11/11/2014
07:09:48
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[DIRECTION]Présidium de l'Union - Page 2

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Intervention de Pihato, représentant de la délégation du Parti Populaire Maoti au Présidium de l'Union


Camarades, Camarades,

Le Parti Populaire Maoti est honoré aujourd'hui de pouvoir participer à ce Presidium. C'est un honneur qu'un parti comme le moyen puisse être accueilli à l'égal d'autres mais c'est aussi la moindre de choses, entre Camarades, de nous traiter en égaux que nous sommes sur ce sol que nous foulons. Mon parti n'est pas le plus le grand, il ne provient pas de la plus grande nation de ce monde ni du peuple le plus nombreux. Nos moyens sont limités si bien que j'occupe aujourd'hui la casquette de représentant de la délégation du parti Populaire Maoti mais aussi celui d'ambassadeur de Maoti Iara en Loduarie Communiste.

Puisqu'il semble être de coutume de se prononcer rapidement sur la question de l'hymne, du passeport et de la monnaie je serais bref en cette chose. Mon parti ne peut s'exprimer au nom d'un pays que nous ne dirigeons pas. Et même si c'était le cas, je n'en ai ni le mandat, ni l'acceptation hypothétique de mes camarades maotis qui seraient bien égarés à l'idée de voir une monnaie nationale acquise à la sueur de leur front être perdu au premier maotien qui retournerait en Eurysie. Qu'y verrait-on sinon qu'un nouveau genou plié face au colonialisme d'antan ? Je ne sais point. Je n'ai, personnellement, pas d'opinion particulière sur cette monnaie et sans doute est-ce là une idée d'humanité, oui d'humanité, de la part de la Poëtscovie. Mais elle ne fait pas la part juste aux situations propres à chacun. Peut être que les Etats présents ici de leur plein droit répondront autrement, mais mon parti ne s'aurait s'adjuger celui de répondre au nom de son peuple sans le consulter.

Pour l'hymne, je serais la dessus bien plus bref, pourquoi pas. Encore que, une écriture commune d'un texte humaniste et véhiculant un message de paix serait là préférable.

Mais je sais que ma prise de parole ne vise pas à s'éterniser sur le sort de l'humanité que nous souhaitons transmettre via quelques paroles bien chantées mais davantage à répondre à la question d'un ou d'une Secrétaire Générale. J'aimerais pour commencer, nous inviter toutes et tous à regarder autour de cette salle. A regarder ce que nous voyons. Je vous invite avec sincérité et la bonté d'âme qui me porte aujourd'hui. Nous voyons l'accomplissement d'une révolution prolétaire qui a permit d'amener à l'un des régimes les plus définissables et les plus connus quand nous parlons de communisme à travers le monde. Nous y voyons aussi l'Eurysie. Nous voyons aussi une organisation comme la nôtre, destinée à représenter et unifier les mouvements communistes et socialistes de courants et d'horizons hétérogènes qui, malgré tous les messages qui nous animent en nos terres, se réunissent pour se renforcer et se bénéficier mutuellement au travers de textes. Nous y voyons aussi l'Eurysie par ses origines. Nous voyons un complexe impressionnant, bâti à la force du marteau d'hommes et de femmes nourris par celles et ceux qui emploient la faucille dans les champs environnants. La réussite industrielle d'un modèle qui souhaite en faire part via son architecture, via sa capacité à manier le bêton autant qu'il manie la phrase, à en maîtriser les formes autant qu'il sublime le prolétariat. Nous y voyons aussi un siège construit et bati en Eurysie.

Je pose alors une question simple. Devrions nous aussi voir, en le visage qui représente cette organisation qui représentera peut être cet hymne que nous chanterons ou pour certains les billets qu'ils tendront à leurs camarades, un visage eurysien ? Notre organisation aussi internationale soit-elle ne doit elle trouver en ses signaux, en ses hommes et femmes fortes, en ses symboles, ses sièges, ses textes, ses immeubles, du bêton eurysien illustrant des paroles eurysiennes sous un chant eurysien représentant un eurysien ? Qu'y voir sauf la domination de l'Eurysie au sein du Communisme et du socialisme comme l'Eurysie a tant de fois dominé les autres parties du monde. Vouez vous, je ne crois pas cela juste tout autant que je ne crois pas que cela soit le message que nous souhaitions transmettre. Il est dans la beauté de l'internationalisme de l'embrasser entièrement, et donc de l'embrasser dans sa diversité. Et je me refuse ici de croire que nous pourrions tous accepter, en dépit des réussites qu'ils illustrent et n'y voyez pas, chers eurysiens, ici un message à votre encontre, la n'est nullement mon verbe et la n'est pas non plus mon âme, que tous les messages que nous transmiettrons à l'issue de cette première réunion le soit aussi.

Le vote de mon parti, que je sais moins important que celui de représentants de nations entières, de franges de millions de prolétaires, est donc ainsi orienté vers une volonté simple, celle d'élargir les perspectives que nous présentons au monde. Monsieur Marcos, vous avez raison, les Eurycommunistes sont les plus nombreux. Mais les prolétaires du sud-nazum ou d'Aleucie sont aussi des centaines de millions. Pourraient-ils se retrouver, autant que vous, en une union si ils y voient non pas l'internationale du communisme et du socialisme, mais des symboles, des textes et des visages eurycommunistes systématiquement ? Je ne le crois pas. Si nous souhaitons la rupture, si nous souhaitons la fin d'un premier modèle, il faut parler à toutes et à tous sur ce monde. Vous l'admettez vous même, la moitié des membres ne sont pas eurysiens et la géographie d'un candidat ne fait pas la qualité du dossier. Nous sommes sur ce point d'accord. Mais il faut aussi prendre en compte le message que nous comptons envoyer au monde. Nous siégeons en Eurysie. L'honneur est immense. Acceptons que l visage soit international, les prolétaires s'y joindront.

Le vote du parti Populaire Maoti va pour Ellis Halimah.

Ellis Halimah
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Sieto Xiu Mei, la représentante du Partai Sosialis Wanmiria à l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, avait écouté toutes les personnes jusqu'ici. Enfoncée dans son fauteuil, jambes croisées, elle avait un carnet sur la cuisse et un crayon dans la main. Et elle notait. Elle notait tout ce qui pouvait servir, tout ce qui était dit, ce que pensait chacun. Jusqu'au moment où elle se dit qu'elle avait suffisamment d'informations et qu'il fallait qu'elle parle. Elle se leva, et alla s'installer à la tribune.

"Mesdames, messieurs, je n'irai pas par quatre chemins. Certaines choses doivent être clarifiées.

