Posté le : 23 juin 2024 à 00:12:54
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" — Concernant le partage des responsabilités, Sylva l'approuve. Nous restons ouverts à une certaine marge de manœuvre si Apex, qui n'est après tout pas présent dans les négociations actuelles, souhaite à terme l'ajuster. Mais de façon générale, il contente nos intérêts. Seul un point nous surprend, c'est que chaque tâche se fasse intégralement dans un pays. Rien n'empêche en soi de diviser lesdites tâches géographiquement, justement pour mettre à profit laboratoires et usines déjà existantes.
Pour en revenir à la crainte de la nationalisation, j'ai plusieurs éléments à faire valoir.
Déjà, immatriculée en Jurade ou dans un des pays de la coentreprise, il sera toujours possible pour n'importe quel pays de nationaliser les actifs matériels localisé chez lui. Les bâtiments, machines et laboratoire en Sylva ne seront pas soudainement protégés pour autant d'une saisie gouvernementale. Et réciproquement, certains éléments tels que les infrastructures hors de Sylva, ainsi que les capitaux immatériels tel que les brevets monopolisés par un autre parti, seront impossibles de saisie par le Duché.
On constate dès lors que ce qui est vulnérable à une nationalisation le restera même en jouant sur l'immatriculation, et ce qui ne l'est pas ne sera pas davantage protégé par cette mesure.
C'est pourquoi le Duché ne voit aucune raison d'approuver l'implication d'un paradis fiscal, mais, proposera en contrepartie son engagement formalisée sous contrat qu'elle n'opérera aucune nationalisation. Ledit engagement aura plusieurs garanties :
-Le Duché de Sylva tient à conserver une bonne réputation à l'internationale et à inspirer la confiance, chose qui serait brisée par une rupture non consentie du contrat.
-Nous ne pourrions nationaliser que ce qui se trouve au Duché, ce qui protège fait les investissements d'Apex et du LHV situés ailleurs.
-Mais surtout, une nationalisation bouleverserait tellement l'activité qu'elle ne représenterait aucun intérêt face aux risques de perdre des acquis.
C'est pour toutes ces raisons que nous avons pleinement confiance en Drovolski et Apex pour ne pas opérer de telle mesure délétère (à savoir, une nationalisation unilatérale)."