16/08/2016
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Activités intérieures et vie quotidienne en Mandrarika - Page 2

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SECURITE


écusson des forces salutaires caaganistes

Les unités salutaires caaganistes "Fidèles à l'éternité, indomptables dans la bataille".

Forces salutaires caaganistes
Les unités salutaires caaganistes ne sont pas à proprement parler rattachées aux armées, mais des éléments armés irréguliers rattachés au Culte.

HRP : ATTENTION, CERTAINS CONTENUS EN LIEN AVEC LA VIOLENCE ET L’ENRÔLEMENT D'ENFANTS SOLDATS PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES LECTEURS.

Indubitablement, la Mandrarika possède une armée régulière et dédie celle-ci à la conduire d'opérations militaires, tant sur le territoire national que sur les théâtres extérieurs mondiaux. Cependant, le caractère profondément sectaire des communautés mandrarikanes et la dimension théocratique faite à ses institutions, impliquent la présence de fanatiques parmi les fidèles du culte caaganiste. Des personnes intégrées à la société civile et qui sont prêtes, par extrémisme, à prendre les armes Les autorités du culte caaganiste, non désireuses de laisser vaquer ces fanatiques à leurs propres opérations et se réinventer une hiérarchie étrangère aux institutions, créèrent dès lors une organisation militaire dédiée, pour coordonner les actions de ces combattants, agglomérées autour de cellules autonomes d'une quinzaine d'individus.

Composées de civils, armés sur la base des surplus militaires ou du marché noir ainsi que véhiculés à partir d'utilitaires et voitures particulières, les unités salutaires caaganistes représentent un coût nettement moindre à l'entretien que l'appareil militaire conventionnel. Le fanatisme de ses combattants et la rusticité de ses équipements, permettent l'entretien d'une force irrégulière d'appui, tant dans l'organisation d'actes de résistance sur le sol mandrarikan, que la fomentation d'attaques meurtrières en territoire étranger ou réputés hostiles.

Outre ces considérations logistiques matérielles et humaines, les unités salutaires caaganistes disposent d'un temps de formations militaires riche, comprenant un passage de plusieurs mois au centre national pour la défense et la survie de l’espèce humaine (CNDS). Bien que ce centre soit dédié à la dispense des techniques de survie en territoire hostile dans le cadre d'un invasion extraterrestre, les techniques de combat tournées vers la guérilla et la décentralisation du commandement des opérations qui y sont dispensées ont immanquablement leur place, dans le projet militaire de ces unités atypiques, conditionnées pour le pire.

En effet, il est acquis des scientifiques et psychologues de renom, que la préparation physique et mentale des mandrarikans pour lutter contre des éléments extraterrestres hostiles, introduisait une forme de désinhibition de ses combattants au sein de combats conventionnels, interétatiques. Actions de sabotage, opération suicide, destruction à grande échelle, la préparation physique et mentale des unités salutaires caaganistes invite ceux-ci à considérer le combat le plus anodin sous un angle existentiel et le positionnement privilégié qu'est le leur dans la préparation de la survie de l'espèce humaine. La présence de ces unités sur le territoire mandrarikan, peut par conséquent soulever des contraintes opérationnelles notables, pour une armée étrangère amenée à occuper le territoire, engagée sur des opérations de maintien de l'ordre et autres positionnements statiques. Même si, nous l'avons dit, les éléments les plus professionnalisés de ces unités ont suivi un stage d’aguerrissement au combat et à la survie auprès du centre national pour la défense et la survie de l’espèce humaine (CNDS) ou ses relais provinciaux, tout le monde peut à proprement parler rejoindre les forces salutaires caaganistes. C'est d'ailleurs à ce titre qu'il est permis de constater la présence d'enfants-soldats dans les rangs des groupuscules, soit pour être les mules et faire-valoir des combattants en vue de franchir plus aisément des contrôles, soit pour participer activement à la réussite des opérations...

