14/07/2014
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Conseil de Sécurité et de Coopération (CSC) - Page 2

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La présidente temporaire de l’ASEA après quelques temps d’arrêt repris la parole pour ouvrir une nouvelle séance.

À présent représentants des états membres, la présidence souhaite ouvrir les débats sur un nouveau sujet.

À la demande de la délégation Westalienne nous souhaiterions statuer sur les orientations diplomatiques de la l’ASEA, sur les conditions pour un état de parler au nom de l’ASEA sur la scène internationale. Le but est donc de déterminer une politique commune en matière de relations internationales vis à vis de l’ASEA et non de chaque état évidemment.
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L'incident avec la Poetoscovie est encore bien marqué dans les esprits du gouvernement westalien. Un incident marqué par la dégénérescence d'une brouille entre deux nations en un incident diplomatique majeur qui aurait pu être aisément évité. Une résolution moins tardive et plus maîtrisée aurait permis de se passer de la mobilisation de nombreuses ressources de l'alliance, qui s'est retrouvé embringuée dans cette histoire. Pour le représentant Boris Valendof, qui a joué un rôle important dans le désamorçage des tensions, la sortie de cette crise est un soulagement profond, tout particulièrement lorsque celle-ci survient quelques mois après la création officielle de l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne. Une situation qui n'aurait jamais dû se produire selon-lui et qui est principalement dû à un problème de coordination diplomatique entre les États membre de l'organisation. Si lors d'une récente interview télévisée, celui-ci affirme vouloir donner à la Grande République "un rôle plus important au sein de l'alliance", il reste assez vague sur les contours qu'il souhaite offrir à Westalia au cours de cette année 2014. Son cabinet de conseillers et lui-même semblent pourtant travailler avec rigueur pour cet objectif, depuis la sortie d'incident, vers une restructuration de la coopération diplomatique des membres de l'alliance.

Pour ce faire, le représentant de la Grande République de Westalia s'avance vers son micro et s'apprête à prendre la parole pour introduire le sujet qu'il a porté à la présidence actuelle :

Boris Valendof : Cher collègues représentants, la Grande République a souhaité porter devant vous un sujet des plus important pour la structuration de notre jeune organisation. Avec le développement de relations diplomatiques avec des pays non-membres ou d'autres organisations internationales, il devient nécessaire de se fixer un cap clair quant à notre façon d’interagir à l'extérieur de l'ASEA. Vous comprendrez bien que cette problématique est directement remontée jusqu'au sein de ce conseil à la suite de l'incident diplomatique avec la Poetoscovie et définir les limites dans l'autonomie de chaque membre à représenter notre organisation devient nécessaire pour ne pas entrer de nouveau dans une crise similaire, dans les mois ou années à venir. Je ne doute pas de la capacité de chacun à vouloir mener des négociations avec pour but d'en faire profiter l'alliance, mais le problème reste que, bien qu'alliés, nous partageons parfois des visions différentes et il est important que l'ASEA reste sur une ligne commune pour les accords conclus à l'extérieur.

Pour ce faire, je propose donc la création d'un Bureau de Coordination Diplomatique (BCD) au sein de notre institution, afin que les initiatives individuelles puissent être remontées. Ce bureau serait composé de membres de chacune de nos équipes et aurait pour but, comme le décrit très bien son nom, la coordination de nos efforts diplomatiques à l'internationale, pour la représentation de l'ASEA uniquement. A noter que cette institution ne serait pas celle en charge de la validation des accords proposés à l'extérieur et serait plus un canal pour fluidifier nos échanges hors de ce conseil et uniquement pour nos activités diplomatiques liées à notre alliance.

Cette première partie décrite, nous souhaitons également proposer de nous accorder sur les limites quant à notre capacité individuelle à représenter l'alliance. Si ce premier élément semble assez basique, il est pourtant des plus important : aucune validation de traité au nom de l'ASEA sans approbation de chacun de ses membres en aval, c'est-à-dire au sein de ce conseil ou d'une autre instance de réunion ayant les prérogatives nécessaires pour ce genre d'acte. Pour chaque initiative, il serait important de faire remonter ce sujet au sein du Bureau de coordination que nous avons proposé précédemment, afin d'avoir un préavis de chaque représentation sur celle-ci, bien que nous ne voyons pas le BCD comme un organe régulateur de nos actions, il se présente bel et bien comme un canal utile pour fluidifier nos échanges et partager nos avis, nécessaire pour la bonne continuité de nos activités. Dans le cas où des échanges diplomatiques mèneraient à la création de tensions avec une nation ou une autre organisation, il serait sage de monter une réunion de crise entre chaque membre pour participer à la résolution de celle-ci en commun et dans les plus brefs délais. Dans ce genre de cas, il est donc important que nous nous accordions sur une ligne diplomatique par défaut qui pousserait à une résolution pacifique et civilisé à tout prix, évitant les menaces et les actes belliqueux qui pourraient aggraver l'incident en cours.

