21/02/2015
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Kresetchnie - Le Crépuscule des Raches - Page 2

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Réunion du 3 juillet 2014 au sujet des Raches en Kresetchnie


Soldat – Sa Majesté l’Empereur de Rasken Stanislav Schützenberger vient d’arriver.

L’intégralité des soldats présents se levèrent et firent le salut militaire à l’Empereur de Rasken, puis le général Ian Strobl prit la parole.

Ian Strobl – Majesté, toutes les personnes devant assister à cette réunion sont présentes.

Stanislav Schützenberger – Bien, nous pouvons commencer. Quelle est la situation ?

Ian Strobl – Bien, comme vous le savez, depuis le 1er juin 2014, soit un peu plus d’un mois, une partie de nos forces armées est engagée aux côtés des troupes altariennes contre les territoires sous le contrôle de l’organisation terroriste des Raches en Altarie. Les troupes engagées sont actuellement composées du premier bataillon du premier régiment d’artillerie de la première division d’infanterie Raskenoise baptisé DasReich. En parallèle, 14 avions de l’armée de l’air, comprenant des avions d’attaque au sol et de chasse, ont été déployés. Voici la liste des troupes actuellement engagées sur le front.


Ian Strobl tendit à l’Empereur un document contenant la liste des effectifs et du matériel engagé. Une fois en sa possession, celui-ci le feuilleta avant de reprendre la réunion.

Effectifs et matériels engagés : a écrit :
Effectif :
1000 Soldats professionnels

Armes personnelles :
1 530 armes légères d'infanterie de niveau 2

Artillerie :
50 Canons automoteurs niv 5
10 Lance-roquettes multiples niv 4

Logistique :
20 camions-citernes de niveau 3
100 camions de transport niv 2

Commandement :
5 véhicules de transmission radio de niveau 6
5 véhicules radar de niveau 5

Force aérienne :
5 avions d'attaque au sol niv 5
3 avions d'attaque au sol niv 7
5 avions de chasse niv 1
1 bombardier Gunship niv 1
2 avions de transport tactique niv 5
3 drones de reconnaissance niv 3

Divers :
6 B2MS de sixième génération déjà utilisés (6000 mines antichar niv 6) 4 B2MS de sixième génération pouvant être utilisés immédiatement (4000 mines antichar niv 6)

Stanislav Schützenberger – D’accord, je vois. Quelle est la situation sur le front ? Avons-nous des pertes ? Et qu’en est-il de notre allié Altarien ? N’omettez aucun détail.

Ian Strobl – Bien, pour commencer, nos troupes avancent ; environ 60 % du territoire Altarien a été libéré. Cependant, le rythme de l’avancée des troupes a grandement ralenti depuis peu. Le matériel et l’entraînement des terroristes des Raches en Kresetchnie sont connus par nos services de renseignement. Ils sont en général équipés d’armes anciennes et peu efficaces, et en ce qui concerne leur entraînement, n’importe quel réserviste Raskenois saurait faire mieux. Cependant, cela fait environ une dizaine de jours que nous avons commencé à recevoir des rapports mentionnant des terroristes bien mieux armés et entraînés. Au début, nous n’avons pas prêté attention à ces rapports, sur un vivier de deux à trois mille terroristes présents en Altarie, il n’était pas étonnant d’en trouver quelques-uns mieux équipés et entraînés que la moyenne. Cependant, avec la multiplication des rapports et les images que nos drones ont commencé à nous ramener, nous sommes en capacité d’affirmer avec une grande certitude qu’un acteur externe est venu apporter son aide aux Raches. D’après les recherches que nous avons effectuées, nous pensons qu’il s’agit des Chevaliers de Léandre, un groupe paramilitaire terroriste de Manche Silice. Ils sont bien mieux équipés, disposant d’équipements individuels dernier cri et de lance-missiles/mortiers récents. Nous estimons leur nombre entre deux et trois mille combattants.
Pour les pertes, nous n’en dénombrons aucune de notre côté, étant donné que jusqu’à présent, nous n’avons procédé qu’à des frappes d’artillerie et aériennes. Cependant, du côté Altarien, le bilan est bien plus lourd. Depuis le début du conflit, on dénombre 165 pertes côté altarien.

Stanislav Schützenberger – Je vois, que préconisez-vous pour la suite des opérations ? Est-ce que l’arrivée de ces chevaliers va remettre en cause l’avancée des troupes altariennes ?

Ian Strobl – En étant 100 % objectif, non, même avec des renforts du côté des Raches, les forces altariennes restent supérieures. Cependant, il faudra s’attendre à ce que les prochains combats soient beaucoup plus sanglants des deux côtés. Une solution pour atténuer les pertes altariennes serait d’engager directement nos forces sur la ligne de front.

Stanislav Schützenberger – Que suggérez-vous ?

Ian Strobl – Actuellement, les seules troupes engagées sont celles du A-BRDI111. Je suggère d’engager également le I-BRDI111 et le I-BRDI211 afin de soutenir directement les Altariens sur la ligne de front, ainsi que le R-BRDI111 pour le ravitaillement. Voici la liste des effectifs et du matériel qui serait engagé.


Ian Strobl tendit un autre document à l’Empereur de Rasken avec, cette fois-ci, la liste des troupes et du matériel qui pourrait être engagé.

Effectifs et matériels de la I-BRDI111 a écrit :
Effectif :
1 000 Soldats professionnels

Armes personnelles :
1 000 armes légères d'infanterie de 11ème génération
50 mitrailleuses lourdes de 8ème génération
50 mortiers légers de 2ème génération
50 lance-roquettes de 7ème génération

Véhicules blindés :
40 transports de troupes blindés de 5ème génération
10 transports de troupes blindés de 1ère génération
30 véhicules de combat d'infanterie de 5ème génération
10 chars d’assaut de 2ème génération

Artillerie :
20 mortiers tractés de 2ème génération

Défense antiaérienne :
5 canons antiaériens mobiles de 4ème génération
5 lance-missiles antiaériens mobiles de 5ème génération

Génie :
3 chars de dépannage de 1ère génération
2 ponts mobiles de 1ère génération

Commandement :
10 véhicules de transmission radio de 6ème génération
2 véhicules radar de 5ème génération

Effectifs et matériels de la I-BRDI211 a écrit :
Effectif :
1 000 Soldats professionnels

Armes personnelles :
1 000 armes légères d'infanterie de 11ème génération
50 mitrailleuses lourdes de 8ème génération
50 mortiers légers de 2ème génération
50 lance-roquettes de 7ème génération

Véhicules blindés :
30 transports de troupes blindés de 5ème génération
30 véhicules de combat d'infanterie de 5ème génération
10 chars d’assaut de 2ème génération
Véhicules non blindés :
20 camions de transport de 2ème génération

Artillerie :
20 mortiers tractés de 2ème génération

Défense antiaérienne :
5 canons antiaériens mobiles de 4ème génération
5 lance-missiles antiaériens mobiles de 5ème génération

Génie :
2 chars de dépannage de 1ère génération
2 ponts mobiles de 1ère génération

Commandement :
10 véhicules de transmission radio de 6ème génération
2 véhicules radar de 5ème génération

