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Du nouveau sur le nucléaire translavique !

Si les choses avançaient assez peu sur la question de l'énergie, avec le ministre de l'Énergie, monsieur Valentin Stoutko qui tendait à ralentir les opérations, de nouvelles propositions sont faites par les différents experts (y compris les partenaires du Pôle Nucléaire Sylvois). Rappelons que le programmes proposé jusque-là était de mettre dans l'immédiat à des normes correctes deux des sept réacteurs pour les utiliser avec un risque limité, le temps de mettre à des normes plus avancées les cinq autres réacteurs pour prendre le relais. Venait ensuite la question de se contenter de ces cinq réacteurs, d'également mettre aux normes avancées les deux premiers, ou encore de compléter la production avec des réacteurs plus modernes. La chose avait provoqué une réaction du LHV à laquelle le Pôle Nucléaire avait répondu pour clarifier certains points et ajustements qui pouvaient paraître insensés.

Un point était tout de même clair : il était originellement prévu de garder le secteur nucléaire (ou du moins la gestion des RBMK) translavique sous supervision de la République, de l'OND et de la Gallouèse uniquement. Les ingénieurs sylvois semblent malgré tout brutalement changer de posture et s'attardent sur les recommandations drovolskiennes pour préconiser d'en tenir davantage compte et intégrer les ingénieurs du LHV, quitte à complètement revoir le modèle économique (puisque nécessitant de l'uranium plus enrichi, alors d'origine mesolvardienne).
Il est difficile de dire pour le moment quelles sont les raisons précises d'un tel revirement : considérations techniques et sécuritaires, ou alors politiques et économiques ? Quoi qu'il en soit, cela inviterait la Discatocratie à gérer conjointement les RBMK pour notamment adopter une nouvelle conception adoptant un coefficient de vide négatif (autrement dit, bien moins propice à dégénérer et passer de critique à supercritique).

Au-delà des travaux à faire pour passer d'un coefficient de vide positif à négatif, il faudra également assurer l'approvisionnement d'uranium plus enrichi, surement par voie maritime, entre la République Translavique et l'Empire Constitutionnel de Drovolski. Les liens industriels et économiques seront dès lors bien plus étroits, avec une relation d'interdépendance.

Est aussi proposé de faire appel à la collaboration Drovolski – Rasken – Sylva pour construire des réacteurs de quatrième génération à neutron rapide. La chose avait déjà été évoquée et quelque peu laissée en suspens. Industriellement, cela apporterait davantage de réacteurs puissant, avec une possibilité de valoriser localement de l'uranium appauvri (même s'il est loin d'être certain que le processus permette conjointement d'alimenter un RNR et un RBMK en uranium enrichis avec les excédents). Mais cela pousserait par ailleurs la coopération avec le LHV, mais aussi Apex, à des degrés bien plus étendus. Ce serait un engagement de confiance promis à assurer une proximité nouvelle entre le Drovolski et Translavya, jusque-là dans des relations assez distantes, en plus d'ouvrir une voie diplomatique à l'Empire Raskenois en Eurysie de l'Est.

Mais pour le moment, ces discussions sont encore à un stade précoce et doivent être étudiées pour présenter un texte final et le soumettre à l'assemblée pour statuer.
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LE NOUVEAU RÉPUBLICAIN


Anapol, 03/11/2015,
Ecrit par Mathieu Lavrov.

Situation politique au sein de la République / Politique

Thorsten Savchenko convoque le scrutin pour le référendum :

Thorsten Savchenko, le Premier ministre du gouvernement de transition et par intérim.


Enfin ! Crie-t-on dans les couloirs du pouvoir et des différents partis politiques. La République Translavique est peut-être sur le point de se doter d’une constitution. En effet, l’Assemblée constituante a remis ses travaux le 31 octobre 2015, soit après moins d’un an de débats et de négociations intenses. Le texte constitutionnel, fruit de longues tractations, doit encore être soumis à un référendum national convoqué à la date du 6 décembre, tout un symbole, car un an auparavant, à la même date, était élue l'Assemblée constituante. L’Assemblée constituante, élue le 6 décembre 2014 et entrée en fonction trois jours plus tard, a montré dès les premiers jours toute la complexité qu'allaient être les alliances, article par article et amendement par amendement. Pour rappel, la gauche comme les partis allant du centre gauche au centre-droite ont la majorité absolue, ce qui donne deux alliances possibles pour une majorité absolue. Toutefois, au regard de la composition du gouvernement par intérim et provisoire de Thorsten Savchenko, on aurait pu penser que les alliances allaient être fixes.

