10/05/2016
06:42:15
Index du forum Continents Eurysie Slaviensk

Activités étrangères à Slaviensk - Page 2

Voir fiche pays Voir sur la carte
1792
██▓▒­░⡷⠂𝙸𝚗𝚝𝚎𝚛𝚟𝚎𝚗𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚍𝚎 𝚕'𝙰𝚖𝚋𝚊𝚜𝚜𝚊𝚍𝚎𝚞𝚛 𝚍𝚎 𝙿𝚘𝚎𝚝𝚘𝚜𝚌𝚘𝚟𝚒𝚎⠐⢾░▒▓██


Alors que le Sommet de Rusalka a commencé depuis peu, l'Ambassadeur de Poëtoscovie prend l'initiative de contacter le pouvoir Novyavikien pour lui exprimer sa surprise.

Un appel téléphonie pour contacter le pouvoir, on tombe sur un standard, qui passe la main à un autre standard, puis on s'énerve gentillement au téléphone pour qu'on nous envoie directement sur la ligne du Chef de l'État. Bien sûr, tout natuellement il fallut attendre quelques instants, quelques longs instants avant de l'avoir au bout du fil, mais ce temps en vallait sans doute la peine.

Après quelque salutations, voici en gros les propos tenus par l'Ambassadeur à propos du Sommet de Rusalka :

La Poëtoscovie n'est-elle pas concernée par les activités en Mer du Nord ? Oh vous me direz sans doute qu'il s'agit-là d'un sommet ayant pour unique objectif de parler du détroit, mais dans ce cas pourquoi avoir invité les représentants de pays qui ne se trouvent à pas proximité de ce dernier ?

Oh Monsieur, vous connaissez les antécédents entre la Poëtoscovie et la Vélèsie, et quoi que nous ayons mis fin aux tensions existentes, vous accordez tout de même à un État dont la morale est douteuse une place centrale dans des discussions qui le concerne tout autant qu'elles concernent la Poëtoscovie.

Ne prenez pas cet appel téléphonique pour une mance ou pour une quelque marque d'inimitié ! Nous serions absolument heureux de compter parmi nos plus proches alliés un État tel que le vôtre, mais comprenez seulement notre position et notre sincère préoccupatin quant au choix des représentants invités ou, au contraire, de ceux qui ne l'ont pas été.


Oh bien sûr, les deux hommes s'expliquèrent calmement. De ce coup de fil la presse n'avait pas été alertée, et l'objectif n'avait jamais été d'en faire une polémique, mais simplement de mettre au clair les attentes Poëtoscovienne et les volontés du Novyiavik.
2811

Communiqué de presse
***
DÉMISSION DE L'AMBASSADEUR DE POËTOSCOVIE AU NOVYAVIK


Communiqué de presse transféré aux autorités du Novyavik.


Mesdames, Messieurs,
Il est vrai que le Novyavik n'a pas inscrit la Poëtoscovie parmi les invités à ce sommet, quoiqu'il la concernait pleinement étant donné le sujet à l'ordre du jour, du moins ne l'était-elle pas moins que d'autres États présents, tels que la Vélèsie.

Dans ce contexte-là, l'Ambassadeur de Poëtoscovie au Novyavik s'est expliqué auprès du pouvoir en place pour exprimer l'intérêt du Ministère des Relations Internationales Poëtoscovien. Il y a été entendu, et je transmets, de la part du Gouvernement, nos sincères remerciements pour cet acte témoignant de leur volonté d'établir des relations stables et courtoises entre nos deux Nations.

Toutefois, n'ayant pas obtenu de réponse claire et précise de la part du pouvoir Novais, l'Ambassadeur de Poëtoscovie, sans ordre donné par la hiérarchie, a cru bon ou du moins utile de se présenter au Sommet qui avait lieu. N'étant, à aucun moment, arrêté par le dispositif de surveillance du lieu, il s'est positionné en observateur du Sommet ce qui a, le Gouvernement Poëtoscovien en a conscience, suscité certaines interogations. L'ambassadeur en question, agissant sans contact direct ou indirect avec Monsieur le Ministre des Relations Intérnationales, a pris le parti de rester sur place et ne répondre à aucune invective.

Le Ministère des Relations Internationales rappelle, avec la plus grande fermeté, que de tels agissements ne sont en rien conformes aux procédures diplomatiques de la Poëtoscovie, et qu'un tel comportement ne doit en aucun cas être reproduit, de peur d'affecter la crédibilité du corps des diplomates Poëtoscoviens sur la scène internationale.

À la suite d'une demande, formulée par la dictature de Vélèsie, le Novyavik a éconduit l'Ambassadeur, lequel s'y est plié. Ce n'était pas une erreur : c'était une faute. Monsieur le Ministre des Relations Internationales en a pleinement conscience et s'engage à avoir une discussion avec le pouvoir Novais si celui-ci le demande. Toutefois il parait important de souligner de caractère inquiétant de l'obéissance de l'État du Novyavik à un État tel que la Vélèsie qui, nous le savons, n'est pas irréprochable sur le plan diplomatique. Nous parlons évidemment de l'exécution du personnel d'ambassade Poëtoscovien par le régime Vélèsien, laquelle n'a jamais été remise en cause par quiconque, mais qui, apparemment, n'a jamais porté atteinte non plus à la réputation de la Vélèsie puisqu'elle siège encore à des sommets internationaux dans lesquels la Poëtoscovie n'a pas été invitée.