Effectifs et matériels de la R-BRDI111 a écrit :
Effectif :
1 000 Soldats professionnels

Armes personnelles :
1 000 armes légères d'infanterie de 11ème génération

Véhicules blindés :
5 transports de troupes blindés de 5ème génération
20 véhicules blindés légers de 5ème génération

Véhicules non blindés :
70 camions de transport de 2ème génération
30 camions-citernes de 3ème génération (les camions citernes du A-BRDI111 sont rapatrié au sein du R-BRDI111)

Commandement :
3 véhicules de transmission radio de 6ème génération

A-BRDI111 = Premier Bataillon du premier Régiment d’artillerie de la première Division d’Infanterie
I-BRDI111 = Premier Bataillon du premier Régiment d’Infanterie de la première Division d’Infanterie
I-BRDI211 = Deuxième Bataillon du premier Régiment d’Infanterie de la première Division d’Infanterie
R-BRDI111 = Premier Bataillon du premier Régiment de GR (Génie/Ravitaillement) de la première Division d’Infanterie

Stanislav Schützenberger – Je vois, si cela permet de réduire les pertes que nos alliés altariennes subiront, alors je vous donne mon feu vert. Vous avez mon autorisation pour déployer ces troupes.

Ian Strobl – À vos ordres, Majesté.


Après cela, toutes les personnes présentes se levèrent de leur chaise. Les militaires firent le salut militaire, et Stanislav répondit de même, ayant lui aussi fait l’armée et participé à un conflit. Après cela, ils quittèrent tous la salle de réunion.
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Les droits de l’homme... ça s’applique aux terroristes aussi ?

Cela faisait maintenant plus d’un mois que la guerre, ou plutôt l’opération antiterroriste, avait commencé en Kresetchnie. Jusqu’ici, tout se déroulait bien. L’armée altarienne avançait, soutenue par l’artillerie et l’aviation Raskenoises, et les terroristes subissaient des pertes conséquentes. Cependant, depuis quelques jours, le rythme de l’avancée avait ralenti, et les pertes altariennes s’étaient envolées. Afin que la Kaulthie des Altars n'ait pas à subir seule ces pertes, l’armée Raskenoise, avec l’aval de l’Empereur Stanislav Schützenberger, avait décidé de s’engager pleinement aux côtés de son allié altarien en envoyant des troupes directement sur la ligne de front.

L'envoi de troupes Raskenoises directement sur la ligne de front permit de soulager les forces altariennes, qui n'avaient plus à supporter les assauts seules. Cela permit également de faire un grand nombre de prisonniers. Ces prisonniers furent confiés aux mains expertes de l’Unité K-17, l’une des 20 unités en charge des interrogatoires des prisonniers de guerre. Chacune de ces unités avait ses méthodes de travail et son efficacité. Parmi toutes les unités K, la K-17 était celle qui avait les meilleurs résultats.

4 juillet 2014, quelque part sur une base militaire Raskenoise

???? – Lâchez-moi, bande de connards impérialistes, vous n’aurez rien de moi ! Les Raches vaincront et libéreront les peuples opprimés !!

Klaus Ratzinger – On a qui aujourd’hui ?

Soldat – D’après nos renseignements, il s’agirait de Wiroklaw Widenbart, un terroriste plutôt haut placé. Il est sous les ordres de la Famille Jakaïev, qui dirige les Raches en Kresetchnie.

Klaus Ratzinger – Je vois... Bon, je suppose que tu ne voudras pas nous dire ce que tu sais ?

Wiroklaw Widenbart – T’es qui toi connard ? Je ne sais rien, vous perdez votre temps.

Klaus Ratzinger – Moi ? Je suis Klaus Ratzinger, enfin c’est un nom d’emprunt, et du temps, on en a, ne t’inquiète pas.

Soldat – Vous voulez qu’on procède comment, chef ? On commence par lui couper un doigt ?

Wiroklaw Widenbart – Comment ça, couper un doigt ?!

À ce moment-là, Wiroklaw eut une goutte de sueur. Son subconscient répétait en boucle les derniers mots qu’il avait entendus : "couper un doigt, couper un doigt, couper un doigt." En même temps que ces mots se répétaient dans sa tête, son stress commença à monter. Les deux soldats Raskenois ignorèrent la question du terroriste.

Klaus Ratzinger – Couper les doigts ? Non, j’ai une meilleure idée.

Wiroklaw Widenbart – Votre pays respecte les droits de l’homme, vous ne pouvez pas me torturer !!

Klaus Ratzinger – Oui, notre pays respecte les droits de l’homme. Pourquoi tu me poses cette question ? Je ne vois pas où est le problème. Bien, faites-le dormir.

Après ces mots, le niveau de stress du terroriste Wiroklaw monta en flèche, avant que sa conscience ne s’évanouisse suite au coup de crosse qu’il venait de recevoir à la tête. Ensuite, on lui injecta un anesthésiant complet pour l’endormir et le préparer à son interrogatoire.
Tête du terroriste Wiroklaw avant de recevoir son coup de crosse
terroriste

Wiroklaw Widenbart – Hmmm ... Où ... où suis-je ?

Klaus Ratzinger – Ah, je vois que notre client se réveille. On va pouvoir commencer alors.

Wiroklaw Widenbart – Libérez ... libérez-moi ... impérialistes.

Klaus Ratzinger – Bon, je vois que tu es conscient. Je vais pouvoir t’expliquer comment ça marche. Notre boulot, c’est de faire parler les connards dans ton genre, qui ne méritent pas le respect. On n’hésite donc pas à utiliser des méthodes disons, non conventionnelles. Pour faire simple, plus vite tu nous dis ce que l’on cherche, moins tu souffriras. Une fois que tu nous auras dit tout ce que l’on veut savoir, tu seras considéré comme un prisonnier de guerre et tu seras envoyé en prison.

Wiroklaw Widenbart – Qu’est-ce que... qu’est-ce que vous m’avez fait ? Je... je ne sens plus mes mains et mes bras.

Klaus Ratzinger – Tu ne sens rien ? Bien, ça veut dire qu’on va pouvoir commencer. Laisse-moi juste retirer le tissu qui t’empêche de voir tes mains.

Wiroklaw Widenbart – Ahhhhhhhhhhhhh !!!

À peine le tissu retiré, et voyant enfin ses mains, Wiroklaw fut envahi par la terreur. Quand il s’était fait capturer par les troupes Raskenoises, il pensait que tout se passerait bien. Rasken n’était pas connu pour la torture de prisonnier de guerre, mais plutôt pour bien traiter les traiter

Klaus Ratzinger – Bon, je vais t’expliquer la situation. Dans chacun de tes doigts est enfoncée une aiguille métallique d’environ 15 cm. Pour l’instant, tu ne ressens pas la douleur car cette zone est encore sous anesthésiant. Le jeu est simple : à chaque fois que tu nous donnes des informations importantes, on te remet une dose d’anesthésiant. Chaque dose te permet de ne pas ressentir la douleur pendant 20 minutes. Passé ce délai, la douleur commence à arriver et reste supportable jusqu’à 30 minutes. Un peu partout sur ton corps sont placés des capteurs qui nous indiquent si tu mens ou pas. Si tu nous mens, on le verra et on réduira la dose d’anesthésiant et donc le temps sans douleur. Est-ce que c’est bien compris ?

