant se retrouvant alors dispersés.

"La 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine a une longue histoire de bravoure et est également fière de son passé d'innovation", a déclaré Erfan Hashempour. "Nous attendons d'eux qu'ils soient les maîtres de leur art dans la guerre aéromobile. Nous attendons d'eux qu'ils développent des méthodes innovantes pour opérer dans ces conditions".

L'armée dispose désormais d'une unité stratégiquement mobile, capable de se déployer rapidement dans n'importe quelle région. "L'accent sera mis sur la mobilité en profondeur du champ de bataille, ainsi que sur les capacités d'opérations antichar", a déclaré le commandant de la 6éme division d'aérocombat de la garde républicaine, le général de division Heydar Eshtiaq.

Photo : FNA
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