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Activités étrangères en Drovolski - Page 2

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Primauté de la constitution, une vision teylaise.

Blason

Ecrit par : Armand Dupieux.
Le : 21/12/2015.


Au Royaume de Teyla, nous avons coutume de dire que l'honneur d'une nation se vérifie au respect qu'elle donne envers les traités qu'elle a signés. Toutefois, il serait naïf de croire que tous les pays possèdent une doctrine juridique aussi raffinée, si noble et où l'honneur et le respect sont des valeurs immuables. Une volonté de fer s'abat sur notre classe dirigeante à respecter les engagements du Royaume de Teyla pris sur la scène internationale par les anciens gouvernements ou l'actuel gouvernement. J'en veux pour preuve, le Pacte Teyla-Zélandia signé au XVIᵉ siècle et qui est toujours respecté tant par le Royaume de Teyla que les différentes composantes de la Confédération de Zélandia. Nos honorables juristes et politiques ont, à l'époque de l'écriture de la constitution, datant de mille neuf cent quarante-huit, mis des garde-fous judicieux, marquant notre intelligence. Ainsi, la constitution dispose que tout traité international se doit de se conformer aux règles constitutionnelles du Royaume de Teyla. Si la Cour Royale Constitutionnelle, composée d'excellents juristes, juge un traité contraire à la constitution, alors ce traité ne peut être ratifié par l'Assemblée nationale. Nul ne peut contrevenir à cet état de fait.

La crise naissante entre le Drole-volski (je ne vois aucun autre qualificatif pertinent pour ce pays, outre "bizarrerie") et le Haut-État d'Altrecht est révélatrice du manque de rigueur juridique dont souffrent certaines nations, mais aussi que la question de la primauté de la constitution fait toujours débat sur la scène internationale. Premièrement, sans connaître l'échange de missives, donc sans avoir toutes les informations à ma disposition, je trouve que l'une des nations a rendu publique l'affaire n'est pas une bonne méthode. Enfin, peut-on parler de nation avec le Drolve-volski, je vous le demande ? Outre les bienfaits politiques, afin d'attiser le nationalisme des melsolvardiens, cela n'apportera que des soucis à cette nation, qui a dévoilé des contenus de missives dans la presse internationale. Nul ne peut douter d'où viennent les informations dans l'AGP.

Outre cette considération passante dans mon esprit, cette histoire démontre que le droit est aussi une affaire politique et d'interprétation. Nous avons deux visions différentes du droit, mais cette vision différente provient d'une différence culturelle et politique profonde. La crise naissante était prévisible, mais analysons de plus près la situation, pour savoir qui est en tort. Je veux commencer mon propos en soulignant que la question de la primauté de la constitution semble avoir été réglée au niveau international pour certaines organisations internationales, l'Organisation des Nations Démocratiques par exemple, mais je dois avouer que les relations bilatérales souffrent d'un manque d'une entité juridique internationale criant. Le droit repose sur un équilibre qui doit être constamment respecté. Lorsque celui-ci n'est pas respecté ou qu'une des parties considère que l'équilibre n'est pas respecté, alors il revient à une entité indépendante d'émettre une décision sur la situation qui fera office de "loi".

Or, vous conviendrez, cher lecteur, qu'il n'existe aucune entité ayant ce rôle à l'international. Elles peuvent exister à l'intérieur des organisations internationales à travers les tribunaux nationaux, mais concernant les relations bilatérales, nous ne pouvons compter que sur la bonne volonté des nations. Certains États revendiquent une conception absolue de leur souveraineté et refusent toute ingérence dans leur ordre juridique interne. Ces nations sont souvent des nations très à droite de l'échiquier politique ou refusant tout ordre international. Elles n'ont souvent aucune considération pour le droit international de manière générale. Il serait plus juste de dire qu'elles n'ont aucune envie de bâtir un droit international. D'autres, à l'image du Royaume de Teyla, estiment qu'au contraire la souveraineté nationale n'est pas absolue et qu'il est préférable de s'engager dans des traités qui peuvent à première vue sembler une perte de souveraineté, mais qui se révèlent in fine être un gain de souveraineté. Les traités de libre-échange sont un bon exemple de la doctrine teylaise. Ceux-ci sont vus comme un moyen d'action et de contrôle indirect des normes sur un pays étranger. Le Royaume de Teyla a tout intérêt à signer des traités de libre-échange tout en dictant des normes communes sur les produits entrant sur le marché teylaise. Un traité gagnant-gagnant.

