06/07/2017
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Activités étrangères en Rimaurie - Page 2

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Opération "Froide Moisson" visant la Rimaurie
Arbitrage de cette op


Opération d'influence politique et culturelle visant la Rimaurie

Pays infiltrant : Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 27/12/2015
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 03/03/2025
Type d’opération : Propagande idéologique pro-communaliste et anti-régime (40 000 points)


Des rumeurs circulaient et étaient entendues, tant par de simples citoyens que des agents kohlistes, elles étaient répétées... aux bonnes et aux mauvaises personnes. Cela faisait une importante masse de "témoins" à traiter mais les efforts de la police étaient dédoublés. Filatures, surveillance, pressions et finalement perquisition. Il fallait souvent jeter le filet pour n'attraper que quelques complices, mais ceux-ci parlaient toujours face à des arguments suffisamment convaincants. Les têtes pensantes du mouvement n'étaient pas arrêtées, mais leurs partisans ne tenaient pas suffisamment pour donner de l'inertie aux idées.

Réussite majeure :

  • L’idéologie communaliste commence à se répandre dans certains cercles militants et intellectuels.
  • Des dissidents rimauriens adoptent les codes de l’organisation éprouvée par les kah-tanais et leurs alliés dans le cadre de leur structuration.
  • Une partie de la population urbaine montre un rejet accru de la propagande officielle.
  • Les forces de répression doivent détourner des ressources pour contrer la montée de ces idées.


Réussite mineure :

  • Les idées communalistes gagnent en visibilité mais restent confinées à des cercles restreints.
  • Quelques éléments du régime commencent à montrer des signes d’ouverture à des réformes, par crainte d’une radicalisation incontrôlable.
  • Des manifestations localisées, sans grande ampleur, sont attribuées à l’influence extérieure.



Échec mineur :

  • L’opération est détectée et partiellement neutralisée par la Sûreté d’État, sans répercussions graves pour l’Union.
  • Les cellules clandestines restent actives mais doivent ralentir leurs actions, réduisant l’impact immédiat.
  • Pas de progression notable des idées communalistes, mais pas de répression massive non plus.


Échec majeur :

  • Démantèlement brutal de certains réseaux d’influence kah-tanais.
  • Répression massive qui pousse la population à un réflexe de loyauté forcée envers le régime.
  • Perte de crédibilité de l’Union en tant qu’acteur idéologique en Rimaurie.
  • Renforcement de la propagande xénophobe, limitant les futures actions clandestines.


Opération "Mainmise" visant la Rimaurie

Opération de Corruption Politique visant la Rimaurie

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 27/12/2015
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 03/03/2025
Type d’opération : Corruption politique et infiltration de cadres intermédiaires (50 000 points)


Paranoïa, concurrences internes, ambitions personnelles, nombreuses sont les tares qui gangrènent les hautes sphères de la Rimaurie. Des failles béantes, qui sautent aux yeux. Elles sont telles des gouffres, visibles, mais délicats à aborder pour ne pas y dégringoler. C'est avec doigté que les agents de l'Union s'y prennent et parviennent progressivement à tisser des liens de confiance et à se familiariser avec certains membres influents. Des alliances approfondies se tissent, des partisans se forment au sein même des hautes sphères.

Réussite majeure :

  • Corruption de plusieurs cadres intermédiaires, qui retardent ou sabotent discrètement certains ordres du régime.
  • Création de réseaux de contacts au sein de l’administration rimaurienne, facilitant les futures opérations d’influence.
  • Début d’un climat de paranoïa au sein des cercles du pouvoir, fragilisant l’unité du régime.
  • Premiers détournements financiers à grande échelle, affaiblissant l’efficacité des institutions kohliste.


Réussite mineure :

  • Quelques cadres acceptent des arrangements financiers, mais restent prudents dans leur collaboration.
  • De légers retards administratifs perturbent certaines décisions du régime.
  • Un climat de défiance s’installe chez certains officiers, mais reste diffus et sans conséquence immédiate.


Échec mineur :

  • L’opération ne produit aucun effet significatif, les tentatives de corruption étant rejetées par prudence.
  • Les cadres approchés restent neutres, ne dénoncent pas l’initiative mais ne s’impliquent pas.
  • Aucun renforcement notable des réseaux kah-tanais en Rimaurie.


Échec majeur :

  • L’un des agents infiltrés est démasqué et expose les tentatives de corruption.
  • Une purge interne est déclenchée.
  • L’Union peut être publiquement accusée de subversion, justifiant un durcissement des relations diplomatiques.
  • Des fonds clandestins sont saisis par la Sûreté d’État, réduisant les moyens futurs d’opérations similaires.
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Dans les arcanes feutrés d'un de ces ministères assurant la bonne gestion économique du pays, Karl Eberhardt errait sans se départir de cette nervosité qui le rongeait depuis des semaines. Son costume, habituellement impeccable, montrait des plis trop marqués, ses boutons de manchette n'étaient plus assortis, et la légère brillance de sueur sur son front révélait une angoisse qu'il ne parvenait plus à masquer. La conclusion s'imposait à lui, alors qu'il s'arrêtait entre deux bureaux, pris d'une bouffée de chaleur : les dettes l'écrasaient.

Et ça avait commencé doucement, un simple retard de paiement sur un prêt contracté en des temps plus fastes, lorsque son avenir semblait linéaire, assuré. Sous-secrétaire adjoint aux affaires commerciales, il se voyait déjà gravir les échelons du régime Kohliste, un pilier loyal du système. Puis était venue la descente.

Sa femme, lasse de ses absences et de ses colères refoulées, avait exigé un divorce qui l'avait saigné financièrement. Il n'avait jamais été un grand gestionnaire de ses finances personnelles, préférant croire en un avenir suffisamment radieux pour couvrir ses écarts. Après son divorce, après la scolarisation de son fils unique dans un prestigieux établissement privé - un caprice de son ex-femme qu'il avait cédé à contrecœur - après les soirées arrosées où il espérait oublier un peu l'étau qui se resserrait, sa situation s'était défaite d'un coup.

Les premiers créanciers avaient été patients. Puis, les relances s'étaient faites plus insistantes, les menaces moins voilées. Un matin, il avait trouvé une enveloppe brune sous la porte de son appartement, contenant une copie de son dossier bancaire. Quelqu'un savait.

Ce fut ce jour-là que vint la première approche. Un homme, élégant mais discret, l'attendait dans un café où il se rendait parfois après le travail. Il portait un costume sobre, une montre de bonne facture mais sans ostentation. Rien ne pouvant attirer l'attention. Il l'appela par son prénom, lui tendit une cigarette avant même qu'il n'ait eu le temps de la demander, et entama une conversation banale, comme s'ils s'étaient déjà rencontrés.

