28/03/2016
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Gastronomie
Fabrication de la barre d'amidon au Réfectoire Central

Le Réfectoire Central est le lieu de sociabilisation des habitants de Mesolvarde. Ce bâtiment circulaire immense, situé au centre de la ville, remplit deux fonctions : nourrir le peuple et assurer la cohésion sociale. Dans ce bâtiment, l'ensemble des travailleurs se retrouvent pour apprécier ensemble un repas bien mérité. Les repas y sont gratuits, à volonté, mais obligatoires. En effet, il est interdit de manger ailleurs que dans ce bâtiment, qui dispose de la plus grande quantité d'air pur et de matière organique comestible du pays, ce qui en fait un lieu très apprécié de tous.

Le repas générique d'une unité de production est composé d'une barre d'amidon de pomme de terre, supplémentée en différentes vitamines et minéraux. Il comprend aussi de l'eau filtrée (souvent trouble malgré les efforts) et un fruit, généralement une tomate. Ce fruit, considéré comme un luxe, est un aliment de grande qualité venant de l'extérieur. Périodiquement, une barre protéinée appelée "necromélange" peut être servie. Ce plat est très apprécié par la population en raison de son goût.

L'immense bâtiment est conçu comme un hall, avec de vastes tables disposées en cercle. Au centre, des distributeurs de nourriture et un balcon réservé à la noblesse. De 11 h à 14 h, l'ensemble de la population défile et a la possibilité de retirer son masque pour savourer un bon repas. Personne ne sait que ce plat est souvent la chose la plus détestable qui puisse exister sur Terre, mais en raison de l’absence de terres cultivables, le pays est réduit à cette forme d’horreur culinaire.

Pour pallier son besoin criant en nourriture et en eau pure, le Drovolski fait appel à bon nombre de puissances étrangères qui lui fournissent 82 % de sa nourriture, en échange principalement de métaux. Les 18 % restants proviennent principalement du recyclage de matières organiques issues de Costame. Sur le plan nutritionnel, les unités de production sont maintenues avec difficulté au-dessus du niveau de carence, mais cette situation ne permet pas le développement des Mesolvardiens. En particulier, une carence reconnue en vitamine D, calcium et vitamine K rend les habitants très vulnérables à des maladies peu esthétiques, telles que l'hypocalcémie et des hémorragies. Bien que l'alimentation ne soit pas le facteur le plus important pour expliquer la très faible espérance de vie au Drovolski, elle explique une partie des aspects dramatiques de la fin de vie et des maladies chroniques récurrentes du pays. Plusieurs équipes internationales ont tenté d'aider le pays à améliorer l'alimentation de la population, mais le gouvernement s'y refuse, arguant que cela représente un coût excessif.
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trains
Train à vers Mesolvarde depuis Bénodïle

Drovolski se distingue par son réseau de transport public dense et diversifié, qui répond efficacement aux besoins de ses citoyens. Le réseau de trolleybus, véritable colonne vertébrale du système, dessert l'ensemble de la capitale et offre une couverture étendue aux zones périphériques. Son maillage fin permet de se déplacer aisément au quotidien. Les trolleybus fonctionnent sur un réseau électrique de distribution aérien, deux patins touchant les câbles permettent d'alimenter le bus en électricité. L'électricité est ensuite transformée en mouvement par les deux moteurs synchrones du trolleybus. La vitesse maximale des trolleybus est de 45 km/h.

En complément, un réseau ferroviaire, bien qu'un peu lent, assure la liaison entre les zones minières et agricoles, ainsi que vers les deux autres villes de l'empire. Ce choix privilégie le mode ferroviaire pour des raisons économiques : l'absence de pétrole dans l'empire et les limitations technologiques en matière de batteries durables ont conduit à l'adoption de solutions électriques, culturellement ancrées et largement plébiscitées par la population. Les trains sont alimentés par les rails, ce qui est peu courant, et ont une puissance unitaire de 2 MW, pour alimenter 4 moteurs électriques synchrones dans la rame. Ils sont capables de tracter plus de 23 wagons de 192 tonnes à 54 km/h, la vitesse maximale du train.

Les camions, principalement utilisés dans les zones agricoles, fonctionnent encore majoritairement au pétrole. Les voitures (électriques à batterie), bien que rares, existent, principalement pour les déplacements des nobles et les besoins protocolaires. Leur usage est limité par l'absence d'un réseau routier interurbain reliant les villes entre elles. Chaque voiture est composée de 2 blocs : le bloc batterie, composé de 2 batteries au plomb, et un moteur continu pouvant atteindre 46 km/h. La voiture pèse 1 tonne et peut tracter jusqu'à 230 kg supplémentaires. L'autonomie à pleine charge est de 150 km, elle délivre une puissance maximale de 34 chevaux pour un couple de 74 Newton-mètres, la direction est à crémaillère et les freins à tambour.

Les bateaux de transport chimique, équipés de réacteurs FLO-600, offrent également quelques places pour les passagers. Ces liaisons, plus onéreuses que le train, s'avèrent néanmoins pratiques compte tenu de leur capacité d'accueil importante. Actuellement, neuf navires assurent ce service, aucun projet d'extension du réseau n'est envisagé pour le moment. Les navires peuvent atteindre 18 nœuds pour une charge maximale de 240 000 tonnes.


bus
Trolleybus dans le distinct 89
voitures
Publicité à destination de la noblesse pour la nouvelle gamme de voiture électrique
Camion
Camion sur le retour des anciennes zones agricoles avant 1950
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Centrale CMD Nord Kosmalski
Centrale CMD Nord Kosmalski dans le brouillard de la mine- Zone minière CMD

L'énergie est véritablement le cœur de Drovolski ; c'est grâce à elle que le grand complexe minier du pays peut fonctionner à plein régime. Elle constitue le premier poste de consommation et est essentielle pour la viabilité économique et industrielle du pays. La production d'énergie primaire repose exclusivement sur l'énergie nucléaire, avec des centrales nucléaires réparties stratégiquement sur tout le territoire. Ces centrales sont équipées principalement de réacteurs Mesol-1200, réputés pour leur efficacité et leur fiabilité.

Pour assurer une gestion optimale du réseau électrique, une partie des centrales de la zone SCM est dédiée à la production d'ammoniac. Cet ammoniac est utilisé comme combustible pour des groupes de variation de crêtes, permettant ainsi de stabiliser le réseau et d'ajuster rapidement l'offre en fonction des variations de la demande. En raison de la faible pilotabilité de l'énergie nucléaire, Drovolski ne permet pas une grande flexibilité de demande pour les grands postes de consommation. Le réseau électrique est organisé en trois îlots très autonomes : la zone SCM, la zone LHV, et la zone CMD. Chaque zone dispose de son propre réseau de distribution et planifie sa consommation énergétique de manière indépendante. Cette planification rigoureuse permet d'élaborer un plan de production précis et adapté aux besoins de chaque zone.

La zone LHV, qui inclut la capitale, est particulièrement sensible aux fluctuations de l'offre et de la demande énergétique. Il arrive que cette zone connaisse des pénuries d'énergie ou, au contraire, des surplus. Pour y pallier, les complexes SCM et CMD peuvent ajuster leur consommation de manière relativement rapide. Ils y parviennent en démarrant des procédés chimiques gourmands en énergie ou en activant des fours à métaux, permettant ainsi de rééquilibrer la demande et l'offre d'électricité.

