13/10/2017
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Le narratif kah-tanais sur l'Hotsaline, retour sur une campagne de désinformation massive visant à isoler la Krésetchnie et justifier une expansion militariste.
Par le Petit Moineau, journal Bergrosish

Introduction :

Voilà un moment que le Grand Kah et consort se penchaient sur le cas de l'Hotsaline et plus généralement de la région centre eurysienne avec les tensions frontalière, notamment auprès de l'Empire Raskenois. Que ce soit directement ou par l'intermédiaire de « très proches partenaires » tel que la Mahrénie, a fini par se développer un narratif construit reprenant un ensemble d'éléments épars et superficiels pour constituer un mille-feuille argumentatif digeste auprès d'acteurs éloignés du conflit1. Suite à l'explosion des tensions autour de l'Hotsaline et Altrecht, ce narratif est maintenant massivement employé par achever l'isolement diplomatique de l'Hotsaline et de ses alliés en ciblant des acteurs géographiquement et médiatiquement éloigné, raison pour laquelle il convient de se pencher en détail sur ce flot d'informations tendancieuses.

Sur le prétendu anti-germanisme hotsalien…
… et l'absence de remise en contexte de ce courant avec l'invasion et occupation raskenoise et kaulthe des territoires krésetchniens.

L'un des éléments phares pour qualifier de fasciste le gouvernement hotsalien, cette obsession ethnique et anti-germanisme, serait les preuves d'une nature profondément hostile du régime et de sa volonté à terme de mener des campagnes expansionnistes. Plus intéressant encore, ce serait même la raison de la guerre contre l'Altrecht. Est pris en illustration de ce courant le film « La Bataille sur Glace »2, illustration parfaite de cet anti-germanisme. Mais le narratif du Grand Kah passe (volontairement ?) à côté d'un élément capital, à savoir le contexte historique de ces œuvres et la raison pour laquelle elles sont étudiées. Faisant l'erreur d'étudier ce travail avec une vision moderne, cette analyse passe complètement à côté de deux éléments clés : l'invasion de la Krésetchnie par l'Empire Catholique Kaulthe puis l'invasion du Gradenbourg, Hotsaline et Avène par l'Empire Raskenois. Il ne s'agit pas d'un bête anti-germanisme (qui n'est même pas cohérent, considérant la proximité entre l'Hotsaline et Bergrun quand ce dernier est germanique) mais d'une forme d'affirmation autochtone contre les empires qui cloisonnaient, ou cloisonnent encore la Confédération. L’œuvre passe même à côté d'un second important : l'opposition entre le paganisme et le christianisme contraint. Rappelons que l'Inquisition Kaulthe3 était un intermédiaire de la domination impériale sur la Krésetchnie en employant la conversion pour détruire la culture locale et assimiler les populations.
Sous le narratif kahtanais, cette lutte anti-coloniale pour la souveraineté et affirmation des peuples contre des envahisseurs revendiqués comme Rasken ou la Kaulthie, qui correspond pourtant tout à fait aux discours officiels décoloniaux des académies paltoterranes, devient un discours nationaliste détestable justifiant l'antagonisme de la Krésetchnie.

La fin du gouvernement Kravchuk…
… quand la transition de Démocrature à Démocratie déplaît le régime d'Axis Mundi.

