[Rencontre Tanska-Zélandia // Terminée] - Page 2

Harald Frogsøn a écrit :C'est très aimable de votre part de nous avoir fait part de votre interrogation. L'état de nos relations bilatérales actuelles avec le Royaume de Teyla me permet de vous y répondre positivement. Nous ne voyons aucune raison devant empêché la mention de cette zone de libre circulation lors de la rencontrre avec Sa Majesté la reine Catherine III et vous-même.

Le passage d'états fondateurs de deux à trois pays est une bonne chose, cela transformerait une initiative bilatérale en initiative multilatérale. Le message que nous enverrons à d'autres pays, en particulier démocratique, n'en sera que meilleur. Une conférence tripartite pourrait dès lors être envisageable pour définir les conditions du traité avant qu'il puisse être signé et ratifié par nos Assemblées ou Parlements respectifs.

A part si vous avez d'autres pays vous venant en tête, trois me paraît être une base convenable pour discuter en profondeur de l'ensemble des sujets initiaux du traité.

Une discussion qui me paraît primordial est celle de la question sécuritaire. La Manche Blanche que bordent nos régions capitales ou métropoles, selon la sémantique qui est vôtre, reste une zone d'activité importante pour la piraterie bien que les menaces sécuritaires plus importantes y sont limitées par l'absence de conflit. Peut être pourrions nous discuter de ces domaines particuliers.

Siert Bruggink a écrit :Je vous remercie de m'avoir informé du statu des relations diplomatiques entre la République de Tanska et le Royaume de Teyla. Cela me permettra de parler de cet espace de façon officielle avec Sa Majesté Catherine III.

Qui plus est, si Sa Majesté trouve elle aussi l'idée intéressante, il nous faudra néanmoins décider d'une date et du pays d'accueil d'une conférence tripartite entre nos trois nations.

Quant à avoir d'autres États en tête, je pense aussi que trois nations sont suffisantes. Si l'on impliquait trop d'acteurs internationaux à la rédaction d'un tel traité, les divergences d'intérêts freineraient plus qu'autre chose l'avancée du projet. Et puis, parmi les États de la région auxquels nous avions pensés, il y avait bien la république d'Auccitone avec qui nous avons de bonnes relations diplomatiques, mais étant donné que la simple ouverture d'ambassade à provoquée plusieurs manifestations sur leur territoire, comme sur le notre ; il a vite été décidé de préférer la stabilité régionale plutôt qu'à l'ajout d'un quatrième acteur.

Concernant la question sécuritaire en Manche-Blanche contre la piraterie, dont vous voulez parler, notre Marine s'est quelque peu affaiblit avec le temps. Afin de remédier à cette situation, notre Secrétariat à la Marine et aux Armées à donc passé commande auprès de nos chantiers navals, de cinq patrouilleurs. De part notre système très décentralisé, seuls les chantiers navals concernés savent combien de temps cela prendra en tout pour mettre ces navires "à l'eau", si vous me le permettez de le dire ainsi. Mais sachez qu'une fois les vaisseaux prêts, nos États respectifs pourrait organiser un ou des exercices militaires navals, ainsi que des opérations de "nettoyage" contre la piraterie qui sévit en Manche-Blanche.

Qu'en dites-vous ?

Harald Frogsøn a écrit :L'idée de ce traité étant la vôtre, j'estime pour ma part acceptable de vous laissez convenir d'un lieu pour la conférence tripartite.

Considérant les émotions nationales qu'ont pu provoquer la simple ouverture d'ambassade il est peut être en effet préférable de ne pas envisager d'inclure la république d'Auccitone dans le processus en effet. Trois acteurs paraît donc être une base solide pour ce traité. En quelque sorte cela pourrait devenir un début d'espace de discussion autour de la Manche Blanche qui nous permettrait de disposer de canaux de discussions ouverts et multilatéraux en plus des accords et dispositions prévues dans le traité de libre circulation des personnes.

Je suis ravi que vous en fassiez la proposition. La Force d'Auto-Défense Maritime s'est récemment dotée de capacité de projection afin de permettre une meilleure défense de nos territoires fédérau et interêts ultramarins mais le renforcement de ce que nous appelons Zone Maritime Nord est aussi en cours. A l'heure actuelle, la disponibilité de nos navires sur zone est assez faible mais elle devrait rapidement croitre. De plus, la Force Aérienne dispose désormais de moyen de surveillance accru depuis notre base de Kalfafell à l'ouest de Norja. effectuer une opération conjointe de lutte anti-piraterie et de surveillance des eaux me paraît être une bonne idée.

