08/07/2016
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🏛️ DÉBATS - Chambre des Seigneurs - Page 2

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Mohammed Ben Saltyp, Seigneur du Ghetto Kamiste :

Je dois avouer que je suis assez indécis, chère princesse, devant plusieurs des tâches que vous proposez. Elles me semblent toutes être de très bonnes idées, je vais néanmoins nuancer quelques peu mon propos :

La restauration du Mausolée de la Prophétesse est évidemment une chose à faire, pour qu'elle puisse être ainsi toujours honorée rien que de part son monument dédié, et l'ouverture récente de la Cité au tourisme nous permettra sans doute d'attirer un grand nombre de visiteurs pour contempler l'édifice que nous avons construit à la gloire de notre prophétesse. Bien sûr, je parle ici de raisons qui ne concernent pas tellement la religion, mais comme vous l'avez si bien dit, il nous faut également nous prémunir de la colère divine.

Le transport d'eau depuis l'Azur me semble être la seule idée ici qui ne serait pas réellement envisageable selon moi. La distance est grande, aussi des condamnés qui connaîtraient bien le désert pourraient sans doute facilement fausser compagnie et semer nos gardes. Même une fois en Azur, ils risqueraient de trouver des moyens pour échapper à la surveillance des gardes.
Et une si grande distance à doter de gardes coûterait trop cher par rapport à la quantité d'eau rapportée. Il serait plus simple d'envoyer les habitants chercher de l'eau eux-mêmes, et ils s'organiseront de toute façon sans doute entre eux pour simplifier tout cela.

L'agrandissement des murailles est par contre une bien meilleure idée. Les bazars prennent déjà bien des rues de la Cité et nous n'avons pas besoin que des sans-abris viennent en plus obstruer les passages en s'installant au milieu. Je pense que l'édification de ce rempart supplémentaire sera un projet d'utilité publique.
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Izrà Al-Bsalom, seigneur du quartier des Reliques, s'exprime:

Tout d'abord, un grand salut à vous tous, et mes respects à sa majesté. Il s'agit ici de ma première réunion dans cette éminente chambre. Je remplace dès aujourd'hui l'ex-seigneur Bakir sur ce siège, je pense que vous en serez content. J'espère donc que nos échanges et débats seront fructueux, et ce dans une atmosphère paisible. Bien! Maintenant que je me suis rendu présentable à vos yeux, parlons du fond de mon propos donnant suite à ceux du seigneur Saltyp.

Cher "confrère", je vous trouve bien prétentieux et surtout naïf d'évoquer les colères divines, car s'il devait y en avoir, c'est sur vous et votre quartier hérétique qu'elle tomberait. Si vous désirez tant prévenir d'une éventuelle fureur, peut-être devriez vous rentrez dans le rang. Je rappelle d'ailleurs que ce que vous appelez "colère" ne sont en fait que des événements provoqués par votre manque de foi. Le chaos dans le ghetto engendre le chaos à l'extérieur, comme cette tempête qui nous a été incombée la semaine dernière. Dieu n'a que faire du mausolée, tant qu'il restera ces êtres déviants, entassés entre eux dans un quartier putride qui déteint sans doute sur le mien. Ainsi, je demande la présence de quelque condamnés afin d'ériger un mur dans la rue Slimani, la rue connectant nos deux mondes pourtant très différents. Si je ne les obtient pas, j'utiliserais mes petits miliciens en quête de rédemption.

J'imagine que je ne serais pas écouté pour les points que je viens de mentionner, aussi, je suis pour la restauration du mausolée. Il s'agit d'un lieu qui, s'il en venait à se faire éroder par le temps, en viendrait à éroder à son tour la foi de nos citoyens. Le peuple a besoin de symboles auxquels se rattacher pour garder la foi. Tout bon aréniste se devrait d'être pour cette résolution.

