Le Président Fédéral écoute avec attention les différentes prises de paroles des autres participants, abordant les différents sujets à reprendre dans la dernière ligne droite de ce sommet. Victor Hardenbor a un objectif précis en tête : signer un accord de coopération avec ces trois nations aleuciennes, mais pas au détriment des valeurs westaliennes et des attentes de sa population ou plutôt de ses propres attentes. C'est un homme très prudent, beaucoup plus que son Ministre Fédéral aux affaires étrangères bien plus au fait pour ce genre de rencontre. Pour autant, en tant que dirigeant de la Grande République et représentant de son peuple, il se doit de prendre les meilleures décisions au cours de ce traité et peu parfois se montrer implacable sur certains points qu'il ne peut pas laisser passer dans ce futur traité. L'enjeu, bien moins officiel, mais plus réel, c'est les élections sénatoriales intermédiaires qui arrivent à grands pas au pays. Depuis les dernières élections, le gouvernement a opté pour une ouverture sur le monde et a multiplié les rencontres un peu partout en Aleucie et en Eurysie, accompagné de grands coups de communication dans la presse officielle et civile pour favoriser l'opinion publique à cette décision. Les répercussions réelles de cette décision sont encore un peu flou et le traité avec la Lermandie est encore très récent. Cependant, si une collaboration aussi large arrive à se dégager de ce sommet, Victor Hardenbor rentrerait au pays victorieux et avec un atout non-négligeable pour le scrutin de septembre, de quoi renforcer son pouvoir face à une opposition qui tend à se rapprocher pour s'opposer à lui et son parti.
Après la prise de paroles de tous les participants, le Président Fédéral se rapproche de son micro, de nouveau prêt à apporter son point de vue pour les différentes déclarations et nouvelles propositions ayant émergé :
Victor Hardenbor : Pour terminer sur le domaine militaire, et pour apporter une réponse assurée de notre côté, la Grande République ne voit pas d'inconvénient à accueillir des forces armées venant de vos nations dans le cadre d'opérations conjointes, d'exercices en communs ou de ravitaillement sans cadre particulier. Nos aéroports, nos bases et nos ports seront toujours prêts à recevoir vos soldats dans ces conditions, tout comme nous sommes prêt à envoyer de même, sur ces conditions, des soldats westaliens dans vos pays respectif. Mais comme j'ai pu le souligner plus tôt et qui a été très bien résumé par Monsieur Ajtzac, je pense que nous devons prendre un peu de temps et donner à notre coopération commune le temps de maturer pour que nos différents gouvernements puissent mieux se connaître à l'avenir. L'hébergement permanent de troupes sur nos bases est donc encore trop tôt pour nous, sans vouloir vous manquer de respect ou faire preuve de méfiance à notre égard, nous souhaitons simplement ne pas précipiter les choses. Tout comme la République de Lermandie, nous ne voyons pas d'inconvénient à signer un accord de défense à effet immédiat, qui pourra être enrichie au fur et à mesure de nos réussites communes. Des ajouts qui pourront potentiellement inclure l'accueil permanent de soldats sur nos bases, si nous voyons que notre coopération dans ce domaine s'avère fructueuse et au moment où notre population se sera bien plus familiarisé avec vos nations.
Pour ce qui est de l'énergie et de la science, la Grande République est tout à faire ouverte à coopérer dans ces domaines. Les autres nations de ce monde connaissent une évolution considérable dans ce domaine et apportent des avancées technologiques majeures qui peuvent leur donner un monopole à l'internationale ou des avantages économiques sur nous, pays qui sortons d'un isolationnisme plus ou moins long pour chacun. Westalia possède une certaine expérience dans le nucléaire et nos chercheurs se penchent déjà sur cette énergie depuis plusieurs années désormais. La construction de centrales nucléaires est un bienfait technologique, énergique et pour l'autonomie de toute nation qui souhaite se développer. Depuis peu, nous exploitons également quelques gisements d'uraniums, que nous enrichissons par la suite. Notre Etat-Républicain d'Horvanx possède plusieurs sites prometteurs pour l'établissement de nouvelles mines et dans le but de coopérer dans ce domaine, nous sommes également prêts à faciliter l'exportation de ce précieux métal jusqu'à vos nations, pour faciliter notre développement commun dans le secteur nucléaire, sans mentionner nos entreprises spécialisées dans ce domaine. Ainsi, un centre de recherche sur le nucléaire commun pourrait tout à fait voir le jour en Westalia, où nous serions ravis de partager nos connaissances actuelles et permettre à vos chercheurs d'apporter leur pierre à l'édifice pour ce grand projet technologique qui ne pourra qu'être une marque de notre indépendance aleucienne sur la scène internationale.