"Fidèles à l'éternité, indomptables dans la bataille", telle est la devise des forces salutaires caaganistes. Une référence directe aux intentions du Culte, qui sont de pérenniser la survie de l'Humanité après le retour des extraterrestres et de justifier leur ascension auprès des créateurs, par un dépassement physique et mental de la condition humaine. Il conviendrait de terminer sur un point notable pour distinguer armée régulière et forces caaganistes : l'armée régulière a vocation à défendre ou soutenir le développement de la souveraineté mandrarikane, en Afarée ou au-delà, les unités salutaires caaganistes sont elles des unités combattantes chargées de défendre et soutenir l'intégrité du culte caaganiste.

ORBAT d'une cellule des forces salutaires caaganistes
ORBAT d'une cellule des forces salutaires caaganistes (clic gauche pour agrandir).


Cellule des forces salutaires caaganistes
(de haut en bas et de gauche vers la droite)

Unité de combat
  • 4 soldats professionnels,
  • 4 armes légères d'infanterie,
  • 1 véhicule utilitaire,
  • 2 bidons d'essence (Atlas : mines antipersonnel),

Unité de démolition
  • 3 soldats professionnels,
  • 1 soldat conscrit,
  • 4 armes légères d'infanterie,
  • 1 véhicule utilitaire,
  • 4 charges exposives (Altas : mines antichars),
  • 2 bidons d'essence (Atlas : mines antipersonnel),
  • 1 bidon d'acide (Atlas : mines antipersonnel),

Unité d'élimination/assassinat
  • 1 soldat professionnel,
  • 1 arme légère d'infanterie,
  • 1 véhicule léger tout-terrain,

Unité de combat pour le risque chimique
  • 4 soldats professionnels,
  • 4 armes légères d'infanterie,
  • 1 lance-grenades (Atlas : lance-roquettes),
  • 1 véhicule utilitaire,
  • 2 charges exposives (Altas : mines antichars),
  • 6 barils chimiques (Altas : mines antipersonnel),

Unité de démolition
  • 3 soldats professionnels,
  • 2 soldats conscrits,
  • 3 armes légères d'infanterie,
  • 1 véhicule utilitaire,
  • 4 charges exposives (Altas : mines antichars),
  • 1 bidon d'acide (Atlas : mines antipersonnel),
  • 1 lance-grenades (Atlas : lance-roquettes),

Intérêts a écrit :
  • Unités préparées à des actions de guérilla sur le sol mandrarikan.
  • Capacité supplémentaire à la réalisation d'attaques contre les masses à l'international.
19842
SECURITE


https://i.postimg.cc/C5V56sXy/fcc1.png

Milisy Foko / Milices claniques.


https://i.postimg.cc/7hgwRCTf/milisy-foko.png
Les milices claniques, composées de plusieurs clans non fédérés au gouvernement, constituent un des monopoles de la violence dans l'Est afaréen.


L'origine des milices claniques.

Les milisy foko sont apparues dans l'Est afaréen et particulièrement dans l'actuelle Mandrarika, après l'absence prolongée d'institutions vouées à administrer l'Afarée Orientale. Réparties sous différences espaces territoriaux (provinces 41300;41104;41301;41499;41498;41303;41106;41105;41302;40909) elles administrent, protègent et profitent de petites communautés dont elles revendiquent chacune l'autorité. Au début du XXe siècles, de nombreuses communautés ont effectivement migré de parts et d'autres de l'Afarée pour constituer es microsociétés affranchies de l’impôt et des règles normatives imposaient indistinctement à chacun par des pouvoirs tellement centralisés qu'ils en deviennent anonymes pour le citoyen lambda.

La misère économique qui touche l'Afarée et fait de ce continent l'un des territoires les moins institutionnalisés au monde facilite la volonté des milices claniques et de leurs familles, à vouloir tracer une voie indépendante à celles des arcanes définies par les oligarques de ce qui composent aujourd'hui tout ou partie des gouvernements du continent. Désireuses d'en rester émancipées, ces milices souvent structurées sur la base de liens familiaux, ethniques et plus globalement encore claniques, jettent leur dévolu sur la pointe orientale d'Afarée.