Ensuite, je suis d'accord sur le fait que l'utilisation des prisonniers pour l'import d'eau peut présenter des inconvénients, que ce soit en matière d'effectif de gardes ou en probabilité de mutineries. Mais, le problème de l'eau est aujourd'hui des plus prioritaires, si ce n'est vital. Aussi, je condamne la décision diplomatique récente concernant l'implémentation d'une base militaire de poëtoscovie sur notre sol contre l'échange d'eau. Le problème que je soulève ici est issu de cette clause: "La Poëtoscovie s'engage à livrer de l'eau à la Cité du Désert malgré les difficultés financières de la Cité, en contrepartie de quoi la Cité s'engage à l'acheter de l'eau qu'à la Poëtoscovie". La dernière partie m'afflige, car elle montre une cité du désert dépendante d'un unique pays, sans possibilité d'aller voir un autre marché. La Poëtoscovie nous tient au creux de sa main maintenant, puisque nous dépendons d'elle sur le plan de l'eau et peut être même militaire. Mais qu'importe, je respecte la décision de sa Majesté, puisque celle-ci répond au problème de l'eau... sur un court terme sûrement. Aussi, l'utilisation de détenus pour cette tâche me semble inutile , surtout car même équipés de chameaux, ils ne pourront pas prendre assez pour tout un quartier. Enfin, il s'agit de mon estimation. Si nous pouvions parler de l'équipement des détenus à ces fins, j'en serais heureux.

Pour finir, le point des murailles est une idée qui m'est agréable. Avec la reprise des flux de mon quartier, nous avons besoin de la restauration des anciennes murailles et l'érection de nouvelles, principalement vers l'extérieur de la cité. Nous avons besoin de sélectionner les flux dès l'entrée de la cité pour l'optimisation des places et des produits vendus.

Je n'ai rien d'autre à ajouter, je laisse alors la parole.
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Mohammed Ben Saltyp, Seigneur du Ghetto Kamiste :

Sachez que je suis tout à fait d'accord avec vous sur de nombreux points, mais que je ne tolèrerai pas longtemps la manière dont vous parlez de mon quartier. Les kamistes sont certes d'un courant divergent de l'arenisme classique, mais n'ont pas pour autant moins de foi en notre créateur, ni même en la prophétesse ! Nous sommes des arenistes tout autant que les autres, nos pratiques sont seulement à peine différentes des vôtres, mais de si peu. Vous devriez en apprendre plus sur la religion chrétienne par exemple, qui est divisée en trois grands courant qui ont des divergences bien plus grandes. Et pourtant, après des siècles de querelles inutiles, les pratiquants s'entendent entre eux maintenant ! Nous devrions prendre exemple sur eux, pour une fois. Même si ceux qui ne croient pas en l'arenisme sont des hérétiques.
Le "chaos" de mon quartier comme vous dites n'est pas aussi grand que dans d'autres endroits de la ville, où les gardes mériteraient d'être doublées si ce n'est plus. Et les persécutions opérées par les habitants des quartiers voisins du Ghetto motivent suffisamment mon peuple à rester cloîtré dans ses rues et à ne pas s'en éloigner de beaucoup. Construisez plus de murs en plein cœur de notre ville si cela vous chante, ce n'est cependant pas une priorité vitale à notre glorieuse cité selon moi.

La nouvelle dépendance en eau que Son Altesse a signée me paraît comme vous le soulevez préoccupante. Bien que je ne remette absolument pas en cause une décision de notre magnificente cheffe d'État, je pense également que se reposer sur un lointain pays qui n'est même pas en Afarée pour notre approvisionnement en eau n'est pas stratégique en tous temps. En cas de guerre ou d'autres problèmes chez eux, ils cesseront rapidement de nous envoyer de l'eau car nous ne serons que le cadet de leurs soucis. Je pense donc, Votre Altesse, que nous devrions rediscuter de ces accords avec l'assemblée au grand complet.
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La Princesse se lève et déclare

Mes très chers amis,

Je déplore le peu d'investissement physique au sein de cette institution. Plus d'une fois, nous nous sommes retrouvés à trois, alors je tiens tout de même à rappeler que ces concertations avec vous vous ont été offertes comme partage d'un pouvoir que mes ancêtres possédaient eux seuls. Cette volonté de partage, je l'ai moi aussi, mais peut-être faudrait-il que chacun se rende compte du pouvoir qui lui est confié et s'en empare.