Karl ne se souvint pas exactement du moment où la discussion avait basculé vers ses finances. L'homme savait déjà tout. Sa dette, ses échéances impossibles à tenir, son fils, son divorce. Il parlait avec une douceur perfide, offrant des solutions avant même que Karl ne pense à protester.

"Vous êtes un homme compétent, Karl. Vous avez servi ce pays avec loyauté. Mais le régime ?" Il laissa sa phrase en suspens, tirant longuement sur sa cigarette avant de l'écraser dans le cendrier brun. "Le régime n'est pas toujours reconnaissant envers ceux qui le font tourner, n'est-ce pas ?"

Karl ne répondit pas immédiatement. Il aurait aimé se lever, feindre l'indignation, clamer qu'il était un serviteur du Kohlisme et de la nation. Mais il resta assis, fixant l'homme en face de lui. Une mèche de cheveux lui tombait sur le front, et il l'écarta machinalement. Son silence fut interprété comme une réponse.

Alors vint l'offre. Un accès à des fonds pour effacer ses dettes, une protection contre d'éventuelles représailles s'il venait à s'attirer des ennuis avec la Sûreté d'État. Et surtout, une porte de sortie, une promesse d'avenir si jamais le régime venait à changer.

"Il y a des hommes comme vous, Karl, qui comprennent que l'histoire est en mouvement. Ils ne laissent pas la marée les emporter. Ils s'adaptent."

Ce fut là qu'il comprit qu'il était déjà en train d'accepter. L'idée de refuser ne lui vint même pas à l'esprit.

Quelques jours plus tard, une somme d'origine inconnue effaçait une partie de ses dettes, lui permettant de respirer à nouveau. Suivit rapidement le premier service demandé. Minime. Une faveur presque anodine : un dossier à consulter, un détail administratif à modifier.

Karl savait qu'il venait de franchir une ligne invisible, un point de non-retour où l'appât du gain devenait une chaîne. Mais il y avait aussi, dans cet instant de capitulation, un soulagement indicible. Il n'avait plus à lutter.


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Le vent charriant la poussière des docks soufflait avec une monotonie pesante sur la zone industrielle de Hverajahlíð, l’un des cœurs logistiques de l’armée rimaurienne. Il portait avec lui l’odeur âcre du carburant brûlé, des huiles lourdes et du métal chauffé par des heures d’activité ininterrompue. De vastes entrepôts d’acier bordaient les quais, alignés comme les tombes d’un cimetière. Leurs façades étaient ternies par des années de sel, de rouille et de gaz d’échappement. Des silhouettes anonymes allaient et venaient sous les hautes structures métalliques, hommes courbés par la fatigue du travail, convoyeurs pressés, contremaîtres gueulant leurs ordres à travers le vacarme ambiant.

À l’intérieur, le grondement des chariots élévateurs, le grincement des chaînes de manutention et les voix des ouvriers formaient un concert mécanique incessant, aliénant. Le bruit de fond de l'enfer.

Ils s’étaient infiltrés sans bruit, noyés dans la masse. Un groupe d’hommes et de femmes, triés sur le volet, choisis pour leur capacité à disparaître, à se faire oublier sans un geste. Recrutés dans la clandestinité, formés à l’effacement, ils avaient patienté des semaines pour ce moment. Leur histoire était cousue de faux-semblants. Des documents d’identité rédigés avec soin, des antécédents falsifiés, des accents et des habitudes de langage étudiés à la perfection. Ils avaient répété leurs nouveaux rôles jusqu’à ce qu’ils deviennent une seconde peau.

L’un se faisait passer pour un docker, un autre pour un mécanicien, une autre encore pour une ouvrière. Aucun d’eux n’était natif de Hverajahlíð – trop risqué –, mais ils connaissaient déjà par cœur les habitudes des travailleurs de ces docks : la lenteur des contrôles à l’entrée, la fatigue qui pousse les surveillants à fermer les yeux sur les visages inconnus, les zones où l’on peut s’effacer quelques minutes sans éveiller de soupçons.

Ils s’éparpillèrent, chacun suivant une routine apprise à la perfection.

Le hangar, un monstre métallique de quarante mètres de haut, s’élevait parmi les autres. Rien ne le différenciait tout à fait de ceux-là, hormis peut-être les quelques militaires qui s’ajoutaient parfois aux agents de la police militaire composant la garnison. À l’intérieur, des caisses de munitions s’empilaient sur des racks métalliques, marquées de codes que seuls les officiers logistiques du régime savaient interpréter. Des palettes de matériel électronique attendaient leur expédition sous des bâches, et des pièces détachées de blindés attendaient sous la lumière froide des néons. Les palans glissaient sur leurs rails suspendus, déplaçant des charges lourdes sous la supervision de contremaîtres en veste grise, reconnaissables à leurs casquettes usées et à ce regard inquisiteur que prenaient les opprimés du régime auxquels ce dernier avait donné ne serait-ce qu’un semblant d’autorité.

Jonas, le plus discret du groupe, s’approcha d’un tableau affiché près du bureau du contremaître. Il n’avait pas besoin de prendre de notes, il se souviendrait de tout. D’un regard faussement distrait, il repéra les sorties de secours, les points d’accès aux circuits électriques, les horaires des inspections de sécurité. Il feignit de chercher un tournevis dans une boîte à outils voisine, le temps d’analyser une dernière fois l’armoire à badges, où les laissez-passer électroniques des cadres intermédiaires étaient stockés sous clé. Une cible future, s’il trouvait comment y accéder sans déclencher d’alarme.

Située à quelques mètres, Marta s’occupait du déchargement d’un lot de caisses scellées par des sceaux militaires. Elle posa discrètement la main sur l’une d’elles, jaugeant son poids et la manière dont les clous avaient été enfoncés. Du matériel sensible. Elle repéra les marquages réglementaires gravés sur le bois : une série de chiffres codés qui indiquaient la nature du contenu. Elle en connaissait assez pour comprendre : armes légères, probablement des fusils d’assaut ou des mitrailleuses. Son regard s’attarda sur l’étiquette de destination. Un avant-poste intérieur. Si ces caisses arrivaient à bon port, elles serviraient à renforcer la répression. Il faudrait les saboter.

De l’autre côté du hangar, un colosse à la barbe mal taillée, traînait près d’un groupe de manutentionnaires assis sur des fûts d’huile. Il était là pour écouter.

"Ils ont encore changé les patrouilles de nuit..
Ouais, depuis qu’un convoi a disparu la semaine dernière, ils flippent.
Ça changera rien. Ces types-là nous font juste perdre du temps."

Le barbu hocha intérieurement la tête. Le hangar central était un point névralgique, mais surtout un gouffre de ressources humaines. Trop de surveillance pour une attaque frontale, mais une bonne diversion ailleurs pourrait détourner l’attention au moment opportun.