A ces facteurs s'en ajoutent d'autres, et notamment l'influence croissante de certaines parties prenantes étrangères au territoire, venant chercher à exploiter des failles politiques entre les seigneuries de guerre pour leur exploitation auprès 'infrastructures minières. Il faut aussi prendre en considérant que les milices claniques sont assez habiles pour mettre en place des routes clandestines destinées à relier l'arrière et certains espaces frontaliers tournés vers la scène internationale. Ce sont par conséquent des contacts intéressants, pour exploiter et exfiltrer certaines ressources d'importance dans la région, voire les engager dans des actions de contrebande et autres commerces rendus totalement illicites ou immoraux.

D'abord orientées vers des missions de groupes d'autodéfense, les milisy foko (signifiant pour votre information les gardiens du foyer) se sont depuis tournées vers des actions de pillage et de rapines d'autres communautés, sous protection gouvernementale ou non. En effet, le rêve de liberté qui a touché les premiers clans, a rapidement incité d'autres communautés à s'installer dans l'Est afaréen après qu'ils aient voulu fuir certains états autoritaires ou simplement la misère ambiante sur place. Cet engouement pour une installation dans l'Est afaréen, a généré un accroissement exponentiel des communautés sur place et l'amoindrissement des ressources à leur disposition. L'amoindrissement des ressources à disposition et la multiplication des communautés nouvellement installées dans un secteur donné, a fait apparaître son lot de tensions. La brutalité des milices claniques est souvent associée à une idée préconçue les présentant comme suffisamment déclassés et déphasés sur nos modèles sociétaux, qu'ils en deviendraient déshumanisés et incapables de distinction entre le bien et le mal. Cette analyse mérite plus de nuances...

Il faut en effet comprendre que les communautés claniques font de chaque journée un combat contre la nature : l'approvisionnement en eau potable qu'il faut pérenniser, la chasse qu'on espère prolifique en suivant les principaux troupeaux de gibiers, les récoltes en milieu tropicale semi-aride soumises aux aléas de la nature, la maladie, le non-traitement fatale de certaines plaies d'apparence bénignes dans les sociétés urbanisées, ect... un flot intarissable de danger et de risques quotidiens qui apprend les milices claniques à apprécier le coût de la vie dans son plus simple appareil. Mourir est, considérant la difficulté de la vie exprimée face à eux, une solution plus morale que la souffrance perpétuelle née d'un environnement aux conditions dégradées voire en perte totale d'humanité. Organisées en microsociétés de plusieurs centaines à plusieurs dizaines de milliers d'individus, les "cités" claniques fleurissent là où l'Etat peine à se maintenir, tant dans sa présence militaire qu'administrative. Agglomérées autour d'un leader de clan, un Seigneur de la guerre chargé de leur apporter une certain prospérité, les milices claniques entretiennent un ensemble disparate, armé de bric et de broc, au gré des récupérations d'épaves voire de leur aménagement artisanale.

Généralement désignées sous l’appellation de milices claniques, à dominante composées de conscrits et autres personnels formés sur le tas, ces troupes continent parfois et selon les clans, des formations d'élite. Il est par exemple permis de citer à ce titre, le cas des francs-tireurs de Jaonarison, des forces spécialisées dans l'infiltration de lignes ennemies pour y effectuer des actions punitives et s'en retirer avant le lever du jour.

La composition des milices claniques.