Je remercie donc les seigneurs s'étant investis ici et vous annonce que nous allons dès à présent pouvoir procéder au vote. Ayant plusieurs autres projets à vous soumettre, je convoquerai incessamment d'autres débats.

---------- CLÔTURE DES DÉBATS ----------
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---------- OUVERTURE DES DÉBATS ----------

Sa Majesté entre dans la salle. Tout le monde se lève, s'incline, puis la réunion peut commencer. D'un geste bref, la Princesse indique aux gardes de sortir et de fermer la porte derrière eux, ainsi que cela se passe à l'acoutumée.

Mesdames, Messieurs,
Très chers amis Seigneurs,

Nous avons du pain sur la planche, si vous me permettez l'expression. Je vous demanderai de juger de quatre affaires.

Premièrement, une demande me provient Mohammed Ben Saltyp, Seigneur du Ghetto Kamiste. Il m'a fait observer que le Rhêmo-Kamien ne figurait pas comme langue officielle de la Cité, or ce dialecte se trouve, si je ne me trompe pas, être le deuxième le plus parlé chez nous. Je vous demande donc de vous prononcer à ce sujet. J'ai conscience que cela ravivera sûrement certaines tensions existentes entre les communautés de la Cité, et c'est pourquoi je vous demanderai de réfléchir attentivement à la décision que vous prendrez.

Deuxièmement, le Fonds Central d'Investissement de la Cité a perçu deux dons à hauteur de 9 000 et 7 500 $. Que faire de cet argent ? Je vous propose de tout investir dans notre industrie civile, militaire, scienfique ou culturelle.

Troisièmement, afin que la Cité puisse s'affirmer davantage, faudrait-il ouvrir les investissements possibles aux puissances étrangères ? Pour ma part j'y suis pleinement favorables, car cela ne saurait que nous donner des moyens à la hauteur de nos ambitions.

Enfin, j'ai appris que plusieurs Seigneurs souhaitaient revenir sur le contrat que j'ai passé avec les autorités de Poëtoscovie. Je laisse les personnes s'opposant à mon autorité le développer. Je les y autorise, et invite la Chambre des Seigneurs à se positionner de manière consultative.

Bien évidemment, pour chaque question j'invite les Seigneurs à s'en emparer et à proposer des alternatives à ce que j'ai moi-même suggéré, dans un esprit de concertation que, j'en suis sûr, vous appréciez.

Je vous laisse jusqu'au mois de mars 2016 pour en débattre ici-même, chaque semaine.

Vous pourrez, cette date passée, voter :

1° Officialisation du dialecte Rhêmo-Kamien :
A - Oui
B - Non
C - Toute autre proposition soumise par un Seigneur

2° Emploi de l'argent investi :
A - Civil
B - Militaire
C - Scientifique
D - Culturel
E - Toute autre proposition soumise par un Seigneur

3° Acceptation des investissements étrangers :
A - Oui
B - Non
C - Toute autre proposition soumise par un Seigneur

3° Modification de l'accord conclu avec la Poëtoscovie :
A - Toute autre proposition soumise par un Seigneur
Je vous rappelle qu'il n'est pas venu le temps de donner un avis définitif, mais bien de discuter ensemble en vue de l'exprimer par un vote ultérieurement.

C'est très préoccupée que je vous soumets de telles propositions, car elles semblent nécessaires à la vie de la Cité.

Gloire à notre Cité !

La Princesse se tut et laissa, comme à son habitude, les Seigneurs s'exprimer librement.

HRP : Les textes en italique peuvent rendre la lecture difficile pour les personnes dyslexiques (et les autres aussi parfois). Je vous invite à prioriser l'emploi d'une écriture sans formatage ou en gras. Merci pour votre compréhension :)
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Izrà Al-Bsalom, seigneur du quartier des Reliques, s'exprime:

Mes hommages à tous mes collègues, et tous mes respects à vous, majesté. Que votre chair soit impérissable. Je me lève devant vous pour exprimer mon inquiétude vis-à-vis d'un traité à double tranchant, un traité qui met notre cité sur le fil du rasoir. Je vous rappelle les clauses du dit contrat: Ces accords bilatéraux promulguent, je cite, l'"installation d'une base militaire Poëtoscovienne aérienne et terrestre" dans le désert, en territoire de la Cité. En échange, la Poëtoscovie s'est engagée à protéger la cité en cas de conflits armés.

