28/04/2016
01:35:00
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Activités étrangères en Antares - Page 2

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Ça fait beaucoup, c'est donc suspect.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/05/US_Navy_040607-N-1823S-564_he_Russian_Cruiser_Neustrashimyy_%28712%29_prepares_its_KA-27_Helix_helicopter_for_take_off_during_Baltic_Operations_%28BALTOPS%29_2004.jpg/1200px-US_Navy_040607-N-1823S-564_he_Russian_Cruiser_Neustrashimyy_%28712%29_prepares_its_KA-27_Helix_helicopter_for_take_off_during_Baltic_Operations_%28BALTOPS%29_2004.jpg

Le commandant John, de la frégate Guygo, regardait dans ses jumelles le navire qui approchait au loin des eaux du golfe. Ah, marrant, il venait de percuter un petit îlot de déchets venant de Carnavale. Il le nota, ça faisait un îlot de déchets en plus à détruire avec le 100 millimètres de sa frégate. Ces merdes pouvaient se révéler dangereuses pour le trafic naval, et tout ce que la le gouvernement Loduarien ne parvenait pas à nettoyer, eux soldats se chargeaient de le détruire. Néanmoins, ce n'était pas tant l'îlot que la navire qui l'avait percuté qui attirait son attention. Non, c'était ce navire Antarien, qui selon les rapports de l'état major, faisait des aller-retour dans le monde entier. Fallait-il spécifier que ce navire était un navire de qualité militaire ? En tout cas, c'était à l'esprit de l'appareil militaire Loduarien, qui restait, plus que toujours, vigilant à ce qui transitait dans le golfe. Trop souvent des accidents mystérieux avaient eu lieu, trop souvent des escarmouches s'étaient produites. La surveillance et le contrôle étaient les deux clées nécessaires à la réduction des événements cités, et la Loduarie n'hésitait pas à en abuser pour assurer sa propre sécurité et celle des autres si il le fallait. Il y avait une raison pour laquelle les forces armées Loduariennes avaient une telle place au sein de la société et de l'état Loduarien. Car sans elle, la Loduarie ne pouvait compter sur presque rien pour s'assurer une survie.

Ainsi donc, ce navire revenait de l'un de ses aller-retours. Incroyable, il était à peine arrivé là dernière fois, qu'il était déjà reparti pour un aller. Mais où allait-il, et pourquoi ? John n'était pas assez idiot pour croire que les Antariens se livraient à l'export d'armement. Ils n'en avaient pas les moyens. Non, John était sur qu'ils assuraient l'import. Mais pourquoi user de leurs navires quand ils pouvaient se faire livrer par des pays ayant les moyens d'assurer la sécurité des convois ? Cette situation était étrange. On ne laissait pas un navire de qualité militaire seul ainsi.

Alors, le commandant John fini par prendre une décision. Il valait mieux vérifier, on ne savait jamais, et pis, ce n'était pas comme si on allait imposer quelque chose. Un simple contrôle suffirait. Il procéda ainsi. Il était temps de contrôler ce navire, d'un point de vue sécuritaire.


HRP :
Une frégate Loduarienne a décidé de contrôler un navire Antarien, lors de son retour par rapport à cette livraison. Considérant la jeunesse du pays concerné, il ne s'agit pas d'un acte hostile. Ce n'est qu'un simple contrôle, visant à assurer la sécurité de tout le monde, et visant également à élucider des mystères.
Néanmoins, si acte hostile il doit y avoir, notez que celui-ci sera fait à l'encontre du matériel en provenance du Faravan, qui lui n'est pas sous protection.
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Il avait fallu quelques secondes à John pour voir ce qu'il avait sous les yeux. Enfin, ce qu'on lui avait volontairement pointé sous les yeux. Ce que ces soldats Antariens avaient sur eux.
Les fusils Transblêmes. Ils étaient simple à reconnaître, ces fusils. Mais aussi craints. Car la plupart du temps, ce n'était jamais de bon augure.

Il ne put s'empêcher de faire un mouvement en direction de son arme de service, comme si il voulait la prendre. Bien qu'après avoir rapidement réfléchi, il s'était dit que c'était une mauvaise idée, et le geste ne trompait pas. Néanmoins, sur tous ceux qui étaient venus avec lui, il était le seul qui ait esquissé un tel mouvement.