Considérant leur hétérogénéité, il n'existe pas à proprement parler de schéma type pour le recensement exhaustif des moyens humains et matériels engagés au sein des milices claniques. Cependant, il est permis dans un échelle de mesure, d'estimer les moyens généralement dédiés par la majeure partie des seigneuries de guerre claniques, avec pour commencer la nature même de ces combattants. Les combattants affiliés aux milices claniques sont quasi-exclusivement des hommes car l'emploi de femmes dans les unités, compte tenu de leur relative autonomie et témérité, serait susceptible de provoquer de graves troubles à la cohésion du groupe, voire sans doute le viol des soldates enrôlées à leurs côtés. Les composantes des milices claniques sont en effet généralement âgés entre 12 et 40 ans. Et ces combattants ne sont pas tous ici de leur plein gré et certains se sont vus enrôler de force, parfois à un âge juvénile. Ils sont possiblement issus de pillages dirigés contre des communautés paysannes, pendant lesquels on les force à tuer leurs parents. Ils sont ensuité intégrés aux forces claniques, comme le serait un frère d'armes, générant une loyauté possiblement plus forte que celle nourrit par les miliciens d'âge mûr. L'emploi d'enfants soldats dans les Forces Claniques Combattantes n'est en effet pas tabou et répond à des avantages opérationnels sur lesquels les Seigneurs de guerre n'entendront pas négocier ou renoncer, fut-il au contact de "pressions" en provenance d'Organisations Non Gouvernementales.

Chaque milice, même rattachée aux Forces Claniques Combattantes, dispose d'un commandement propre, fortement décentralisé, ce qui la rend assez dangereuse sur le théâtre d'opérations puisqu'elle entretient une forme d'indépendance tactique (et financière) qu'il est difficile de restreindre par es actions de brouillage électronique ou de sape des flux financiers. Un fait 'autant plus vrai par la nature faible des coûts associés aux milices claniques, équipées de bric et de broc généralement issu du butin de guerre. Les milices équipées sur le tas et ne justifiant 'aucune dotation, peuvent se défaire assez facilement de leurs équipements, voire en aménager de nouveaux, comme l'emploi de "blindés artisanaux" fabriqués à partir d'engins agricoles.

Les milices claniques, si on les considère comme un unique corps de par leurs allégeances à une Seigneurie, peuvent atteindre les 1400 à 2500 combattants. Les seules seigneuries pouvant justifier de telles capacités militaires, sont les clans Jaonarison, Tsiandopy et Andrianjanaka car il faut errière détenir un certain nombre de villages, de communautés, pour les entretenir. Après cette prmeière strate mal dégrossie, il convient de considérer les milices claniques non plus par allégeance à un Seigneur de Guerre, mais par allégeance à une communauté (Les milices prêtent généralement allégeance à un seul Seigneur de Guerre mais lui peut administrer plusieurs communautés/villages). A ce premier échelon, vient s'ajouter un échelon directement inférieur et intrinsèquement lié au village d'où est natif ou à minima résident, le milicien. Et ainsi de suite, venant ensuite l'appartenance familiale, avec qui le milicien partage un lien de parenté. Et enfin, il y a la dernière strate clanique qui est celle de la Mpianakavy, c'est-à-dire la strate du "ménage", toutes les personnes rattachées à un même foyer, vivant sous un même toit.

Pour résumer, une milice clanique s'identifie sous quatre échelons, dont les liens tribaux voire familiaux entre membres, servent à former un socle aggloméré et une forte cohésion interne:
  • Echelon seigneurial (Seigneurie/maha-Tompo) : ensemble des milices et formations militaires claniques ayant prêté allégeance à un même Seigneur de Guerre (jusqu'à >1000 individus),
  • Echelon communautaire (Communauté/fokonolona ou foko') : milices et groupes d'individus rattachés à un village, une communauté, un secteur géographique précis (environ 200 à <1000 individus),
  • Echelon familial (famille/fianakaviana) : ensemble d'individus affiliés à une même famille, au sens généalogique du terme et constituant une milice, par parenté directe ou éloignée (10 à <200 individus),
  • Echelon ménager (foyer/Mpianakavy) : il s'agit de la dernière décomposition des éléments organiques d'une milice clanique, ici limité aux personnes partageant un même toit (père, fils, frères...). La proximité et le degré de confiance entourant ce noyau dans son format le plus restreint, amène généralement ses éléments à combattre au sein d'un équipage de véhicule.