Le pays est alimenté par un total de 32 réacteurs nucléaires, dont la majorité sont des réacteurs Mesol-1200. Ces réacteurs assurent une production continue et stable d'énergie, nécessaire au fonctionnement des infrastructures critiques de Drovolski. Les principaux postes de consommation d'énergie, par ordre d'importance, sont d'abord la zone CMD, suivie par la zone SCM, puis la zone LHV. Viennent ensuite les besoins énergétiques de l'État pour ses diverses opérations et, enfin, ceux de la population générale.

Consommation
Consommation électrique finale

Le pays produit 456 TWh d'électricité nucléaire par an. Cette organisation rigoureuse et cette infrastructure énergétique robuste permettent à Drovolski de maintenir un niveau élevé de production industrielle et de répondre efficacement aux besoins énergétiques variés de ses différents secteurs économiques. La deuxième source d'énergie est un très faible sable bitumineux servant exclusivement aux camions de transport de la zone agricole, le reste des véhicules étant électrique (par voie ou batterie).
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Habitation
Secteur 89

L'architecture drovolienne est animée par les mêmes motivations que l'ensemble du pays, à savoir la production. Cette orientation vers l'efficacité et la standardisation se manifeste par la production en série des habitations, construites selon un modèle quasiment unique. Cette uniformité permet à la ville de s'étendre aussi rapidement que la population croît. Malgré l'apparence austère de ces habitations, elles offrent un confort certain à un coût modique pour l'empire. Cette combinaison de fonctionnalité et de rentabilité a conduit à la généralisation de ce modèle par le passé, le rendant quasiment institutionnalisé. Les modules résidentiels regroupent jusqu'à 50 appartements et peuvent être empilés jusqu'à trois niveaux par immeuble. Chaque immeuble est conçu de manière à permettre aux habitants de voter tous les dix ans pour la couleur des façades et le mode de gestion des parties communes. Cette pratique démocratique vise à renforcer le sentiment d'appartenance et de communauté parmi les résidents. Les habitations sont souvent sectorisées en groupes familiaux. Cette organisation a pour objectif de favoriser les rencontres entre célibataires et de gérer les nuisances potentielles liées à la présence d'enfants. En regroupant les familles, l'architecture drovolienne cherche à créer des environnements adaptés aux différentes phases de la vie des habitants. En effet, en concentrant les célibataires au même endroit et en mixant volontairement les genres, les politiques publiques cherchent à inciter les naissances. De la même façon, en concentrant les vieilles personnes dans des logements collectifs, les finances publiques cherchent à optimiser leur coût de traitement en cas de maladie en limitant les confinements aux bâtiments d'âge plus vieux.
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Recherches nationales


Pour qu'une industrie existe, il faut de la recherche. Ce n'est pas une loi à laquelle le Drovolski peut échapper. Pour cette raison, le pays a toujours estimé qu'un investissement fondamental devait être réalisé par l'État lui-même, avec une direction gouvernementale garantissant une certaine cohérence démocratique. Ainsi, cette prérogative a été confiée à l'État, qui délègue en grande partie ses missions aux industriels, notamment pour les recherches complexes et à vocation industrielle, que le gouvernement ne peut assumer seul. Depuis plus de 50 ans, la recherche a été orientée vers quelques domaines stratégiques afin de conférer au pays un avantage comparatif important sur la scène mondiale. Pour les économistes du plan, il s'agit d'une réalité industrielle et économique essentielle à l'organisation du pays. En effet, grâce à ces investissements, le Drovolski est devenu un acteur économique incontournable dans certaines industries, notamment en raison du soutien gouvernemental à la recherche, qui confère une avance considérable aux industriels nationaux. Cependant, ce modèle a ses limites : d'autres secteurs, non financés et exclus de la planification, accusent un retard abyssal. En l'absence de soutien étatique, ces secteurs, tels que l'alimentation, peinent à se développer et restent au niveau de ceux d’un pays émergent. Cette asymétrie nuit parfois à l'image du Drovolski à l'international.

La recherche la plus soutenue est celle en sciences fondamentales et en industrie nucléaire. À cette fin, le gouvernement finance les activités du LHV et facilite les implantations industrielles. L'organisation des financements est directement pilotée par l'État, qui fixe des objectifs aux laboratoires et impose des développements ainsi que des stratégies d’industrialisation. Ce fut le cas, notamment, pour la fabrication des premiers combustibles nucléaires du pays. Cette politique de soutien à la recherche a permis des performances industrielles exceptionnelles et a fait du LHV un leader incontesté. Cet exemple illustre l’importance du financement de la recherche fondamentale et sa réussite.

Le deuxième domaine de recherche, bien que moins soutenu, reste essentiel : la recherche médicale. Bien qu'il ne puisse être qualifié de fleuron national, le BonSecours développe, avec un soutien gouvernemental, un grand nombre de médicaments et de protocoles de soins, notamment des vaccins contre de nombreuses maladies et des thérapies contre le cancer. Son principal domaine d’expertise réside dans la fabrication à très bas coût d’une large gamme de médicaments génériques ainsi que dans la radiothérapie. Grâce à ces avancées, le BonSecours dispense des soins dans le monde entier et conserve une certaine avance sur le marché.

Enfin, la dernière grande recherche financée par l'État concerne la chimie, appliquée aux procédés miniers et à l'extraction des métaux. Ce secteur a bénéficié d’investissements massifs afin d’optimiser l’exploitation des ressources minières du pays, tant sur le plan économique que technologique. Les principaux bénéficiaires de cette politique interventionniste sont CMD et SCM, dont l'objectif est de produire les métaux les plus purs et les plus compétitifs du marché.
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La prouesse de Drovolski - L'art en Drovolski


prouesse
La prouesse de Drovolski


La prouesse de Drovolski soulève un phénomène fascinant, profondément ancré dans les options régionales et linguistiques. Le poids industriel a durement influencé chacune des politiques déployées, notamment en matière de censure dans certaines zones. Cette commission spéciale n'a pas encore lancé d'initiatives empêchant "Madame" (Adélaïde) de réaliser des œuvres d'une clarification singulière et d'une certaine renommée. La description esthétique employée par Drovolski est intimement liée à l'essor industriel. Son art ressort avec force en Drovolski. Depuis les premiers jours de la révolution industrielle, le graphisme drovolien s'est dédié à soutenir l'assiduité sous toutes ses formes. Les vastes usines, la machinerie complexe, les ouvriers en pleine activité ainsi que les paysages urbains en transition sont des thèmes récurrents de cette coutume artistique. On pourrait exprimer qu'ils démontrent une exclusivité insubordonnable. Cette densité industrielle trouve ses racines dans plusieurs facteurs. Tout d'abord, un certain nationalisme fier de l'industrialisation. Les prouesses techniques et les avancées technologiques sont perçues comme des symboles de progrès et de modernité statistique. L'art, en célébrant ces réalisations, devient un moyen de reconnaissance nationale et d'aspiration à un statut universel. C'est un instrument de cohésion précaire mais stratégique, utilisé par l'État dans diverses occasions pour rassembler ses citoyens.