Pour terminer ma prise de parole, je tiens à rappeler que, du point de vue westalien, l'image de l'ASEA à l'internationale impact également l'image de chacun des membres ici présent. Si l'alliance enchaîne les crises et les échecs, cela aura une répercution sur nos réputations individuelles et à la cohésion de notre organisation. A contrario, des réussites diplomatiques et la réalisation de projets ambitieux, comme l'Agence Spatiale des Nations Aleuciennes, ne seront qu'autant de bénéfices pour chacun d'entre nous et la capacité de développer notre poids diplomatique à l'international. J'espère que vous soutiendrez la proposition de notre représentation et nous tenons toujours prêt à en discuter au cours de cette séance, si des clarifications ou des évolutions seraient nécessaires pour amener à une approbation générale de celle-ci.


Le représentant westalien s'écarte alors de son micro et se réinstalle dans son siège, attendant la réponse des autres membres. Si à aucun moment Boris Valendof ne mentionne la Fédération de Stérus dans sa proposition, il est difficilement possible de ne pas voir les erreurs et les reproches qui lui ont été faites au cours du précédent incident, dans cette prise de parole. Bien évidemment, il n'est pas question de créer des tensions au sein du Conseil, mais bien de pousser ses membres à prendre la nécessité de se donner un cadre pour la diplomatie aseaine et ne pas retomber dans des travers évitables pour les potentiels futurs incidents, qui pourraient ne pas être aussi faciles à résoudre que le précédent...
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Le représentant Sterusien après cette prise de parole attendra un peu puis échangea un regard à la présidente (Stérusiénne) de l’ASEA, il ne pu s’empêcher de hausser les sourcils et de lâcher un soupir. En réalité cela ne l’étonnait pas, cette prise de parole ne faisait que suite des multiples prises de paroles dans lesquelles la Westalia aimait pointer ce qu’elle appelait les erreurs de la fédération. Malgré le fait que le magistrat Poleokios avait en concordance avec le gouvernement longuement choisis d’appliquer la politique du « grattage dans le sens du poil » de ses alliés, il semblait qu’avec certains interlocuteurs il restait plus que compliqué de poursuivre ce genre politique. Ainsi, les multiples petites références aux « erreurs » de Sterus commençait de plus en plus à ressembler à une forme d’admiration ou de complexe mal interprété. Quoi qu’il en soit le magistrat Poleokios commençait à ressentir l’ennui face à ces multiples petites attaques fourbes. Car de toute évidence le représentant Westalien c’était à de multiples reprises montré dans une posture, où imposture de double discours, ou plutôt de discours à sens caché. Il était là le principal point de différence en la Westalia et Stérus, la fédération disait les choses tout haut, quitte à blesser, la Westalia elle le faisait en douce afin de ne pas paraître comme blessante. Mais en réalité cela marquait plutôt une forme de manque d’honnêteté ou bien de courage. Ce qui en soit corrélé merveilleusement bien avec d’autres moments auquel nous avons assistés. La Westalia n’ose pas directement prononcer le nom de Sterus car cela pourrait l’obliger à se mouiller, comme quand la Westalia n’ose pas par peur quelconque prendre par à La Défense d’un de ses alliés dans un cas de crises qui était devenu majeur, comme quand la Westalia n’ose pas intégrer pleinement l’alliance par peur de perdre la main sur ses forces militaires. Enfin il était de même que les demandes et les arguments Westaliens en faveur de leur opinions étaient également quelques peu spéciaux. La Westalie s’inquiétait de l’image des états membres, mais le premier état à avoir ridiculisé l’ASEA ne serait il pas le premier à avoir voulu un traitement de faveur auquel nous avons dû dire oui (aspect militaire de l’alliance) ? Marquant d’emblée la faiblesse qu’a l’organisation à faire appliquer à ces états ce pourquoi elle fut créée. Voir la Westalia s’inquiéter de sa réputation était également quelque peu mal placé quand l’ensemble des états de l’organisation ont pu voir qu’ils préféraient accepter de voir leurs alliés insultés et mis en dangers sur leur propre sol par peur d’un conflits militaire. En soit la fédération avait pour le moment bien d’autres sujet important à traiter plutôt que de s’occuper d’un « allié » rebelle. Alors dans le but de convenir à tous la fédération continuera de toute évidence sa politique habituelle avec ses alliés, Poelokios s’approcha et s’exprima avec un beau sourir Stérusien

Aussitôt que la Westalia s’explique, les choses deviennent tout de suite plus claires, c’est avec plaisir que la fédération suit les demandes de la Westalia et s’exprime en accord avec ce qui à été dit.

