21/02/2015
16:48:21
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Rus've - L'Aube d'un jour meilleur, LE FEU ET LE SANG. - Page 2

Capitaine Eiriksson
Capitaine Eiriksson, Agent n°1 du BOREALIS.

Chapitre 4 : Infiltration chez l'oligarque

À Vilovka, Markus Eirikson, sous la couverture de Marcus Erikson, un homme d'affaires cantais en quête d'opportunités d'investissement, a entrepris ses premières démarches pour infiltrer les cercles influents de la ville. La soirée mondaine organisée par Dmitri Ivanov, l'un des oligarques les plus puissants de la région, représentait une opportunité cruciale pour établir des contacts stratégiques.


Avant d'entrer dans la résidence luxueuse d'Ivanov, Markus s'est présenté aux agents de sécurité postés à l'entrée. Son assurance tranquille et son aura d'homme d'affaires accompli ont contribué à dissiper tout soupçon potentiel.

Markus : Bonsoir, je suis Marcus Erikson, de Canta. Je suis ici sur l'invitation de M. Ivanov pour discuter de quelques opportunités d'affaires.

Agent de sécurité : Veuillez présenter une pièce d'identité, Monsieur Erikson.

Markus a remis son passeport falsifié, préparé par le BOREALIS avec une histoire crédible de ses activités commerciales en Eurysie. L'agent de sécurité a examiné minutieusement le document avant de le lui rendre avec un bref signe de tête, permettant à Markus de franchir le seuil de la résidence.


À l'intérieur, la soirée battait son plein. L'atmosphère était chargée d'un mélange de luxe ostentatoire et de tensions subliminales entre les invités. Markus s'est dirigé vers Dmitri Ivanov, qui l'a accueilli avec un sourire affable.

Dmitri Ivanov : Marcus Erikson, je suis ravi que vous ayez pu venir. Comment voyez-vous le potentiel économique de notre belle Vilovka ?

Markus : M. Ivanov, c'est un plaisir d'être ici. J'ai entendu beaucoup de bien de l'économie locale en expansion, surtout dans le secteur immobilier.

La conversation s'est poursuivie de manière informelle alors que Markus naviguait habilement entre les discussions sur les opportunités d'investissement et les éloges pour l'hospitalité de ses hôtes. Dmitri Ivanov était un interlocuteur astucieux, prompt à sonder les motivations et les capacités de ses invités potentiels.

Dmitri Ivanov : Vous semblez être un homme d'affaires bien informé, Monsieur Erikson. Dites-moi, qu'est-ce qui vous amène précisément à Vilovka ? Il y a tant d'autres endroits en Eurysie où investir.

Markus : En effet, mais Vilovka a un charme unique. Je suis à la recherche d'opportunités qui vont au-delà du simple retour sur investissement. Je suis intéressé par les partenariats stratégiques et les développements qui bénéficieront à la communauté locale autant qu'à mes propres intérêts.

Dmitri Ivanov a semblé satisfait de la réponse, évoquant quelques projets récents de développement urbain et de tourisme qui pourraient potentiellement intéresser un investisseur avisé comme Markus.


À un moment donné de la soirée, Markus a discrètement exprimé son désir de se retirer pour boire quelque chose de plus fort, prétextant une légère fatigue après le voyage. Il a été escorté par l'un des serveurs vers le bureau privé de Dmitri Ivanov, situé à l'écart du tumulte des invités. L'entrée dans le bureau nécessitait de neutraliser temporairement les deux gardes postés à l'extérieur. Markus a utilisé ses compétences acquises au cours de ses années de formation spéciale pour les désorienter suffisamment longtemps pour entrer discrètement. Il a fermé la porte derrière lui, plongeant dans l'atmosphère plus intime et plus sérieuse du bureau.


Le bureau d'Ivanov était impeccablement rangé, avec des étagères remplies de livres sur l'histoire de la région et des artefacts de valeur artistique. Markus a repéré l'ordinateur personnel de l'oligarque sur le bureau en acajou massif. Avec précaution, il a sorti une petite puce USB préparée par le BOREALIS, contenant un virus conçu pour infiltrer le système de sécurité informatique d'Ivanov sans laisser de trace. Après avoir inséré la puce, Markus a piraté l'ordinateur et a réussi à accéder à un fichier crypté portant le nom "Opération Torpedo". Le fichier contenait des échanges électroniques détaillant des pressions exercées sur Pavel Voronov, un concurrent direct d'Ivanov dans le secteur immobilier de Vilovka. Les messages mentionnaient des menaces voilées de révéler des informations compromettantes sur les liens de Voronov avec le mouvement révolutionnaire "La Rache", connu pour ses actions violentes contre les oligarques de la région.


Les documents révélés suggéraient que Dmitri Ivanov utilisait ces informations pour faire pression sur Voronov, l'obligeant ainsi à envisager sérieusement de quitter la région sous peine de voir sa réputation et ses affaires détruites. Markus a pris des photos discrètes des messages électroniques et des détails financiers pertinents, préparant un rapport sommaire pour le BOREALIS. Ces informations pourraient potentiellement servir de levier pour obtenir la coopération de Voronov dans la traque du commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole, en échange de la protection de ses intérêts et de sa réputation.


Peu après avoir terminé son investigation dans le bureau d'Ivanov, Markus a retrouvé Dmitri Ivanov dans le hall principal de sa résidence.

Markus : M. Ivanov, je vous remercie infiniment pour votre accueil chaleureux ce soir. Malheureusement, j'ai un vol très tôt demain matin et je devrais me retirer pour me préparer.

Dmitri Ivanov : Bien sûr, Monsieur Erikson. Ce fut un plaisir de discuter avec vous ce soir. J'espère que nous aurons l'occasion de poursuivre nos échanges à l'avenir.

Markus a échangé des politesses avec l'oligarque avant de prendre congé, se dirigeant vers la sortie où un agent discret du BOREALIS l'attendait pour le ramener à son hôtel.


L'agent du BOREALIS a conduit Markus hors de la résidence d'Ivanov et à travers les rues calmes de Vilovka jusqu'à leur véhicule discret. À bord, Markus a commencé à rédiger son rapport détaillé sur ce qu'il avait découvert ce soir-là, préparant les informations pour leur prochaine phase d'action dans la traque du commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole.
Héraldique

BOREALIS
République fédérale amnestienne


RAPPORT °1 - INFILTRATION AU RUS'VE
CONFIDENTIEL - Secret fédéral

De : Markus Eiriksen, Capitaine du BOREALIS
À : Sigrid Valensdotter, Cheffe des Services de renseignements fédéraux, Directrice du BOREALIS
Cce : Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale
Date : 26/12/2013
Objet : Rapport d'activité clandestine


Résumé de l'opération :


Ce rapport détaille les événements et les informations collectées lors de l'infiltration à la soirée mondaine organisée par Dmitri Ivanov, un oligarque influent de Vilovka. La mission avait pour objectif principal d'établir des contacts stratégiques et de recueillir des informations susceptibles de faire avancer notre enquête sur le commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole.

Détail de l'infiltration :


L'entrée à la résidence d'Ivanov a été sécurisée sans incident le 25 décembre 2013 à 20h00. Utilisant une couverture préparée par le BOREALIS, j'ai été admis sous l'identité de Marcus Erikson, un homme d'affaires cantais. Les documents d'identité falsifiés ont passé les contrôles de sécurité sans difficulté, permettant l'accès à la soirée. Lors des interactions avec Dmitri Ivanov, j'ai engagé des discussions sur les opportunités d'investissement à Vilovka, notamment dans le secteur immobilier. Ivanov s'est montré réceptif, dévoilant son intérêt pour des investissements étrangers, ce qui a facilité l'établissement du contact initial.