Pour en revenir à notre sujet, le Haut-État d'Altrecht s'appuie sur une conception absolue de la souveraineté nationale. Bien que je comprenne la décision de la nation au regard de sa constitution, n'était-il pas du devoir des politiques de s'assurer que le traité se conformait à la loi d'Altrecht quelle que soit la situation ? De plus, si la constitution est au-dessus de la loi, il aurait été plus honorable de mettre une disposition dans le traité permettant à une partie de se retirer du traité. Je crains qu'une telle disposition ne soit pas mise dans le traité, au regard des informations que nous avons grâce à l'AGP. Je ne remets pas en cause la non-constitutionnalité des traités, je crois le jugement juste et sincère. Mais le jugement révèle une incompétence de la classe dirigeante d'Altrecht ou un processus de ratification trop hâtif. Une telle chose ne serait pas arrivée au Royaume de Teyla, assurément.

Mais la faute n'est pas entièrement due à Altrecht. Les autorités du Drole-volski savaient bien la vision d'Altrecht concernant la primauté de la constitution. Ne pas prendre en compte cet élément lors des négociations relève, au mieux, d’un manque de compétence, au pire, d’une naïveté diplomatique coupable. Deux visions du droit international s'opposent en ce jour, dont l'une des nations joue avec la presse, ce que je regrette profondément. L'Altrecht a beau être en tort, nul ne peut jouer avec le droit dans la presse internationale. Le droit est un art sacré qui doit être préservé des querelles enfantines entre les États. Nous l'avons compris au Royaume de Teyla depuis les temps anciens.

En l’absence d’un consensus sur la hiérarchie des normes juridiques entre États, cela devient un concept conflictuel que devront trancher les tribunaux nationaux, de manière indépendante des hommes et femmes politiques, pour que les parties soient préservées et ne se sentent pas lésées. Lorsqu'on ne peut remettre en cause un droit international, les nations remettront en cause la justice nationale des autres nations, ce qui sera un danger bien plus grand pour ceux qui veulent défendre la souveraineté nationale. La décision d'Altrecht, bien qu'elle se base sur sa constitution, n’aurait-elle pas dû faire l’objet d’une réflexion plus approfondie sur les conséquences internationales et sur la nécessité de préserver l'équilibre entre la souveraineté et les engagements internationaux ?
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Les rayons du soleil passaient à travers les hautes fenêtres cintrées, illuminant les dorures des lambris ainsi que le poli du bureau, tout en bois d’olivier. Philippos Adrastos, Ministre des Affaires Étrangères, relisait avec attention la lettre venue du Drovolski. Une possibilité d’emploi, un postulat d’alliance commerciale, mais surtout une proposition excentrique : implanter une usine de soupe à la tomate utilisant le Beno-10™ sur le sol némédien.

Il resta un moment silencieux à relire certains passages avec une moue à peine consciente. L’idée d’un partenariat économique ne le dégoûtait pas, bien au contraire. Mais une implantation industrielle si rapide ! cela méritait plus d’attention.

Il était sur le point de rédiger sa réponse, sa plume déjà trempée dans l’encre, le téléphone, dans le coin du bureau, sonna, brisant le calme.

"Adrastos Ministre des Affaires Étrangères de la Némédie, je vous écoute."

Un léger souffle au bout du fil, puis une voix maîtrisée, posée :

Pays anonyme : "Excellence, j’interviens au nom d’un gouvernement ami. Pour des raisons évidentes, je vous demanderai de ne pas faire mention de ce contact dans vos réponses officielles."

Philippos redressa la tête, attentif.

"J’écoute."

Pays anonyme : "Nous avons appris que le Drovolski vous proposait l’implantation d’une de leurs entreprises. Ce n’est pas la première fois qu’ils s’y prennent de la sorte. Je vous demande la clarté : plusieurs États y ont été conviés. Ceux qui ont accepté se débattent encore dans les tourments. Ces entreprises que vous voyez comme des partenaires économiques sont en fait d’énormes pollueurs. Le Beno-10™ est une substance qui demeure profondément opaque : son impact environnemental est lourd et les rapports sanitaires sont souvent tendancieux, voire falsifiés."