Point très curieux, le Grand Kah, grand meneur des révolutions s'étant déjà illustré pour ses interventions revendiquées dans des régimes défaillants pour y imposer des gouvernements libertaires, s'offusque de la tournure des choses en Hotsaline avec la fin du gouvernement Kravchuk. Là encore, intervient un narratif jouant volontairement sur l'éloignement médiatique et culturels des acteurs ciblés par cette désinformation avec l'Hotsaline pour présenter des informations parcellaires et ériger un discours fallacieux. Le gouvernement de Kravchuk4 était assez explicitement une démocrature, jouant sur un état d'urgence s'éternisant depuis 1994 avec l'invasion raskenoise pour maintenir en place le gouvernement et assurer un contrôle extensif de ce dernier sur les institutions. Il s'agissait d'un abus pur et simple de la constitution pour établir un régime autoritaire. Mais le tissu médiatique du Grand Kah préfère s'attarder sur… l'implication teylaise dans cette abrogation. Il convient de rappeler plusieurs éléments très importants, hélas omis par la presse communaliste.
Le premier est l'absence d'évolution du Parlement avec l'état d'urgence. Les partis conservaient chacun leurs places indépendamment de leur popularité. Le second est que l'Union Sociale d'Hotsaline et Action Sociale5 profitaient allègrement de cela pour conserver leur place malgré leur perte d'inertie, bloquant ainsi la supermajorité requise pour abroger l'état d'urgence pourtant souhaité par l'ensemble des autres partis qui, de fait, étaient plus représentatifs de la volonté populaire. On était donc dans la définition même d'une démocrature : un pays officiellement démocratique dont les abus de la constitution permettait de figer le pouvoir sous une forme autoritaire. L'approche négative des médias kah-tanais vis-à-vis de cet évènement, à savoir l'abrogation de l'état d'urgence, est conséquemment des plus douteuses. Il ne s'agissait pas d'un vote mettant fin à la démocratie, mais au contraire, à appliquer la constitution en mettant fin à l'extension abusive de l'état d'urgence pour rétablir les processus démocratique.
Notons d'ailleurs la mise en évidence de la perte d'influence de l'USH et AS suite à ces mesures, témoignant bien de l'abus dont il bénéficiait grâce à une représentation parlementaire bien supérieure à ce que leur popularité légitimait. Mais pour les médias kah-tanais, l'ensemble de ces points sont balayés, ignorés, pour à la place revenir sur la défaillance matérielle teylaise6 et établir une théorie conspirationniste ignorant complètement l'avancée démocratique du pays.

Les supposés nettoyages ethniques…
… et la défense kah-tanaise de criminels de guerre génocidaires.

Il s'agit là d'un autre sujet où les médias kah-tanais jouent sur la distance et le manque d'informations parvenant de l'Hotsaline jusqu'aux acteurs ciblés pour créer de toute pièce un narratif. Les membres de la Rache sont ainsi dépeints comme une population allogène victime d'épuration ethnique, une épuration qui s'étendrait d'ailleurs bien au-delà de la Rache pour inclure les populations germaniques, raskenoises en priorité. Là encore, cette propagande est réfutée par deux grands points.
Le premier concerne la nature même de la Rache. C'est un mouvement dont les « filiales » présentes en Hotsaline et Altarie venaient de la Tcharnovie, profitant de la fragilisation du régime provoquée par l'invasion raskenoise pour procéder à une conquête à l'est7. Cette conquête est marquée par le génocide des populations autochtones8, provoquant un dépeuplement tel qu'un apport supplémentaire de troupes fut nécessaire pour occuper le terrain. Il fallut une opération militaire d'ampleur pour neutraliser les forces armées de la Rache9. Le souci étant qu'un nombre important des adeptes de la Rache, eux aussi violents et partisans du génocide et de pratiques sordides10, restaient dissimulés sur le territoire. Profitant du chaos généralisé qui n'avait pas permis aux institutions krésetchniennes d'établir un suivi des populations, ces rémanences de la Rache se dissimulèrent parmi les locaux. C'est là que vient un programme d'identification génétique11 permettant de dissocier les populations autochtones présentent depuis longtemps des envahisseurs génocidaires de la Rache infiltrés. Si le procédé amène à certains questionnements sur les limites d'une telle solution, les médias kah-tanais extrapolent directement le protocole à un nettoyage ethnique élargi, quand il s'agit en réalité d'un cadre très clairement défini : identifier les adeptes rachistes et criminels de guerre ayant participé au génocide des populations krésetchniennes pour les incarcérer. Cette solution s'applique spécifiquement à ce cas de figure ci et ne s'étend aucunement à un génocide d'ampleur comme le sous-entende bien trop les médias communalistes. Mais à la place, ces derniers préfèrent parler simplement d'une déportation de populations allogènes vers les mines de charbon, unique solution trouvée pour le moment pour prendre en charge pas moins de deux centaines de milliers de criminels, une solution d'ailleurs mûrement débattue en Bergrun. Parallèlement, le Kah qui exprime son outrage sur la question oublie de mentionner chez lui les pratiques d'exécutions rituelles12. Qu'auraient fait les kah-tanais avec des criminels de guerre coupables de génocides ?