Arrêtons nous là pour étudier en profondeur cette partie, puis nous pourrons continuer sur le reste des accords. A première lecture de ces points, premièrement soulevés par la Poëtoscovie, j'y ai vu un bénéfice pour nos lacunes militaires. Mais à y réfléchir, quels problèmes soulèvent ces lacunes? La Cité est-elle menacée dans l'immédiat? L'armement de la cité est une étape importante dans la défense de notre souveraineté, ne pensez vous pas que cette souveraineté se verra menacée par l'entrée de forces étrangères dans notre territoire? Si la poëtoscovie décide, pour une raison ou une autre, de nous envahir, nous n'aurons aucune force de riposte puisque nous comptions sur la force poëtoscovienne pour la défense de la cité. Aussi, je pense qu'il serait juste d'armer la cité en prévention. Je ne dis pas que l'invasion viendra forcément de la nation des poètes, mais je pense qu'une source de dissuasion est nécessaire. Comptons sur l'étranger, mais modérément, pour ne pas nous retrouver avec un couteau dans le dos. Je prône donc l'utilisation des investissements dans le domaine militaire et scientifique, pour le bien de notre peuple.

Continuons avec les points soulevés par notre Cité, qui posent problème aussi, je dois le dire avec regret. Le compromis trouvé est: Engagement de la Poëtoscovie à livrer de l'eau à la cité en échange de sa fidélité. J'aurais usé du terme "servilité" pour exprimer l'idée, mais vous comprendrez que désormais, nous en sommes réduits à acheter de l'eau à la Poëtoscovie uniquement! Eh bien, je viens de mettre en garde contre une baisse de souveraineté liée à la base militaire, mais nous sommes en réalité en plein dedans. La cité ne dépends plus que de la Poëtoscovie pour les forces militaires, mais aussi pour notre approvisionnement en eau. Ils pourront donc jouer avec les prix à bon vouloir, et nous serons contraints de continuer les transactions avec la Poëtoscovie. Si nous devions aller voir un autre marché plus bénéfique, la Poëtoscovie pourra user de ses forces militaires dans notre territoire pour faire appliquer les clauses du traité. Nous voulons garder notre liberté de choix, nous voulons pouvoir acheter de l'eau à plusieurs offreurs pour garder en vigueur les lois de la concurrence! Mais ce n'est pas terminé, mes chers confrères. En échange de cette atteinte à notre droit de disposer de nos choix, sans doute pour les remercier, nous sommes maintenant contraints d'accueillir tous ressortissants afaréens, nous sommes désormais le récipient des rebuts non-désirés par ces nazumis, des personnes sûrement dans le besoin, mais qui ne verront en rien leur niveau de vie s'élever. La promiscuité règne déjà dans la cité, faudrait-il les envoyer dans un camps dans le désert?

Voilà tout, ma tirade avait pour but de montrer mon mécontentement. J'ai l'intime conviction que ces accords ne sont que pures fumisteries, ayant pour but de nous rendre dépendant, de nous vassaliser. J'écoute maintenant vos arguments.
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Première interaction, et déjà la Princesse comprenait que la communication devait redevenir au centre de ses préoccupations.

Monsieur,

Je comprends tout à fait votre point de vue. J'aimerais, par ailleurs, partager votre conviction. Toutefois, il n'en est rien, et l'Afarée est – quoique l'Eurysie tente de nous voler ce titre – le théâtre de la majeure partie des affrontements et des conflits qui ont lieu sur la planète. Oh, il ne s'agit pas nécessairement de guerres au sens traditionnel du terme. Bien souvent, celles-ci sont hybrides et asymétriques. Aussi, pour des questions très simplement de contrôle de notre territoire, ai-je accepté la proposition de la Poëtoscovie de s'établir une base terrestre dans le désert.