Comprenant avoir commis un fait grave sur le plan diplomatique, l'Ambassadeur de Poëtoscovie s'est rendu à Hernani-centre auprès de Monsieur le Ministre des Relations Internationales pour lui présenter sa démission, lequel l'a accepté. Un nouvel Ambassadeur, sauf demande contraire de l'État du Novyavik, sera nommé sous peu pour assurer le poste qui, d'ici-là, est exercé par l'adjoint de l'Ambassadeur de Poëtoscovie démissionnaire au Novyavik.

Merci pour votre attention.
Porte-parole ministériel,
Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie.


À Hernani-centre, le 8 janvier 2016.
4299
Manticore, le 22 avril 2016
Observation de l'élection en Novyavik


DÉTAILS
Origine : ............ Mission d'observation de l'élection en Novyavik.
Destinataire : .... Le grand public et le Gouvernement de Sa Majesté du Royaume de Teyla.
Objet : ............... Observation des élections au sein de la Seconde République de Novyavik.

*
* *

Le groupe d’experts dépêché par le Royaume de Teyla et les associations de ladite nation en Seconde République de Novyavik ont dû faire face à un contexte inédit dans cette nation. En outre, la présence d'observateurs teylais était une première pour la Seconde République de Novyavik. Plus d'une cinquantaine d'observateurs ont pu être envoyés pour observer la campagne électorale et les deux jours de vote, se distinguant en premier tour et deuxième tour. Le premier tour de l'élection présidentielle a eu lieu le 20 janvier 2016 quand le second tour a eu lieu le 30 janvier 2016. Les élections législatives ont eu lieu à la même date que le premier tour de l'élection présidentielle et en un unique tour de vote. La présence d'observateurs teylais, les seuls venant de nation étrangère, venant à la suite de discussions entre le Royaume de Teyla et la Seconde République de Novyavik.

Avant d'évoquer le jour des scrutins, il convient de rappeler les conditions de campagne des différentes élections. Il convient de dire que le constat fait n'est pas celui d'une campagne permettant l'expression sincère et égalitaire de tous les candidats et de tous les partis politiques. Plusieurs éléments ont en effet entaché le bon déroulement de la campagne. Tout d’abord, l’accès inégal aux médias a favorisé les partis et les candidats faisant les meilleurs scores électoraux. Bien que des efforts aient été faits par les autorités et les médias pour respecter une équité, l'égalité en pleine campagne électorale n'a pu être respectée. Le système d'entreprise-état favorisant les candidats du système et défendant l'entreprise au pouvoir et de manière générale un système non-égalitaire et ne pouvant assurer l'intégrité et la pleine sincérité du scrutin. Les élections qui allaient advenir étaient déjà compromises.

Les réformes annoncées par le pouvoir en place de l'époque, en pleine transition démocratique, sont les bienvenues et ont permis d'amoindrir la gravité de la situation et l'insincérité s'abattant sur les scrutins. Cependant, ces réformes sont arrivées trop tardivement et incomplètes. Plusieurs comportements institutionnalisés par les autorités en place ont permis le contournement de ces réformes et de la libéralisation de la presse. Cette libéralisation, non encadrée par l'État, n'a créé qu'un environnement médiatique chaotique et incohérent aux yeux des électeurs. Le système médiatique toujours très largement dans les mains de l'entreprise ayant le pouvoir à l'époque ne pouvait offrir une couverture du scrutin sincère.

Cela a contribué à des situations dans lesquelles les observateurs teylais ont pu observer des listes électorales ayant des manquements graves ou encore une propagande politique, dans l'espace public, fortement inégale entre les territoires et les régions de la Seconde République de Novyavik. Ils ont pu observer que des électeurs étaient inscrits dans des bureaux de vote éloignés de leur zone d'habitation ou encore que certains bureaux de vote manquaient de matériel de base électoral, comme des isoloirs. Cependant, les observateurs ne peuvent dire si cette fraude est une fraude institutionnalisée par l'État ou des candidats, partis politiques.

Outre ces considérations, le climat de la campagne électorale fut traversé par un climat de violence généralisée. Un climat auquel les autorités ont eu du mal à répondre et à contenir. La tentative d'assassinat du président élu, quelques jours après son élection, démontre nos observations. Bien que cet événement ait eu lieu après le second tour de l'élection présidentielle, il démontre à lui seul la violence de la société de la nation durant la campagne électorale. Le fait que les services de renseignements ont été incapables de prévenir la tentative d'assassinat, si elle était préméditée, démontre que la violence était difficile à contenir par les autorités.

Par ailleurs, il est troublant d'observer que les candidats non portés par le régime d'entreprise-état ont gagné les diverses élections. La victoire d'Alexeï IV représentant un scénario déconcertant appuyant la thèse de fraude massive au sein de la Seconde République de Novyavik durant ces élections. Les autorités au pouvoir n'ont eu de cesse de répéter que les candidats de l'ancienne famille royale n'avaient aucune chance de gagner les élections. Bien que cela ne constitue pas une preuve formelle, les observateurs teylais ont pu démontrer que c'est un sentiment qui revient de nombreuses fois dans les nombreux témoignages récoltés par les observateurs. À l'évidence, il est difficile de penser que les autorités du pays et les habitants eux-mêmes ne connaissent pas leur nation.
Haut de page