Tout d'abord, en ce qui concerne les propositions de la déléguée poëtoscovienne, je me permettrait de les rejeter d'un revers de main. Comme cela a été dit à plusieurs reprises, celles-ci sont soit inadaptées à la réalité des choses, soit totalement hors-sol. L'hymne et la devise que vous proposez sont, toutes deux, bien trop violentes et vindicatives. A l'heure où notre union a besoin de stabilité et de cohésion, un tel choix ne pourrait être que néfaste. Cela nous rapprocherait à bien des égards de feu l'UNCS, organisation dont nous sommes distincts, et à laquelle nous ne cherchons aucunement à ressembler. Certains pensent déjà que nous ne sommes que la continuation de cette alliance, il ne faudrait pas leur donner des arguments dans ce sens. Ensuite, une monnaie unique ? Un passeport ? Comme l'a dit le représentant du parti communiste gallésant, notre organisation est internationale, et non supranationale. Avant de vouloir nous imposer des choses, commencez donc par lire ce que vous signez. Enfin, votre idée de réseau humanitaire est bonne mais, comme l'a fait remarquer à juste titre monsieur Géorgi Marcos, il s'agit d'un diamant brut. Oh, cela est beau, oui, mais pas suffisant. Tout comme personne ne porterait un diamant brut, non taillé et encore engoncé dans sa gangue de pierre, nous ne pouvons nous permettre de débattre de l'existence de quelque chose sur une base inexistante. Avant de soumettre une idée au présidium, il faut l'avoir réfléchie. De plus, ces propositions sont d'ordre mineur, et il me semble qu'elles auraient plus leur place au sein du conseil suprême.

En ce qui concerne l'élection du secrétaire général de l'union, il est regrettable que les votes aient ainsi commencé à se faire avant même qu'une liste de candidats claires ne soit définie. Considérez qu'il est difficile pour chacun de suivre tout ce qui se dit si nous ne nous organisons pas avec plus de clarté. Définir d'abord une liste de candidats avant de voter pour eux aurait eu plus de sens, mais qu'importe. Maintenant que nous y sommes, votons.

Nous avons donc trois candidats : Lydie Adun, déléguée de la Loduarie Communiste, Iulia Poltanore, représentante de Valinor, et Ellis Halimah, présentée par la Republik Sosialis Negara Strana.

Je commencerai par la candidature de madame Iulia Poltanore. Je vais être franche : oui, notre organisation a besoin d'avoir une bonne image, oui, il nous faut paraître potables à l'étranger, oui, il faut se séparer de la vision de l'UNCS à laquelle tous nous associent déjà et, en ce sens, non, vous n'êtes pas la personne adaptée. Vous voulez que l'UICS ait bonne réputation ? Qu'elle n'écope pas de la réputation d'être eurycommuniste et dirigée par la Loduarie ? Soit, j'en suis fort aise. Mais, madame, Valinor n'a pas meilleure réputation. Le rapprochement de votre nation avec la Loduarie communiste ne fait, de facto, que vous y associer à l'internationale. Aussi, vous prétendez apporter une voie alternative, mais vous n'êtes dans le fond qu'une seconde candidature pour nos camarades loduariens. Votre rappel de l'UEE ne fait qu'appuyer mon propos, en démontrant que vous ne voyez cette union que comme étant eurycentrée, ce qui nous rapprocherait encore plus de l'UNCS. Vos arguments, s'ils sont bons, vous discréditent de facto. Oh, et... quand on appartient à une organisation profondément capitaliste, anti-libertaire et anti-démocratique, il est de bon goût de ne pas le crier sur tous les toits dans une organisation socialiste et communiste prônant les droits humains. Si les précédents points pouvaient ne pas convaincre de votre inaptitude à ce poste, voilà qui le fait définitivement.

En ce qui concerne madame Lydie Adun... il me semble en avoir déjà dit beaucoup. Bien que je ne doute pas de vos compétences, rappelons que le Secrétaire Général de l'Union a vocation à la représenter. Or, vous à ce poste, c'est écoper de la réputation de la Loduarie. Vous à ce poste, c'est déclarer au monde que l'UICS est l'UNCS. Vous à ce poste, c'est l'assurance de nous retrouver avec tout le monde capitaliste sur le dos, alors que nous avons besoin de tout sauf de ça. Vous à ce poste, enfin, c'est eurycentrer l'Union. Pour toutes ces raison et, là encore, malgré votre talent certain, il me semble qu'il n'est pas souhaitable pour qui que ce soit de vous voir être élue. Ce qu'a fait remarquer Géorgi Marcos, avec raison, et que vous êtes un symbole. Un symbole que les capitalistes veulent détruire. Vous savez comment l'on appelle ce genre de symbole ? Une cible. Une cible, parfaitement. Voulons-nous d'une cible dans notre dos alors que notre union est à peine sortie de l’œuf ? Voulons-nous nous signaler au monde comme les puppets de la Loduarie et des êtres à éliminer ? Non. Non, il nous faut un cap clair, ferme certes, mais une image lisse et nette surtout. Nous nous devons d'apparaître comme des gens civilisés et capables de raison, et de faire profil bas le temps que notre union se renforce. Aussi, votre candidature ma paraît elle aussi inconcevable et absolument pas souhaitable.

De fait, et après avoir écarté les deux candidatures de membres eurysiens, candidatures qui, dans le fond, étaient parfaitement semblables, il ne nous reste plus que madame Ellis Halimah. Sa candidature permettrait de déseurycentrer l'union. Ainsi, par cet acte fort, il me semble que nous pourrions nous signaler dès nos débuts comme étant différents de l'UNCS. Nous couperions de cette façon l'herber sous le pied de ceux qui voudraient nous catégoriser avant même de nous connaître, et tuerions les rumeurs dans l’œuf. Nous gagnerions en prestige, en réputation, et en considération. De plus, l'image du pays, quoi qu'on en dise, ressortira forcément sur l'union. Les capitalistes pensent ainsi, il est de notre devoir d'avoir cette réflexion et d'y couper court. Ne restons pas coincés dans l'idée stupide qu'ils prendront du recul et regarderont les choses avec pragmatisme. Ce n'est pas vrai. Ils chercheront par tous les moyens à nous rabaisser, aussi nous nous devons d'être exemplaires. Or, cette image rejette de fait Valinor et la Loduarie, mais soutient la candidature de madame Ellis Halimah. Ainsi, notre parti se prononce en sa faveur, car ils nous semble qu'il s'agit du choix le plus cohérent et pragmatique pour l'union tout entière."

Ellis Halimah
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En bonne Mounakaz, Josette Bagass était contrariée et avait besoin de revendiquer certains points gênants. Le premier était l'archaïsme du vote, un système par notation étant bien plus intéressant, aussi pénible fut-il à comptabiliser en faisant des moyennes. Tant qu'on y était, elle allait en parler, mais d'abord, il y avait à dire sur d'autres points :

"Camarades ! Je m'attarderai brièvement sur les questions de monnaies communes et passeports, tant l'ensemble a déjà été dit. Ce ne sont pas des sujets à l'heure du jour, mais ils le seront un jour et j'anticipe déjà cela juste pour faire remarquer un point : l'importance capitale de correctement planifier ces éléments. Même avec des systèmes pleinement capitalistes et planificateurs, avec une économie dirigée par le peuple, l'État, plutôt qu'une élite minoritaire, la libre circulation de travailleurs et biens peut déstabiliser le marché. Si nous adoptons à terme ces mesures, cela devra se faire de façon à ne pas menacer le tissu économique des uns et des autres. Je m'excuse immédiatement pour mes propos durs à l'égard de nos camarades du Wanmiri, mais Sylva ne saurait accueillir librement des travailleurs de chez eux, nombreux, qui pourraient perturber la distribution du travail. La chose doit être quantifiée, évaluée, contrôlée, pour s'intégrer harmonieusement dans les dispositifs déjà en place.

