22/09/2015
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Activités étrangères à Hvítneslånd - Page 2

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Le Norjien International - Hvítneslånd

Pour la première fois depuis 2014, un navire tanskien pose l'ancre au Hvítneslånd

La frégate tanskienne TMS Akrak, en patrouille dans la Mer Blanche a posé l'ancre ce matin dans le port de Kønstantinopolis. C'est le premier navire tanskien a posé l'ancre directement dans le port d'une ville libérée du Hvítneslånd depuis l'opération en 2014.

Par Vidar Dahlin (Kønstantinopolis), le 3 juin 2015.

La frégate TMS Akrak rentrant dansla baie de Kønstantinpolis


[justify]Curieuse silhouette à l'horizon au réveil. Pour la première fois de l'année 2015, un navire militaire tansien est rentré en rade du port militaire de Kønstantinopolis habituellement déserté quand il n'est pas occupé par quelques navires cargos ou bateaux de pêches locaux. La silhouette bien connue des habitants du port de Norja devrait rester à quai plusieurs jours sinon peut être plus d'une semaine dans le cadre d'une patrouille "de routine" en Manche Blanche avant de se diriger vers un exercice avec des bâtiments caratradais plus au sud a annoncé son commandant. Dans la matinée, les premiers marins tanskiens ont déjà pu être aperçus aux abords du port retrouvant certains de leurs camarades qui font parti des Forces Tanskiennes de Libération du Hvítneslånd.

Jusqu'à présent et depuis mars 2014, le Commandement militaire tanskien s'était volontairement restreint dans la présence de bâtiments dans les villes libérées et mêmes des forces, laissant en grande majorité les véhicules blindés à l'extérieur des villes - parfois même à plusieurs kilomètres - n'employant que 4x4 et quelques véhicules légers dans les villes. Le nombre de militaires hors des bases a lui aussi drastiquement diminué au fur et à mesure que le calme et la paix sont revenus sur ces territoires commençant à confirmer les premiers signes de retrait progressifs des troupes tanskiennes de la vie quotidienne des habitants à défaut du territoire. Le départ de ces derniers, toujours politique du gouvernement, ne pouvant se faire sans accord avec le gouvernement du Valkoïnenland comme l'a réaffirmé hier la porte-parole du Gouvernement : "quand un accord sera trouvé et que la paix et la liberté des populations seront assurés, nous partiront en un temps bref, quelques jours tout au plus. Tant que ça n'est pas le cas, nous devons nous assurer de leur sécurité".

L'arrivée du navire marque donc un retour inattendu de l'armée tanskienne dans la ville bien que le bâtiment se soit fait discret, évitant toute sirène comme c'est de coutume en Tanska. Le ministère de la Défense a indiqué que cela permettait aussi d'assurer "aux pécheurs locaux la sûreté de leurs eaux en attendant d'un retour à leur souveraineté", confirmant ainsi le refus, toujours actif, de permettre aux pécheurs tanskiens d'accéder à ces eaux. La ministre de la pêche a par ailleurs validée à nouveau que le refus pour les tanskiens de pêcher dans les eaux autour de Kønstantinopolis resterait appliqué jusqu'au 1er janvier 2016 "au moins", indiquant que Tanska n'agissait ici qu'en intermédiaire le temps de trouver une solution pérenne et donc que ces eaux n'étaient pas accessibles aux pécheurs tanskiens.
9448
Service Permanent d'Intelligence Extérieure
Direction A


Norja,
le 10 juin 2015


Note classifiée pour la première Ministre


Objet : Etude de la possibilité d'un non-départ des troupes tanskiennes du Hvítneslånd.


Note distribuée en main propre.

La possibilité évoquée par des députés fédéralistes d'annuler le départ des troupes tanskiennes du Hvítneslånd a ramené le sujet sur la table. Un tel changement de position rendrait caduque une position tenue fermement depuis plus d'un an et aurait des conséquences politiques importantes; Dans ce cadre cette présente note :


  • Revient sur la situation actuelle des territoires libérés du Hvítneslånd ;
  • Evoque les raisons qui pourraient amener à reconsidérer le départ des forces tanskiennes du Hvítneslånd ;


La situation dans les territoires libérés du Hvítneslånd.