Après cette courte prise de parole, le magistrat se réinstalla au fond de son siège et regarda les autres délégations se demandant pourquoi les organisations internationales sont elles toujours définies par une désunions des membres plutôt que par une union.
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Peu après que l’actuel représentant de la Fédération de Sterus a lancé la discussion sur un des sujets proposer par la grande République de Westalia, le représentant de la République de Lermandie, Jamie Marshal, a d’abord préféré entendre le représentant de Westalia avant d’exprimer son avis sur ce sujet.
Mais après l’explication du représentant de Westalia, M. Marshal se décida à s’exprimer officiellement.


Jamie Marshall: "L’incident diplomatique avec la Poetoscovie est en effet une très bonne leçon que nous devons tous apprendre. Néanmoins, il est important de noter que le comportement non-conventionnel de la Poetoscovie ne doit pas remettre en cause les capacités diplomatiques d’un de nos alliés.

Mais l’idée de M. Valendof me semble légitime. En effet, en tant que représentant de la République de Lermandie, je ne peux qu'approuver l’idée de la création d’une administration spéciale, qui pourrait être nommée le Bureau de Coordination Diplomatique. Cette future administration interne à l’organisation permettra d’éviter un désordre diplomatique qui pourrait à terme mettre en danger l’ASEA. Et grâce à cette administration, on pourra permettre des discussions de manière confidentielle qui pourrait éviter de compromettre l’image diplomatique de l’ASEA et ainsi simplifier les discutions entre les représentants des membres qui existait officieusement.

En fait, la République de Lermandie souhaite aller plus loin. En effet, nous souhaitons éviter une possible concurrence dans le domaine économique (normes comprises) entre traité et organisation pour éviter de déstabiliser le marché intérieur de l’ASEA. Par exemple, il n’est pas normal qu’un droit de douane issu d’un potentiel traité puisse être plus favorable à celui du Traité de Barba.
Nous n’excluons donc pas un possible ajout d’un futur article qui pourrait être inclus dans le Traité de Barba."
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La présidente de l'ASEA observait les débats, il semblait ressortir une forme d'unnanimité sur la proposition du représentant Westalien. Alors aprés avoir eu l'avis de l'Akaltie la présidente se mis a reprendre la parole

Bien, chers collègues, il est inutile de poursuivre plus longtemps les débats au vu des prises de paroles, l'ensemble des acteurs ici présent semblent être alignés sur la vision de la Westalia alors nous pouvons la considérer comme approuvée. Je tiens également à rappeler que le représentant Akaltien étant absent aujourd'hui, celui-ci nous à ultérieurement fait communiquer la position de son pays, qui est aussi favorable à cette proposition.

A présent je vous propose directement de nous intéresser aux propositions suivantes, voici donc l'ensemble des nouvelles propositions.

Demande de la Lermandie :

Discuter sur une potentielle collaboration entre les agences de renseignements des pays-membres de l'ASEA (espionnage et/ou contre l'espionnage) pouvant aussi mener à la création d'une agence de renseignement dédié à la défense des intérêts vitaux des pays-membres de l'ASEA.

Demande de la Lermandie :

Discuter sur un potentiel ajout d'un article complémentaire dans le but de mettre en place le statut de présidence par interim en cas de vacance du pouvoir non déclarer de l'Etat membre qui devait exercer la présidence de l'organisation.


Demande de la Lermandie :

Étude de la demande d'adhésion de la République Impériale de Taqui-Quichu reçue via une prise de contact réalisée par la nation concernée.L'objectif serait de revenir vers le pays candidat avec une réponse ou des questions pour clarifier sa candidature à notre organisation.


Merci de répondre à chacune des 3 propositions en une seule fois dans le but de fluidifier les échanges et d'accélérer notamment le processus de validation de la nouvelle candidature.
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Après que le représentant de la Fédération de Sterus ai clôturé le débat sur la création d’une administration interne à l’ASEA, ce dernier a décidé de mettre sur la table trois sujets de discussion proposés par la République de Lermandie. Et c’est dans ce cadre que l’actuel représentant de la République de Lermandie, M. Marshall, se décida à ouvrir la discussion.