Les contradictions kah-tanaise sur la politique teylaise dans le conflit hotsalien…
… quand est transposé au second les torts du premier.

Vient maintenant le cœur du sujet, déporter les prétendus torts hotsaliens sur son allié, Teyla. Le cœur du conflit repose sur la simple participation de Teyla à la défense de Teyla en appliquant plusieurs torts au pays. Deux points particuliers attirent l'attention : l'escalade et l'absence d'ultimatum proféré par Teyla pour venir en aide à son allié hotsalien. Ces points sont particulièrement curieux puisqu'ils sont factuellement faux, et surtout, reprochables en premier lieu au LiberalIntern. Rappelons que l'Hotsaline a envoyé vingt-deux missiles balistiques contre une base militaire de l'Altrecht, constituant une frappe ciblée contre une infrastructure militaire. Suite à cela, le LiberalIntern et Illirée répondent en moins de vingt-quatre heures, non pas avec une frappe ciblée, mais avec une campagne aérienne comptant pas moins de trois centaines d'avions pour opérer une neutralisation globale de l'appareil militaire hotsalien, tel que revendiqué par l'état-major hotsalien. Nulle proportionnalité, nulle recherche de riposte, mais bien une opération à part entière de désarmement, et ce, sans le moindre ultimatum. S'ensuit deux choses : Teyla fait un appel diplomatique explicite pour éviter le pire13, alors ignoré par le LiberalIntern qui ne s'était pas encombré d'une telle disposition. Considérant l'absence de réponse et le caractère disproportionnée de l'assaut qui ne constitue pas une riposte, mais une menace existentielle pour l'Hotsaline, Teyla fait valoir son accord défensif et tirs aux côtés de l'Hotsaline un total de cent soixante-huit missiles, en opposition aux trois cent avions du LiberalIntern. Et là encore, la participation teylaise ne vise pas à un désarmement général du LiberalIntern mais à la neutralisation de son appareil opérationnel permettant de projeter les forces libertaires. Sont ciblés les aéroports des pays depuis lesquels se font les bombardements, confinant le conflit aux acteurs engagés. Si le coup est sévère, il s'intègre dans la continuité logique d'assurer la survie de l'Hotsaline directement menacée par l'ampleur de l'escalade libérale.
Des pertes civiles seront hélas à déplorer, chose terrible qui aurait été évitable. Mais il est aisé de reprocher à l'Hotsaline d'avoir riposté à une offensive menaçant son existence même. Pour autant, il était simplement impensable d'un point de vue hotsalien d'accepter de prendre les coups sans riposter simplement parce que la Mahrénie, Kaulthie et Estalie avait témoigné d'un certain degré d'incompétence en opérant des bombardements sans envisager de riposte ni appliquant les mesures adjointes, telles que l'établissement de no fly zone au-dessus de leurs territoires ou encore l'évacuation de leurs aéroports. Il convient d'ailleurs de noter que si lesdits aéroports civils n'auraient pas été ciblés, ils auraient dans la foulée été mobilisés par le LiberalIntern comme nouveaux relais opérationnels, chose qu'il convient de prendre en compte lorsque l'on qualifie ces infrastructures comme des cibles illégitimes.

Une citation en particulier attire l'attention :

« Cette riposte n'est pas proportionnelle ; et pour cause : elle cherche à être dissuasive. Elle établit une nouvelle doctrine dans le jeu complexe de l'Eurysie : toute agression contre un allié ou un intérêt vital de Teyla, même par des moyens conventionnels comme une campagne aérienne, entraînera des représailles asymétriques et imparables directement sur le sol de l'agresseur. »

Là encore, il s'agit de manière assumée d'une transposition et d'un mensonge des médias kah-tanais. Les missiles balistiques avec des charges explosives constituent un armement conventionnel à l'instar des avions de combat, tandis que la riposte employait un volume proportionnel à l'agression. Parallèlement, cette escalade et volonté de dissuasion en frappant sur son propre sol l'agresseur constitue exactement la pratique libertaire. Il est difficile de ne pas voir là une tentative d'inversion accusatoire, faisant le LiberalIntern se détacher de ses torts.

