
L'hôpital Bonsecours utilise depuis 2002 un agent mutagène à visée génothérapique. En effet, la faible longévité des travailleurs a motivé l'empire à initier un fonds pour améliorer le patrimoine génétique des ouvriers. Les agents viraux sont développés directement à
l'hôpital, mais pour des questions de bruit et de salubrité, les tests sont réalisés dans les
sous-sols du bunker de LHV, inutilisés pour le moment par le complexe nucléaire. La génothérapie vise à faire pénétrer des gènes dans les cellules d'individus pour traiter des problèmes d'ordre génétique. À Drovolski, la méthode est appliquée sur les fœtus pour maximiser les chances de réussite et éviter la chimérisation des tissus. L'agent le plus abouti est l'OCCID-A2, qui vise à remplacer et compléter des allèles en les mutant et à surexprimer des protéines particulières.

Agent OCCID-A2L'utilisation de vecteurs viraux pour transporter les gènes est principalement due à l'efficacité de la contamination. En effet, utiliser des virus très contagieux et contre lesquels le système immunitaire ne possède pas de réponse permet une rapide mutation de l'ensemble des cellules de l'organisme incriminé. Utiliser un virus permet d'incorporer le génome du virus au noyau des cellules, mais aussi de reproduire des virus dans la cellule infectée en formant de nouveaux virus dans les ribosomes, assurant un cycle complet d'infection grâce à une phase d'encapsulation et de réémission des virus dans la circulation générale de l'organisme. Après la mitose, les cellules filles possèdent la mutation mais ne produisent plus le virus, sans atténuation des mutations apportées par la génothérapie. Pour réussir une rétrotranscription de l'ARN dans le noyau cellulaire, le choix a été fait d'utiliser des rétrovirus, assurant la pérennité des mutations. La stratégie de Bonsecours est de modifier les gènes mis en cause dans le développement de maladies et de maximiser le développement rapide des organes. Les principales réussites concernent des organes d'ordre sanguin et viscéral. La grande difficulté est de bien cibler les gènes à favoriser et à détruire. Pour ce faire, le laboratoire est contraint de réaliser de nombreux essais-erreurs conduisant à des résultats surprenants. Le manque de volontaires n'est cependant pas un problème grâce à la politique de
volontariat commis d'office, un héritage du système de conscription militaire.

Thérapie géniqueLe traitement de Bonsecours vise principalement à la modification de la réactivité de l'organisme pour générer les organes et modifier certains traits d'intérêt pour l'empire,
gardés à la discrétion de l'hôpital. En plus d'un traitement cytoplasmique, une thérapie par cellules CAR-T est réalisée. Cela permet d'interrompre la réponse immunitaire grâce à un prélèvement de lymphocytes T puis leur réintroduction après inhibition, car les récepteurs d'antigène chimériques sont spécifiquement dirigés contre les récepteurs de surface spécifiques aux autres virus.
Cette thérapie englobe de nombreux ajouts différents conduisant à l'ajout de multiples gènes codants. Cette forme d'augmentation génique est la thérapie de remplacement génique, un traitement pour les troubles récessifs et l'ajout de gènes fonctionnels supplémentaires. Dans la majorité des cas, le traitement implique l'extinction de gènes dominants ou la modification plus appropriée en vue d'améliorer le fonctionnement cellulaire.Le nombre de volontaires en traitement s'élève à 32 000, soit le plus grand essai clinique autorisé par l'empire, avec des résultats probants sur la résistance aux toxines et la régénération d'organes. Cependant, de nombreuses mutations du virus pendant la contamination conduisent la majorité des tests à des échecs en raison de mutations involontaires. En effet, en se multipliant, les virus mutent, ce qui conduit à introduire des gènes indésirables dans le patrimoine des volontaires. Le plus souvent, les capacités cognitives sont très largement réduites et le fonctionnement métabolique désorganisé. On peut cependant affirmer que l'augmentation de la longévité est réussie, avec une espérance de vie améliorée de 60 ans (soit 102 ans à Drovolski).

Mutation viralLes principaux problèmes rencontrés sont la mutation du virus pendant la contamination de l'organisme hôte et une grande difficulté à empêcher la contamination d'autres organismes. En effet, Bonsecours utilise principalement les Herpes simplex comme vecteur, et il est devenu très compliqué de limiter la contamination aux seuls patients. C'est une problématique qui a justifié le choix d'utiliser le sous-sol du bunker. Plus récemment, une initiative impériale vise à utiliser des produits de "
Reconfiguragène" proposés par le Grand Hôpital de Carnaval. Les résultats seront partagés entre les deux entités pour assurer un développement conjoint de leurs agents mutagènes.