Il suivit donc où on l'emmenait, restant vigilant. Les armes transblêmes ne donnaient pas confiance. Là, il écouta patiemment ce qu'on lui disait.

À vrai dire ce n'est pas tant que ça la cargaison que vous emportez qui m'intéresse, voyez vous. Je ne fais que mon travail. Vous avez sûrement noté que dans la région, un cargo du Kah a été arraisonné par des pirates ? Sans oublier les nombreux autres incidents qui ont eu lieu à deux pas d'ici. Un cargo coulé par un prétendu sous-marin au nord, et un autre coulé ici dans cette mer il y a plusieurs années en arrière... Oui, nous avons par habitude de loger à la même enseigne tout le monde ici. Et nous avons déjà suffisamment de travail avec les Carnavalais qui s'acharnent pour faire du golfe un espace invivable pour tout être humain.

Donc. Je vous demanderais, si vous voulez bien coopérer, de nous présenter tous les documents légaux en vigueur dans votre pays pour ce voyage par delà les mers. Dans le but de nous assurer que tout est au point.

Par ailleurs, vous ne faites pas de contrebande, n'est ce pas ? Je pense que si vous n'avez effectivement rien à cacher, vous ne verrez pas de problèmes à ce que nous inspections votre cargaison. À des fins, bien entendu, sécuritaires sur le court terme. Nous tenons à nous assurer que tout est au point. Comme je vous ai dit, trop d'incidents amènent à la recherche de sûreté et d'assurances.


Il avait parlé d'une voix calme, peut-être un peu tendue. Mais si ils refusaient... Les enjeux étaient gros.
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Tard, le soir.

Dans une pièce, un homme se parle à lui même, rapidement, en colère.

Sur un meuble, une télévision est posée, diffusant une chaîne antarienne. Elle fonctionne encore malgré l'impact de balle qu'on y voit.

Dans la main de l'homme, une arme, encore fumante, se lève une nouvelle fois vers cette télévision.

Il a prit une décision.

Une nouvelle balle part, et la diffusion antarienne s'éteint à tout jamais.


ALLOCUTION DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
La Loduarie est un pays qui s'est toujours concentré plus sur les actes que sur les paroles. Depuis la naissance de notre démocratie, nous avons laissé derrière nous le monde des paroles pour un monde d'action. Il est possible que nous ayons sous-estimé le pouvoir de certaines paroles. Mais désormais, ce temps s'arrête.
Il y a quelques minutes, Gabriele Monteleone, Président du Conseil d'Antares, notre voisin enclavé, a prit la parole pour assumer certains actes passés et futurs. Au nom de la protection de son pays contre une Loduarie prétendument menaçante et hostile, cet homme a annoncé le placement d'Antares dans ce que nous pouvons apparenter, chez nous, à un état de guerre.

Oui, camarades. Un état de guerre, ni plus ni moins.
Bien entendu, certains se posent déjà la fameuse question ? Pourquoi ?
Car une frégate Loduarienne, ne suivant que les consignes qui lui ont étés données, a patrouillé et contrôlé un navire Antarien, comme elle avait contrôlé auparavant de très nombreux navires provenant de nations différentes. Ce simple acte, insignifiant au plus haut point, a piqué les dirigeants Antariens au plus haut point, leur faisant lancer une escalade.

Que cela soit dit. Jusqu'à maintenant, la Loduarie ne s'est jamais montré menaçante envers Antares. Jusqu'à maintenant, la Loduarie s'est montrée préoccupé par une certaine forme de coopération pour éviter les accidents. Jusqu'à maintenant, la Loduarie n'a jamais fait un acte conséquent à l'encontre d'Antares.
En revanche. La Loduarie, elle, sait de source sûre que Antares se livre à un manège des plus troublants. Les paroles prononcés aujourd'hui par Gabriele Monteleone, sont, en partie, déjà appliquée depuis longtemps par Antares. Je cite "si vis pacem, para bellum". Qui veut la paix, prépare la guerre. Ces quelques mots, dans le contexte avancé par monsieur Gabriele Monteleone, peuvent sembler légitimes, bien entendu. Cependant, Antares, pour ne faire que la citer, a activement usé de la partie "para bellum" ces derniers mois. Nous avons la preuve que des tonnes d'armes ont été importés par Antares plusieurs mois avant cette annonce. Nous avons la preuve que des pays qui ne seraient que trop heureux de voir notre système s'effondrer sur lui même on soutenu Antares dans son armement plus massif que certaines nations qui assument leur militarisme à outrance.

