26/11/2014
21:56:06
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Conférence de Velcal - Un pacte défensif en préparation dans un magnifique endroit - Page 2

Van Breentz aurait bien lâché les basques du jeune émissaire de Drovolski, si ça n'avait tenu qu'à son bon cœur. Le dauphin semblait vivre cet exercice d'oral entouré de diplomates comme une épreuve assez douloureuse. Mais le technocrate n'était pas là pour épargner des nobliaux insuffisamment expérimentés. Il ralluma donc son micro.

« Le point que vous soulevez, monsieur, est intéressant. Mais il confond totalement notre objectif, tel qu'il a été présenté par nos hôtes velsniens. Nous sommes bien ici pour signer un pacte de défense mutuelle. Pas pour nouer une alliance militaire, loin de là. L'idée que les forces armées de nos pays soient obligées de collaborer et d'afficher une pseudo-unité qui, évidemment, n'existe pas, est complètement aux antipodes de ce qui est acceptable dans le cadre que nous avons fixé. Évitons de nous disperser, s'il vous plaît. Si les États membres ne possèdent pas des forces de projection suffisantes pour intervenir, elles n'interviendront pas. C'est la dure loi de la logistique. Rien ne les empêche cependant de fournir hommes ou matériel léger, aux frais d'entretient du bénéficiaire, si l'envie prend à leur gouvernement de ne pas recourir au droit de retrait extra-continental prévu par la première ébauche du texte. »
Mariana Berganza prit la parole pour répondre au Dauphin et à Van Breentz :

- Sans pour autant totalement adhérer à la position du Drovolski, je ne m'y opposerais pas aussi fermement que M. Van Breentz. En effet, il ne s'agit pas ici de développer une alliance militaire. Il serait de toute manière impossible de le faire au vu de la diversité des États présents dans la salle. Néanmoins, je pense que notre ligue doit tenir une position de front contre l'impérialisme, non pas dans le sens où elle lui mènerait une guerre idéologique permanente, mais plutôt dans l'idée de dissuader les organisations impérialistes et hégémoniques d'attaquer d'autres États. Cette dissuasion doit être uniforme et constante pour fonctionner. C'est pour cela que l'idée du Drovolski de permettre le stationnement de bâtiments doit, selon moi, être réfléchie plus profondément.
Je ne crois pas qu'il soit souhaitable d'autoriser le stationnement de navires militaires en temps de paix dans les pays du pacte, cependant cela pourrait être rendu possible à l'issue d'un vote en cas de montée de tensions et si la situation le nécessite.


Elle reprit sa place en attendant les réponses des autres participants. Elle imaginait bien que son idée n'allait pas faire l'unanimité.
Alors que Molly Nordquist, représente de l’État de Rimaurie à la conférence de Velcal n'avait jusque là pas allumé son micro, se contentant d'écouter silencieusement mais attentivement les palabres de ses homologues, elle se décida enfin à prendre la parole l'air mécontente.

Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez déjà très certainement, mon pays qu'est la Rimaurie a récemment eu la "joie" de se retrouver l'énième cible des velléités impérialistes d'un pauvre abruti, que je ne vous ferait pas l'affront de nommer, avide d'un pouvoir qu'il croit sans doute lui servir à compenser je ne sais quel complexe. Comme on dit chez nous : "Gros missile, petite bite", si vous me pardonnez l'expression.

Enfin bref, la Rimaurie se sent particulièrement concernée par la lutte contre l'impérialisme affichée par cette conférence qui nous unit aujourd'hui et pourtant, malgré mon opinion favorable à nombre de propositions déjà formulées, je ne peux qu'exprimer ma désapprobation sur certains sujets que je souhaiterais remettre sur la table, à commencer par le principe de vote.

Pourquoi ? Que ce soit à la moitié ou aux deux tiers des voix, pourquoi ? A quoi cela sert-il de voter pour défendre ou non un état signataire de ce traité que nous nous apprêtons à conclure ? L'objectif de cette "ligue" dont nous posons aujourd'hui les bases n'est-il pas de venir en aide à des états agressés, victimes de l'impérialisme ? Alors quel est l'intérêt de faire un vote à ce sujet ? Vous dites vouloir former un pacte, ou je ne sais quel nom prendra cette organisation, libéré de toute idéologie si ce n'est la lutte contre l'impérialisme tout en permettant à des états signataires de refuser de s'entraider malgré le fait que cette entraide soit le fondement même de ce que nous bâtissons en ce moment. Si l'on peut débattre si telle ou telle agression est ou n'est pas, je ne vois pas pourquoi, en cas d'agression avérée et indéniable, nous devrions organiser un vote pour venir en aide à un état allié et agressé par une nation tierce. Aider un pays frère dans le besoin n'est pas un droit mais un devoir et, quand je vois des états aux idées opposées ou même rivales, je pense par exemple à l'Antérinie et l'Akaltie, je ne vois pas comment l'on peut organiser un vote sans crainte d'un conflit d'intérêt. Car si chaque état réunit ici est mené par des idées différentes, leurs objectifs sont également différents et peut-être même contradictoires. Ainsi, en voyant un état tierce attaquer l'Antérinie pour obtenir l'indépendance d'une de ses colonies Aleuciennes, pensez vous que l'Akaltie, résolumment anti-colonialiste, irait aider l'Antérinie de bon cœur sans que son vote pour l'intervention de notre pacte ne soit biaisé par quelques idées ou conflits d'intérêts ?