....La libération d'une partie des territoires du Hvítneslånd par les forces coalisés de Tanska, Caratrad et Teyla (ci-après "forces tripartites") a débuté le 1er janvier 2014 et s'est achevé, pour les opération de grandes ampleurs, le 12 février 2014. Depuis ce jour, une triple administration est en place selon les territoires qui se concentrent autour de trois principales agglomérations : Kønstantinopolis (~900 000 habitants), Leeuwenberg (~500 000 habitants et ancienne capitale) et Erland (~1 300 000 habitants). Seule grande ville du Hvítneslånd hors de l'administration tripartite, Tønsham, un million d'habitants, a été libérée par les forces gouvernementales du Valkoïnenland. En l'absence d'un recensement, il est estimé que 6,5 à 7,5 millions des 10,2 millions d'habitants du Hvítneslånd résident actuellement sous les territoires libérés par nos forces.

Depuis cette date, une importante administration temporaire de libération a été mise en place. Elle vise, comme le rappelait la note du Conseil de Sécurité National 46 a ramener un Etat de droit et une protection des Droits humains suffisante auprès des populations civiles tout en instaurant un cadre nécessaire à ce sujet.

Pour se faire, l'administration temporaire de libération tanskienne s'est consolidée autour de deux piliers : la justice et la stabilité. Le premier, mis en place dès le début des opérations de libération a consisté en l'arrestation et la traduction devant une justice d'exception permettant la défense des présumés et la bonne tenue ainsi que la publicité des procès. Elle s'est officiellement achevée en novembre 2014 par la fin des derniers procès d'officiels fascistes. Elle s'est aussi accompagnée de mesures importantes telle que l'abolition de la peine de mort décrétée par le procureur délégué aux territoires libérés dès le 6 janvier 2014. cette abolition a aussi été suivi de celle de la torture. Le second pilier a consisté en l'installation d'une "Administration temporaire de libération", administrée dès le premier jour par Sofia Mäkelä, Administratrice-Générale. Elle s'est orientée sur un certain nombre d'objectifs plus spécifiques comprenant entre autres : le retour à l'école primaire de l'ensemble des enfants avec une réécriture des programmes scolaires tournés vers l'humanisme et la démocratie supprimant l'idéologie fasciste, le renforcement des infrastructures primaires d'électricité, d'eau potable et routiers, partiellement endommagés par les combats et désordonnés par la guerre civile, la mise en place d'une situation alimentaire stable aggravée par la crise migratoire et le retour au calme par le rétablissement de forces de l'ordre. La stabilité économique du territoire, encore fortement affaiblit par la guerre, n'est elle encore pas complète avec des difficultés notoires dans le domaine du logement.

Après un an et demi, la situation générale des territoires libérés est estimée par l'Administratrice-Générale comme étant convenable avec une situation proche de son niveau d'avant guerre sur de nombreux indicateurs. Elle est plus élevée dans l'accès à internet, contrôlé par des opérateurs tanskiens, teylais et caratradais afin de faciliter l'insertion. Le projet d'installation d'un câble sous-marin entre Norja et Kønstantinopolis doit encore faire l'objet de l'approbation du Congrès Fédéral. Son importance pour les territoires est contrastée par sa sensibilité politique qui est vu par le camp socialiste et les centralistes comme pouvant revenir à traiter Kønstantinopolis comme une autre province fédérale. Une critique similaire a récemment été faite par le Parti Communiste tanskien estimant que l'Administration temporaire de libération cochait toutes les cases d'une administration provinciale à l'exception de l'existence d'un Parlement. Le PCT parle désormais de Kønstantinopolis comme étant la "quatrième province tanskienne", un terme qui gagne en importance dans certains courants à gauche et qui représente un certain risque politique.

Du côté des négociations, le gouvernement du Valkoïnenland ne s'est pas montré extrêmement demandeur d'un départ rapide de nos forces pas plus que son action extérieure soit particulièrement virulente à l'égard des forces tripartites. La division entre le Valkoïnenland et Kölisburg, marquée par le départ de cette dernière de l'UEE a aussi affaiblit sa posture diplomatique régionale lui faisant perdre un allié de poids. De plus, cela vient aussi aggraver sa situation en ajoutant un nouvel Etat parmi ceux disposant de forces au Hvítneslånd. Kölisburg n'a pas précisé sa posture mais, après un an et demi, ses forces occupent toujours une bande de terre le long de sa frontière.

D'un point de vue de gouvernance, la gestion quotidienne des communalités est laissé aux mairies qui ont pu avoir des élections démocratiques libres au second semestre 2014. La gouvernance générale reste elle exercée par la coalition tripartite avec une action plus marquée de notre coté que chez les deux autres parties.


Les possibles raisons qui justifieraient un changement de politique :

Le constat politique dressé permet d'avancer plusieurs éléments qui justifieraient un maintien à plus long terme de nos force sans nécessairement rompre avec notre politique de départ.