Pour ce qui est de la liste des infrastructures nécessaires établi par notre homologue akaltien, nous ne voyons aucun inconvénient à installer un siège pour notre coopération à Barba, la remarque de Monsieur Ajtzac étant partagé quant à ce choix. Pour ce qui est du siège de l'ASSTAK, l'Akaltie semble être le choix le plus assuré du fait que le domaine spatiale semble y être le plus développé. Si la Lermandie et Westalia rejoigne cette institution, il sera peut-être judicieux de renommer celle-ci avec un nom plus globale, par exemple l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes (ASNA), afin d'inclure chacun des participants. Les différentes usines et centres de recherches, non-mentionnés jusque là, pourront être répartie entre nous, suivant nos spécialités et capacités industrielles. Sauf si vous faite mention de celles que nous avons parlé précédemment, bien évidemment. Pour ce qui est du commandement militaire centrale, nous rejoignons l'avis lermandien. Nous ne voyons pas d'objections à ce qu'il soit installé à Barba, du moment qu'un centre secondaire puisse être établi en Lermandie ou en Westalia, pour mieux coordonner nos actions dans ces deux régions de l'Aleucie.
Je pense que nous commençons à nous approcher d'un accord assez complet entre nos quatre nations. Je propose de statuer sur les derniers points abordés et de commencer à récapituler l'ensemble des sujets sur lesquels nous nous sommes mis d'accord ou à revoir dans le cas contraire, pour débuter la rédaction d'un texte sur lequel nous serons tous d'accord, sauf si quelqu’un souhaite à tout prix ajouter une dernière proposition. Quoi qu'il en soit, je rends la parole à la prochaine délégation qui souhaite s'exprimer.
Le dirigeant westalien s'écarte de son micro et attend les réponses de ses homologues.
Sommet international de Barba (Westalia-Akaltie-Lermandie-Stérus) - Page 2
Posté le : 15 mai 2024 à 23:22:59
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Posté le : 13 juin 2024 à 22:05:17
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Après plusieurs heures de discussion entre les quatre dirigeants, chacun représentants un pays en Aleucie, sur le traité qui régira la future organisation internationale, les 4 représentants de leurs nations respectives, c’est-à-dire la Fédération de Stérus, la Grande République de Westalia, la République de Lermandie et l’Union des Cités d’Akaltie, ont pu réussir à se mettre d’accord sur un traité qui bouleversera l’équilibre en Aleucie.
Voici le présent traité :
Traité de Barba ASEA
Préambule
L’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne (plus communément appelée ASEA) est une organisation dédiée à la coopération économique, politique, diplomatique, militaire et scientifique dans le but de favoriser la démocratie ainsi que la coopération sur le continent aleucien. Cette organisation est donc mise en place grâce au traité de Barba.
Elle est née de la volonté des quatre États d’Aleucie (La Fédération de Sterus, la République de Lermandie, la Grande République de Westalia et l’Union des Cités d’Akaltie). Ces quatre pays sont désignés comme étant des membres fondateurs et permanents de l’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne.
I/ Charte fondamentale
Article Premier :
Les États qui signent ce traité se doivent d'être démocratiques, de respecter l’État de Droit et d’accepter le principe de séparation des pouvoirs. De plus, les États signataires se doivent d'être stables.
Article 2:
Les pays-membres de l'organisation siègent dans le Conseil de Sécurité et de Coopération (ou CSC).
Il y a 2 statuts valides :
- Les États-membres fondateurs
- Les États-membres
Article 3 :
Les États-membres (dont fondateurs) participent aux débats et aux votes dans le Conseil de Sécurité et de Coopération. Chaque pays membre possède 1 voix.
Article 4 :
Les États-membres permanents nomment un Président du Conseil de Sécurité et de Coopération par rapport à l’ordre alphabétique croissant des noms officiels des États-membres permanents (dans leur langue d’origine) pour une durée d’un an complet. Ce dernier doit arbitrer les débats et peut mettre en place des sanctions dans le cadre de l’Article 5.
Article 5 :
Le Président du Conseil de Sécurité et de Coopération doit veiller au bon déroulement des débats ainsi que de l’égale répartition de la parole. Si nécessaire, le Président du Conseil des Nations peut prononcer une sanction temporaire d’une exclusion de maximum de 1 semaine après 2 avertissements.
Article 6 :
Les États-membres se doivent de se respecter ainsi que d'accepter les différences culturelles des autres tant que cela ne contredit pas l’Article 1 ainsi que la Charte du Traité de Barba.