Profitant d'une pause sous le prétexte de rechercher un endroit tranquille, j'ai demandé à être conduit au bureau privé d'Ivanov. Une fois sur place, j'ai neutralisé temporairement les deux gardes pour permettre un accès sécurisé au bureau. Dans le bureau, j'ai utilisé une puce USB contenant un virus spécialement conçu pour contourner les mesures de sécurité de l'ordinateur personnel d'Ivanov. Cette méthode m'a permis d'accéder à un fichier crypté intitulé "Opération Torpedo".

    Contenu du fichier "Opération Torpedo" :
  • Pressions sur Pavel Voronov : Les échanges électroniques indiquent des pressions exercées sur Voronov, un concurrent immobilier.
  • Menaces de Révélation : Ivanov menace de révéler des liens de Voronov avec le mouvement révolutionnaire "La Rache".
  • Objectif : Forcer Voronov à quitter la région pour éviter la destruction de sa réputation et de ses affaires.

Analyse des documents :

L'analyse des documents a révélé des informations accablantes sur Pavel Voronov, notamment des transactions financières suspectes et des correspondances secrètes. Les preuves montrent que Voronov a effectué des paiements à des membres de "La Rache" et qu'il est impliqué dans des discussions sur des opérations visant à déstabiliser les oligarques de la région. Après avoir recueilli les informations nécessaires, j'ai prétexté un vol matinal pour quitter la soirée. Ivanov n'a exprimé aucun soupçon et a accepté mon départ avec courtoisie. Un agent du BOREALIS m'a ensuite récupéré et transporté en toute sécurité à l'hôtel.

Recommandations :

Les informations collectées offrent plusieurs pistes stratégiques. Premièrement, utiliser les preuves des liens de Voronov avec "La Rache" pour obtenir sa coopération. Deuxièmement, exposer les méthodes coercitives d'Ivanov pour le discréditer. Enfin, surveiller les transactions financières suspectes pour identifier d'autres membres de "La Rache".

Conclusions :

La mission d'infiltration a permis de collecter des informations critiques sur les dynamiques de pouvoir à Vilovka et les liens entre Pavel Voronov et "La Rache". Les prochaines étapes consisteront à exploiter ces informations pour faire avancer l'enquête et sécuriser des alliances stratégiques.

Recommandation immédiate : Approcher Pavel Voronov avec une offre de protection en échange de sa coopération, tout en maintenant une surveillance accrue sur Dmitri Ivanov et ses activités.


Capitaine Markus Eiriksen
Agent opérationnel, BOREALIS
Héraldique

DÉPARTEMENT DE LA DÉFENSE NATIONALE
République fédérale amnestienne


ORDRE 66-2 - POURSUITE DE LA MOBILISATION
CONFIDENTIEL - Secret fédéral

De : Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale
À : Sigrid Valensdotter, Cheffe des Services de renseignements fédéraux, Directrice du BOREALIS
Cce : Markus Eiriksen, Capitaine du BOREALIS
Date : 26/12/2013
Objet : Ordres supplémentaires suite au rapport n°1


Après avoir examiné le rapport détaillé soumis par le Capitaine Markus Erikson concernant l'infiltration à Vilovka et les informations collectées sur Dmitri Ivanov et Pavel Voronov, il est crucial de continuer l'opération pour approfondir notre enquête sur le commanditaire de l'attaque contre la Valhallah Høgskole.


Instructions :

    Approche de Pavel Voronov
  • Utiliser les preuves des liens de Voronov avec "La Rache" pour obtenir sa coopération.
  • Proposer une offre de protection en échange de son assistance.
  • Assurer une surveillance discrète pour garantir sa sécurité et prévenir toute tentative de fuite ou de rétorsion.

    Surveillance de Dmitri Ivanov
  • Maintenir une surveillance accrue sur les activités de Dmitri Ivanov.
  • Documenter ses interactions et transactions pour identifier d'autres connexions potentielles avec "La Rache" ou d'autres groupes subversifs.
  • Préparer des stratégies pour exposer ses méthodes coercitives, en vue de le discréditer parmi ses pairs si nécessaire.

    Suivi des transactions financières
  • Continuer à surveiller les transactions financières suspectes liées à "La Rache".
  • Utiliser les ressources du BOREALIS pour identifier et suivre les flux financiers menant à d'autres membres du mouvement révolutionnaire.
  • Collaborer avec les agences de renseignement locales et internationales pour élargir notre réseau d'informations et renforcer notre capacité de surveillance.

    Coordination et communication
  • Établir des canaux de communication sécurisés pour les rapports réguliers sur les progrès de l'opération.
  • Assurer une coordination étroite avec les autres agents du BOREALIS impliqués dans l'opération.
  • Préparer des rapports détaillés pour informer la direction de toutes les découvertes et développements significatifs.

Conclusion

La collecte d'informations critiques lors de l'infiltration à Vilovka représente une avancée majeure dans notre enquête. Il est impératif de capitaliser sur ces découvertes pour démanteler les réseaux impliqués et assurer la sécurité nationale.

Je vous remercie pour votre dévouement et votre professionnalisme. Vos efforts sont essentiels à la réussite de cette mission.


Gurithe Pedersen
Secrétaire à la Défense nationale
Vice-présidente du Conseil du Cabinet de Défense nationale



Fin de la Directive Opérationnelle
The World

LE NATIONALTING ACCEPTE LA RÉSOLUTION RELATIVE À UNE OPÉRATION DE REPRÉSAILLE SUITE À LA TUERIE DE LA VALHALLAH HØGSKOLE


Harald Pearsœn
Harald Pearsœn, chef de la majorité au Parlement, répondant à nos questions dans son bureau peu de temps après le vote de la résolution.

Le Nationalting a récemment tenu un vote crucial sur la proposition de résolution autorisant des représailles contre les responsables de la tuerie de la Valhallah Høgskole de Vilovka. Présidée par Erik Nyström, cette séance plénière s'est déroulée dans un climat de profonde émotion et de détermination, reflétant l'importance de cette décision pour la nation. Le texte, présenté par procédure constitutionnelle d'exception, posait la question : "Donnez-vous votre accord au Cabinet Nilsøn pour procéder à des représailles contre les responsables de la tuerie de la Valhallah Høgskole ?" Le vote a révélé un fort soutien à l'action proposée, avec 124 voix en faveur et 12 contre, tandis que 15 députés se sont abstenus. Ce résultat montre un consensus national, malgré les divergences politiques habituelles, pour répondre de manière ferme à cette attaque atroce. Parmi les opposants, le Parti nordique, qui détient 10 sièges, et certains indépendants, ont exprimé leurs réserves, évoquant les risques d'escalade de la violence et de pertes civiles supplémentaires.

Les débats précédant le vote ont été marqués par des échanges passionnés entre la Première ministre Åstrid Nilsøn et le Chef de l'Opposition officielle, Charlie Broadby. La session a débuté avec un discours solennel de Nilsøn, qui a réitéré la nécessité d'une réponse ferme et proportionnée. "Cette tragédie ne peut rester sans réponse. Nous devons montrer que l'Amnestie ne tolérera pas de telles atrocités sur son sol. Les responsables doivent être tenus pour responsables de leurs actes barbares", a-t-elle déclaré. Charlie Broadby, chef du Parti conservateur, a exprimé un soutien général à l'idée de représailles mais a plaidé pour une approche beaucoup plus robuste. "Nous devons montrer notre force et notre détermination sans faille face à cette barbarie. Une intervention militaire de grande envergure est nécessaire pour dissuader toute future attaque et démontrer que nous ne serons pas intimidés", a-t-il argumenté. Nilsøn a fermement rejeté cette approche, insistant sur des actions proportionnées et ciblées. "Nous devons agir de manière responsable. Une escalade militaire pourrait provoquer plus de chaos et de souffrance. Notre réponse doit être mesurée et respecter nos engagements internationaux", a-t-elle répliqué.