Pour une monnaie commune, les problématiques sont les mêmes et ne doivent en aucun cas amener à une perturbation de la souveraineté et de l'économie, en évitant à tout prix les déviances typiques du capitalisme tel que la spéculation ou les prix gonflés à cause de la loi de l'offre et la demande. J'ajouterais qu'une monnaie commune, quand bien même j'en voie l'intérêt, s'ancre bien davantage dans une optique de libre échange et mondialisation pas nécessairement en adéquation avec nos objectifs. Oh, il est impossible d'être autarciques avec nos conditions de vies souhaitées à l'heure actuelle, mais un développement outrancier des interdépendances ne nous serait pas favorable. Le passeport le serait au contraire, dans un esprit de liberté et d'internationalité des peuples, quand bien même il implique des contraintes égales.

Pour l'hymne, je rejoins ce qui a été dit, laissons aux peuples décider de ça, nous n'en avons pas la responsabilité, et encore moins dans le présidium.

Pour revenir au cœur du sujet sur l'élection, je me permets déjà de faire remarquer qu'il nous faudra adopter une méthode de vote par notation à l'avenir, permettant de partager des opinions plus affinées. Chacun vote en l'état pour son candidat favori sans pouvoir indiquer à quel point les autres lui conviennent, ce n'est pas très sain et pourrait à terme instiguer des politiques de "barrage" où on vote pour un candidat moins apprécié pour faire blocage à un autre, quand de meilleurs compromis pourraient être trouvés.

Concernant la décision en elle-même, il y a plusieurs points que je tiens à aborder. Sur quels critères basons-nous notre décision ? Sur la capacité du Secrétaire Général à présider ? Sur l'image qu'il renvoie à l'internationale ? Sur des principes moraux et contextuels ? Par rapport au premier point, tous les candidats sont aussi adaptés les uns des autres et, à mes yeux, aucun ne fera mieux que les autres. Pour le dernier point, l'essentiel du principe moral qui serait à prendre en compte est la prédominance eurysienne déjà relevée et sur laquelle je ne reviendrais pas, ainsi qu'une légère nécessité de contenter un maximum de camarades. Et vient ensuite la question de l'image, relevée par beaucoup. La Loduarie Communiste et par extension la candidate qui en vient, Lydie Adun, sont très mal perçus par les instances capitalistes tel que l'ONC et OND. Cherchons-nous à bien nous faire voir de ces gouvernements ? Non, mais de leurs peuples ? Oui ! Or ils baignent dans une propagande étatique pour les terrifier et les confiner dans leurs petits mondes consuméristes et productivistes. Mais que nous mettions au poste de Secrétaire Générale une citoyenne de la Loduarie ou de n'importe quel autre pays, les prolétaires du monde capitaliste continueront d'être martelés d'une communication anti-communiste et anti-UICS permanente. Se baser sur l'image ne saurait changer grand-chose à l'élection.

Madame Iulia Poltanore, je vais être directe, je ne vois pas en vous la carrure d'assumer ce poste, de la même façon que je n'aurais moi-même pas eux l'audace de m'y présenter. Nous venons de lieux encore bien trop capitalistes et fondamentalement opposés à l'UICS. Non pas que le Valinor le soit particulièrement mais, à l'instar de Sylva qui est membre de l'OND, le Valinor est membre de l'UEE. L'affiliation de votre nation à l'organisme ayant activement lutté contre la Loduarie Communiste en Okaristan est aussi déplorable que l'adhésion de Sylva à l'OND, coupable des mêmes maux à une échelle bien plus grande.

Vient ensuite la candidate Ellis Halimah du Negara Strana. Je rejoins l'image et la diplomatie de votre nation qui a su assurer la paix aussi bien avec des puissances communistes radicales telle que Communaterra ou la Loduarie Communiste, mais aussi fermement capitaliste tel que le Duché de Sylva ou le Jashuria... Mais c'est justement ce dernier point qui pose problème. Je ne sais pas comment le formuler autrement et je m'excuse si mes propos véhiculent des préjugés infondés, et vous demanderait de me rectifier le cas échéant, mais le Wanmiri comme le Negara Strana ont tous les deux à l'internationale une image de pays assujettis au Jashuria. Je ne vous le reproche pas, cela n'empêche pas les politiques sincèrement socialistes en place chez vous, et il aurait été difficile de procéder autrement à côté d'une des premières puissances mondiales, membres fondateur et influent de la plus puissante alliance mondiale, activement opposé à ces courants de pensés. Faire preuve de trop de radicalité ne serait que risquer de se voir condamné à subir le mêmes sorts que feu Communaterra sous la poigne fasciste du Grand Kah.
Mais les faits sont là, ce simple point fait que vous ne pouvez selon moi être la candidate idéale.

C'est pour toutes ces raisons qu'en qualité de représentante déléguée dans l'UICS du Parti Communiste Sylvois, mon vote va pour Lydie Adun, candidate de la Loduarie Communiste, la plus à même à librement présider le présidium avec toute la détermination requise !"

Lydie Audun
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Le réprésentant de la Poëtoscovie se lève et répond à Sieto Xiu Mei, la représentante du Partai Sosialis Wanmiria.

Madame,

Vous voir employer le Latin ne fait pas de vous quelqu'un plus légitime de porter une juste parole. Cependant, concernant vos paroles, alea jacta est car vos mots resteront ad vitam aeternam dans nos consciences. Je pense cependant comme vous concernant que l'organisation du vote in extenso a été mal préparée, et que n'arriverons à rien ex nihilo. Si notre Union se trouve un antidote à nos maux communs de travailleurs, elle ne doit s'en retrouver aegrescit medendo. Or, la Poëtoscovie a eu le courage de pointer des dysfonctionnements tout en admettant que personne n'en était à l'origine, et nous continuerons car fortuna favet fortibus. L'Union semble se diviser mais n'oublions pas que les peuples ont besoin de nous urbi et orbi. Puisque vous vous exprimez franchement à mon egard, je vous répondrai donc franchement.

Premièrement, l'idée d'un passeport commun ne signifie pas une nationnalité commune qui serait tout à fait inapproprié, il en convient, et ce ne résoudrait en rien nos multiples problèmes. L'idée d'un passeport permettrait d'avoir un justificatif d'identité valable sur l'ensemble de nos territoires, quand bien même le fait de franchir les frontières serait interdit. Le passeport commun ne serait donc en rien supranational, et mes différentes prises de paroles le montrent : jamais la souverainté de quelque État a déjà été remise en cause.

Deuxièmement, concernant la position de certains quant au choix de l'hymne, je ne peux que la saluer. Demander son avis au peuple est une mesure démocratique qui ne peut être qu'applaudie. Je tiens malgré tout à rappeler que la proposition de la Poëtoscovie était une proposition et non pas quelque chose d'imposé. Les dessacords sont naturels et montrent que nous remplissons chacuns nos rôles de représentants de manière convenable. Je remercie par ailleurs les personnes qui auront répondu clairement et respectueusement aux propositions faites.

Troisièmement, concernant la monnaie, jamais il n'a été dit que les projets avaient vocation à être appliqués immédiatement. Il s'agissait d'idées soumises au collectif afin, notamment, de ne pas les oublier et d'en faire partager tout le monde. Jamais il n'a été demandé de traiter ces affaires-là.