Vous me répondrez surement que l'objectif de ce vote n'est que de définir si une agression est ou n'est pas mais dans ce cas, pourquoi vous embêtez vous à établir une liste des caractéristiques propre à une agression si celle-ci ne peut dépendre que de l'appréciation au cas par cas de chaque état signataire du traité ? Ne serait-il pas plus simple d'abandonner le principe de vote et de le remplacer par une définition claire, précise, détaillée et absolue de ce qu'est et n'est pas une agression sur laquelle nous appuierons nos décisions, de sorte à pouvoir décider si nous devons intervenir ou non à la demande d'un état signataire en évitant tout conflit d'intérêt entre autres états signataires. Garantissant de fait l'indépendance idéologique et la neutralité proclamée par la Conférence de Velcal.

J'en entends déjà certains reprendre l'argumentaire de Monsieur DiGrassi, prétextant que si telle nation ou tel soldat ne se sentirait pas l'envie de venir en aide à un état pourtant lié par un pacte défensif, le vote lui permettrait de traduire son envie d'abandonner lâchement son allié. Ne serait-ce pas là la pire des trahisons ? Vous admettez donc de vous même que le principe de vote a pour principal objectif de permettre aux états signataires de refuser de venir en aide à leur allié pour je ne sais quel prétexte, rompant ainsi la promesse énoncée par cette conférence ?

Quant aux pays contre lesquels cette ligue pourra être appelée, je pense que nous ne devrions pas les limiter à une liste réduite mais au contraire l'étendre au maximum et la prévoir contre n'importe quel pays. L'impérialisme n'est pas le monopole de quelques organisations, il est un choix offert à n'importe quel état sans exception.

Mes positions avancées, je vous laisse poursuivre le débat.

Le Ministre de la Défense Nationale, après avoir entendu les propos de Drovolski et de la Rimaurie, décida de prendre à nouveau la parole.

Alexander Jükov: Je prends encore une fois la parole, et pour une même raison, exprimer ma désapprobation face au Dauphin de Drovolski. Vous affirmez tout d'abord qu'aucun pays n'entretient de relations avec un autre autour de cette table, ce à quoi je vous répondrais que le meilleur allié de l'Empire de Karty est incontestablement l'Antérinie dont le dirigeant est ici présent, que je salue promptement. De plus, j'ajoute que l'Empire de Karty s'oppose à toute présence militaire installée à la longue, par là j'entends les bases militaires que vous suggérez. Je vais désormais m'adresser à Molly Nordquist, représentante de la Rimaurie, tout d'abord, je pense que la bien-séance nous oblige à ne pas outrager une quelconque nation. Néanmoins, je suis en accord avec le fait qu'un vote limite grandement cette organisation, selon moi, un vote ne doit être fait uniquement si la question de ne pas intervenir se pose. En effet, si une nation se fait attaquer par une grande organisation, nous devons la défendre, sans quoi, notre organisation prendra justement une forme idéologique qui favoriserait certains types de nations, je vais m'illustrer. Imaginons que 60% des nations de cette ligue soit des démocraties et les 40% restants, des royautés ou des empires. Ici, les démocraties se favoriseraient entre elles en se défendant de toute attaque tout en profitant des aides matérielles et humaines des 40% restants. A l'inverse, dès qu'il s'agirait de défendre un des pays des 40%, les démocraties voteraient contre, et, par conséquent, notre ligue deviendra une organisation où certains pays dominent les autres.

Alexander Jükov se rassit, attendant les éventuelles remarques ou approbations.
Veuillez m'excuser Messieurs-Dames mais, dans ma Rimaurie natale, nous considérons la libre parole comme la plus importante des libertés. Nos discours sont honnêtes, ils viennent du fond du cœur et de l'esprit et ne sauraient être bâillonnés par quelque "bienséance". Aussi, vous comprendrez aisément que je n'ai, moi et la plupart de mes confrères diplomates Rimauriens, pas l'habitude de me laisser soumettre à un protocole ou une étiquette moyenâgeuse ou de me cacher derrière le masque facile et lâche d'un sourire de façade ou de fausses manières pré-construites et malhonnête. Nous parlons sans retenu car nous refusons d'être des menteurs éhontés dévoués au plaisir de nos interlocuteurs.

Nous ne sommes ni des clowns ni des bouffons. Nous n'avons pas à vous être agréable pour défendre nos idées et nos points de vue.

Mais j'aimerais néanmoins vous signifier que je n'outrage ni ne déshonore aucune nation. Je n'ai de mépris pour nul autre qu'un seul "homme", si l'on peut l’appeler ainsi.