Sur ce sujet précis, celui des eaux, j'aimerais peut être aussi évoquer avec vous la possibilité de nous reconnaître mutuellement des eaux nationales en particulier pour la pêche, qu'en dites vous ?

Siert Bruggink a écrit :Bien, pour l'organisation de la conférence tripartie, je demanderais à Sa Majesté la reine Catherine III lors de notre future rencontre son avis, mais si sa réponse est la même que la votre, alors nous nous acquitterons de cette tâche avec plaisir.

Quant à l'ouverture de canaux de discussions multilatéraux en plus du Traité, l'idée me paraît être excellente.

En ce qui concerne des opérations conjointes de lutte anti-piraterie, il ne nous restes plus qu'à attendre d'avoir assez de navires disponibles chacun dans la région, afin de pouvoir faire de ces opérations des faits et non des discours. Peut-être devrions-nous nous recontacter, une fois nos flottes opérationnelles.

Et en ce qui concerne la mise en place mutuelle de mers territoriales, il serait intéressant d'aussi en parler dans le traité. Sinon, que dites vous de deux-cents miles chacun ?

Harald Frogsøn a écrit :Bien, nous notons toutes ces informations. Nous avons hâte d'avancer davantage sur la question de la conférence tripartite.

La République Fédérale de Tanska est par ailleurs, via l'industriel Fluvial Group, en capacité de produire différents types de navires militaires, y compris auxiliaire si cela peut être intéressant pour vous. Sur la lutte contre la piraterie nous attendrons dès lors votre message futur.

Pour les eaux territoriales je pense que cela peut être une excellente base. Il me paraît préférable de poser cela sur l'expression, sur la carte, si l'expression m'est permise.

Siert Bruggink a écrit :Je vous remercie, au nom de mon gouvernement, de nous avoir prévenu quant à votre industriel Fluvial Group. Nous n'hésiterons pas à les contacter afin de passer commande au besoin.

Quant à nous définir des eaux nationales, cela ressemblerait à ça sur une carte.
un conseiller apporta une carte de la région et donna un marqueur au Secrétaire Général qui traça une proposition de frontière maritime.

Siert Bruggink a écrit :Voila donc à quoi cela pourrait ressembler concrètement.

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Qu'en dites-vous ?

Harald Frogsøn a écrit :Mmhhh, la proposition que vous nous faites est convaincante je dois l'admettre. Elle aura bien évidemment à passer par notre ministère des Affaires étrangères et des Droits humains ainsi que par le Congrès Fédéral mais je n'ai guère de doute sur le fait qu'elle se trouve ratifiée par le Congrès.

Les portes de Fluvial Group vous seront bien évidemment ouvertes.

Siert Bruggink a écrit :Bien, nous attendrons donc les réponses de votre Ministère des Affaires Étrangères et des Droits Humains, ainsi que de votre Congrès Fédéral.

En attendant, y aurait-il d'autres sujets dont vous aimeriez parler ?

Harald Frogsøn a écrit :Les réponses devraient n'être l'affaire que de quelques jours, une semaine tout au plus. Je l'espère.

Nous en voyons, dans l'immédiat, pas d'autres sujets à évoquer de notre côté. Nous sommes à votre écoute si vous en avez.

Siert Bruggink a écrit :Nous avons, de notre côté, évoqué tous les sujets relatifs à nos deux nations. Peut-être avez vous un dernier mot pour la fin ?

Sachez en tout cas que cette rencontre était forte agréable et que nous serons ravis de vous accueillir à nouveau.
Les deux délégations commencèrent à se lever afin de se diriger vers la sortie de la salle de conférence, tout en entretenant des discussions plus informelles.

Harald Frogsøn a écrit :J'aimerais à nouveau vous remercier pour cet accueil dans votre capitale ainsi que pour ses discussions des plus fructueuses. Entre nos deux républiques, je n'ai nul doute que les valeurs et les principes communes donneront d'importants résultats et évolutions pour nos états et populations.
En sortant de la salle de conférence, Harald Frogsøn évoqua que des discussions étaient en cours pour accélérer la coopération stratégique entre Tanska et plusieurs états démocratiques sans donner de nom.

Siert Bruggink a écrit :Je vous remercie, moi-même et au nom de mon gouvernement d'avoir fais le déplacement. Si vous le permettez, nous vous raccompagnons jusqu'à l'aéroport.
Les deux délégation remontèrent donc dans le convoi diplomatique qui les avait emmené à l'hôtel de ville au début du sommet afin de retourner à l'aéroport.

Arrivé sur place, les deux dirigeant se serrèrent une dernière fois la main avant que l'appareil Tanskien ne s'envole vers sa capitale : Norja.


Fin.