En outre, le gouvernement doit compter sur l'absence du Mouvement Spartakisme, pourtant représenté par quarante-neuf députés au sein de l'Assemblée constituante. Fidèle à sa politique depuis le début, le Mouvement Spartakisme se refuse d'entrer dans un gouvernement qu'il considère comme illégitime. Tous les partis politiques, à l'exception des Forces réactionnaires, sont ainsi représentés dans le gouvernement. De ce fait, on pouvait penser que l'alliance allait être une alliance centriste, allant des partis de centre droit au centre gauche, de l'Union Slave Démocrate au Parti Social-Démocrate. Bien que cela soit en partie vrai, c'est aussi en partie faux. En effet, on a observé durant toute cette législature des alliances en fonction des amendements et des articles entre le Parti Social-Démocrate et le reste de la gauche, permettant de faire passer les différents articles liés à la Démocratie Communiste de Translavya. Sans cette alliance, le gouvernement n'était plus obligé de négocier avec la Démocratie Communiste pour une réunification des deux nations en une seule. Bien que cela démontre tout le traumatisme encore présent suite à la scission du pays en deux et à une perte de territoire.

On a aussi vu l'alliance s'exercer pour bâtir un régime semi-présidentiel avec un président et un Parlement fort, notamment avec le Conseil des sages, qui peut émettre un veto, au deux tiers de ses membres, sur un projet de loi ou une ratification de traité, si ces derniers estiment que cela contreviendrait aux intérêts de la République Translavique de façon majeure. En outre, ils ont mis des pare-feu à ceux qui voudraient faire de la République Translavique un autre régime qu'une démocratie sociale-libérale. Une démocratie sociale-libérale, voilà comment présente l'idéologie du régime le Parti Social-Démocrate, pour appuyer ses victoires obtenues durant la législature. En outre, avec la Déclaration des Droits des Travailleurs et la loi fondamentale sur les droits humains, toutes les deux adoptées par voie référendaire, démontrent selon le parti que le pays est le premier au monde à être une démocratie pleinement sociale-libérale, un sentiment renforcé par cette constitution.

A contrario, des alliances ont été faites entre le Mouvement Spartakisme et le Parti Social-Démocrate lorsqu'il s'agissait d'établir le mode de scrutin par l'Assemblée nationale. Ils ont imposé le mode de scrutin proportionnel, un moyen qui permet d'assurer au Mouvement Spartakisme d'être toujours représenté à l'Assemblée nationale. Le scrutin majoritaire pour le Conseil des Sages avantage fortement le Mouvement Spartakisme dans la configuration actuelle, qui pourrait bien rafler la majorité absolue au Conseil des Sages. Les modes de scrutin obtenus après d'âpres négociations avec la gauche sociale-démocrate démontrent la capacité du mouvement communiste à s'adapter selon les enjeux et à élargir ses cercles pour atteindre les objectifs qu'il souhaite.

Concernant la constitution sortie de l'Assemblée constituante, sans aucune surprise, le Parti Social-Démocrate et l'Union Slave Démocrate ont d'ores et déjà annoncé soutenir l'adoption au référendum et feront campagne dans ce sens. Malgré des victoires obtenues par le Mouvement Spartakisme, ce même parti, le Parti Communiste Translavique, a indiqué qu'il ferait campagne contre l'adoption de la constitution, qu'il estime trop molle et qui établirait un régime communiste et libéral. Le Parti des Libertés, en raison de la présence d'un État de droit, des articles forts sur l'indépendance de la justice et des droits accordés aux justiciables, a annoncé par la voix de son président soutenir l'adoption de la constitution et souhaite "de tout cœur que la République Translavique puisse avancer en ce sens." En dehors des Forces réactionnaires, les autres partis politiques n'ont pour l'heure pas annoncé officiellement leur position sur la constitution.

Dorénavant, les partis politiques et le gouvernement cherchent à anticiper l'après-référendum, que la constitution soit adoptée ou non par le peuple. Si la constitution n'est pas adoptée, ce qui est très peu probable au regard des sondages qui anticipent une adoption à hauteur de soixante pour cent des voix, alors Thorsten Savchenko a signifié auprès de son entourage et en privé qu'il remettra sa démission et qu'il reviendra aux forces politiques de constituer un nouveau gouvernement provisoire. Toutefois, aucun parti politique, en dehors du Mouvement Spartakisme, ne se prépare à la victoire du non pour le référendum. Ce membre du Parti Social-Démocrate nous déclare autour d'un verre : "Ça serait une sacrée surprise. Les Translaviques veulent passer à autre chose et la constitution est un bon compromis. Les Translaviques le verront et accepteront la constitution. Dans le cas contraire, on sera bloqué parce que personne ne veut d'une constitution communiste. Peut-être un régime uniquement parlementaire ?" Du côté du Mouvement Spartakisme, qui rêve de retourner l'opinion publique durant la campagne, on estime être en bonne position pour installer un régime communiste si le référendum échoue et que le gouvernement démissionne. Un haut cadre du parti nous dit : "Ils auront tout testé, deux gouvernements seront tombés et pourquoi ? Pour rien. Alors, on va réclamer qu'on soit appelé à gouverner en attendant une constitution et si ce n'est pas le cas, on appellera le peuple à aller manifester son mécontentement."