Wiroklaw ne répondit pas, et Klaus prit ce silence pour un oui. Après cela, l’interrogatoire dura en tout 7 heures, mélangeant des discussions entre Klaus et Wiroklaw et des moments de douleur où il hurlait à la mort. 7 heures plus tard, le terroriste avait déballé tout ce qu’il savait : positions des terroristes et de leurs cachettes, informations sur la Famille Jakaïev ou encore sur les Chevaliers de Léandre qui leur apportaient de l’aide. Il ne lui restait rien : ni son honneur, ni sa promesse de ne jamais parler. Tout avait disparu, ne restait plus qu’un homme brisé.

Klaus Ratzinger – Bien, cet interrogatoire fut très productif, monsieur Wiroklaw. Je vous remercie pour votre collaboration avec les forces armées Raskenoises.

Wiroklaw Widenbart – Vous allez me soigner maintenant ? Après m’avoir pris ma dignité, mon honneur, et tout ce que j’avais ?

Klaus Ratzinger – Voyez-vous, monsieur Wiroklaw, à la différence de vous, les Chevaliers de Léandre que nous capturerons auront encore une utilité après avoir été interrogés. Ils seront donc gardés en vie et transférés à leur destinataire. Mais vous, vous n’avez plus d’utilité. Aucun État ou organisation non-terroriste ne veut vous interroger. Vous allez mourir, monsieur Wiroklaw, comme les citoyens que vous et votre organisation avez massacrés entre 1995 et 1998 en Kresetchnie. Sur ce, je m’en vais... Ah, j’ai une dernière chose à vous dire. La dose d’anesthésiant que nous venons de vous administrer contient également un poison qui détruit actuellement votre corps. Vous serez mort dans 6 à 10 minutes, bonne journée à vous.

Après avoir entendu cela, Wiroklaw, bien que fermement attaché à sa chaise par des sangles, se débattit de toutes ses forces pendant quelques minutes avant de s’effondrer. 20 minutes plus tard, des agents de la K-17 vinrent récupérer le corps du terroriste pour l’envoyer au crématorium. Ses cendres furent mélangées à du compost et données aux différentes plantes de la base. Il ne restera du terroriste que son nom dans les documents officiels, mentionnant qu’il aurait péri suite à une explosion de B2MS larguer par l’aviation Raskenoise, vaporisant son corps.
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L'improbable évangélisation des Raches
Évangélisation

Dans l'enfer du conflit en Kresetchenie où les armées conventionnelles frappent nuit et jour les positions de la Rache, les terroristes tentent de maintenir de précaires positions.

La nature des combats les désavantage. Ils n'ont pas la maîtrise du ciel. Cela dit, ils reconnaissent, et c'est l'un de leur unique point de satisfaction, que l'apport des Chevaliers de Léandre a rendu leurs capacités militaires plus létales.

Outre l'aspect guerrier, la Rache constate aussi l'emprise grandissante d'hommes de foi se trouvant parmi les Chevaliers. Ceux-là ne rechignent pas lorsqu'il faut porter une arme et aller au front mais ils profitent des moments de répit pour travailler l'esprit de l'organisation terroriste.

Correspondance de Silvère Contissini au Révérend-Père Contepomi (ecclésiastique catholique en rupture avec la papauté de Sancte):

"Rarement avions-nous fréquenté pareille populace. Ils ont purement et simplement mis ces territoire sous leur coupe et ont pratiquement réduit les locaux à l'esclavage. Ils ont commis un nombre désespérant de méfaits mais n'ont jamais eu pour projet de construire quoi que ce soit. Ils occupent le terrain et ont éliminé tout ceux qui ont eu le malheur de vouloir sortir cette région du marasme. Comme s'ils avaient intérêt à maintenir la Kresetchenie dans la pauvreté la plus crasse.

Leur défaite n'est plus qu'une question de jours et sur ce fumier brûlant peuvent pousser les fleurs du renouveau de la foi et de l'esprit. À l'évidence, nous avons été envoyés par-delà les frontières pour poursuivre une œuvre d'évangélisation.

Nous avons impressionné ces rustres par nos exploits militaires. Il est temps d'en récolter les fruits et d'accroître notre Église en ces contrées qui semblent avoir été oubliées de notre Seigneur beaucoup trop longtemps"


Après cet échange, Silvère Contissini réunit ses deux aides de camp et rédigea un télégramme à ses officiers supérieurs.

"À tous les corps-stop-je vous demande de tenir vos positions et de libérer les moine-soldats de leurs obligations militaires-stop.
Ils ont désormais pour mission de convertir nos frères d'armes pour qu'ils deviennent nos frères en Christ-stop. Épaulez-les. Impressionnez nos hôtes en excellent sur les champs de bataille-stop. Gloire à Léandre"


Il ne fallait pas déployer des trésors de rhétorique ni puiser très profondément dans le cathéchisme officiel du culte catholique landrin pour que les paroles des moines-soldats ne trouvent un écho favorable dans le for intérieur de nombreux membres de la Rache. Sans foi ni loi, mais sentant leur fin approcher et prompt au repentir. Se repentir oui mais pas question de se rendre. Le concept du martyr était puissamment ancré chez ces Raches.

Les moines-soldats qui officient des messes avec des liturgies conçues pour fasciner et entretenir les mystères de la foi, invitent les Raches à y participer sans leur imposer quoi que ce soit. Le cérémonial, les louanges, les sermons percutants et la transe extatique des plus fervents croyants font leur effet. De plus en plus de Raches demandent la bénédiction par apposition des mains (photo d'illustration), certains demandent carrément le baptême.

Conséquence de cette nouvelle mission, la cohésion entre les Raches s'est accrue. Les mauvais traitements infligés aux civils se sont raréfiés. Les terroristes paraissent moins désespérés et parviennent à se mettre au niveau de leurs alliés.
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Ruminations stratégiques : le destin de la Margoulie et de l’Hotsaline (Chronologiquement après le futur arbitrage de la modo sur la rache)



« Il y a quatre hommes dans une pièce. Un raskenois, un hotsalien, un mahrénien et un onédien. Entre eux, un poignard, et chacun d’eux paye un assassin pour tuer les trois autres….Un raskenois, un hotsalien, un mahrénien et un onédien… »

« Excellence…et la Rache ? Qu’est-ce que qu’on en fait ? »

« La Rache est une sonnée négligeable. C’est un argument rhétorique pour justifier une intervention, rien de plus, rien de moins. Leurs revendications ne nous intéressent pas, leurs méthodes me laissent indifférent et les conséquences sur les populations locales sont une statistique. »




Dans le quartier général de la base DONT Rasken avait fait le don temporaire au « Commandement de la Grande Tribune au pays des margoulins », les neuf sénateurs-commandants se réunissaient autour de DiGrassi pour la première fois depuis le déclenchement de l’opération contre la Rache (HRP : chronologiquement parlant, ce post devrait donc se dérouler après l’opération anti-Rache). L’atmosphère était au doute et à la concertation, parfois à la dispute lorsqu’un sénateur faisait appel à sa fierté et à son égo. Mais toujours ils finissaient par se réconcilier, car la plupart d’entre eux n’avaient pas oublié qu’ils avaient traversé les mêmes épreuves lors de leur exil à Cerveteri, puis dans leur lutte contre Scaela. Au fil des semaines, les velsniens avaient tâté le terrain, sondé les acteurs de cette impasse mexicaine et évalué les rapports de force. Comme un coup de tonnerre, le Stratège et Maître de l’Arsenal débuta la réunion en ces termes, une simple phrase : « La position de la Margoulie est intenable. ». Parmi les sénateurs, c’est le tonitruant Bernaba Albirio qui fit entendre sa voix le premier :
- Et donc ? Qu’est-ce qu’on est censé tirer de cela ? Arrête de nous parler en énigme, Matteo.