Pendant ce temps, Elias, vêtu d’un bleu de travail graisseux, faisait mine de nettoyer un panneau électrique à côté des caméras de surveillance. Son regard balayait la pièce, repérant les angles morts, ces couloirs de stockage qui échappaient aux objectifs. Il identifia également le système d’accès aux zones sécurisées, une porte blindée activée par badge électronique. Un verrou à faire sauter une autre nuit.

Les heures passèrent dans un ballet bien rodé. Rien ne devait paraître suspect. Ils respectaient les rythmes de travail, faisaient des pauses au même moment que les autres, répondaient aux blagues avec des sourires fatigués. Se fondre dans la masse était leur meilleur atout. Lorsque la cloche annonça la fin du service. Les ouvriers se dispersèrent dans la nuit, les épaules basses, leur souffle se perdant en volutes blanchâtres. Les infiltrés quittèrent les lieux comme les autres, sans un regard en arrière, sans un mot de trop.
Ce n’est qu’une fois hors de la zone industrielle, à l’abri sous l’auvent d’un café sans prétention, qu’ils se permirent un échange de regards. Marta alluma une cigarette, inspira profondément, puis brisa enfin le silence.

"On a ce qu’il nous faut."

Jonas hocha lentement la tête, les mâchoires crispées.
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Opération "Volage" visant la Rimaurie

Opération de détournement de matériel militaire

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 12/02/2016
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 21/03/2025
Type d’opération : Vol et redirection de matériel militaire (40 000 points)

Province cible : #28998


RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRÉ-OPÉRATION :
Le régime Kohliste repose sur une bureaucratie hypertrophiée où chaque décision, chaque transfert de fonds ou de matériel doit passer par un labyrinthe administratif kafkaïen. Cette structure rigide, autrefois garante du contrôle absolu de l’État sur ses ressources, est aujourd’hui devenue une faiblesse exploitable. Le poids des vérifications, des formulaires et des contre-signatures ralentit les flux logistiques de l’armée rimaurienne, créant des goulets d’étranglement dans les entrepôts et dépôts de munitions. Il arrive fréquemment que des cargaisons restent en transit plusieurs jours, voire des semaines, faute d’autorisation formelle pour poursuivre leur route.

L’opération "Mainmise", qui a permis une corruption profonde de plusieurs cadres intermédiaires, a accentué ce phénomène. Des responsables de la chaîne logistique ont été achetés et participent désormais, de manière discrète, à retarder ou altérer certaines opérations militaires. Certains laissent s’évaporer des caisses d’équipements, d’autres orchestrent des erreurs administratives volontaires, et certains détournent directement des convois entiers vers des destinations où l’armée ne les retrouvera jamais. Des dossiers falsifiés, des registres modifiés, des signatures manquantes : l’armée Kohliste lutte aujourd’hui contre une menace invisible au sein même de son propre appareil.

L’opération vise à détourner des caisses d’armes légères et de mines destinés à être redistribués aux cellules insurgées rimauriennes.


OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
Réussite majeure :

  • Une quantité significative d’armement et de matériel sensible est exfiltrée sans être immédiatement détectée.
  • Les forces insurgées rimauriennes reçoivent un équipement permettant d’augmenter leur efficacité.
  • La Sûreté d’État ne découvre la brèche que plusieurs semaines après, retardant leur réponse.

Réussite mineure :

  • Une quantité limitée d’armes et d’équipements est récupérée, mais elle atteint bien les groupes ciblés.
  • L’opération est partiellement détectée, mais les coupables ne sont pas identifiés.
  • Une confusion administrative ralentit la réponse sécuritaire du régime.

Échec mineur :

  • L’opération est interrompue avant son terme, forçant l’abandon de plusieurs caisses.
  • Quelques agents sont soupçonnés, mais aucune preuve formelle ne les relie à l’opération.
  • L’impact sur les insurgés est faible, voir nul.

Échec majeur :

  • L’opération est découverte avant même son exécution, entraînant une purge interne.
  • Les insurgés ne reçoivent aucun matériel, et la Sûreté d’État renforce drastiquement la surveillance.


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION


  • Surveillance naturellement accrue sur les équipements militaires.
  • Risque qu’un détournement trop important attire rapidement l’attention.

Moyens engagés :

  • Infiltration d’agents logistiques au sein des entrepôts militaires.
  • Falsification de documents pour masquer les anomalies d’inventaire.
  • Soudoyer certains intermédiaires pour ralentir la traçabilité des caisses.
  • Détournement progressif, évitant une disparition soudaine et suspecte du matériel.


Opération "Ouverture" visant la Rimaurie

Opération d’infiltration de troupes clandestines

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 10/02/2016
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 25/03/2025
Type d’opération : Infiltration de combattants et renforcement des cellules libertaires (50 000 points)

Province cible : #28998


RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRÉ-OPÉRATION :
La guérilla en Rimaurie est un conflit ancien mais persistant, enraciné dans les tensions historiques qui ont suivi la Révolution de 1938 et la Guerre Civile Rimaurienne. Aujourd’hui, bien que le conflit soit de faible intensité, il reste un facteur d’instabilité majeur pour l'État de Rimaurie. Les guérilleros n’occupent pas de territoire permanent, contraints à une stratégie de harcèlement, utilisant les forêts, les montagnes et les zones rurales comme bases temporaires. Toutefois, la montée des tensions et l’augmentation progressive des pertes, qui devraient bientôt dépasser les 1 000 morts par an. C’est précisément cette dynamique que l’Union du Grand Kah veut exploiter.

L’Union Libertaire Rimaurienne (ULR), branche survivante de l’ancienne Armée Populaire Républicaine Rimaurienne, est le principal réceptacle du soutien kah-tanais. Si sa cause bénéficie d’un soutien populaire dans certaines zones, ses moyens sont limités et dépassés.

L’objectif premier de cette opération est donc d’acheminer discrètement un contingent d’instructeurs en territoire rimaurien afin de former les combattants locaux à la guérilla moderne. En plus des techniques de combat asymétrique et de sabotage, ces instructeurs auront pour mission d’unifier les différents groupes de la guérilla sous une stratégie commune. Actuellement trop fragmentées pour constituer une menace majeure, les cellules libertaires rimauriennes doivent être réorganisées en unités opérationnelles cohérentes, capables de mener des actions coordonnées contre les infrastructures du régime et d’exploiter la paranoïa interne de l’État Kohliste.


OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
Réussite majeure :

  • Les insurgés rimauriens gagnent en discipline et en autonomie.
  • Plusieurs groupes sont unifiés sous une direction militaire cohérente.
  • Des premiers succès tactiques contre le régime rendent l’opposition plus visible.
  • A vous de me dire combien de dudes vous sembleraient pertinents.

Réussite mineure :

  • L’infiltration réussit, mais seuls quelques groupes bénéficient d’un soutien militaire direct.
  • Les formations sont limitées mais permettent d’améliorer la résilience des insurgés.
  • A vous de me dire combien de dudes vous sembleraient pertinents.