Jamie Marshall: "En tant que représentant de mon pays, je remercie le représentant de la Fédération de Sterus de mettre sur la table les trois sujets proposés par mon pays.

D’abord je vais expliquer la position de mon pays concernant le sujet de Coopération de renseignement entre pays-membres de l'ASEA. En effet, la République de Poetoscovie, malgré ses propos diplomatique dans le but d’apaiser les crainte des membres de l’ASEA, avait décider mettre en place une offensive d’influence majeur non légitime ainsi qu’un réseau d'espionnage clandestine à l’encontre d’un Etat membre de l’ASEA, c’est à dire la Fédération de Sterus. C’est dans ce cadre que nous proposons une collaboration renforcée entre les agences de renseignements des pays-membres de l'ASEA et même la création d’une agence de renseignement de contre-espionnage rattachée à l’ASEA. Cette potentielle future agence aura pour objectif d'être un intermédiaire efficace indépendant des politiques menées par nos pays dans le but de défense des intérêts vitaux des pays-membres de l'ASEA pour prévenir tout action nuisible tel que le sabotage ou l’incitation à l'insurrection.

Ensuite, le sujet de Présidence par interim. En effet, actuellement, le Traité de Barba ne mentionne pas un statut“présidence par Intérim” ce qui de fait rend son statut caduque en cas de problème (car n’existe actuellement pas). C’est pour cela que la République de Lermandie souhaiterait rajouter un nouvel article conformément à l’Article 7 du Traité de Barba (ou modifier l’actuel Article 12) dans le but de d’officialiser ce statut dans le but d’assurer l’avenir de l’ASEA.
Notre idée est d’éviter une vacance du pouvoir non déclarer de l'Etat membre qui devait exercer la présidence de l'organisation ce qui permettra de compléter l’actuel Article 12 de l’actuel traité.

Enfin, la candidature de la République de Taqui-Quichu. En effet, bien que la République de Lermandie n’ai appris l'existence de ce pays très récemment, le gouvernement lermandien se montre favorable à son intégration dans notre organisation. Et dans le but d’appuyer sa candidature, nous vous proposons de vous montrer la missive diplomatique transmise par le Ministère des Affaires étrangère de la République Impériale de Taqui-Quichu à destination du Ministère des Affaires étrangères de la République de Lermandie.


23/03/2014
à Uzusco,
A Nicole Johnson, Ministre des affaires étrangères de Lermandie,

Votre excellence,
c'est avec honneur que nous découvrons votre missive ! Et ce n'est sans plus tarder que nous acceptons votre proposition d'ambassade ! votre envoyé diplomatique sera accueillit au Palais à la capitale Historique, Uzusco, ce qui lui permettra de pouvoir échanger avec notre peuple tout en admirant nos somptueux paysages ! Nous croyons sincèrement à la diplomatie, la guerre étant de l'histoire ancienne et totalement barbare.

Quant à notre demande d'adhésion à l'ASEA, je vous donc vous présenter notre nation qu'est le Taqui-Quichu. Pour commencer, de manière historique, la Seconde République Impériale a été installé en 1903 suite à la révolte contre la dictature des Tupacs. Ainsi, nous disposons d'institutions démocratique stable depuis plus de 100 ans, ce qui démontre bien de notre fiabilité et de notre sureté.
En terme de production, nous pouvons fournir du bois grâce aux jungles immenses ( cependant, 3/4 de nos forêts sont classées zone naturelle et donc inexploitable ), de nombreux poissons et espèces marines de part notre position avantageuse en Aleucie du sud, sans oublier la fourniture d'ocre grâce à la chaine de montagne du Yuratàn. Cela ne sont que peu réellement important, donc voici d'autres exemples plus parlant : nous avons de très nombreuses mines d'or, quelque de diamants, rubis et autres minéraux. Le charbon, bien que peu utilisé, est très présent dans notre sol. Sans oublier de très nombreux matériaux utile aux matériels électroniques comme du lithium, de l'uranium, ect...

Nous espérons avoir été le plus clair possible, au plaisir de votre réponse,
Avec toutes mes salutations les plus distinguées,
Talui Ipicoatl,
Ministère des affaires étrangères de la République Impériale de Taqui-Quichu

Bien entendu, en tant que représentant de la République de Lermandie, je suis ouvert à toute argument en faveur ou en défaveur de sa candidature.