Tout d'abord, l'absence du départ des forces de Kölisburg et l'incertitude totale qui entoure les intentions politiques de ces dernières à l'égard du Hvítneslånd justifie d'ores et déjà un maintien de nos forces. Les altercations indirectes qui ont eu lieu avec Kölisburg au sujet de la colonie listonienne de Rosborg-Skaudme qui ont débutés dès 2012 témoignent d'une attitude hostile à notre encontre. Elle s'est confirmé lors de la crise de la pêche avec Caratrad puis pendant la courte crise des eurymissile kölisiens sur le continent. Un départ de nos forces pourraient signifier une prise en main rapide des forces kölisiennes, plus préparées et mieux équipées que leur équivalant valköniennes et renforcerait la main-mise de Kölisburg sur le nord-ouest de la Manche Blanche et en particulier. Une telle situation serait aujourd'hui difficile à accepter et plus encore à présenter devant le Congrès Fédéral après les efforts humains, matériels et financiers cossentis pour venir en assistance à la population de Kønstantinopolis.

Ensuite, les conditions actuelles d'un départ ne sont tout simplement pas réunies. Le gouvernement central du Valkoïnenland n'a donné aucune garantie suffisante et nécessaire à nos demandes permettant d'assurer le maintien des bonnes conditions des populations civiles. Aucun geste n'a été fait à l'égard de l'abolition de la peine de mort et l'abolition de la torture. Le rétablissement d'une justice indépendante n'a pas non plus été accordé dans les propos du gouvernement qui semble davantage préoccupé par le maintien de son autorité dans le nord plus que dans le sud. Un départ de nos troupes pourraient signifier un retour au statu quo ante d'avant guerre voir même à des réponses fermes de la part des autorités. Il marquerait aussi un échec cuisant de tout rétablissement des droits humains sur ces terres et pourrait ainsi avoir des conséquences graves à court, moyen et long terme pour les populations civiles, leur sécurité et s'accompagnerait sans doute d'une dégradation prolongée des niveaux de vies. En effet, économiquement affaiblit par la guerre, le régime du Valkoïnenland ne semble pas en mesure de pouvoir disposer des moyens financiers, matériels et humains nécessaire au rétablissement puis au développement économique du sud. De plus, le besoin de réaffirmer l'autorité royale sur des territoires anciennement séparatistes pourrait amener à une utilisation de ressources déjà limitées vers des objectifs secondaires de maintien de l'ordre, de rétablissement du nationalisme et de lutte contre le séparatisme à l'encontre des besoins en éducation et en infrastructures par exemple. La présence de nos force, avec ou sans le déprt des autres membres de la coalition tripartite permet ainsi de maintenir les acquis sociaux, humains mais aussi en terme d'infrastructures et de stabilité pour la population qui n'est par ailleurs pour le moment pas demandeuse d'un retour du Valkoïnenland. Pur autant la situation ne peut se pérenniser de la sorte sans l'entrée dans dans la gouvernance locale d'acteurs locaux démocratiquement élus.

Moins importante mais pouvant tout de même être prise en compte, le maintien de nos forces renforce notre présence sur le nord de la Manche Blanche. Cela permet aussi indirectement d'exercer une pression sur Kölisburg et sur l'Empire Listonien dans la région limitant leurs marges de manœuvre. A ce titre, la présence récente d'un navire au travers de la frégate TMS Akrak dans la rade de Kønstantinopolis est particulièrement important et pourrait être rendu plus fréquent sinon permanent. Le dispositif global pourrait lui aussi être amené à évoluer pour inclure davantage de réserviste dans le total mais une force plus mobile dans la composante professionnelle stationnée sur place. Un total de 10 000 soldats professionnels et réserviste est cohérent tant que les autres parties restent présent sur place. En cas de départ, il est important de porter ce total à 15 000 sinon d'envisager la constitution de forces d'auto-défense locales.

A plus long terme, le maintien d'une présence tanskienne pourrait amener à acter une forme de séparation des autorités centrales de Konungens. Il conviendrait alors d'envisager de nouvelles formes de gouvernance plus autonome et démocratique en se concentrant notamment sur l'élection d'un gouvernement de transition qui cohabiterait avec l'Administration temporaire de Libération. Toutefois une telle action, au-delà de nécessiter une démocratisation de la vie politique locale nécessiterait l'accord de l'ensemble des membres de la coalition, du Congrès Fédéral mais aurait aussi d'importantes implications politiques et diplomatiques régionales qui pourraient être mal perçues. Cette option reste lointaine et inenvisageable en l'état actuel.
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