11/05/2017
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Rencontre entre la République Faravienne et la République de Tanska - Page 2

président Arash Farajpour a écrit :Nous sommes effectivement intéressés par votre proposition, un accès aux pôles serait des plus bénéfiques pour notre système de communications au sol. Il nous permettra d'économiser de grandes sommes d'argent qui n'auront pas a être dépensées dans des satellites relais qui devront de toute façon être remplacés régulièrement. Ainsi, ce sera avec plaisir que le Centre des Etudes Aérospatiales étudiera la possibilité d'utiliser vos infrastructures situées au nord de votre province ultramarine d'Halvø.

En effet, il est dans nos objectifs de pouvoir contribuer a un maximum de projets internationaux. Nous croyons en ce sens que l'isolationnisme serait contre productif à notre objectif de développer notre nation. Dans notre monde, tout ne peut pas se faire seul et coopérer avec des nations qui partagent nos valeurs est également un moyen de permettre la promotion de nos idéaux.

Cet hypothétique lanceur multinational devra faire l'objet de discussions préparatoires à sa réalisation dans tous les cas. En effet, il devra pouvoir s'intégrer avec les familles de lanceurs préexistants en plus d'idéalement pouvoir se baser sur des technologies déjà validées afin de pouvoir réduire les couts et la complexité. Qu'il s'agisse d'un lanceur lourd ou un économique d'ailleurs.

Nous sommes d'accord avec votre point de vue sur le fait de ne pas se lancer dans une course mais de tout de même disposer de cette infrastructure relativement rapidement. En ce qui concerne notre nation, nous n'avons à ce jour de toute façon pas les éléments ni les briques technologiques nécessaires à son développement. Je pense aussi qu'il serait néanmoins judicieux de ne pas trop tarder afin de pouvoir bénéficier de l'effet de nouveauté sur le marché. De cette façon, il sera possible pour nous d'obtenir des parts de marché significatives et chercher à atteindre une position avantageuse. Il faut également prendre en considération que cette collaboration étant une première pour nous, des échecs sont a prévoir avant que l'intégration soit parfaitement maitrisée. Cette éventualité devra rentrer en compte dans notre planification pour l'élaboration d'un calendrier pour la mise en service de l'engin.

De même, nous serions favorables à des travaux communs entre nos centres de recherches et universités. Il en va de même pour la possibilité de lancements partagés entre nos sites futurs. Nous pourrons aborder les spécificités d'une telle collaboration lors d'une rencontre ultérieure et dédiée si vous le souhaitez.

Nous souhaiterions également aborder avec vous la question de la recherche dans les énergies, renouvelables comme fossiles. Comme vous le savez, notre pays dispose d'importantes ressources pétrolières et gazières que nous exploitons largement et qui nous donne aujourd'hui la majorité de nos revenus. Or nous savons que ces ressources sont finies et que nous devrons un jour nous en éloigner. Pour ce faire nous cherchons activement à investir dans la recherche des énergies renouvelables, notamment le photovoltaïque au vu de notre région ensoleillée. Nous souhaiterions également investir dans les énergies bas carbone dont le nucléaire qui pourrait venir complémenter les énergies renouvelables que j'ai mentionné précédemment. Malgré cela, nous réfléchissons également à plus court terme et nous avons pour objectif de développer et de moderniser notre exploitation des produits pétroliers et gaziers. Ce projet inclus le renouvellement de nos moyens d'extraction et de raffinage, non seulement pour les optimiser d'avantage mais également pour les conformer aux standards écologiques en vigueur. Il est également prévu de lancer la prospection pour la découverte de nouveaux gisements, notamment offshore, dont nous suspectons la présence.

En l'état, nous souhaiterions savoir si vous possédez des travaux de recherche en cours dans ces domaines et si vous souhaiteriez coopérer avec nous sur ces problématiques énergétiques. Nous allons aborder les questions commerciales sous peu, néanmoins nous pensons qu'une collaboration pourrait nous être fortement mutuellement bénéfique.
Jaka Lakkas a écrit :Vous avez raison, l'isolationnisme est une plaie néfastes aux nations l'appliquant et regrettable pour les autres. Ce n'est pas pour autant que Tanska est prêt à discuter aussi longuement et sur des sujets aussi importants avec n'importe qui.

Vous avez raison, c'est ce pourquoi je maintiens la nécessité d'y réfléchir longuement sans tarder mais sans se presser si c'est, finalement, pour prendre une mauvaise voie aux conséquences néfastes économiquement.

La nature nouvelle de la question spatiale pour nos deux états obligent, en effet, à ne pas trop hausser les premières attentes et à admettre dès aujourd'hui l'hypothèse d'échecs. Fussent-ils peu nombreux nous nous en porterons mieux mais il ne faut guère baser nos attentes sur une pensée positive détachée de la réalité. L'Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration pilotée par le Secrétariat Particulier Autonome Centralisé pour l'Espace devrait disposer d'un budget conséquent sur une durée actuelle d'au moins cinq années. La volonté est de donner l'assurance nécessaire à l'agence sur les questions financières pour ne pas, trop, se restreindre en ces premières années cruciales.

Le secteur énergétique tanskien est quelque particulier. La nature de la géographie de notre République nous oblige à réflechir à des solutions locales. Seule les régions de Tanska et la province d'Halvø peuvent faire l'objet d'hypothèses et de recherches groupées. Ainsi, si officiellement les besoins énergétiques sont couverts à 79% par le nucléaire, la réponse est trompeuse. Sur ses 79%, 90% sont produits dans la région capitale afin de couvrir la quasi intégralité de ses besoins. Seule une centrale dans la province de Järvi, fournissant 52% de l'énergie de la province, est en fonction ailleurs sur le territoire fédéral.

Les réalités sont ainsi variées. Si Halvø peut se permettre de tourner avant tout grâce à l'hydroélectrique, deux stations d'appoints au gaz ainsi qu'un maillage progressif en éolien couvre la région. A l'inverse, Etelämanner, au-delà de sa centrale nucléaire, tourne au photovoltaïque. Enfin, Kýli, disposant de quelques pars éoliens tourne avant tout au gaz avec de rares résidus de charbon. C'est un problème.

Et tout cela ce n'est bien évidemment qu'en abordant la question de la production électrique. La question énergétique dans son ensemble et source d'interrogations nombreuses. Sans top m'étaler, les stations pétrolières au large d'Halvø assurent une autonomie aux régions septentrionales. Si nous avons un peu développer le transport interne vers d'autres régions, les dépendances sont majeures.

