Défilé en Côte d'Assad
Après avoir fait un défilé commun au sein de l'Empire, Karty et Côte d'Assad paradent désormais dans le pays assadien. Plus de 2500 militaires ont été envoyés afin de défiler, c'est une première.
La Grande Nucléarisation
L'Empire de Karty compte désormais 5 centrales nucléaires dont 19 réacteurs. De plus, plusieurs chantiers ont encore commencés, on en dénombre 12.
Ambassadeurs Kartiens
Après une escalade à la violence, Diambée a enfin rendu les ambassadeurs kartiens à leur patrie. Néanmoins, des actes inqualifiables ont été commis. 18 ambassadeurs ou politiciens ont été arrachés à leur patrie durant trois jours, mais ce n'est pas tout. Les politiciens kartiens ont été torturés ! Voici tout d'abord comment se sont déroulés les événements, à l'aide du témoignage de l'ambassadeur en chef de l'ambassade kartienne du Diambée:
Témoignage de Reinhold Kulgmän, chef de l'ambassade kartienne du Diambée:
"C'était une journée comme les autres, le soleil venait de se lever. Comme à mon habitude, je lisais les rapports du jour. J'étais un peu inquiet des récents événements, j'avais appris que Moussa Diango autorisait ses militaires a tiré sur des manifestants et notre Ministre du Culte avait pris position sur cette affaire. Avec effroi, je lis le rapport suivant:
Suite à des menaces diambéennes, l'Empire de Karty a ordonné le retour des diplomates diambéens ainsi que la destruction de l'ambassade du Diambée. Tous les ambassadeurs Kartiens doivent retournés dans l'Empire.
Je venais de comprendre que notre mission au Diambée s'arrêtait là et que dans quelques jours nous serions de retour en Karty. A peine quelques minutes après, des militaires diambéens cagoulés étaient entrés dans l'ambassade, arme à la main. Ils nous firent tous alignés et nous firent mettre à genou. Nous étions menottés avec un sac sur la tête afin de ne pas voir où nous allions. Un militaire nous chargea dans un camion et le trajet commença. Le camion s'arrêta net, et un soldat nous ordonna de sortir en fil indienne. Ils nous emprisonnèrent tous dans des cellules séparées afin de nous empêcher de communiquer. Je croyais qu'ils allaient nous exécuter d'un instant à l'autre...
Ces monstres nous ont laissés croupir des heures dans le noir, sans pouvoir manger. Pour boire, nous avions le droit à une bouteille d'eau presque vide par jour. Soudain, un soldat m'empoigna, m'emmena dans une pièce et me jeta à terre, je cru que c'était la fin. Le militaire enleva ses gants et me frappa au visage à de multiples reprises, je ne pouvais pas me défendre, j'étais menotté. Après une dizaine de minutes, la tête en sang, il me rejeta dans ma cellule et je m'évanouis. Peu après mon réveil, un militaire vint me chercher, me remenotta et me ramena dans le camion. En me chargeant à l'intérieur, je vis mes camarades, tous en piteux état...
Le trajet dura une dizaine d'heures. Le trajet terminé, nous sommes arrivés dans la capitale du Diambée. En levant les yeux au ciel, je vis avec joie, seul moment de joie que j'ai ressenti depuis des jours, un avion de chasse kartien. C'était un Falke I, traversant le ciel majestueusement. J'avais compris que le Kaiser ne nous avait pas abandonné, et qu'il avait réussi à nous libérer de cette dictature[...]
Voici donc le bilan des diverses blessures:
- Reinhold Kulgmän: lésions cérébrales
- Ambassadeur kartien: a perdu l'usage d'une jambe
- Ambassadeur Kartien: traumatisme
- Ambassadeur Kartien: couvert de bleus
- Secrétaire: a perdu l'usage d'un poumon suite à de la noyade forcée
- Secrétaire: couvert de bleus
- Secrétaire: a attrapé le tétanos
La liste est encore longue, mais les choses les plus graves ont été dites."