Vous le savez bien, la Garde princière, en charge de la surveillance du désert, parait totalement dépassée, notamment par certains trafics qui ont lieu hors de l'enceinte de notre cité. Placée sur un point hors de tout axe majeur et le plus éloigné possible de la Cité, la base poëtoscovie a déjà remis à nos autorités plusieurs trafiquants pris sur le fait et s'est toujours montrée favorable à la coopération. De plus, à plusieurs reprises, nos forces ont trouvé refuge chez le poëtoscovien lors de tempêtes de sables, et nous pourrions les remercier pour cette hospitalité. Enfin, les soldats poëtoscoviens seront obligés de partir dès que je romprai ce contrat avec la Poëtoscovie et n'ont déjà pas le droit de s'aventurer dans le désert, devant nécessairement rester sur la frontière comme garantie de notre souveraineté.

Par ailleurs, la Poëtoscovie compte une importante communauté de croyants en la Prophétesse, et il semble important pour le peuple aréniste que nous affichions un soutien mutuel entre la Poëtoscovie et la Cité du Désert.

C'est d'ailleurs dans cet esprit que la Poëtoscovie, sur ma demande, a accepté de fournir la Cité en eau. Quoique vous en disiez, l'ensemble des frais ont été payés par l'État poëtoscovien, qui m'a assuré hier encore prendre en charge l'envoi de ressources hydriques depuis le Nazum. En outre, le contrat ne mêle que l'État de Poëtoscovie et l'administration de la Cité. Toute entité morale ou physique peut donc se faire cliente chez n'importe quel autre fournisseur. En échange de cet envoi tout à fait considérable d'eau pour pallier nos lacunes dans ce domaine, la Poëtoscovie a simplement demandé que l'État, et uniquement l'État, s'il devait se faire acheteur d'eau, le fasse en Poëtoscovie, ce que j'ai accepté.

J'ai bien compris, Monsieur, quelles étaient vos interrogations, et je suis heureux que vous vous sentiez concerné par les affaires de la Cité. J'espère donc avoir pleinement répondu à vos questions de la manière dont vous l'espériez.

Quelque peu embarassée de devoir se justifier sur fond de quiproquo, la Princesse se rassit.
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Le Seigneur du quartier d'Al-Kama, Chaar-Hachi se leva.

Votre Majesté ?
Dit-il afin de prendre la parole.

Je ne vois aucune opposition à l'officialisation du dialecte Rhêmo-Kamien. Certaines personnes de mon quartier parlent également cette langue, je ne vois donc aucun problème à l’officialiser.

Concernant l’investissement des dons, je propose de privilégier en priorité le secteur civil, mais aussi le domaine militaire. La défense de notre cité reste essentielle, même si nos relations avec nos voisins sont actuellement cordiales.

Je me prononce en faveur de l’ouverture aux investissements étrangers. C’est un élément crucial pour le bon développement de la cité et son ouverture sur le monde. Cependant, il est important de garder un contrôle sur les entités qui investissent afin d’éviter toute forme de néo-colonialisme et à la trop grande dominance des entreprises étrangères.

Pour finir, j’annonce que je ne me prononcerai pas sur les accords conclus avec la Poëtoscovie.

Sur ces dernière parole il se rassois.
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Mohammed Ben Saltyp, Seigneur du Ghetto Kamiste :

Bien, je suppose déjà que je n'ai pas besoin de donner mon point de vue à propos de l'officialisation du Rhêmo-kamien, il doit être assez clair aux yeux de tous dans cette salle.

Pour l'utilisation des investissements dans notre économie, je suis d'accord sur le fait que nous devons privilégier notre défense, mais les services de renseignement ne sont pas à négliger. Si la force brute permet de s'imposer sans partage comme la puissance régionale, la Cité a un long chemin à faire avant de pouvoir prétendre défaire facilement ses voisins. Les services de renseignement, bien que plus discrets et apportant bien moins de gloire, nous permettrons de nous faire craindre dans le monde entier si nous parvenons à les rendre suffisamment étendus. L'idée d'une armée marchant sur une ville n'est pas plus effrayante aux yeux d'un dirigeant que celle d'une révolte générale dans cette même commune.
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