Toutefois, tous les partis, même les plus réticents, préparent l'avenir dans lequel le référendum serait adopté par la population. Du côté du gouvernement, on tempère les espoirs de la convocation des élections le soir même ou le lendemain du référendum : "Il n'y aura aucune convocation immédiate des différentes élections. Ça serait une insulte à la démocratie. L'Assemblée constituante doit voter les lois électorales qui préciseront les modalités des différentes élections. Sans précisions des modes de scrutin, comment fait-on ? S'il n'y a aucune règle, aucune élection ne sera légitime aux yeux des perdants. Ceux qui réclament cela ne sont pas sérieux !" Une décision qui fait déjà débat au sein du gouvernement. Pour certains, le gouvernement pourrait demander à l'Assemblée le pouvoir d'émettre des décrets sur les modalités des élections, en attendant le vote d'une législation travaillée par les députés. Mais pour le Parti des Libertés ainsi que le Mouvement Spartakisme, c'est un non catégorique, tandis que dans les autres partis, on tergiverse sur la marche à suivre. Ainsi, on comprend vite qu'il sera impossible de trouver une majorité à l'Assemblée constituante sur cette question pour le gouvernement.

Thorsten Savchenko doit envisager son avenir politique, alors que pour l'instant, il est sans parti politique pour des raisons évidentes d'impartialité vis-à-vis des acteurs politiques. Mais Thorsten Savchenko fait courir le bruit auprès de son entourage qu'il pourrait rejoindre un parti politique et pourquoi pas se lancer dans la course à la présidentielle. Une partie de son entourage lui conseille de garder son indépendance vis-à-vis des partis et de jouer cette carte pour la prochaine présidentielle. L'homme qui a vu sous son mandat l'avènement de la Constitution, projeté au poste de président de la République et donc garant de cette même constitution, instaurerait un récit puissant pour bon nombre de son entourage.





Selon les sondages d'intentions de vote, Thorsten Savchenko réaliserait un score honorable, mais pas suffisant pour se qualifier au second tour, s'il venait à se présenter seul, sans autre soutien. En outre, on observe que le paysage politique translave a fortement évolué depuis un an et l'élection de l'Assemblée constituante. En effet, le Mouvement Spartakisme recule de trente-deux virgule cinq à vingt-quatre virgule huit pour cent ou vingt-cinq pour cent selon les configurations. De manière générale, le bloc de gauche, Parti Social-Démocrate, Mouvement Spartakisme, Bloc Écologique, Club Communaliste Unifié, Union Arcadianisme et Parti Communiste Translave, passe de soixante-six pour cent des voix à soixante pour cent des intentions de vote. Bien qu'il faille être prudent sur l'analyse, s'agissant de modes de scrutin bien différents, la gauche et notamment la gauche radicale semble sur le déclin électoral, alors que le pays enregistre d'excellents résultats économiques, dus à sa croissance miraculeuse. Le fait que le Mouvement Spartakisme ait refusé de participer aux différents gouvernements alors qu'ils enregistrent des records économiques ternit l'image du parti sur l'économie.

Un candidat de la gauche au second tour est certain, deux candidats de la gauche au second tour est possible. Avec soixante pour cent du corps électoral potentiellement, la gauche subirait un véritable échec si celle-ci ne présente pas un candidat au second tour. Des membres de l'Union Slave Démocrate estiment qu'un accord sera nécessaire avec la Confédération de la Translavie Unie pour les élections du Conseil des Sages, scrutin majoritaire à un tour. On remarque bien que la puissance électorale du Mouvement Spartakisme reste très forte au sein de la gauche et que la droite n'a pas la puissance électorale pour présenter une opposition sérieuse à l'heure actuelle. Quelle que soit la configuration pour l'élection présidentielle, une alliance de la Confédération avec l'Union Slave permettrait à la droite d'assurer une présence au second tour. Les cadres de parti n'ont de cesse de pointer que l'Union et ses députés sont favorables à une réunification avec la voisine communiste, comme une certaine Confédération.

Valentin Soutko représente un phénomène important, parce qu'il diminue le potentiel électoral à la fois de la droite et du centre gauche, bien que ce dernier semble s'en sortir bien mieux. À première vue, le côté paysan, un électorat de droite, et le fait qu'il soit réunificationiste permettent à ce ministre de trouver un terrain pour être entendu. Dix pour cent, dans le meilleur des cas, c'est insuffisant pour être au second tour, mais bien suffisant pour faire partie d'un gouvernement. Pour rappel, si la constitution est adoptée, elle stipule que l'Assemblée nationale est élue au scrutin proportionnel. Par ailleurs, on remarque que Thorsten Savchenko aurait plus de chances de se qualifier au second tour s'il est soutenu par le Parti Social-Démocrate mais reste indépendant. Toutefois, chaque parti politique ne risque pas d'avoir un candidat dans cette course présidentielle étant donné que les candidats doivent pouvoir réunir deux mille cinq cents parrainages de citoyens majeurs.
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Quinze mois après, que donne la libération de la République Translavique ?