Enfin, là n'est pas le sujet de ce débat. Je me tais et vous laisse reprendre.
Après une très longue écoute silencieuse, et quelques rapides discussions avec ses greffiers dans une tentative désespérée de complètement reprendre le fil de ce qui avait déjà été dit, Ahin Ikal, roi de la cité akaltienne de Xamanac et diplomate pour le compte de sa nation native unie, se décida à intervenir à son tour :

Je m'excuse par avance s'il m'arrive au cours de ces prises de parole de me tromper au sujet de qui que ce soit ici présent. Ce ne sera en aucun cas un acte volontaire, si par malheur cela se produit, mais le long trajet en avion et le décalage horaire ne sont pas loin d'avoir eu raison de mon énergie et de ma lucidité.

Je vais donc tenter de reprendre chaque idée dans l'ordre, en espérant y parvenir. Tout d'abord où l'Akaltie prendrait part à cette ligue, nous considérons en effet que le vote aux deux tiers est bien meilleur que celui à la majorité simple. Je dis bien sûr ceci dans le cas où le vote est maintenu, puisqu'il vient d'être remis en question. Je ne suis aussi pas certain que la clause selon laquelle une nation ne viendrait en aide à une autre que si elle était présente sur le même continent. Puisque bon nombre d'État présents ici par leurs représentants ou représentantes possèdent encore des colonies, je pense que cette clause devrait signifier clairement que l'emplacement du pays est déterminé par celui de sa capitale. Comme vous le preniez en exemple, Velsna est située en Aleucie, mais si son territoire eurysien est attaqué, l'Akaltie ne sera pas en capacité pour autant de la défendre mieux que la Gallouèse ou le Drovolski, qui eux n'ont aucun territoire en Aleucie. De plus, l'ambiguïté de certaines limites entre continents risque de devenir problématique. L'Union des Cités s'étend également sur un petit archipel de l'Océan Carmin, dont le statut n'est absolument pas clair : par son rattachement à l'Akaltie, Nacuot et Ik sont aleuciennes ; mais, par les distances entre les côtes, elles seraient sans doute plutôt paltoterranes ; le tout sans exclure qu'elles sont partie intégrante des archipels de l'Hallula, habituellement considérés comme plus proches du Nazum que d'autres continents.

Une fois ces détails mis au point, venons-en aux choses sérieuses : bien que le discours de démarrage prononcé par nos homologues et initiateurs de la conférence velsniens m'ait paru convaincant, l'intérêt de l'Akaltie dans la ligue n'a malheureusement fait que chuter depuis. Plusieurs points en sont la cause, et je vais vous les donner.

  • Tout d'abord, l'Empire du Nord, État-membre et même fondateur bien connu de l'OND qui est directement visée par les discours tenus ici, est allié à l'Akaltie par le pacte de défense mutuelle permit par l'ASEA (Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne) dont nous sommes l'une des nations à l'initiative. Dans le cas -improbable comme argumenté et espéré autour de cette table- où la ligue se verrait dans l'obligation de s'en prendre à des troupes de l'OND pour venir à la défense d'un de ses participants, nos armées de pourraient pas intervenir contre leurs propres alliés. Ce serait complètement idiot, en plus de ne sans doute pas être autorisé par les traités en vigueur. Le Royaume de Teyla, en cours de rapprochement avec l'ASEA, ne pourra pas être visé par nos armes pour les mêmes raisons.
  • Bien que nous soyons d'accord avec la réponse apportée à la délégation drovolskienne quant à Sylva, nous ne pouvons faire abstraction de nos pactes déjà existants.

  • Ensuite, et c'est sans doute là le point le plus important, comme le soulevait mon homologue rimaurienne, l'Union des Cités, nation native et fermement opposée aux États colonisateurs, n'acceptera en aucun cas de venir au secours de pays comme l'Empire Colonial Antérinien (qui au passage affiche ceci fièrement dans son nom officiel) ou l'Empire Listonien, qui a pratiquement rasé l'Icamie, terre d'un peuple historiquement fervemment allié au mien.

Pour ces raisons donc, en plus du pacte défensif qui soutien d'ores et déjà l'indépendance et la souveraineté akaltienne et nous satisfait pleinement, je pense que mon pays n'entrera pas pleinement dans cette ligue. Si un statut d'État-observateur est créé, il nous intéressera néanmoins, puisque notre politique est toujours celle de la diplomatie et des relations les plus étendues qu'il soit possible d'avoir.
Vous ne voyez peut-être pas l'utilité d'un statut d'observateur, mais il en a. Ce sera pour commencer l'assurance de dialogue facilités dans le cas où l'Akaltie serait concernée (de près ou de loin) par une intervention défensive de la ligue, et permettra d'endiguer les potentielles tensions, qui ne sont malheureusement jamais inévitables, entre l'Union des Cités et les nations ici-présentes.
Alexander Jükov, après avoir entendu les propos de l'Akaltie, décida de prendre la parole.

