Posté le : 28 sep. 2025 à 14:09:32
Modifié le : 28 sep. 2025 à 14:16:23
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LOI RELATIVE A LA DEFINITION, LA REGULATION ET LA PLANIFICATION DES SECTEURS STRATEGIQUES, ESSENTIELS ET PUBLICS, AINSI QU’AUX MODALITES DE PEREQUATION SOCIALE ET DE FISCALITE NATIONALE
Titre I – De la définition des secteurs
Article 1 – Définition des secteurs stratégiques
Sont considérés comme secteurs stratégiques pour la Nation et l’économie, les secteurs dont dépend la capacité de l’État à préserver son autonomie, à éviter toute dépendance unilatérale, à établir des relations de dépendance réciproque ou, à défaut, à garantir une autonomie relative. Ces secteurs sont essentiels à la survie de l’organisation sociale et au fonctionnement élémentaire des institutions de l’État.
Article 2 – Liste minimale des secteurs stratégiques
Relèvent au minimum de cette définition :
- l’énergie, y compris le nucléaire,
- les industries extractives,
- la chimie de synthèse,
- les industries de transformation.
Article 3 – Définition des secteurs essentiels
Sont considérés comme secteurs essentiels les secteurs garantissant la satisfaction des besoins primordiaux de la population et le maintien de la continuité économique.
Article 4 – Liste minimale des secteurs essentiels
Relèvent au minimum de cette définition :
- la transformation alimentaire,
- l’industrie pharmaceutique élémentaire,
- la distribution de biens et services,
- la production et maintenance de machines-outils.
Article 5 – Définition des secteurs publics
Sont considérés comme secteurs publics les secteurs constituant des droits fondamentaux pour les citoyens et dont l’accès doit être garanti par la puissance publique.
Article 6 – Liste minimale des secteurs publics
Relèvent au minimum de cette définition :
- la distribution d’eau et d’électricité,
- la distribution alimentaire,
- les hôpitaux et services de santé,
- l’éducation,
- les transports,
- la poste et les télécommunications,
- l’information.
Titre II – Des régimes de planification et de régulation
Article 7 – Modalités de régulation
Les secteurs sont soumis à des régimes distincts :
1. Les secteurs stratégiques : régime de contrat pour différence.
2. Les secteurs essentiels : régime de subvention des prix.
3. Les secteurs publics : régime de financement par l’impôt.
Article 8 – Contrat pour différence
Le contrat pour différence est un contrat entre l’État et un industriel fixant un prix d’exercice.
- Si le prix de marché est inférieur au prix d’exercice, l’État compense la différence à l’industriel.
- Si le prix de marché est supérieur, l’industriel reverse la différence à l’État.
Les contrats pour différence sont fixés unilatéralement par l’État et négociables uniquement sur les volumes.
Article 9 – Subventions publiques
La subvention publique consiste en une compensation de l’État permettant d’offrir sur le marché local des produits essentiels à un prix inférieur ou égal à celui du marché international, garantissant ainsi l’accessibilité des biens de première nécessité.
Article 10 – Entreprises publiques
Les entreprises publiques sont financées par l’impôt. Leurs produits et services sont fournis aux citoyens à des prix symboliques ou forfaitaires, équivalant à l’accès à un droit fondamental.
Titre III – Des dérogations
Article 11 – Dérogations
Les entreprises de production de biens finaux opérant dans un marché interne déjà fortement concurrentiel, tant en termes de diversité que de prix, peuvent solliciter une dérogation auprès de l’autorité compétente.
Titre IV – De la fiscalité nationale et de la péréquation sociale
Article 12 – Modalités d’imposition
Les impôts sont collectés selon deux modalités :
1. L’impôt sur la rémunération, défini comme tout transfert de richesse d’une personne morale vers une personne physique. Il est progressif et appliqué selon une fonction exponentielle, calculée sur la somme des revenus trimestriels.
2. La taxe sur la valeur efficace du travail (TVEf), appliquée aux entreprises à hauteur de 45 % de la valeur ajoutée nette, déduction faite de la péréquation sociale.
Article 13 – De la péréquation sociale
La péréquation sociale consiste en une redistribution visant à équilibrer les écarts de valeur ajoutée entre secteurs.
- Elle prélève jusqu’à 25 % de la valeur ajoutée sur les produits les plus rentables.
- Elle peut compenser jusqu’à 95 % de la valeur ajoutée pour les produits les moins rentables.
Titre V – Dispositions techniques
Article 14 – Feuille légale de planification de la péréquation sociale
Soit :
X = moyenne des valeurs ajoutées par secteur
TVEf = (VA - X)
Si X > 0,25 * TVEf, la différence est prélevée au titre de l’impôt sur le revenu.
Article 15 – Feuille légale de planification des contrats pour différence
Impôt sur contrat pour différence = Prix d’exercice – Prix garanti.
Article 16 – Besoin net de financement
Besoin = TVEf - Péréquation sociale - Droits sociaux - Services de l’État + Contrats pour différence + Subventions publiques
Article 17 – Formule de calcul de l’impôt
L’impôt est défini par la formule :
Ii = (Si / M) * k * D
avec :
- I = impôt
- S = salaire
- M = médiane
- k = taux
- D = dépenses
La condition d’équilibre est :
Somme(I) = Somme(D)
d’où k = POP * M / Somme(Si).
Article 18 – Protection des bas salaires
Lorsque D excède 50 % du salaire minimum ou 25 % de la médiane, la différence est compensée, successivement :
1. par les subventions publiques,
2. puis par les contrats pour différence,
3. ensuite par les services sociaux,
4. par la péréquation sociale,
5. et en dernier recours par les droits sociaux.