L'influence de la censure sur l'art drovolien
La censure joue un rôle crucial dans l'évolution des thèmes artistiques à Drovolski. Les autorités veillent à ce que les expressions artistiques ne contiennent aucun message subversif ou critique du régime. Ainsi, les artistes sont encouragés, voire contraints, à se concentrer sur des sujets glorifiant l'industrie et le travail collectif. Cette méfiance peut être restrictive, mais elle a aussi conduit à une prouesse artistique raffinée, caractérisée par un souci méticuleux du détail technique et un grand contrôle des techniques artistiques. Les œuvres d'art drovoliennes, qu'il s'agisse de peintures, de sculptures ou de photographies, sont célèbres pour leur clarté et leur réalisme. Bien que peu libres, les artistes drovoliens restent innovants et parviennent à se distinguer en exploitant au mieux les cadres imposés par l'État, satisfaisant ainsi les exigences du pouvoir en place.
Les artistes et leur œuvre
Certains artistes drovoliens se sont distingués en créant des œuvres d'un caractère exceptionnel malgré les contraintes imposées. Parmi eux, Ivan Grigev est une figure emblématique. Connu pour ses peintures hyperréalistes des usines et des paysages industriels, Grigev excelle dans la représentation de la magnitude et de la complexité du monde industriel drovolien avec une précision saisissante. Son œuvre, bien que réglementée par les directives du régime, a été saluée tant pour son esthétique que pour sa représentation puissante de l'énergie industrielle, un hommage aux travailleurs et à l'identité nationale.
La perception publique de l'art graphique
L'univers drovolien a développé une perception particulière de l'art graphique, influencée par les traditions culturelles et les politiques industrielles. Une certaine aversion subsiste envers toute déviation de l'esthétique industrielle traditionnelle, considérée comme une trahison de l'idéal national. Pour les Drovoliens, l'industrie incarne une forme d'authenticité et d'expression de la puissance nationale, une idée qui mobilise les artistes. Cette approche est directement liée à l'industrialisation qui a transformé la société drovolienne. Alors que les machines produisent des objets standardisés, l'art est perçu comme un espace où l'identité et la créativité humaines doivent s'exprimer. L'art industriel est ainsi défendu et promu comme un héritage national incontournable.
Les institutions artistiques
Le paysage esthétique de Drovolski repose sur diverses institutions, notamment les académies des beaux-arts et les musées nationaux. Ces institutions jouent un rôle clé dans la formation des artistes et la préservation du graphisme industriel. Elles organisent des expositions, des débats et des résidences artistiques, offrant ainsi aux artistes des plateformes pour présenter leurs travaux et explorer de nouvelles idées. Les académies des beaux-arts, en particulier, sont des lieux d'enseignement rigoureux où les techniques artistiques sont transmises avec précision. Les étudiants y apprennent non seulement les bases du dessin et de la peinture, mais aussi les compétences spécifiques nécessaires à la représentation fidèle des scènes industrielles. La lumière, les textures des matériaux industriels et les perspectives des machines sont autant d'aspects minutieusement étudiés.
Influence internationale
Malgré les restrictions internes, l'art drovolien a réussi à se faire connaître à l'échelle internationale. Certaines œuvres ont été présentées dans des galeries et musées étrangers, suscitant un intérêt et une reconnaissance pour leur originalité et leur maîtrise technique. Les expositions internationales offrent parfois aux artistes drovoliens l'opportunité de partager leur vision de l'industrie et de la modernité, contribuant ainsi à nuancer les stéréotypes liés aux régimes autoritaires et à leur propagande artistique. Cette reconnaissance a permis de valoriser l'art drovolien au-delà de ses frontières, stimulant des débats et des réflexions sur l'art et son rôle dans la société industrielle.


Le labeur
Le labeur à Mesolvarde, ancienne mine de Choiseul
Projet pour demain
L'Homme nouveau, l'Homme de demain, le fort et puissant socialiste
Chemin de vie
Chemin de vie en pleine nature

L'ensemble de ses œuvres est exposé au musée central de Mesolvarde, proche du palais impérial. Elles sont organisées par période, en symbolisme et en contenu. Les auteurs sont étudiés à l'école et leurs principes enseignés au même titre que la doctrine politique, à laquelle l'esthétique de l'art est utilisée comme moyen de propagande, du moins pour la grande majorité, par la valorisation du travail pour le travail plutôt que comme moyen. Une distinction surprenante au regard des philosophes de Mesolvarde, prompts à produire une vision collectiviste plus orthodoxe, explique la préférence du gouvernement pour l'image plutôt que pour l'idée. En d'autres mots, ses tableaux sont une forme de propagande volontairement interprétée en dehors du cadre de leur création, en somme une manipulation. En cela, peu de membres de la population y voient du vrai, ce qui fait de l'art à Mesolvarde quelque chose de très discret, voire confidentiel. On parle volontiers de petit monde de l'art, car le régime conduit ces derniers à une forme de discrétion forcée.
1998
Cultures

U1
La colère du peuple


Culture Mesolvardienne
Mesolvarde incarne l’identité du pays. La langue mesolvardienne, issue des langues toungouses jurchéniques, utilise la cursive varnacienne (cyrillique) et les idéogrammes traditionnels, bien que ces derniers tendent à disparaître. Sa grammaire minimaliste et son système tonal rendent son usage complexe, mais elle reste la langue officielle. La culture mesolvardienne, autrefois riche, a été morcelée par les Varnaciens et le gouvernement. Deux courants subsistent : le collectivisme mesolvardien et la philosophie de l’aliénation. La déférence collective, rejet de l’individualisme, y est centrale. Le matérialisme et le modernisme y dominent, et la notion de liberté est perçue comme la place de Mesolvarde dans l’ordre naturel.
Culture Varnacienne
Varnace, bien que détruite, conserve une influence notable. Sa langue, proche du bas-estalien, est parlée hors de Mesolvarde, notamment à Bonsecours. Riche et adaptée à la chanson, elle se distingue par l’absence de futur. La culture varnacienne, codifiée en classes stables, a donné naissance à un patrimoine littéraire, artistique et philosophique, malgré son interdiction après la défaite de Varnace. Le panthéon varnacien comptait trois déesses mères, dont Sarova, assimilée à Dame Fortune. Les Varnaciens, perçus comme avars, ont diffusé leur savoir-faire dans le Drovolski après la réforme culturelle. Leur âge d’or coïncide avec la colonisation, période de rayonnement artistique et humaniste.
Culture Bénodienne
Les Bénodiens ne forment pas une culture homogène mais partagent des pratiques distinctes. Bien qu’ils parlent tous mesolvardien, ils utilisent entre eux d’autres langues, comme le translavique, le blême et le polk. Moins métissés que les autres peuples, ils ont un phénotype proche des Mesolvardiens, avec une pigmentation plus foncée et une stature réduite. Influencés par l’héritage hellénique, ils se distinguent par leur éducation et leurs idéaux. Leurs cités, Bénodïle et Bénobâle, disposent d’institutions démocratiques, bien que leurs droits aient été restreints par Mesolvarde. Toutefois, ils jouissent d’une liberté relative par rapport au reste du pays.
Labeur
Le labeur aux mains de tous
U2
L'homme véritable est l'homme socialiste
ouvrage
Ouvrage du monde
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L’Influence du Drovolski : Entre Puissance Industrielle et Doctrine Politique