DiGrassi se figea le temps de trouver ses mots :
- Bernaba. Il y a quatre hommes dans une pièce. Un raskenois, un hotsalien, un mahrénien et un onédien. Entre eux, un poignard, et chacun d’eux paye un assassin pour tuer les trois autres…A ce jeu, c’est le plus détesté des quatre qui mourra le premier. Rasken est une puissance isolée, sans alliés excepté nous, qui a des différends avec les trois autres acteurs de la scène. Les onédiens s’en méfient, les hotsaliens les détestent et les mahréniens…les mahréniens veulent renverser la table sur laquelle les raskenois et les hotsaliens vacillent déjà à force de confronter.
- Ça me donne plus faim qu’autre chose tes histoires, Matteo. Où sont les domestiques.
- Tu ne vois pas ce que j’essaie de te dire Bernaba ? Dans la configuration actuelle, les raskenois vont perdre. Et ils ne perdront pas seulement le Gradenbourg, ils perdront ce pourquoi nous sommes venus : Apex. Sur dix barils exploités dans les raffineries velsniennes, sept proviennent des exploitations d’Apex. Qui contrôle Apex contrôle l’approvisionnement en pétrole de notre République. Or, nous nous sommes jurés de défendre notre indépendance contre les étrangers, tous les étrangers, qu’ils soient onédiens ou communalistes.

Rasken est le fournisseur parfait en théorie. C’est une puissance relativement indépendante qui ne nous demande pas de comptes. Mais leurs bourdes diplomatiques nous mettent dans l’embarras. Devons-nous les abandonner et laisser des mahréniens dépendants d’une grande puissance faire la pluie et le beau temps sur Apex ? C’est la raison pour laquelle j’ai convoqué cette réunion. Et nous partons de ce constat : Rasken va perdre. Comment faisons-nous pour regagner les faveurs de Dame Fortune ?


La réflexion fut pesante, et ces excellences se regardaient tous du coin de l’œil, jusqu’à ce que la sénatrice Badoer fasse entendre son avis :
- Rasken est embourbée de part et d’autre, et le seul impératif de notre République est la défense des puits de pétrole. Cela signifie que le conflit au Gradenbourg doit être considéré comme secondaire, non ?
- En effet. Et la Mahrénie a le potentiel de devenir la puissance dominante dans la région à force de livraisons d’armes.
- Dans ce cas il nous suffirait de mettre fin à ce conflit.


Le sénateur Bernaba eu une réaction épidermique comme il est de coutume qu’il possède :
- Tu dis ça comme s’il s’agissait de voter une augmentation de salaire de ces excellences au Sénat, Badoer. Et comment tu comptes faire ça !? Les margoulins et les hotsaliens se haïssent. Ça fait vingt ans que ça dure. Et toi tu crois que tu vas pouvoir te mettre entre les deux en leur hurlant d’arrêter. Laisse-moi rêver…Excellence DiGrassi, si le pétrole nous intéresse, pourquoi diable ne pouvons pas directement nous servir avant de repartir ? Au diable les raskenois !
- Bernaba, mon frère de Sénat, calme-toi. Les mots de notre consœur sont loin d’être idiots, au contraire. La question du Gradenbourg doit se régler, impérativement et le plus vite possible. Et Rasken va devoir céder si elle veut qu’Apex sorte indemne de cette confrontation, car quelque chose de bien plus grave que la perte d’une administration militaire risque de lui arriver, et je n’ai pas l’impression que les raskenois s’en rendent compte. L’Hotsaline, elle, doit être brossée dans le sens du poil, car pour régler cette question de l’endiguement du chef de guerre communaliste, nous aurons besoin de tout le monde, y compris des forces qui aujourd’hui se haïssent. En bref, si nous voulons garder une source de ressources pétrolières à l’abri de toute revendication d’une grande puissance étrangère, il nous faut créer un équilibre parfait entre ces trois pays. Il faut céder le Gradenbourg à l’Hotsaline, il n’y a pas d’autre alternative selon moi, et je signifierai notre suggestion au gouvernement raskenois. Il en va de la survie d’Apex en tant qu’entité indépendante à mon sens.
- Et l’OND, qu’est-ce qu’on en fait ?
– lui demanda le sénateur Albirio – Et si les négociations entre la Mahrénie et Rasken échouent, et qu’ils attaquent ? Nous n’avons pas assez de dents dans notre armée, stratège, surtout si les hotsaliens finissent par se rallier à la Mahrénie.
- Si les négociations échouent, qu’Apex est en danger et que les troupes mahréniennes tentent de passer la frontière de Rasken, alors nous amènerons des renforts, et nous devrons nous battre. Ce sera difficile, autant par le relief que par l’étendue des troupes adverses, mais je pense que nous disposons d’avantages non négligeables. Quant à la base des teylais en Hotsaline, personne n’y touchera. Je veux qu’elle demeure intacte. Tant qu’elle est là, cela constituera une raison de plus de ne pas s’en prendre aux barbares auprès de qui nous voulons nous rapprocher, et une épine dans le pied des éventuelles opérations mahréniennes et raskenoises.


Mes excellences. Voici vos ordres : je vais prévenir le commandement raskenois que nous allons construire redoutes et cantonnements tout au long de la frontière, tout ce que nous jugeons nécessaire pour ralentir une armée de 30 000 hommes sera mis en place. Plusieurs lignes successives, défense en profondeur, ne jamais rester statique. Nous allons rester à Rasken jusqu’à la fin des arbitrages entre les acteurs de ce merveilleux jeu d’échecs. Nous n’entrerons en conflit que dans le cas où les intérêts d’Apex sont touchés. Je vais également demander une levée supplémentaire de 20 000 citoyens, quitte à détourner du matériel et du personnel depuis le théâtre achosien. Tout est bon pour vous, excellence.
- Nous pourrions brûler les terres de ces barbares, détruire leurs récoltes et leurs maisons pierre par pierre si tu nous le demandais, Matteo.
- Je ne pense pas que ce soit nécessaire, Bernaba. Mais je te remercie de ta profession de foi. Non visa, non capta mes excellences.
- Non visa, non capta
– reprirent les sénateurs en cœur avant de se disperser –