Philippos plissa les sourcils. La voix continua :

Pays anonyme : "Le Drovolski a pour modèle un développement industriel aggressif dont la banalité de l’argumentation dissimule les dangers de la pratique (Pollutions . . . ). Partis pour s’établir, ils agissent sans contrôle. Entre diplomates sérieux, nous vous conseillons simplement de rejeter sans accuser tout en prenant vos distances, la Némédie ne mérite pas d’être le prochain laboratoire à ciel ouvert."

Puis la ligne se coupa, d’un trait.

Philippos resta songeur un instant avant de laisser échapper un long soupir. Il repoussa le brouillon de sa première réponse à la lettre envoyée bêtement, aux poubelles, et en prit une vierge. Cette fois, le mouvement de sa plume sur le papier s’effectua avec l’assurance nouvelle d’un bon mouvement de conviction. Il remerciait poliment le Drovolski pour sa proposition, saluait son ambition, mais déclinait fermement l’implantation des usines étrangères, au nom de la sécurité, de la souveraineté mais surtout de l’environnement némédien.
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Blague de Polk (1)


Un Polk visite le Drovolski. Perturbé par le décalage horaire, il arrête un Mesolvardien dans la rue et le complimente :

— On dit que la Polkême a les nuits les plus noires et les plus profondes du monde, mais celles de votre pays le sont encore davantage !

Le Mesolvardien le regarde, étonné.

— La nuit ? Mais il est midi ! Ce que vous voyez c'est de la fumée de nos centrales !


La morale : la morale de cette plaisanterie est que l'industrie peut être plus performante que la nature, mais les fumées du Drovolski ne permettront jamais de voir les étoiles.
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Blague de Polk (11)


Un Polk entre dans une librairie mesolvardienne et demande au vendeur :

— Avez vous des livres de développement personnel ?

Le Mesolvarde secoue la tête, avouant qu'il ne sait pas ce que "personnel" signifie.

— Dans ce cas, avez vous des livres de cuisine ?

A nouveau, le Mesolvarde secoue la tête, expliquant qu'il ne sait pas ce que "cuisine" veut dire et qu'il ne mange que de la pâte nutritive fournie par l'Etat.

Contrarié, le Polk demande encore une fois :

— J'imagine que vous n'avez pas non plus de livres sur l'art et la culture au Drovolski ?
— Ah si ! répond le libraire tout heureux : ils sont rangés au rayon science-fiction !


La morale : la morale de cette plaisanterie est que le Drovolski est un pays sans culture et déshumanisé et qu'il n'est souhaitable pour personne d'y vivre.
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Blague de Polk (13)


Deux tatares, un Translave et un Mesolvardien menacent d'en venir aux poings dans le désert. Un Polk curieux s'approche et demande :

— Mais pourquoi vous battez vous ?
— C'est une querelle territoriale d'une grande importance, répondent les deux tatares, ce salaud cherche à me voler ma terre !

Embarrassé, le Polk propose d'arbitrer le conflit :

— Peut-être pourriez vous partager à égalité.

Les deux tatares sont enchantés par l'idée, ils se penchent et chacun repart avec un cailloux.


La morale : la morale de cette plaisanterie est qu'à l'est de la Polkême, les terres sont stériles et laides, et le peuple tatare se les dispute comme si elles avaient la moindre valeur.
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Blague de Polk (15)


Au Drovolski, un homme très énervé entre dans un bâtiment d’État et demande pour se plaindre.

— Bien sûr, répond l'hôtesse d'accueil, si vous avez une plainte vis-à-vis de la nourriture, allez en salle 1. Si vous avez une plainte vis-à-vis des services publics, allez en salle 2. Et si vous avez une plainte vis-à-vis de la politique, allez directement à l'usine de recyclage.


La morale : la morale de cette plaisanterie est que le Drovolski est un Etat totalitaire où il est impossible de se plaindre sans être odieusement tué.
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Blague de Polk (17)


Le bureau de propagande du Drovolski lance une nouvelle campagne d'affichage pour protéger son marché intérieur. "Attention Mesolvardiens, n'achetez pas de fruits qui viennent de Polkême !"

Devant l'affiche, un Mesolvardien demande à son voisin :

— Et comment savons nous si les fruits viennent de Polkême ?
— C'est simple, répond son voisin, ce sont ceux qui ont du goût.