Influence
Carte vers Rasken, Sylva et la Kartvélie en 2012


Le Drovolski, façonné par un environnement hostile et une industrialisation rapide, s’est imposé comme une puissance incontournable dans plusieurs domaines clés. Malgré des conditions de vie extrêmes, une mécanisation forcée et une organisation économique rigide, ce pays s’est structuré autour d’une idéologie forte, soutenue par une recherche scientifique dirigée et une production industrielle sans compromis. Son influence dépasse aujourd’hui ses frontières, tant sur le plan économique que doctrinal. Confronté très tôt à des problématiques démographiques, le Drovolski a été contraint d’optimiser au maximum son appareil productif. La mécanisation industrielle a rapidement réduit l’individu à un rouage nécessaire au bon fonctionnement du système. Cette transformation brutale a provoqué une exode rurale massive et une explosion du volume horaire de travail, entraînant des désordres sociaux majeurs et une oppression économique difficilement supportable. Pourtant, cette mutation a permis au Drovolski de devenir une puissance industrielle reconnue, notamment dans les secteurs minier, nucléaire et médical. L’automatisation de la société a soulevé de vives inquiétudes au sein de la population, mais celles-ci ont été balayées par la doctrine dominante et la disparition progressive des opposants. Aujourd’hui, plus personne ne conteste le système, car le rejeter équivaut à un destin funeste. Cette acceptation forcée a conduit à une spécialisation extrême de l’économie, au détriment de certains secteurs jugés non prioritaires, comme l’alimentation, reléguant la population à un régime de subsistance peu qualitatif.

Une Recherche Stratégique, Pilier de l’Influence Internationale
Le Drovolski a toujours considéré que la recherche devait être un investissement fondamental pris en charge par l’État. Le gouvernement orchestre ainsi la direction des laboratoires et des industries stratégiques, notamment dans trois domaines majeurs :
  • Le Nucléaire : La recherche fondamentale et industrielle dans ce secteur est la plus soutenue. Le gouvernement finance activement le LHV et facilite les implantations industrielles. L’organisation des finances repose sur des objectifs précis, assignés aux laboratoires pour garantir des avancées technologiques. Cette stratégie a permis de faire du LHV un leader mondial dans le domaine nucléaire.

  • La Médecine : Le BonSecours, bien que moins prestigieux que le LHV, joue un rôle clé dans le développement de médicaments et de protocoles de soins. Il se distingue notamment dans la fabrication à très bas coût de médicaments génériques et de traitements en radiothérapie. Grâce à cette expertise, le BonSecours est présent à l’international et fournit des soins abordables dans de nombreux pays.

  • La Chimie et l’Exploitation Minière : Le Drovolski a massivement investi dans la recherche sur l’extraction et la purification des métaux. Ce secteur, dominé par CMD et SCM, est essentiel à l’économie du pays, lui permettant d’exporter des ressources stratégiques à faible coût et de maintenir sa compétitivité mondiale.

Sous l’impulsion d’une vaste coopération mondiale, le BonSecours a obtenu plus de 350 000 nouveaux candidats volontaires pour des essais cliniques. Ce vivier de sujets permet de tester d’innombrables traitements, en particulier contre le cancer, avec des thérapies basées sur les rayonnements ionisants. Les expérimentations menées vont bien au-delà des standards éthiques internationaux. Des cellules cancérigènes sont directement injectées aux sujets pour étudier leur évolution face aux traitements. D’autres expérimentations incluent l’induction volontaire de maladies afin de tester de nouveaux protocoles médicaux. Sur le plan fonctionnel, les candidats sont logés et nourris dans des centres spécialisés et conditionnés à croire qu’ils se trouvent dans des établissements de soins en attente d’un transfert vers Mesolvarde. Cette illusion permet d’obtenir un consentement presque systématique, facilitant ainsi la mise en œuvre d’essais risqués. Officiellement, le taux de sortie des centres est estimé à 23 %, un chiffre jugé étonnamment élevé. L’espérance de vie gagnée grâce aux essais cliniques est évaluée à environ 15 ans, soit 35 % de l’espérance de vie moyenne d’un Mesolvardien. En réalité, cette politique répond à une nécessité vitale pour le Drovolski : le pays a besoin de ces expérimentations pour survivre. C’est une condition d’existence.

Une Pollution Extrême et Délibérée
Les grands complexes chimiques du Drovolski, bien que moteurs de son économie, sont également responsables d’une destruction environnementale massive. La majorité des usines se soucient peu de l’impact écologique et rejettent directement leurs déchets dans l’atmosphère et les cours d’eau, sans aucun filtrage. Parmi ces rejets, le plus courant est le dioxyde de soufre, qui représente 32 % des émissions sur une journée normale de production. Cette pollution rend la vie en dehors des zones urbaines pratiquement impossible, contribuant encore davantage à la concentration de la population dans les centres industriels.
Le Dictionnaire de la Vérité d’État : Un Outil de Contrôle Idéologique
L’influence du Drovolski ne se limite pas à l’économie et à l’industrie. Elle s’exerce aussi sur le plan idéologique, notamment à travers le Dictionnaire de la Vérité d’État, l’ouvrage le plus diffusé dans le pays. Édité par le gouvernement, il s’agit d’une encyclopédie servant à diffuser la doctrine officielle et à informer les citoyens sur le fonctionnement du pays, du moins tel que le pouvoir souhaite qu’il soit perçu. Ce manuel contient des définitions, des fondements doctrinaux, ainsi que des guides couvrant divers domaines (juridique, économique, linguistique, etc.). Chaque habitant est tenu de l’avoir lu au moins une fois et de suivre ses mises à jour régulières, en faisant un véritable passeport cognitif. Théoriquement, un étranger pourrait comprendre l’ensemble du système en lisant ce livre, mais celui-ci est strictement interdit à l’exportation. Sa rédaction est supervisée par le gouvernement pour les aspects légaux et par des intellectuels affiliés aux universités, qui participent à l’évolution de la doctrine nationale. De nombreux pays considèrent cet ouvrage comme un instrument de propagande, mais le Drovolski le présente comme un manuel d’éducation gratuit et largement distribué.