Alexander Jükov: Je m'adresse à vous encore une fois pour exprimer ma désapprobation face aux propos de l'Akaltie. Vous dites ne pas pouvoir réagir dans la situation, aussi improbable soit-elle, d'une attaque de l'Empire du Nord. Nous sommes dans le même cas que Drovolski, chaque pays ne va pas émettre une opposition, sans quoi cette ligue ne rimerait plus à rien. De plus, vous dites être strictement opposé à l'Antérinie, et que par conséquent, si cette nation se fait attaquer, vous ne l'aiderez pas. Vos différents ne me regardent pas, du moins pour l'instant, mais je dois rappeler encore une fois que le choix de défendre un pays n'est pas à la carte quand bon nous semble. J'ajoute que le statut d'état observateur me semble inutile, en effet, notre ligue ne concerne que la défense militaire et rien d'autre.

Alexander Jükov se rassit, attendant la réponse Akaltienne.
Le jeune prince du Drovolski, le dauphin Serge, passa du blanc aspirine au blanc céruse. En signe de désapprobation envers le Saint Empire de Karty, le sceptre pendulaire fut incliné tout à fait à droite, accompagné d'un regard accusateur. Sans prendre la parole, il venait d'exprimer aux habitués de la diplomatie drovolienne que l'Empire aurait beaucoup de difficultés à s'accommoder de cet allié de circonstance. Un page du dauphin glissa un mot à un représentant de la Grande République de Velsna, l'incitant à intervenir pour calmer ces nations bien trop offensives pour le Drovolski dans le contexte d'un accord de défense.
Ahin Ikal, visiblement déjà exaspéré par l'opposition immédiate de la part des représentants de Karty :

On m'avait déjà parlé des différents qui opposent nos deux nations y compris lors des entrevues, mais je ne m'attendais pas à une telle vivacité dans la contre-argumentation.

Lorsque je parlais des réserves à propos de l'Empire du Nord ou de Teyla, c'était dans le cas (désormais écarté) d'une participation militaire de l'Akaltie à la ligue. Votre remarque n'a donc pas lieu d'être.

Ensuite, je n'ai jamais dit que l'Akaltie était d'une quelconque manière "strictement opposée" à l'Antérinie. Bien que la disparition du pays ne causerait que peu de pleurs sur ma terre natale, nous n'avons aucun souci à l'existence du pays. Nous n'y sommes simplement pas alliés, loin de là. Nous ne défendrons donc jamais d'aucune manière leur peuple, sauf peut-être contre une menace qui toucherait l'Humanité toute entière, ce qui n'est pour l'instant pas d'actualité. En conclusion, venir en aide à un État semblable à celui ayant tenté de conquérir et d'asservir le mien il y a de cela cinq-cents ans n'est pas dans les projets du gouvernement akaltien.

Ensuite, une collaboration diplomatique rapprochée entre ma nation et la ligue ne peut être que bénéfique. Elle permettrait déjà de créer un lien pour la communication entre cette dernière et l'ASEA, qui peut devenir importante à vos yeux puisque rassemblant un nombre non-négligeable de pays aleuciens, dont la Lermandie qui est également représentée à cette table. La communication avec la CAN (Coopération Aleucienne des Nations) sera également facilement faisable, puisque j'y officie justement. La communication est essentielle pour préserver la paix, et vous feriez bien d'y prêter attention.
Grâce à nos relations sur tous les continents, nous pourrons tout aussi bien servir d'interlocuteur aux nations opposantes des États de la ligue, n'en faisant pas entièrement partie et conservant donc une certaine neutralité.
Je considère enfin que l'Akaltie a son mot à dire dans le cas d'une intervention en Aleucie, que nous pourrions potentiellement faciliter si ce n'est soutenir en fonction des besoins et capacités momentanées des armées et corps diplomatiques.

De toutes manières, le Saint Empire de Karty n'est pas le seul à avoir son mot à dire ici, une telle décision revient à toutes les délégations de cette conférence. J'espère donc, Mesdames et Messieurs, chers homologues, que vous saurez vous montrer plus compréhensifs et plus stratégiques que M. Alexander Jükov.
Alexander Jükov se leva et décida de répondre à l'Akaltie.

Alexander Jükov: Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de Drovolski, j'ai aperçu votre désapprobation sur mon discours et je la comprends. Mon pays est en désaccord avec le votre sur des points, certes, mais nous n'en restons pas moins deux nations participantes de ce projet, si je vous ai offensé d'une quelconque manière, là n'était pas mon intention.
Je vais désormais m'adresser à l'Akaltie, tout d'abord, je ne vous permets en aucun cas de critiquer mes "stratégies", ensuite, vous dites que ma nation ne décide pas pour les autres ici présentes, et je n'ai jamais prétendu le contraire, je vous prie donc de garder vos remarques. J'ajoute que vous prétendez au poste d'état "partenaire", néanmoins, il ne me semble qu'aucun pays n'est validé ce poste. Il est nécessaire d'avoir l'avis d'autres pays sur cette question.