Les débats ont également mis en lumière divers arguments en faveur et contre la résolution. Parmi les arguments en faveur, les partisans ont souligné que les représailles ciblées assureraient que les auteurs de l'attaque soient punis, honorant ainsi la mémoire des victimes et répondant à l'appel à la justice. Une réponse ferme et précise découragerait d'autres attaques similaires, renforçant la sécurité nationale et dissuadant les futurs terroristes. De plus, réagir à l'attaque montrerait une Amnestie unie et déterminée, renforçant le moral des citoyens et démontrant la solidarité nationale. Les représailles ciblées minimiseraient également les pertes civiles et les dégâts collatéraux, tout en étant suffisamment sévères pour envoyer un message clair. Enfin, agir de manière mesurée et proportionnée respecterait les engagements humanitaires et internationaux de l'Amnestie, tout en affirmant sa position contre le terrorisme. En revanche, les opposants ont mis en garde contre le risque d'une escalade de la violence incontrôlable, aggravant la situation sécuritaire et provoquant de nouvelles attaques. Même des frappes ciblées pourraient causer des pertes civiles, alimentant le ressentiment contre l'Amnestie et radicalisant davantage la population. L'action militaire pourrait également déstabiliser davantage la région, exacerbant les tensions existantes et provoquant un conflit plus large. Certains ont craint que la réponse limitée soit perçue comme un signe de faiblesse, encourageant les ennemis à intensifier leurs attaques. Enfin, les représailles pourraient détourner des ressources militaires nécessaires ailleurs, affaiblissant les capacités de défense de l'Amnestie dans d'autres domaines critiques.

Après le vote, Harald Pearsœn, Chef de la majorité au Parlement, a été interviewé. Il a souligné l'importance de cette décision pour l'unité nationale : "Ce vote démontre que, malgré nos différences, nous savons nous unir face à l'adversité. Notre réponse sera mesurée mais ferme, visant à apporter justice aux victimes tout en évitant une escalade inutile". Pearsœn a également évoqué les prochaines étapes : "Le gouvernement va désormais travailler en étroite collaboration avec nos alliés internationaux pour identifier et cibler les responsables de cette attaque, en minimisant les risques pour les civils". Pearsœn a insisté sur l'importance de la collaboration internationale : "Nous ne pouvons pas agir seuls. Nous devons nous coordonner avec nos partenaires pour assurer une réponse efficace et concertée. La coopération internationale est cruciale pour garantir que les responsables de cette atrocité soient traduits en justice".

Le vote au Nationalting a marqué un tournant décisif pour l'Amnestie, unissant la nation dans la douleur et la résolution. Alors que les autorités préparent les actions à venir, le pays reste solidaire et déterminé à surmonter cette épreuve tragique. Les rassemblements de deuil, les discours poignants et les témoignages de solidarité ont montré une nation résiliente, prête à défendre ses valeurs et à se tenir aux côtés des familles endeuillées. La Première ministre Åstrid Nilsøn a conclu la séance par un appel à l'unité et à la vigilance : "Nous devons rester unis et résolus. Notre force réside dans notre capacité à surmonter les épreuves ensemble. Nous devons honorer la mémoire des victimes en assurant que justice soit rendue et en travaillant pour un avenir où de telles atrocités ne se reproduiront plus". Avec cette décision, l'Amnestie envoie un message clair au monde entier : la nation ne se laissera pas intimider par la violence et le terrorisme. Les jours à venir seront cruciaux pour mettre en œuvre les mesures décidées et assurer que les responsables soient punis, tout en minimisant les risques pour les civils innocents. Le pays est prêt à faire face à ces défis avec détermination et solidarité.
Chapitre 6 : Mission de reconnaissance et préparation à l'Intervention

Des membres de l'équipes F-4
Une partie de l'équipe F-4 avec au premier plan le Capitaine Markus Eiriksson.

À l'aube, deux agents du BOREALIS, Agent Tuomas Laine et Agent Kaija Mäkinen, se préparaient à quitter l'hôtel pour une mission de reconnaissance. Leur objectif était de confirmer la présence d'Alexei Morozov dans l'entrepôt désaffecté à la périphérie de Vilovka.

Tuomas Laine : Kaija, tu es prête ?

Kaija Mäkinen : Toujours prête. On y va.

Ils montèrent dans une voiture banalisée, équipée de dispositifs de surveillance sophistiqués, et se dirigèrent discrètement vers l'entrepôt. Une fois arrivés sur place, ils garèrent le véhicule à une distance sécurisée et utilisèrent des jumelles à vision nocturne pour observer les environs.

Tuomas Laine, chuchotant : Il y a du mouvement à l'intérieur. On dirait bien que notre homme est là.

Kaija Mäkinen : Oui, je vois plusieurs silhouettes. L'une d'elles correspond à la description de Morozov. On va devoir s'approcher pour en être sûrs.

Avec précaution, ils s'approchèrent de l'entrepôt, se cachant dans les ombres pour éviter d'être détectés. Après plusieurs minutes d'observation minutieuse, Kaija confirma la présence de Morozov grâce à un émetteur GPS secret qu'ils avaient placé sur son véhicule lors de leur précédente mission.

Kaija Mäkinen : C'est confirmé. Morozov est à l'intérieur.

Tuomas Laine : Parfait. Retournons à l'hôtel pour faire notre rapport.


De retour à l'hôtel, Tuomas et Kaija rejoignirent le capitaine Markus Eiriksson et les deux autres membres de l'équipe, Agent Eero Virtanen et Agent Sanna Aaltonen. Ils se réunirent dans une salle de conférence sécurisée pour planifier l'intervention.

Tuomas Laine : Capitaine, la présence de Morozov est confirmée. Il y avait plusieurs hommes armés à l'intérieur, mais rien que nous ne puissions gérer.

Markus Eiriksson : Bien. Voici le plan. Nous allons intervenir ce soir à 02:00. L'équipe se divise en deux groupes. Tuomas et Kaija, vous entrez par l'arrière. Eero, Sanna et moi, nous passerons par l'entrée principale. Nous devons neutraliser les gardes et capturer Morozov vivant. Compris ?

Tous en chœur : Compris.


Markus détailla les aspects tactiques de la mission, soulignant l'importance de la coordination et de la discrétion. Chaque agent était équipé d'un gilet pare-balles, d'une arme de poing silencieuse et d'un ensemble de gadgets technologiques pour le piratage et la surveillance.

Markus Eiriksson : Nous devons être rapides et efficaces. Souvenez-vous, notre objectif principal est de capturer Morozov vivant. Tout le reste est secondaire. Préparez-vous et soyez prêts à partir dans une heure.


À 01:30, l'équipe se réunit dans le hall de l'hôtel, prête pour l'intervention. Ils montèrent à bord de deux véhicules banalisés et se dirigèrent vers l'entrepôt.

Markus Eiriksson, en route : Gardez votre calme et suivez le plan. Nous devons réussir cette mission.

Arrivés sur place, ils se déployèrent rapidement. Tuomas et Kaija se positionnèrent à l'arrière de l'entrepôt, tandis que Markus, Eero et Sanna prirent place à l'avant.


À 02:00 précises, l'équipe lança l'attaque. Tuomas et Kaija neutralisèrent les gardes à l'arrière avec des tranquillisants, puis pénétrèrent dans le bâtiment. Markus, Eero et Sanna firent de même à l'avant, utilisant des dispositifs de brouillage pour désactiver les caméras de surveillance.

Markus Eiriksson, chuchotant : Avancez en silence. On ne doit pas alerter tout le monde.