Pour pouvoir répondre à votre question, il y a bien actuellement des travaux de recherche dans les énergies renouvelables afin d'adopter une sortie du pétrole progressive. La sortie du charbon pour Kýli, bien que presque insignifiant, devrait bientôt s'achever. Etelämanner devrait bénéficier, c'est un sujet qui sera prochainement traité au congrès, d'un plan d'extraction gazier auto-suffisant. Certains veulent l'agrandir pour permettre l'exportation, d'autres l'éviter pour des questions environnementales. La question est difficile. Reste Kýli. En dépit de sa nature géographique appréciable, la région manque de ressource. Il nous reste l'import. Il y a bien un champ pétrolier mais sa proximité avec Ny-Norja rend toute exploitation impossible sans perdre toutes les élections municipales, provinciales et fédérales de la décennie. En l'état, à l'exception de prospections dans le eaux de la Manche Blanche, aucune recherche de nouveau gisement est donc en cours, aucune n'est prévue dans l'immédiat.
président Arash Farajpour a écrit :Nous nous réjouissons encore une fois des convergences de points de vues que nous partageons entre nos deux pays. Au vu des ambitions mutuelles que nous partageons concernant le secteur prometteur qu'est le spatial, je vous propose en conséquence d'organiser une rencontre ultérieure qui aura pour objectif de définir une ligne commune plus claire quant à nos attentes en la matière. Cette rencontre pourrait avoir lieu avec la présence de notre Centre des Etudes Aérospatiales et votre Administration Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration. En ayant connaissance de ce qui a été établis aujourd'hui, ils pourront explorer plus en détail les aspects pratiques de notre collaboration.

Nous prenons connaissance de la situation énergétique dans la République de Tanska avec grand intérêt, ces informations nous seront très certainement utiles pour notre collaboration future. Au vu de ce que vous nous dites, nous pouvons vous proposer une collaboration dans le développement et l'installation d'énergies renouvelables. Ces recherches nous seront mutuellement bénéfiques dans notre quête de se séparer des énergies fossiles, et seront également bénéfiques pour proposer une réponse à votre problématique d'autonomie énergétique de vos territoires isolés.

J'aimerais rebondir sur ce que vous nous avez dit a propos du gaz, cela nous intéresse particulièrement dans la mesure ou nous sommes nous-même des grands extracteurs de cette ressource. Nous pouvons la également vous proposer un partenariat dans ce domaine. Ce dernier pourrait se composer d'une assistance de notre part dans un premier temps afin que vous puissiez tirer partie de cette ressource, puis sur le long terme établir un partenariat de recherche. Ainsi, nous pourrions la encore bénéficier mutuellement d'avancées techniques qui rendraient l'extraction et l'exploitation de cette ressource plus efficiente et profitable pour nous. Par ailleurs, il est également possible d'envisager des coopérations dans le domaine de la prospection, pour les mêmes raisons que celles évoquées précédemment.

Cela me permet d'évoquer le prochain sujet sur notre ordre du jour, celui des coopérations commerciales, en commençant bien évidemment par les énergies. Vous le savez, nous sommes un des extracteurs de pétrole les plus importants. D'ailleurs, il me semble que le Royaume de Teyla vous a mentionné que leurs livraisons de produits pétroliers de notre part convoiteraient par vos ports, dans la mesure ou Teyla est enclavé. La liaison étant déjà établie, nous vous proposons également de bénéficier de nos ressources pétrolifères et gazières. Vous avez mentionné être suffisant sous certains aspects, s'il vous en convient, nous souhaiterions compléter cela par nos produits. Nous pourrions ainsi approvisionner vos territoires isolés, venir compléter, diversifier ou aider lorsqu'ils en ressentent le besoin. Ayant une grande expérience avec ces produits, il est également envisageable que l'on puisse vous aider dans vos infrastructures dans le domaine. Nous pouvons ainsi couvrir l'intégralité du processus de l'extraction jusqu'à l'utilisation finale. Nos compagnies se feront une joie de pouvoir compléter ou étendre vos infrastructures dans le domaine.

Nous sommes d'ailleurs à l'écoute de toutes propositions d'ordre commercial que vous auriez a nous faire. Nous avons nous-même quelques autres propositions à vous faire, notamment en terme d'agriculture.
Jaka Lakkas a écrit :L'idée d'une rencontre en la présence des directeurs des Centre des Etudes Aérospatiales et Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration me paraît être une excellente idée. Si nous pouvons définir les bornes et caractéristiques d'une telle coopération mutuelle sur le plan politique, je ne suis pas à même d'en discuter correctement sur un plan plus technique ou scientifique bien que je m'informe.

La recherche dans le énergies renouvelables serait vaine si elle était uniquement effectuée chacun de son côté. Il y a évidemment des questions économiques, stratégiques et d'autonomie qui sont en jeu, mais la recherche seule n'est pas une bonne méthode.

Sur la question du gaz, nous sommes ouverts à des propositions de votre part. Il va de soit que nous serons quand même, le cas échéant, regardant sur les questions écologiques pour ne pas nous associer à des installations qui, au lieu de permettre une diminution de nos émissions nationales, ne ferait que les transposer en d'autres territoires et sur d'autres populations. Il est de cette façon possible que certaines zones, en particulier maritimes, des eaux tanskiennes viennent à l'avenir à être interdite à la prospection et limitée dans leurs exploitation. L'affaire est une problématique centrale en particulier en Manche Blanche. Tant pour des questions environnementales qu'économiques et stratégiques.

Il est vrai que le Royaume de Teyla et nous avons eu des discussions à ce sujet. Le pétrole fait l'objet d'une quête de diversification. Si l'autonomie des régions capitales et de la province d'Halvø nous convient, la dépendance d'autres territoires va être diversifiée pour ce qui est des états fournisseurs. Il nous est impensable de ne dépendre que d'un seul état, fusse-t-il un allié de premier ordre, sur le pétrole. Politiquement, la situation serait difficilement tenable. Néanmoins, il est évident qu'un partenariat avec la province de Kyli doit et fera l'objet de discussion.