Effets :
- La Grande Tribune de DiGrassi restera à Rasken jusqu’à la fin des arbitrages, après s’être assurée que les intérêts et les activités d’Apex soient préservées du conflit régional entre Rasken, l’Hotsaline et la Mahrénie.
- L’armée de DiGrassi se positionne derrière la frontière raskenoise et demande l’autorisation à son gouvernement de construire des ouvrages défensifs sur sa frontière orientale.
- L’armée de DiGrassi ne participera pas à un affrontement entre l’Hostaline et Rasken, mais se réserve le droit d’intervenir en cas d’action hostile de la Mahrénie vis-à-vis de Rasken et d’Apex.
- L'armée de DiGrassi ne se portera pas au secours du Gradenbourg, et recommande à Rasken de mener des négociations parallèle avec l'Hotsaline seule afin de ne pas impliquer la Mahrénie.
- L’armée de DiGrassi demande des renforts au Sénat et un triplement des effectifs engagés.
- L'armée de DiGrassi reste neutre vis à vis de la présence de l'OND




Renforts prélevés sur le théâtre achosien et à Velsna vers la Grande Tribune de DiGrassi (c'est à dire en plus des effectifs déjà sur le terrain)

Deux grandes tribunes de 10 000 hommes chacune, divisée en 10 régiments de 1000 hommes déployés comme suit:

Infanterie :
20 000 soldats professionnels (ALI 10: 8 000, ALI 9: 12 000)
950 mitrailleuses lourdes de niveau 7
500 mortiers légers de niveau 7
500 lance-roquettes de niveau 7
200 lance-missiles antichar de niveau 5, 200 lvl 6
500 lance-missiles antichar de niveau 7

Transport et véhicules de combat :
50 véhicules blindés léger de niveau 10
50 transports de troupe de niveau 10
50 véhicules de combat d'infanterie de niveau 10
10 chars d'assaut de niveau 4
10 chars légers de niveau 4

Artillerie :

100 mortiers tractés de niveau 6 (renforts de Velsna et d'Achosie du nord)

Logistique :
200 camions de transport niv8 (renforts de Velsna)
Avions et transport aérien :

16 avions de transports tactiques, escortés par la moitié de l'aviation velsnienne disponible (c'est à dire une quarantaine d'appareils, ce qui inclue les avions ravitailleurs de la flotte.

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Kresetchnie


Illustration bombe
Intensification des frappes aériennes en Kresetchnie

Après avoir pataugé un certain temps, les engagements contre la Rache connurent une soudaine et inégalée violence ces derniers jours avec une augmentation des bombardements et de l'agressivité des forces contre insurrectionnelles. L'arrivée de renforts massifs de Rasken, de l'aviation de Velsna, et la perte progressive de terrain des rebelles firent basculer le front.

En Hotsaline, la profondeur stratégique dont profitaient les terroristes leur permit de battre en retraite et éviter les affrontements. Ce ne fut pas le cas en Altarie, dont la zone occupée fondait comme neige au soleil et ne laissait que bien peu de place à la Rache et ses alliés landrins pour battre en retraite, les confrontant à un feu terrible tombant du ciel. On raconte d'ailleurs que le chef de ces derniers est mort d'un missile balistique droit sur son campement.

MJ Conflit a écrit :Front Hotsalien : La profondeur stratégique du territoire laissant une voie de sortie à la Rache (-60%) et la difficulté de lutter contre la guérilla (-60%) mais la logistique mobile (+10%) et l'appuie aérien tcharnove (+10%) opérant aussi bien des frappes que des missions de reconnaissance, le tout avec un avantage écrasant (+5%) permettent de maintenir une offensive dynamique. (total : -95%)
Les terroristes de la Rache bénéficient quant à eux d'une issue de secours (+100%) et d'une position défensive mobile évoluant au gré de la progression hotsalienne (+100%) assurant leur survie et retraite même malgré la violence des bombardements (total : +200%).

Front Altarien : Le paradigme en Altarie est quant à lui complètement opposé : le terrain occupé par les terroristes et leurs alliés est maintenant réduit et ne permet plus la fuite, les obligeant à la confrontation contre leur adversaire.
Les forces altariennes connaissent les mêmes contraintes de déplacement (-20%) et de confrontation contre des tirailleurs fuyants profitant du peu de profondeur stratégique restant (-60%) mais la logistique et l'aviation raskenoise et tcharnove (+10 et 15%) permettent de garder le rythme. (total : -55%)
Les terroristes de la Rache ont quant à eux l'avantage du terrain (+100%), de la défense et fuite (+100%) mais non plus la liberté de mouvement dont ils profitaient avant (total : +200%).

Pertes sur le front Hostalien :

Hotsaline :
-790 soldats professionnels, (-14)
-790 Armes légères d'infanterie niveau 7, (-14)
-181 Mitrailleuse lourde niveau 6, (-3)
-91 Mortier léger niveau 4, (-1)
-176 Lance-roquettes niveau 5, (-2)
-94 Lance-missiles antichar niveau 4, (-1)
-94 Véhicule de combat d'infanterie niveau 3
-195 Véhicule léger tout-terrain niveau 5
-29 Canon tracté niveau 5
-48 Camion de transport niveau 5
-97 Véhicule utilitaire niveau 5
-48 Camion citerne niveau 3
-19 Bulldozer niveau 3
-5 Véhicule de transmission radio niveau 1
-5 Véhicule radar niveau 1

Tcharnovie :
-50 Avion de chasse niveau 1
-10 Avion d'attaque au sol niveau 1
-6 Avion d'attaque au sol niveau 2

Velsna :
-20 Hélicoptère d'attaque niveau 8
-7 Avion de chasse niveau 5
-7 Avion de chasse niveau 4
-9 Avion de chasse niveau 3
-6 Avion de chasse niveau 2
-5 Avion d'attaque au sol niveau 2
-1 Drone de reconnaissance niveau 5
-425 Mine antipersonnel niveau 10, (-425)
-150 Mine antichar niveau 4, (-150)

Rache :
-935 Armes légères d'infanterie niveau 1, (-616)
-125 Mitrailleuse lourde niveau 1, (-82)
-119 Lance-roquettes niveau 1, (-78)
-63 Véhicule léger tout-terrain niveau 1, (-41)
-12 Autobus niveau 1, (-8)


Pertes sur le front Altarien :

Altarie :
-1889 conscrits
-1889 Armes légères d'infanterie niveau 2
-92 Mitrailleuse lourde niveau 1
-96 Mortier léger niveau 3
-90 Véhicule de combat d'infanterie niveau 1
-94 Véhicule léger tout-terrain niveau 2
-2 Autobus niveau 3
-38 Mortier tracté niveau 1
-18 Camion citerne niveau 1
-19 Bulldozer niveau 3
-10 Véhicule de transmission radio niveau 1

Tcharnovie :
-30 Avion de chasse niveau 1
-10 Avion d'attaque au sol niveau 1

Rasken :

A-BRDI111
-1530 soldats professionnels
-1530 Armes légères d'infanterie niveau 2
-50 Canon automoteur niveau 5
-10 Lance-roquettes multiple niveau 4
-20 Camion citerne niveau 3
-100 Camion de transport niveau 2
-5 Véhicule de transmission radio niveau 6
-5 Véhicule radar niveau 5
-5 Avion d'attaque au sol niveau 5
-3 Avion d'attaque au sol niveau 7
-5 Avion de chasse niveau 1
-1 Bombardier Gunship niveau 1
-2 Avion de transport tactique niveau 5
-3 Drone de reconnaissance niveau 3
-4000 Mine antichar niveau 6