L'équipe se déplaça méthodiquement à travers l'entrepôt, évitant les patrouilles et éliminant discrètement les gardes. Après plusieurs minutes de progression, ils atteignirent une grande salle où Alexei Morozov était en pleine conversation avec ses hommes.

Eero Virtanen : Capitaine, c'est lui. Morozov est là.

Markus Eiriksson : Sur mon signal. Trois... Deux... Un... Maintenant !

Ils surgirent dans la salle, armes levées.

Markus Eiriksson : BOREALIS ! Ne bougez plus !

Morozov et ses hommes furent pris par surprise. Certains tentèrent de résister, mais furent rapidement maîtrisés par l'équipe du BOREALIS. Un des hommes de Morozov tira, déclenchant une fusillade. Eero répliqua, neutralisant l'assaillant d'une balle bien placée. Les autres hommes, choqués par la tournure des événements, lâchèrent leurs armes et levèrent les mains.

Sanna Aaltonen, menottant un des hommes : Pas de mouvements brusques. Vous êtes tous en état d'arrestation.

Markus Eiriksson, se tournant vers Morozov : Vous aussi, à terre, maintenant !

Morozov obéit, se laissant menotter sans résistance.

Alexei Morozov : Ne tirez pas ! Je me rends !

Markus Eiriksson : Bien. Nous avons des questions à vous poser.


Une fois Morozov sous contrôle, l'équipe sécurisa les lieux et recueillit des documents et des ordinateurs pour analyse. Ils escortèrent Morozov jusqu'aux véhicules banalisés et quittèrent rapidement l'entrepôt avant que des renforts ennemis ne puissent intervenir.

Sur le chemin du retour à l'hôtel, Markus contacta la directrice Sigrid Valensdotter pour l'informer du succès de la mission.

Markus Eiriksson : Directrice, nous avons Morozov. Mission accomplie.

Sigrid Valensdotter : Excellent travail, capitaine. Ramenez-le au QG pour interrogatoire. Nous avons besoin de toutes les informations qu'il possède.

De retour à l'hôtel, l'équipe se prépara pour le transfert sécurisé de Morozov vers une installation du BOREALIS. La mission avait été un succès, mais Markus savait que le véritable travail ne faisait que commencer. Les informations que Morozov pourrait fournir étaient cruciales pour démanteler La Rache et découvrir le commanditaire de l'attaque de la Valhallah Høgskole.


Chapitre 7 : Interrogatoire sous le Lac Laogärk

Le départ du Rus've nécessitait une planification méticuleuse pour éviter toute détection ou interception par les forces locales ou les alliés de La Rache. Après l'interrogatoire initial de Morozov, le capitaine Markus Eiriksson et son équipe mirent en place une opération d'exfiltration détaillée.

Ils utilisèrent une combinaison de véhicules banalisés et de changements fréquents de moyen de transport pour dissimuler leurs mouvements. Morozov fut transféré dans une caisse spécialement conçue pour paraître anodine, dissimulant ainsi son transport sous couvert de marchandises commerciales.

Le premier arrêt fut un entrepôt désaffecté où un jet privé les attendait. Ce jet appartenait à une société écran contrôlée par le BOREALIS, garantissant une couverture parfaite pour leur départ. Les agents, en tenue civile, escortèrent Morozov à bord du jet, s'assurant que personne ne les avait suivis.

Markus Eiriksson : "Nous devons être rapides et invisibles. Pas de contacts extérieurs, pas de déviations de plan."

Eero Virtanen, vérifiant les alentours : "Tout est clair, capitaine. Prêt à partir."

Le jet décolla sans incident, quittant discrètement l'espace aérien du Rus've pour entrer dans celui de l'Eurysie, où il vola à une altitude maximale pour éviter les radars et autres moyens de détection.


Le trajet vers l'Amnestie fut tendu mais sans encombre. Le jet volait silencieusement à travers le ciel nocturne, traversant les frontières internationales sans éveiller les soupçons. À bord, Markus et ses agents se relayaient pour surveiller Morozov, veillant à ce qu'il ne tente rien de désespéré.

Kaija Mäkinen : Combien de temps encore avant d'arriver en Amnestie ?

Markus Eiriksson, regardant l'horloge : Environ trois heures. Restez vigilants.

Le silence à bord n'était brisé que par le bruit constant des moteurs. Chaque membre de l'équipe restait concentré, sachant que la moindre erreur pourrait compromettre toute l'opération.


En arrivant en Amnestie, le jet atterrit sur une piste privée appartenant à une installation sécurisée du BOREALIS. Des véhicules blindés attendaient déjà sur le tarmac pour prendre en charge Morozov et l'escorter vers la base sous le lac Laogärk.

Sanna Aaltonen, descendant de l'avion : On y est. Débarquement rapide et silencieux.

Markus Eiriksson : Morozov, pas de gestes brusques. Suivez les instructions.

Morozov, toujours sous bonne garde, fut transféré dans un véhicule blindé. L'escorte se mit en route immédiatement, prenant des chemins sécurisés et évitant toute route publique pour atteindre leur destination. La base sous le lac Laogärk était un complexe bien caché, accessible uniquement via des itinéraires spécifiques connus des agents du BOREALIS.


Le transfert de Morozov vers la base secrète du BOREALIS sous le lac Laogärk se fit à l'aube. Escorté par une équipe d'agents hautement entraînés, il fut placé dans un véhicule blindé, entouré de précautions de sécurité maximales. La base, dissimulée sous les eaux calmes du lac, était un complexe ultramoderne, inaccessible et inconnu du grand public.

Une fois arrivé à la base, Morozov fut conduit à une cellule d'interrogatoire renforcée. La directrice Sigrid Valensdotter observait tout depuis une salle de contrôle située derrière une vitre teintée. Elle surveillait chaque mouvement, chaque réaction, déterminée à obtenir les informations nécessaires pour déjouer les plans de La Rache.


Morozov fut attaché à une chaise métallique au centre de la pièce, des lumières aveuglantes braquées sur lui. Le capitaine Markus Eiriksson entra dans la salle, accompagné de deux agents spécialisés en interrogatoire, Agent Isak Rautio et Agent Mette Nyström.

Markus Eiriksson : Alexei Morozov, vous savez pourquoi vous êtes ici. Nous avons des questions, et vous allez y répondre.

Alexei Morozov, d'une voix tremblante : Je ne dirai rien. Vous n'obtiendrez rien de moi.

Markus Eiriksson, se penchant vers lui : Oh, mais vous allez parler, Morozov. Faites-moi confiance.

Les premiers jours furent marqués par des méthodes d'interrogation intensives. Privé de sommeil, Morozov subit des techniques de pression psychologique et physique, chaque session étant plus intense que la précédente.


Les méthodes utilisées par les agents étaient dignes de celles employées à Guantanamo. Morozov fut soumis à des privations sensorielles, des positions de stress et des simulations de noyade. Chaque tentative d'extraction d'information était méticuleusement calculée pour briser sa résistance.

Isak Rautio, approchant avec un seau d'eau glacée : Vous savez ce qui va se passer maintenant, Morozov. Parlez, et cela s'arrêtera.

Mette Nyström, tenant une lampe de poche qu'elle pointait directement dans les yeux de Morozov : Vous avez trois secondes pour nous dire ce que nous voulons savoir.

Alexei Morozov, à bout de souffle : Je... Je ne sais rien...

Markus Eiriksson, frappant la table : Assez de mensonges, Morozov ! Nous savons que vous êtes en contact avec les chefs de La Rache. Donnez-nous des noms !


Au quatrième jour, Morozov, épuisé et brisé, finit par céder. Ses yeux rouges et cernés témoignaient de l'épuisement extrême.

Alexei Morozov, d'une voix faible : D'accord... D'accord... Je vais parler. Mais promettez-moi que vous me protégerez...