Quatrièmement, en ce qui concerne le réseau d'aide humanitaire, quelqu'un m'avait déjà exposé son point de vue de manière tout à fait correct et intelligible. Je lui avais répondu que l'idée avait été soumise afin que le "dimant brut" soit taillé par tous, car si l'idée émanne d'un état, c'est à l'ensemble de se l'approrier et de fixer précisément les modalités qui vont avec. La Poëtocovie avait, par ailleurs, donné plusieurs versions de fonctionnement. Vous nous accusez très directement de ne pas lire ce que nous signons, et en toute sincerité, nous ne voyons pas à quoi cela fait référence. En revanche, vous ne semblez pas être attentif aux diverses interventions de vos camarades. Je vous inviterai donc, avant de reprendre des métaphores dont le génie ne vous appartient pas - car elles étaient magnifiques, effectivement - à étudier les diverses positions de vos alliés avant de les accuser de tous les maux possibles et imaginables.

Enfin, concernant ma position de vote blanc, celle-ci ne se muera pas en un vote de barrage. Néanmoins, la Poëtoscovie, pour être situé en Nazum, reconnait que le pouvoir semble être centralisé sur un continent et que cela pose de sérieuses interrogations concernant l'égalité de tous les états - et mouvement - ainsi que la démocratie au sein de l'organisation. Bien évidemment, cela sera pris en compte lors du vote de confiance.

Merci pour votre attention.
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Lydie écouta attentivement les prises de paroles des représentants étrangers, acquiescant légèrement de la tête à certains moments, mais ne trouva rien de dérangeant. Jusqu'à l'intervention de la représentante du Parti Socialiste du Wanmiri.

Vous savez, je n'apprécie que très peu, et je pense que je ne serai pas seule à cette table, camarade Sieto Xiu Mei, qu'on me parle comme mes parents me parlaient. Votre ton condescendant ne me plaît pas, et je ne peux que vous inviter, avec le plus de respect possible, à vous calmer dans vos propos. Nous ne sommes pas vos ennemis. Réservez vos paroles dures pour nos vrais ennemis. Si vous souhaitez continuer ainsi, je me verrais obligée de prévenir le service de sécurité du bâtiment pour vous faire remplacer.

Venons en, à nos vrais ennemis. Nous savons qui ils sont. Et nous pouvons nous accorder, du moins je l'espère, pour dire qu'il n'y en a pas un seul parmi nous, malgré notre passé. Nous sommes ici dans un objectif d'union. Notre désunion, qui est attendue avec hâte par nos ennemis, ne doit pas être à l'ordre du jour.

Je me suis présenté, en accord avec mon pays, car j'estime avoir les capacités requises pour symboliser la rupture voulue par cette union avec le monde capitaliste. Car ne nous méprenons pas. C'est dans un de ces objectifs que l'Union a été constituée. Pas le contraire. Néanmoins, comme je le disais, nous n'arriverons à rien si nous sommes désunis, et malheureusement c'est sûr cette direction que nous allons.

Je fait ainsi le choix de me retirer des candidats au poste de Secrétaire Général de l'Union, et j'invite ceux qui souhaiteraient, ou qui ont voté pour ma candidature, à voter pour la camarade Ellis Halimah. J'ai à cœur un objectif, tout comme mon pays, et c'est celui-ci : l'Union. Pas la gloire personnelle, ou la gloire de mon pays, mais la gloire de chacun, dans l'intérêt commun. J'espère néanmoins que la candidate Stranéenne saura faire preuve de la même détermination que j'ai fait preuve dans la lutte contre nos ennemis. N'oublions pas que, par la suite, un vote de confiance aura lieu. Si ce n'est pas le cas, et que nous sombrons dans la complaisance, alors nous sombrerons en même temps dans la désunion.
J'accorde mon vote à la camarade Ellis Halimah.
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Le représentant de la Poëtoscovie se lève applaudit de manière excessive.

Voir le post de baseThe Soviet a écrit :Lydie écouta attentivement les prises de paroles des représentants étrangers, acquiescant légèrement de la tête à certains moments, mais ne trouva rien de dérangeant. Jusqu'à l'intervention de la représentante du Parti Socialiste du Wanmiri.

Vous savez, je n'apprécie que très peu, et je pense que je ne serai pas seule à cette table, camarade Sieto Xiu Mei, qu'on me parle comme mes parents me parlaient. Votre ton condescendant ne me plaît pas, et je ne peux que vous inviter, avec le plus de respect possible, à vous calmer dans vos propos. Nous ne sommes pas vos ennemis. Réservez vos paroles dures pour nos vrais ennemis. Si vous souhaitez continuer ainsi, je me verrais obligée de prévenir le service de sécurité du bâtiment pour vous faire remplacer.

Venons en, à nos vrais ennemis. Nous savons qui ils sont. Et nous pouvons nous accorder, du moins je l'espère, pour dire qu'il n'y en a pas un seul parmi nous, malgré notre passé. Nous sommes ici dans un objectif d'union. Notre désunion, qui est attendue avec hâte par nos ennemis, ne doit pas être à l'ordre du jour.

Je me suis présenté, en accord avec mon pays, car j'estime avoir les capacités requises pour symboliser la rupture voulue par cette union avec le monde capitaliste. Car ne nous méprenons pas. C'est dans un de ces objectifs que l'Union a été constituée. Pas le contraire. Néanmoins, comme je le disais, nous n'arriverons à rien si nous sommes désunis, et malheureusement c'est sûr cette direction que nous allons.

Je fait ainsi le choix de me retirer des candidats au poste de Secrétaire Général de l'Union, et j'invite ceux qui souhaiteraient, ou qui ont voté pour ma candidature, à voter pour la camarade Ellis Halimah. J'ai à cœur un objectif, tout comme mon pays, et c'est celui-ci : l'Union. Pas la gloire personnelle, ou la gloire de mon pays, mais la gloire de chacun, dans l'intérêt commun. J'espère néanmoins que la candidate Stranéenne saura faire preuve de la même détermination que j'ai fait preuve dans la lutte contre nos ennemis. N'oublions pas que, par la suite, un vote de confiance aura lieu. Si ce n'est pas le cas, et que nous sombrons dans la complaisance, alors nous sombrerons en même temps dans la désunion.
J'accorde mon vote à la camarade Ellis Halimah.


Première chose : POPOPOPOPOPO !!!!!!

Deuxième chose : je trouve ce geste très noble de votre part. L'Union a de la chance de vous compter comme membre fondateur.
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Citoyenne Xi-Chiang


"Mes chers camarades, à mon tour de m'exprimer sur les questions évoquées au sein de cette première cession du présidium de l'Union.

Je vais comme vous tous évacuer rapidement la question d'une mise en commun de l'hymne, du passeport et de la monnaie : il est tout simplement trop tôt pour une telle décision et elle serait de toute façon contraire aux principes discutés et votés lors de la fondation de cette organisation. Celle-là est internationale et ne saurait s'édifier comme autre chose qu'un organe de soutien et de communication de la cause populaire. Il n'est pas ici question de créer une organisation supranationale ni même d'établir une forme de lien entre nos économies, ce qui aurait nécessairement lieu si l'on met en place les mécanismes pouvant aboutir à une monnaie commune. Non. Il est trop tôt et ce n'est pas le mandat sous lequel nous avons été envoyés ici.