Que cela soit dit. La Loduarie ne veut aucunement la guerre ! Comment un pays, qui a vécu l'horreur de la guerre sur ses propres terres, pourrait-il la vouloir ? Qui serait-je, si je décidais de lancer le pays que j'ai tant aidé à se redresser dans une guerre où il finirait par souffrir jusqu'à sa disparition ?
C'est au peuple antarien que je m'adresse aujourd'hui, plus qu'au peuple Loduarien. Contrairement à vos dirigeants, croyez vous sérieusement, tous les éléments pris en compte, que la Loduarie veut la guerre ? Il n'y a pas un soldat armé prêt à franchir la frontière en ce moment même, et ce depuis longtemps. Il n'y a pas eu une seule préparation militaire en ce sens. Contrairement aux décisions de vos dirigeants, qui elles, dans votre dos et depuis plusieurs mois déjà, préparent une guerre dont nous ne voulons pas. Je l'ai dit. La Loduarie est un pays qui s'intéresse aux actes, pas au paroles. Les actes sont là. Ce n'est pas la Loduarie qui a dépensé des milliards et importé en masse de l'armement. Ce n'est pas la Loduarie qui a accusé Antares de la menacer, et ce pour des raisons inexistantes.

Cependant, je retrouve certains de mes prochains propos dans ce qu'a dit Gabriele Monteleone. Puisque Antares a décidé de se préparer à la guerre, nous nous préparerons non pas à la guerre, non, mais à la défense. Ce soir, l'armée Loduarienne sera en action pour préparer activement des défenses tout le long de la frontière avec Antares. Car la Loduarie, elle, se sent désormais, après les actes et les paroles d'Antares, légitimement menacée.
Vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !


Drapeau de la Loduarie communiste
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TomaTo

Sous la pression de son gouvernement, la TomaTo a remué ciel et terre pour trouver les solutions les plus rapides dans un contexte de tensions politiques. La TomaTo, qui exploite un Beno-10 à Antares, doit l’enfouir au plus vite et le mettre à basse puissance afin d'assurer le maintien de la production de sucre à base de betterave, la cuisson des aliments, et la confection de plats variés. Pour ce faire, elle a missionné des ingénieurs sur place pour effectuer les calculs les plus directs et simuler des programmes de renforcement de la sécurité du cœur du réacteur. Après plusieurs demandes et pressions de la part du gouvernement d’Antares, la TomaTo ne pouvait plus temporiser et a rapidement trouvé des solutions de repli pour réussir à modifier son installation dans des délais record. C’est désormais chose faite : le Beno-10 a été installé en sous-sol, les éléments de sûreté ont été ajoutés, et des travaux d’infrastructure civile utilisant du bois et du béton ont été réalisés. Quelques rumeurs circulent selon lesquelles le bois, provenant de Polkême, serait maudit. Certains illuminés l’auraient alors béni pour apaiser les esprits influençables, une démarche qui, espérons-le, aura fonctionné. Trop de superstitions entourent cette région du monde, et la TomaTo ne souhaite pas y être associée. Enfin, plusieurs contrôles radiologiques ont été effectués et des dispositifs lumineux ont été mis en place pour garantir que l’installation reste bien visible. Aussitôt les travaux achevés, l’installation a repris du service afin de compenser le retard accumulé et pouvoir livrer les marchandises aux clients, conformément aux accords conclus avec ses financeurs.
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TomaTo