Sur le commerce, nous aimerions discuter du sujet de l'industrie de haute technologie. La principale industrie tanskienne réside, du fait de réserves de terres rares, dans la production d'aimants permanents nécessaires aux éoliennes récentes, aux téléphones portables et de façon plus globale par la production de semi-conducteurs.
Actuellement, cette production se fait avant tout dans les régions capitales. Un nouveau complexe à ouvert il y a quelques années à Järvi. Il pourrait être envisageable, si votre pays disposait de quelques réserves de terres rares ou d'autres éléments comme le cobalt ou le cuivre de discuter de la couverture du processus d'extraction, de purification, de séparation et d'utilisation de ces ressources sur votre sol. L'installation d'une usine précise pourrait aussi être abordé. Ce que j'entends par là, c'est qu'afin de permettre un partenariat équilibré, la création presque volontaire de certaines interdépendances pourrait nous être bénéfiques à nous deux. Par l'occasion, la part que pourrait prendre la République Faravienne dans l'approvisionnement pétrolier de la province de Kyli, et peut être de celle d'Etelämanner pourrait être revue à la hausse.

Sur la question agricole, la discussion doit en effet se faire. Mon ministère avait évoqué la question et sa place singulière chez nous mais la aussi, l'attention portée aux importations agricoles ne signifiera pas la fermeture à ses dernières. Sur la question agricole, l'utilisation d'OGMs, contrôlés bien évidemment par l'Autorité Sanitaire de l'Agriculture, fortement répandue chez nous de même que notre mécanisation, peuvent peut être vous intéresser. Néanmoins, la principale question en cas d'exportations mutuelles, et en dépit des quantités qu'elles soient élevés ou non, serait de nous assurer que les produits faraviens et tanskiens ne viennent pas apporter, chez l'autre, une concurrence inégale aux produits nationaux. Il ne s'agit pas nécessairement de droits de douanes variables indexés sur les cours des produits sur les marchés nationaux mais toutefois de s'assurer d'un mécanisme permettant des prix proches et évitant que l'importation, par exemple, de boeuf tanskien ne vienne mettre en péril la filière bovine faravienne.
président Arash Farajpour a écrit :Parfait, nous conviendrons dans ce cas d'une réunion ultérieure pour le Centre des Etudes Aérospatiales et Agence Spatiale Tanskienne de Recherche et d'Exploration. Nous sommes également heureux de pouvoir compter sur vous pour mener a bien la recherche cruciale que sont les énergies renouvelables.

Vous avez raison de mentionner les problématiques écologiques et environnementales, nous y sommes bien évidemment sensibles. Le partenariat de recherche dans le domaine des ressources gazières, si vous l'acceptez, aurait également pour but de rendre ces méthodes d'exploitation et d'extraction d'avantage compatibles aux standards écologiques en vigueur. Nous menons déjà ces recherches de notre coté du fait de l'importance que représente les ressources gazières dans notre économie. Cependant, nous sommes convaincus qu'une coopération rendrait ces recherches plus efficaces et pourrait apporter des résultats plus rapidement et qui seraient plus prometteur pour la sauvegarde de l'environnement. En ce qui concerne ma proposition, je peux mettre qui-de-droit dans votre administration en relations avec la compagnie gazière nationale faravanienne. Cette dernière pourra aider vos collectivités et territoires ultramarins à exploiter au mieux les ressources gazières dont ils ont besoin pour assurer leur autonomie, tout en contribuant à l'installation des infrastructures qui permettront leur utilisation. Il est bien sur évident que vous garderez la main sur le cadre juridique et écologique que vous souhaitez appliquer dans ce cas de figure.

En ce qui concerne votre volonté de diversification de la provenance des produits pétroliers, avez vous une estimation des quantités en barils de pétrole par jour dont vous avez besoin et de quels territoires vous souhaitez approvisionner ?

Votre proposition nous intéresse à plus d'un titre. Le Faravan possède d'importante ressources minières, cependant toutes ne sont pas exploitées et des discussions sont actuellement en cours quant aux éventuelles modalités de leur extraction. Comme mentionné précédemment et comme vous l'avez également évoqué, nous cherchons à réduire au maximum l'impact écologique d'une telle entreprise. Néanmoins, le secteur minier est en pleine expansion et les nouvelles technologies nous permettent d'envisager des extractions plus propres que ce qui aurait été possible auparavant.
Il consulte une fiche format bristol que lui tend un aide avant de reprendre :
président Arash Farajpour a écrit :Il ne me semble pas que nous ayons du cobalt sous notre sol, du moins, aucune prospection n'en a démontré la présence à ce jour. Nous possédons cependant d'amples réserves de cuivre et des terres rares en quantités non négligeables. C'est donc avec plaisir que notre industrie minière vous les fourniras pour votre secteur des hautes technologies. Nous serions également intéressés par votre proposition d'implantation d'usines sur notre sol. Notre industrie possède les éléments nécessaires a l'intégralité du processus de traitement des minerais de l'extraction jusqu'à son conditionnement prêt à être utilisé. Néanmoins comme je vous l'ai expliqué, ce secteur est en plein développement et loin d'avoir atteint son rythme de croisière. Nous serions donc favorables à l'implantation de certains de vos entreprises sur notre sol pour contribuer à cet effort. Si ces termes sont acceptables pour vous, alors ils le sont pour nous aussi.

Nous partageons vos considérations pour une concurrence mutuellement bénéfique qui ne vienne pas nuire aux productions locales. Une solution que l'on m'a rapporté pour répondre à cette problématique serait de limiter les quantités échangées. Ainsi, celles-ci seraient suffisamment importante pour diversifier les apports au consommateur mais suffisamment faibles pour qu'elles ne viennent pas perturber les chaines d'approvisionnement locales et l'écosystème des agriculteurs. La République faravanienne serait d'accord pour procéder à de tels échanges.

Sauf erreur, nous avons abordé les secteurs diplomatique, culturels, d'éducation, de recherche et économiques. Le dernier sujet à notre ordre du jour pour cette rencontre concerne les problématiques de défense et de sécurité. Avant de faire nos propositions, nous souhaiterions entendre votre vision de la chose et des plans de coopération qui seraient envisageables entre nous.
Jaka Lakkas a écrit :Les recherches gazières devront impérativement prendre en compte un aspect écologique. La politique interne tanskienne prend un tournant écologiste qu'il faut exploiter, en plus des nécessités de répondre aux urgences. Je ne pourrais proposer un accord au Congrès fédéral sans cet aspect la. C'est donc naturellement que je me dois d'accepter cette proposition et que je soutiens l'idée de recherches communes. La mise en relation de la compagnie gazière nationale faravienne et le ministère de l'Energie pourra se faire rapidement. Une expertise étrangère venant ajouter une plus value à nos capacités et méthodes ne peut qu'être bénéfique à notre secteur gazier mais aussi au vôtre, dans une moindre mesure, je l'espère.