La morale : la morale de cette plaisanterie est qu'a force de surexploitation des sols, le Drovolski a rendu ses terres infertiles et la nourriture y est peu qualitative comparé à l'agriculture traditionnelle polk.
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Actualité non médiatisé


31/05/2016

À travers toute la Némédie, alors que plusieurs projets d’infrastructure sont en cours, vient de s’enclencher une vaste campagne de recrutement, sur tous les territoires apparaissent affiches et tracts invitant la population à se rendre sur les chantiers du Drovolski. Il s’agit de la suite des accords récemment signés entre le gouvernement némédien et le Drovolski, de façon à recruter notamment les plus pauvres de la Némédie en leur promettant une chance de « vivre correctement » grâce à un travail à l’étranger.

Les slogans sont des plus visibles : "Un travail pour une vie digne", "Le Drovolski a besoin de vous", "Construisez votre avenir", sont imprimés dans les gares, collés sur les murs des villages, fixés aux arrêts de bus, placardés dans les écoles et les bâtiments administratifs. L’intention est claire, donner une chance de partir aux plus démunis pour travailler et nourrir correctement leur famille.
D’ores et déjà, d’après certaines associations locales, plus de 100 000 personnes ont déjà réagi à l’appel en appelant directement les services de régularisation spécialisés, disponibles dans les préfectures et les agences administratives régionales. Dans certaines petites communes, les files d’attente pour obtenir des informations s’allongent, et des témoignages circulent sur des familles entières prêtes à envoyer au moins un ou plusieurs de leurs membres partir travailler au Drovolski.

Le dispositif est d'ailleurs bien huilé, des centres d’enregistrement provisoires se sont multipliés à travers toute la Némédie, où des agents sous des tentes blanches portant les slogans officiels remettent des fiches, exposent les "opportunités" et collectent les premières inscriptions. Dans plusieurs localités, notamment au sud et au centre du pays, ont déjà détourné des cars spécialement affrétés pour transporter les premiers contingents de volontaires aux centres de préparation, en vue de leur départ.
La joie, pour une fois, et peut-être de l’inquiétude. On n’a pas trop le choix de tout ce qu’il va vivre. Pour certains il est question d’un exil subi plutôt que choisi. Pour d’autres, c’est, disent-ils une "marchandisation des pauvres", alors que leurs conditions de travail sont évoquées dans des documents officiels de nombreux pages mais difficiles à lire. Mais sur le terrain c’est la misère et l’angoisse face au manque de travail qui grignote lentement les consciences et paraît peu à peu cela dit souvent comme un dernier appel pour bien des gens.

Pour répondre aux premières inquiétudes et aux critiques qui émergent, le gouvernement némédien se veut rassurant. Dans une déclaration mise à la disposition des radios nationales et reprise par la presse, les autorités affirment que " toutes les garanties ont été prises " pour que les travailleurs soient "convenablement traités" et "protégés" une fois arrivés au Drovolski. L’Etat a "scrupuleusement négocié" les clauses des contrats pour garantir des salaires réguliers, des logements décents et des conditions de travail "respectueuses de la dignité humaine".

L’Etat redouble les interventions sur la place publique pour faire de l’opération "une immense opportunité", tant pour les personnes concernées que pour l’économie nationale. Un haut responsable de la cellule a même déclaré hier : "C’est une chance historique de bâtir des ponts d’amitié avec nos partenaires, de lutter contre la pauvreté, et de permettre à chacun d’espérer en un avenir meilleur."
l’État a également précisé qu'il organisait l’ensemble des convois de départ : transports encadrés, procédures de visa accélérées, prise en charge administrative, sont les mesures promises. Dans certaines régions, le versement d’une prime de départ serait même envisagé comme une incitation à partir.