Maintenant concernant les élections du premier secrétaire.

Le Grand Kah est pour sa part une nation où nous sommes habitués aux décisions collectives et aux modes de scrutin préférentiels, généralement utilisés en derniers recours si aucun consensus n'a pu être trouvé. Ce modèle de fonctionnement, mis en place par nos révolutionnaires il y a de ça deux siècles, a inspiré de nombreux mouvements politiques et, parfois, été intégré dans les pratiques même de régimes d'oligarchie marchande soucieux, par libéralisme ou par sens pratique, de préserver un semblant de démocratie au sein de leurs institutions. Nous sommes un pays de révolutionnaires dont la doctrine comme la pensée s'oriente autour des solutions plurielles. On nous qualifie parfois d'anarchistes ou, paradoxalement, de mous : ces critiques émanent de ceux qui ou bien ne comprennent pas le fonctionnement fin de nos institutions, ou n'arrivent pas à concevoir que l'on puisse arriver au socialisme effectif par des moyens appliquant pleinement les doctrines de base de cette idéologie. Rappelons que l'extension de la démocratie à tous les niveaux de la société est le mode d'action le plus sûr pour obtenir un système égalitariste juste, loin des dysfonctionnements avérés des modèles plus "centralisateurs", nom charitable des dictatures d'appareil dont l'héritage est bien souvent moins le socialisme que les morts et la répression politique ultra-nationaliste. Nous nous souvenons ainsi du précédent régime du Mokhaï, de la Chercherie, du Prodnov, du Kronos, de la Communaterra.

Là où je veux en venir c'est que je viens ici, représentant comme un certain nombre d'entre-vous une forme de socialisme opposé à l'autoritarisme et ayant combattu ses incarnations. Une forme de socialisme considérant que l'un des grands périls pour la cause est les dysfonctionnements propres à l'arbitraire. Cette Union, ayant été établi selon des traités fondamentalement eurycommunistes, s'expose dors-et-déjà à un flou institutionnel terrible et à des dysfonctionnements nous laissant craindre le pire quant à son avenir effectif si des décisions ne sont pas prises dès maintenant pour normaliser son fonctionnement et éviter la main-mise d'un acteur unique sur l'ensemble des décisions, phénomène que je prédis mais que nous voyons sans doute tous venir, et de loin.

Je note aussi que certains ont pris la décision d'un vote blanc, c'est à dire en fait de prendre acte des dysfonctionnements avérés de cette organisation naissante en prenant la décision de ne rien changer et de ne pas travailler à en améliorer le fonctionnement. Cette décision est d'autant plus problématique que le fonctionnement même de cette organisation. Cette posture n'est ni révolutionnaire ni réformiste, elle est passive : or l'apathie, c'est la mort.

Nous, pour notre part, ne sommes pas apathiques, et je rejoins ce que plusieurs camarades ici ont déjà dit : il y a dans ces débats une absence de cadre clair et une organisation laissant à désirer, nous laissant comprendre en filigrane que nos amis de la mouvance autoritaire n’ont, peut-être, pas l’habitude du fonctionnement consensuel et de l’organisation des comités sous des formats dialectiques plutôt que centralistes. Si je pris pour voir la qualité du débat et de sa gestion s’améliorer une fois ce processus de sélection terminé je me dois d’avancer qu’il nous semble caractéristique de ce que pourrait devenir ce présidium faute d’une ligne claire et d’un Secrétaire Général de l'Union habitué au débat démocratique.

Notre ligne est, aussi, une ligne anti-colonialiste. L’anti-colonialisme est l’angle mort de l’Eurycommunisme, et je pense que beaucoup de mes camarades afaréens et afaréennes, nazumis, paltoterrans et paltoterrannes, me rejoindront sinon ouvertement, au moins dans l'idée. Nos partis et mouvements n’ont pas combattu, ou ne combattent pas uniquement le capitalisme, mais aussi l’une de ses incarnations les plus monstrueuses en celle de la colonisation. Et nous le savons, c’est un crime majoritairement commis par des blancs, même si mes pensées vont aussi aux camarades anti-fascistes fujiwans et jinséens combattant à l’heure où nous parlons pour leur droit à l’existence.

L’Eurycomunisme est une structure eurysienne, elle porte cela dans son nom, dans son histoire, dans son modèle de fonctionnement. Autour de moi je vois pourtant des camarades de toute origine et comme l’a si bien souligné mon cher ami du Parti Populaire Maoti, tout ici est fait et pensé par des Eurysiens. Souhaitent-ils reléguer leurs camarades d’autres continent au rôle d’Auxiliaire ? N’avons-nous pas dépassé ces vieux réflexes acquis ? Peut-être pas. Le conservatisme social de nos camarades eurycommunistes s’accompagne bien souvent d’un refus de l’autocritique sur certains aspects. Ils ont peut-être oubliés de décoloniser leur esprit et leur culture, et nous voient peut-être, encore et toujours, comme les seconds couteaux de leur révolution industrielle. Ce serait fortement dommageable.

La Grande Sœur Kah-tanaise s'est pour sa part déclarée contre la décision donnant autant de voix aux mouvements membres qu'aux pays et a du reste considéré d'entrée de jeu que la place apportée aux mouvements était trop importante part rapport à celle apportée aux États. Nous savons qu'il existe chez certains de nos camarades un véritable culte de la personnalité du secrétaire général du parti communiste Loduarien, que nous déplorons d'autant plus qu'il a amené à des choix institutionnels donnant une place disproportionnée à des mouvements politiques et militants parfois très mineurs. S'il est important que chaque mouvance socialiste ait son mot à dire au sein même de cette structure, nous devons dors-et-déjà reconnaître que des partis qu'y n'ont parfois rien de plus que les qualités d'agence de presse partisanes sont ici capables de déséquilibrer les votes en incarnant, massivement, une force d'appoint de l'eurycommunisme. En d'autres termes, si d'authentique mouvement de masse ou révolutionnaires, tels que nos camarades d'Afarée ou du Nazum, portent haut et fort des voix que l'on tend à ignorer, combien de partis, ici, ne sont que des coquilles vides ? Nous savons que certains pays de ce bloc financent largement des petits appareils politiques admis au sein de l'Union et que ces derniers ne sont finalement que les portes-flingues de leur parole. Par exemple quelle légitimité peut avoir la "Nouvelle Communaterra", un pur régime fantoche, à prendre la parole à voix égale des camarades du Valiénor ou de Velsna ? En pointant du doigt ces dysfonctionnements nous subirons sans doute les critiques acerbes de ceux à qui ils profitent, nous en assumons pleinement les conséquences.

Cela étant je prends acte du retrait de la candidature loduarienne : notre Union votera en faveur de la camarade Hallimah, laquelle a selon nous toutes les qualités requises pour donner à cette institution le fonctionnement clair et précis nécessaire à son bon développement, et pour prendre acte des problématiques soulevées par plusieurs membres de cette organisation afin de les régler de façon utile et intelligente.