Le besoin quotidien en pétrole tanskien est d'environ 1 millions de barils par jour. Mais seules les régions d'Etelämanner et de Kyli ont une importation conséquente. Les besoins de la région de Kyli tournent autour de 100 000 à 120 000 barils par jour. Je pense qu'une importation aux alentours de 40 000 barils devrait être négociable.

Les réserves de cuivre sont a plusieurs titres intéressantes, il en va de même pour les terres rares. Nous prévoyons le développement d'un secteur, probablement lié au spatial et dans une moindre mesure à la défense, de haute technologie dans la province de Kyli, un approvisionnement plus proche en un futur pays ami ne pourrait qu'être bénéfique. Je pense que la Tanskienne Mining Company pourrait la dessus participer à de prospections puis à de l'extraction. Il va de soit que la main d'oeuvre sera en priorité faravienne.

L'instauration de quota sur les échanges agricoles pourrait être une bonne idée. Il va de soit, je pense, que ces quotas devront faire l'objet de régulation annuelle voir semestrielle vis-à-vis de potentielles évolutions de la demande. Néanmoins leur instauration permettrait de limiter ou d'éviter un possible bouleversement regrettable de nos marchés agricoles intérieurs respectifs. La dernière chose dont j'ai envie, et je pense que vous aussi, serait de créer un ressentiment anti-faravien (et anti-tanskien dans l'autre cas), parmi nos agriculteurs voir parmi nos populations du fait d'atteintes à des secteurs nationaux.


La défense. Effectivement, il y a matière à débattre. Compte-tenu de nos positions géographiques respectives, nous estimons que les principales discussions doivent tourner autour de la mer Blême et de l'Océan des Perles. Nos deux Républiques sont porteuses d'un message de stabilité visant à assurer aux Etats la souveraineté qui leurs sont dues sans pour autant oublier la question des droits de l'homme. La construction future du canal de Kyli ou canal afaréen, peu importe, ouvrira aussi des échanges plus importants en provenance de la mer de Leucytalée voir d'au-delà. La sécurité du trafic maritime mérite donc d'être un sujet d'importance. Il est évident que la piraterie, du fait de conflit latent ou actif comme au Mokhaï pourrait venir perturber certaines régions, ce qu'il convient d'éviter. Patrouiller dans ces vastes espaces maritimes me semble primordial. Patrouiller sans s'isoler en le faisant chacun de son côté me semble plus important encore.
président Arash Farajpour a écrit :Nous sommes satisfaits d'avoir pu atteindre un autre point d'accord avec vous, nous n'avons aucun doute quant au fait que celui ci nous bénéficiera a tous les deux immensément. Tout sera bien évidemment mis en œuvre pour que les normes écologiques et environnementales les plus strictes soient respectées à la lettre.

40 000 barils de pétrole par jour pour la région de Kyli est tout a fait dans le domaine du possible au vu de nos volumes de production actuel. Je peux également vous faire la proposition d'approvisionner votre région d'Etelämanner.
Il marque un temps de pose et réfléchis, faisant un calcul dans sa tête.
président Arash Farajpour a écrit :Il me semble que le trajet serait environ d'une durée similaire par la route du sud ou par votre futur canal. Néanmoins la route du sud rend la navigation difficile, en particulier l'hivers. De plus, le passage par votre canal permettrait de faire d'une pierre deux coups en approvisionnant à la fois les régions de Kyli et d'Etelämanner par une seule route. Quoi qu'il en soit, nous serons néanmoins ravi de pouvoir participer au ravitaillement en produits pétroliers de votre territoire de Kyli.

Votre entreprise, la Tanskienne Mining Company sera la bienvenue au Faravan et pourra y développer ses opérations. Nous vous fournirons les détails concernant les droits d'exploitation, la licence, les quotas, taxes et règles concurrentielles à l'issue de cette réunion. Nous vous invitons également à ce que la Tanskienne Mining Company prenne contact avec nous pour obtenir l'intégralité des détails.

Nous partageons votre conception de l'accord sur l'échange de produits agricoles et sur les conséquences d'une négociation menant à des transactions dérégulées. Je soutiens donc également que ces quotas fassent l'objet de régulation annuelle voir semestrielle vis-à-vis de potentielles évolutions de la demande.

L'analyse que vous portez sur la sécurité maritime rejoint celles de nos services, nous considérons que le trafic maritime comme étant un pilier crucial de notre société qui est paradoxalement extrêmement vulnérable. J'ajouterais également que le continent de l'Afarée est sujet de tentatives de déstabilisation régulières, il sera pertinent de veiller à ces dangers qui pourraient désagréablement nous surprendre.

Pour ce faire, il me semble évident qu'une coopération renforcée entre nos armées et nos pays serait plus que souhaitable au vu des bénéfices qu'une telle alliance conférerait. Un pacte de non agression en serait naturellement la base administrative. Base sur laquelle nous souhaiterions étendre vers un pacte d'aide mutuelle. Si vous y consentez, nous pourrions aller plus loin avec la signature d'un traité international sur lequel nous travaillons actuellement avec le Royaume de Teyla. Le cœur de cette coopération pourrait également s'organiser autour d'exercices communs afin de permettre à nos forces armées de se connaître et d'apprendre à travailler ensemble. Le but étant de pouvoir aspirer à l'interopérabilité entre nos forces. Dans ce but, nos industries de la défense pourraient également collaborer afin de pouvoir disposer de matériel performant rapidement.

A ce sujet, et au vu de nos inquiétudes quant à la sécurité maritime, nous souhaiterions si vous le souhaitez signer un accord d'échange de matériel militaire naval. Ces derniers sont couteux et prennent du temps à construire, dans un soucis d'efficacité, de rationalisation des chaines de production et de coopération, je pense qu'il serait mutuellement bénéfique pour nous de considérer cette option.
Jaka Lakkas a écrit :La province d'Etelmänner a des besoins actuellement plus limités mais elle peut effectivement toujours l'objet d'un approvisionnement pétrolier de votre part.

Bien, la Tanskian Mining Company répondra entièrement, je l'espère, a vos demandes économiques et ecologiques futures quand les negociations auront trouvé un point d'atterrissage acceptable pour tous.

La protection de nos agricultures nationales tout en leur permettant d'accéder a un futur marché, meme structurellement limite par les quota régulés ne peut que s'avérer bénéfique à l'avenir. Je suis conscient que l'agriculture ne represente qu'une faible partie de notre économie, il en est peut etre de meme pour vous, mais son interet souverain et sa symbolique sont d'une importance particulière. En particulier considerant les écosystèmes secondaires qu'ils alimentent de la restauration à la recherche génétique.