Échec mineur :

  • L’opération n’apporte pas d’avantage stratégique immédiat.

Échec majeur :

  • La mission est totalement compromise avant son déploiement.
  • La Sûreté d’État exploite l’incident pour justifier une répression brutale.


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION


  • Les frontières sont surveillées.
  • Les insurgés sont fragmentés et manquent de cohésion.
  • Une infiltration trop massive pourrait éveiller les soupçons.

Moyens engagés :

  • Infiltration en plusieurs vagues.
  • Utilisation de routes clandestines et de contacts locaux.
  • Fourniture de matériel léger permettant des actions discrètes.
  • Formation tactique progressive pour éviter une levée d’alerte immédiate.
  • Exploitation de l'expertise des passeurs kotioïtes.

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Opération "Volage" visant la Rimaurie
Arbitrage de ces op


Opération de détournement de matériel militaire

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 12/02/2016
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 21/03/2025
Type d’opération : Vol et redirection de matériel militaire (40 000 points)

Province cible : #28998


On s'arrachait les cheveux au sein du bureau logistique de la base. Les comptes des tableaux n'étaient pas bons et on ordonnait pour la quatrième fois un inventaire des stocks d'armements reçus par train. Rien n'y faisait, ce n'était pas bon. Une inspection entre les hautes et basses sphères de commandement mettaient en évidence un important manquement, des livraisons qui ne sont jamais arrivées. Après enquête approfondie et vérification au niveau de l'administration, tous les transferts avaient pourtant bien été faits. Il fallut du temps pour recouper l'ensemble des informations et mettre le doigt sur l'erreur : C'est au niveau de l'une des gars que les cargaisons avaient été indiquées à destination d'un mauvais train, c'est là que fut mise en évidence l'erreur, ou plutôt la manipulation. Le manège avait l'air d'avoir duré particulièrement longtemps, laissant au total prêt de 8100 armes d'infanteries de septième génération et 2430 mines antipersonnelles de quatrième génération dans la nature.

Réussite majeure :

  • Une quantité significative d’armement et de matériel sensible est exfiltrée sans être immédiatement détectée.
  • Les forces insurgées rimauriennes reçoivent un équipement permettant d’augmenter leur efficacité.
  • La Sûreté d’État ne découvre la brèche que plusieurs semaines après, retardant leur réponse.

Réussite mineure :

  • Une quantité limitée d’armes et d’équipements est récupérée, mais elle atteint bien les groupes ciblés.
  • L’opération est partiellement détectée, mais les coupables ne sont pas identifiés.
  • Une confusion administrative ralentit la réponse sécuritaire du régime.

Échec mineur :

  • L’opération est interrompue avant son terme, forçant l’abandon de plusieurs caisses.
  • Quelques agents sont soupçonnés, mais aucune preuve formelle ne les relie à l’opération.
  • L’impact sur les insurgés est faible, voir nul.

Échec majeur :

  • L’opération est découverte avant même son exécution, entraînant une purge interne.
  • Les insurgés ne reçoivent aucun matériel, et la Sûreté d’État renforce drastiquement la surveillance.

Opération "Ouverture" visant la Rimaurie


Opération d’infiltration de troupes clandestines

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 10/02/2016
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 25/03/2025
Type d’opération : Infiltration de combattants et renforcement des cellules libertaires (50 000 points)

Province cible : #28998


Les deux hommes se serrèrent la main avec des sourires sincères, même si le kah-tanais restait assez déçu intérieurement. La traversée avait été difficile, et tout aussi pénible fut la prise de contact avec les groupes insurgés, tous très méfiants et sous constante surveillance. De toutes les cellules identifiées et avec qui des espoirs avaient été portés, seule l'une d'entre elles avait répondu. La formation partait également de très loin, et il allait falloir inculper en peu de temps avec des moyens limités l'ensemble des connaissances nécessaires à ces combattants. Ce n'était au final pas tant les aptitudes martiales qui allaient être le plus délicates en elle-même, mais la discipline générale, la capacité à tendre des embuscades, battre en retraite, se dissimuler parmi les civils, avoir des communications codées, et, plus difficile encore, tout ce qui concernait le recrutement d'individus fiables, la prise d'informations, le management et la planification stratégique.

On partait de loin, mais on avait une base, et 411 volontaires maintenant formés pour la guérilla, dont une cinquantaine d'instructeurs kah-tanais.

Réussite majeure :

  • Les insurgés rimauriens gagnent en discipline et en autonomie.
  • Plusieurs groupes sont unifiés sous une direction militaire cohérente.
  • Des premiers succès tactiques contre le régime rendent l’opposition plus visible.
  • A vous de me dire combien de dudes vous sembleraient pertinents.


Réussite mineure :

  • L’infiltration réussit, mais seuls quelques groupes bénéficient d’un soutien militaire direct.
  • Les formations sont limitées mais permettent d’améliorer la résilience des insurgés.
  • Cela fait un total de 411 guérilleros, dont 361 réservistes rimauriens (hors atlas) et 50 professionnels kah-tanais.

Échec mineur :

  • L’opération n’apporte pas d’avantage stratégique immédiat.

Échec majeur :

  • La mission est totalement compromise avant son déploiement.
  • La Sûreté d’État exploite l’incident pour justifier une répression brutale.
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Privatisations : tout doit disparaître !
Jouez, vous gagnerez peut-être !

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Actualité médiatisé
Destint, 04.02.2017, Antegrad

Le chef suprême de la Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad prononce un discours dans une salle réservé au journaliste, au sein du Palais Suprême, au centre de Destint :

"Antériens, Antériennes, frères et sœurs Afaréens, moi, Chef suprême de la Fédération Centrale Démocratique d’Antegrad, guide des peuples ethniques des Antes, je prononce aujourd’hui un discours historique pour notre nation. Ces dernières années ont été marquées par une montée puissante du nationalisme afaréen, par le soutien aux peuples encore colonisés, et par la dénonciation des crimes contre l’humanité perpétrés par diverses puissances colonisatrices, les unes après les autres. L'Afarée s’est divisée entre les territoires colonisés ou sous influence étrangère, et les forces nationalistes afaréennes.

On pourrait croire que l’Antegrad fait partie des rares pays exempts de cette influence étrangère, un territoire cent pour cent afaréen. Mais ce n’est pas le cas. Notre histoire est profondément marquée par l’influence eurysienne. Le nom même de notre bien-aimée nation porte une empreinte slave eurysienne, imposée par d’anciens dirigeants soumis à ce continent oppresseur. C’est pourquoi moi, votre chef suprême, je vous annonce aujourd’hui un changement majeur, dont la première mesure prend effet immédiatement.