L’influence du Drovolski repose sur une industrialisation massive, une recherche scientifique hautement dirigée et une idéologie omniprésente. Son modèle, bien que brutal, lui a permis de devenir un acteur clé dans des domaines stratégiques comme le nucléaire, la médecine et la chimie. Cependant, cette puissance s’accompagne d’un coût humain et environnemental considérable. La rigidité du système, l’absence de liberté individuelle et l’exploitation de la population font du Drovolski un exemple à la fois fascinant et effrayant. Si son modèle économique et scientifique suscite l’admiration, sa politique intérieure et ses pratiques controversées lui valent une réputation bien plus ambivalente sur la scène internationale.
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VAC
Informaticienne entrant les données de calcul sur le VAC dans le LHV, 2005


Le Drovolski n'est pas un pays numérique au sens où l'information ne circule pas à toute vitesse vers des clients. En revanche, Drovolski demeure un pays très automatisé et collectiviste. Pour répondre à ses besoins, Drovolski a demandé à ses ingénieurs de construire le VAC (Vortex Analysis Computer), un mainframe d'une taille impressionnante mais avec des technologies maintenant obsolètes. Sa puissance de calcul est très faible comparée à ce qui se fait dans le monde. Cependant, il possède une base de données des plus impressionnantes, compilant presque tout le savoir du pays dans des formats uniformisés, ce qui rend la collecte d'informations très simple. Il ressemble à une énorme bibliothèque numérique qui sert de source pour l'ensemble des établissements de savoir du pays, que ce soit les universités ou l'industrie. Le VAC, situé dans les sous-sols du LHV, contrôle et dirige presque la totalité des activités industrielles du pays, du contrôle des réacteurs nucléaires aux procédés chimiques de la SCM. Cela en fait un centre névralgique du pays, protégé contre la majorité des menaces et difficilement infectable depuis l'extérieur en raison de son côté rudimentaire. Les données sont stockées sur des supports en verre de manière non réversible sans intervention humaine. En plus de ses activités plus usuelles, le VAC maintient le réseau de terminaux pour transmettre les télégrammes d'informations et les demandes de contrôle. C'est la seule unité centrale du pays. Grâce à cette centralisation, Drovolski peut maintenir une cohésion et une efficacité dans la gestion de ses ressources et de ses industries, malgré ses technologies vieillissantes. Le VAC, bien que peu puissant en termes de calcul, est le cœur de l'infrastructure numérique et industrielle de Drovolski, assurant la continuité et le bon fonctionnement des systèmes vitaux du pays.

VAC
Illustration du VAC


Hardware
Le VAC est composé d'unités de calcul très peu efficientes sur l'architecture Vario et de quatre blocs de transmission permettant de se connecter à deux unités de calcul ou à deux unités de disques, afin de cumuler les capacités du mainframe. L'architecture Vario est composée de deux sous-familles : la famille directe et la famille vectorielle, utilisées conjointement pour réaliser des opérations en 16 bits. Aucune capacité graphique n'est réellement présente, ce qui facilite les entrées-sorties vers les terminaux. Ce système permet aux terminaux d'envoyer directement des instructions vers le mainframe, qui seront mises en file d'attente, puis exécutées, et leurs résultats transmis aux terminaux. Le système est rarement engorgé grâce à un fort parallélisme. Cependant, en raison des très faibles capacités du VAC, les tâches complexes ou demandant beaucoup de calculs nécessitent des niveaux d'autorisation spécifiques, induisant des procédures parfois très longues pour le SCM ou la CDM lorsqu'elles doivent demander du pilotage pour leur installation. Plusieurs initiatives tendent à vouloir le remplacer par un ordinateur central plus puissant et moderne, possiblement en se tournant vers des acteurs étrangers, compte tenu du retard de Drovolski.
VAC
Matériel informatique conventionnel du VAC

Software
Le VAC est un mainframe, donc son système est un peu complexe. Suivant l'architecture micro-noyau, cela permet de limiter la puissance perdue dans les interruptions systèmes. Cependant, cela implique de coder les logiciels et programmes à des niveaux très proches du matériel, ce qui n'est pas efficace, voire un handicap pour la productivité des équipes chargées de développer le système du VAC, actuellement révisé une fois tous les deux ans. Il y a d'ailleurs quelques problèmes dans la communication des noyaux. En effet, certains programmes de calcul entrent parfois en conflit entre eux, rendant toute opération lente et provoquant parfois le reset des files d'attente pour rétablir un état sûr, un événement devenu rarissime depuis la version 2002 mais pouvant produire des effets dévastateurs sur les installations pilotées par le VAC. Le VAC pilote en effet les centrales nucléaires, mais aussi la ventilation et le filtrage de l'air, deux choses extrêmement préoccupantes en cas de panne de ce dernier, étant donné l'atmosphère suffocante de Drovolski.
VAC
Structure logiciel du VAC
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Bonsecours

L'hôpital Bonsecours utilise depuis 2002 un agent mutagène à visée génothérapique. En effet, la faible longévité des travailleurs a motivé l'empire à initier un fonds pour améliorer le patrimoine génétique des ouvriers. Les agents viraux sont développés directement à l'hôpital, mais pour des questions de bruit et de salubrité, les tests sont réalisés dans les sous-sols du bunker de LHV, inutilisés pour le moment par le complexe nucléaire. La génothérapie vise à faire pénétrer des gènes dans les cellules d'individus pour traiter des problèmes d'ordre génétique. À Drovolski, la méthode est appliquée sur les fœtus pour maximiser les chances de réussite et éviter la chimérisation des tissus. L'agent le plus abouti est l'OCCID-A2, qui vise à remplacer et compléter des allèles en les mutant et à surexprimer des protéines particulières.

OCCID-A2
Agent OCCID-A2

L'utilisation de vecteurs viraux pour transporter les gènes est principalement due à l'efficacité de la contamination. En effet, utiliser des virus très contagieux et contre lesquels le système immunitaire ne possède pas de réponse permet une rapide mutation de l'ensemble des cellules de l'organisme incriminé. Utiliser un virus permet d'incorporer le génome du virus au noyau des cellules, mais aussi de reproduire des virus dans la cellule infectée en formant de nouveaux virus dans les ribosomes, assurant un cycle complet d'infection grâce à une phase d'encapsulation et de réémission des virus dans la circulation générale de l'organisme. Après la mitose, les cellules filles possèdent la mutation mais ne produisent plus le virus, sans atténuation des mutations apportées par la génothérapie. Pour réussir une rétrotranscription de l'ARN dans le noyau cellulaire, le choix a été fait d'utiliser des rétrovirus, assurant la pérennité des mutations. La stratégie de Bonsecours est de modifier les gènes mis en cause dans le développement de maladies et de maximiser le développement rapide des organes. Les principales réussites concernent des organes d'ordre sanguin et viscéral. La grande difficulté est de bien cibler les gènes à favoriser et à détruire. Pour ce faire, le laboratoire est contraint de réaliser de nombreux essais-erreurs conduisant à des résultats surprenants. Le manque de volontaires n'est cependant pas un problème grâce à la politique de volontariat commis d'office, un héritage du système de conscription militaire.

Thérapie
Thérapie génique

Le traitement de Bonsecours vise principalement à la modification de la réactivité de l'organisme pour générer les organes et modifier certains traits d'intérêt pour l'empire, gardés à la discrétion de l'hôpital. En plus d'un traitement cytoplasmique, une thérapie par cellules CAR-T est réalisée. Cela permet d'interrompre la réponse immunitaire grâce à un prélèvement de lymphocytes T puis leur réintroduction après inhibition, car les récepteurs d'antigène chimériques sont spécifiquement dirigés contre les récepteurs de surface spécifiques aux autres virus.