Voix fournies, des membres du gouvernement mettent en avant cette initiative comme une réponse potentielle à la surpopulation des campagnes, à l’occasion d’un manque de terres, de ressources et de boulot devenu un problème structurel. En ce sens, le départ d’une partie de la population active serait présenté comme une manière de "soulager" les campagnes, de "donner un coup de pouce" aux communes les plus engorgées, mais aussi en apportant des devises au pays par le canal des expatriés à travers l’envoi de leurs salaires.
Dans les rues, dans les écoles, dans les marchés, le débat fait rage. Si certains saluent l’idée d’un nouveau départ, d’autres murmurent que ce sont les pauvres qui sont sacrifiés pour sauver un modèle épuisé.
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Procédure d'accueil des navires FLO600 :



Procédure :


  • À l’arrivée dans notre espace maritime, deux navires de police escorteront les navires en faisant évacuer les autres bâtiments autour d’eux afin d’assurer la sécurité de tous les Altrechtois et des navires de commerce.
  • À l’arrivée au port, aucun autre navire que les leurs ne sera autorisé à quai ; le port sera entièrement vidé.
  • Un dispositif de 60 policiers, dont des Inquisiteurs, sera présent à l’arrivée des navires et jusqu’à leur départ.
  • Aucun militaire mésalvardien ne sera autorisé à débarquer.
  • Aucun matériel de grande envergure ne sera autorisé à quitter le navire ; les réacteurs FLO600 devront rester à bord.
  • Enfin, après la fin de l’opération, les policiers escorteront les deux navires mésalvardiens hors de nos eaux territoriales, en appliquant la même procédure qu’à l’aller.

Communication publiée par le Ministère de l’Intérieur à la suite de l’accord conclu entre les deux nations. Procédure rendue publique et accessible à l’international.

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Développement des voitures électriques en Sylva : une opportunité pour les fournisseurs miniers de Drovolski, Rasken et Everia ?

La récente politique de développement des véhicules électriques dans les villes sylvoises, dans le cadre d'une électrification des moyens de transport de manière à limiter la consommation pétrolière et mettre à profit les énergie propre du Duché, pourrait représenter un nouveau marché pour l'ensemble des fournisseurs de métaux stratégiques (cobalt, lithium, néodyme, nickel...) nécessaires pour les condensateurs et moteurs électriques. Si la demande prévue pour le moment est encore modérée et limitée aux petites citadines et deux roues, il est fort probable que se fasse une coopération avec des constructeurs de la République Translavique, elle aussi en passe de lancer l'électrification de son réseau de transport (pour mettre à profit ses réacteurs nucléaires démesurés). Un second élément moins probable, mais non négligeable pourrait également démultiplier le marché de l'électrique sylvois : une volonté d'exportation à l'étranger et de positionnement du constructeur Agouti comme marque mondialement reconnue pourrait créer une demande assez inédite pour les fournisseurs miniers. La plus grande incertitude à ce niveau-là est le caractère assez « timide » du fabricant sylvois qui, jusque-là, se contentait du marché de niche sylvois avec une assez maigre prise de risque.

Si l'industrie de la voiture électrique venait à prendre de l'ampleur en Sylva, il n'y a aucun doute que la BMS, servant d'intermédiaire entre fournisseurs miniers et industriels, entame des rapprochements plus étroits avec ses contacts pour développer des ententes sur le long terme. S'il le faut, un ensemble de garantie d'achat, investissements et avances pourraient être fournies pour sécuriser ces approvisionnements stratégiques et garantir les besoins du secteur automobile.
D'autres experts économiques s'inquiètent toutefois des choix de fournisseurs, jugés comme soumis à des aléas potentiellement importants. Entre le Rasken qui semble reposer sur une poudrière est-eurysienne, l'Everia dans une position de litige avec ses voisins, et le Drovolski qui est le Drovolski, il y a de quoi s'interroger sur la pérennité de ces échanges et de cette industrie. D'autres experts géopolitiques, considérant la diligence avec laquelle Sylva s'est impliquée dans la crise anterienne, s'inquiète que le Duché ne s'engage encore dans une nouvelle succession de points de tension. Ces propos seraient selon certains à nuancer, arguant que les points de tension évoqués sont loin de s'approcher de la guerre comme l'ont fait l'Ouwanlinda et Antegrad.

Politiquement, le gouvernement sylvois voit qui plus est dans cette nouvelle direction une opportunité d'allier ces rapprochements économiques et industriels avec davantage de proximité politique. Si le Drovolski est sur ce plan-là déjà très proche du Duché, Rasken est avec surprise assez distant (l'essentiel de la relation sylvo-raskenoise étant plutôt sylvo-Apex) et l'Everia pourrait se réduire à « une distante relation ». Considérant l'ampleur de ces partenaires commerciaux, le gouvernement a très clairement exprimé sa volonté de concrétiser cette proximité avec des ententes plus approfondies, sans pour autant en développer la nature.
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