I-BRDI111
-1000 soldats professionnels
-1000 Armes légères d'infanterie niveau 11
-50 Mitrailleuse lourde niveau 8
-50 Mortier léger niveau 2
-50 Lance-roquettes niveau 7
-40 Transport de troupes blindé niveau 5
-10 Transport de troupes blindé niveau 1
-30 Véhicule de combat d'infanterie niveau 5
-10 Char d'assaut niveau 2
-20 Mortier tracté niveau 2
-5 Canon antiaérien mobile niveau 4
-5 Lance-missile antiaérien mobile niveau 5
-3 Char de dépannage niveau 1
-2 Pont mobile niveau 1
-10 Véhicule de transmission radio niveau 6
-2 Véhicule radar niveau 5

I-BRDI211
-1000 soldats professionnels
-1000 Armes légères d'infanterie niveau 11
-50 Mitrailleuse lourde niveau 8
-50 Mortier léger niveau 2
-50 Lance-roquettes niveau 7
-30 Transport de troupes blindé niveau 5
-30 Véhicule de combat d'infanterie niveau 5
-10 Char d'assaut niveau 2
-20 Camion de transport niveau 2
-20 Mortier tracté niveau 2
-5 Canon antiaérien mobile niveau 4
-5 Lance-missile antiaérien mobile niveau 5
-2 Char de dépannage niveau 1
-2 Pont mobile niveau 1
-10 Véhicule de transmission radio niveau 6
-2 Véhicule radar niveau 5

R-BRDI111
-1000 soldats professionnels
-1000 Armes légères d'infanterie niveau 11
-5 Transport de troupes blindé niveau 5
-20 Véhicule blindé léger niveau 5
-70 Camion de transport niveau 2
-30 Camion citerne niveau 3
-3 Véhicule de transmission radio niveau 6

Velsna :
-90 Canon tracté niveau 6
-30 Canon automoteur niveau 7
-20 Hélicoptère d'attaque niveau 8
-7 Avion de chasse niveau 5
-8 Avion de chasse niveau 4
-9 Avion de chasse niveau 3
-7 Avion de chasse niveau 2
-5 Avion d'attaque au sol niveau 2
-2 Drone de reconnaissance niveau 5
-425 Mine antipersonnel niveau 10, (-425)
-150 Mine antichar niveau 4, (-150)
-1 Missile balistique niveau 3, (-1)

Rache :
-2129 Armes légères d'infanterie niveau 1, (-1435)
-201 Mitrailleuse lourde niveau 1, (-135)
-172 Lance-roquettes niveau 1, (-115)
-91 Véhicule léger tout-terrain niveau 1, (-61)
-18 Autobus niveau 1, (-12)

Chevaliers de Léandre :
-2260 soldats professionnels, (-1523)
-2260 Armes légères d'infanterie niveau 10, (-1523)
-45 Lance-missiles antichar niveau 6, (-30)
-27 Mortier léger niveau 5, (-18)

Progression des troupes :

Progression hotsalienne
Progression des troupes en Hotsaline

Progression altarienne
Progression des troupes en Altarie
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L'histoire et la mystique léandraise s'écrit en ce moment

*Notre-Dame du Rocher, votre salut, nous demandons
Vierge de Léandre répand sur nous ta gloire*

Un chant s'élève sur l'une des rares crêtes des Altars qui a échappé à l'assaut des forces coalisées. La nuit vient se tomber et les chevaliers gouttent au calme précaire. Ils se comptent. Toutes les unités ont perdu des dizaines d'hommes. Nul ne sait comment seront récupérés les corps. En dépit de leur armement et de leur expérience, les chevaliers de Léandre ont vu qu'ils ne feraient pas le poids.

Pire, dans les corps à corps avec les soldats du Rasken et de l'Altarie appuyés par l'aviation Tcharnove et l'armement de Velsna, les Raches ont semblés se cacher. Fuir le combat. Les pertes sont plus grandes chez les Léandrais.

À la peur de la mort bien naturelle en pareilles circonstances se mêle par endroit une immense déception qui se transforme parfois en colère. Des affrontements se produisent à la marge avec des combattants de la Rache.

Silvère Contissini, le chef militaire de cette expédition, à qui des officiers demandent de donner des ordres, préfère temporiser. Il ne s'attendait pas des actions aussi meurtrières et pensait que des négociations étaient possibles pour obtenir à un maximum de ses hommes un sauf-conduit vers la Manche Silice. La tournure des événements noircit considérablement ses plans.

Il décide alors de jouer son va-tout et de contacter des hauts gradés de l'armée Tcharnove pour leur proposer un étrange marché. "Messieurs, comprenez que nous n'entretenons aucune animosité à votre égard. Nous nous sommes retrouvés à défendre ce territoire qui n'est pas le nôtre face à des belligérants envers lesquels nous n'avons aucun grief. Nous avons été dupés et cherchons une sortie honorable. Nombre de nos hommes sont morts au combat sous vos coups et ceux de vos alliés. Le massacre doit s'arrêter. Nous nous sommes rendus compte de la vilénie des dirigeants de la Rache qui sont sans foi, ni loi. De nombreux combattants sont raisonnables et ont embrassé notre culte. Nous sommes en mesure d'accélérer les opérations militaires de reconquête de l'Altar. Épargnez-vous d'inutiles pertes et laissez-nous mettre ces derniers milliers de terroristes hors d'état de nuire. Nous n'avons qu'une contrepartie à vous demander: nous laisser la vie sauve. Nous nous adressons à vous car nous savons qu'il existe des relations diplomatiques fortes avec la Manche Silice. Nous purgerons les peines infligées".

Avant de prendre cette initiative, Silvère Contissini s'était assuré auprès du révérend-père Contempomi de la légitimité de son plan et de sa conformité avec la doctrine landrine. "Nous pouvons considérer à ce stade, et face aux pertes inestimables des nôtres que ceux des Raches qui pouvaient être ramenés dans le droit chemin, ont rejoint notre communauté. Les autres peuvent périr par notre épée".

En attendant une réponse des forces coalisées, Silvère Contissini faisait bonne figure auprès de la hiérarchie militaire Rache du front Altarien.
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Seneforr se recueillant seul, à l'abris des regards...

Amen...

La religion... Quel étrange concept. Depuis l'origine même de l'homme, tous ont cru, ou croit à l'existence supérieure de divinités ou bien d'une seule d'entre elles. Cette pluralité de cultes ont cependant créé des principes, respectés par ses membres, ou façonnant parfois même des villes, voir des royaumes. Présentes à travers l'histoire, peu saisissaient et comprenaient ce concept abstrait dans les Raches.

Cependant, étonnamment, depuis le passage des Chevaliers de Léandre, tout avait brutalement changé. Des sectes fanatiques s'étaient formées au sein des grandes branches, provoquant parfois même des problèmes de gestions politiques au sein même des Raches, accentuant la défaite déjà inévitable de leurs forces face aux coalisés de Kresetchnie. Par ailleurs, cette dernière tragédie, implacable, avait renforcé les sectes, les cultes se propageant dans la Rache, accentuant la volonté du pardon divin avant que le courroux de celui-ci s'abatte sur les forces terroristes.