Cette thérapie englobe de nombreux ajouts différents conduisant à l'ajout de multiples gènes codants. Cette forme d'augmentation génique est la thérapie de remplacement génique, un traitement pour les troubles récessifs et l'ajout de gènes fonctionnels supplémentaires. Dans la majorité des cas, le traitement implique l'extinction de gènes dominants ou la modification plus appropriée en vue d'améliorer le fonctionnement cellulaire.
Le nombre de volontaires en traitement s'élève à 32 000, soit le plus grand essai clinique autorisé par l'empire, avec des résultats probants sur la résistance aux toxines et la régénération d'organes. Cependant, de nombreuses mutations du virus pendant la contamination conduisent la majorité des tests à des échecs en raison de mutations involontaires. En effet, en se multipliant, les virus mutent, ce qui conduit à introduire des gènes indésirables dans le patrimoine des volontaires. Le plus souvent, les capacités cognitives sont très largement réduites et le fonctionnement métabolique désorganisé. On peut cependant affirmer que l'augmentation de la longévité est réussie, avec une espérance de vie améliorée de 60 ans (soit 102 ans à Drovolski).

mutation
Mutation viral

Les principaux problèmes rencontrés sont la mutation du virus pendant la contamination de l'organisme hôte et une grande difficulté à empêcher la contamination d'autres organismes. En effet, Bonsecours utilise principalement les Herpes simplex comme vecteur, et il est devenu très compliqué de limiter la contamination aux seuls patients. C'est une problématique qui a justifié le choix d'utiliser le sous-sol du bunker. Plus récemment, une initiative impériale vise à utiliser des produits de "Reconfiguragène" proposés par le Grand Hôpital de Carnaval. Les résultats seront partagés entre les deux entités pour assurer un développement conjoint de leurs agents mutagènes.

Bonsecours
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L'économie de Drovolski


L'économie de Drovolski est principalement primaire, avec un large secteur minier et chimique servant essentiellement à l'exportation et au soutien économique du pays. Plus de 70 % du PIB est dominé par les activités des mines de la CMD et le secteur chimique de la SDM, tandis que l'activité agricole ne représente que moins de 2 % du PIB.


PIB
Fraction du PIB

Le secteur secondaire est principalement dédié aux activités nucléaires par le LHV, représentant 10 % du PIB, et au secteur médical, contribuant à hauteur de 5 %. On note également un secteur du bâtiment relativement mineur, avec 4 % du PIB, dont les activités suivent la croissance de la capitale. L'économie de Drovolski est une économie planifiée, peu ouverte à l'extérieur. Sa balance commerciale n'est ni réellement déficitaire ni excédentaire, grâce à l'utilisation de contrats à parité avec ses partenaires commerciaux. Le taux d'emploi est de 89 %, largement supérieur à celui de la plupart des pays voisins, ceci étant dû à un renouvellement rapide de la population. L'espérance de vie est de 42 ans, soit l'une des plus basses au monde. Bien que les entreprises d'État aient obtenu un statut privé depuis 2004, conformément à la politique d'ouverture du pays, l'État conserve un poids considérable dans l'économie. On peut parler d'un néocolbertisme, largement inspiré par la libéralisation des États voisins dans les années 2000, pour rejoindre l'économie très florissante de l'ouest de l'Eurysie.

La croissance du PIB par habitant est très faible depuis plus de 30 ans, les activités de prospection minière étant à l'arrêt. Ce problème a motivé la CMD à prospecter des territoires étrangers pour continuer la croissance des activités minières du pays. Plusieurs réformes économiques dans les années 2000 ont permis de développer un secteur tertiaire, entraînant une légère amélioration de la situation grâce au développement du numérique et de nouveaux produits médicaux.
L'économie de Drovolski est une économie de consommation, dans laquelle la noblesse occupe la plus grande partie des décisions, avec une très forte disparité de revenus entre classes sociales. Ce modèle conduit à certains problèmes d'ordre politique avec ses partenaires, parfois accusés de communisme en raison de son économie d'État, et parfois de dérive du grand capital avec des grands propriétaires possédant l'exclusivité des revenus. Il n'en reste pas moins que, par son système collectiviste, la totalité des revenus des ménages est dédiée à la consommation : 10 % en énergie, 30 % en alimentation, et 60 % en biens et services. La part des loisirs et du tourisme reste cependant négligeable, avec moins de 2 % des ménages qui y ont accès, en raison de leur coût élevé. Drovolski a toujours orienté ses investissements de manière coordonnée vers des secteurs très spécifiques, avec un investissement très prononcé dans les mines, le nucléaire, et les traitements de mutation forcée. Cette orientation a permis une certaine avance dans le nucléaire, faisant de ce secteur l'un des premiers à l'exportation. En revanche, cela a conduit à un retard significatif dans d'autres domaines, comme l'automobile ou la pêche. L'investissement est principalement réalisé par l'État lui-même à 86,9 %, par des acteurs étrangers à 5,1 %, et par des acteurs privés nationaux. Les échanges extérieurs sont principalement réalisés par trois secteurs : des larges importations agricoles et des exportations dans les secteurs minier et nucléaire, notamment de réacteurs nucléaires et de ressources de construction. L'empire échange volontiers des technologies qu'il ne possède pas, en particulier dans le domaine médical.

Secteur primaire
Le secteur primaire de Drovolski est largement dominé par le secteur minier, qui représente plus de 89 % du secteur. La CMD exploite la majorité des mines, avec une forte abondance de ressources, transférées ensuite à la SDM pour l'exportation.
Secteur secondaire
Le secteur secondaire occupe peu de la population active, mais représente la plus grande part des exportations, grâce aux technologies nucléaires du LHV. Que ce soit dans la construction, l'énergie ou les technologies, une forte centralisation a permis aux entreprises de ce secteur de former des oligopoles très dominants, peu enclins à aider le consommateur tant que cela permet une croissance de la production.

Secteur
Illustration des secteurs économiques
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Projet Nouvel Homme


Bonsecours

Le projet Nouvel Homme est une vaste entreprise, en cours depuis plus de 30 ans, dédiée à la sélection génétique et à la mutation forcée. L'objectif principal du projet est de créer une nouvelle humanité composée de travailleurs optimisés pour des performances intellectuelles et physiques maximales. Ce projet est complémentaire à l'agent de mutation, car les modifications génétiques, sans tests et conditionnements appropriés, ne permettent pas de déterminer l'efficacité des ajustements apportés.

De nombreux protocoles de tests sont réalisés sur le plan intellectuel afin de déterminer le système pédagogique et d'entraînement à appliquer aux sujets de test. Chaque sujet est produit en trois exemplaires génétiquement identiques, chacun suivant un parcours différent. Les sujets sont conçus génétiquement pour un développement accéléré, mais cette accélération ne ralentit pas avec l'âge, ce qui fait que les sujets ne dépassent pas 10 ans, âge où leur organisme équivaut à celui d'un individu de 90 ans.

La répétition des mutations par l'agent a permis d'identifier un ensemble de gènes d'intérêt, améliorant les résultats sur divers parcours. Cependant, beaucoup de travail reste à faire. Bien que plusieurs instituts participent au projet, le nombre limité de centres de test est un frein important à la rapidité de développement de l'homme de demain. Les programmes d'entraînement physique ont peu évolué, mais les programmes éducatifs ont connu des changements significatifs depuis le début des tests, influençant également le système scolaire.