28 juillet 2013, la junte loduarienne lance une offensive surprise sur la Translavya, faisant démarrer une cascade d'éléments incluant une riposte contre une centrale nucléaire loduarienne ainsi que diverses autres infrastructures civiles. La Loduarie lance en réponse une invasion totale du pays, arrêté partiellement par une opération internationale conjointement menée par l'OND, la Galouèse et (parait-il) Kolisburg. La publication postérieure d'archives parcellaires mettra en évidence des ambitions douteuses de Translavya, justifiant d'autant plus les opérations d'occupation selon certains points de vue. L'intervention de la coalition OND-Galouèse-Kolisburg avait quant à elle pour intention d'assister à la libération du pays d'un régime manifestement dément après les frappes balistiques contre des centrales, menaçant l'Eurysie de l'Ouest. Cette intervention est également motivée par une volonté assumée de ne pas laisser la junte loduarienne occuper et asservir sans aucune limite les translaviens pour en faire un second proxy, après l'invasion de l'Oblast de Zladingrad.
Mais si cette volonté partait d'une bonne intention, ses conséquences sont lourdes en fracturant la Translavya, n'obtenant qu'une République Translavique isolée avec une reconstruction d'autant plus difficile. Peuple défait, divisé et occupé, il lui fallait maintenant se concilier avec la coalition occupante pour se relever.

La reconstruction du pays :

La première problématique fut de rétablir les dommages causés par l'invasion violente, et surtout, les marques plus profondes laissées par l'incompétence de l'administration précédente. C'était un pays en ruine qui était récupéré, avec une population perdue et strictement aucun acquis restant. Pas de gouvernement stable, pas d'administration organisée, par d'infrastructures fonctionnelles.
C'est donc à grands coups de programmes de reconstruction avec des financements étrangers que les choses ont été redressées, le tout organisé de manière conjointe au sein de la coalition (bien que Kolisburg s'avérait déjà très effacé à ce moment).
Si d'importants efforts ont été faits sur les plans industriels et au niveau des infrastructures, c'est aussi et surtout la refonte du gouvernement et de l'administration en général qui avait représenté un travail faramineux. L'intégralité de la caste précédente avait été démantelée de par son irresponsabilité et incompétence, sans compter ceux ayant fui le pays ou s'étant suicidés par fanatisme.

La chose s'était conséquemment faite en trois étapes :
-La constitution d'un gouvernement de transition composé de membres nommés par la coalition pour répondre dans l'urgence aux besoins d'un pays décapité et en totale roue libre. Lesdits membres comptaient des citoyens issus de la coalition et de la République Translavique, travaillant de concert pour procéder à la deuxième étape de manière respectueuse des principes démocratiques et souverains.
-La mise en place d'un gouvernement de transition translavique, élus une fois les dispositions nécessaires établies par le gouvernement de transition précédent. L'aide précieuse de la Galouèse permettait par ailleurs de constituer un contre-pied à l'influence de l'OND et assurer une collégialité et internationalisation (au-delà de l'OND) pour une organisation saine. Le gouvernement de transition peut ainsi servir de transition avec l'étape finale,
-L'élection d'un gouvernement définitif translavique pour permettre une prise en main complète du pays par ses citoyens. Il s'agira alors d'une institution balayant les tares de ses prédécesseurs tout en étant du fait de translaves même. C'est l'étape finale pour rétablir le pays et l'ouvrir à nouveau au monde et aux échanges politiques internationaux.

L'élection du gouvernement définitif devra d'ailleurs s'accompagner de l'approbation par référendum de la forme finale de la constitution, rédigée et approuvée à terme par et pour des translaves. Il s'agira d'un élément majeur et l'affirmation du pays comme puissance souveraine et reconnue comme un véritable État participant pleinement au concert des nations.

L'évolution de son économie :

Initialement plus pauvre que sa sœur séparée et bien plus isolée, les travaux de reconstruction et d'intégration dans les marchés internationaux ont permis à la République Translavique de progressive se relever sur ce plan. Très en retard sur la Translavya Démocratique Communiste sur le plan économique, la République a présentement dépassé de très loin sa voisine sœur avec une explosion de la production intérieure et commercialisation avec l'étranger. Cette réussite du modèle promu par la coalition se traduit par plusieurs points :

-La résolution de la crise du logement ayant suivi l'invasion et occupation brutale du pays, avec la construction de nombreux appartements et maisons en ville et en campagne pour répondre en urgence et de manière qualitative aux besoins des habitants. Il est à noter qu'une coopération avec le Polkême a permis un apport significatif de bois pour les chantiers, donnant une véritable identité aux habitations qui vont au-delà du simple produit de l'urgence et d'un besoin vital, pour en faire un véritable élément de confort et de culture.