C'est non sans mal que la TomaTo ait réussi à satisfaire les exigences du gouvernement d'Antares. Pour y parvenir, la compagnie a dû recourir à de multiples aides pour atteindre cet objectif. Avec le soutien du LHV, qui en a tiré profit, l'objectif a été atteint : le Beno-10 répond désormais aux critères demandés par le gouvernement. Pour ce faire, le socle de la cuve a été détruit à l'aide d'explosifs afin de pouvoir l'extraire de son bâti. Une fois la cuve portée par le pont mobile, les ouvriers ont déblayé les gravats et entamé le forage pour atteindre les fondations. Cela a permis d’installer la cuve plus profondément dans le sol, rendant l'installation indétectable. Cette opération nécessitait des équipements de forage qui avaient été renvoyés à Mesolvarde. Le temps requis pour les retrouver a été compensé par l'efficacité des opérations de compactage du sol, qui ont donné de bons résultats en matière de consolidation. Une fois la nouvelle profondeur atteinte, de nouvelles fondations ont été coulées pour assurer une parfaite stabilité de la cuve. Après le temps de séchage nécessaire, la cuve a été soigneusement repositionnée. Une équipe d'ouvriers a ensuite pris des mesures et commencé à reconnecter les éléments auxiliaires au cœur du réacteur, désormais souterrain. Une fois cette étape réalisée, le cœur a subi un essai à chaud et sous pression pour vérifier le respect des normes de sécurité.

Le plafond de l'installation a été placé avec un revêtement en acier, renforcé par des piliers de soutien, scellant ainsi l'installation sous terre. Cette innovation, une différence majeure par rapport au Beno-10 conventionnel, a incité le LHV à travailler pour rendre cette configuration réplicable dans le nouveau réacteur "Espérance". Ce dernier tire son retour d'expérience de l'installation Beno-10 d'Antares, établissant ainsi une nouvelle lignée de réacteurs. Le Beno-10 d'Antares sert de modèle intermédiaire entre le Beno-10 classique semi-enterré et le "Espérance", un réacteur entièrement souterrain. Cette innovation, saluée comme un succès, répond parfaitement aux exigences fixées et relance l'exploitation de l'installation sans aucun problème. Les betteraves ont été acheminées sur le site, et la production de sucre a repris : lavage, broyage, distillation, et raffinage, le tout alimenté par l'énergie souterraine du Beno-10. Grâce à cela, Antares devient le premier producteur de sucre de l'alliance agricole TomaTo. Même si ce pays avait pu perdre confiance en TomaTo, la compagnie est aujourd'hui fière de s’affirmer comme un acteur industriel performant et fiable. C'est pourquoi elle a organisé, dans un cadre strictement légal, une campagne publicitaire vantant les mérites de l'installation d'Antares. Cette initiative vise à promouvoir, au sein de TomaTo, les produits fabriqués sur place et à encourager un financement interne pour soutenir cette position stratégique en Eurysie occidentale, principal marché de consommation de la compagnie. Chose inhabituelle, les opérations ont gagné en efficacité grâce à la mobilisation rapide de nouveaux ouvriers, immédiatement recrutés parmi la population locale, pour poursuivre cette aventure avec TomaTo !
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LHV

Chose due, chose faite.
Le Laboratoire Henri Ventafalle a réalisé une campagne de contrôle radiologique afin de valider le nouveau périmètre radiologique de l’installation et de confirmer auprès de l’Autorité de sûreté nucléaire le caractère conventionnel des zones extérieures, ainsi que les zones appropriées aux différentes parties de l’installation. Pour ce faire, le laboratoire a mis en place une procédure stricte suivant une norme de contrôle radiologique dite probabiliste. Cette méthode repose sur la sélection aléatoire de surfaces à contrôler à l’aide d’un mesureur. La mesure se déroule en deux étapes : dans un premier temps, un Troxler est positionné sur le point de mesure pour vérifier la radioactivité directe. Si celle-ci est inférieure à 0,4 Bq/cm², un échantillon est prélevé et analysé. Si l’échantillon présente une activité radioactive inférieure à 0,04 Bq/cm², la zone est classée comme conventionnelle, c’est-à-dire non concernée par la radioactivité. La grande difficulté des mesures effectuées dans l’installation Antares réside dans le bruit de fond radiologique important qu’il faut soustraire des résultats. En effet, l’incident nucléaire de Loduarie a engendré une activité radiologique constante en bruit de fond, rendant les mesures plus complexes et nécessitant des temps de comptage prolongés. Le traceur choisi pour cette campagne de contrôle radiologique est le césium, un élément du spectre de l’installation, simple à mesurer spécifiquement à l’aide d’un équipement de contrôle bêta/gamma.