Ainsi je profite du fait que la Communaterra ait été évoqué pour continuer les considérations que j'avais commencées à l'instant. Cette question doit être plus largement discutée une fois ces élections terminées : en effet il me semble discutable que la présence d'un régime étant en fait une pure colonie Loduarienne au sein de cette assemblée. Je note aussi que l'on a qualifié le Grand Kah de fasciste. Eh bien ! Ma chère amie, je suis sûr que nous pourrons en rediscuter. Vous viendrez avec moi, après cette cession, visiter le Muezaj libéré. Vous visiterez les usines bactériologiques, chimiques, les geôles du régime que nos gars ont abattus. Vous verrez les fosses communes et les camps, vous verrez les photos des morts et vous me direz encore, après ce moment, qui là-bas était fasciste ou non. Et vous me direz si celles et ceux qui se réclament de cette ligne, qui tient moins du socialisme que de la thanatopolitique, de la thanatophilie, du règne de l'horreur et de l'arbitraire, sont ou non des bons camarades ayant leur place au sein de cette institution. Ces gens ont tués, tuent, tueront demain et continueront de le faire parce que c'est leur seule conception révolutionnaire. Combien de morts et de blessés sont à mettre sur le compte de leur régime ? Trop. Trop et vous le savez.

Mon invitation est très sérieuse, et je l'ouvre en fait à l'ensemble les camarades siégeant au sein de cette assemblée. S'il vous faut une preuve que cette nouvelle Communaterra n'est qu'un organisme terroriste inexplicablement soutenu par la Loduarie, il suffit de regarder de quoi elle se réclame.

Les plaies sont encore fraiches. C'est le moment ou jamais.
"

Ellis Halimah
280
Vote de Cyril Châlain, délégué du Parti Communiste gallèsant au Présidium de l'UICS
Concernant le Secrétaire Général de l’organisation



Ellis Halimah



Vote de Marc Moke, délégué de la Section Socialiste de l’AD du Gondo au Présidium de l'UICS
Concernant le Secrétaire Général de l’organisation



Ellis Halimah
2910
Lorsque Josette Bagass évoqua l'idée selon laquelle elle ne voulait pas voir de Wanmiriens à Sylva, elle se contenta de hocher la tête en sa direction. Elle approuvait, elle comprenait. La réalité du terrain était que, effectivement, les Wanmiriens pouvaient faire s'écrouler l'économie sylvoise s'ils débarquaient en masse. Aussi, elle ne trouvait pas cette remarque raciste outre mesure : ce n'était qu'une question de pragmatisme. En revanche, elle ne put se retenir lorsque Josette gaffa.

"Madame Josette Bagass, il me semble qu'il y a des mots que vous devriez retirer. La République Démocratique du Wanmiri n'est, en aucun cas et d'aucune façon, assujettie à la Troisième République du Jashuria. Prétendre le contraire serait faire preuve d'un regard biaisé et totalement inapproprié pour notre union. Il s'agit, de fait, de l'image qu'ont de nous les capitalistes et colons sylvois. Pensez-vous être comme eux ? Je ne crois pas, alors je vous prierai de ne pas sortir leurs propres mots. Dans la même suite d'idées, le Negara Strana n'est pas plus asservi au Jashuria que nous. D'ailleurs, cette image a encore moins de fondements. Je trouve déplorable qu'il soit si facile de vous influencer et que vous vous laissiez à ce point manipuler par la propagande capitaliste."

Sieto Xiu Mei s'était rassise. Elle avait dit ce qu'il fallait dire, et avait eu son petit effet. Et elle avait repris la déléguée du parti communiste mounakaz en prime, pour leur rappeler qu'ils ne basaient leurs propos que sur la propagande capitaliste. Elle s'attendait maintenant au retour de bâton, retour auquel elle était préparée. Qu'importe les quolibets et les aboiements, la plupart n'étaient que des chiens, hurlant sans être capables de mordre, qui se battaient pour un jouet. Et dans ce cas là, il fallait savoir tirer sur la laisse pour leur rappeler les vrais enjeux.

Aussi, les remarques ne l’atteignirent pas. Du moins, pas jusqu'à ce que Lydie Audun fasse sa déclaration fracassante. Alors elle se leva pour y répondre.

"Madame, sachez tout d'abord que je n'apprécie guère la menace. Il me semble qu'il s'agit de l'arme des capitalistes et des régimes totalitaires. D'aucuns diraient : les aboiements de chiens ne pouvant pas mordre. Il me semble en effet que je n'ai à aucun moment dit quoi que ce soit de répréhensible, et que je me suis contentée d'énoncer des faits.
(Elle marqua une pause, but un coup, reprit sa respiration, et continua.) Malgré tout, et bien que je ne pense pas être coupable et avoir quoi que ce soit à me reprocher, je vous adresse mes excuses. Il n'a jamais été question, de quelque façon que ce soit, de vous prendre de haut. Si mes paroles ont été dures, sachez que je nous vous visais aucunement, et que je me contentais de dire ce qu'il fallait afin de clarifier la situation d'un point de vue pragmatique. (Elle marque une nouvelle pause, puis reprit.) Je vous félicite également pour le noble choix que vous faites de retirer votre candidature. Notre Union doit être unie, et non pas divisée."

Puis elle retourna à sa place. Elle ne se sentait absolument pas coupable : comme elle l'avait dit au début de sa première prise de parole, elle allait se montrer franche, et clarifier les choses. Leur réaction ne faisait que confirmer ses pensées : ils aboyaient fort, mais ne pissaient pas loin. La réaction loduarienne l'avait quand même étonnée. Retirer leur candidature... elle ne s'y attendait pas. Mais bon, cela montrait que son intervention avait eu du poids.
4950
Changement de vote de Géorgi Marcos pour la délégation du PEV


Drapeau


Camarades,

Je crois que le retrait de la camarade Lydie rebat les cartes de notre scrutin. En premier lieu, j'aimerais saluer le courage et la noblesse d'âme d'une déléguée qui nous prouve, encore une fois, qu'elle figure parmi le haut du panier de ce que nous avons vu aujourd’hui. Nous savons, nous, qu'il est difficile de retirer sa candidature en vertu de la tâche que ces candidats se sont mis sur les épaules. Je prierais donc, à tout hasard, la délégation wanmirienne, de faire cesser l'irrespect dont elle a fait preuve à l'instant. Nous sommes tous les membres de l'Internationale, et il y a des mots que j'ai entendu dans cette pièce qui me font penser que certains d'entre vous n'ont pas été à la hauteur du moment. Aussi, heureusement que cette camarade fut parmi nous ce jour pour en faire oublier d'autres. Elle s'est montrée digne de ce que notre famille politique, et nous, les eurycommunistes, sont capables du meilleur dans ces moments qui exigent l'unité. Liberté dans l'opinion, unité dans l'action, telle est notre dogme, et nous nous y conformerons comme notre camarade loduarienne vient de le faire.