Je vais nommer deux bases militaires situées sur notre territoire et appartenant à des puissances étrangères qui n'ont pour objectif que d’étendre leur influence sur l’Antegrad et, plus largement, sur l’Afarée:
La base militaire rimaurienne d’Hejo et la base militaire kartyenne d’Hejo

Par pure bienveillance, je laisse trois choix à ces nations : Quitter notre territoire dans les plus brefs délais. Payer 2 500 unités internationales tous les trois mois pour continuer à occuper ces installations ou payer 500 unités internationales tous les trois mois et accueillir sur leur sol une base militaire antérienne d’une capacité de 350 hommes.

Les deux nations concernées ne doivent pas voir dans cette décision une remise en cause de nos relations diplomatiques ni des traités existants, mais plutôt une affirmation claire de notre volonté d’indépendance et de souveraineté.

Merci, cher peuple, de m’avoir accordé ces quelques minutes.
Vive l’Antegrad! Vive l’Afarée libre!"


Le dirigeant anterien quitte ensuite la salle sous l'acclamation des journalistes.

https://i.postimg.cc/sxK5wMQt/discours.png
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Ce message est le dernier que vous recevrez de nos brouteurs.
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Opération "Fimbulvetr" visant la Rimaurie

Opération de sabotage économique visant la Rimaurie

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 17/06/2017
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 30/08/2025
Type d’opération : Sabotage économique et création de pénuries (45 000 points)

Province cible : #28998 (Capitale, Hahnemann)


RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRÉ-OPÉRATION :
L'économie rimaurienne, entièrement nationalisée et planifiée, est la pierre angulaire du contrôle social du régime Kohliste. En garantissant l'emploi et en contrôlant la distribution des biens, l'État s'assure de la soumission de sa population. Cependant, cette structure centralisée est aussi sa plus grande faiblesse : elle est rigide, bureaucratique et extrêmement vulnérable aux perturbations logistiques. Toute défaillance dans la chaîne d'approvisionnement se répercute immédiatement sur la vie quotidienne des citoyens.

L'Opération "Mainmise" a été un succès majeur, permettant au Grand Kah de corrompre des cadres intermédiaires au sein des ministères économiques, notamment celui de l'Agriculture et de l'Industrie. Ces agents, comme l'archétype de Karl Eberhardt, sont désormais en position de manipuler des documents administratifs, de retarder des livraisons et de créer des "erreurs" logistiques. De plus, les récents succès de l'Opération "Volage" (détournement d'armes) ont démontré la porosité du système logistique militaire, un système parallèle mais interconnecté à l'économie civile.

Cette opération vise à exploiter cette vulnérabilité pour créer des pénuries ciblées sur des biens de consommation de base (nourriture, carburant, médicaments), afin d'attiser le mécontentement populaire et de saper la confiance du peuple en la capacité du régime à subvenir à ses besoins.


OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
Réussite majeure :

  • Des pénuries significatives de denrées alimentaires et de carburant frappent la capitale et plusieurs grandes villes, provoquant des files d'attente et des tensions sociales.
  • La population commence à blâmer ouvertement l'incompétence du régime, et des manifestations spontanées éclatent, bien que rapidement réprimées.
  • Le régime est forcé d'instaurer un rationnement, ce qui est perçu comme un aveu de faiblesse majeur et contredit sa propagande de prospérité.
  • Les agents corrompus détournent une partie des réserves stratégiques de l'État pour leur profit ou pour les livrer aux insurgés.

Réussite mineure :

  • Des perturbations logistiques créent des pénuries localisées et temporaires, générant un mécontentement notable mais contrôlable.
  • La confiance envers le régime est érodée, mais la population reste passive par peur de la répression.
  • Certains responsables corrompus sont identifiés par le régime après coup, mais les dégâts sur l'économie et la confiance sont déjà faits.

Échec mineur :

  • Les tentatives de sabotage sont rapidement détectées et contrées par la bureaucratie rimaurienne. Les pénuries sont évitées ou très limitées.
  • Quelques agents de bas niveau sont arrêtés, mais le réseau principal reste intact, bien que forcé à la prudence.

Échec majeur :

  • L'opération est démasquée avant de produire des effets significatifs. Plusieurs cadres corrompus, dont "Karl Eberhardt", sont arrêtés et exécutés publiquement.
  • Une purge massive est lancée dans l'administration, renforçant la discipline par la terreur.
  • La propagande du régime utilise l'incident pour dénoncer une "agression économique ".


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION


  • La centralisation extrême du pouvoir peut permettre au régime de réagir rapidement en cas de crise majeure (par la force brute).
  • La population est habituée à un certain niveau de privation et pourrait ne pas se révolter aussi facilement qu'espéré.
  • Le risque est élevé pour les agents infiltrés, car le sabotage économique est considéré comme un acte de haute trahison passible de la peine capitale.

Moyens engagés :

  • Activation des cadres corrompus au sein des ministères clés pour falsifier les registres de stocks, les bons de livraison et les plannings de transport.
  • Utilisation d'agents infiltrés dans les docks et les centres logistiques pour saboter discrètement les chargements (ex: contamination de denrées, "perte" de conteneurs).
  • Coordination avec les cellules de l'ULR pour attaquer des convois de ravitaillement non militaires, en faisant passer ces attaques pour des actes de banditisme ordinaire.
  • Diffusion de rumeurs via le réseau de l'Opération "Froide Moisson" pour amplifier la panique et encourager le stockage massif par les civils, aggravant ainsi les pénuries.


Opération "Gungnir" visant la Rimaurie

Opération de désinformation et de purge ciblée

Pays infiltrant : Union du Grand Kah
Pays infiltré : Rimaurie
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 17/06/2017
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 30/08/2025
Type d’opération : Propagande / Désinformation (50 000 points)

Province cible : #28403 (Région où la "trahison" pourrait être découverte)


RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRÉ-OPÉRATION :
Le régime de Sattler, déjà fragilisé par les purges et la corruption interne, est à un point de rupture. La paranoïa est à son comble. L'Armée régulière se méfie de la Militärpolizei, les bureaucrates se dénoncent les uns les autres, et l'Oberführer suspecte des complots partout. Les conditions sont idéales pour lancer une opération psychologique visant à retourner l'appareil répressif du régime contre lui-même.

L'Opération "Mainmise" nous a donné un accès sans précédent aux canaux de communication internes et à des fonctionnaires capables de manipuler des dossiers officiels. Le climat de peur et de suspicion est notre meilleur allié. L'opération "Gungnir" vise à désigner une cible précise et crédible au sein de l'élite militaire pour que le régime la détruise lui-même.

La cible idéale est un général de l'Armée régulière, respecté par ses hommes mais perçu comme un "modéré" par les fanatiques du régime. En le faisant passer pour un traître, nous pouvons provoquer une purge qui décapitera le commandement de l'armée, démoralisera les troupes et creusera un fossé irréparable entre l'armée et la Militärpolizei.


OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
Réussite majeure :

  • De fausses preuves crédibles (communications codées fabriquées, rapports financiers falsifiés) sont "découvertes" par la Militärpolizei, impliquant un général influent de l'Armée régulière dans un complot avec l'ULR et une puissance étrangère (le Grand Kah, les Afaréens, ou un autre ennemi du régime).
  • Sattler et Schottel, convaincus de la trahison, ordonnent l'arrestation et l'exécution du général et de son état-major.
  • Une purge brutale est lancée au sein de l'Armée, affaiblissant considérablement sa chaîne de commandement et son efficacité opérationnelle.
  • Des unités de l'Armée régulière, fidèles à leur général exécuté, entrent en rébellion passive, refusant d'obéir aux ordres de la Militärpolizei. Le risque de confrontation armée entre les deux corps devient élevé.

Réussite mineure :

  • Les preuves sont jugées "plausibles" mais pas irréfutables. Le général est démis de ses fonctions et mis aux arrêts, mais pas exécuté.
  • Une vague de suspicion balaie l'Armée, créant un climat de méfiance qui paralyse la prise de décision.
  • La coopération entre l'Armée et la Militärpolizei est gravement compromise.

Échec mineur :

  • La Sûreté d'État découvre que les preuves sont falsifiées, mais ne parvient pas à en identifier la source.
  • La méfiance du régime envers ses propres généraux augmente, mais aucune purge n'est lancée. Le statu quo est maintenu, mais avec une paranoïa accrue.

Échec majeur :

  • L'opération de désinformation est non seulement déjouée, mais la source est retracée jusqu'à l'un des agents corrompus les plus haut placés.
  • L'incident ressoude temporairement les rangs du régime face à une menace extérieure clairement identifiée.


LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION


  • Risque extrêmement élevé : si l'opération est découverte, elle pourrait exposer une part importante du réseau de corruption.
  • La Sûreté d'État et la Militärpolizei sont des services jugés compétents en matière de contre-espionnage et de vérification des sources, malgré leur paranoïa.
  • Choisir la mauvaise cible (un général trop loyal ou au contraire déjà suspecté) pourrait rendre l'opération inefficace.

Moyens engagés :

  • Utilisation des agents de "Mainmise" pour créer et insérer les faux documents dans les archives et les canaux de communication officiels de l'armée.
  • Manipulation d'un agent de la Militärpolizei (lui-même corrompu ou simplement zélé) pour qu'il "découvre" les preuves de manière "indépendante".
  • Coordination avec l'ULR pour monter une fausse opération qui semblerait avoir bénéficié d'une complicité interne au niveau du général ciblé (ex: une embuscade réussie grâce à une "fuite" d'itinéraire obtenue par la corruption, évitant de cibler les intérêts de l'armée mais ciblant bien les intérêts du Parti unique).
  • Utilisation des réseaux de l'Opération "Froide Moisson" pour répandre des rumeurs au sein de la base de l'armée sur "la trahison des élites".
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Traquer la bête, blesser la bête, tuer la bête I

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Un mot était venu à l’esprit du tulpa Seraphonon en observant les guérilleros de l’Union Libertaire se préparer à leur prochain assaut. Chiens de guerre. Le temps passant, le mot s’était imposé dans son esprit jusqu’à devenir proprement indissociable de ces hommes et femmes féroces. Même ici, à l’arrière d’une camionnette banalisée fonçant à travers une route forestière. Surtout ici, à l’intérieur de ce corbillard. L’odeur de la sueur se mélangeait à celle du métal froid. L’air, électrique, tremblait aux rythmes de secousses du véhicule. Il s’ébranlait selon la partition de la route pourrie. Air électrique, puant, mourant. Et ces hommes et femmes devant lui, attachés aux parois par des ceintures vissées. Do it yourself. On avait transformé l’utilitaire en petite barge de débarquement. Un chenil sur roue. Les guérilleros aboyaient.

Ils écumaient d’une joie maussade et brutale. L’anticipation leur donnait des airs monstrueux. Des airs puissant. L'anticipation du meurtre, une pratique légitimée par la masse et le temps. Par les circonstances révolutionnaires, tenta de se rassurer Seraphonon. Sur sa droite, une petite femme à la peau brune et aux yeux bridés manipulait un paquet de cigarette. Du sang tachait le carton. Volé lors d’un raid, constata-t-il. Ou récupéré sur une camarade morte.

La femme appartenait à la minorité gammelgårdienne. Beaucoup de membres ou de sympathisant de l’Union Libertaire étaient issus des populations du nord, où se concentraient le gros des minorités ethno-linguistiques. Mais le mouvement restait majoritairement Rimaurien. Cet anti-racisme relatif, qu’on associait au communalisme, avait au moins permis d’agréger au mouvement des populations qui auraient eu plus de mal à s’intégrer à un processus révolutionnaire sans cela. Chacun défendait ses intérêt selon un ordre de priorité qui était le sien. Si mettre fin au racisme voulait dire mettre fin au régime, qu’il en soit ainsi. La femme tourna la tête vers le tulpa.

« Cigarette, instructeur ? »

Elle lui sourit de son sourire édenté et lui tendit le paquet. Le van fit un écart qui secoua tout le monde, elle rit, rit comme une enfant. Un truc innocent, mais qui gardait en lui la potentialité de violence. Seraphonon secoua la tête.

« J’essaie de limiter. » Il tapota sa gorge. « Pour ma santé.
- C’est pas plus mauvais qu’une balle, hein camarade ! »

Un clin d’œil. Elle pencha la tête en avant, ses lèvres épousèrent la forme d’une des cigarettes qu’elle retira du paquet dans le même geste. Le carton disparut sous son treillis. Son voisin lui tendit un briquet allumé.

Seraphonon la connaissait relativement bien. Elle faisait partie des quelques officiers élus du mouvement avec lesquels il avait collaboré depuis son arrivé en territoire Rimaurien. En oubliant son genre, il fallait avouer qu’elle n’avait rien à voir avec l’idéal aristocratique de l’armée rimaurienne. Une ville des marécages, de la terre. Du pays tangible, de la boue plein les doigts, des épines de pin dans les cheveux. Un rapport sain au monde. Tout était matériel. Tout s’attrapait.

La première chose qu’il avait appris sur elle était les raisons de son entrée dans le mouvement.

« Un... Viol », avait-elle dit en cherchant ses mots mais sans fausse pudeur. Seraphonon avait eu l’air alarmé. Elle avait sourit. « Pas moi. Une amie. »

Puis elle lui avait révélé un gros couteau à cran, accroché à sa jambe sous son pantalon.

« Papa était militaire. Ils n’ont pas aimé la suite. »

Elle l'avait rangé et avait haussé les sourcils. C’était il y a des mois. Depuis, elle avait développé une conscience politique, au point qu’il lui arrivait de qualifier Seraphonon de « camarade », plutôt que d’instructeur. Il sourit en la voyant tirer sur sa cigarette. Tout le monde ici n’avait pas rejoint la lutte pour des raisons personnelles ou dramatique, mais tout le monde ici y était corps et bien engagé. Dans cette camionnette, dans les trois qui couraient plus loin vers la même cible. Tout le monde voulait lutter, renverser le régime. Tout le monde était prêt à tuer pour ce privilège. Tuer. Tuer n’était pas une fin en soi, mais ces types avaient une soif de vengeance comme il en avait jamais vu.