Plus généralement dans sa formation de combat, une milice clanique est composée:
  • de 20 à 30 soldats conscrits ou vétérans,
  • d'autant d'armes automatiques, de 3 à 6 mitrailleuses lourdes, de 2 à 4 lance-roquettes, d'1 à 2 mortiers légers,
  • de 1 à 2 véhicules de soutien logistique pur le ravitaillement voire l'évacuation des blessés (camions de transport ou camion citerne, etc...),
  • de 1 à 2 véhicules d'appui feu (camions transport aménagés pour l'emport d'armements lourds, véhicules légers tout-terrain, etc...),
  • de 4 à 8 véhicules (très) légers pour l'appui-feu et la reconnaissance (véhicules légers tout-terrain)

Soit à titre d'exemple:

https://i.postimg.cc/qqyQ1qjL/orbat-milices-mandrarikanes.png
ORBAT d'une composition possible des milices claniques (clic gauche pour agrandir).


Un groupe de commandement et de ravitaillement :
  • 4 soldats conscrits,
  • 5 soldats professionnels
  • 9 armes légères d'infanterie,
  • 2 véhicules légers tout-terrain,
  • 1 camion de transport,
  • 1 mitrailleuse lourde,
  • 1 lance-roquettes,

Un section de combat motorisée :
  • 6 soldats conscrits,
  • 4 soldats professionnels
  • 10 armes légères d'infanterie,
  • 3 mitrailleuses lourdes,
  • 1 lance-roquettes
  • 5 véhicules légers tout-terrain.

Un section d'appui-feu et logistique :
  • 2 soldats conscrits,
  • 5 soldats professionnels
  • 7 armes légères d'infanterie,
  • 2 mitrailleuses lourdes,

Pour ce qui est de la motorisation entretenue par les milices claniques, celle-ci se veut dépourvue de forte technicité, pour permettre à chacun d'effectuer des opérations simples de maintenance. Motos et side-car armés, triporteurs et tuk-tuk, vans et pick-up, autant de véhicules assez répandus sur le marché automobile et dans la société civile, pour permettre la pratique d'une cannibalisation des pièces auto, selon les besoins constatés par les forces opérationnelles.

Equipées de la sorte, les milices claniques entendent mener des embuscades avec une forte mobilité. Des camions de transport de troupes bloquant un accès, avec une demi-dizaine de miliciens qui en descendent, armés de fusils automatiques ou de lance-roquettes, un tuk-tuk piégé en bord de route, feintant de déposer un client avant d'exploser au passage du convoi ennemi, des motards doublant des files de voitures avec un tireur dans le side-car pour les obliger à s'arrêter et à donner ce qu'ils possèdent, des opérations d'infiltration sur les points de ravitaillement des armées gouvernementales, bref les milices ne manquent ni d'idée ni d'audace, pour transformer la vie quotidienne de l'Est afaréen, en champs d'opportunités riches et variées. Des techniques et tactiques orientées sur la guerre asymétrique, largement facilitées par leur connaissance du terrain et la mobilité (bien que légère) de leurs forces, ce qui leur permet de frapper et disparaitre sous une végétation dense ou dans des flux routiers que les petits gabarits de leurs véhicules (motos & tuk-tuk) permettent de traverser aisément.

Considérant l'entretien d'un parc logistique orienté sur des modèles tout-terrains ou légers, les milices claniques aiment agir en terrain sinueux, sur des pistes forestières ou encore des virages de montagne où elles peuvent aisément s'exfiltrer après un méfait. Dans ses mouvements, les milices claniques usent très souvent des motos pour opérer des actions de rconnaissance, car elles peuvent facilement doubler un convoi de la milice pour se porter au devant du danger et si nécessaire faire aisément demi-tour si le convoi se dirige présentement vers un piège ou que la force qui les oppose plus loin est trop importante pour être affrontée de façon directe. Selon les contingents et si la communauté à laquelle sont rattachées ces milices a un peu de moyens, il n'est pas impossible que ces actions de reconnaissance soient effectuées au moyen e drones dont les motards de la milice clanique se font les opérateurs. Bien qu'il n'en soit pas question dans le contingent pris pour exemple, l'avant-garde des milices claniques fait fréquemment l'emploi de mortiers légers transportés sur triporteurs, pour harceler des positions ennemies tout en soustrayant à la sortie d'éléments ennemi venus faire taire la menace.