Cette journée aura été riche de débats, et d'observations et critiques plus justifiées que d'autres, comme il est de coutume à ce que nous sommes habitués de voir depuis notre congrès fondateur. J'ai noté par exemple, le soutien salutaire de nos camarades sylvois, la passion avec laquelle Ellis Hamilah a défendu sa position, dont j'ai déjà mentionné le fait qu'elle était plus que justifiée. Je note également à l'instant la méconnaissance que certains ont des systèmes économiques et politiques qui ne sont pas les leurs, à l'image de notre camarade du Grand Kah Xi-Chiang. La liberté dans l'opinion, l'unité dans l'action. C'est avec ce genre de mantra que l'on fait tenir un ensemble debout, l'Internationale est solide, oui, elle résiste aux même aux critiques de camarades qui dont la seule contribution aura été d'essayer de la torpiller. Tant de passion, camarade Xi-Chiang, mais qui ne peuvent cacher le fait que vous n'avez jamais adhérer à ce projet autrement que pour en faire une critique sui ne débouche sur aucune solution. Quelle fut votre dernière proposition concrète afin d'en améliorer la structure ? Il me serait bien difficile de la trouver, si ce n'est de me rappeler au souvenir de votre proposition d'adhérer à cette Internationale Libertaire dont nous connaissons tous les compromissions avec les régimes libéraux que vous condamnez. Cette union, vous avez raison, est porteuse de défauts, mais comme chaque structure, elle est perfectible. Elle se bonifiera avec le temps et la bonne volonté dont vous ne disposez pas. Aujourd'hui le prouve: nous, eurycommunistes, nous nous soumettons entièrement et pleinement au choix de la majorité dégagée par notre camarade stranéenne. Liberté dans l’opinion, unité dans l'action. Nous, eurycommunistes, sommes fiers de voir le flambeau socialisme passer entre les mains de notre camarade du Nazum.

Lorsque que cette Union fut fondée, elle l'a été dans cette optique: de rattacher les morceaux entre toutes les composantes de notre grande famille. Si la camarade Xi-Chiang avait été plus attentive aux débats de notre congrès inaugural, peut-être se serait-elle rendue compte des échanges que nous avons eu sur la question coloniale. Si la camarade Xi-Chiang avait été plus attentive, peut-être aurait-elle compris que cette organisation fut fondée pour représenter toutes les luttes dans leur pluralité, celle qu'elle prétend défendre, venant elle-même d'une organisation où la seule variante du libertarisme est son pendant libéral.

Aujourd'hui, je pardonnerai tout, camarade Xi-Chiang. Je pardonnerai les accusations trompeuses de manque de démocratie à l'encontre de vos camarades, qui trahissent une certaine méconnaissance de l'eurycommunisme. Je pardonnerai le fait que la camarade Xi-Chiang considère que l'horreur de la Communaterra libertaire soit une œuvre dont nous avons feint l'ignorance. Je pardonnerai l'accusation de colonialisme à l'égard de la Nouvelle Communaterra, alors même que le Grand Kah procède de la même manière au Muzeaj, et tente de faire l'achat de terres auprès d'indigènes afaréens pour une bouchée de pain. Je pardonnerai le fait d'infantiliser et mésestimer la parole de nos camarades de Nouvelle Communaterra, une nation libre composée d'hommes et de femmes libres, ce qui constitue un acte anti-colonial en soi. Je pardonnerai le fait que le Grand Kah se constitue en grande sœur de la famille socialiste quand les politiques du Liberaltern ont bien souvent été résumées à attaquer des frères socialistes dont le seul crime était de ne pas être libertaire. Enfin, je pardonnerai le mépris pour les partis et les mouvements que son intervention a froissé, et m'excuserait à sa place auprès d'eux, en vertu du courage qu'il faut pour prêcher notre parole sur les terres du capitalisme et du fascisme, ce qui est bien moins confortable que de le prêcher depuis un bureau à Axis Mundis.

Aujourd'hui, je pardonnerai tout en vertu du fait que je suis persuadé que cette journée est une grande victoire de la démocratie interne permise par le centralisme démocratique, n'en déplaise à certains. Liberté d'opinion, unité dans l'action. Eurycommunistes, socialistes du Nazum, socialistes démocrates, communalistes, nous sommes aujourd'hui réunis en un grand mouvement universaliste qui ne s'arrêtera que lorsque le capitalisme s’effondrera en vertu de ses contradictions internes. Qu'importe notre méthode d'action, qu'importe nos luttes plurielles, c'est là notre but unique, celui qui doit primer sur tous les autres et qui doit être le moteur de nos existences.

Vive le Parti Eurycommuniste ! Vive l'UICS ! Vive la camarade Ellis !

Camarade Ellis
690
Aussi foncée que fut la couleur de peau de Josette, il était possible de la voir rougir de honte :

-Oh, je vous présente mes sincères excuses madame. Voyez là... un très maladroit manque de considération teinté de préjugés d'outre océan. Cette erreur est grossière et je tâcherai d'en tirer des leçons en m'intéressant davantage au Wanmiri et Negara Strana. La situation est floue depuis Sylva et je ferai attention à l'avenir de ne pas me prononcer sur des sujets si je ne les maitrise pas, surtout dans des cas aussi décisifs.

Elle se reprit un peu, évitant d'étaler à outrance l'embarras pour se reconcentrer sur le sujet.

Concernant les votes, et en vue de ce que j'apprends à l'instant, alors il n'y a aucun doute sur ma décision. C'est à madame Ellis Halimah que revient le vote du Parti Communiste Sylvois.

Ellis Halimah
5485
Iulia était restée silencieuse jusqu’à maintenant, mais il était temps d’annoncer le vote de Valinor. Elle ne renoncerait pas, tout l’effet pouvant en être tiré ayant été déjà exploité par l’ex-candidate loduarienne. Elle pris la parole.

— Camarades, ma dernière prise de parole remonte à quelque minutes seulement, pourtant l’on dirait que bien plus de temps est passé ici. Et je suis peinée qu’une partie non-négligeable de ce temps aie été dépensé dans le seul but de calomnier l’Etat dont je suis ici la représentante. Et je répondrait à chacune de ces accusations, en interlocutrice civilisée. Mais avant cela je tiens à saluer la décision de la camarade Audun, les loduariens semblent être honorable par atavisme, puisse sa décision nous être profitable à tous.

Commençons dans l’ordre : sommes-nous eurycentrés ? C’est du moins ce qu’une des délégations présente a laissé entendre. Et ce, sur la base d’une supposé désignation de l’Union Economique Eurysienne comme le premier des ennemis de l’Internationale. Ainsi, en déclarant l’UICS comme le némésis de l’UEE, nous affirmerions entre les lignes la nature profondément Eurysienne de ces deux organisations, avec pour but logique de marginalisé les nations qui nous viennent ici du Nazum et du Paltoterra. Cette accusation relève du plus bas des sophismes ; nous ne dressons pas l’UEE en ennemi : nous en sommes membre de bon cœur. Si nous reprenons mes mots à ce sujet, je disais que "Valinor était une forme de passerelle entre l’UEE capitaliste et l’UICS socialiste." Non pas dans le but d’incommoder les représentants non-eurysiens. Mais plus simplement pour indiquer notre capacité à traité avec des capitalises tout en gardant nos valeurs bien en tête. Ce qui nous semble être une compétence des plus élémentaire pour un Secrétaire Général ayant pour but la représentation de l’Union.