Pour maximiser les chances de réussite, le projet utilise une grande diversité de patrimoines génétiques prélevés dans la population, ainsi que des patrimoines étrangers acquis de manière non conventionnelle, permettant de produire une large variété d'individus. Les individus sont formés in vitro puis transférés en couveuse avant la naissance. Le nombre de sujets produits par an est de 34 000, mais beaucoup ne survivent pas. Le complexe est situé dans un lieu inconnu, aucune fuite de candidats n'a été rapportée, bien que des rumeurs suggèrent que de nombreux détenus y sont envoyés. Le programme Nouvel Homme se déroule en trois grandes phases : une période d'analyse de 6 mois, suivie de 2 ans d'éducation accélérée et d'examens, puis enfin de 3 ans de tests physiques. À la fin, les sujets sont examinés en profondeur, tous leurs organes sont prélevés pour évaluer les performances des tests, puis recyclés pour la poursuite des recherches.

CAS9
Protocole CAS9 du BonSecours

Les sujets de test sont regroupés par abris de 30 à 70 individus, forcés de coopérer pour maintenir l'état de leur abri, ce qui réduit les coûts pour l'empire. Chaque abri est supervisé par 20 personnes du laboratoire, qui évaluent les modifications environnementales. Chaque modification est appliquée à un seul abri, allant de l'alimentation au mode de gouvernance de l'abri. Les principaux gènes modifiés sont l'ACTN3 et l'ARHGAP11B. L'objectif à terme est de remplacer progressivement le biotope du pays pour améliorer les performances globales grâce à un eugénisme prénatal.

Liste des abris et fonctions :

Les Abris du groupe 1
- Population : 31 habitants
- Modification : Aucune
- Mutation : ACTN3
- Bio-test : AZ-1
- Succès : 34%

Les Abris du groupe 2
- Population : 29 habitants
- Modification : Aucune
- Mutation : ACTN3
- Bio-test : AZ-2
- Succès : 32%

Les Abris du groupe 3
- Population : 32 habitants
- Modification : Aucune
- Mutation : ACTN3
- Bio-test : AZ-3
- Succès : 35%

Les Abris du groupe 4
- Population : 28 habitants
- Modification : Aucune
- Mutation : ACTN3
- Bio-test : AZ-4
- Succès : 36%

Les Abris du groupe 5
- Population : 42 habitants
- Modification : Entraînement physique forcé
- Mutation : ACTN3
- Bio-test : AZ-4
- Succès : 45%

Les Abris du groupe 6
- Population : 42 habitants
- Modification : Aucune
- Mutation : ACTN3, ARHGAP11B
- Bio-test : AZ-5
- Succès : 59%

Les Abris du groupe 7
- Population : 16 habitants
- Modification : Entraînement physique forcé
- Mutation : ACTN3, ARHGAP11B
- Bio-test : AZ-5
- Succès : 67%

Les Abris du groupe 8
- Population : 16 habitants
- Modification : Entraînement physique forcé
- Mutation : ACTN3, ARHGAP11B, LPL
- Bio-test : AZ-6
- Succès : 69%

Les Abris du groupe 9
- Population : 10 habitants
- Modification : Contrainte éducative
- Mutation : ACTN3, ARHGAP11B, LPL
- Bio-test : AZ-6
- Succès : 56%

Les Abris du groupe 10
- Population : 56 habitants
- Modification : Contrainte éducative + Entraînement physique forcé
- Mutation : ACTN3, ARHGAP11B, LPL
- Bio-test : AZ-6
- Succès : 81%

Les Abris du groupe 11
- Population : 86 habitants
- Modification : Contrainte éducative + Entraînement physique forcé
- Mutation : ACTN3, ARHGAP11B, LPL
- Bio-test : AZ-7
- Succès : 87%

En cas de mise en péril de la surface, les abris sont spécialement conçus pour rester totalement autonomes pendant une période de 30 ans. Cette autonomie inclut la production de nourriture, la gestion des déchets, ainsi que le maintien des conditions de vie adéquates pour les habitants. Après ces 30 ans, les abris sont programmés pour se connecter au bunker central du LHV via une voie centrale sécurisée. Afin de prévenir toute prolifération de l'agent mutagène, des procédures rigoureuses de stérilisation sont effectuées avant l'étape dite d'émergence, où les habitants sortent des abris pour rejoindre le bunker central. Ces mesures incluent la désinfection complète des installations, des contrôles sanitaires stricts, et l'application de protocoles de sécurité biologique avancés.

Compte tenu du potentiel élevé de mutation associé au programme Nouvel Homme, ainsi qu'aux conditions de vie dans le bunker, il existe un risque significatif que des maladies hautement dégénératives se propagent. Ces maladies pourraient être transmises à la surface lors de l'émergence des habitants. Toutefois, compte tenu du chaos et de la dévastation qui pourraient régner à la surface, l'impact de cette prolifération pourrait être considéré comme relativement négligeable. Il est néanmoins crucial de continuer à surveiller et à gérer ce risque de manière proactive pour protéger la santé des survivants.

Bonsecours
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Cet article présente les familles les plus influentes de Drovolski par ordre décroissant d'influence en précisant les fondements et motivations de ces dernières :



Famille De Drovolski

Blasonnement
Héraldique maison de Drovolski

Il s'agit de la famille impériale, qui dirige de façon très autoritaire l'État et le pays. Elle a un passé industriel qui a dessiné les paysages du pays. Sa principale motivation est la production, qu'elle considère comme une finalité en soi. Elle est composée d'hommes forts et de femmes tacticiennes, mesurant toujours les opportunités qui se présentent à elle. La famille impériale reste de loin la plus puissante et reconnue de l'empire.

Personne la plus influente : Serge XIV

Famille De Mesolvarde

Blasonnement
Héraldique maison de Mesolvarde

La famille de Mesolvarde est une famille de marquis qui administre de façon assez indépendante la capitale impériale. Elle occupe une fonction très importante pour la stabilité de l'empire, s'occupant de l'information, de l'administration et de la gestion de la ville.

Personne la plus influente : Walerian, Marquis de Mesolvarde

Famille Ventafalle

Blasonnement
Blason maison Ventafalle

La famille Ventafalle n'est pas une famille noble mais des grands scientifiques qui, par leur position et leurs inventions, ont permis un essor sans précédent de Drovolski. Cette famille reste aux commandes du laboratoire du même nom et de plusieurs autres institutions de recherche du pays. Restant très discrète, la famille Ventafalle nomme des directeurs pour ne pas écorner sa grandeur et écarter toute administration à la moindre dérive. La famille Ventafalle a une réputation sordide à la hauteur de ses travaux de manipulation génétique et nucléaire. On dit que cette famille est au point de pouvoir tutoyer l'empereur.

Personnes les plus influentes : Henri Ventafalle, Hans Ventafalle, Marjory Ventafalle

Famille Ackermann

Blasonnement
Blason maison Ackermann

La famille Ackermann est une famille de notables ayant fait fortune dans la vente de produits alimentaires au début du siècle. En se rapprochant du pouvoir impérial, elle est devenue la plus puissante famille du point de vue économique. Elle dirige, par autorisation impériale, une grande partie des grands groupes du pays, en particulier le CMD-SCM et la BID. Malgré une domination économique, cette famille reste très proche du pouvoir impérial et il serait impensable de parler d'indépendance ou de dissidence sans qu'elle ne corrige elle-même la situation, ayant en horreur la perte de son statut. La famille Ackermann est très discrète et entretient beaucoup de relations avec les familles marchandes régnant dans le monde pour maintenir les affaires du pays sur de bons rails, un service dont l'empire a besoin en temps de crise.