Article 7 :
Seuls les États-membres permanents peuvent réformer ce traité. Pour que la réforme soit validée, elle doit être soutenue à l'unanimité par ces mêmes États lors d’un vote.
Article 8 :
Les États-membres de ladite organisation doivent avoir leur capitale sur le continent aleucien. De plus, ils ne doivent pas être sous domination d’un autre État. Les États ne faisant pas partie de ladite organisation ne peuvent poser de questions que durant les conférences de presse.
Article 9 :
Tout État candidat à l’organisation doit être accepté par un vote unanime. Dans le cas d’un refus, les États-membres sont dans l'obligation de le justifier. Néanmoins, un refus peut être un refus partiel dans le but que l'État candidat puisse mettre en place des réformes nécessaires avant un futur nouveau vote.
Article 10 :
Les États-membres permanents peuvent exclure ou sanctionner par vote aux ⅔ favorable un État de ladite organisation via un vote extraordinaire si le pays ne respecte pas les articles du présent traité. Néanmoins, le Président du Conseil de Sécurité et de Coopération peut opposer son veto à l’expulsion d’un État membre.
Article 11 :
Si un État est ciblé par un vote, l'État ciblé ne pourra pas voter mais uniquement participer aux débats. Si l'État ciblé est celui du président du Conseil des Nation, son prédécesseur (par ordre alphabétique décroissant) prend la relève temporairement.
Article 12 :
Dans le cas de l’indisponibilité d’un représentant d’État-membre exerçant la présidence, ce dernier doit le déclarer. L’État-membre qui devra exercer temporairement la présidence sera le précédent États-membre ayant exercé la présidence de l'organisation (par ordre alphabétique décroissant).
II/ Charte économique/scientifique
Article 1 :
Chaque État membre se doit d’avoir des tarifs douaniers à une valeur maximum de 0% en cas de commerce entre États-membres de l’organisation. Dans le cadre d’une intégration à l’organisation, une transition négociée avec le Conseil de Sécurité et de Coopération est possible pour permettre d'arriver à la valeur maximale citée plus haut.
Article 2 :
Les entreprises publiques ou privées des États-membres peuvent s’installer librement dans les territoires de l’organisation. Néanmoins, ils devront pour ce faire s’inscrire dans un registre dédié.
Article 3 :
Les Etats-membres de l'organisation s'engagent à une coopération scientifique, économique et industrielle telle que le domaine du nucléaire et spatial. Néanmoins, un Etat-membre peut se désengager de cette coopération à la condition de ne pas mener une concurrence envers l’organisation.
III/ Charte sécuritaire
Article 1 :
Si un pays de ladite organisation est victime d’une attaque armée, cette attaque est considérée comme l’étant envers tous les membres. Les autres États devront donc prendre les dispositions nécessaires afin de venir en aide au pays concerné par l’attaque.
Article 2 :
Une coopération des autorités militaires et policières doit pouvoir être exercée entre chaque Etat-membre de l’organisation dans le cadre d’un traité d’extradition.
Article 3:
Dans le cadre de l’Article 2, l'organisation doit avoir un quartier général principal des armée des Etats-membres sur le territoire d’un Etat-membre. De plus, un quartier général secondaire devra aussi être créé dans le but de seconder le quartier général principal.
Signatures des représentants des Etats-membres fondateurs
Fédération de Sterus:
Grande République de Westalia République de Lermandie
Union des Cités d'Akaltie
Date: 15/06/2013
Et après que le dernier représentant ai signé le traité, le Consul Bondamet, représentant de la Fédération de Sterus et hôte de ce sommet, invita les 3 autres représentants de leurs pays respectifs à assister à un dîner fastueux pour fêter cet événement historique.
Voici le présent traité :
Préambule
Elle est née de la volonté des quatre États d’Aleucie (La Fédération de Sterus, la République de Lermandie, la Grande République de Westalia et l’Union des Cités d’Akaltie). Ces quatre pays sont désignés comme étant des membres fondateurs et permanents de l’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne.
I/ Charte fondamentale
Article Premier :
Les États qui signent ce traité se doivent d'être démocratiques, de respecter l’État de Droit et d’accepter le principe de séparation des pouvoirs. De plus, les États signataires se doivent d'être stables.
Article 2:
Les pays-membres de l'organisation siègent dans le Conseil de Sécurité et de Coopération (ou CSC).
Il y a 2 statuts valides :
- Les États-membres fondateurs
- Les États-membres
Article 3 :
Les États-membres (dont fondateurs) participent aux débats et aux votes dans le Conseil de Sécurité et de Coopération. Chaque pays membre possède 1 voix.