Je vous remercie de votre attention”
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La coordination diplomatique était enfin en marche pour l'alliance. Avec la proposition westalienne acceptée à l'unanimité, les membres de l'ASEA pourront mener à bien des projets internationaux plus complexe et avec un risque bien plus réduit pour leur intégrité. Des incidents comme celui avec la Poetoscovie devraient être bien plus rare et pourront même être évités grâce à une coopération commune sur ce sujet tellement délicat que sont les relations internationales, mais si important pour l'avenir des quatre États siégeant à ce conseil. Pour le représentant Boris Valendof, c'est également une victoire personnelle qui va lui être profitable au sein de son parti, le Parti de l'Union Républicaine, et tout particulièrement pour l'aile politique dont il est membre, à savoir celle des libéraux, qui milite pour une plus grande ouverture sur le monde de la Grande République et la construction d'une stature diplomatique importante à l'international.

Ceci étant fait, le représentant écoute désormais la présentation des sujets amenés par la représentation lermandienne à cette table. Plusieurs discussions d'importance qui, comme pour sa proposition sur la coordination diplomatique, propose des axes de structuration pour l'ASEA. Un grand fil rouge pour ces premières années d'existence où, toujours selon Valendof, l'alliance a besoin de maturer pour pouvoir déployer son plein potentiel. Ce genre de propositions est donc une très bonne initiative dans ce sens-là et, à quelques détails prêts, devraient généralement rencontrer un soutien de la représentation westalien à leur présentation.

Boris Valendof : Cher représentants, je vais désormais partager le point de vue de mon pays pour chacun des sujets qui ont été présentés par le représentant de la République de Lermandie.

Pour ce qui est de la coopération de renseignements entre pays membres de l'ASEA, nous sommes bien évidemment pour une telle initiative. Il est nécessaire que nos différents services puissent collaborer aisément entre eux pour la protection de notre alliance face aux dangers extérieurs, mais aussi intérieurs, tout cela pour le bien de nos populations. Pour ce qui est de la constitution d'une agence commune, nous ne voyons pas de raisons de nous opposer à ce nouvel organe capable d'améliorer notre coopération. Bien évidemment, nous voyons cette agence comme un outil de coordination fort entre nos services et pas comme une entité supérieure à nos propres agences de renseignements. Si c'est la vision partagée par chacun, alors la représentation westalienne soutient totalement cette proposition.

Pour ce qui est de la mise en place d'une présidence par intérim, nous apportons également notre soutien à cette idée. Il serait intéressant de définir les limites temporelles de cette période d'intérim, mais je pense que nous pouvons considérer deux cas possibles : soit l'indisponibilité de la présidence d'origine n'est plus d'actualité et la période d'intérim prend fin, soit l'indisponibilité est toujours en cours à la fin du mandat de la présidence et alors la présidence par intérim prend fin également pour laisser place au prochain membre en charge de ce poste.

Pour terminer sur le dernier sujet, nous sommes favorables à une intégration de la République Impériale de Taqui-Quichu au sein de notre alliance. Sa stabilité politique et économique semble être avérée et cette nation pourrait donc représenter un bon atout dans la croissance de l'ASEA. Qui plus est, les récentes activités diplomatiques de ce pays semblent se porter vers le dialogue, notamment avec la résolution pacifique de ses différents historiques avec la Kaulthie, qualité que nous approuvons tout particulièrement et qui correspond très bien à ce que nous attendons d'un allié.


Le représentant westalien laisse désormais la parole à ses homologues qui souhaiteraient s'exprimer sur les sujets présentés au cours de cette session.
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Après avoir écouté le représentant de la Grande République de Westalia, M. Boris Valendof, le représentant de la la République de Lermandie, M. Jamie Marshall, ne peux qu'être heureux du soutien apporté par le représentant de Westalia.

Jamie Marshall: "En tant que représentant de mon pays, je ne peux que remercier le soutien de Westalia. En effet, grâce à ces 3 sujets, nous ne pourrons que faire augmenter la crédibilité de l’ASEA à l'international.
Et bien que je n’ai pas grand choses d'autres à dire concernant la candidature de la Taqui-Quichu ou concernant cette potentielle future agence de renseignement puisque nous attendons que les représentants de l’ASEA puisse s’exprimer, nous nous accordons avec le représentant de Westalia la proposition de compléter notre proposition sur la réforme du Traité de Barba en y ajoutant les limites temporelles.

Je vous remercie de votre attention”
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Poleokios prit la parole

Concernant les possibles futurs coopérations des agences de renseignements : la Fédération approuve cette demande et informera ses services de renseignements de cela. Concernant la création d'une agence commune, nous ne sommes pas contre mais il faudrait alors établir conjointement les types de missions qui seront données a cette organe. Car il ne faudrait pas voir les services de l'ASEA empiéter ou concurrencer les autres services sur certaines zones géographique.

