Son Excellence Louis d’Antrania, ministre des affaires étrangères de Son Excellence Martin de la Geauce, Premier Ministre de Sa Majesté Louis VI d’Antérinie et de Marcine, Empereur d’Antérinie, Roi de Marcine, Grand Duc du Scintillant et Duc d’Antrania.
Nous tenons en premier lieu à nous excuser du temps de délai pour notre réponse, en effet la récente confédéralisation de l’Empire a nécessairement amené des changements administratifs et politiques qui nous ont bien occupé ces derniers temps. Tandis que la guerre au Gondo mets sur les dents une bonne partie des services diplomatiques marcinois et antériniens. Tandis que nous enchainons les rencontres diplomatiques plus ou moins concluantes, donc il faut l’avouer nous n’avons malheureusement pas eu assez de temps pour répondre à votre missive, et nous nous en excusons.
Dans votre missive, vous proposiez, ou du moins sous-entendez des accords culturels, et l’Antérinie ainsi que ses états confédérés y sont particulièrement ouverts, reste tout simplement à déterminer l’importance de ces derniers. Néanmoins, nous pouvons vous proposer des échanges scolaires entre les étudiants de la Confédération et ceux de votre empire. Mesure qui permettrait d’améliorer grandement les relations entre nos deux états, et mieux encore, de permettre à nos peuples de mieux se connaître. Nous pouvons aussi envisager des accords migratoires (limités) afin de faciliter là encore une meilleure compréhension entre les bahamanites (en général assez hostiles à l’autre) et les Churayns.
Quant au point de vue commercial, soyez assuré que jamais l’Antérinie et la Confédération refuseraient de quelconques accords sur le sujets. Comme vous le savez (très probablement) nous connaissons une croissance économique plus qu’exponantielle, d’ici les prochains mois, l’un des plus grands complexes industriels sortira de terre et s’élevera près des Marches, plusieurs centaines de millions de talents ont été investis dans un tel projet qui fera grimper (aux dernières estimations) le Produit Intérieur Brut d’une centaine milliards de talents. Bien sur, un tel projet a besoin et de débouchés et de ressources pour fonctionner. Ainsi, je me dois de vous demander si vous auriez les capacités énergétiques pour ainsi alimenter les futures industries antériniennes, nous sommes bien entendu ouverts à toutes propositions sur le sujet. Autre point essentiel, la Confédération pourrait ainsi alimenter les chuyanins en fournissant des ressources agraires, comme du blé en faisant des réductions tarifaires assez conséquentes, qui pourrait ainsi réduire vos difficultés à alimenter votre population.
D’ailleurs, je pense que nous devrions profiter de cette missive pour engager quelques propositions d’ordre sécuritaire. En effet, comme vous l’avez rappelé, nous avons des frontières communes et des défis qui les accompagnent. Ainsi, nous pourrions envisager une coopération sécuritaire étroite entre la Bahama (autre nom donné au Provinces Autonomes du Nazum Antérinien) et le Yuthipista. En effet, la contrebande vit probablement son âge d’or entre deux frontières théoriquement hermétiques mais pourtant entretenant des liens assez poussés, notamment au niveau économique. Ainsi, nous pourrions ainsi prévoir un accord de défense mutuelle entre nos deux états afin de préserver nos souverainetés, étroitement liées par cette frontière. De plus, même si nous avons des armées théoriquement disproportionnées, mais chacun de nous aurait un avantage à s’allier, vous pourrez ainsi compter sur une marine et une aviation sommes toutes assez conséquente et pouvant suppléer au mieux votre armée, d’autant plus lorsqu’un ambitieux plan visant à moderniser la marine confédérale permettra de produire plus d’une vingtaine de navires de combats en plus. Tandis que votre (pour l’instant) petite armée, pourrait néanmoins se trouver bien utile pour nous suppléer dans la défense de certains territoires, notamment au Nazum.
Dans tout les cas, je pense que ces sujets fascinants devraient aborder lors d’une potentielle rencontre, si vous l’acceptez. Néanmoins, si vous considérez qu’il est inutile de perdre du temps et des moyens pour signer une alliance défensive, des accords commerciaux et culturels, nous ne vous en tiendrons pas rigueur. Nous mêmes devons gérer un emploi du temps particulièrement lourd qui nous occupera pendant bien longtemps. Sinon, vous pouvez tenter de fixer une date de rencontre et nous nous y tiendrons.
Bien cordialement, Louis d’Antrania.