Dans une posture plus défensive ou pour accompagner des manoeuvres d'embuscade, les milices claniques excellent dans l'établissement de barrages routiers, renforcés par ds sacs de sable, des troncs d'arbres et si nécessaire des IED dissimulés. Elles aménagent également des points d'observation en hauteur, dont elles s'assurent de la dissimulation par des techniques de camouflage complexes.

La question de la logistique et des capacités de ravitaillement des milices claniques mérite aussi un focus dédié, considérant la limitation de son industrie "militaire" à la réalisation de munitions légères par la fabrication locale de chargeurs avec une soudure artisanale. Outre ces munitions légères, les milices claniques parviennent aussi par la réalisation de soudures, à aménager des blindés artisanaux, encore assez efficaces contre des détachement de colonne d'infanterie dépourvues de véhicules ou d'équipements antichars. Un approvisionnement en munitions légères et véhicules blindés, qui mérite notre admiration autant que notre pragmatisme pour en souligner toute l'insuffisance. Aussi, il faut considérer le pillage et donc par extension la capture d'équipements au détriment des forces gouvernementales ou simplement de groupes rivaux comme la première source d'approvisionnement.

Et seulement en dernier lieu, lorsque le bien ne peut être ni construit ni volé, il est envisagé d'en faire l’acquisition par des réseaux troubles comme celui de la contrebande et du marché noir auquel participent aussi les milices. Les produits nécessitant une manufacture complexe sont toutefois difficiles d'acquisition il est notamment question des carburants et autres combustibles utilisés dans la vie quotidienne des milices. Les exemples les plus évidents qui les permis de faire à ce titre sont l'acquisition de carburant et de véhicule. Pour ce qui a trait à l'alimentation les milices consomment des repas à base de riz et de poisson séché, ainsi que des légumes un potager pour accompagner des volailles. Cependant les milices ne cultivent pas la terre elles tiennent leur approvisionnement des taxes et des impôts sur les communautés qu'elle gère ou bien encore des pillages qu'elles exercent fréquemment dans les zones gouvernementales ou par delà les frontières.

Malgré la brutalité de leurs actes et les moralité de leur décision, les milices claniques entente exercer le contrôle social notamment par la mise en place ta peau à la sécurité qui consiste en fait à faire payer la communauté qu'elle gère pour leur protection psy que celle qu'elle ne gère pas pour ne pas se faire racketter sur les routes. Autrement dit des sociétés et des villages en zone gouvernementale sont contraints de payer chèrement les milices claniques pour qu'elle n'attaque pas les convois et autres flux en partance et à destination de ces zones gouvernementales. Ces taxes rendues hors de contrôle pour le gouvernement oscillent généralement entre 5 et 10 % de la marchandise transportée dans les convois.

C'est une façon pour elle de remplir leurs objectifs à moindre frais sans engager de combat, et avec l'avantage en prime de générer une certaine dissonance entre les villages sous contrôle gouvernemental souhaitant payer les milices claniques et les communications gouvernementales les décourageant fortement à le faire.

Ces taxation et ces rackets sont l'opportunité de limiter les effusions de sang et donc de ne pas toujours tenir le mauvais rôle face aux populations qui voudrait coopérer avec les milices claniques. Effectivement, en agissant de la sorte les milices claniques souhaitent un schéma sociétal et alternatif de celui proposé par le gouvernement.

Dans ce registre il est également permis de citer pour exemple l'application d'une justice coutumière, c'est-à-dire une justice se réclamant d'un ensemble de coutumes partagées d'une même communauté, de plusieurs individus, d'un peuple, ou d'un même clan pour le cas qui nous amène à cette réflexion...

Ce qui lui vaut localement le surnom de justice du manguier, car elle peut être appliquée de façon sommaire et improviser sous un arbre tel que celui caractéristique de la Mandrarika. A crime identique, cela génère parfois des peines diamétralement opposées car le droit appliqué au sein des milices claniques est finalement très peu écrit et ne se revendique pas comme émanant d'une autorité publique formellement constituée. Ce semblant de justice permet une application, fut elle même arbitraire, d'un code éthique.