Veiller aux dangers et aux intérêts étrangers déstabilisateurs qui agissent sur le continent est effectivement un sujet sur lequel nous portons un regard attentif. En particulier la situation au Gondo, bien que le pays soit géographiquement éloigné de nos territoires respectifs.

Un pacte de non-agression serait effectivement un premier pas nécessaire. Peut etre meme une simple formalite que nos Parlements respectifs n'auront aucun mal à ratifier en des temps records. Nous ne voyons aucun argument pour s'y opposer. Je vous suit tout ouï sur la question d'un traité d'assistance mutuelle.

Sans en dévoiler le contenu, nous avons eu de nombreuses discussions avec le Royaume de Teyla. Il serait intéressant d'envisager une coopération plus approfondie. Cela reste curieux étant donné l'éloignement géographique qui vous sépare mais la démocratie, les valeurs, l'état de droit a des voies que la géographie ignore.

L'interopérabilité est un bond de géant qui pourrait être franchit. Mais aussi un sujet sensible politiquement vous vous en doutez. Je ne peux vous donner une position claire en l'état sans consultation des États Majors ainsi que des groupes politiques. Néanmoins, sur la question des exercices, la question avait déjà été envisagé en mer Blême. Nous sommes donc ouverts à la possibilité d'exercices Maritimes et aériens dans la région.

Le développement de la Force d'Auto-Défense Maritime est en cours. Il en va de même pour la marine faravienne avec sa première classe de sous-marin. Je tenais personnellement à encourager cette dotation qui permettra d'assurer une meilleure stabilité régionale grâce à vos forces. Nous sommes ouverts à la possibilité d'achats mutuels d'équipements. Notre production reste encore limitée à des navires à faible tonnage je le craint mais la montée en gamme va se faire sur les années à venir avec un rythme soutenu. Que ce soit l'état Major Général ou bien la récente Revue de Sécurité Nationale et de Strategie de defense 2011, l'accent est mis sur une montée en gamme multidomaine et technologique. La marine en fait partie tant ses missions sont diverses et qu'elle est impérative dans la conception d'une défense nationale tanskienne crédible.
président Arash Farajpour a écrit :Dans ce cas nos entreprises seront enthousiasmées de pouvoir fournir à votre province d'Etelmänner, avec vous un ordre de grandeur à exprimer en barils de pétrole par jour pour les besoins de ce territoire ?

En ce qui concerne le traité d'assistance mutuelle, nous aurions l'obligation légale de venir nous aider mutuellement dans la terrible éventualité ou l'un d'entre nous serait attaqué. Cette clause permettrait à nos forces armées de renforcer leur coopération et d'atteindre à terme un niveau d'intégration avancé. En plus d'être un garant de la sécurité régionale, ce sera un marqueur de dissuasion afin que nos démocraties puissent prospérer face aux nombreux dangers externes. Je pense qu'une telle mesure pourrait également être bénéfique à la stabilité du continent que nous partageons et également des autres régions de manière plus large.

Nous sommes satisfaits qu'un dialogue soit entretenu entre le Royaume de Teyla et votre nation. Le Royaume de Teyla s'est montré être un allié exigeant mais fiable qui saura j'en suis sur être un partenaire qui pourra compter. Il serait pertinent de développer un partenariat stratégique au niveau trilatéral ou plus étendu encore afin que nous puissions nous concerter entre nations démocratiques et faire entendre nos voix. Vous avez raison de mentionner que la démocratie, les valeurs, l'état de droit a des voies que la géographie ignore. Nous cherchons dans nos partenariats des pays fiables et qui partagent notre idéologie, il serait ainsi impensable pour nous de traiter avec un pays barbare qui aurait des meurs arriérées. Je suis convaincu que vous savez aussi bien que moi que ces pays existent et sont une menace a notre existence. C'est pour cette raison que nous pensons que l'initiative du Royaume de Teyla de former une alliance qui permettrait de promouvoir nos intérêts tout en permettant à notre défense d'être plus intégrée serait une excellente idée.

Nous comprenons parfaitement que la question de l'interopérabilité soit sensible a plusieurs égards. Nous pensons néanmoins qu'il s'agit d'une étape cruciale a notre défense mutuelle et qui nécessitera une réflexion approfondie quant à la façon dont nous l'approchons. Je pense qu'il sera un sujet qu'il faudra traiter plus amplement si l'alliance internationale avec le Royaume de Teyla se concrétise. Une interopérabilité profonde sera d'une grande utilité stratégique alors. Vous avez mentionné la coopération terrestre et maritime, nous pensons qu'il serait également pertinent de mentionner la coopération de nos forces terrestres. Cette interopérabilité pourrait se manifester sous la forme d'entrainements dans un premier temps.

J'ai en effet pris en considération les aspirations maritimes de nos deux nations et il se trouve que nous sommes en effet en recherche de navires légers. A terme nous souhaitons nous spécialiser dans les matériels aéronautiques, mais ce n'est pas encore le cas. Néanmoins vous avez raison de mentionner nos sous-marins, nous souhaiterions vous les proposer à l'export. Si vous souhaitez acquérir cette capacité, les modalités de paiement seraient libres, y compris par échange de matériel a valeur équivalente. Nous serions donc ouvert à procéder à un échange de sous-marins contre certains de vos navires légers. Cet échange nous permettrait de compléter nos marines respectives. Une montée en puissance de nos marines est également à l'ordre du jour et l'échange de tels bâtiments pourrait être un pas dans la direction de l'interopérabilité que nous cherchons à atteindre.
Jaka Lakkas a écrit :Les besoins en barils de pétrole d'Etelmänner sont plus faible structurellement et économiquement que ceux que de la province de Kýli, vous l'aurez compris. Ils s'élèvent sans doute autour de 15 000 barils par jour tout en restant, la encore, dans un configuration de proportionnalité similaire à celle présentée pour la province de Kýli.

Sur le traité d'assistance mutuelle. Avant toute chose, il est évident que bien qu'en tant que cheffe du Gouvernement j'ai la possibilité de signer des traités à même d'engager ma nation entière, rien ne pourra être enterine sans l'accord du Congrès Fédéral. Pour revenir sur le cœur du sujet, la clause d'obligation me paraît importante. Mais elle m'interroge aussi en cas d'attaques sur des territoires particulièrement éloignés des vôtres comme Etelämanner ou encore Halvø. En l'absence, de possibilités de venir en aide le cas échéant, peut être que cette clause devrait, dans un temps initial, être limitée regionalement dans la zone qu'elle implique ? Qu'en pensez vous monsieur le Président ? Bien évidemment je suis ouverte à toute possibilité autre de votre part.