Troxler

Bilan des zones contrôlées :
Suite aux modifications de l’installation, trois zones ont été contrôlées sur un total de 450 surfaces unitaires de 20 cm² mesurées par contrôle direct et par prélèvement. Parmi ces trois zones, une a été assainie afin de répondre aux impératifs de sûreté. Cela a permis de garantir un retour à un état d’exploitation sûr et d’éliminer tout risque de contamination ou d’irradiation en situation normale. L’assainissement a été réalisé sur le site de l’ancien socle de cuve. Une épaisseur de sûreté a été définie et retirée du béton de l’installation pour éliminer la radioactivité fixée par migration dans le bâtiment. Une campagne de capture des radioisotopes lourds a également été menée à l’aide d’agents chimiques, conformément aux modalités usuelles. L’eau utilisée dans le processus de décontamination a été collectée et envoyée pour libération au Drovolski, compte tenu de la radioactivité intrinsèque du mélange.

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Grâce à ces interventions, l’ancien socle de cuve a pu retrouver un état conventionnel et a été déclassé de la zone radiologique au regard de son activité résiduelle directe et labile. À titre conservatoire, le Laboratoire Henri Ventafalle a positionné un sarcophage superficiel en plomb, destiné à constituer une barrière durable contre toute exposition future à des matières nucléaires. Ce dispositif vise également à rendre impossible la production de nouveaux déchets nucléaires. Il convient de rappeler qu’un déchet nucléaire n’implique pas nécessairement un déchet radioactif, mais désigne tout déchet produit dans une zone présentant un risque non nul de contamination en fonctionnement normal. Ce n’est plus le cas de l’ancien socle de cuve, qui n’est plus actif et dont le démantèlement est prévu pour mars 2017, conformément au contrat passé avec la société TomaTo.

Reg

État du bloc cœur principal :
Le bloc cœur principal a été contrôlé radiologiquement avec succès. Il conserve son statut de zone orange, et ses barrières de confinement ont été jugées suffisantes pour permettre la poursuite de son exploitation dans son nouvel édifice. Les éléments internes au bâtiment réacteur n’ont subi aucune altération, éliminant ainsi tout risque de contamination par migration de matière radioactive.

zone

En effet, les composants en zirconium ne présentent ni points chauds ni ruptures au niveau des viroles. Cependant, la radioactivité directe due aux matières combustibles classe le bloc cœur en zone rouge, rendant impossible toute intervention humaine sans un risque significatif d’irradiation. L’enceinte du bâtiment a également été contrôlée. Le bloc de maintien ne présente aucune contamination et relève désormais d’une zone jaune, susceptible d’être reclassée en zone verte. Le reste de l’installation a été jugé déclassable en zone conventionnelle. Ainsi, seul le nouveau bâtiment réacteur reste classé comme zone nucléaire, tandis que l’ancien bâtiment réacteur a été reclassé en zone surveillée dans l’attente de son démantèlement.

Antares-1
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Environnement extérieur et suivi :
Des contrôles extérieurs ont été réalisés sur des échantillons de sol, de lait et de fruits achetés en périphérie de l’installation, afin de garantir l’absence de contamination par des aérosols lors de la destruction finale du socle de cuve et de l’extraction de la cuve. Aucune radioactivité attribuable au traceur césium n’a été détectée, et aucun rejet de tritium supérieur aux limites autorisées n’a été constaté. Cela confirme que les équipements de capture sont suffisants. Le démantèlement est suivi de près. Après le dynamitage du socle et les contrôles subséquents, l’ancien bâtiment réacteur a été déconstruit. Toutefois, en raison d’un accident de chantier, les travaux ont été temporairement interrompus. Cet incident, qui n’a causé aucune blessure, a conduit à un repli de chantier obligatoire afin de garantir la sécurité des équipes et la bonne tenue des opérations.
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