Seneforr, voyant la défaite de bien loin, s'était surpris à comprendre et à s'enfuir de la réalité pour rejoindre les bandes religieuses disséminées partout dans les dernières zones contrôlées par les Raches. L'homme, âgé de quarante années, avait vu bien des choses dans sa vie... Son arrivée en ces terres, les missions d'infiltrations pour envahir la Kresetchnie, et maintenant... la Chute d'une civilisation nouvelle que la Rache avait tenté de bâtir... et seule la foi pourrait encore unir les rares forces restantes des raches.

Seneforr faisait partie de ceux qu'on appelait "les fils de Dieu". A premier coup d'œil, on pourrait penser qu'il s'agit là d'un quelconque culte chrétien, surement catholagnais, cependant ce n'ai point le cas. Cette nouvelle religion, vénère Dieu, mais ne considère pas l'existence de Jésus-Christ comme réelle. De ce fait, la figure en souffrance du fils de Dieu n'est aucunement représenté dans les églises Rachites. Seul Dieu compte. Uniquement Dieu. Le servir, quitte à en mourir, est l'ultime mission, si ce n'est la seule, que ces adeptes doivent suivre. Et cette mission, prêché par des soi-disant prophètes, se tourne vers un point, un seul : combattre les Kresetchniens, et les abattre jusqu'au dernier.

Ce culte, à la limite du fanatisme voir de la folie, a démontré aux Chevaliers de Léandre l'extrême dérangement mental de certains membres des Raches, ce qui a poussé un certain ressentiment envers ces terroristes. Seneforr prêchait le pardon de Dieu, tout en, ironiquement, poursuivant ses recherches sur les êtres humains, alors que cela touche à l'hérésie dans certaines religions. De ce fait, il y a peu, les Chevaliers de Léandre ont tenté de partir de la bande de terre Altarienne pour s'enfuir en dehors de la Kresetchnie, voyant la monstruosité des membres des groupes terroristes.

Pendant ce temps, les églises florissaient dans les dernières régions contrôlées par les Raches, puisant dans les derniers fonds pour la création de structures de culte se faisant détruire rapidement après l'arrivée des forces armées adverses. Ce gâchis d'argents a par ailleurs provoqué la fuite des Jakaïevs de la capitale Stelotskaya, pour entrer en Panslavie, la région la plus à l'est contrôlée par la Rache Kresetchnienne, laissant la capitale prise aux mains des "évêques" et des fanatiques religieux.

Seneforr, quant à lui, se fichait de soutenir une défense des Raches, ou de suivre les quelques Rachileus encore saint d'esprit, si on peut le dire ainsi, et encore en face de la réalité, non pas berné par des idéaux sectaires dépravés. Ainsi, il cultivait, dans son bastion en Panslavie, les dernières recherches et se préparait à fuir, avec ses adeptes, dans un autre pays qui voudrait bien de ses talents et ses connaissances dans l'anatomie.
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Après la Rache ? Des sénateurs heureux



Conformément aux instructions données par le stratège DiGrassi, une fois la Rache pratiquement exterminée, les troupes de la Grande Tribune velsnienne en Margoulie s’amassent de nouveau derrière les contreforts raskenois que ceux-ci sont en train de bâtir. Mais dans le camp de base principal mis à disposition des velsniens par leurs hôtes, les sénateurs ne sont pas encore d’humeur à passer à autre chose. Le vin est versé plus rapidement et plus abondamment qu’à l’accoutumée. Et les disputes que les sénateurs assumant le commandement des troupes se livrent par habitude ont laissé place à un sentiment de satisfaction généralisé. Rarement on mange aussi bien et autant qu’à la table de sénateurs heureux, et ceux-ci rivalisent d’imagination dans l’expression de leur bonheur. Au cours de la dégustation traditionnelle de vins de Velcal et de Vatluna, le sénateur Albirio tend au-dessus de la table le casque d’une des victimes de la Grande Tribune, un membre malheureux de la Rache qui n’a pu échapper aux bombardements de l’aviation de la Tribune digrassienne. La voix puissante du sénateur proclame à qui veut bien l’entendre sa victoire pendant que la sénatrice Badoer remplit le casque avec tous les vins sur la table :
- Un cadeau de la Rache ! - fait-il avant de boire une bonne partie du contenant du casque et de le faire passer aux autres, qui en font de même. Alors Matteo, mon aviation ne t’a pas déçu j’espère !?

Pour une fois, le stratège DiGrassi avait daigné participer à une telle manifestation. Non pas qu’il participait à la beuverie (il ne buvait jamais), mais cela renforçait le sentiment de cohésion entre ses officiers, ce qui était nécessaire au sein d’un corps expéditionnaire perdu à des milliers de kimomètres de Velsna. Il répondit avec le sourire (rare également) :
- Ils étaient superbement commandés Bernaba, en effet. J’ai d’ores et déjà annoncé qu’ils auraient une prime au membre de la Rache ou des chevaliers de Léandre tués et dont ils pourraient prouver la perte.
- Avec les drones on peut tout voir de nos jours. Des fois je m’amuse à regarder les enregistrements des drones. C’est vraiment marrant quand il y en a qui se font tuer alors qu’ils sont en train de pisser à la sortie de leur grotte. Ou quand on en voit un qui se fait exploser la gueule quand sa tête dépasse d’un trou. BAM !


Les sénateurs rient aux éclats dès que Bernaba daigne leur raconter la manière dont il s’occupe. Commençant à ressentir les effets du vin, Albirio vient prendre une place près de DiGrassi, étourdit, et baisse la voix de quelques décibels au cœur du brouhaha :
- Tu ne peux pas savoir comme ça m’a manqué ce genre de moment, Matteo. Je suis à deux doigts de te demander si on peut rester plus longtemps. J’ai une confidence à te faire, mon confrère parmi les confrères : pour être honnête, ce qu’on a vécu durant la guerre civile, toute cette histoire sordide. Cela n’a pas eu que ses mauvais côtés. Parfois je repense à Cerveteri, les choses étaient plus simples à l’époque. On avait un ennemi qui voulait nous tuer, et que nous voulions tuer. Il n’y avait pas de textes de lois à écrire, pas d’élections à préparer, juste nous et nos gardes civiques qui étaient dans le même bateau que nous. Je suis meilleur commandant que législateur. Aujourd’hui, quand je me retrouve au Sénat, j’ai vraiment l’impression d’être inutile. J’hésite à démissionner : la vraie vie est ici, avec notre Tribune. Pas là-bas.
- Tu sous-estimes ton importance au Sénat, mon ami. - lui répondit DiGrassi –
- Explique-toi.
- Je vais te dire, Bernaba. Tu es rustre, tu es grossier, tu as eu la chance de naitre au bon endroit, pour que ton père sénateur puisse en faire de même avec toi. Mais tu ne réalise pas à quel point tu es important dans tout ça. Je n’ai pas besoin d’orateurs, il y en a assez à Velsna. En revanche, je suis en grande lacune d’Hommes de noble parole tels que toi. Je peux les compter que sur les doigts d’une main. Ceux qui m’ont suivi à Cerveteri au pire des moments. Ceux là seront à jamais dans ma mémoire.