Sur le reste, la capacité de renforcement de nos coopérations armés me semble plus qu'appréciable. Cela permettrait de témoigner de solidarités concrètes, au dela des mots qui en dépit debleur symbolique forte et de l'image qu'ils renvoient paraissent limités en partie pour des États où les mots importe peu. En terme de stabilité, une meilleure connaissance entre nos armées, couplée à l'apprentissage progressif entre nos peuples, ne peuvent qu'être des vecteurs de stabilité régionale. En connaissant l'autre, il nous devient peut être moins étranger.

Nous aussi ne pourrions nous associer, sauf en cas d'une menace trop importante mettant en jeu certains vecteurs de survie de l'État, temporairement avec des États que l'évolution de la civilisation, fusse-t-elle occidentale comme chez nous ou non comme chez vous, a malheureusement laissé à la postérité plus qu'à la prospérité. C'est pour ces raisons, ainsi que celles liées aux valeurs de la démocratie, des droits de l'homme et de l'état de droit que nous serions prêt à discuter de coopération plus poussées qu'elles soient tripartite ou s'étendent au delà. Si elle s'entendait, ce que logiquement nous souhaiterions, il serait dommageable que cela se fasse par la dilution de certains principes initiaux et primordiaux que nous venons d'évoquer. Je ne doute pas néanmoins, que compte tenu votre position, cela ne sera pas le cas de la République Faravienne.

Entamer l'interopérabilité par les entraînements me paraît être une bonne voie en la couplant avec des exercices ou peut être, notamment en mer, des missions communes. Il est évident pour nous qu'une interoperabilite trop rapide, peut être brusquee si le terme m'est permis, pourrait faire le jeu de sonneurs d'alarme de souveraineté quand bien même il est, derrière cette interoperabilite, question de souveraineté. Mais les relents de nationalisme qui parcours d'un frisson agitateur les terres tanskiennes sont encore trop présents, bien que fortement minoritaire, pour que je puisse en passer outre.

L'idée d'un échange de matériel à valeur équivalente me paraît hautement intéressant. La dotation pour la Force Maritime d'Auto Défense d'un premier sous marin permettrait de développer chez nous des compétences, des savoir faire et quelques vocations pour en développer le secteur à l'avenir. L'idée me paraît donc convenable bien que seule une consultation avec le ministère de la Défense nationale permettra de valider cela. Rapidement une proposition me vient en tête, 3 patrouilleurs pour un sous marin de première génération. Qu'en pensez vous, président ?
président Arash Farajpour a écrit :Nous pourrons dans ce cas également répondre à la demande de votre province d'Etelmänner. Je peux vous proposer un accord en deux parties ou l'approvisionnement de la province de Kýli sera assuré en premier, puis, si l'option est levée par votre parti, la province d'Etelmänner recevra également du pétrole faravanien. Alternativement vous pouvez également choisir d'approvisionner les deux immédiatement, dans tous les cas, nous pourrons répondre aux deux options.

Votre protocole d'acceptation via l'accord du Congrès Fédéral est tout a fait naturel et nous comprenons parfaitement que la décision leur reviendra. Concernant une éventuelle intervention dans les provinces d'Etelämanner ou encore de Halvø qui se trouvent être éloignées, nous pensons qu'il serait tout de même judicieux de les inclure dans l'accord. En effet, nous ne voulons pas laisser de marge de manouvre a un potentiel état agresseur et il serait légitime pour nous que l'intégralité de votre territoire souverain soit concerné. Nous n'avons aucun doute que ces territoires comptent autant pour vous que votre métropole. Par ailleurs, le Faravan, malgré les impressions que donnent les cartes, est un pays relativement enclavé. Nous sommes effectivement flanqués par un océan, un désert et des montagnes. Ces dispositions géographiques font que nous souhaitons investir dans un modèle d'armées fondamentalement expéditionnaires et déployables. Au vu de ces considérations, il ne semble pas problématique a notre niveau d'envisager une intervention sur vos territoires même lointains comme les provinces d'Etelämanner ou encore de Halvø.

Nous partageons bien évidemment vos vues quant à la capacité de renforcement de nos coopérations armés. Il en va de même pour vos inquiétudes quant à une association trop large qui négligerait les principes fondamentaux auxquels nous croyons tous les deux. C'est pour ça que je peux vous assurer que nous ferons le nécessaire pour que ces principes soient respectés dans notre organisation. Sans bien sur m'avancer ni spéculer sur quelque chose qui reste encore aujourd'hui a l'état de projet, il me semble crucial que le cœur de l'organisation soit des nations avec des croyances fondamentalement similaires aux nôtres. De plus, l'adhésion de nouveaux membres pourrait être soumise à un vote et a une vérification de compatibilité des valeurs de ces pays avec les notres. C'est dans tous les cas un sujet qui sera abordé en détail lors de la concrétisation des projets évoqués, et donc je suis sur que vous serez invité à participer.

Il est évident qu'une intégration trop brusque ne serait pas bénéfique a nos forces armées, le processus devra être progressif afin de maximiser son efficacité. Je suis convaincu que plus nous serons amené a nous connaitre a ce niveau, plus l'acceptation d'une interopérabilité profonde sera grande. Ce processus nous sera mutuellement bénéfique a de nombreux égards ainsi.

La proposition que vous nous soumettez nous intéresse fortement et la base d'échange d'un sous marin contre trois patrouilleurs me semble équitable. Nous serions donc disposés a accepter cette proposition, les patrouilleurs seraient d'une grande valeur au sein de notre service. Etant en cours de rédaction de notre livre blanc, il me semble que notre besoin en patrouilleurs est d'ailleurs estimé à cinq ou six unités. Au vu de cela je peux vous proposer de négocier l'acquisition par notre parti de six de ces patrouilleurs contre deux de nos sous-marins contre vous. Les sous-marins sont des unités complexes et longues a construire, néanmoins notre chaine de production étant déjà lancée, je pense qu'il serait aisé de prélever le nombre de sous-marin nécessaire et à vous les transférer. Dans tous les cas je vous propose donc cette option avec bien entendu la possibilité que nous procédions à d'avantage d'échanges similaires dans le futur, que ce soit pour du matériel naval ou aérien quand nous nous serons lancés dans le développement de notre industrie aéronautique.
êtJaka Lakkas a écrit :L'option d'un accord progressif d'approvisionnement partiel en pétrole des deux provinces est effectivement préférable. Je comptais de toute manière les distinguer du fait des particularités de la Fédération. Les deux pourront être approvisionnées immédiatement, après validation par leur Parlements Provinciaux mais il est évident qu'il y aura tout de même des variations.