Markus Eiriksson, croisant les bras : Vous aurez notre protection si vos informations sont utiles. Maintenant, donnez-nous des noms.

Alexei Morozov, haletant : Frederik Yevnaik... Il est l'un des leaders de La Rache. Il... Il a trois résidences. Une à Moscovka, une autre à Vladinov et la dernière à Serovka.

Mette Nyström, prenant des notes : Continuez. Que pouvez-vous nous dire de plus sur Yevnaik ?

Alexei Morozov, se tordant les mains : Il est extrêmement prudent. Il change souvent de lieu. Mais vous pourriez le trouver à l'une de ces adresses. C'est tout ce que je sais, je le jure...


La directrice Sigrid Valensdotter, qui avait observé l'intégralité de l'interrogatoire, hocha la tête, satisfaite. Elle activa un interphone pour parler directement à Markus.

Sigrid Valensdotter : Bon travail, capitaine. Faites vérifier ces informations immédiatement. Nous devons mettre la main sur Yevnaik avant qu'il ne disparaisse à nouveau.

Markus Eiriksson, se tournant vers Morozov : Vous avez fait le bon choix, Morozov. Nous allons vérifier tout ça. Et si vous avez dit la vérité, nous nous assurerons de votre protection.


Les agents emmenèrent Morozov hors de la salle d'interrogatoire, tandis que Markus se dirigeait vers la salle de contrôle pour un débriefing avec Sigrid Valensdotter. L'atmosphère était tendue mais déterminée. Les informations obtenues de Morozov étaient précieuses, et chaque seconde comptait pour traquer Frederik Yevnaik et mettre fin à la menace de La Rache.

Sigrid Valensdotter : Capitaine, préparez immédiatement une équipe pour vérifier ces résidences. Nous devons agir rapidement et efficacement. La sécurité nationale en dépend.

Markus Eiriksson : Oui, directrice. Nous nous mettons en route immédiatement.

Avec une détermination renouvelée, Markus quitta la salle de contrôle, prêt à coordonner la prochaine phase de l'opération. La chasse à Frederik Yevnaik venait de commencer, et le BOREALIS était prêt à tout pour l'appréhender.


Chapitre 8 : Mort de Yevnaik

Le retour au Rus've fut orchestré avec une précision militaire. Après avoir obtenu les informations cruciales de Morozov, le capitaine Markus Eiriksson et son équipe préparèrent discrètement leur retour. Utilisant de nouvelles identités et des itinéraires soigneusement planifiés, ils quittèrent l'Amnestie à bord d'un vol commercial, cette fois déguisés en touristes ordinaires.

À leur arrivée, ils reprirent leurs places dans la villa sécurisée de Vilovka. La villa était désormais équipée de nouveaux systèmes de surveillance et de communication, leur permettant de coordonner leurs actions avec le siège du BOREALIS en toute sécurité.

Markus Eiriksson : Nous devons être extrêmement prudents. Nos cibles sont intelligentes et bien protégées. La moindre erreur pourrait nous coûter cher.


L'équipe se divisa en petits groupes pour surveiller les trois résidences de Frederik Yevnaik à Moscovka, Vladinov et Serovka. Ils se relayèrent pour observer chaque mouvement, chaque visite et chaque livraison suspecte.

Kaija Mäkinen : L'activité est intense à Vladinov. Beaucoup de gardes armés et de véhicules blindés.

Eero Virtanen : Pareil à Moscovka. Il semble qu'il soit constamment en mouvement entre ces trois lieux.

Leur patience fut mise à l'épreuve. Les agents prirent note de chaque détail, analysant les schémas de sécurité et les horaires des gardes. Ils utilisèrent des drones et des caméras cachées pour obtenir une vue complète des propriétés et des routines de Yevnaik.


Après plusieurs jours de surveillance intense, une opportunité se présenta enfin. Yevnaik semblait avoir installé une base temporaire à la résidence de Serovka, située dans une région moins peuplée et plus facile à isoler.

Markus Eiriksson : C'est notre chance. La résidence de Serovka est moins protégée la nuit. Nous frapperons alors.

L'équipe se prépara pour l'opération, vérifiant leur équipement et finalisant les détails de leur plan. Ils savaient que l'intervention serait dangereuse, mais c'était leur meilleure chance de capturer Yevnaik.


La nuit tombée, l'équipe se dirigea vers la résidence de Serovka. Utilisant des équipements de vision nocturne et des silencieux, ils neutralisèrent silencieusement les premiers gardes à l'entrée de la propriété. Leur progression fut méthodique et rapide, chaque agent jouant son rôle à la perfection.

Eero Virtanen : Garde neutralisé. Avançons vers l'intérieur.

Kaija Mäkinen : À l'intérieur, vérifiez chaque pièce. Yevnaik doit être là.

Ils avancèrent prudemment à travers les couloirs sombres de la résidence. Des échanges de coups de feu eurent lieu lorsqu'ils tombèrent sur des gardes imprévus, mais l'équipe du BOREALIS resta en contrôle de la situation.

Finalement, ils atteignirent la chambre de Yevnaik. Le commanditaire de La Rache dormait profondément, inconscient du danger qui s'approchait.

Markus Eiriksson : Yevnaik, réveillez-vous.

Yevnaik ouvrit les yeux, abasourdi et terrifié. Avant qu'il ne puisse réagir, Markus lui administra un sédatif puissant, observant silencieusement tandis que Yevnaik agonisait lentement.

Frederik Yevnaik, paniqué : Qu'est-ce que vous faites ? Qui êtes-vous ?

Markus Eiriksson : BOREALIS. Vous allez répondre de vos actes.


Sous l'effet du sédatif, Yevnaik commença à parler, sa voix tremblante et ses paroles entrecoupées de sanglots et de justifications.

Frederik Yevnaik : D'accord, d'accord ! J'admets, j'ai commandité l'attaque contre Valhallah Høgskole. Mais ce n'était pas mon idée !

Markus Eiriksson : Alors de qui était-ce l'idée ? Parlez.

Frederik Yevnaik : C'était... c'était sous la pression de mes concurrents. Ils m'ont forcé à agir. Si je ne le faisais pas, ils m'auraient tué. Je n'avais pas le choix !

Markus Eiriksson, serrant les poings : Vous avez pris la vie de 89 innocents. Vous allez payer pour cela.


Après avoir obtenu la confession de Yevnaik, l'équipe se retira rapidement de la résidence. Ils laissèrent derrière eux un chaos contrôlé, suffisant pour retarder toute poursuite immédiate.

Kaija Mäkinen : On doit bouger. Ils ne tarderont pas à nous suivre.

L'équipe monta dans leurs véhicules et se dirigea vers un point d'exfiltration prédéterminé. Un hélicoptère du BOREALIS les attendait pour les transporter en sécurité hors du Rus've.

Markus Eiriksson : On y est presque. Restez vigilants jusqu'à ce qu'on soit en sécurité.

L'hélicoptère les emmena à un aéroport privé où un jet les attendait. Ils quittèrent rapidement le Rus've, retournant en Amnestie. À leur arrivée, ils disparurent dans l'ombre, effaçant toutes traces de leur mission.


Du jour au lendemain, Markus Eiriksson, la villa, l'hôtel et même les agents du BOREALIS semblaient n'avoir jamais existé. Leur mission avait été un succès, mais leur travail n'était jamais terminé. De nouvelles menaces se profilaient à l'horizon, et ils étaient prêts à les affronter, toujours dans l'ombre, toujours invisibles.


Chapitre 9 : la fin

Dans la salle de réunion sécurisée du BOREALIS, au lendemain de leur retour triomphal, l'atmosphère était tendue mais empreinte d'une satisfaction palpable. Les membres de l'équipe F-4, autrefois sous le commandement du Capitaine Markus Eiriksson, étaient réunis autour de la table. Sigrid Valensdotter, directrice imposante du BOREALIS, se tenait debout au centre de la pièce, éclairée par la lumière tamisée des projecteurs au plafond.