Alexander Jükov ayant terminé sa prise de parole, il se rassit.
Ahin Ikal, mi-amusé, mi-exaspéré au plus haut point :

Je n'ai pas critiqué votre stratégie. Je n'oserai jamais une chose pareille envers la glorieuse Karty. J'ai simplement suggéré qu'il n'était pas complètement exclu, sans pour autant être admis, qu'elle ne soit pas la plus avancée, la plus géniale et la plus efficace que ce monde ait porté.
Quant à l'avis des autres représentants, je ne fais que de le réclamer. Je vous prie donc de ne pas reprendre immédiatement la parole afin de laisser nos homologues le faire.
Berganza décida d'intervenir, autant pour couper court à la dispute naissante entre Ahin Ikal et Alexander Jükov, que pour exprimer ses positions :

"Il y a plusieurs points que vous avez abordés sur lequel j'aimerais revenir. Dans un premier temps, sur la question du vote, la réflexion de Molly Nordquist me parait effectivement intéressante. Il est vrai, en effet, que le vote pourrait amener les différents États à faire valoir leurs intérêts personnels plutôt que de suivre les valeurs anti-impérialistes portées par la ligue de défense. Le vote restera néanmoins nécessaire pour le choix des stratèges.
Enfin, la proposition de l'Akaltie de créer un statut d'État-Observateur me semble assez inadaptée dans cette ligue. Si la diplomatie doit rester au centre des échanges et des discussions entre États, même en période de tensions, l'engagement des nations adhérentes au pacte est à portée militaire uniquement. Il n'est de toute manière pas prévue de constituer des instances capables de faire usage de diplomatie, cela doit revenir au pays de manière indépendante."
L'intervenante rimaurienne jeta un froid et une gêne dans la pièce. Et si pendant son discours, tout ce que l'on pouvait entendre suivant sa voix était le cliquetis frénétique des touches des ordinateurs des greffiers sénatoriaux dans leur coin de la pièce, il n'y avait nullement besoin de mots pour deviner au visage du doyen Gabriele Zonta que celui-ci était particulièrement irrité. Il tapa cinq fois de son bâton doré de circateur au sol dés la fin de la démonstration rhétorique de cette dernière, et on entendit sa voix chevrotante s'élever et raisonner dans la pierre et la brique.
- Excellence Nordquist. Nous vous avons entendu, et sommes dans la compréhension des enjeux qui vous amènent ici. Mais je me vois contraint de vous rappeler à l'ordre. Nous sommes dans un endroit sacré. Les magistrats de la cité de Velcal nous ont fait don de ce bâtiment au sein duquel ceux-ci discutent et votent leurs lois depuis des siècles. Nous ne sommes pas chez nous ici, aussi, je vous enjoint à respecter les règles fixées en début de notre réunion. Il n'y aura ici que des bons mots, car nous ne sommes pas des achosiens. Aussi, la prochaine insulte proférée dans ces lieux sera sévèrement réprimandée en vertu de nos lois, en premier lieu par l'expulsion de votre délégation, ce qui devrait vous permettre de regagner la tête froide et l'esprit clair. L'air frais de Velcal est réputé, y compris pour les individus qui ne peuvent gère réprimer leur état de nature. Qui plus est, il n'y a point de "messieurs" et de "dames" ici, seulement des excellences-représentants et des têtes couronnées. Je vous prie donc d'adapter votre langage sous la même peine. Ces usages durent depuis la fondation de notre République, il n'est point questions qu'ils ne se plient à votre volonté. Souvenez vous que vous n'êtes qu'invitée. Vous êtes par conséquent avertie.

J'invite également les représentants de l'Empire de Karty et l'Union des cités d'Alkatie à reprendre leurs esprits et leur sang froid. La parole est désormais à Matteo DiGrassi. Parle, sénateur.


Ce dernier, qui était resté silencieux ces dernières minutes, ayant assisté à l'argumentaire fleuri des rimauriens avec circonspection, s'empresse de répondre aux questions des divers participants, rimauriens y compris:
- Concernant les questions que se pose son excellence le Dauphin Serge, c'est là une interrogation pertinente, mais à laquelle nos excellences représentants de Gallouèse ont répondu juste à notre place. Nous ne sommes pas réunis ici parce que nous sommes proches alliés, nous sommes réunis ici parce qu'il y a une menace immédiate que nous voulons traiter. Aussi, sur votre proposition, dauphin, je me range du côté gallouèsant. De tels accords portuaires seraient parfaitement possibles de manière bilatérales, sans nécessité d'arbitrage nécessaire de cette Ligue. Comme l'accord que vous mentionnez et que Velsna et Drovolski ont signé.

Excellence Berganza, j'espère que ma réponse répond à votre réflexion, tout aussi pertinente que l'est celle du Dauphin. Je suis d'avis de laisser ce genre d'accord à la discrétion de ceux qui prennent part à la défense d'un pays, lequel se chargera lui-même d'octroyer les moyens logistiques nécessaires à la bonne tenue des opérations de ses alliés. Mais ne vous en faites pas, notre greffier va inscrire votre proposition, comme toutes les autres, au vote.