Inclure les provinces d'Etelämanner et d'Halvø vous revient avant tout. Comme je l'ai dit, compte-tenu des importantes distances territoriales et de l'absence probables d'intérêts nationaux pour vous dans la région, ou de leur étendue limitée, nous serions prêt à ce que l'accord se concentre naturellement entre votre territoire nationale et notre province ultramarine de Kyli. Mais si vous estimez que cela est légitime j'en suis dès lors ravi. le Congrès Fédéral le sera aussi d'autant plus que cela conviendrait à l'Egalité Fédérale. Elle ne vous concerne pas mais je pense bien que certains députés gênants s'attarderaient la dessus.

La nature géographique de notre fédération implique aussi le développement d'un modèle d'armée projetable. Certes, chaque province ultramarine se verra doté de capacités autonomes de défense qui lui sont propres, mais le modèle dans un ensemble global restera celui d'éléments projetables afin de limiter, tout en respectant le spécificités locales, une dispersion trop accentuée des éléments de défense. Il semble aussi évident qu'en cas d'intervention nécessaire à proximité où sur un de nos territoires pour quelques raison que ce soit, que des infrastructures militaires seront mis à votre disposition. Si le modèle expéditionnaire permet une projection, sans base logistique avancée cela reviendrait à être limité.

Oui, il est évident que nous ne discutons pour l'instant que d'un prototype d'organisation de défense. Toutefois ses bases saines que nous devons poser sont impératives à une progression future pour le bien de la démocratie et de la démocratie dans le monde. Je pense que sur ce point nous sommes tout deux parfaitement d'accord. La soumission à un vote peut être envisageable. Cependant, dans un esprit d'égalité, je pense que le cas échéant il faudrait que chaque pays membre puisse s'exprimer, qu'il soit fondateur ou non. Cela reviendrait sans doute à renoncer, pour nous, à un avantage certain, mais le message envoyé au reste du monde ne serait que meilleur. Je pense en particulier à certaines organisations ayant fait le regrettable choix de se constituer des Etats favorisés par rapport à d'autres tout en défendant des modèles d'organisations interétatiques égalitaires. L'ironie est complète. Au-delà, je l'imagine, du Royaume de Teyla, avez vous déjà évoqués la question avec d'autres Etats s'il vous est évidemment possible d'en discuter. Loin de moins l'idée d'échapper à la discrétion qui est nécessaire à nos discussions.

Le processus de coopération et d'intégration progressive, s'il était amené à être fait avant tout par ladite organisation n'en serait que meilleur. Porteur d'un but, elle donnerait un sens plus tangible, plus audible aussi peut être à ce qui ne pourrait sembler qu'être une perte de souveraineté pour certains. Ce que ce ne serait pas.

La dotation de deux sous-marins par la Force d'Auto-Défense Maritime me semble être aussi une bonne idée. La production de patrouilleur tanskien commence à croître rapidement, il est aussi possible que nous pourrions vous fournir des navires relativement récents. L'option que vous proposez semble être la bonne. L'hypothèse aérienne pourrait aussi s'envisager, bien évidemment. Pour nous, elle serait probablement avant tout logistique. Même sans entrer dans des considérations de projection, la simple liaison de nos territoires nécessite une logistique sans doute plus importante que celle de votre force aérienne pour qu'elle couvre l'ensemble de son espace aérien.
président Arash Farajpour a écrit :C'est donc entendu pour un accord progressif d'approvisionnement partiel en pétrole des deux provinces. Les deux seront donc approvisionnées immédiatement après validation par leur Parlements Provinciaux.

Comme nous vous l'avons décrit précédemment, nos intérêts ne s'arrêtent pas a des barrières géographiques mais s'étendent a ceux qui partagent nos idéaux politiques et ce dans le but de renforcer la crédibilité de nos régimes. Les provinces d'Etelämanner et d'Halvø ont donc toute légitimité à pouvoir être concernées par cet accord de défense mutuel qui concernera ainsi l'intégralité territoriale de la souveraineté de nos états. Par ailleurs, nous comprenons parfaitement que, comme dans toute démocratie, il y ait des voies dissonantes, ne vous faites donc pas de soucis à ce niveau, nous respecterons naturellement toutes décisions de vos assemblées souveraines.

Dans la mesure ou votre pays se concentre également sur un modèle d'armée projetable, il me semble pertinent de pouvoir travailler en étroite collaboration afin de pouvoir affiner et améliorer nos tactiques et stratégies mutuelles afin de pouvoir mener a bien nos missions. Nous aurons sans aucun doute l'occasion d'échanger a ce propos, d'autant plus qu'il ne me serait pas étonnant que nous finissions par participer à des opérations conjointes. Ce serait l'opportunité d'apprendre l'un de l'autre et en particulier de nos méthodes pour la mise en œuvre d'un modèle d'armée aussi particulier. Au vu des défis qui concernent également ce type de forces armées, et que vous maitrisez de toute évidence bien, c'est avec plaisir que nous accepterons d'être bénéficiaires des infrastructures de vos bases logistique avancées. Elles nous seront sans aucun doute d'une grande aide, d'autant plus au vu de la répartition de vos territoires sur le globe. Permettez moi par ailleurs d'étendre une offre similaire à votre pays, vous serez le bienvenu si vous souhaitez utiliser nos infrastructures dans le but de déploiement dans notre région. Ces dispositions devraient nous donner une couverture relativement complète de la mer Blême ainsi de que l'Océan des Perles.

Nous partageons tout à fait vos points de vu quant à la constitution de cette organisation future et nous aurons l'occasion d'approfondir les points que vous avez soulevé. Points que nous partageons par ailleurs, en particulier votre position sur l'importance que vous accordez au vote des nations membres. Au vu des excellentes relations que vous entretenez avec le Royaume de Teyla, nous sommes convaincu que nous n'aurons aucune difficulté à vous intégrer aux discussions afin que vous puissiez pleinement y prendre part. Je peux donc vous confirmer que d'autres états ont été considérés et que nous pourrons bien entendu échanger a ce propos.