Article 4 :
Les États-membres permanents nomment un Président du Conseil de Sécurité et de Coopération par rapport à l’ordre alphabétique croissant des noms officiels des États-membres permanents (dans leur langue d’origine) pour une durée d’un an complet. Ce dernier doit arbitrer les débats et peut mettre en place des sanctions dans le cadre de l’Article 5.
Article 5 :
Le Président du Conseil de Sécurité et de Coopération doit veiller au bon déroulement des débats ainsi que de l’égale répartition de la parole. Si nécessaire, le Président du Conseil des Nations peut prononcer une sanction temporaire d’une exclusion de maximum de 1 semaine après 2 avertissements.
Article 6 :
Les États-membres se doivent de se respecter ainsi que d'accepter les différences culturelles des autres tant que cela ne contredit pas l’Article 1 ainsi que la Charte du Traité de Barba.
Article 7 :
Seuls les États-membres permanents peuvent réformer ce traité. Pour que la réforme soit validée, elle doit être soutenue à l'unanimité par ces mêmes États lors d’un vote.
Article 8 :
Les États-membres de ladite organisation doivent avoir leur capitale sur le continent aleucien. De plus, ils ne doivent pas être sous domination d’un autre État. Les États ne faisant pas partie de ladite organisation ne peuvent poser de questions que durant les conférences de presse.
Article 9 :
Tout État candidat à l’organisation doit être accepté par un vote unanime. Dans le cas d’un refus, les États-membres sont dans l'obligation de le justifier. Néanmoins, un refus peut être un refus partiel dans le but que l'État candidat puisse mettre en place des réformes nécessaires avant un futur nouveau vote.
Article 10 :
Les États-membres permanents peuvent exclure ou sanctionner par vote aux ⅔ favorable un État de ladite organisation via un vote extraordinaire si le pays ne respecte pas les articles du présent traité. Néanmoins, le Président du Conseil de Sécurité et de Coopération peut opposer son veto à l’expulsion d’un État membre.
Article 11 :
Si un État est ciblé par un vote, l'État ciblé ne pourra pas voter mais uniquement participer aux débats. Si l'État ciblé est celui du président du Conseil des Nation, son prédécesseur (par ordre alphabétique décroissant) prend la relève temporairement.
Article 12 :
Dans le cas de l’indisponibilité d’un représentant d’État-membre exerçant la présidence, ce dernier doit le déclarer. L’État-membre qui devra exercer temporairement la présidence sera le précédent États-membre ayant exercé la présidence de l'organisation (par ordre alphabétique décroissant).
II/ Charte économique/scientifique
Article 1 :
Chaque État membre se doit d’avoir des tarifs douaniers à une valeur maximum de 0% en cas de commerce entre États-membres de l’organisation. Dans le cadre d’une intégration à l’organisation, une transition négociée avec le Conseil de Sécurité et de Coopération est possible pour permettre d'arriver à la valeur maximale citée plus haut.
Article 2 :
Les entreprises publiques ou privées des États-membres peuvent s’installer librement dans les territoires de l’organisation. Néanmoins, ils devront pour ce faire s’inscrire dans un registre dédié.
Article 3 :
Les Etats-membres de l'organisation s'engagent à une coopération scientifique, économique et industrielle telle que le domaine du nucléaire et spatial. Néanmoins, un Etat-membre peut se désengager de cette coopération à la condition de ne pas mener une concurrence envers l’organisation.
III/ Charte sécuritaire
Article 1 :
Si un pays de ladite organisation est victime d’une attaque armée, cette attaque est considérée comme l’étant envers tous les membres. Les autres États devront donc prendre les dispositions nécessaires afin de venir en aide au pays concerné par l’attaque.
Article 2 :
Une coopération des autorités militaires et policières doit pouvoir être exercée entre chaque Etat-membre de l’organisation dans le cadre d’un traité d’extradition.
Article 3:
Dans le cadre de l’Article 2, l'organisation doit avoir un quartier général principal des armée des Etats-membres sur le territoire d’un Etat-membre. De plus, un quartier général secondaire devra aussi être créé dans le but de seconder le quartier général principal.
Signatures des représentants des Etats-membres fondateurs
Fédération de Sterus:
Date: 15/06/2013
Et après que le dernier représentant ai signé le traité, le Consul Bondamet, représentant de la Fédération de Sterus et hôte de ce sommet, invita les 3 autres représentants de leurs pays respectifs à assister à un dîner fastueux pour fêter cet événement historique.