Cher Cabinet des Affaires Étrangères,
Je me présente, Evelyne Malmaison, Ministre de l'Economie de la République d'Antares. Si je vous réponds aujourd'hui, c'est au nom de notre ministre des affaires étrangères, madame Lexa Roos qui est actuellement indisponible. J'ai donc décidé de prendre le relai en vous répondant par rapport à votre invitation à votre fête du progrès.
Avant toute chose, sachez que nous avons beaucoup d'estime dans votre pays. Des collaborations qui vont plus loin que la diplomatie entre nos deux Etats ne sont pas a exclure. Cependant, il est nécessaire que notre rapport soit clair et transparent. Si nous tenons à vous le faire parvenir de manière visible pour ne laisser place à nulle forme d'interprétation, c'est car nous nous sommes récemment trouvés perplexées par cette demande qui laisse à entendre bien la différence.
Nous sommes encore une fois des nations bien proches l'une de l'autre. Antares soutient les accords entre pays, surtout avec bien de respectables types, groupe auquel vous appartenez comme il convient. Certains de nos intellectuels comme Nicola Maleville, l'un des plus importants philosophes de notre histoire, soutenait l'échange ouvert et dénué de quelconque sens indirect. Cependant, ce même intellectuel mettait en garde face aux nations candides, négligeux de bases cimentées (voire marbrées) que représentent franchise, forme et courtoise. Même si cela peut paraitre obsolète de nos jours, il en va de soi que l'usage d'une mémoire à portée courte, non nécessairement antérieure, est capitale pour le maintient d'un respectuel commun et convenable.
Assurez vous dès maintenant, nous n'intentons pas de noircir quelque souche, nous militons au contraire pour qu'au futur nous puissions éviter le superflu infructueux de demandes inconsidérées. Il est évident que nos laudes envers vous sont plurielles même si non acquisables. Nous tenons cependant à réitérer ce qui nous paraissait naïvement facile à cérébrocapter dans les derniers échanges que nous aurions pu entretenir. Nous traversons une période exceptionnelle, un période d'élection présidentielles si je puis préciser. Est-il acceptable de s'en ôter la conscience, bien sûr que non. Et pourtant, nous sommes face à votre scabre de ne pas pouvoir raviver de banales données intelligibles que nous vous avons pourtant bien souligné à priori de cet écrit. C'est une tenue réellement scabreuse que voilà, et je prie jusqu'à iridescence que vous ne tombiez plus dans cet écueil bien nigaud pour que vous puissiez préserver notre sympathie mutuelle.
Ce que j'entends, par ce texte rédigé en un dialecte soutenu de français commun en Antares, c'est qu'il me semble contrarieux de ne pas se souvenir d'une période si importante dans notre pays qui nous oblige à refuser tout déplacement diplomatique, une information qui vous avait été adressée peu moins de quelques journées auparavant. Nous gardons une grande sympathie envers vous et nous prenons ce geste avec tendresse pour cette fois, mais soyez audits qu'un oubli pareil chez bien d'autres représentants similaires pourrait nuire à votre image ! Gardez vous de multiplier les mêmes écrits et de les arcesser à la chaîne, il est bien mieux reçu que de les personnaliser pour le destinataire et prendre compte de sa situation actuelle pour une courtoisie plus adéquate.
Nous refusons ainsi votre aimable invitation, dans le cas où cette lettre n'eut pas été d'une transparence suffisante.
Très bonne journée à vous, et que prospérité s'en suive !
Cordialement,