-Le rétablissement des infrastructures publiques sur tous les plans. Les plus urgents furent les centrales nucléaires et les hôpitaux, traités avec une attention particulière. Les centrales électriques avaient en effet souffert de l'incompétence des superviseurs précédents avec d'énormes échecs de planification et un retard technologique et sécuritaire effroyable, doublé de sabotage pour ralentir l'occupation du pays. La mise à niveau des réacteurs nucléaires avec l'intégration de dispositif de sécurité modernes avait permis de relancer leur activité et alimenter le rétablissement du pays sans menacer d'une nouvelle catastrophe.
Parallèlement, la remise en fonction des hôpitaux avait permis une prise de relais des infrastructures de campagne temporaire établies par la coalition, permettant une autonomie complète dans le domaine par les translaves tant au niveau du matériel que du personnel.
Vinrent ensuite les questions du transport avec la rénovation des routes et autoroutes, gares et chemins de fer, ports, aéroports et finalement des ponts. Là encore, il fallait réparer les importants efforts de sabotage du régime translavique précédent qui avait fait tout son possible pour ralentir la progression de l'OND. La remise en fonction de ces dispositifs avait été un énorme soulagement pour relancer l'activité économique mais aussi sociale du pays, avec des citoyens bien plus libres de leurs mouvements et de la prise en charge de leur vie.
La question de l'éducation fut, elle aussi, un point critique bien que moins vital sur le court terme. La reconstruction et réparation des écoles et académies, mais aussi de l'ensemble des laboratoires et instituts scientifiques a permis de rétablir une dynamique scolaire et académique favorable à la formation souveraine du personnel qualifié de la République, qui permettra de construire à terme le pays.
L'ensemble des besoins comme la question de l'eau, services administratifs, financiers et autres ne fut pas oublié et répondu avec une attention proportionnelle à l'urgence. L'objectif était toujours de permettre d'abord la survie, puis la vie des habitants.

-La relance de la création et distribution de produits et services en République Translabique. Si ce sont avant tous les domaines primaires et secondaires qui furent massivement investis pour réindustrialiser le permis et permettre sa croissance autonome, la réussite des programmes permirent de développer plus tôt que prévu le secteur tertiaire. Loin d'être simplement réduit à un ensemble de villes industrielles, les translaves ont réussi à faire de leur pays un véritable lieu de vie. C'est d'ailleurs ici que se traduit le plus cette explosion du PIB, avec des habitants qui ne se contentent pas de se loger et nourrir, mais aussi d'avoir accès à des services, du divertissement, un accompagnement scolaire ou médicale et bien d'autres points inhérents aux pays développés.

Si cette explosion du PIB peut laisser perplexe, elle se traduit par l'ensemble des énormes travaux de reconstruction des infrastructures et logements. Chaque translave n'a pas gagné deux centaines de milliers de dollars internationaux cette année, mais il a acquis un logement, une place dans une entreprise, des établissements scolaires ou médicaux, des biens publics en ville, des routes...
Ce PIB se répercute sur les investisseurs ayant mis à contribution des moyens proportionnels à la réussite du pays. Loin d'être entièrement positif, divers médias collectivistes sylvois reprochent l'écart qui s'est creusé dans les inégalités sociales avec une classe populaire qui a certes vu son statut s'améliorer, mais s'est fait spolier par une caste de financiers s'étant réapproprié l'économie du pays et parfois sans même en être issus.

Les échanges entre la République et le monde se sont par ailleurs accru et métamorphosés, passant d'un modèle important massivement à crédit pour se reconstruire, à un nouveau système équilibrant sa balance commerciale avec une production nationale forte (notamment sur le plan aéronautique et naval) via différents partenariats auprès de Teyla et Sylva. La chose est tant applaudie par les partisans du libéralisme pour le renforcement des échanges et de l'industrie translave, et décriés par les mouvements socialistes reprochant une forme de néo-colonisation visant à délocaliser des usines en Translavya pour profiter de conditions avantageuses et d'une population contrainte.
Est également très fortement reproché l'évidente balance financière qui est très déficitaire : « Si les translaves importent autant qu'ils exportent, leur industrie appartient en bonne partie à des investisseurs étrangers qui s'en réapproprient les bénéfices dans un rapport de domination intolérable. » Rapporte divers journaux économiques de gauche.

La situation démographique :

Fortement atteinte par la guerre, la République a constaté une énorme baisse de sa population expliquée par divers facteurs : fuite de réfugiés dans des pays voisins ou éloignés, morts durant la guerre mais aussi des conséquences de cette dernière (famines et épidémies en particulier). Cette décroissance est à l'heure actuelle progressivement compensée par trois éléments :
-Un baby boom typique des situations d'après-guerre, profitant du regain d'activité économique grâce aux bénéfices de la reconstruction pour initier une dynamique très appréciable avec un contexte favorable pour les foyers (emplois et logements disponibles, services en pleine reconstruction...).
-Le retour au pays d'une partie des réfugiés ayant fui la guerre et revenant maintenant que la situation est stabilisée et sécurisée.
-Et une immigration importante depuis d'autres pays voisins mais aussi et en grande partie de la coalition, venant profiter de nouvelles opportunités économiques et professionnelles dans un pays en plein boom financier.

Cette immigration a par ailleurs provoqué son lot d'inquiétudes avec la crainte d'une véritable submersion de citoyens aisés qui viendraient complètement déstabiliser le pays et accroître les déséquilibres : teylais occupant les postes à responsabilité et accaparant la supervision des entreprises, achetant les terrains et maisons avec pour conséquence une hausse des loyers et spéculation immobilière, le tout amenant à la séparation distincte de ghettos translaves appauvris et exploités opposés à des quartiers huppés habités par de riches migrants.
Divers groupes d'experts tiennent tout de même à se montrer rassurants sur ces groupes de migrants, particulièrement teylais :
-Leur présence est régie par des visas professionnels à durée limitée, et la plupart d'entre eux seront amenés à quitter le pays.
-Cette absence de citoyenneté complique par ailleurs l'achat de biens immobiliers, avec un ensemble de mesures pour favoriser les translaves sur ce point-là et contenir les déséquilibres.
-Le caractère temporaire des visas évite également un monopole des postes de responsables par ces migrants éduqués, amenant à un partage systématique avec les translaves.
-L'impact politique de ces migrants temporaires est par ailleurs limité puisque, au-delà des influences d'opinion liés à une telle diversité (dans un sens comme dans l'autre avec une opposition entre ouverture d'esprit grâce au multiculturalisme et inversement racisme face à des peurs primaires d'invasion), ils n'ont aucun droit de vote ni de décision sur les affaires locales.