Concernant la présidence par intérim : si cela peut vous permettre de mieux dormir la nuit alors nous n'y voyons aucun inconvénients. Il faudrait simplement établir le constat suivant, si un état qui possède la présidence disparait des radars sans prévenir pendant un temps assez grand pour envisager sont remplacement alors autant directement passer a la présidence suivante. Qu'en pensez vous ?

Concernant la nouvelle candidature : Je ne vous cache pas que nous émettons de nombreuses réserves. Cet état est stable cela ne fait aucun doute mais pour combien de temps ? Le fait que des "gangs" détiennent le pouvoir répressif est pour la fédération un sérieux problème. Alors évidemment nous respectons chaque cultures, et nous n'y apportons pas de jugement. Mais nous devons nous questionner sur le futur de cela. Aujourd'hui tout marche bien, c'est trés bien pour eux, mais si un jour par malheur un simple conflits entre gang, un simple chef trop ambitieux ou que sais je décide de mettre un gros coup de pied la dedans, alors qui aura la capacité d'assurer le maintien de la paix ?Car ce ne sont pas des employés de l'état qui ont une étique à respecter. Ce sont des citoyens simples qui sont armés. La fédération n'est pas fermé à cette candidature, mais quelles sont nos garanties ?
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Après avoir écouté le représentant de la Fédération de Sterus, le représentant de la la République de Lermandie décida de prendre la parole pour lui répondre, notamment sur le cas de la candidature du Taqui-Quichu.

Jamie Marshall: “Concernant cette agence de renseignement, la Lermandie pense qu’il devrait y avoir les rôles suivant:
- être l’intermédiaire entre les forces de l’ordre dans le cadre de recherche de suspects ou d’enquêtes.
- être l’intermédiaire entre les administrations étatiques de renseignements des États membres.
- défendre les institutions ainsi que de ces membres (sur demande) de l’ASEA des influences étrangères nuisibles.
- mener des enquêtes sur son initiative (mais ne peux mener des interventions des forces de l’ordre sans l’accord de/des Etat(s)-membre(s) concerné(s)
- vérifier que les Etats-Membres de l’ASEA respect le Traité de Barba

Dans le cadre de la naissance de cette organisation, je pense qu’il serait pertinente de créer une nouvelles partie dans le Traité de Barba dans le but d’intégrer tous les organisations affiliées directement à l’ASEA (en précisant bien qu’un Etat-Membres n’est pas obligé de finance tel ou tel organisation au prix de sa non participation.)

Pour ce qui est de la présidence par intérim, je propose ceci:

Article 13: Dans le cas où un Etats-membres exerçant la présidence de l’organisation ne déclare pas son absence, ou est dans l'incapacité à tenir son rôle, au titre de l'Article 12 au bout de 14 jours (rp; soit 1 semaine IRL), l’État-membre qui devra exercer la présidence par intérim sera le précédent États-membre ayant exercé la présidence de l'organisation (par ordre alphabétique décroissant) pour une période de 28 jours jours (rp; soit 2 semaine IRL). Si l’Etat qui devait exercer la présidence n’est toujours pas revenu dans l’organisation durant cette période, ce sera alors l’Etat-membres qui devait lui succéder (par ordre alphabétique croissant)qui prendra le rôle de la Présidence de l’organisation dans le respect de l’Article 4.

Quant à la proposition de la Fédération de Sterus dans ce domaine, je pense qu’il est important d'être compréhensif et de pouvoir donner la chance à un Etat qui devait exercer la présidence de l’organisation. Après tout, l’ASEA est une alliance dédiée à la coopération et à l’entraide. Pas à être une organisation punitif.

Enfin, concernant la candidature du Taqui-Quichu, bien que j’ai eu en effet des réserves concernant les “gangs”, ou milice populaire, exerçants le rôle de forces de l’ordre dans ce pays, il est important de considérer que nous n'avons pas tous le même système juridique, administratif et culturelle; Et pour l’instant, ce pays candidat ne semble pas être en infraction vis à vis du Traité de Barba puisque ce dernier et une démocratie mais surtout elle semble très stable.

D’ailleurs, le Ministère des Affaires Etrangères lermandienne nous a transmis une copie d’une missive répondant à notre questionnement sur l'existence des ces milices exerçant le rôle de force de l’ordre.