Les murs sombres étaient ornés de drapeaux nationaux et d'écrans tactiques diffusant des informations sensibles. Chaque membre de l'équipe affichait une expression mêlée de soulagement et de fierté, leurs récentes actions contre Frederik Yevnaik encore fraîches dans leurs esprits.

Sigrid Valensdotter: Mesdames et messieurs, je vous félicite pour votre travail exceptionnel lors de cette mission cruciale. Grâce à votre dévouement et votre professionnalisme, nous avons réussi à neutraliser Frederik Yevnaik selon les directives de mission. Bien que le résultat ait été regrettable, votre efficacité a été remarquable.

Les membres de l'équipe échangeaient des regards chargés d'émotion. Le visage de Markus Eiriksson scrutait chaque visage présent, reconnaissant le sacrifice et l'engagement de chacun.

Sigrid Valensdotter: De même, nous avons reçu des informations tragiques concernant Frederik Yevnaik. Il a été neutralisé selon les directives de mission, laissant un vide dans notre enquête. Cependant, son subalterne, Alexei Morozov, capturé et interrogé, subira un traitement approprié. Il restera sous notre garde jusqu'à ce que nous puissions révéler son implication au moment opportun.

Elle marqua une pause, laissant les nouvelles informations être assimilées par l'équipe avant de continuer.

Sigrid Valensdotter: En reconnaissance de vos actions exemplaires et de votre succès lors de cette mission, j'annonce que l'équipe du Capitaine Eiriksson sera officiellement baptisée Équipe F-4. F-4 signifie Force de Frappe Furtive et Féroce, reflétant votre capacité à agir de manière décisive et efficace dans les situations les plus dangereuses et complexes.

Un sourire fugace traversa le visage de Markus, fier du nom que son équipe allait porter.

Sigrid Valensdotter: Enfin, en reconnaissance de son leadership exemplaire et de son dévouement sans faille, je suis honorée de promouvoir le Capitaine Markus Eiriksson au grade de Commandant. Félicitations, Commandant Eiriksson.

Les applaudissements retentirent dans la salle, célébrant à la fois la réussite de la mission et la promotion méritée du Commandant Eiriksson.

Commandant Markus Eiriksson, avec gravité: Merci, Directrice Valensdotter. C'est un honneur pour moi de commander une équipe aussi exceptionnelle. Je vous promets que l'Équipe F-4 restera prête à toute éventualité, même dans le sommeil.

Sigrid Valensdotter acquiesça, une lueur d'admiration dans son regard.

Sigrid Valensdotter: Kaija Mäkinen, Eero Virtanen, Sanna Aaltonen, Tuomas Laine, vos contributions individuelles ont été essentielles à cette opération. Qu'avez-vous à ajouter ?

Kaija Mäkinen: C'était une mission intense, mais nous avons su travailler ensemble sans accroc. L'arrestation de Yevnaik est une victoire pour la justice.

Eero Virtanen: Les informations fournies par Pavel Voronov ont été cruciales. Nous devons rester vigilants pour éviter toute fuite à l'avenir.

Sanna Aaltonen: L'interrogatoire de Morozov a été difficile, mais nous avons obtenu des renseignements précieux. Il ne pourra pas nuire davantage.

Tuomas Laine: Je suis fier de faire partie de l'Équipe F-4. Nous serons prêts à répondre à tout ce qui se présentera.

Gurithe Pedersen, en visio: Félicitations à tous. Cette mission a montré ce que le BOREALIS peut accomplir. Continuez à être une force pour la sécurité nationale.

Sur ces mots, la réunion se termina. L'équipe F-4 se dispersa dans les ombres de la base du BOREALIS, conscients que, même en sommeil, leur vigilance resterait aiguisée jusqu'à leur prochaine mission.


MISSION TERMINÉE

Héraldique

BOREALIS
République fédérale amnestienne


RAPPORT °2 - FIN DE MISSION
CONFIDENTIEL - Secret fédéral

De : Markus Eiriksen, Commandant du BOREALIS
À : Sigrid Valensdotter, Cheffe des Services de renseignements fédéraux, Directrice du BOREALIS
Cce : Gurithe Pedersen, Secrétaire à la Défense nationale
Date : 27/12/2013
Objet : Rapport de fin de mission



Madame la Directrice,

Je vous adresse ce rapport pour rendre compte de notre récente opération visant à neutraliser Frederik Yevnaik, ainsi que pour formuler des recommandations pour l'avenir.

Résumé de la mission

Notre mission avait pour objectif principal de neutraliser Frederik Yevnaik, le commanditaire principal de l'attaque contre Valhallah Høgskole. Après avoir obtenu des renseignements cruciaux de Pavel Voronov et Alexei Morozov, nous avons coordonné une opération de surveillance intensive sur ses trois résidences principales à Moscovka, Vladinov et Serovka.

L'opportunité s'est présentée lorsque Yevnaik s'est établi temporairement à la résidence de Serovka, moins protégée la nuit. Notre équipe, désormais baptisée Équipe F-4, a agi avec précision pour infiltrer la résidence, neutraliser les gardes et administrer le poison mortel à Yevnaik, conformément aux ordres de mission. Nous avons géré la situation pour minimiser les retombées et avons procédé à l'exfiltration sans encombre.

Résultats et conclusions

Yevnaik a été intentionnellement éliminé pendant l'opération à Serovka par l'administration du poison, provoquant sa mort immédiate. Avant de succomber, Yevnaik a donné des informations essentielles confirmant qu'il était le commanditaire de l'attaque contre Valhallah Høgskole, sous la contrainte de ses concurrents. Ces révélations ouvrent la voie à de nouvelles pistes pour identifier et neutraliser d'autres membres de cette organisation terroriste.

L'arrestation simultanée du donneur d'informations clés et l'interrogatoire de Morozov ont renforcé notre compréhension du réseau et de ses ramifications. Ces éléments sont désormais sécurisés dans nos installations pour une analyse approfondie et des actions futures.

Recommandations

  • Renforcement de la sécurité des informateurs : Étant donné l'importance critique des informateurs dans nos opérations, je recommande d'évaluer et de renforcer les protocoles de sécurité pour assurer leur protection continue.

  • Formation continue et simulation d'Opérations : L'efficacité de notre équipe repose sur une formation rigoureuse et des simulations d'opérations réalistes. Je suggère d'intensifier ces programmes pour maintenir notre haut niveau de préparation opérationnelle.

  • Analyse des menaces futures : Nous devons rester vigilants face aux menaces émergentes qui pourraient exploiter le vide laissé par Yevnaik. Une analyse proactive des risques et une adaptation rapide de nos stratégies seront cruciales pour assurer la sécurité nationale.

Conclusion

En dépit des défis rencontrés lors de cette mission, l'Équipe F-4 a démontré une fois de plus son engagement inébranlable envers la sécurité et la justice. Je suis honoré de commander une équipe aussi dévouée et compétente, et je suis confiant dans notre capacité à relever les défis futurs avec la même détermination.

Je reste à votre disposition pour toute clarification supplémentaire ou instruction concernant cette mission ou nos prochaines étapes.


Markus Eiriksson
Commandant de l'équipe F-4 du BOREALIS
Les guerres ethniques au Rus’ve ravivent les inquiétudes pour les habitants du couloir Kaulthe.