DiGrassi tape sur l’épaule du Sénateur avant de le congédier :
- Tu tiens à peine debout. Va te reposer Bernaba.

Le stratège profita quant à lui de sa victoire en se couchant à 21h30 au lieu de 21h. Quel fifou...
5594
Nous serons tous des frères


C'est joli le feu

Le stylo gratte la feuille de papier, gratte gratte gratte…le bureau est silencieux, à défaut d’être vide. La sénatrice Badoer et le sénateur Albirio fixent le stratège en train de prendre ses notes. Il a recommencé à fumer, lui qui ne s’était pas allumer une cigarette depuis la fin de la guerre civile velsnienne. Il avait passé ces derniers mois en interminables tractations entre les acteurs de cette région dont les tenants et les aboutissants étaient plus complexes encore que de trouver un terrain d’entente entre dix sénateurs en colère. Il lève enfin les yeux vers ses confrères :
- Cola, tu as des nouvelles à me donner ? Tu ne viens pas souvent me voir.
- En effet Matteo…on a eu du courrier, de la part des moines de Bergrun. Ils ont accepté notre proposition, mais ils n’ont pas eu l’air des plus réceptifs à nos intentions. Tu devais t’en douter non ?

- Pose ça sur la table, j’y répondrai plus tard…ou je le mettrai au feu. Je l'ai déjà lu de toute façon
- Il y avait pas mal d’insultes…
- Ah…ce sera pas les premiers.
- Ils pensent qu’on aurait légèrement outrepasser certaines convenances en bombardant la Rache…mais à titre personnel je pense qu’on s’en fiche non ?
– renchérit Albirio –
- En soi, ils n’ont pas entièrement tort – lui répondit le stratège – Mais bombarder la Rache était un sacrifice nécessaire pour contenter les raskenois. Aussi, je prendrai compte de ce que me disent ces curés lorsqu’ils auront des divisions à aligner. C’était de la pure convenance, rien de plus. Nous devons avant tout nous rallier les hotsaliens : si les moines veulent défendre les intérêts de leurs compatriotes altariens et leur « souveraineté » alors qu’ils travaillent de concert avec les raskenois qu’ils dénoncent, ce n’est pas mon problème. Sujet suivant. Bernaba, tu avais quelque chose à me dire ?

Le sénateur s’assied en face de son confrère avec une certaine nonchalance :
- En effet, mon frère de Sénat. Je voudrais te présenter quelqu’un, un ingénieur raskenois spécialisé dans l’armement. Il m’a supplié de t’accorder une audience. Il a quelques prototypes intéressants je trouve.
- Soit, fais le entrer.
– lui répondit DiGrassi quelque peu sceptique -
- Hans ! Tu peux venir ! – hurla le sénateur vers la sortie du bureau –

Un homme quelque peu frêle fit une timide apparition, faisant grincer au passage la porte du bureau. Il tendit sa main au stratège, qui la serra fermement, en faisant une présentation qu’il semblait avoir répété :
- Bonjour Stratège. Hans Jackmann, pour vous servir. Si vous avdz du temps à me consacrer…j’aurais quelques prototypes d’armes à vous présenter, qui seraient je pense, s’une certaine utilité pour vos troupes. Après tout, nous sommes tous des amis et nous essayons de nous rendre mutuellement service, d’autant que vous avez déjà effectué des commandes d’armement raskenois.
- Je vous écoute. – rétorqua le stratège, en ne s’arrêtant pas pour autant d’écrire –

Le raskenois fit entrer une maquette sur roues dans la pièce, sous les yeux d’Albirio qui avait l’air d’être complice de la chose. Il leva le drap recouvrant la maquette, tel un magicien dévoilant son tour :
- Tada !!!

DiGrassi avait les yeux posés sur la reproduction d’une pièce d’artillerie tractée, dont le calibre paraissait si gros que l’on aurait pu la comparer avec le matériel existant entre le canon d’un fusil et le diamètre de l’ouverture chaudron.
- Impressionnant, pas vrai Matteo ? – fit valoir son confrère –

Incrédule, il n’y eût qu’une réponse de la part du stratège :
- C’est quoi ça ?
- Bah…une pièce d’artillerie tractée, calibre 220mm. Je l’ai appelé « le jugement ».
- J’ai bien deviné que c’était une pièce d’artillerie, mon brave homme. Ce que je vous demande c’est quelle me pourrait être l’utilité d’un calibre pareil ? Comment déplace-t-on cette chose rapidement et sans mettre à l’épreuve notre logistique ? Vous pensez que, le temps que nous positionnons cette monstruosité que nos adversaires vont rester en position statique par politesse ? Je suis désolé mais cette chose est vraiment inadaptée à tout standard imposé par la guerre moderne.

- Bah euh…
Albirio ne se fit pas attendre pour faire valoir ses arguments :
- Matteo ! Il faut quand même avouer que ça a de la gueule ! Non ? Soit un peu romantique bordel ! Imagine : des types de la Rache prennent leur petit dej à la sortie de leur grotte quand soudain…BAM ! Un obus de 220 leur tombe dessus.
- Ça je peux le faire avec un calibre inférieur non ?
- Nan mais c’est pas pareil !
- Cette chose est inutilisable, Bernaba. Et à part ralentir les opérations, je ne vois pas quel avantage cela nous fournira. Je vous remercie monsieur Jackmann, nous allons garder vos plans.


Penaud, l’ingénieur s’éclipsa et Albirio s’enfonça dans son fauteuil, quelque peu déçu. Attendant que le raskenois referme la porte derrière lui, DiGrassi émis un soupir :
- Quel gâchis de papier…une telle vulgarité, jusque dans son trait... C’est endroit est en train d’avoir raison de ma patience, Bernaba.
- Du coup, on fait quoi avec les moines, excellence ?
- On va se lustrer le visage avec leur crachat et on va leur rendre par une longue embrassade. Nous allons tendre l’autre joue, comme le prophète de Cémétie les a inculqués, et nous leur sourirons…
- Je pourrais aussi faire bombarder la zone, qu’il ne reste qu’un cratère de leur monastère…
- Dans un monde où la politique n’existe pas, j’aurais étranglé ces vieux hommes moi-même, mon ami. Mais nul ne doit s’attaquer à des prêtres ou des hommes de dieu, qui plus est lorsqu’ils sont détenteurs d’une autorité morale inexplicable, lorsque d’une main ils crachent sur les raskenois pour ensuite se porter garants du bon droit de l’Altarie qui est alliée aux dits margoulins. Les prêtres et les curés ont plus d’un millénaire de politique dans les pattes, mais j’ai l’impression que ceux-ci sont assez idiots pour s’enfoncer dans de telles bassesses sans avoir le moindre soutien. Et qui sait…peut-être que d’ici quelques semaines, raskenois, krestchènes, hommes de dieu…nous serons tous des frères…

- Amen Stratège…euh…je vais ordonner au commandement aérien de garder les missiles balistiques en réserve donc…

DiGrassi reposa à nouveau ses yeux sur la missive du Monastère. Il vint se pencher à la cheminée du bureau, devant les flammes crépitantes, et exposa le bout de papier aux flammes, toujours dans sa main. Et il se mit à penser, encore et encore : « Nous serons tous des frères… »
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