Opposition entre lecture kah-tanaise et teylaise sur les questions de l'agression et escalade…
… ou « j'ai le droit d'annihiler jusqu'au bout l'agresseur et s'y opposer, c'est défendre l'agresseur. »

Un élément intéressant dans cette confrontation entre des grilles de lecture morale d'un côté et stratégique basée sur la notion d'escalade de l'autre. Le LiberalIntern déclare que l'Hotsaline, en qualité d'agresseur, est légitime à recevoir toutes les réponses imaginables sans avoir le droit de répondre à la moindre escalade. L'Estalie va jusqu'à déclarer que, pour avoir osé riposter contre des infrastructures opérationnelles à l'escalade libertaire, l'Hotsaline sera condamnée à être renversée et le régime teylais ne sera plus reconnu comme légitime14. En effet, défendre l'agresseur, quand bien même, il s'agit de prévenir une réponse démesurée, devient impensable et criminel.
Inversement, Teyla base sa grille de lecture sur une quantification du degré de violence pour hiérarchiser les réponses appropriées selon un ensemble d'enjeux. Une vingtaine de missiles balistiques frappant une base aérienne constitue une frappe militaire ciblée ne constituant pas une menace existentielle. Une campagne aérienne de trois cent appareils revendiquant la destruction de l'appareil militaire constitue une frappe globale et menace existentielle. Une frappe de moins de deux centaines de missiles balistiques contre des aéroports constitue une frappe globale, privant des moyens opérationnels pouvant représenter une menace existentielle. Autrement dit, la réponse libertaire était injustement disproportionnée et illégitime là où la réponse teylaise est égale et légitimée par la violence assumée du LiberalIntern.

C'est là que se cristallise le cœur de la critique positionnant d'une part Teyla en antagoniste et visant d'autre part à l'isolement de la Krésetchnie. L'objectif est d'affirmer que la moindre agression contre le LiberalIntern mérite la réponse la plus violente que possible, quitte à assurer la destruction totale de l'agresseur. Un agresseur qui devient un objet moral duquel on exclut toutes formes de quantifications : une frappe ciblée légitime une réponse mettant en périls l'existence même de l'agresseur. Ce rejet de la quantification au profit d'une notion purement morale d'agresseur-agressé isole de fait l'objet de l'accusation en excluant tout reproche sur l'importance de la violence qui s'applique sur lui en retour, ainsi que sur les revendications qui s'ensuivent.

La stratégie du chaos de... Teyla ?
Quand les arguments moraux servent simplement à masquer les froides luttes d'intérêts.

C'est là un point très intéressant qui joue sur l'obscurité ambiante de la région centre-eurysienne. L'implantation teylaise en Eurysie centrale par l'intermédiaire de l'Hotsaline est somme toute récente et confinée. Il s'agissait de se rapprocher de la Krésetchnie et répondre à l'appel d'offre sur l'implantation d'une base militaire. Inversement, la présence kah-tanaise et plus généralement libertaire est bien plus étendue dans le temps et l'espace, avec une présence solidement consolidée en Mahrénie, Kaulthie, Kartvélie et récemment Altrecht. Les médias kah-tanais le disent eux même : « Confronté à l'expansion de l'influence de l’alliance libertaire au fils des révolutions et victoires électorales radicales-démocratiques... ». L'expansion de la sphère d'influence libertaire est assumée, et la nature souvent violente de cette expansion est simplement qualifiée de « radicales-démocratiques » (rappelons nous de la critique sur une prétendue participation teylaise dans le renversement de la démocrature hotsalienne qui sonne conséquemment d'autant plus creuse). Le Grand Kah assume parfaitement être un vecteur de révolution et de bénéficier du chaos ambiant pour perpétuer ces renversements de régimes au profit de mouvements plus favorables. L'exemple de l'Altrecht qui verra son gouvernement basculé en un temps records pour immédiatement intégrer le LiberalIntern et recevoir dans la foulée sa défense est un autre exemple assez criant de cette expansion agressive mollement nommée « radicale-démocratique ».

