Phase 1 de l'Opération "Aiglon solitaire"
Ateh en train de tester des lances roquettes lvl max
Que l'on se le dise: Ateh Olinga, "l'amiral-président" de cette petite république, n'est pas réputé comme étant un grand théoricien politique. Les idéaux communalistes que défendent beaucoup des rebelles lui sont pour ainsi dire étrangers. Non pas qu'il en éprouve du rejet, bien au contraire, mais il n'a peut-être tout simplement pas les capacités ou la volonté de les appréhender. Homme de la décolonisation de l'Ouwanlinda, Ateh est en revanche motivé par un idéal pan-afaréen et la perspective de la fin de toute forme d'exploitation issue du passé colonial du continent afaréen. Inutile de dire que dans le cadre d'une collaboration étroite entre le gouvernement gondolais, réputé en Ouwanlinda comme étant à la botte d’intérêts privés étrangers, et dont le régime tient avant tout grâce au soutien de ses alliés clovaniens, que l'Amiral-Président n'a pas mis longtemps à choisir son camp.
Les semaines qui ont précédé le début de l'opération ont vu fleurir dans les rues d'Opango, une multiplication des affiches de propagande célébrant la supposée puissance de l'armée ouwanlindaise, et sa vocation à libérer le continent afaréen de toute présence considérée comme relevant de l'exploitation coloniale. Les discours d'Olinga sont devenus de plus en plus virulents. Remettant régulièrement en question la virilité du président gondolais, Ateh s'est également attaché à discourir longuement sur une autre raison de cette intervention: à savoir la défense des symboles régaliens de l'Ouwanlinda. En effet, des élucubrations floues sur un prétendu vol d'armoiries se sont multipliées, jetant la population dans un mélange de confusion et de détermination. D'une part, ceux-ci étaient aussi attachés à l'aigle de l'Ouwanlinda, mais une grande partie de la population peinait à comprendre le bien-fondé d'envahir un pays avec une armée de 5 000 soldats sous ce prétexte (malheureusement la propagande ne peut pas tout faire). Dans un acte de foi devant faire valoir sa détermination, Ateh a fait savoir qu'il ne voterait pas pour lui aux prochaines élections si d'aventure il devait perdre cette guerre. Ce faisant, une machette a été envoyée par colis au gouvernement gondolais, faisant valoir une déclaration de guerre.
Les préparatifs se sont étalés sur plusieurs jours, durée on ne peut plus courte lorsqu'on a l'intention d'envahir un pays. Mais Ateh a affiché une confiance sans faille dans le plan qu'il a lui-même concocté. La première phase consistait donc à faire embarquer l'élite de l'armée ouwanlindaise à bord de navires généreusement confiés à Olinga par ses alliés zélandiens, et les faire longer la côte par cabotage qui sépare les deux pays, pour finalement accoster dans un port contrôlé par les rebelles. La protection du convoi devant être assurée par la marine kaj-tanaise. Les stratèges entourant le dictateur lui ont cependant fait comprendre qu'il serait nécessaire de faire plusieurs aller-retour compte tenu de la quantité de matériel et du faible tonnage de la flotte. De là, les forces d'Ateh iraient se joindre aux rebelles. Du moins cela, c'est le plan officiel communiqué par Ateh auprès de ses alliés, car Olinga avait un objectif plus personnel qui était la capture de l'aigle gondolais (qui sera détaillé dans la Phase II)...
L'organisation adoptée par Ateh paraît...quelque peu curieuse. Si dans sa structure, l'armée, divisée en tribunes de 1 000 soldats chacune est un héritage de l'armée coloniale velsnienne, faisant la part belle au déploiement de petites unités mobiles avec une grande capacité d'initiative, le personnel commandant est atypique. En effet, Ateh Olinga a prit le commandement de l'une des tribunes, mais dans sa paranoïa et craignant peut-être pour sa vie, il a confié le commandement des quatre autres tribunes à des sosies de sa personne. Ce n'est donc pas un Ateh qui se dirige vers le Gondo, mais sept. Dans sa composition, l'armée est en grande partie composée de vétérans ayant une expérience de la guerilla, qui gravitent pour beaucoup dans l'entourage d'Ateh depuis de longues années (le clientélisme est une pratique velsnienne ayant fait des enfants...).
C'est ainsi que l'armée ouwanlindaise fait cap sur le Gondo ce matin du 21 juin 2015... Cette phase devrait prendre fin avec le débarquement au Gondo, et de là, commencera la deuxième phase du plan d'Ateh.
"La Grande Tribune d'Ateh" :
Généraux/commandement :
- Ateh Olinga (le vrai)
- Six autres Ateh Olinga (sosies, dont un Ateh blanc).
Armée de libération d'Ateh :
-7 000 Armes légères d'infanterie niveau 11 ( Pro )
-1 000 mitrailleuses lourdes niveau 10,
-1 000 mortiers légers niveau 8,
-1 000 lance roquettes niveau niveau 9
- 20 canons tractés niveau 3
- 70 chars légers niveau 2 (dont le char personnel d'Ateh, couvert de feuilles d'or)
- 50 transports de troupe blindés niveau 4
- 20 véhicules blindés légers niveau 4
-50 véhicules légers tout terrain niveau 4
-1 Char de dépannage niveau 4
-10 Canon automoteur niveau 1
Transport maritime :
- 1 transporteur de chaland niveau 5
- 1 transporteur de chaland niveau 1
- 3 chalands niveau 7
- 1 chaland niveau niveau 2
- 1 cargo niveau 1