Le Maître de l'Arsenal DiGrassi se reposa plus longuement sur son coude lorsque vint le tour des rimauriens:
- En premier lieu, permettez toi de revenir sur les modalités de la défense d'un membre de notre alliance, et pour quelles raisons l'automatisme que vous proposez ne correspond ni aux moyens techniques qui seraient nécessaires pour certains d'intervenir militairement, ni sur le plan du bon fonctionnement de l'alliance: en premier lieu, nous ne voulons pas que des pays qui n'ont pas les moyens nécessaires à la défense d'un allié se retrouvent en état de guerre avec une alliance telle que l'ONC ou le Liberalintern. En second lieu, il ne faut pas nous voiler la face: nous sommes mû par des intérêts très divers, et les raisons qui nous poussent à nous réunir ici sont très différentes. Seuls nos potentiels adversaires sont communs, comme vous l'avez souligné. Aussi je ne pense pas par exemple, qu'il faille par un mécanisme relevant de l'automatisme amener l'Alkatie à entrer en guerre avec un obscur pays eurysien. Ensuite, le système de vote représente constitue un garde-fou supplémentaire pour qui pense ici que ce pacte ne serait qu'une béquille dont on pourrait se servir à souhait. Mais que je vous rassure: celui qui vote contre et qui dispose des capacités d'intervention nécessaires à l'appel à l'aide de son allié, à l'issue d'un vote qui se terminerait favorablement à l'intervention, celui-ci serait dans l'obligation d'assister ses alliés sous peine d'exclusion du pacte.

Pour finir cette intervention, j'aimerais m'adresser au représentant de l'Alkatie. Je ne pense pas qu'un pacte de défense ait une quelconque pertinence à adopter un statut de membre observateur. Nous ne constituerons pas une organisation au sens propre et nous ne siègerons pas ensemble à moins d'y être contraints par la guerre. Aussi, je ne vois pas l’intérêt de l'existence de ce statut. J'ai écouté votre argumentaire, excellence. Et avec tout mon respect, que faites vous ici ? Il était précisé dans mon annonce que cette ligue devait avoir pour impératif la protection mutuelle dans le cas où une organisation hégémonique atteindrait à notre bonne existence. Mais bref...pour ma part, j'ai terminé mon intervention. Je vous rends la parole, excellence doyen Zonta.


Le vieux sénateur prit le relais tandis que DiGrassi était affaissé dans sa chaise curule, de plus en plus agacé par certaines interventions particulièrement inutiles. Zonta, avant de s'exprimer, fit signe aux greffiers sénatoriaux de lui faire parvenir une copie des différentes propositions synthétisées pour définir ce pacte:
- Excellences. Je pense que nous arrivons à la fin d'une première étape de notre processus de réflexion. Je vous propose ainsi un premier vote concernant l'ensemble des thématiques et propositions abordées jusqu'ici, suite à quoi, nous pourrons continuer le débat si il reste des zones d'ombre. En voici donc la liste. Veuillez, excellences, présenter un premier avis sur les propositions suivantes. Puisse Dame Fortune et San Stefano nous apporter des résultats clairs et concis.

Pour la première fois de la séance, les greffiers se levèrent de leurs places. L'un d'entre eux prit en main un lourd sac de soie blanche, et commença à faire le tour des bancs de l'atrium sénatorial de Velcal, distribuant à chaque participant trois pierres de trois couleurs différentes: une noire, une blanche et une grise. L'un de ses confrères quant à lui, passa derrière celui-ci avec la liste des propositions de vote pour cette première session. Le dernier des greffiers fit avancer un grand cratère (une belle et très grande céramique peinte représentant des scènes des guerres celtiques entre Achos et Velsna). Cratère reposant habituellement dans l'enceinte du Sénat de Velsna, il avait été spécialement déplacé pour l'occasion. Les velsniens l'avaient Une fois leur office terminé, les greffiers s'alignèrent tous trois à côté de l'urne, et tous tapèrent cinq fois d'un bâton similaire à celui dont disposait le sénateur-doyen, excepté le fait que le leur était fait de bois et non d'or. Zonta prit une dernière fois la parole avant le premier moment fatidique de cette journée:

- Excellences. Blanc pour oui, noir pour non, gris pour une réponse alternative, sur laquelle vous devrez écrire le numéro de votre réponse. Les réponses nécessitant une argumentation seront déclamées. Votez et faites parler le cratère.

première phase de vote a écrit :
Premier vote


Le nom "Ligue de Velcal", vous convient-il en tant que dénomination de notre futur pacte ? Si non, que proposeriez vous ?