Personnes les plus influentes : Salomon Ackermann (actionnaire de la BID), Andreï Ackermann (actionnaire de la CMD-SCM)
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LaNouvelle
Chaîne de montage de radio

La Nouvelle est le service d'aide à la vie de Drovolski, un système qui fournit chaque jour un planning détaillé des activités sur l'ensemble des 24 heures, incluant le réveil, les repas, le travail et le repos. Ce service est géré par un algorithme de gestion de la population conçu par Bonsecours et exécuté sur le VAC, permettant ainsi d'organiser la société dans son ensemble en planifiant chaque moment de la vie des citoyens et des infrastructures du pays. Pour ce faire, chaque jour, le Marquisat envoie en dernière page un programme journalier détaillé comprenant la date, l'heure et les participants concernés.

Critique
Bien que le système de la Nouvelle soit critiqué par de nombreux philosophes, ses principes n'ont guère évolué depuis la révolution industrielle, justifiés par une recherche constante d'efficacité. Cette planification presque mécanique produit parfois des événements surprenants, notamment lorsque, à des heures précises, un nombre impressionnant de personnes se dirigent à la même vitesse vers les mêmes destinations.
Pour éviter tout décalage dans les plannings, un ensemble de moyens de surveillance par pointeuse est organisé et contrôlé afin de faciliter le relevé des présences. En cas d'absence non justifiée, plusieurs mesures, parfois discutables, sont mises en place ; au-delà de 24 heures sans pointage, le citoyen est déclaré "mort par anticipation" et la biomasse qui n'a pu être recyclée est facturée aux familles.
Objectif
La Nouvelle est orchestrée pour optimiser la fluidité des flux humains et des transports à travers Drovolski. Les horaires des quartiers les plus fréquentés sont minutieusement décalés de dix minutes, une décision stratégique qui permet d'éviter les embouteillages humains et de maximiser l'efficacité des déplacements. Ce réglage millimétré est non seulement un triomphe d'ingénierie sociale, mais aussi une manifestation de la sagesse planificatrice des dirigeants. Certes, il arrive parfois que quelques citoyens, esprits chagrins ou trop enclins à l'individualisme, se permettent de dévier de l'emploi du temps prévu par la Nouvelle. Pour contrer ces dérives négligeables, notre bienveillante administration a déployé un réseau vigilant de pointeuses et de surveillances, garantissant ainsi que chaque seconde non-productive soit promptement identifiée et rectifiée. Après tout, une minute perdue par un citoyen est une minute perdue pour la patrie !

Cette rigueur exemplaire n'est pas simplement un gage d'efficacité, mais aussi une preuve éclatante de l'harmonieuse symbiose entre l'individu et l'État. Chaque planification minutieuse, chaque ajustement microscopique des emplois du temps contribue à sculpter un cadre idéal où le labeur et la productivité atteignent des sommets. Les rares incidents dans le système ne sont que de brefs intermèdes dans la symphonie de la Nouvelle, rappelant à chacun la nécessité vitale de se conformer aux directives pour le bien commun.


Pointeuse
Pointeuse de LaNouvelle
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Le Dictionnaire de la Vérité d'État


Dictionnaire
Lecture publique à Varnace en 2004

Le Dictionnaire de la Vérité d'État est l’ouvrage le plus tiré du Drovolski. Il s’agit d’une encyclopédie éditée par le gouvernement pour maintenir la doctrine officielle et informer les unités de production sur le fonctionnement du pays, ou du moins sur la manière dont le gouvernement souhaite qu’il soit perçu. On y trouve de nombreux textes et illustrations. Il existe plusieurs versions de l’ouvrage, mais la plus courante ressemble à un petit livre rouge contenant les définitions de nombreux termes ainsi que les fondements doctrinaux de la politique nationale. Il vise à aider l’ensemble de la population à comprendre les enjeux du pays. On y trouve également des guides variés, allant du domaine juridique à la cuisine, avec des recommandations économiques, structurelles et linguistiques. Il est obligatoire pour tout habitant de Mesolvarde de l’avoir lu au moins une fois et de suivre ses mises à jour régulières. C’est, en quelque sorte, un passeport cognitif. Un étranger pourrait théoriquement comprendre l’ensemble de la société et son fonctionnement à travers ce seul livre. Toutefois, cette possibilité reste purement théorique, car l’ouvrage est interdit à l’exportation pour des raisons évidentes. Sa rédaction est assurée par le gouvernement pour la partie légale, tandis que des intellectuels, en partenariat avec les universités, participent à l’élaboration du reste de l’ouvrage afin d’améliorer la doctrine et de faire évoluer le pays. De nombreux États considèrent cet ouvrage comme une forme de propagande philosophique, accusation que le Drovolski a toujours réfutée, le présentant comme un manuel d’éducation gratuit et largement distribué.

Contenu et Structure

Le dictionnaire inclut un atlas des industries, des métiers et de la politique du pays, visant à fournir une compréhension détaillée de l'économie nationale et des structures de pouvoir. Chaque secteur industriel y est décrit avec précision, offrant aux élèves une vision claire des opportunités professionnelles et de l'organisation économique telle que souhaitée par l'État. Ce segment met en lumière les réussites industrielles et technologiques du pays, glorifiant les contributions des travailleurs et des ingénieurs, conformément à la doctrine officielle.

Doctrine et Propagande

Doctrine
Première couverture du dictionnaire

La doctrine du pays est amplement développée dans le dictionnaire, avec des sections dédiées aux œuvres simplifiées d'auteurs influents du "mouvement". Les concepts de collectivisme et de division du travail y sont exposés en détail, soulignant leurs bienfaits supposés sans présenter de perspectives contradictoires. Ces textes visent à inculquer aux jeunes esprits les valeurs de solidarité et de coopération promues par l'État, tout en minimisant les débats et les critiques. Une aide juridique complète est également incluse, décrivant les impératifs légaux les plus importants, la constitution et les fondamentaux du pouvoir impérial. Cette section vise à familiariser les citoyens avec leurs droits et devoirs, ainsi qu'avec les structures légales qui régissent leur vie quotidienne. En promouvant une compréhension de base des lois et de la constitution, l'État espère renforcer l'adhésion des citoyens à ses principes et à son autorité.
Contenus thématiques

Le dictionnaire contient un long segment technique, couvrant les fondements scientifiques de nombreux domaines, notamment les mathématiques, la physique nucléaire et les sciences minières. Ces sections fournissent une base solide de connaissances techniques, destinée à former une nouvelle génération de scientifiques et de techniciens loyaux à l'État. Bien que cette inclusion puisse sembler étrange, elle reflète l'importance accordée par le gouvernement à la maîtrise des sciences et des technologies de pointe. De manière quelque peu inattendue, le dictionnaire propose également une petite base philosophique morale alignée avec les idéaux du gouvernement. Cette section explore les principes éthiques et moraux que les citoyens sont encouragés à adopter, renforçant ainsi le cadre idéologique de l'État. Notons que les notions d'écologie et d'économie sont volontairement ignorées dans le dictionnaire. Ces deux disciplines sont perçues comme potentiellement subversives et donc écartées des programmes éducatifs. L'État considère que leur inclusion pourrait encourager des réflexions critiques sur les politiques actuelles, ce qui est jugé inacceptable.
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