Mais là, ça bloque, la Krésetchnie qui était évidemment la prochaine cible de ces « victoires électorales » en témoigne la célérité et étendue de la réponse, est cette fois-ci défendue par Teyla. L'expansion militariste du LiberalIntern est soudainement bloquée et le chaos ambiant qui lui profitait auparavant est pour le moment inutile. La machine rencontre enfin un adversaire qui lui résiste et la chose lui est intolérable. C'est là que se déchaîne l'appareil médiatique qui, puisqu'il ne pourra arracher aucune victoire militaire décisive, essaye de rallier l'opinion publique pour obtenir la victoire diplomatique et isoler la Krésetchnie et ceux qui oseront l'aider. Alors un narratif est intégralement produit pour profiter du manque d'intérêt médiatique de la région. La réponse du Grand Kah est vocale, parce que la force qui lui suffisait jusqu'à présent fait maintenant défaut.

Spéculation sur l'État Final Recherché d'une telle construction narrative :
Le plan assumé d'expansion du LiberalIntern par la destruction des régimes opposés.

L'expansion de la sphère d'influence libertaire est éprouvée et assumée, l'Hotsaline est désignée comme l'agresseur qui mérite l'extermination et Teyla comme le complice qui défend la criminelle. Mais les tensions ne datent pas de ce jour-ci. Déjà, rappelons une chose, la Mahrénie peut légitimement être considéré comme un État satellite du Grand Kah. Le pays est issu d'un coup d'État mené par le Grand Kah15 et ses institutions sont factuellement sous le contrôle de l'égide kahtanaise qui impose son sceau sur les missives mahréniennes. Et ce vecteur avéré du Grand Kah, cela fait un moment qu'il tourne son regard sur la Krésetchnie et plus généralement le voisinage. Rappelons le positionnement diplomatique agressif de la Mahrénie16 qui évoquait l'invasion de ses voisins, ou encore sa posture ouvertement hostile envers la Krésetchnie et l'Hotsaline.17 Difficile de nier ici la posture ouvertement violente de la Mahrénie vis-à-vis de la Krésetchnie, posture partagée par l'Estalie qui entretient, elle aussi, un discours ultra-agressif désignant le « porc fasciste capitaliste » comme l'ennemi à abattre. L'expansion libertaire en Eurysie centrale n'a rien de nouveau. Le principal changement est le caractère discret de la chose jusqu'à récemment. En effet, peu de résistance était rencontrée jusque-là, permettant l'intégration de la Kartvélie directement dans le giron estalien, puis de la Mahrénie, ensuite Kaulthie et dernièrement Altrecht. Cela se déroulait habituellement sans accroc ni résistance et le LiberalIntern n'avait pas intérêt à y attirer l'attention.

Mais cela change avec la Krésetchnie. La force brute ne suffit plus contre la Confédération endurcie par des décennies de luttes contre Rasken et le soutien teylais. Le LiberalIntern ne peut plus opérer dans l'ombre et ses derniers recours à la violence illimitée se sont soldés par des échecs. Alors, on change son fusil d'épaule et on adapte la stratégie. Il faut isoler la Krésetchnie, l'épuiser, décourager ses alliés de persister. Pour cela, on développe un narratif complètement faux reprenant quelques éléments audibles avec une masse d'informations suffisantes pour s'assurer qu'elles ne seront pas vérifiées et voilà. L'Hotsaline est le monstre fasciste qui opère une épuration ethnique. C'est l'agresseur qui attaque uniquement sur une base idéologique, et Teyla défend cet agresseur, chose qui aurait des conséquences politiques pour les représentants qui accepteraient alors de s'associer à elle.

Bibliographie :

1. Article du PNN concerné
2. La Bataille sur Glace
3. L'Inquisition Kaulthe
4. Le régime d'exception de Kravchuk
5. Partis politiques hotsaliens
6. Déroulé du coup d'État démocratique
7. Histoire de la Krésetchnie
8. Arrivée de la Rache en Krésetchnie
9. Opération Crépuscule de la Rache
10. Exemples de mouvements de la Rache
11. Programme d'analyse génétique
12. Analyse historique de la violence au Grand Kah
13. Appel diplomatique teylais
14. Déclaration estalienne
15. Coup d'État en Mahrénie
16. Diplomatie de la Mahrénie
17. Posture hostile de la Mahrénie
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