Ces principes que les milices claniques entendent appliquer sont des mesures présentées comme sécuritaires pour les communautés devant s'y soumettre. C'est ainsi une façon de présenter une communauté structurée et une autorité structurante pour aller trouver un soutien même passif de la population pour qui les milices claniques en percepteur d'impôt se font une alternative à la violence souhaitable.

Aussi et pour être tout à fait honnête les musiques claniques loin de l'image chaotique qu'elles peuvent véhiculer, cumulent en réalité un certain nombre de points forts pour lesquels il serait convenable de leur rendre grâce. Tout d'abord les milices claniques étant constituées de combattants locaux issus des terres, elle profite d'une connaissance remarquable voire quasi intime du terrain destiné à leur méfait. Elles ont aussi pour elles d'être constitutives d'un réseau humain dense pour lequel chaque membre de la communauté peut être sollicité sur la base de considérations tribales, familiales, claniques…

Sur un plan tactique, d'autres atouts peuvent lui être concédés particulièrement de mobilité et sa flexibilité au champ de bataille, car les milices claniques sont composées de véhicules légers et consommables en combat.

Un autre atout à prendre en considération est le caractère clanique de ces milices qui se font par conséquent des unités avec une forte cohésion. Se trouvant en effet issues de la même communauté, elles sont amenées à se connaître et par conséquent à se soutenir davantage sur le champ de bataille ou encore dans des situations complexes qu'il faudrait la débandade d'un certain nombre d'unités désunies.

Mais à chaque part de soleil son ombre, et les atouts qu'il nous a été possible d'évoquer sont à pondérer au regard de plusieurs vulnérabilités perceptibles au sein du fonctionnement des milices claniques. La première d'entre elles est immanquablement sa dépendance aux axes clandestins, les milices claniques ne peuvent pas se permettre de confrontations trop frontales avec les gouvernements, c'est pourquoi le déplacement et la mobilité de leurs troupes sont contraints à une forme de clandestinité.

Autre point également, le manque de standardisation des équipements et même de la formation, ce qui peut générer certaines situations inopérantes sur le terrain lorsque la personne sachant manipulée telle ou tel équipement se retrouve décédée et que son binôme n'est pas en mesure de pouvoir prendre en charge l'équipement. L'absence de formation standardisée a également pour conséquence directe de priver certains mouvements de troupes de manœuvre tactique complexe propres aux techniques de combat en zone urbaine ou l'infiltration de zones hostiles. Plus globalement, c'est la capacité des milices claniques à fonctionner et à se coordonner entre elles qui est en cause. En effet l'étalement des milices claniques au sein de plusieurs communautés ne permet pas la tenue de manœuvre à grande échelle. Elles sont par conséquent formées localement à certains équipements, eux aussi inégalement présents au sein des communautés, répartis au sein des clans, et disponibles.

Compte tenu de leur incapacité à entretenir une industrie lourde, les milices claniques se retrouvent très limitées en armes lourdes et en véhicules avec une réelle vocation militaire. Leur économie de subsistance ne leur permet également pas d'en faire l'acquisition ou bien encore de recourir à des mercenaires expérimentés et présent à l'étranger.

En définitive et pour les résumer, les milices claniques se font un modèle enraciné localement mixant une forme de structure traditionnelle se réclamant à elle seule une institution. Elles misent sur le soutien de communautés et la terreur générée chez d'autres, pour se nourrir des voies d'approvisionnement qu'elles entendent épargner pour permettre leurs emprises. Sur un plan tactique nous l'avons dit les milices claniques sont cantonnées à des techniques de guerre asymétrique et dont l'avenir doit dépendre moins de leur puissance de feu que de leur capacité à nourrir un contact privilégié avec les populations dont l'approvisionnement et la collaboration s'avèrent capitaux au maintien de leurs opérations.


Intérêts a écrit :
  • Unités légères avec une appétence pour l'exécution d'opérations clandestines.
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