La définition suivante "d'intervention juste" (qu'elle soit d'ordre armée ou diplomatique), nécessaire à la tenue d'un vote menant au sauvetage d'un membre du pacte vous convient t-elle ? OUI/NON/Abstention/demandes de rectifications:
Est considéré comme relevant du droit d'intervention du pacte les situation suivantes:
- Agression caractérisée (invasion du territoire souverain SANS provocation préalable de l’État ciblé ou action coercitive ce dernier)
- Opérations avérées d'ingérence intérieure menant à une déstabilisation des institutions de l’État cible.
- Menaces répétées dans le voisinage direct d'un Etat membre (déstabilisation régionale par des moyens coercitifs)

Pensez vous que le pacte doit nommer d'un commandant en chef:
- Oui, un seul nommé par la ligue
- Oui, un seul, membre de l'état major de l’État ciblé
- Oui, trois nommés par la ligue
- Non, aucun


Pensez vous que le pacte doit établir un trésor de ligue visant à financer des membres en difficulté:
- Oui
- Non, mais la mise en place d'un système de tarifs préférentiels concernant les équipements militaires est souhaitable
- Non


En cas d'agression avérée d'un membre, quelle serait la modalité de vote privilégiée afin d'avaliser une intervention ?

- Un scrutin majoritaire aux deux tiers des votants (sans impliquer d’abstention)
- Un scrutin majoritaire simple (50% + une voix)
- Pas de scrutin, une intervention devrait être avalisée automatiquement par les termes de la définition d’État agressé


Pensez vous qu'à l'avenir, le pacte de défense devrait être élargit à d'autres organisations ou d'autres pays dans la situation d'une volonté hégémonique manifeste:
- Oui
- Non


Êtes vous d'accord afin d'accorder une clause dérogatoire aux pays membres étant dans la situation d'une impossibilité logistique d'intervenir ou une situation géographique trop éloignée du théâtre des opérations (guerre sur un autre continent):
- Oui
- Non


Êtes vous d'accord afin d'accorder une clause dérogatoire à un État membre dans l'éventualité où le conflit à venir représente un conflit d’intérêt pour ce dernier ?
- Oui
- Non


Êtes vous d'accord afin de donner un accès libre de manière automatique aux infrastructures militaires d'autres États membres dans le cadre d'une intervention défensive ?

- Oui
- Non, il vaut mieux gérer cela de manière bilatérale


Êtes vous d'accord afin de garantir à un pays membre une sortie unilatérale du pacte:
- Oui, sans restriction
- Oui, mais avec l'impossibilité d'y entrer à nouveau dans un avenir proche
- Non


Êtes vous d'accord afin d'accorder à droit de mouillage aux navires de la ligue en temps de paix:
- Oui
- Non

Ayant pris place après avoir "reçu accueil" des maîtres de débat, la délégation Listonienne prit place, mais dans un premier temps n'émit aucune participation active dans la mesure où en s'instruisant auprès des greffiers et aides s'affairant à garder note de ce qui se disait, le Comte chercha à prendre connaissances dans les grandes de ce qu'il s'était dit tout en écoutant plus ou moins ce qui se disait à l'instant présent. Et si analyser brièvement les esprits donnèrent matière à songer, ainsi que certaines interventions soutenant des points et considérations intéressantes, la donne changea peu à peu à mesure que d'autres prenaient la parole.

Il n'était pas compliqué de deviner vue l'angle que prenaient les sourcils à vue d'oeil que ce qui se déroulait n'était pas au goût du comte Listonien. Fait amusant, au delà de ce faciès oppressant aux traits typiques des stéréotypes de méchants de film d'animation, le Listonien avait aussi un tic consistant à pianoter frénétiquement des doigts de la main droite lorsque quelque chose l'irritait, et en l'état il avait d'ores et déjà commencé depuis quelques minutes à concevoir un concerto. Finalement lorsqu'il en eut assez, il se leva en allumant son micro.


Comte Rigaborgès - << Veuillez m'excuser mais avant toute chose j'aimerais confirmer quelque chose. Sommes nous à une conférence sérieuse ou à une représentation de la Comédia del Arte ? >>

Il ne fallait pas chercher bien loin pour trouver la cible des propos, il suffisait de suivre les regards vers les maîtres querelleurs, auquel s'accompagna une pause silencieuse de quelques secondes qui en disait long.

Comte Rigaborgès - << Au delà des enfantillages, des querelles mesquines qui n'intéressent que les concernés, j'aimerais poser une question au Roi d'Akaltie. Alors... Bien évidemment j'entends parfaitement qu'il y a des traités, des obligations, des convictions même, nous avons chacun nos fardeaux, c'est à le propre des hommes... Mais, corrigez moi si je me trompes... Nos nations que nous, ci présent représentons avons reçus les mêmes invitations avec les mêmes énoncés n'est-ce-pas ? Certes les exigences étaient minimales pour intéresser le plus grand nombre mais étaient tout de même explicites. De même qu'il a été précisé, si je ne m'abuse que ce Pacte n'avait aucune vocation idéologique en l'état. En théorie, l'on pourrait penser qu'il convient d'agréer avec l'esprit élémentaire de l'âme de ce Pacte donc... Pourtant... Vous qui êtes ici nous parlez de vos... Contraintes. Bien évidemment il faut les respecter, la parole donné est importante. >>

Il marqua une pause, plongea son regard dans celui du Roi.