Votre idée de l'intégration est tout a fait compatible avec notre idée de la chose, c'est par ailleurs ce modèle que nous défendrons lors de la création de cette organisation. Nous souhaitons que notre défense soit cohérente et dissuasive, afin d'étendre les dispositions de l'organisations à agir autour d'elle et a promouvoir ses intérêts.

C'est donc avec plaisir que nous fournirons deux sous marins d'attaque à votre Force d'Auto-Défense Maritime. Notre Marine sera plus qu'enthousiaste à l'idée de recevoir vos bâtiments de surface qui, après étude, correspondront parfaitement à nos besoins. La mention d'une flotte aérienne logistique est intéressante dans la mesure ou nous sommes présentement en train de développer la notre. Elle sera un outil essentiel du modèle projetable de nos forces armées et il n'est pas concevable de faire une impasse dessus. Nous vous fournirons naturellement les détails de notre commandement de la mobilité aérienne. Ce dernier se tiendra également a votre disposition si vous souhaitez utiliser certaines de ses capacités. Nous détaillerons d'ailleurs d'avantage les modalités de l'échange de capacités lors de la constitution de notre future organisation commune. Nous restons également prêt à répondre a vos besoins si vous souhaitez acquérir de telles capacités provenant de nos industries.
Jaka Lakkas a écrit :Bien, les accords progressifs d'approvisionnement partiels seront transmis à leurs Parlements provinciaux respectifs afin d'être soumis au vote républicain.

La teneur de votre position sur la défense mutuelle de nos territoires impliquant la totalité de notre Fédération ne manquera pas de toucher positivement les élus des provinces éloignées j'en suis certaine.

Nous partageons, je pense, une vision commune sur le modèle d'armée projetable et sur la nécessité donc de pouvoir travailler en étroite collaboration au sein de nos forces armées nationales. Considérant les collusions apparentes entre nos valeurs et certain de nos intérêts nationaux, l'hypothèse d'engagements communs me paraît en effet probable. Je vous suit donc gré de nous proposer de pouvoir utiliser l'infrastructure de certaines de vos bases pour étendre notre capacité de projection pour la Zone Maritime Est et aussi accroître la connaissance entre nos forces armées. C'est sans doute tant par l'habitude de se côtoyer que par les normes et règles établies en vue d'opérations conjointes qu'une forme de culture stratégique commune naîtra entre nos forces. Progressivement, bien évidemment.

Bien. Très bien. Nous attendrons donc avec impatience que le Royaume de Teyla vienne nous proposer plus officiellement d'intégrer ce futur organisme. Des discussions étant en cours pour un forum régional en Manche Blanche, je n'ai aucun doute que le Royaume de Teyla trouvera là l'occasion de nous faire part de cette idée nouvelle mais intéressante à bien des égards.

Il nous faudra définir un calendrier de livraison relatif à la fourniture mutuelle de patrouilleur océanique et de sous-marins d'attaque. Je pense aussi, que dans ce cadre de fourniture mutuelle, des formations mutuelles pourront être dispensées entre nos équipages nationaux, l'expérience acquise étant bien différente de vous à moi entre un sous-marin et un bâtiment de surface vous en conviendrez.

L'accent industriel est mis sur la disponibilité des forces terrestres sous le prisme d'une force de projection et cela inclus donc bien évidemment la logistique terrestre, aérienne et maritime. Nous serions donc ravi de pouvoir en rediscuter sous les différents aspects qu'il sera nécessaire d'aborder.
président Arash Farajpour a écrit :Nous nous félicitons encore une fois des avancées historiques que nos deux pays ont pu faire lors de cette rencontre. J'ai pleine confiance en l'avenir de notre relation et j'ai la conviction que vos institutions saurons déterminer avec justesse ce qui est le mieux pour votre pays et nos échanges.

Au vu des ententes que nous partageons quant au modèle de nos armées, je pense que nous pouvons dés lors entériner la coopération de nos forces armées. Elles ne sauront qu'être plus fortes en bénéficiant de l'appui mutuel que fournirons l'une a l'autre et inversement. Nous espérons bien entendu que cette coopération ne mènera pas a un conflit qui serait regrettable. Néanmoins et au vu de l'état actuel du monde, nous pensons ce souhait irréalisable et il nous est nécessaire de nous préparer au mieux. Il serait dommageable que l'inévitable soit négligé par dogmatisme. J'espère ainsi que la coopération de nos forces armées sera fructueuse en expérience pour nous deux, et que nous pourrons a l'avenir élargir ce partenariat.

Oui nous n'avons aucuns doutes a ce niveau la et concernant le Royaume de Teyla non plus. Nous devrons d'ailleurs les rencontrer prochainement au sujet de l'organisation dont nous avons parlé lors de cette rencontre.

Concernant la livraison des matériels à échanger aux quantités convenues précédemment, cela dépendra de plusieurs facteurs. Pour notre part, une chaine de production portant sur l'assemblage des sous marins est déjà en cours. Ainsi, il nous sera aisé de prélever des sous-marins déjà en production et initialement prévus pour notre marine afin de vous les fournir dans les plus brefs délais. Dans ces conditions, nous estimons qu'une livraison serait possible dans l'équivalent de quelques mois. A partir de cet instant, l'échange pourra avoir lieu soit en différé soit en instantané. La première option comprenant la livraison des matériels dés que ceux ci sont disponibles, et la deuxième permettant la livraison et l'échange lorsque l'intégralité des matériels convenus seront prêts. Je vous laisse revenir le choix du mode de l'échange qui vous conviendra le mieux, l'un ou l'autre nous important peu. Par ailleurs, nous sommes bien évidemment favorables a la formation mutuelle dispensée entre nos équipages nationaux afin que ceux-ci obtiennent un niveau d'accoutumance élevé aux matériels livrés.

En ce qui nous concerne, nous avons remplis l'intégralité des objectifs que nous nous étions fixés pour cette rencontre et notre ordre du jour est ainsi complété. Nous vous remercions encore une fois pour les avancées historiques que nous avons pu faire avec vous. Je me place donc à votre entière disposition si vous souhaitez éventuellement aborder d'autres sujets qui n'auraient pas été traités jusqu'à présent. Sachez dans tous les cas que nous aurons bien évidemment d'autres rencontres a effectuer afin de détailler certains points abordés ici ou bien même des points inédits divers et variés. Et ce en plus des discussions en cours quant à la création d'une organisation multinationale bien entendu.
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