Ensuite, sommes-nous, en tant que promoteurs de l’UEE, membre d’une organisation "anti-démocratique", comme certain ici l’affirme ? Cela parait gros dans la mesure où l’Article XII-1 de sa charte érige "la démocratie directe comme seul mode de gouvernance de l’Union." Vous pourriez maintenir votre position en arguant que certaines nations pourraient tricher avec la loi. Mais comment en rejeter la faute sur Valinor alors que dans une lettre ouverte datée de la semaine dernière nous proposions la création d’un Conseil pour la Défense de la Démocratie, avec tout pouvoir pour contrôler l’état des infrastructures démocratique, et autorité pour sanctionner les nations ne présentants pas ces infrastructures dans une qualité conforme. Ainsi vous nous conseillez de ne pas nous vanter d’appartenir à pareille organisation. Alors nous nous contenterons de nous targuer d’être les principaux promoteurs de la voix des peuples au sein de l’UEE.

Ou peut-être que cette accusation renvoie à la présence de députés ouvertement fascistes à la Grande Assemblée des Citoyens Eurysiens. Nous rappelons donc simplement que Valinor est le pays comptant le plus de députés à la gauche de ce parlement. Nos détracteur pourraient argumenter qu’ils visaient l’union dans sa globalité dans cette phrase. Mais si l’UEE a été qualifiée d’anti-démocratique, c’est bien pour nous discréditer, nous valinoréens.

Egalement, il y a ceux qui nous considèrent comme "une seconde candidature de nos camardes loduariens." Alors même que les autres nous accusent de complaisance, ou en un mot : de ne pas être assez communistes. Je ne comprends alors pas en quoi ma candidature et celle de la camarade Audun sont comparables. En effet, la Loduarie rayonne pourtant pour ses prises de positions et actions radicales à l’encontre des impérialistes et des libéraux acharnés. Cette accusation est un formidable paralogisme qui s’accorde à tout ce qui a été précédement dit par la forme mais s’y oppose par le fond.

Et enfin ont nous déclare comme "partisans d’une synthèse entre le communisme et le capitalisme", ce qui est déjà partiellement faux dans le fond. Valinor étant plus proche du communisme par son opposition au capitalisme. Ses seuls reliquats que nous défendons ne sont autres que des libertés individuelles. Mais prenons cette déclaration dans le cadre où elle a été dite : dans l’objectif de décrédibilise notre programme avant même qu’il ne soit énoncé.

Nous voulons une Internationale des peuples et des nations. Une Internationale dédiabolisée mais pas dénaturée. Une internationale qui défends le le Prolétariat sur toute la Terre ! Qui donne aux populations défavorisées un accès à l’éducation afin de les rendre autonomes dans leur lutte. Une Internationale de l’humanitaire et du pacifisme ; mais qui n’hésite pas à soutenir les insurrections initiées par soif de justice. Notre programme c’est une Internationale qui soutien les peuples, à tout prix, partout, toujours. Il n’est nulle question d’économie, notre union n’étant pas supranationale. La question du communisme, du capitalisme ou de la synthèse ne se pose donc pas : nous ne sommes pas unis pour promouvoir un type d’économie, mais la voix des peuples.

Nos camarades veslniens ont fait le choix du pardon, nous les suivrons dans leur sagesse. Ainsi, nous pardonnons nos détracteurs, malgré la faiblesse de leur arguments de fond, les poussants à tout les sophismes, paralogismes, et autre forme de démagogie. Mais nous arrêtons pas au pardon, remercions également. Mais ce ne sont pas nos détracteurs que nous remercions, nous ne sommes tout de même pas miséricordieux à ce point. Non. Nous remercions nos camarades Loduariens pour leur courage dans la résilience, nos camarade poëtoscoviens pour leur honnêteté dans le kafkaïen, et nos camarades velsniens, qui n’ont pas manqué d’être critique, tout en dénonçant les hommes de pailles et les calomnies.

Maintenant notre position clarifiée, j’annonce le maintient de ma candidature. Plus que ça, dans mon immense modestie, j’annonce le vote de l’Etat Valinoréen pour sa candidate.


Iulia Poltanore



Un homme pris la parole tandis que Iulia se raseillait.

— En tant que représentant du Parti Man-Krathiste à cette instance, je me déclare solidaire des paroles de notre camarade Poltanore. J’annonce également le vote de mon parti pour elle, nous avons confiance en sa capacité et sa droiture.

Iulia Poltanore
816
La déléguation de demande à prendre la parole. La demande est acceptée.

Mesdames, Messieurs,
Mes très chers camarades,

Tous constatent différentes dissimilitudes dans nos idées, lesquels forment des tensions qui en rien ne sauraient faire honneur à notre Union. Plusieurs, suite à des idées soumises ou des hypothèses théoriques basées sur la géographie se sont, il est vrai, permis des remarques déplacées, mais cela est le jeu de la diplomatie dont nous avons chacuns une vision bien propre.

Je ne souhaite en rien condamner les propos de telles ou telles délégations, car cela n'est ni du rôle d'un pays, ni nécessaire. Je voudrais simplement rappelé que si nos idées diverges, si nous semblons opposés dans nos pratiques, nos valeurs et convictions n'en sont pas inchangées ! Notre Union, socialiste, communiste, est également une Union de la diversité.

Tachons alors tous de faire honneur à nos principes communs afin de mener à bien nos objectifs.

Merci à vous.
393
Monsieur Karim Illiche, représentant du Parti Communiste National situé dans la Fédération Centrale d'Antegrad, a pris la parole pour la première fois pour donner son vote.
Je me permets de prendre la parole pour annoncer mon total soutien à Madame Lydie Adun qui, je pense, représentera habilement l'Union et ses membres et qui possède des objectifs justes. Mais puisqu'elle c'est retiré je voterais donc pour Ellis Halimah.
Ellis Halimah

(HRP: message modifié)
1579
Très chers camarades,

Une internationale, à mon sens, n'est rien si nous ne lui donnons pas les outils nécessaires à ça concrétisation. Toutefois, et nombreuses sont les voix à l'avoir fait remarquer, notre union ne serait-ce placer en tant quantité supranationale. Afin de pouvoir faire consensus - car l'objectif reste de nous rassembler - je vous propose donc de créer des programmes auxquels chaque nation membre pourra se greffer selon ses souhaits. Il est à noter qu'il n'y aurait pas de seuil minimal ou maximal, et que l'ensemble des décisions importantes resteront prises par l'ensemble des nations membres de l'Union afin qu'aucun des programmes ne s'affranchisse de la politique générale de notre organisation.

Voici les différents programmes actuels :
- Fichier commun des personnes recherchées
- Fichier commun des individus interdits d'entrée au Casino
- Réseau humanitaire de l'Union
- Monnaie de l'Union
- Passeport commun de l'Union
- Groupement des dépôts de brevets et autres attestations relatives à la propriété intellectuelle

À l'avenir, la création d'un programme pourquoi alors être entreprise dépendamment par une nation membre, et l'accès à tout programme ne doit faire l'objet d'aucune sélection de ses membres notamment par l'initiateur. La création de programme se déroulerait sans accord préalable de n'importe quelle instance de l'Union, mais le Présidium posséderait néanmoins un droit de veto.

Pour rejoindre un programme, les nations devront émettre un demande auprès de l'État initiateur de ce programme et qui sera chargé d'y ajouter les membres souhaitant participer, dans les délais les plus brefs possibles et sans refus exprimable.

En espérant que le fonctionnement proposé conviendrait à tous, nous espérons que ce système permettra à chacun de s'épanouir pleinement au sein de l'Union.

Merci.
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