C’était comme ça. Ils n’avaient pas les moyens de faire mieux. Une bande de paysans, d’urbains en fuite, des minorités écrasées et des rêveurs. Des utopistes en arme bien conscients de leurs limites. Alors tuer. Assassiner. Faire mentir les promesses du régime et faire au mieux. Que pouvait espérer une révolution enclavée, perdue dans les bois et les montagnes ? Que pouvaient espérer des chasseurs, des gens armés de rien, contre toute la puissance mécanique d’un État nation ? Le faire saigner. Un peu. Espérer atteindre le sommet de la pyramide, inquiéter le tyran. Rendre l’insurrection personnelle.

Puis tout avait changé. Seraphonon et les siens n’y étaient pas pour rien. Il s’en réjouissait sans orgueil. Les kah-tanais n’avaient étaient des facilitateurs. Ils avaient donné des clefs, des méthodes, des technique. Ils avaient formés, au sein des mouvements, des cadres, des stratèges, et poussé ceux-là à élaborer des stratégies. Le vol de matériel, les embuscades. Ce n’était pas une armée. Pas encore. Peut-être jamais. Mais c’était autre chose. On avait des armes, on avait des objectifs, on avait un plan. On allait quelque part. Planter une lame dans le ventre du régime. La retourner une, deux, trois fois. L’extirper. Attraper ses viscères et les étaler sur le sol. Raser sa maison et y semer du sol. On s’y dirigeait, oui. Le régime aurait son poids en sang, en chair. Et pour chaque vie volée, dix seraient prises. La Rimaurie et ses facilitateurs paieraient le prix du sang.

Nouvelle embardée. Cette fois le copilote se retourna vers l’arrière du van. C’était un kah-tanais, encore que le tulpa ne savait pas s’il l’était par nationalité ou par affiliation idéologique à l’Union. Son syncrelangue avait un accent terrible, mais dans un pays aussi cosmopolite que les communes unies cela ne voulait tout simplement rien dire. Il arrêta son regard sur Seraphonon et souleva la main droite, nonchalamment serrée sur une petite radio.

« On y est presque, vérifier vos armes camarades ! »

Puis il se retourna, saisit son propre fusil mitrailleur et ouvrit la vitre pour se placer en position. Il était d’un calme qui tranchait radicalement avec la situation. Devant, les arbres défilaient à une vitesse folle. La pilote avait aussi une clope en bouche, et battait la tête selon un rythme qu’elle était seule à entendre. On devinait au loin la forme d’une route qui courrait à travers bois. Un serpent de goudron qui étendait son corps jusqu’au cœur lointain de la Rimaurie. Putain d’animal malade, fils d’un pays malade qui avait acquis la région par le sang et la fureur. Une artère de sang pourri, de maladie. Ces structures que les conquérants créaient pour acheminer ce qu’ils pillaient jusqu’à leur terre. C’était la même chose ici qu’au Nazum, où en Afarée. Empire. Empire. Saloperie. Saloperie qu’on oubliait car elle s’étendait d’un bloc, sans océan pour la séparer de ses esclaves. On oubliait que blanc était un privilège, pas une couleur de peau. Chacun peut le gagner, ou le perdre. Question de rhétorique.

Pour Seraphonon, l'opposition habituelle entre nationalisme et colonialisme, souvent réduite à une question de frontières, était imbécile. Cette opposition pouvait passer pour salutaire en oubliant que leur contenu était souvent une invention politique. Race, nation, langue, ethnie. Pour un kah-tanais cela ne voulait rien dire. Pour un oppressé cela voulait simplement dire qu’on allait vous faire souffrir. Et pour le gouvernement Rimaurien ?

Rien. Rien, sinon la terre arable où pousserait la révolution. Des champs de corps violés et brisés, des chaînes et des mots, des lois et des taxes. C’était le pays où l’on planterait les pieux, les pieux sur lesquels on planterait les crânes, les crânes qu’on aurait arraché à la tête du régime. C’était la fosse commune de la dictature, et il faudrait l’abreuver de sang. Sang. Remplir la fosse jusqu’à raz-bords. Sang. Encore un terme que les nationalistes avaient en bouche. Le sang. Le goût du sang. Le sang pur d’une race fantasmée. Une libido, un attrait pour le viol, viol d'un peuple entier. Pour Seraphonon, cette rhétorique était un vomi de salive, un gargarisme écœurant. Se laver les dents au rouge. Le jus d'un peuple broyé. Saliver. Saliver en caillots. Une rage, une écume. Bientôt, se noyer dans le sien. Ils voulaient du sang, on leur en offrirait des fontaines.

Les chiens de guerre trépignaient.

Autour de Seraphonon ils avaient commencé à vérifier leurs fusils, se tenaient prêts à tuer. Certains semblaient prier, d’autres formulaient quelques mantras révolutionnaires. La plupart dans la langue du pays, quelques-uns dans le Français de la première révolution. On mentionna la Roue, ce qui fit sourire le tulpa. Effet secondaire de sa présence. Mais personne ici ne finirait kah-tanais. Le communalisme libertaire se déployait par l’exemple, et le principal de ceux-là était de trouver son propre espace de liberté. Même une Rimaurie libre ne saurait se diriger si rapidement vers la Fin de l’Histoire. Tout était question de temps. La pilote s’exclama.

« Putain je les vois. »

Elle mis un coup d’accélérateur et la camionnette déboula sur la deux voies. Devant, deux petites camions. Un convoi de la police militaire. La cible. Les proies.

Essieux propres, roues boueuses, bâches couvrant on ne sait quoi. Derrière les vitres, les uniformes gris et noirs du parti. L’un d’eux se retourna pour voir ce qui venait d’arriver sur la route. D’autres camionnettes sortirent des bois, se jetèrent sur la piste. La pilote ricana, le copilote kah-tanais posa son fusil à la fenêtre. Renifla. Commença à tirer.

Clac. Clac. Clac.

Des chiens de guerre. La violence, la haine qu’ils éprouvaient contre le régime dépassait de loin tout ce qu’il avait pu observer ailleurs. Un brasier. Un brasier à peine contenu par la surface fine de leur peau et de leurs rêves. Le monde sera un Jardin. Ici comme ailleurs les libertaires chantaient ces mots. Ils venaient de la Révolution. La première. Celle qui avait dépassé toutes les autres en violence et en conséquence. Peut-être qu’elle avait tant marqué car elle avait tant tuée. Peut-être que les fleurs avaient besoin d’engrais. Peut-être que les corps de l’oppresseur devraient être enterrés, très profondément, des monuments anonymes, cathédrales sans religion à la fin d’une ère.