Il est aussi bon de noter que les prévisions anticipent un rajeunissement de la population avec le boom démographique, avant de progressivement se stabiliser à mesure que la situation connaîtra un retour à la normale.

Et les conditions sociales des translaves ?

Les analyses économiques, politiques et démographiques amènent à un important lot de constats mitigés sur l'évolution des conditions sociales en République Translavique. Premier constat incontestable : les conditions de vie se sont définitivement améliorées pour une part écrasante de la population avec un accès à l'ensemble des services et produits nécessaires. Encore une fois, les translaves ont accès au logement, alimentation, santé, éducation et travail, et à un degré bien supérieur à ce que peuvent prétendre leurs voisins de la Translavya Démocratique Communiste malgré les communications sur le caractère utopique du modèle loduarien.

Mais si les conditions de vie et l'accès à la consommation ont très clairement explosé, c'est aussi le cas des inégalités comme l'a déjà été observée la chose dans les observations économiques précédentes. Tout aussi confortablement que vivent maintenant les translaves avec des opportunités positives, se présente malgré tout une stratification sociale entre une classe populaire autochtone et une élite financière avec une bien plus importante proportion d'étrangers ne vivant parfois même pas en République Translavique.

Loin de tolérer la chose, les différents mouvements collectivistes et autres partis de gauche de Sylva ont pris l'initiative de s'entendre avec leurs homologues translaves pour participer à la création de syndicats forts dans les grandes entreprises détenues par des acteurs étrangers. L'objectif est de faire valoir les intérêts des travailleurs translaves et de leur donner les moyens de s'affirmer contre une classe dominante étrangère. Ces mouvements s'accompagnent de la fondation de coopératives et entreprises autogérées visant à s'extraire des modèles traditionnels dans les systèmes capitalistes. Au-delà de la simple gestion locale des milieux professionnels, l'objectif est aussi de constituer de véritables fédérations de travailleurs à l'échelle nationale pour donner un véritable poids à cette politique de gauche pro-travailleurs translaves et anti-néo-colonialisme.

Ce qui amène à la question de la souveraineté :

Les questions administratives, de transition de gouvernement, d'économie, démographie et de conditions sociales amènent naturellement à un sujet tout aussi important : quid de la souveraineté du pays ? Si de nombreux efforts ont officiellement été faits pour assurer une transition et un rétablissement autonome en respect avec la souveraineté du pays, les réalités pratiques sont autres, avec une très importante influence plus ou moins directe. Sur la question politique, la succession de gouvernements de transition de la coalition puis translaves avant la finalisation du gouvernement définitif n'empêche pas une forme d'influence laissant de grosses empreintes dans les institutions du pays. On se retrouve avec des agents du gouvernement en partie formés et impactés par les modèles libéraux de l'OND et de la Galouèse.
Et cette empreinte est définitivement plus marquée sur les questions économiques, telles qu'expliquées précédemment. Mais au-delà des entreprises dont une grande part des capitaux sont la propriété d'acteurs étrangers, il y a aussi des mécanismes plus insidieux dans les échanges internationaux : les entreprises translaves échangent maintenant en grande partie avec l'OND et la Galouèse ou leurs partenaires. Le commerce est préétabli et il est difficile pour les translaves de sortir de ce carcan minutieusement scellé.

Une petite touche d'optimistes nuances sera tout de même permise : contrairement à sa voisine entièrement asservie à la junte loduarienne, la République Translavique lutte toujours et avec une ferme volonté pour sa souveraineté et son auto-affirmation. Loin de laisser complètement la coalition s'implanter, il y a de véritables efforts politiques pour que le pays se détermine de lui-même, par un ensemble d'initiatives locales (l'exemple du nucléaire étant le plus parlant avec des superviseurs locaux aptes à s'imposer contre le géant de l'énergie sylvois) et internationale (la République s'imposant sur le plan diplomatique auprès de ses voisins et de la région en général comme une entité autonome).

Il est difficilement d'envisager que la République Translavique puisse évoluer de manière parfaitement souveraine et autonome après avoir été reconstruite avec une aide étrangère très active, ayant notamment participé à reconstituer son administration et gouvernement, mais divers médias se permettent toutefois d'être positif sur l'avenir. L'ensemble des facteurs requis à une évolution positive de la situation sont bien là, avec un gouvernement intégralement translave au caractère bien trempé et indépendant de mesures coercitives de la coalition. Le plus gros point noir concerne l'économie qui aura du mal à s'extraire de l'héritage des investissements massifs sans une véritable volonté politique assumée et soutenue.