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Par le Journal de Mährenie - 31 Janvier 2014
Il est difficile de déterminer la pertinence des revendications de rattachement ethniques dans une Eurysie centrale ou aucun modèle – nation unitaire, mono ou pluri ethnique, fédéral, confédéral – n’arrive à totalement endiguer les risques de conflit violent et les dysfonctionnements étatiques. C’est en tout cas comme ça que l’ancien Chancelier Kaspar Egner avait justifié sa décision de ne pas donner suite aux revendications des mouvements nationalistes espérant voir le couloir Kaulthe, cette bande de terre rattachant la Mährenie à ses territoires enclavés au sein du Rus’v, récupérés par la Confédération. C’est que la légitimité même de ces revendications ne vont pas de soi sur un plan strictement juridique. Si la Confédération Mährenienne succède au Duché de Mährenie dirigé par l’Ordre Rosique, il n’existe aucun droit particulier permettant d’attester la légitimité de notre jeune pays à récupérer des territoires qu’il n’a techniquement jamais contrôlés. Rappelons à cette fin que lorsque l’Administration Inquisitoriale a été instaurée après la chute des rosiques, le couloir Kaulthe avait déjà été annexé depuis deux ans par le Rus’ve dans un acte d’opportunisme se faisant au profit de la guerre civile.

Depuis, le sujet n’avait tout simplement pas été traité par le gouvernement, concentrant le nationalisme régional autour de questions d’avancées sociales et économiques et refusant de céder à ce que le philosophe Ethienne de Karr qualifie de « Vieux Mal Eurysien », c’est-à-dire la politique ethnique.

La situation a depuis bien changée. Malgré huit ans de vie en territoire annexé, la communauté Kaulthe du Rus’ve a renouée des liens avec notre jeune confédération. Des familles passent fréquemment la frontière – malgré le zèle des douaniers impériaux. Malgré les lois illibérales d’un régime qui ne tolère ni la critique ni la liberté d’expression, de nombreux Kaulthes annexés demeurent encore de l’autre côté de la frontière, où leurs familles vivaient avant l’annexion, et ce depuis plusieurs siècles. En bref, pas question de laisser la région être purgée, de la quitter sous prétexte que de meilleures opportunités existeraient ailleurs. Ce choix signifie que plusieurs centaines de milliers de Kaulthes vivent aujourd’hui sous la coupe d’un Empire autoritaire et subissent une certaine discrimination institutionnalisée de son administration. Cette situation difficile a poussé les populations locales à s’organiser autour de la « Tête de Pont de la Résistance », mouvement de solidarité et d’entre-aide s’étant progressivement érigé en véritable porte parole des populations annexées. Mouvement de solidarité qui n’est pas étranger aux changements de ton dans le discours public concernant les territoires du Couloir Kaulthe.

Parlant plus volontairement de « territoires occupés », le chancelier Lennard Rossmann semble vouloir amorcer une politique rattachiste, notamment pressée par la situation de guerre civile agitant notre voisin du nord. Si les récits des réfugiés de guerre et des journalistes indépendants font froid dans le dos, le point de crispation tient moins à la brutalité des indépendantistes et de la réponse armée du régime, tenus comme un triste acquis en Eurysie centrale, que le risque de durcissement du régime autour des questions ethniques et de nettoyage ethnique des populations du Couloir Kaulthe. Décrétant que cette annexion est de toute façon la marque d’un État opportuniste aux méthodes de voyou, le Chancelier a cependant tenu à rappeler les bonnes relations d’affaire entretenues par la Confédération avec son voisin du nord.

« Nous sommes enclavés entre trois pays représentant des situations différentes mais compliquées. Pas uns de ces pays n’est pas en proie à une forme larvée ou ouverte de guerre et à d’importantes tensions. La Mährenie, si elle ne veut pas être emportée dans cette tourmente, doigt dès maintenant s’impliquer en faveur de la stabilisation. »

Et c’est bien dans le but de stabiliser la région que le chancelier va, semble-t-il, demander à son gouvernement de contacter celui du Tsarat pour trouver une solution à la question Kaulthie. Si le ton se veut diplomate, le récent ultimatum du gouvernement à l’intention de l’Empire Rasken laisse penser que le temps pourrait être beaucoup plus directif en privé, une hypothèse alimentée par l’arrivée récente de l’essentiel des équipements militaires achetés par la Garde Confédération au complexe militaro-industriel kah-tanais. Cette commande, qui dote la Mährenie d’un corps armé moderne capable, selon le Commissariat à l’Intégrité Territoriale, de rivaliser avec les nations les plus équipées de l’UEE, interroge nécessairement sur les objectifs et la stratégie de la coalition de gauche au pouvoir, et la récente implication de la Mährenie dans les affaires des pays lui étant voisin.
8572
Il était environ 3h du matin lorsque soudain :
DRRIIIIIIING, DRIIIIIIIIING
Je décrocha et à l'autre bout du fil, c'était Isaka. Je ne lui avait pas parlé depuis qu'il m'avais pris la tête à Dynamo. Il avait l'air affolé :
Isaka : MEC VA VOIR SUR INTERNET Y'A UN DOCUMENT QUI A FUITE SUR LES NEGOCIATIONS

J'étais complètement interloqué, ne sachant pas quoi répondre, je lui dit simplement que j'allais aller consulter cela et que j'allais rester au téléphone avec lui.

J'alluma mon vieil ordinateur qui éclaira soudainement toute la pièce par son écran cathodique qui s'illumina d'un bleu cobalt épatant. J'ouvris mon navigateur.

▌▌▌▌▌▌▌▌▌▌▌▌
Chargement...

Après quelques longues minutes, le navigateur s'ouvrit enfin, laissant place à une grande page vierge, accompagnée de quelques boutons. Je rechercha ce que je voulais et au bout d'un autre chargement, j'atteignis enfin mon but. Je téléchargea le document puis l'ouvrit :

▌▌▌▌▌▌▌▌▌▌▌▌
Chargement...

Le document faisait 20 pages et contenait visiblement des informations importantes. Je ne croyais pas ce que je lisais. Il était marqué tous les articles uns à uns d'un traité, trouvé entre l'UEE, les Rebelles et le gouvernement de Chielminski (cet enfoiré). En défilant les pages, je me rendit compte de la profondeur du texte, qui regorgeait d'articles et d'affirmations pertinentes. A la fin du document, il y avais les signatures des dirigeants des négociations. Je n'étais pas sûr de la source du document que je suis allé vérifié instantanément : c'était le Petit Chérchére, notre journal à tous. Je n'en croyais pas mes yeux et je pense que les milliers d'autres personnes que moi qui l'avaient vu l'étaient tout autant. Je m'empressa, comme à mon habitude, de faire un poste sur les réseaux sociaux, pour faire relayer le document au maximum. Pourtant, rapidement, je me rendis compte que tous ces postes sur les réseaux et que l'article d'urgence du Petit Chérchére avaient été supprimés, et lorsque j'ouvris le document, l'ordinateur m'affichait une erreur, jusqu'à s'éteindre et ne plus se rallumer.

Mon ordinateur cassé

Soudain, je repris Isaka au bout du fil et je hurla "MEEEEEEEEERDE !". Cet ordinateur, bien qu'il datait des années 90's, m'avais coûté la peau des fesses car j'étais à ce moment ouvrier dans une usine qui avait été ravagée par les combats, j'étais donc sans emploi, sans ordinateur et avec seul moyen de communication mon téléphone haut de gamme que j'avais volé lors du pillage d'une boutique électronique auquel j'avais participé.

Isaka était encore au téléphone avec moi. Je l'entendais se questionner sur mon état physique, il pensait que j'étais blessé. Je lui répondis que ce n'était pas ça et je lui raccrocha au nez sans donner de raison, avant d'ouvrir ma fenêtre et de crier en pleine nuit que le gouvernement était composé d'enculés. Aussitôt, un tas de flics ont débarqué chez moi et m'ont coffrés. Quelle bande d'enculés. Je pouvais déjà pas saquer les poulets avant mais maintenant encore plus. M'arrêter pour avoir crié mon avis à 3 heures du matin ? Bon certes dit comme ça, c'est étrange en effet.