Peut-être par leur esprit et par leur motivation, ces types se rapprochaient des premiers hérauts de la liberté. Pour tout le reste, il fallait du cran pour s’opposer à un régime tel que celui de la Rimaurie. Et du cran ils en avaient. Les premiers tirs furent salués par des cris de guerre. Les pneus du camion de tête explosèrent et il se renversa, tournoyant sur plusieurs mètres avant de s’enfoncer dans la chaussée. Le camion de queue freina d’un coup, ralentissant juste assez pour éviter de totalement éventrer celui de tête. Fracas terrible, crissement, bruit, quelques cris. Des ordres, de la douleur aussi. Seraphonon défit sa ceinture et ouvrit d’un coup les portes de l’utilitaire. L’air de la forêt puait déjà le métal. Il sauta au sol, le goudron crissa sous ses bottes. Il ajusta son fusil et contourna le van en gardant les cibles en joue. Ses camarades bondirent à sa suite, se déployaient, cherchaient ceux qui allaient mourir. Devant, sur les côtés, les équipes déployées par les autres vans faisaient de même. On entendait encore des voix provenant du convoi immobilisé. La surprise était passé, les rimauriens savaient ce qui allait suivre.

Un cri et une grenade qui vole en trajectoire de cloche, d’autres cris puis une explosion. Et ce fut le chaos. L’odeur du sang et de la poudre emplie l’air aussi sûrement que les échos des tirs.

Cette bataille était perdue d’avance pour le régime. Ses agents le savaient, les guérilleros aussi. Il n’y avait aucune gloire dans la chasse à cours. Un sport où l’on lâchait les animaux dans un espace déjà connu et cartographié. Un sport où il y avait plus de chiens, de chasseurs, de rabatteurs que de proies. Il n’y avait aucune gloire à mettre à terre ce qui était déjà condamné. Appliquer le destin d’un être vivant, le tuer, le tuer quand il n’a aucune chance de s’en sortir. Aucune gloire à être le pur produit de l’inévitable, à suivre la mécanique des faits.

Des tirs. Seraphonon se jeta derrière un arbre et riposta. Un cri accueilli ses tirs sans qu’il ne sache s’il avait touché, ou s’il s’agissait d’autre chose. Une bataille n’était gagnée que lorsque le silence retombait.

Seraphonon ressentit une certaine fierté. Autour de lui, les camarades Rimauriens se battaient bien, et avec une méthode qui leur avait manqué jusque-là. Les ordre crachés par les chefs de groupe amenaient à des mouvements. De couverts en couverts, étau, entourer la cible et l’écraser. Tirs, suppressions, éliminations. Couverts. Seraphonon progressa avec son équipe. Un tir fusa, heurta un camarade qui s’effondra. Il fut tiré en arrière. Riposte. Nouvelle grenade. Déflagration. Les miliciens faisaient bon usage du matériel volé, bon usage de leur formation, progressaient comme une meute. Une meute immense. Attirés par l’odeur du sang. Par les cris des proies. L’un d’eux pivota vers sa cheffe.

« Militaires ? »

Elle secoua la tête.

« Police, pas de quartier ! »

Ils émergèrent des bois, et tiraient pour tuer. Et il y eut une accalmie. Les blessés fut tirés à l’arrière. L’un des utilitaire servait d’ambulance. Des gémissements de part et d’autres. Quelque chose bougea du côté des deux camions de la police militaire. Un des agents apparut. Il leva les mains et cria. D’abord pour qu’on l’écoute, ensuite pour qu’on l’épargne.

Seraphonon le garde en joue. Celui-là avait l’air jeune. Visage juvénile, rasé de prêt, ses regard dardait dans toutes les directions. Pour la première fois il voyait clairement la configuration des lieux, l’envergure de l’embuscade. La réalisation se lut sur son visage : ils n’en réchapperaient pas sans reddition.

Il avait dû recevoir l’accord de son officier, sinon ce sont les balles de ses alliés qui l’aurait tué. Le Parti Unique apprécie peu la trahison. Ou bien son officier était mort, et les policiers n’avaient plus d’autre choix que d’utiliser leur esprit critique. Un drame. Ils utilisaient enfin leur libre-arbitre, le plus grand don de l’évolution, quand leur vie s’apprêtait à prendre fin.

Il continua de parler, présentant son cas d’une voix hésitante. Mettre fin au bain de sang. Un échange de prisonnier. Des informations importantes qu’il pourrait fournir aux terroristes. Il se reprend. Rebelles.

Il y a un instant d’hésitation. Les regards se tournent vers Seraphonon. Il réfléchit. C’est l’instructeur. On suppose qu’il sait ce qu’il faut faire. Peut-être, oui.

En cas de guerre, les blessés sont une denrée utile, alourdissant les besoins logistiques du camp adverse et pouvant être exploité comme une monnaie d’échange. En cas de conflit, symétrique comme asymétrique, il est utile voir préférable de ne pas tuer ses adversaires.

Cependant ces gens appartiennent à l’armée privée du régime, et ne sont pas assez nombreux pour être réellement en mesure de gréver le régime et sa mécanique. Il faudrait des centaines, des milliers, des dizaines de milliers de blessés. Des hommes dont on aurait sciemment brisé les os, sciemment alourdi la situation. Des corps en ruine, une menace à l’adresse du régime. Impossible d’obtenir une telle massification de l’abjecte avec les opérations d’embuscade et d’attrition menée par l’Union Libertaire. Et ces types ne seraient pas en mesure de fournir la moindre information que l’Union ne possédait pas déjà. Rang inférieur au sein de la structure répressive. On avait déjà des alliés plus important qu’eux.

Alors le facteur humain ? Travailler à sauvegarder un peu de bonté, de chaleur, se rappeler que chaque homme est un frère et chaque femme une sœur ? Humanisme, cadeau ultime de la Révolution au monde, tendre la main à qui nous a lésé, lui donner une chance de prouver qu’il est, lui aussi, de la fraternité du vivant.

Le regard de l’agent est plaintif. Il semble terrifié.

Le Grand Kah pratique la peine de mort, se souvient Seraphonon. Pour celles et ceux qui ne peuvent être réformés, et dont la nature ou l’engagement est trop dangereux pour une remis en liberté, même en exil. Les membres de la police politique, par définition, sont de ceux-là. Des fanatiques. On ne rejoint pas ses rangs par hasard.

Son fusil est toujours levé.

Le crâne de l’agent est retourné comme un gant. Une gelée rouge et grise asperge la bâche du camion, déchiré par le tir. Le corps s’effondre comme un pantin, heurte durement le goudron. Bruit mat, humide, et la fusillade reprend de plus belle. Les chiens de guerre sont ravis, ils approuvent son choix. Le Camarade Instructeur est bien l’un des leurs, car il est là pour tuer.


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