Communiqué commun.
Son Excellence Aimé Bassé, Ministre des Affaires Etrangères de Son Excellence Aimé Bolila, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI de Marcine, Mfalmé de Marcine et Le’ul de Kalindi. Son Excellence Yazido Malsiento, Sadr de Son Altesse Salahuddin Sayyid, Empereur de l’Empire Islamique de Churaynn et Son Excellence Azif Oucondo, Colonel de l’Afarée Libre, représentant de Son Excellence Jakamé Idi Akim, meneur de la République démocratique d’Antérie.
À
Ses Excellences chargées de la diplomatie du Bloc Nationaliste Eurysien, aux chancelleries des divers États afaréens et au reste du monde.
Lors d’une conférence visant à envisager toutes les solutions possibles pour une décolonisation rapide et indolore de la colonie afaréenne de l’un de vos États membres, il est apparu clair que la diplomatie ne saurait suffire avec un État nazi pratiquant encore un néo-escalvagisme dans ses colonies. De cette manière, dans une optique purement désintéressée pour ne pas dire humaniste, les divers États présents à cette conférence et ayant à cœur l’indépendance, ou du moins la souveraineté des reliquats d’un autre siècle que l’on nomme colonies, demandent solennellement à l’État du Grammatika de retirer ses troupes de sa colonie et de reconnaître ce territoire comme souverain et indépendant.
Car face à la multiplication des crimes contre l’Humanité, les divers États présents à cette conférence, ayant affichés à diverses reprises leur volonté d’améliorer le sort des populations colonisées, ont considéré que la situation en Afarée Centrale nécessitait des mesures énergiques. Qui dépassent de loin les simples condamnations internationales, qui dépassent de loin les paroles creuses, qui dépassent de loin les gestes sans conséquences. Par conséquent nous tenions à annoncer au gouvernement de Madame Weinel que sa colonie est désormais sous embargo. Nous tenions aussi à annoncer à son Alliance, le Bloc Nationaliste Eurysien, que l’Afarée ne laisserait pas des excroissances hideuses boursouffler son visage déjà meurtris par des conflits sanglants au Gondo ou par des génocides à peine voilés en Cramoisie. De cette manière, AUCUNE armes, AUCUN soldats, ne doivent poser le pied dans la colonie du Grammatika.
Nous annonçons solennellement que les Monarcho-indépendantistes, l’Empire Islamique de Churaynn, la République démocratiue d’Antérie ainsi que le Royaume de Marcine ont décidé d’empêcher le Grammatika d’utiliser ses alliés pour massacrer et détruire les populations locales.
Ce blocus, proposé par les autorités marcinoises et reconnu comme légitime, pour ne pas dire nécessaire, par les différents États présents à cette table, ainsi que par les Indépendantistes, ne perturbera en rien le bon déroulé du commerce transitant par cette région et ne vise pas à affamer la colonie ainsi que ses habitants. Seulement, une fouille des navires à destination de la-dite colonie sera nécessaire tandis que chaque cargo transportant soldats et armes sera prié de faire demi-tour, si nécessaire sous la menace des canons. De plus, nous tenons à rappeler que ce blocus s’inscrit dans une démarche de décolonisation de la colonie du Grammatika, tandis que les grands principes guidant notre réflexion ont été couché sur papier. Nous encourageons par conséquent le Grammatika à prendre des mesures pour quitter les lieux le plus vite possible et éviter une prise d’indépendance trop brutale et sanguinaire qui pourrait nuire à la sécurité de vos citoyens présents sur place et au bon développement du Nouvel État indépendant que deviendra votre ancienne colonie.
Nous tenons aussi à rassurer nos partenaires afaréens, nos frères et nos sœurs qui nous regardent faire à l’heure actuelle. Ce blocus n’est pas une opération impérialiste, mais un acte mûrement réfléchi, soutenu par les indépendantistes tandis que notre volonté première est d’éviter que les différents États membres du B.N.E puissent participer à une répression féroce, finaliser un génocide à l’encontre des populations civiles du Grammatika. Nous tenons aussi à rappeler que les forces indépendantistes locales sont maîtresses de nos actions et que nous nous plierons sans palabrer à leurs recommandations. De ce fait, croyez-en notre bonne foi, notre objectif n’est pas de faire du Nouvel État indépendant une dépendance, un vassal, des puissances l’ayant libéré, mais un État indépendant et souverain pouvant compter sur le soutien de ses frères afaréens. Nous encourageons les Afaréens à soutenir notre légitime tentative de préserver l’intégrité physique des peuples formant la colonie du Grammatika. Nous prions aussi nos frères, azuréens, gokyarien, ouwalindais et tout les autres, de ne pas voir ce geste comme le calcul retor de quelques puissances isolées, mais comme un honnête soutien à la Cause Afaréennes.
Nous tenons aussi à rassurer le reste du monde. Notre objectif n’est pas perturbé le repos de ce dernier, que les mystérieuses interceptions dans le Golfe Alguareno ou les échanges balistiques ont pertrubé. Nous rappelons seulement notre volonté de préserver les droits humains. D’ailleurs, si vous avez des doutes, si vous vous méfiez de notre bonne foi, nous avons rendu public le Protocole de Marcine public, protocole qui guide notre pensée et nos actions qui sont totalement soumises aux Forces Indépendantistes. Nous tenons aussi à rappeler que nous n’écartons pas la voie diplomatique, seulement, nous n’avons qu’une seule condition avant d’entamer, aux côtés des indépendantistes locaux, les négociations : le retrait total et immédiat des troupes coloniales du Grammatika.