Comte Rigaborgès - <<
Vos liens avec l'OND, vos... Convictions idéologiques. Tout cela ne sont pas des détails pour votre nation. Alors ma question est la suivante... Que faites vous ici en sachant pertinemment qu'il serait vain par défaut de participer à ce pacte ? Un rôle d'observateur ? De liaison ? Mais de liaison pourquoi ? Endiguer des tensions ? Sauf votre respect, votre demande me paraît hors sol dans la mesure il ne s'agit pas d'une coalition avec un agenda global ou d'une grande alliance à visée active mais bien d'un PACTE DE DEFENSE. Même sans avoir défini les termes de ce dernier son intérêt demeure clair et concret. A savoir s'activer en cas d'agression d'un de ses membres, par une des trois grandes organisations mondiales... Un aparté pour souligner qu'il serait pertinent de revoir à l'extension cette liste. Tout cela pour dire, que si vous deviez être un jour "concerné" par... Une activation... Un terme bien plus juste qu'intervention... Du Pacte, à moins de faire partie de ce dernier, ce serait probablement en tant qu'agresseur ou en tant que complices de ces derniers. Donc je réitère... Que faites vous ici ? >>

Après cela, ses traits se radoucirent et il se tourna ensuite vers les moteurs intéressants de discussions, notamment la Galouèse, le Guadaires et le Drovolski.


Comte Rigaborgès - << Avant de trop monopoliser la parole et bien qu'il y ai beaucoup de choses à dire, je me permet d'aller rebondir sur l'argument du Dauphin Serge. Bien sûr toutes les situations ne se prêtent pas à ce que chacun des participants au pacte puisse agir systématiquement. Comme le représentant de Gallouèse l'a justement fait remarquer, il s'agit là de forces multiples avec des manières de faire propre mais surtout des moyens, notamment de projection inégaux. Pour autant, la logistique si elle demeure une loi dure de la guerre en est aussi le nerf. Une concession, un port franc est un atout, mais il demeure in fine bien maigre sur l'ensemble du décors. Un pacte défensif efficace est avant toute chose un pacte avec une infrastructure fluide avec des reins solides. Il ne s'agit pas d'avoir des troupes et des fusils, ou même de s'exercer au prêt-bail. Tout cela est inutile sans les moyens ou les voies de transferts. Il a été évoqué notamment un trésor de ligue en ébauche des points du traité. Plutôt que de conserver uniquement à des situations d'urgences à définir, en autoriser un usage limité à des visées stratégiques visant à élaborer et entretenir des infrastructures types permettant l'accueil ou à minima pouvant assister un transit de matériel ou de forces serait assurément un grand plus dans la cohésion globale, notamment pour les membres les plus isolés et / ou vulnérable. De surcroit, au vue de la présence globale des grandes organisations, il apparaît aussi urgent de se pencher sur les voies d'accès et de communication qui sont un enjeu clé. >>
Le Dauphin Serge a écrit :La définition suivante "d'intervention juste" (qu'elle soit d'ordre armée ou diplomatique), nécessaire à la tenue d'un vote menant au sauvetage d'un membre du pacte vous convient t-elle ? Abstention

Pensez vous que le pacte doit nommer d'un commandant en chef:
- Oui, un seul nommé par la ligue

Pensez vous que le pacte doit établir un trésor de ligue visant à financer des membres en difficulté:
- Non, mais la mise en place d'un système de tarifs préférentiels concernant les équipements militaires est souhaitable

En cas d'agression avérée d'un membre, quelle serait la modalité de vote privilégiée afin d'avaliser une intervention ?
- Pas de scrutin, une intervention devrait être avalisée automatiquement par les termes de la définition d’État agressé

Pensez vous qu'à l'avenir, le pacte de défense devrait être élargit à d'autres organisations ou d'autres pays dans la situation d'une volonté hégémonique manifeste:
- Oui

Êtes vous d'accord afin d'accorder une clause dérogatoire aux pays membres étant dans la situation d'une impossibilité logistique d'intervenir ou une situation géographique trop éloignée du théâtre des opérations (guerre sur un autre continent):
- Oui si concertation et justifications

Êtes vous d'accord afin d'accorder une clause dérogatoire à un État membre dans l'éventualité où le conflit à venir représente un conflit d’intérêt pour ce dernier ?
- Oui si concertation et justifications

Êtes vous d'accord afin de donner un accès libre de manière automatique aux infrastructures militaires d'autres États membres dans le cadre d'une intervention défensive ?
- Oui

Êtes vous d'accord afin de garantir à un pays membre une sortie unilatérale du pacte:
- Oui, sans restriction

Êtes vous d'accord afin d'accorder à droit de mouillage aux navires de la ligue en temps de paix:
- Oui
Haut de page