02/04/2014
à Uzusco,
A Nicole Johnson, Ministre des affaires étrangères de Lermandie,

Excellence,

Comme ambassadeur afin de pouvoir tenir un réseau diplomatique entre nos deux nations, nous envoyons Titotl Kanamatapec, un jeune de 30 ans qui est expert dans l'histoire de l'Aleucie du nord, et a été reconnu pour ses diverses actions diplomatiques réussies.

Pour ce qui concerne les gangs, je crains que vous ayez sans doutes mal compris ce qu'ils sont. Nous disposons d'une Armée Nationale, qui est constituée de professionnels et ne se constitue pas de bandits et de malfrats, rassurez vous. Pour ce qui concerne la police/gendarmerie, nous n'en disposons pas, ou plutôt nous n'en disposons pas comme les autres nations.
Suite à la chute des dictateurs de la dynastie Tupacs, et afin que plus jamais un terrible évènement de cet ampleur ne survint, ce fut le peuple qui prit cette place. Ainsi, les milices, ou autrement nommé vulgairement "gangs" furent créés. En réalité, et contrairement aux peu scrupuleux des autres nations, les milices agissent pour la paix, et, de part leurs origines liées à leurs villes ( il existe de nombreuses milices dans chaque villes ), et de part la connaissance de la majorité des personnes du lieu ( nos villes sont assez petites en réalité ), ils se connaissent tous et n'hésiteront pas à se battre pour défendre leurs patries, leurs familles... et donc leurs villes. Ainsi, ils sont baignés dans la justice qu'ils doivent transmettre dans leurs zones, et sont une équivalence des policiers et gendarmes des autres pays.
Pour conclure, n'aillez craintes, il s'agit uniquement de policiers "populaires" si on peut les appeler comme tel.

Nous espérons avoir été le plus clair possible, au plaisir de votre réponse,
Avec toutes mes salutations les plus distinguées,
Talui Ipicoatl,
Ministère des affaires étrangères de la République Impériale de Taqui-Quichu

Je vous remercie de votre attention”
2024
Après un long temps d'écoute, Ahcuzin Aestanatl prit enfin la parole :

Je m'excuse d'avoir si peu participé à cette réunion, mais de récentes rencontres diplomatiques m'ont fait faire plusieurs voyage, ce qui ne me permet pas de déborder d'énergie pour les jours qui viennent.

Pour la première idée, celle de l'agence commune de renseignements et de contre-espionnage, sachez que l'Akaltie est totalement ouverte à cette collaboration. En premier lieu, en tant qu'alliés, il me paraît étonnant que nous n'ayons pas encore signé de traités d'extradition (du moins à ma connaissance), ceci pourra s'ajouter à cette agence.
Le plus important dans la mise en place de cet organisme sera de laisser un certain contrôle aux États-membres à son propos (comme d'appliquer fermement l'interdiction absolue d'entreprendre quoi que ce soit sur leurs sols sans en avoir informé et reçu l'accord de l'agence locale), mais de tout de même le maintenir indépendant, si l'une de ses missions est de faire appliquer scrupuleusement le Traité de Barba comme le suggérait Jamie Marshall.
Sachez également que l'Akaltie possède un certain savoir-faire dans la (dé)stabilisation économique, politique ou autre de régions problématiques (que nous avions d'ailleurs mis en œuvre lors de la crise de la Poëtoscovie qui a été ici évoquée plus tôt) [
HRP : j'ai pas mal d'usines culturelles], qui peut donc de nouveau être fort utile à cette future agence.

Je n'ai rien à redire sur la deuxième proposition, celle de la présidence par intérim. Elle a déjà été mise à l'épreuve par vos débats.

Quant à la candidature du Taqui-Quichu, l'Akaltie étant en lien depuis longtemps avec le pays (dont une partie de la population est justement d'origine akaltienne), nous donnons tout naturellement notre accord. Le système des gangs paraît souvent dangereux à première vue, mais depuis un siècle il a pu démontrer qu'il était relativement stable par sa division en multitude de petits groupes incapables d'entreprendre à grande échelle.
L'Union des Cités s'appuie d'ailleurs sur un modèle semblable, mais à plus grande échelle, sur ses armées : sept armées différentes défendent son sol, et ces entités sont toutes indépendantes les unes des autres (bien qu'elles soient forcées de coopérer). Ce fonctionnement a déjà permis à plusieurs reprise l'arrêt de tentatives de coups d'État.
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Après avoir écouté le représentant de l’Union des Cités Libres d’Akaltie, le représentant de la la République de Lermandie décida de prendre la parole:

Jamie Marshall: “Monsieur le représentant d’Akaltie, vous n’avez pas besoin de vous excuser envers vos alliés (notamment envers la Lermandie) puisqu’il n’y a pas d’urgence.