Et l'ouverture internationale ?

Loin d'être réduite à un protectorat, la République Translavique jouit de son autonomie diplomatique et politique pour participer activement au concert des nations qui s'opère dans la région est-eurysienne. Elle sort ainsi d'une simple collaboration rapprochée avec l'OND et Galouèse pour se tourner vers un ensemble d'échanges étendus et diversifiés, chose considérée comme extrêmement positive pour deux raisons en particulier :
-Cela traduit une forme de liberté qui permet à la République Translavique d'exister au-delà de la coalition, quand bien même elle traîne toujours une réputation de pays occupé. Elle reste malgré tout en bonne passe de se crédibiliser à l'international comme un acteur à part entière.
-Ce sera également un élément important dans sa prise d'indépendance avec des échanges qui sortiront du cadre pré-établi avec la coalition, réduisant par ailleurs l'influence excessive de cette dernière.

C'est en se constituant son propre tissu diplomatique et commercial que la République Translavique pourra définitivement s'affirmer comme nation souveraine.

Mais détail tout de même intéressant : aussi ouverte que soit à l'international la République Translavique, elle est paradoxalement hermétique aux échanges diplomatiques avec sa sœur de divorce, la Translavya Démocratique Communiste. Malgré des volontés assumées de l'un et l'autre de se considérer comme unique Translavya indivisible, aucune des deux n'a initié de politique de rapprochement et réunification.

La suite ?

Tel qu'indiqué dans les points précédents, les constats sont mitigés mais avec une tendance assez optimiste. Peut déjà être assuré que les objectifs initiaux sont atteints avec un succès exceptionnel : la République Translavique s'est relevée tant sur les plans économiques, sociaux et gouvernementaux, mais aussi diplomatiques. Pour autant, une influence très marquée (toujours sur les niveaux économiques et administratifs) de la coalition persiste sur la République, avec des conséquences sociales bien concrètes. Mais l'ensemble des facteurs permettant une réaffirmation progressive de la République sont au vert avec une institution en passe d'adopter son gouvernement définitif et sa constitution, tout en entreprenant en toute autonomie son ouverture diplomatique et ses échanges marchands. Tout ne sera maintenant qu'une question de volonté politique du gouvernement et des citoyens translaves.
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LE NOUVEAU RÉPUBLICAIN


Anapol, 12/02/2016,
Ecrit par Mathieu Lavrov.

Situation politique au sein de la République / Politique

Un référendum et des élections :


Le 6 décembre a eu lieu le vote par voie référendaire sur l'adoption ou non du projet de loi constitutionnelle pour la République Translavique, sortant des travaux émis par l'Assemblée constituante. Sans grande surprise, le vote final a abouti à l'adoption de la constitution avec le Oui l'emportant par cinquante-quatre pourcents des voix. La participation au vote est de soixante-sept virgule quarante-huit pourcents. Une sous-performance et une situation inattendue, les sondages anticipaient la victoire du Oui avec environ soixante pourcents des voix. Une fois les résultats officialisés, les réactions n'ont pas tardé à fuser, tant du côté du gouvernement par intérim que des oppositions n'étant pas au sein de ce gouvernement. Le Premier ministre par intérim, Thorsten Savchenko, a fait un discours suite à l'adoption de la constitution :



Translaves, Translaviennes,

En ce jour du 6 décembre 2015, la République Translavique s'est exprimée à travers son peuple sur l'adoption du projet de loi constitutionnel. Cette étape est une étape essentielle pour que la République Translavique retrouve sa grandeur passée, non pas celle de l'ancien régime, mais celle de l'ancien temps où nous étions libres et où nous pouvions nous battre pour défendre notre souveraineté. Par ce vote, nous avons affirmé que notre avenir nous appartient, que notre destin ne sera dicté ni par le doute ni par la résignation, mais par la volonté farouche d’un peuple uni.

Le peuple se relève à travers cette constitution. Il retrouve une dignité, un espoir qu'il avait pu perdre sous le joug de l'ancien régime fasciste et scientiste. Mais une fois de plus, nous avons démontré que nous relevons toujours le genou, même lorsque celui-ci est à terre. Cette constitution, chers compatriotes, est un socle commun qui permettra d'assurer la prospérité, la justice, la liberté. La constitution nous assure un cadre à partir duquel nous pouvons faire de cette nation un phare dans le monde et aussi notre maison commune.

Les blessures de l'ancien régime et de la scission sont encore là. Mais elles ne doivent plus être des chaînes qui nous entravent. Elles doivent être la mémoire vive de notre résilience, la preuve que rien ni personne ne peut briser l’âme d’un peuple déterminé. Car si l’histoire nous a éprouvés, elle nous a aussi forgés. Cette date marque un tournant parce que dorénavant, nous ne bâtissons pas seulement un gouvernement à travers des alliances entre les partis et devant répondre à une logique de gouvernement par intérim. Bien au contraire, désormais nous devons choisir qui nous gouverne pleinement pour les prochaines années. Qui voulons-nous voir à la tête de l'État et du gouvernement ?