Quand ils m'ont coffrés, ils me posaient toutes sortes de questions pour savoir si j'étais un rebelle ou un terroriste, j'ai nié en bloc puisque c'était faux, j'avais horreur des meurtriers, j'étais juste contre le gouvernement et pour les négociations. Je niais tellement qu'ils semblaient ennuyés alors ils m'ont relâchés. J'ai appelé Isaka pour savoir s'il était disponible et il m'a répondu qu'il pouvait venir me chercher avec sa vieille Reybev au commissariat.

Le vacarme assourdissant de son pot d'échappement trafiqué l'a trahi immédiatement. Son épave de 1993 roulait encore, malgré tous les coups qu'elle a subit. Il y avait même des impacts de balle sur les portières. Je suis monté et il a engagé la conversation :
Isaka : Alors gros, pas trop fatigué de mon réveil spécial à trois heures du mat ? Encore désolé, j'ai fait des insomnies avec le feu et le bruit des combats.

Il habitait en effet dans un quartier dangereux de Dynamo, dans le Sud. Là-bas, sortir de son immeuble était dangereux. Il était devenu sans abri depuis que son immeuble avait été incendié par l'armée. Depuis, il vivait dans sa voiture, seul avec son téléphone.

Je lui répondit :
Yalov : Mec, tu m'as exténué, j'ai fini au comico de ta faute, ça t'avais pas suffit de me faire chier y'a plusieurs moi ? J'avais coupé les ponts, je t'avais dis d'arrêter et t'es revenu sans prévenir. On dirait que tu peux pas te passer de moi haha !

Isaka semblait dans ses pensées, conduisant vers un point non défini. Soudain, j'enchaîna sur la conversation :
Yalov : On va où au juste ?

Isaka : J'en n'ai aucune idée, mais tout ce que je sais c'est cap vers le Nord, on se casse de la Chérchérie.

Yalov : T'es sérieux ?! MAIS ARRÊTE TOI MOI JE RESTE ICI, C'EST BIENTÔT LA FIN MEC !
J'ai hurlé comme si j'avais été tué pour qu'il s'arrête mais il restait à conduire, dans ses pensées, je pensais même qu'il était drogué.

Yalov : ARRÊTE TOI CONNARD, HE HO FAUT SE REVEILLER !
Je lui ai mit une claque pour le sortir de ses pensées mais il restait de marbre

Yalov : ISAKA JE VAIS TE BUTER SI TU T'ARRÊTES PAS MAINTENANT.
Dans la panique, j'ai cassé la vitre de sa voiture et j'ai tenté de défoncer la porte avec ma jambe, et dans le feu de l'action, je me suis jeté par la portière, en plein milieu de la route, à 6h du matin, dans le froid. Isaka continuait de tracer sa route. Il a jeté un regard en arrière, vers moi, avec les larmes au bord des yeux. J'ai couru pour le rattraper mais en vain. J'avais l'impression qu'il m'en voulais d'avoir pas fuit, mais moi j'avais confiance je savais que c'était bientôt fini.

J'ai encore une fois hurlé comme si on m'avait poignardé, en plein milieu de la route, seul, sous la pluie, fou de rage. J'ai crié, crié, mais pourquoi ?

Je suis retourné chez moi, et fou de rage, j'ai tout cassé, tout était en miette. J'étais en larmes, seul, essoufflé. J'ai crié, encore une fois, les voisins tambourinaient à ma porte, se demandant ce que je faisais. J'ai reconsulté mon téléphone une dernière fois, avec l'horrible aversion contre la vie, et le document n'avait pas refuité, il avait été publié officiellement. J'ai lu les premiers articles pour voir si c'était une vraie mascarade ou non, et ce que je lisais était dingue.


Equipe de Négociations de l'UEE
Traité de Dynamo
Ce communiqué est un document officiel de l'Union Economique Eurysienne.
Il concerne les négociations au Rus've

Courte préambule : La Guerre Civile au Rus've est une des pires atrocités du XXIème siècle. On parle ici d'une des plus grandes catastrophes humanitaires de l'histoire de l'Eurysie en terme de nombre de morts civils. Il est important de poser les bases d'une paix stable par un traité officiel trouvé entre un camp neutre et celui des rebelles.

Article 1 : Le cessez-le-feu doit être immédiat entre tous les camps. Chaque camp qui violera ce cessez-le-feu sera réprimandé d'une intervention des forces armées à son égard.
Article 1 bis : L'article 1 vaut également pour la Rache.

Article 2 : La Chérchérie du Nord devient un Etat indépendant d'Eurysie Centrale, sous occupation TEMPORAIRE de l'Union Economique Eurysienne le temps de la mise en place d'une vraie démocratie et d'apaiser les tensions dans le territoire. Chaque parti qui s'opposera à la souveraineté Nord-Chérchére s'expose à des sanctions importantes de la part de l'Union Economique Eurysienne.
Article 2 bis : L'Union Economique Eurysienne s'engage à ne pas rester sur le territoire Nord-Chérchére après la mise en place d'une vrai démocratie afin de ne pas être accusé d'ingérence
Territoire de la Chérchérie du Nord Indépendante
Territoire de la Chérchérie du Nord Indépendante

Article 3 : Une nouvelle constitution doit être rédigée pour le Rus've afin d'instaurer un régime fort et plus fiable que le précédent, empêchant les failles présentes depuis les années 1990. La constitution sera rédigée par les plus importants représentants de chaque bord politique Rus've, à l'exception de ceux présents dans le gouvernement provisoire d'après la mort du Tsar (exemple : Ambrozei Chielminski). La constitution devra être rendue officielle et devra être mise en œuvre avant l'année 2015. Pendant la période sans gouvernement, le pays sera dirigé par l'Union Economique Eurysienne pour éviter une anarchie sur le territoire.

Article 4 : Un tribunal spécifique à la Guerre Civile du Rus've sera créé afin de juger et condamner les criminels de guerre ayant sévi durant cet infâme chaos. Il ne sera fermé que lorsque ce dernier aura décidé que son travail est terminé. Son nom sera le Tribunal Spécial de la Guerre du Rus've (TSGR). Il aura le droit de condamner qui que ce soit, y compris des hauts représentants politiques.

Article 5 : Afin de respecter le cessez-le-feu au maximum, il est prié aux forces étrangères présentes militairement sur le territoire de le quitter (Amnestie). Seules les forces neutres de l'Union Economique Eurysienne (présentes pour pacifier et sécuriser) seront autorisés à rester pour éviter l'anarchie et le grand chaos.

Le présent accord a été rédigé et ratifié par : Ivan Gradvosk-Moskva (Tcharnovie), Olivia Semmler (Rasken), Mikhaïl Ladisky (Second Souffle, Chérchérie du Nord), Konstantin Zavoidsky (Républicains Nord-Chérchéres), Robert Vladislav (Gouvernement Rus've).


Je n'en revenait pas. Ces connards qui avaient eu le culot de faire s'affoler le pays à 3h du matin étaient devenus nos héros. Ils nous avaient libérés de cette tyranie Rus've. Même les Rus've allaient enfin être libre. Je pense que je n'étais pas le seul à être si heureux, vu que les gens paradaient dans les rues... y compris les rebelles qui paradaient fusil à la main ! Je n'avais pas les mots c'était enfin la fin d'une guerre. Il était tôt dans le matin mais tout un pays était levé pour célébrer la libération d'une infâmie. J'ai qu'un seul mot à dire après ça, vive le Rus've et la Chérchérie du Nord libres !

Parades rebelles à Dynamo deux jours après la signature du traité
Parades rebelles à Dynamo deux jours après la signature du traité
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