Je souhaiterais réagir sur un point que vous avez évoqué, c’est à dire sur les traités d'extradition.
En effet, d’après la Charte sécuritaire du Traité de Barba, elle ne fait pas mention d’une coopération d’extradition mais d’une coopération entre les autoritaires militaires et policières (Article 2). Donc la Lermandie pense que le sujet sur les extraditions pourrait être un nouveau sujet de discussion prochainement.
D’ailleurs, cette agence de renseignement rattachée à l’ASEA ne sera pas chargée de sanctionner les Etats participant à l’organisation mais à faire des constatations sûres des actions non respectueuses des Etats participantes du Traité de Barba. Autrement dit, seuls les membres du Conseil de Sécurité et de Coopération pourront mettre en place des sanctions au titre de l’Article 10 de la Charte Fondamentale..

Je vous remercie de votre intention"
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La présidence estime qu'il est à présent temps de réévaluer ou nous sommes dans les débats.

A première vu l'ensemble des propositions semblent être soutenus à l'unanimité ou du moins par la majorité, par conséquents la candidature du Taqui-Quichu est approuvé par l'organisation au 3/4 puis finalement à l'unanimité après la restructurations des intentions Stérusienne. La présidence ira donc dés la fin de cette réunion informer le Taqui-Quichu de la nouvelle.

Ensuite, même si les autres propositions semblent être accepté à l'unanimité il n'y à pour l'instant aucune forme unanime d'entente. J'entends pas la que tous les états sont d'accord sur le fond mais il manque encore la forme. Tout le monde désir établir un effort commun des services de renseignement, mais comment celui-ci doit il se traduire ? Quel est son rayon d'action et comment légiférés sur ses pouvoirs ? Il y à eu plusieurs proposition qu'il est nécessaire d'approuver ou de rejeter.

En ce qui concerne la présidence, il semble encore une fois que l'unanimité approuve la proposition, alors en cas de vacances non déclarées la présidence par intérim doit être assurée par un autre état. Mais encore une fois quels en sont les modalités ? Qui assure l'intérim ? Comment déclencher cette procédure ? Encore la, des propositions ont vu le jour mais sans connaitre l'avis de l'ensemble des états membres.

Je demande donc à l'ensemble des états de bien vouloir exprimer clairement ses intentions et de répondre par une approbation ou une validation de celle des autres, la présidence se chargera ensuite de rendre compte de ce qui est validé et ce qui ne l'est pas.
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Aujourd'hui, nous sommes réunis pour nous pencher sur 2 sujets prioritaires, le premier vise à répondre à la candidature de l'Empire du nord et le second à la candidature de l'Occidalie.

La présidence vous soumets ici présent les demandes de candidatures :

Empire du Nord

Occidalie


Comme d'habitude nous attendrons les avis de chacun avant de répondre favorablement ou non à l'entrée de ces états candidats.
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Ahcuzin Aestanatl :

Tout d’abord, pour la candidature de l’Empire du Nord, l’Akaltie se prononcerait sans réelle hésitation comme favorable, s’il n’y avait un potentiel problème : l’Empire du Nord étant déjà dans une organisation relativement semblable (l’Organisation des Nations Démocratiques, ai-je besoin de le rappeler). Les mécanismes diplomatiques mis en marche par une potentielle attaque contre le pays risqueraient donc un emballage de niveau mondial. Bien qu’à ma connaissance (même si faible) la nation nordiste n’ait pour l’instant pas de menace d’attaque imminente, le risque reste toujours présent.
Quant au but affiché, il me paraît assez clair : l’Empire et les nations de l’ASEA possèdent d’ores et déjà des liens, qu’il convient de renforcer au nom de la sécurité des États de notre continent. Bien que de grandes paroles telles que celles-ci soient un peu vagues, elles me semblent légitimes. J’accepterai sans souci les contre-arguments que vous jugerez utiles.

Ensuite, pour la candidature occidalienne, je ne vois rien qui pourrait la freiner. Au niveau simplement géographique, tout d’abord, l’Occidalie forme un « pont terrestre » entre le Stérus et le Taqui-Quichu, qui aiderait grandement à la logistique (civile comme militaire). Ensuite, son économie est compatible à celles de nos pays, comme le montrent les liens en train de se former avant même sa vraisemblable rentrée dans l’Alliance (ouverture de lignes aériennes, installation de câbles Internet…).

Voici, je pense avoir tout dit, c’est donc à votre tour de vous prononcer, chez homologues.
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