Ces questions sont bouleversantes, car elles engagent l’avenir de notre nation bien au-delà de ce jour historique. Elles exigent de nous un sens aigu de la compréhension de notre monde, des questions qui font société et avant tout, elles exigent de nous notre sens commun et notre compréhension commune. Je crois que le vote n'est pas seulement une question personnelle. Nous votons pour ce qui convient, mais aussi pour ce qui ne blesserait pas les personnes que nous aimons. Nous votons en pensant à nos enfants, à nos familles, à nos amis, à tous ceux qui partagent avec nous le quotidien de cette nation.

Le vote est un acte de responsabilité, mais aussi d’empathie. Ainsi, il nous est impossible de voter pour un parti, un candidat ou encore un programme qui viendrait heurter un être qui compte pour nous, un être cher à notre cœur. Chers compatriotes, en ce jour où nous nous demandons qui nous présidera et qui nous gouvernera durant les prochains mois, posez-vous une question, une question essentielle. Voulons-nous d'un gouvernement qui rassemble ou d'un gouvernement qui divise ?

Nous ne pouvons pas résumer le vote à un bulletin dans l'urne. Il est bien plus que cela. Il est l'équation complexe d'une multitude de facteurs démocratiques et sociaux. Il est le résultat de multiples débats au sein d'une société au cours d'une campagne saine. Il est le résultat d'un processus long et d'instruction de tous les citoyens pour reconnaître les discours mensongers, les discours trompeurs. Voter, c’est comprendre. C’est jugé non pas sur des apparences, mais sur des actes. C’est distinguer ceux qui œuvrent pour le bien commun de ceux qui ne cherchent que leur propre gloire.

Chers compatriotes, nous avons trop souffert des illusions du passé pour retomber dans les mêmes pièges. Nous savons plus que quiconque qu'un État ne se construit pas sur un discours, mais sur les faits et les actions de chacun. Nous savons plus que quiconque qu'une nation ne peut évoluer lorsque les citoyens de cette nation sont réduits à des esclaves, des spectateurs des actes de l'administration.

Un choix nous attend.

Vive la République ! Vive la Translavya !


Du côté de l'opposition spartakiste, première force politique du pays pour rappel, le discours est tout autre. En outre, le parti dénonce une constitution libérale qui, au contraire de libérer le peuple et d'éclairer les citoyens, va les enfermer dans un système qui oppresse le peuple et les travailleurs. Un système qui ne peut que survivre grâce à une caste d'élite économique et politique. C'est sans surprise que le Mouvement Spartakiste a appelé le soir même à des manifestations dans la rue pour dénoncer ce qu'ils appellent un système oppresseur et inégalitaire. Selon l'état-major du Mouvement Spartakiste, la constitution ancre le système capitaliste au sein de la République Translavique, une situation dangereuse pour le peuple selon le même parti.

Contrairement aux manifestations passées, les manifestations se sont passées calmement et dans une ambiance décrite par des participants comme "bon enfant et joviale". Les cadres du parti ont participé à ces manifestations tout en prenant la parole. Ils ont donné rendez-vous à l'élection présidentielle et aux élections législatives. En outre, les sondages sont très favorables pour le Mouvement Spartakiste pour ces deux élections. Bien que le parti ait baissé dans les intentions de vote comparé à l'élection de l'Assemblée constituante, le parti reste la première force politique du pays avec cinq ou six points d'avance sur la seconde force politique, selon les configurations. Le parti politique communiste peut compter sur des têtes connues par l'opinion publique contrairement aux autres partis qui doivent s'appuyer avant tout sur un programme et des propositions audacieuses pour se faire connaître médiatiquement. En l'occurrence, outre le ministre de l'Énergie, l'actuel Premier ministre et les dirigeants du Mouvement Spartakiste, les sondages montrent un manque de présence médiatique concernant tous les autres candidats potentiels à l'élection présidentielle.

Le 9 février, le Gouvernement par Intérim a communiqué sur la date des élections. Sans que la décision soit définitive, au regard de l'avancement des travaux sur les lois électorales et les lois organiques, suite nécessaire à toute constitution, à l'Assemblée constituante, le Gouvernement par intérim a annoncé que les élections auront très probablement lieu vers la fin d'avril ou au début du mois de mai. Une situation qui permettra une campagne longue et dans laquelle le débat, nécessaire à la démocratie, sera présent, toujours selon le gouvernement. Outre le Mouvement Spartakiste et les Forces réactionnaires, les partis politiques sont tous d'accord avec le calendrier proposé par le Gouvernement par Intérim. Toutefois, ils mettent en garde le gouvernement et espèrent que le calendrier proposé par le Gouvernement sera respecté.

Pour couper l'herbe sous le pied aux peurs des oppositions, le gouvernement emmené par Thorsten Savchenko devrait publier les décrets de convocation des élections, présidentielles et législatives, d'ici à la fin du mois de février, si les travaux à l'Assemblée constituante continuent sur le même rythme. Pour rappel, selon la constitution adoptée, l'élection présidentielle se fera sous un mode de scrutin majoritaire à deux tours et les élections législatives se feront à la proportionnelle intégrale sans aucun seuil.
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